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Category: Liège
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Liège : Journée de discussion et de débat – Pour un syndicalisme de lutte !
Leçons d’hier pour les combats d’aujourd’hui
La Belgique possède un mouvement syndical potentiellement surpuissant, avec un taux de syndicalisation parmi les plus élevés au monde. Cette puissance est un atout important, mais cela ne suffit pas pour parvenir à vaincre la politique d’austérité et l’offensive généralisée contre le monde du travail à laquelle nous assistons aujourd’hui. Il nous faut aller plus loin sur le chemin de l’organisation collective des travailleurs et renouer avec un syndicalisme de combat, à l’opposé du syndicalisme de concertation actuel. Cette journée de formation organisée par les Etudiants de Gauche Actifs (EGA) et le Parti Socialiste de Lutte (PSL) est à considérer dans ce cadre.
Samedi 16 février Université de Liège, Place du XX Août – Salle Grand Physique (Parcours fléché)
10h00 : Accueil
Face à la crise et à l’austérité, un seul mot : Résistance !
10h15 – 13h00 : Le renardisme
- Projection du reportage : ‘‘André Renard, trois moments d’un parcours syndical’’ – A travers le parcours du syndicaliste liégeois André Renard, le film explore l’histoire du mouvement ouvrier belge des années ’30 jusqu’à la grève générale de 5 semaines de l’hiver 1960. De la création de la FGTB en passant par son rôle de meneur de grève durant l’occupation et de leader syndical dans les évènements de la question royale, ce film dresse le portrait politique de Renard en interrogeant sa politique fédéraliste.
- Commentaires de Gustave Dache, militant syndical actif depuis les années ’50, auteur du livre ‘‘La grève générale insurrectionnelle et révolutionnaire de l’hiver 60-61’’ et débat
13h00 – 14h00 : pause midi
L’occasion de poursuivre les discussions de manière plus informelle. Des sandwiches et des boissons sont prévus à prix démocratiques.
14h00 – 16h00 : Retour sur le combat de Clabecq
- Projection du reportage ‘‘Leçons de Clabecq, quinze ans après’’ – Décembre 1996 : la faillite des Forges de Clabecq est prononcée. Une lutte pour le maintien de l’emploi est directement engagée, avec notamment une grande marche nationale pour l’emploi le 2 février 1997 qui a réuni 70.000 personnes. Mais, de plus en plus, la délégation syndicale est lâchée par sa hiérarchie. Lorsque les Forges de Clabecq sont reprises par Duferco, l’ensemble des membres de la délégation syndicale est licencié, avec l’approbation de la direction syndicale conciliatrice. Plusieurs d’entre eux sont carrément exclus de leur syndicat. Il y a beaucoup à tirer aujourd’hui de ce combat exceptionnel, de même que de l’expérience du courant de syndicalistes combatifs qu’il a suscité, le Mouvement pour une Renouveau Syndical.
- Commentaires de Jean Larock, ancien journaliste au quotidien Le Peuple ayant couvert le conflit de Clabecq et débat
16h20 : Meeting – Quel syndicalisme de lutte aujourd’hui?
Avec
- Karim Brikci, délégué CGSP à l’hôpital Brugmann à Bruxelles
- Eric Byl, responsable du travail syndical du PSL
ArcelorMittal, SNCB, Ford Genk, politiques d’austérité,… Nous avons besoin d’un plan d’action !
Un stand de livres et brochures sera également présent et couvrira de nombreux thèmes (marxisme, syndicalisme, féminisme…)
Abonnez-vous à Lutte Socialiste !
Soutenez la presse réellement du côté des travailleurs !
Nous connaissons tous la rengaine : à chacune de nos luttes, les médias dominants jouent avec enthousiasme le rôle de portevoix des politiciens traditionnels et des patrons malgré toute leur rhétorique sur leur ‘‘objectivité’’ et leur ‘‘neutralité’’.
Lutte Socialiste aussi a choisi son camp : celui des travailleurs. Les pages de ce mensuel regorgent de rapports de grèves, de manifestations, de mouvements,… de Belgique et d’ailleurs dans le monde, mais il comprend aussi des analyses fouillées sur des thèmes variés ainsi que des propositions concrètes destinées à assurer la meilleure construction du rapport de force dont nous avons besoin. N’hésitez pas et recevez chaque mois votre ration de nouvelles clairement socialistes. Un abonnement régulier revient à 20 euros pour 12 numéros. Vous pouvez bien entendu verser plus en guise de soutien. Versez ce montant au numéro de compte 001-3907596-27 de Socialist Press avec la communication ‘‘abonnement’’.
