Category: Flandres

  • L’austérité frappe les communes et les villes

    L’austérité s’applique maintenant à tous les niveaux de pouvoir. Afin de respecter le corset budgétaire, les villes et communes du pays doivent économiser ensemble plus d’un milliard d’euros. L’exemple d’Anvers est particulièrement frappant, mais il n’y a pas besoin de la N-VA et de De Wever pour retrouver ailleurs cette logique antisociale.

    Les autorités locales clament qu’il leur est dorénavant impossible de payer les pensions et qu’il faut donc assainir. La réalité, c’est que nous avons assisté ces dernières années à une diminution drastique du nombre de travailleurs statutaires, aux meilleures conditions de travail et de salaire. Le statut contractuel est devenu la norme. La conséquence de cette politique est naturellement qu’un nombre restreint de statutaires doit prendre en charge un nombre relativement plus important de pensionnés statutaires. L’austérité appliquée dans le passé nous revient dessus tel un boomerang. Et quelle réponse apporter aux conséquences de l’austérité ? Encore plus d’austérité !

    A Anvers De Wever et consorts se préparent pour un bain de sang social : des 6.500 travailleurs communaux statutaires, entre 1.200 et 1.400 doivent partir. Divers services du secteur social ont perdu une grande partie de leurs subsides et ont dû s’adapter à la perte de 10 à 20% de leurs moyens financiers. Le magazine ‘De Nieuwe Antwerpenaar’ a ainsi dû mettre la clé sous le paillasson. Les parcs à containers sont maintenant payants. Dans les faits, c’est serrage de ceinture à tous niveaux, sauf concernant les Sanctions Administratives Communales (SAC). L’objectif est de récupérer une somme de 1,25 million d’euros avec ces amendes, contre 1 million jusqu’ici.

    Une première action de protestation du secteur social a eu lieu le 19 juin. La réaction de l’échevine Liesbeth Homans (N-VA) a été de déclarer que chaque protestation était une “sollicitation pour plus d’assainissements”. L’échevin Marc Van Peel (CD&V) a de son côté tenté de présenter la casse sociale sous un emballage de ‘‘solidarité’’: chacun doit “faire un effort”. Par contre, hors de question de toucher aux moyens des grandes entreprises. Il n’y a rien de ‘‘solidaire’’ dans cette destruction organisée du tissu social.

    Cette action du secteur social n’est que la première étape de l’organisation de la résistance contre la politique d’austérité à Anvers. Selon les propres termes de Bart De Wever, une “période dorée pour l’opposition” arrive. En d’autres termes : la casse sociale sera particulièrement sévère. A nous de construire un rapport de force efficace en unissant toutes les victimes de la politique d’austérité : le personnel et les usagers des services publics. Ensemble, plus forts contre le recul social !

  • Anvers : Protestations contre la politique locale d'austérité

    Quelques centaines de personns se sont réunies hier sur la place principale d’Anvers (la Groenplaats) afin de dénoncer la politique locale de casse sociale appliquée à Anvers sous le mayorat de Bart De Wever. Les manifestants n’ont pas manqué d’audace dans la mesure où l’échevine Liesbeth Homans (N-VA) avait déclaré que chaque manifestation serait une "sollicitation pour plus d’austérité"… Ce lundi, le conseil communal présentera un plan plus détaillé de ses projets antisociaux. Lors de l’action de protestation, on a pu voir de nombreux travailleurs du secteur social et du secteur de la jeunesse, particulièrement menacés par les projets des autorités communales. Plusieurs partis politiques étaient également présents, parmi lesquels le PSL.

