Category: Flandres

  • Vlaams Belang : une piscine qui en dit long

    Le Vlaams Belang essaie de se présenter comme un parti qui sait ce qu’est la vie des travailleurs et qui défend fermement ceux-ci. C’est pourquoi il a été particulièrement drôle de voir une des nouvelles dirigeantes du Vlaams Belang épinglée par la presse pour s’être conduite avec les manières élitistes d’une grande bourgeoise du 19e siècle.

    Peter Delsing

    Déjà remarquée il y a quelque temps pour sa rencontre avec un négationiste connu, Marie-Rose Morel a à nouveau fait parler d’elle. Mais, cette fois-ci, c’est parce qu’elle avait commencé à construire, sans avoir demandé les autorisations nécessaires, une piscine privée dans le jardin de sa villa… qui a coûté la bagatelle de 1 million d’euros !

    Morel avait déménagé à Schoten (près d’Anvers) pour être la candidate principale du parti pour les éléctions communales. Comment quelqu’un qui vit dans un tel luxe pourrait-il savoir ce que sont les problèmes des travailleurs et de leurs familles? Ce n’est pas une coïncidence si le Vlaams Belang soutient une politique extrêmement néolibérale. Beaucoup de ses politiciens ont déjà le mode de vie d’un patron ou un manager. Ou ils sont carrément des patrons eux-mêmes, comme Freddy Van Gaever, parlementaire du VB qui est un patron… en faillite.

  • Ville d’Anvers: arbitraire total et politique illégale

    Blokbuster (la campagne anti-fasciste du MAS/LSP en Flandre) a déposé une plainte auprès du tribunal de police d’Anvers contre une sanction administrative imposée à l’éditeur responsable des affiches de Blokbuster. Ces affiches ont été collées sauvagement à Deurne par des inconnus, suite à quoi la ville a imposé une amende administrative à l’éditeur responsable.

    Geert Cool

    François Bliki est poursuivi pour violation du réglement de police qui prévoit une interdiction du collage sauvage. Mais il n’était pas l’auteur des collages de Deurne.

    Il n’existe aucune indication allant dans cette direction, mais une amende administrative de 60 euros a quand même été imposée, sans aucune base juridique.

    Rendre civilement responsable l’éditeur responsable est une chose absurde. Si demain un inconnu publie des affiches avec dessus le nom et l’adresse de Grootjans (l’échevin de la sécurité) comme éditeur responsable et que cet inconnu colle ces affiches… qui paiera l’amende administrative si le colleur inconnu n’est pas intercepté?

    Autre exemple. Un navetteur achète un journal et après l’avoir lu, le jette par terre: du déversement clandestin donc. S’il n’est pas attrapé, l’éditeur responsable est-il passible d’être poursuivi?

    Les maisons d’édition apprécieraient… De même que les éditeurs des campagnes publicitaires de la Ville d’Anvers, pour citer un autre exemple.

  • Anvers: rafle contre des sans-papiers

    Les déclarations récentes du ministre de l’Intérieur Dewael (VLD) laissent présager une politique d’asile encore plus répressive. Le gouvernement veut faire mieux qu’en 2005, année marquée par 12000 expulsions. Cela implique un renforcement des contrôles visant les sans-papiers. La ville d’Anvers donne le ton en adoptant de nouvelles mesures répressives.

    Laurent Grandgaignage

    Avec le plan “Ville Sûre” de la coalition ar-en-ciel anversoise (SP.A, VLD, CD&V & Groen!), le coup d’envoi a été donné l’an dernier avec la mise sur pied des contrôles à domicile d’illégaux. L’Office des Etrangers (OE), soutenu par la Police Fédérale, avait visité les locaux de la gare centrale d’Anvers. Toute personne au teint un tant soit peu “coloré” faisait systématiquement l’objet d’un contrôle d’identité.