Participez à Socialisme 2013 !
Le monde est entré dans une ère de mouvements de masse, un contexte riche en expériences. Quelles leçons tirer des luttes en Belgique, en Europe et à travers le globe ?
Et aussi : comment combattre l’extrême-droite ? Comment défendre les droits des femmes ? Quel relais politique construire comme prolongement des mobilisations sociales ? Quelle alternative défendre face à la faillite du capitalisme ? Que retenir des luttes du passé ?
Ce week-end est l’occasion rêvée de discuter de ces questions cruciales. Il s’agit d’un évènement de grande importance pour tous ceux et celles qui luttent contre l’austérité, les licenciements, la crise et le capitalisme. Participez vous aussi et venez à la rencontre de centaines de militants réellement socialistes, de marxistes, de syndicalistes,… Ce week-end se déroulera au centre ‘‘De Kriekelaar’’, à Bruxelles. En prévente, l’entrée est de 15€ (10€ pour les étudiants et sans-emploi) pour les deux jours et de 8€ pour une journée (6€ pour les étudiants et les sans-emploi).
Contactez-nous pour vous inscrire et recevoir plus d’informations !
Vous désirez plus d’informations ? Discuter avec un militant ? Participer à nos campagnes? Nous rejoindre? N’hésitez pas, prenez contact avec nous ! – info@socialisme.be – 02/345.61.81
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Liège : 2e Assemblée Générale du Comité Action Europe
Après Bruxelles, un “Comité Action Europe” vient d’être lancé à Liège et a tenu sa première Assemblée Générale en décembre dernier. Divers militants et activistes (syndicaux, associatifs, politiques,…) étaient présents, mais aussi des personnes jusqu’ici moins actives mais aujourd’hui désireuses de faire un pas en avant pour organiser la lutte en défense de nos droits menacés par les politiques d’austérité appliquées en Europe et en Belgique.
Tract du CAE-Liège
- Evénement Facebook
- Tract en version PDF
- [Interview] Un Comité à Liège pour fédérer les luttes contre l’austérité
Baisse des salaires, baisses des allocations de chômage, baisse des pensions, augmentation du coût des études, de la précarité de l’emploi, dégradation de la qualité et de l’accessibilité de nos services publics, casse de nos soins de santé et de notre sécurité sociale,… voilà l’avenir qu’ils nous réservent en nous faisant payer une crise dont nous ne sommes pas responsables !
Diverses actions et manifestations sont prévues, à Liège et ailleurs, notamment dans le cadre de protestations internationales contre un sommet de l’Union Européenne qui se tiendra en mars prochain.
Venez vous participer à ces discussions et à la préparation des actions, rejoignez la lutte contre l’austérité !
Prochaine Assemblée Générale : Jeudi 17 Janvier 2013, 18h30, à l’Université de Liège, place du XX Août, salle Grand Physique – comiteactioneuropeliege@gmail.com – 0493/18.85.92
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[Interview] Un Comité à Liège pour fédérer les luttes contre l'austérité
Après Bruxelles, il est question de lancer un Comité d’Action contre l’austérité en Europe (CAE) à Liège. Nous en avons discuté avec Jeremie Cravatte, l’un des premiers participants aux premières discussions concernant une telle initiative pour Liège, par ailleurs également membre de divers collectifs (CADTM – Comité pour l’annulation de la dette du tiers monde, Piments Rouges – Collectif Anticapitaliste et Liège en transition).
- Site du CAE
Assemblée générale du Comité d’Action contre l’austérité en Europe à Liège : ce 6 décembre, à 18h30, à l’Aquilone (25 Boulevard Saucy).
> Page Facebook de l’évènement
Socialisme.be : Peux-tu nous présenter cette initiative?
Jeremie : L’idée est de fédérer au maximum les forces qui veulent lutter contre l’austérité. Pour l’instant, on retrouve parmi les intéressé-e-s des membres d’associations diverses, des militants syndicaux, des Indigné-e-s, des altermondialistes ou encore des partis politiques de la gauche radicale. L’objectif est de fédérer ces forces et de toucher au maximum la population au sens large sur la question de l’austérité. L’autre élément est d’essayer de favoriser une radicalisation des positions syndicales.