    Photos par Pieter et Geert

  • Gand : Une manifestation réussie contre la destruction des transports en commun

    Ce jeudi, quelques centaines de personnes ont manifesté à Gand contre les assainissements dans la société de transport en commun De Lijn, qui a annoncé de grandes restrictions concernant la prestation du service. A cette manifestation se trouvait une forte délégation de Rood!, une initiative politique large à laquelle participe le PSL, en plus d’autres partis et groupes de pression. Sur les banderoles on pouvait notamment lire : "Si le bus était une banque, ils l’auraient déjà sauvé", "Promouvoir la solidarité grâce à la mobilité",…

    Jean-Marie

  • [PHOTOS] #Occupy Anvers : une action réussie

    Hier, sur la Place Verte à Anvers, une action locale "#Occupy" a eu lieu, avec un certain succès puisque des centaines de jeunes étaient présents. Un micro ouvert a permis à de nombreux jeunes de prendre la parole, mais aussi à des militants politiques et à divers activistes. Le PSL était présent avec une bonne délégation et un stand d’information politique bien fourni. Nous avons vendu 58 exemplaires de notre journal d’octobre et récolté 140 euros de soutien avec nos badges anticapitalistes. Quelques camarades ont aussi parlé au micro ouvert. Rood!, une intiative politique large à laquelle nous collaborons en Flandre, était aussi présent en tant que parti, avec une banderole qui avait déjà fait sensation lors de la manifestation du 15 octobre à Bruxelles. Nous appelons à participer aux prochaines action locales à Louvain et gand.

    Photos de Walter (Anvers)

  • Anvers – Pour un plan de mobilité basé sur les transports publics

    NON au «Lange Wapperbrug»

    Le 18 octobre, tous les Anversois de plus de 16 ans pourront donner leur avis sur un projet controversé d’autoroute urbaine.

    Par Emiel (Anvers)

    Comme beaucoup de grandes villes, Anvers est aux prises avec de gros problèmes de circulation, ou plutôt de bouchons. Pour y répondre, la Société de Gestion de la Mobilité anversoise (BAM) a présenté un plan dont la pièce maîtresse est une autoroute qui traverserait les quartiers populaires et comprendrait un long viaduc enjambant maisons et écoles. Alors que les autres grandes villes canalisent la circulation autour de la ville, le ring d’Anvers traverserait ainsi directement les quartiers, provoquant une explosion de toutes les formes de pollution (gaz d’échappement, particules fines, bruit,…) !

    Un référendum conquis de haute lutte

    Très vite, des groupes se sont constitués pour tenter d’arrêter cette folie. Ils ont multiplié les séances d’information et lancé une pétition pour obtenir un référendum sur ce projet alors que le bourgmestre «socialiste» d’Anvers voulait imposer purement et simplement ce tracé. En janvier, l’objectif de 47.000 signatures (10% de la population) était atteint et la pétition a finalement recueilli 66.000 signatures, ce qui est un magnifique succès. Entretemps, des formules alternatives ont été proposées (tunnel, autre tracé,…) Après de longues discussions politiciennes, le referendum ne portera finalement que sur le tracé proposé par la BAM.

    Le LSP-PSL appelle à voter contre le Lange Wapper. Ce NON est tout d’abord un vote contre l’arrogance des «décideurs». La BAM, qui est très puissante à Anvers, bénéficie d’un fort soutien de la part des politiciens et des entreprises. Cette société, qui est une collaboration entre secteurs public et privé, est présidée par Karel Vinck, qui a été responsable d’un paquet de coupes dans les transports en commun quand il était président de la SNCB, et qui a exposé son personnel à l’amiante pendant des années en tant que dirigeant de la société Eternit (avec l’argument qu’il n’était «pas au courant» que l’amiante était dangereux). Dans les discussions sur la pollution et le danger des particules fines, ce n’est sûrement pas sur Vinck que la population peut compter.

    Pour sa part, le monde des entreprises veut faire avaler le Lange Wapper par les Anversois pour faire passer plus facilement ses camions à travers la ville. En plus, ce projet de prestige qui coûterait énormément d’argent (plus de 2 milliards d’euros) rapporterait par contre un paquet de contrats juteux au patronat anversois.