    Fin novembre, un contrôle de De Lijn concernant le resquillage a été couplé à une intervention de l’OE et de la police. Là encore, des usagers des trams ont été soumis à des contrôles d’identité sur base de la couleur de leur peau qu’ils aient un titre de transport valide ou pas. Sur cette même Conincksplein, une véritable razzia a été organisée durant laquelle les voitures étaient arrêtées de manière très sélective. Les revendications du Vlaams Belang en faveur de rafles dans les quartiers étant maintenant satisfaites, verra-t-on bientôt un centre fermé dans un bateau sur les rives de l’Escaut comme le demande le VB?

    La politique prônée par les partis gouvernementaux et de l’opposition met la pression sur les victimes du système au lieu de s’attaquer aux vrais problèmes comme par exemple le taux élevé de chômage ou bien encore la crise du logement. Par cette approche ultrarépressive, le gouvernement tente de criminaliser l’existence de couches sociales paupérisées. A ces pratiques, nous devons répondre par la solidarité entre les différentes communautés et mener une lutte commune en faveur de meilleures conditions d’existence.

  • La ville d’Ostende consacre 100.000 euros aux éclairages de Noël

    Le 3 décembre, Electrabel a exposé son projet d’éclairer les tours de refroidissement de 100 mètres de hauteur situées à Drogenbos avec 57 rampes d’éclairage. Cette fantaisie a coûté la bagatelle de 600.000 € et consommera annuellement autant d’énergie que 7 familles. Des familles à qui on n’aurait pas coupé l’électricité et qui ne seraient pas réduites à se débrouiller avec 6 ampères.

    Peter Ghyselbrecht

    A Ostende, on peut admirer les lampions de Noël. Presqu’un million de petites lampes au total. Le bourgmestre d’Ostende Jean Vandecasteele (SP.a) a déclaré: “Nous consacrons chaque année 100.000 € à notre éclairage de fin d’année et tous les quatre ans, le même montant est investi dans le renouvellement et l’entretien du matériel.”

    On a coupé l’électricité à 5.000 familles flamandes qui vivent avec des limitateurs de 6 ampères, ce qui n’est pas suffisant pour faire le repassage à moins de débrancher la radio ou la télévision. 45.000 familles éprouvent des difficultés pour régler leurs factures. Mais à Ostende, on a trouvé 100.000 € pour l’éclairage de fin d’année alors que le nombre de minimexés a augmenté de 71% au cours des trois dernières années.

    Tout ceci montre clairement quelles sont les priorités des communes et des villes. Pour des projets de prestige, on peut dégager des moyens. Les pauvres, eux, resteront dans l’ombre …au propre comme au figuré.

  • Coupures d’électricité dues à la politique néolibérale

    Le temps était bien hivernal ce samedi 26 novembre, et plusieurs régions du pays, ont connu des coupures d’électricité. Quelques quartiers de Saint-Nicolas ont été privés d’électricité pendant presque cinq heures. Selon Willockx (SP.a), bourgmestre de la ville, c’est «inacceptable en 2005», il n’y avait que cinq centimètres de neige et la vitesse du vent ne dépassait nulle part les 100 km/h.

    Jan Van Olmen

    Le gouvernement doit en tirer les leçons, dit-il encore. Il a aussi déclaré qu’Electrabel n’était pas prêt à être libéralisé.

    Selon ELIA, gérant du réseau, les cables ont craqué à cause de neige, d’humidité et de températures exceptionnelles. Ce sont quand même les caractéristiques d’un temps pas si surprenant dans nos contrées.

    ELIA prétend beaucoup investir afin de satisfaire ‘les exigences de la clientèle’, comme l’extension du réseau. Mais en échange, l’austérité dans le maintien des équipes techniques se fait sentir. Alors que la population doit supporter d’être privée d’électricité pendant des heures, les services sont démantelés.

    C’est bien ce que signifie la libéralisation des services utilitaires et des services publics. Willockx a beau parler: entretemps, nous espérons pour lui qu’il n’y aura pas d’inondations dans sa région, car elles peuvent révéler un autre scandale: la libéralisation du réseau des égouts.

  • Boechout: le bourgmestre du Liberaal Appel fait arrêter des opposants politiques!