L’arrivée de ce type d’initiative n’est pas un hasard, l’ampleur des attaques antisociales actuelles rend la nécessité de fédérer les résistances plus pressante. En Belgique, de plus en plus de monde se rend compte que l’austérité n’est pas uniquement réservée aux pays dits ”de la périphérie” européenne (Portugal, Grèce, Espagne,…), elle s’installe chez nous également. On le voit avec la dégressivité des allocations de chômage, la réforme du système des pensions, les discussions actuelles sur le budget,… Après la privatisation de certains services publics et les autres mesures néolibérales, très clairement, le rythme s’accélère.
Ces mesures, on nous les présente comme étant nécessaires, à cause d’une crise de la dette, alors que cette dernière est juste le prétexte pour imposer de plus belle la politique néolibérale en cours depuis une trentaine d’années, sans questionner les responsables et causes de cette ‘‘crise’’. Le but des CAE est de sortir de ce discours dominant afin de faire connaître les alternatives à l’austérité à la population belge, de rassembler les forces résistantes et d’établir un plan d’action pour sortir de ce schéma. Il faudra ensuite souligner les liens avec le reste de l’Europe et, selon moi, clairement dénoncer le système capitaliste en général, qui se définit par les crises et est à l’origine de l’austérité.
Qu’entends-tu par plan d’action?
La réalité actuelle de la lutte contre l’austérité est qu’on se retrouve avec les machines de mobilisation les plus importantes – les syndicats – qui réagissent au coup par coup sans proposer de plan d’action, c’est-à-dire un échéancier d’actions, d’assemblées d’informations, etc. destiné à construire un rapport de force sur la durée. Pour l’instant, on a l’impression que ce qui est organisé vise plus à laisser la vapeur de la base s’échapper.
Cette nécessité est largement ressentie. On l’a vu à Liège avec la déclaration signée par une soixantaine d’organisations en soutien à l’appel à la grève générale lancé par une partie de la FGTB pour le 14 novembre dernier qui faisait référence à cette question du plan d’action.
Où en êtes-vous pour l’instant?
Pour l’instant, il y a eu deux réunions ”pilotes” pour discuter la pertinence de créer un tel Comité à Liège, qui ont amenées à la convocation d’une assemblée générale de lancement le 6 décembre prochain. Beaucoup de collectifs, de groupes ou d’organisations politiques actifs à Liège n’étaient pas encore présents, et vont rejoindre l’initiative. Beaucoup de collectifs travaillent déjà sur cette question de l’austérité, avec chacun leur angle d’attaque, ou sous une forme globale. L’intérêt sera dans un premier temps de se coordonner, d’organiser des actions larges et unitaires, de sensibiliser par l’action. Cela tout en gardant l’identité plurielle de l’initiative, c’est-à-dire en respectant les sensibilités et approches des divers individus et collectifs participants.
A l’intérieur des CAE, il faut permettre l’implication de personnes qui ne sont pas mobilisées par les syndicats avec la même force que dans les délégations syndicales d’entreprises (les chômeurs, les étudiants,…) ou encore de gens qui ne sont actuellement pas membres d’un groupe ou d’un parti politique. Dans un premier temps, il est clair que ce seront principalement des personnes déjà militantes qui s’impliqueront, mais l’idée est de pouvoir fournir à terme une plateforme capable d’accueillir des personnes qui s’éveillent à l’activité sur base de l’approfondissement de la crise et de la nécessité d’une riposte large. Nous voulons d’ailleurs impliquer le plus de personnes nouvelles dans l’organisation pratique des CAE, l’organisation des AG,…
C’est une autre particularité des CAE; son fonctionnement particulièrement démocratique, avec l’organisation d’assemblées générales régulières où sont abordés tant des discussions politiques que des points plus techniques et organisationnels.
Je pense que le potentiel qu’un tel regroupement de résistances radicales à l’austérité pourrait avoir a été illustré le 14 novembre dernier à Liège. Un appel avait été lancé par le CAE naissant pour se réunir après le rassemblement de la FGTB devant les locaux du PS. Finalement, l’appel a été débordé, une manifestation spontanée est directement partie de la Place Saint-Paul vers les locaux du PS, puis ailleurs dans le centre-ville, et c’est tant mieux. Il faudra mieux organiser cela par la suite pour être encore plus efficaces, mais l’utilité de la collaboration sur le terrain avec divers collectifs militants liégeois a déjà été démontrée.
Une dernière chose encore : à Bruxelles, le CAE s’est constitué un jour où la CSC et la FGTB appelaient à des actions différentes le même jour, à Liège, c’était aussi le cas ce 14 novembre. C’est un élément crucial : nous voulons défendre l’unité dans l’action et un front commun syndical militant et réellement combatif.
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Liège : Appel à soutenir la journée de mobilisation contre l'austérité du 14 novembre
Un appel a été lancé vers le monde politique, associatif et culturel de Liège afin de publiquement soutenir les mobilisations syndicales du mercredi 14 novembre, et cela afin de démontrer que les préoccupations avancées par les organisations syndicales sont largement partagés et d’éviter que les médias ne tentent de minimiser les choses comme cela arrive trop souvent…
Nous soutenons la grève générale du 14 novembre. Rejoignez-nous !
Cinq pays européens – Grèce, Espagne, Portugal, Chypre et Malte – ont appelé à une grève générale européenne le 14 novembre. C’est la première fois que cela se produit et les peuples des pays du « nord » de l’Europe doivent répondre à l’appel, contre les plans d’austérité imposés sur l’ensemble du continent.
En Belgique, au-delà du soutien apporté par les deux principaux syndicats du pays, la FGTB et la CSC, à la journée d’action et de mobilisation convoquée par la Confédération Européenne des Syndicats (CES), plusieurs régionales et centrales de la FGTB ont décidé d’aller plus loin en appelant également à la grève générale : la FGTB Liège-Huy-Waremme, la FGTB Centre, les Jeunes FGTB, la CGSP wallonne, les Métallos Wallonie-Bruxelles, la CGSP ACOD Cheminots, la CGSP ALR Bruxelles. La CNE quant à elle appelle à faire des assemblées générales dans les entreprises et à des actions dans toutes les grandes villes l’après-midi.…
Liège – comme d’autres villes – sera donc mobilisée ce mercredi 14 novembre 2012.
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- Journée d’action internationale le 14 novembre : un tournant potentiel
- Les sections du PSL/LSP mobilisent pour les actions du 11 et du 14 novembre
- Appel des Etudiants de Gauche Actifs (EGA) pour la manifestation pour l’emploi à ford Genk le 11 novembre et pour le 14 novembre
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- Parce que, au nom du remboursement d’une dette qui n’est pas la leur, les plans d’austérité en cours sont en train de plonger les populations d’Europe dans la précarité et l’exclusion sociale. Cette politique de rigueur est absurde économiquement et socialement suicidaire. Plus on l’applique, plus la situation s’aggrave. La Grèce, le Portugal, l’Espagne nous le confirment tous les jours. Acceptons-nous que la Belgique suive cette voie ?
- Parce que les populations en Europe ne sont pas opposées les unes aux autres : ceux qui exploitent les Grecs et les Espagnols sont les mêmes qui exploitent les Belges ou les Allemands. Il est donc fondamental d’être solidaires entre tou-te-s les travailleur-euse-s, avec ou sans emploi, et citoyen-ne-s en lutte dans l’Europe ou ailleurs.
- Parce que des alternatives sérieuses et efficaces existent pour construire une Europe solidaire, socialement juste et réellement démocratique.
- Parce que, et contrairement aux articles sur les "prises d’otages" et la soi-disant inutilité des grèves dont les médias ne manqueront pas de nous inonder, nous savons qu’aucun des droits sociaux qui sont en train d’être attaqués de toute part (sécurité sociale, retraites, santé, chômage, services publics) n’a été donné généreusement mais conquis par la lutte en général, et la grève en particulier.
Nous, mouvements associatifs, partis politiques, citoyennes et citoyens indignés, affirmons notre solidarité et notre détermination dans le refus de l’austérité. Nous affirmons qu’une autre voie est possible. Il est temps d’établir un plan d’action pour développer la lutte contre l’austérité et d’élaborer une stratégie pour sortir de ce système qui impose à la majorité de payer pour une minorité de très riches.