    La liberté de presse, la liberté d’expression sont des droits inscrits dans le Charte Européenne des Droits de l’Homme. Le bourgmestre de Boechout, Mariën (Liberaal Appel), s’est assis dessus lorsque, durant le weekend du Sfinksfestival, il a fait arrêter les militants de Blokbuster et ce, 3 jours de suite.

    Stefanie Deberdt

    De plus, les organisateurs du festival n’avaient aucun problème avec le fait que Blokbuster y mène campagne. Mais la police a quand même arrêté le premier jour, deux militants sur ordre du bourgmestre, responsabilité qu’il a tout d’abord niée. La Liberté de presse et la liberté d’expression ne doivent pas être limitées, car cela signifierait l’existence d’une censure. C’est ce que la police a foulé des pieds.

    Etant donné que nous ne voulions pas céder à ces pratiques illégales, nous avons mobilisé quinze militants pour le lendemain. La police les a tous arrêtés: « trouble de l’ordre public ». Parmi ces 15 militants se trouvaient, deux mineurs, restés 7 à 8 heures enfermés dans une cellule. Lorsque la mère de l’un d’eux a demandé une explication sur la raison pour laquelle il était détenu si longtemps, elle n’a reçu aucune réponse. Il est clair que c’est juste une intimidation du bourgmestre, alors que c’est un droit constitutionnel de mener des campagnes politiques sur la voie publique.

    Le troisième jour, nous avons continué cette campagne avec une quarantaine de militants, la police en a embarqué 7, qu’elle trouvait trop zèlés. Nous avons reçu un grand soutien de la part des gens se trouvant sur les lieux., dont beaucoup ne comprenaient pas pourquoi nous devions être arrêtés.

    A la télévision locale ATV, le bourgmestre a déclaré,que les militants ont été arrêtés car ils n’avaient pas l’autorisation de vendre. Il se disait indigné par ‘la politique’qui devait être mise à côté de cette discussion. Le fait que nous ayons fait un rapprochement entre son attaque et ses positions droitières est pour Mariën, un point particulièrement pénible. Il a également déclaré que Blokbuster était injuste quand il faisait le lien entre cette attaque répressive et une possible coalition entre Liberaal Appel et le Vlaams Belang.

    Le bourgmestre s’est tout de même profilé explicitement dans le passé comme une figure de droite. Mariën a ainsi soutenu, le ‘Comité contre le Droit de Vote des Etrangers’ du Vlaams Belang et puis, a fait partie de la scission de droite du VLD… Nos droits démocratiques étant bafoués, nous allons déposer plainte au comité P. (la police des polices). Nous allons également continuer à nous battre contre la violation de ces droits !

  • Gand: ‘Gentse Feesten’: seulement pour le citymarketing?

    Lors des fêtes de Gand de cette année, l’équipe de campagne du MAS a été chassée par la police. En 2003 la ville de Gand a dû reconnaître le droit à la propagande politique lors des Fêtes. Apparemment cet avis n’a pas été communiqué aux services de police qui ont, cette année-ci encore, essayé de boycotter notre campagne.

    Le bourgmestre Beke déclarait en 2003 qu’il s’attendait à ce que tout le monde s’en tienne à un accord tacite sur la paix politique lors des Fêtes de Gand. Il nous semble que le conseil de ville pratique le “deux poids, deux mesures”. Personne ne pouvait nier que cette édition des Fêtes fut transformée en un grand spectacle devant ‘lancer’ le candidat-bourgmestre Termont. Le timing de cette décision coïncidait comme par hasard avec le début des fêtes que la ville détourne allègrement en vaste opération de propagande.

    Le caractère rebelle des Fêtes a cédé la place à un événement flashy et commercial qui s’intègre parfaitement dans la stratégie de citymarketing de Beke et Cie. La génération actuelle de rebelles, à laquelle nous appartenons, connaît l’histoire des générations précédentes : Beke et Termont avaient jadis, lorsqu’ils étaient membres des Jeunes Socialistes, conclu un “contrat avec l’électeur” afin de décrocher se un siège dans le conseil communal. Une fois élus, le contrat a volé à la poubelle et les mandats ont primés sur les idées.