Nous appelons toute la population de la région liégeoise à diffuser cette information et à se mobiliser en participant à la grève et en rejoignant le rassemblement prévu à 10h30 sur la place Saint-Paul. Le 14 novembre, arrêtons de travailler et de consommer. Dès aujourd’hui, diffusons, facebookons, interpellons nos voisins, nos collègues, fabriquons des pancartes, agissons ensemble… Montrons que nous sommes nombreux-ses, que nous avons des choses à dire et que nous ne nous laisserons pas manipuler !
Se résigner nuit gravement à notre santé et à celles de nos enfants. Indignons-nous et agissons!
Premiers signataires :
- Alter’ Actifs
- Appel pour une école démocratique (Aped)
- ASBL Léonard Da Vinci
- ATTAC
- Aquilone
- Barricade
- Beau Mur
- Casa Nicaragua
- Centre Poly-Culturel de Résistance (CPCR)
- Collectif de Résistances aux Centres pour Etrangers (CRACPE)
- Collectif Manifestement
- Collectif Mensuel
- Collectif Le Ressort
- COMAC
- Comité de l’Annulation de la Dette du Tiers-Monde (CADTM) Belgique et Liège
- Coopérative politique VEGA (Vert et de Gauche)
- Ecolo Liège
- Ecolo J Liège
- Espace Marx Liège
- Etudiants de Gauche Actifs (EGA)
- Fédération Liégeoise du Parti Communiste
- Forum bruxellois de lutte contre la pauvreté (FBLP)
- Fewla
- Financité Ardente
- Flammes de L’espoir (FdE)
- Front Commun SDF
- Ginger (mouvement citoyen volontaire, féministe et liégeois)
- JOC de Liège
- La Braise Liège
- La Cinquième Couche, édition
- La Zone
- Le Monde des Possibles ASBL
- Les amis du monde diplomatique de Liège (AMD)
- LîDjibouti
- Ligue Communiste Révolutionnaire (LCR)
- Maison médicale La Passerelle
- Mediadoc
- Mouvement de Gauche
- Mouvement politique des objecteurs de croissance, groupe de Liège (mpOC – groupe de Liège)
- Ni putes Ni soumises
- Nerfs d’Acier
- New Vision
- Parti de Gauche Bénélux
- Partito delle rifondazione comunista – federazione comunista del belgio
- Parti Socialiste de Lutte (PSL)
- Peuple et Culture Wallonie/Bruxelles
- Piments Rouges-collectif anticapitaliste
- Parti du Travail de Belgique (PTB)
- Riposte-CTE
- Radio Bistrot
- Ré-solution
- Studios du Horla asbl
- Syndicat des locataires
- Université populaire de la province de Liège
Pour signer l’appel : emilie@cadtm.org
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Liège : Luxe, calme et volupté… Sinon, tu dégages !
La soupe populaire de l’Armée du Salut interdite dans les rues
Décidément, les autorités de la ville de Liège semblent être à la pointe de la technique du ‘‘City marketing’’ si présente dans les programmes politiques des partis traditionnels pour les prochaines élections communales. Lancée depuis plusieurs mois dans la course pour obtenir l’organisation de l’exposition universelle de 2017, la Cité Ardente ne jure plus que par attractivité, esthétisme et projets de prestige. Rendre la ville agréable et attrayante, booster le tourisme pour relancer l’économie locale. Difficile de ne pas rencontrer de soutien au sein de la population face à ces projets en surface harmonieux et fédérateurs ! Fédérateurs ? Pour les entreprises privées et les ménages à haut revenu certainement. Pour ceux qui n’arrivent pas à suivre le même rythme de vie, c’est le régime de l’isolement et de l’exclusion qui est d’application. L’armée du Salut peut en témoigner !
Par Elodie (Liège)
Action à l’appel des Etudiants de Gauche Actifs et du PSL ce mercredi 12 septembre devant l’Hôtel de ville, à 16h00
C’est à la pauvreté qu’il faut s’en prendre, pas aux pauvres !
Durant plusieurs années, l’Armée du Salut de Liège a distribué de la soupe en rue une fois par mois, en faisant le tour de la ville. L’an dernier, la distribution s’est effectuée chaque semaine. L’Armée du Salut n’avait pas d’autorisation officielle, mais n’a jamais rencontré de problème majeur quant à la distribution de sa soupe populaire. Son responsable explique : "Nous n’avions pas d’autorisation mais nous étions tolérés. Cela a duré 6 mois, jusqu’à ce que la police nous demande de partir, la semaine où une délégation étrangère est venue visiter la ville dans le cadre de Liège Expo 2017." Face à cette situation et pour se prémunir de problèmes futurs, l’association a alors déposé une demande d’autorisation auprès de la ville que celle-ci a tout bonnement et simplement refusée !
L’Armée du Salut ne pourra donc pas officiellement distribuer de la soupe sur la voie publique l’hiver prochain. Selon les termes de Michel Firket (CDH) dans une lettre adressée à l’association, l’image d’une telle action ‘‘nuit à la dignité humaine’’. Celui-ci fait sans doute un amalgame entre l’acte en lui-même et la nécessité qui pousse à l’acte ! Les conditions économiques et sociales de la population locale sont les véritables questions à mettre en avant si l’on veut jouer le jeu de cette dignité ! Camoufler la distribution de la soupe populaire et les autres manifestations de misère et de précarité ne les feront pas disparaitre !
Le centre-ville n’est pas une propriété privée !
C’est l’analyse que tire le Parti Socialiste de Lutte de la société capitaliste actuelle. Dans notre programme, nous proposons une politique différente, une politique tournée vers les besoins réels de la population. Pour se faire et ne disposant pas des mêmes instruments médiatiques que les partis traditionnels, nous sommes présents dans la rue avec notre mensuel Lutte socialiste pour discuter et populariser nos idées. Mais depuis quelques mois, nous rencontrons des problèmes à Liège. En effet, à l’image de l’Armée du Salut, nous sommes nous aussi sujets à la censure. Une de nos équipes de militant a été arrêtée en avril tandis qu’une autre a vu ses journaux être saisis en août au mépris du fait que cette liberté fondamentale est garantie par les articles 19 et 25 de la constitution belge, renforcés par la Loi du 4 juillet 2005 qui stipule qu’aucune autorisation n’est requise dans le cadre de la vente de journaux et/ou de périodiques au nom de la liberté de la presse.
En mettant en avant le malaise et les contradictions inhérents au système capitaliste et en proposant une politique alternative, nous ne cadrons certainement pas avec l’univers harmonieux voulu par les politiciens traditionnels pour les citoyens les plus aisés. De la même manière, la soupe populaire proposée par l’Armée du Salut dérange certainement ceux qui voudraient regarder ailleurs et qui préféreraient largement que la pauvreté reste dans des locaux fermés. Mais le centre-ville n’est pas une propriété privée ! Il appartient à ses habitants et le bourgmestre n’a pas à le considérer comme son domaine, à protéger à coups de répression contre la mendicité et aux mesures qui ne font que s’en prendre aux conséquences d’un problème, pas à ses causes.
Liège, ce n’est pas que le Perron, Tchantchès ou le Carré ! La misère et la précarité sont parties intégrantes du folklore néolibéral. Dans un aspect plus positif, la résistance et la lutte sociale font partie des traditions du mouvement ouvrier liégeois, wallon, belge et international ! Réapproprions nous nos rues et nos quartiers ! Finissons-en avec ce fatalisme qui voudrait que la politique néolibérale soit la seule issue ! Des changements sont nécessaires et possibles dès aujourd’hui ! Mais pour cela, il faut se mobiliser et s’organiser autour d’une analyse juste qui ne peut émerger que dans un espace véritablement démocratique !
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Liège : Venez nous voir à "Retrouvailles" !
Comme chaque année à l’occasion du premier week-end de septembre, le parc de la Boverie accueillera plus de 300 associations, 4 podiums d’animations ainsi qu’une multitude d’activités permanentes et de spectacles. Il s’agit du rendez-vous obligé des associations liégeoises après les vacances, d’où ce nom de "Retrouvailels". Cette année encore, la campagne antiraciste et anticapitaliste du PSL "Résistance Internationale" sera présente. N’hésitez pas à venir nous (re)trouver!
L’an dernier, plus de 35.000 visiteurs ont participé à l’édition de 2011. Pour les diverses associations présentes, c’est l’occasion de mieux faire connaître leurs activités, de recruter des membres ou trouver les moyens humains et financiers de leurs projets,… Bien entendu, il en sera de même pour nous. Vous aurez d’ailleurs l’occasion de découvrir la nouvelle édition de notre mensuel Lutte Socialiste.