    Nous n’admettrons pas que ces nouveaux tyrans réduisent notre droit à la libre expression. Nous nous engageons à perpétuer les meilleures traditions du mouvement socialiste, à ne pas céder à l’appât du gain et du pouvoir. Nous n’abandonnerons pas non plus nos convictions.

  • En avant la répression à Anvers. La mégacoalition court derrière le VB

    Ce qu’il ne faut pas faire pour combattre le VB

    Plus d’argent pour la police et les caméras de surveillance sur les lieux de déversage clandestin d’immondices, “superamendes” pour leurs auteurs, contrôles porte-à-porte des illégaux et expulsions directes, main lourde contre les incivilités (même si elles proviennent le plus souvent de la pauvreté et de la régression sociale), nomination d’un “coordinateur de la sécurité” pour organiser la répression le plus efficacement possible, commissariats de police mobiles, bannissement de certains lieux publics pour les auteurs d’incivilités,… Comme cerise sur le gâteau, nous citons littéralement: “Pour les enfants avec un statut de séjour précaire comme les enfants des pays balkaniques, l’approche d’aide sociale individualisée et quelque peu laxiste s’est heurtée tout doucement à ses limites. Les droits fondamentaux de ces enfants doivent être encore plus respectés que maintenant, mais une politique de retour au pays est parfaitement envisageable dans le cadre de cette même éthique des droits de l’homme”

    Jeroen Weyn

    Cette énumération ne provient pas d’une brochure du VB sur la sécurité, mais des projets de la Ville d’Anvers. La coalition arc-en-ciel (SP.a, VLD, CD&V et Groen!) y cherche désespérément depuis des années le moyen de stopper la croissance électorale du VB et de restaurer sa crédibilité. A défaut de contenu, cette coalition de bric et de broc se limite à peaufiner son image. Le bourgmestre Patrick Janssens a annoncé avec le tapage médiatique qui s’impose qu’on allait s’occuper sérieusement des quartiers à problèmes d’Anvers et que la qualité de la vie et la lutte contre les “incivilités” deviendraient des priorités politiques.

    Dans le “Plan Sécurité” de la Ville, on a dessiné les lignes de force pour une reprise en main de 10 quartiers. L’idée de base est toujours la même: on extrait les zones à forte “concentration d’incivilités” et on y donne libre cours à toute une batterie de mesures répressives. On ne parle pas de résoudre les problèmes sociaux, seulement d’en combattre les symptômes le plus efficacement possible. Le résultat est prévisible: s’il y a un effet, c’est que le quartier “revit” comme on dit. Le prix des loyers augmente, les familles pauvres doivent déménager pour laisser la place aux familles à deux revenus plus aisées que toutes les villes s’arrachent. On ne résout pas les problèmes sociaux, on les déplace.

    Plutôt que de s’en prendre au chômage (17%) et au manque de logements (plus d’un an d’attente pour un logement social), la Ville préfère investir l’argent du Fonds des Communes, qui devait succéder au Fonds d’Impulsion sociale, dans l’extension du corps de police (qui est maintenant le plus imposant de Flandre même en termes relatifs).

    Le 18 mai 2005, on a encore franchi une étape supplémentaire. Dans le nouveau règlement de police qui a été voté par le Conseil communal, on a introduit la possibilité d’une interdiction de rue. Janssens dit que le but est d’éliminer les résidus de prostitution autour de la De Coninckplein (où la Ville a ouvert sa nouvelle bibliothèque il y a peu). Mais la mesure peut tout aussi bien être appliquée aux jeunes qui traînent en rue (ou à qui que ce soit d’autre).

    La proposition a été votée par 47 voix contre 4. Seuls les conseillers communaux de Groen! ont voté contre. Mais les échevins de Groen! ont forcément voté pour vu que le Collège doit prendre ses décisions à l’unanimité. Une fois n’est pas coutume, le Vlaams Belang a voté pour. Mais le VB trouve que ces mesures sont trop timides (le parti est pour une interdiction de quartier de 6 mois sans possibilité d’appel).