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Meeting du Front de Gauche Bénélux à Liège
Hier soir, Charlotte Balavoine, candidate du Front de Gauche pour les élections législatives françaises dans le Bénélux, était à Liège pour un meeting destiné à convaincre les Français résidants à Liège de soutenir le Front de Gauche aux législatives. Un peu plus d’une vingtaine de personnes étaient présentes, dont quelques militants du PSL. Si le débat, très cordial, a bien entendu été axé sur la France, la nécessité de construire un relais politique pour les luttes sociales en Belgique n’était pas absente de la discussion.
Photos de Juliette Ryan
La candidate a résumé les grandes lignes du programme du Front de Gauche ("l’Humain D’abord") et la discussion s’est engagée dans la salle, notamment au sujet de la manière dont fonctionne le Front de Gauche (qui réunit le Parti Communiste Français, le Parti de Gauche de Mélenchon et d’autres formations politiques, chacune gardant son identité propre au sein de l’initiative commune) et du potentiel existant en Belgique pour une initiative similaire. Il a aussi été question de ce que signifie la "planification écologique" mise en avant dans le programme du Front de Gauche et de la façon de lier les thématiques sociales et écologiques ensemble, de la défense des services publics, de la dynamique de la récente campagne pour les élections présidentielles,…
- Après les élections, quel devenir pour le Front de gauche ?
- France : L’austérité rejetée dans la seconde économie de l’eurozone
- Analyse du 1er tour de l’élection présidentielle
- Comment transposer la dynamique du Front de Gauche en Belgique ?
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Action de protestation : 5 militants arrêtés – Proposer un journal politique : interdit à Liège ?
Ce vendredi, un groupe militants du PSL qui militait au centre-ville a été administrativement arrêté pour avoir proposé notre mensuel ”Lutte Socialiste” et avoir distribué des tracts. Nous protestons contre cette atteinte manifeste à la liberté d’expression politique.
Ce vendredi 13 avril, à 16h, venez nous soutenir devant l’Hôtel de Ville, place du Marché, pour une nouvelle distribution militante.
Le bourgmestre Willy Demeyer (PS) s’est défendu en affirmant qu’il était nécessaire de demander une autorisation préalable des autorités communales pour distribuer des tracts politiques, sans toutefois pouvoir préciser quel est le délai avant d’avoir cette autorisation, et nous craignons que ne règne l’arbitraire le plus total à ce sujet. Pour Mr Demeyer, cette autorisation existe afin de s’assurer qu’il n’y ait pas de diffusion de propos racistes, haineux, terroristes,… Mais il ne fallait pourtant pas regarder longtemps nos tracts pour constater qu’il s’agissait d’un simple appel à participer à un week-end de discussions politiques. D’autre part, Mr Demeyer lui-même avait reçu ce tract quelques minutes seulement avant l’intervention de la police et avait pu s’apercevoir que notre matériel respectait ces conditions.
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Soutenez la presse alternative ! Soutenez les médias qui relayent et défendent les luttes des travailleurs ! Placez un vœu de mai dans l’édition de mai de Lutte Socialiste
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[/box]Ensuite, le bourgmestre parle de la propreté de la ville. Nous nous sentons bien entendu concernés par cette question et pensons que ce n’est pas en interdisant la diffusion de tracts que l’on peut résoudre ce problème. Que fait la commune contre la pollution, notamment des entreprises ? Quels sont les moyens alloués à la protection de l’environnement, au ramassage des déchets,… ? Concernant la propreté de la ville, nous disons oui à plus de moyens publics et non à la répression politique !
Nous ne disposons pas des moyens qu’a le PS et les autres partis traditionnels, ni de l’ouverture qu’ils ont dans les médias. Et l’on voudrait maintenant limiter nos interventions politiques en rue ? Nous sommes d’ailleurs très curieux de voir comment les choses se passeront lors des élections communales, quand les divers candidats des partis traditionnels distribueront massivement sur les marchés et en rue de simples cartes portant quasi uniquement le nom du candidats. Deux poids deux mesures ?
Il est intolérable que le droit démocratique de diffuser une opinion politique par voie de presse et de tracts soit bafoué de cette façon. Demander une autorisation avant de militer ? Comment dès lors réagir rapidement face à l’actualité ? Cela revient à sérieusement limiter le droit à l’expression politique, droit pourtant garanti par la constitution.
Le PSL condamne fermement cette arrestation qui n’est qu’une tentative d’intimidation à l’égard d’opposants politiques, sous le couvert de la ‘’législation’’. Nous condamnons cette atteinte à la liberté d’expression et à la liberté de la presse, et vous invitons à venir nous soutenir ce vendredi, à 16h, devant l’Hôtel de Ville.
- En savoir plus
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5 militants arrêtés : Proposer un journal politique est-il désormais interdit à Liège ?
Est-ce parce que les élections communales approchent ? Toujours est-il que nos militants ont visiblement dérangé aujourd’hui à Liège. Ce début d’après-midi, un groupe militants du PSL militait au centre-ville en proposant notre journal Lutte Socialiste et en distribuant au cours des discussions des tracts d’information concernant notre week-end de discussions et de débats ”Socialisme 2012”… jusqu’à leur arrestation.
Rapidement, nous avons rencontré le bourgmestre de Liège, Willy Demeyer (PS). Ce dernier est venu ”discuter” avec certains militants, en contestant le droit de distribuer du matériel politique, sous prétexte que nous n’avions pas d’autorisation préalable des autorités communales. Depuis quand doit-on demander l’avis du bourgmestre pour exprimer nos opinions politiques ?
Nos camarades ont défendu leur droit constitutionnel à l’expression libre d’opinions politiques ainsi que la liberté de la presse. Peu ouvert à l’argumentation, Mr Demeyer est parti sur un royal ”je vous aurais prévenu”. Étrange hasard, moins de 10 minutes plus tard, la police est arrivée pour enjoindre nos camarades de les suivre au poste. Cela fait pourtant de nombreuses années que le PSL milite ainsi à Liège, sans jamais avoir eu de problèmes après avoir expliqué le caractère politique de nos activités à la police. Contacté par nos soins, le bourgmestre nie avoir donné un ordre d’intervention à la police. Nous n’y croyons pas une seule seconde, notamment en raison de la menace à peine voilée de Mr Demeyer.
Dans l’argumentaire du bourgmestre, il est question de demander une autorisation pour distribuer des tracts. Mais Mr Demeyer a toutefois été incapable de nous dire au téléphone de quels délais il s’agissait, et nous craignons donc que ce ne soit l’arbitraire qui règne à ce sujet. Mr Demeyer affirme que cette autorisation existe pour s’assurer qu’il n’y a pas de propos racistes, haineux, terroristes,… dans le matériel diffusé. Il ne fallait pourtant pas regarder longtemps nos tracts pour constater qu’il s’agissait d’un appel à participer à un week-end de discussions politiques.
Le second argument du bourgmestre est la question de la propreté de la ville. Nous nous sentons concernés par cette question. D’ailleurs, nous ne distribuons nos tracts sur base de discussion, et aucun exemplaire n’était à terre. Mais plus fondamentalement, cette question de l’environnement ne concerne pas que la population et les militants politiques, mais aussi les entreprises. Que fait la commune à ce titre contre la pollution ? Quels sont les moyens alloués à la protection de l’environnement et au ramassage des déchets ? Au téléphone, le bourgmestre a admis que la ‘‘situation dégénère’’, que c’est le deuxième groupe politique qui a un tel problème en deux semaines et que la législation sera revue. Nous sommes très curieux de voir comment les choses se passeront lors des élections, quand les divers candidats des partis traditionnels distribueront largement de simples cartes avec les noms des candidats sur les marchés, en rue,… Deux poids deux mesures ?
Il est intolérable que les droits démocratiques de diffuser une opinion politique par voie de presse et de tracts soient bafoués de cette façon. Demander une autorisation avant de militer ? Comment dès lors réagir rapidement face à l’actualité ? Cela revient à sérieusement limiter le droit à l’expression politique, droit pourtant garanti par la constitution.
Le PSL condamne fermement cette arrestation qui n’est qu’une tentative d’intimidation à l’égard d’opposants politiques, sous le couvert de la ”législation”. Nous condamnons cette atteinte à la liberté d’expression et à la liberté de la presse. Nous tenons par contre à saluer l’attitude des agents de police qui ont procédé à l’arrestation et qui, s’ils ont appliqué scrupuleusement les ordres qui leur ont été donné, ont agi avec une mesure et une modération dont devraient s’inspirer leurs supérieurs hiérarchiques et le bourgmestre.