    Faute de solution aux problèmes, on voit que la méga-coalition passe à l’application d’une version édulcorée de la politique du VB en espérant regagner des voix. La lutte contre les incivilités est certes une priorité, mais cela doit se faire d’une tout autre façon. Cela doit aller de pair avec la lutte contre la pauvreté et l’amélioration des conditions de vie dans la ville.

    Tout d’abord, il faut s’en prendre au chômage. 17% des Anversois sont sans emploi et dans les “quartiers à problèmes” ce pourcentage est bien plus élevé. Celui qui n’a pas la perspective d’un revenu décent tombe facilement dans la petite criminalité. Les jeunes de ces quartiers n’ont le plus souvent aucune perspective de trouver un emploi. On ne peut pas leur offrir à tous des emplois-bidon.

    Le Plan Sécurité de la Ville reconnaît que: “Les problèmes familiaux ou individuels peuvent donner lieu à des problèmes de quartier et stimuler des sentiments d’incertitude et d’insécurité”. Ils font référence au chômage, à la pauvreté et à l’isolement social.

    Il faut aussi investir dans des logements sociaux plus nombreux et de meilleure qualité de telle sorte que nul ne doive consacrer plus de 20% de son revenu au logement. Les 4000 logements sociaux “promis” ne suffisent absolument pas à résoudre le problème des listes d’attente de plus d’un an. Le logement doit rester un service sans intervention des investisseurs privés (avides de profit). L’échevin CD&V Van Peel a pourtant annoncé qu’il s’opposait à la construction de ne fût-ce qu’un seul logement social.

    Des sacs-poubelles gratuits et des collectes de déchets plus fréquentes permettraient d’en finir avec le déversage clandestin à Anvers.

    Si malgré tout cela, il faut encore de la répression pour maintenir l’ordre, cela doit se faire avec une police organisée démocratiquement qui rende directement des comptes aux habitants du quartier.

    Pour mettre ces revendications en pratique, il faut une alternative politique à Anvers. Un parti qui se base sur les travilleurs, les jeunes, les chômeurs, etc… et qui puisse défendre leurs intérêts contre la politique de droite de la Ville.

  • Malines est bradée – Résistons contre la privatisation!

    La coalition au pouvoir à Malines (VLD, CD&V et Groen!) veut privatiser l’accueil communal des enfants et le service d’ambulance des pompiers. Depuis 2000, les privatisations se succèdent, les subsides aux maisons de jeunes ont été rabotées, un centre public pour personnes âgées a été fermé, etc.

    Récemment, il y a eu des protestations contre la privatisation des collectes de déchets, qui s’est traduite par une hausse des prix des sacs poubelles, et il y a eu aussi des protestations contre la politique routière. Les contraventions ont été sous-traitées par une firme privée.

    Sur la privatisation de l’accueil communal des enfants, Koen Anciaux disait qu’aujourd’hui 163 enfants auraient un traitement privilégié vu les prix nettement plus abordables pratiqués par l’accueil communal. C’est évidement une logique inversée, le problème, c’est le manque de places à un prix abordable pour tous les enfants.

  • La police anversoise gaffe avec la liste des groupements extrémistes et terroristes

    Un vent favorable a fait attérir la liste des "groupements extrémistes et terroristes" de la police anversoise au journal Gazet van Antwerpen. Dans ce document de 24 pages, on remarque beaucoup d’attention envers la gauche radicale. Entre bandes de motards et groupements extrémistes comme Blood&Honour apparaît aussi le MAS/LSP, sous le label " groupement marxiste-trotskiste ".

    La liste a causé plein de controverses. Par exemple, la ministre Onkelinx s’est déclarée contre la mise sur pied d’une telle liste parce qu’elle n’est pas légale… La liste est de temps en temps assez rigolote par le manque apparent d’information de la police. Mais il est révelateur qu’elle accorde tant d’attention à la gauche radicale. Défendre les intérêts des travailleurs et de leurs familles n’a, selon nous, rien à voir avec de l’extrémisme ou du terrorisme, bien au contraire !

    Aussi, nous pensons que la police ferait mieux d’utiliser ses moyens pour la lutte contre la criminalité fiscale, plutôt que de surveiller un parti d’opposition de gauche tel que le MAS.

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