    Quelles alternatives?

    Les groupes de pression sont en faveur d’un tunnel. Il est vrai qu’un tunnel peut filtrer les émissions de gaz ; mais il ne suffira pas pour résoudre l’engorgement du trafic dans et autour d’Anvers. Un des animateurs d’Ademloos s’est donc déclaré en faveur d’un deuxième Ring.

    Il est évident qu’un référendum ne suffira pas pour imposer le respect de la santé des habitants et une meilleure mobilité. Mais il peut être la base pour une mobilisation plus ample. Une manifestation juste avant le référendum pourrait d’ailleurs proposer une plate-forme de revendications plus large.

    Pour notre part, nous disons qu’au lieu de continuer à construire des autoroutes en ville, il faut développer un plan de mobilité basé sur le transport public. En investissant massivement dans des transports en commun de qualité et gratuits et en développant des mesures pour favoriser le transport fluvial et ferroviaire en containers, on pourrait offrir une solution à l’arrêt cardiaque qui menace les rues anversoises et s’attaquer plus efficacement aux problèmes d’environnement et de santé à Anvers.

    De tels investissements créeraient en plus pas mal d’emplois. Beaucoup de salariés d’Opel pourraient être impliqués dans un tel projet et dans le développement et la production d’alternatives écologiques. Ainsi, les deux milliards d’euros qui sont à l’heure actuelle menacés d’être engloutis par le Lange Wapper pourraient être utilisés dans les intérêts de la population.

  • Crèches à Anvers : 3.741 enfants attendent…

    Depuis août existe à Anvers une liste centralisée des demandes pour des places dans les crèches communales. Cette liste compte déjà 3.741 enfants alors que seules 53 places se libèrent chaque mois.

    Le manque de places pour l’accueil des enfants est depuis longtemps un problème à Anvers. Le manque de moyens accordés aux crèches communales est criant. Et quelles solutions proposent les autorités de la ville ? Plus de flexibilité pour le personnel et une coopération avec le secteur privé…

    En avril 2005, le syndicat chrétien CCOD (CCSP) a déjà organisé une grève. Ces actions n’étaient pas soutenues par l’ACOD (CGSP) dont le secrétaire responsable, Guy Lauwers, est depuis lors devenu échevin pour les “socialistes” flamands.

    A Anvers, on a trouvé 4 milliards d’euros pour les travaux, dont la moitié au moins pour le grand projet de la liaison Oosterweel (un grand viaduc au-dessus d’une partie de la ville). Ce genre de projet de prestige peut toujours compter sur des moyens plus que suffisants, mais pour des projets sociaux moins “prestigieux”, comme l’accueil des enfants, les moyens manquent.

  • Un nouveau cas de violence gratuite à Anvers. Le président du NSV lance un raid physique sur des étudiants de gauche.

    Le Vlaams Belang affirme qu’il est contre la criminalité et la violence gratuite. A Anvers pourtant, c’est la direction de son propre cercle étudiant qui use de violence gratuite contre tous ceux qui pensent autrement. Bien qu’heureusement pas aussi "énergiques" que ceux de Hans Van Themse (celui qui a arbitrairement abattu des immigrés en mai 2006), quelques durs coups sont tout de même tombés hier soir dans le centre ville anversois. Un groupe, sous la direction du praeses (président) du NSV anversois, y est passé à l’attaque sur quelques opposants politiques.

    Le NSV (Nationalistische Studentenvereniging – Union des Etudiants Nationalistes) est le cercle étudiant non officiel du Vlaams Belang. Le groupe organise chaque année une manifestation à travers une ville étudiante ; et cette année, c’est au tour d’Anvers. La campagne du NSV ne recueille pas un grand succès, d’où une frustration croissante dans les rangs de l’extrême-droite. Une frustration qui s’exprime maintenant d’une manière violente.

    Hier (jeudi 1 mars), trois étudiants de gauche se revenaient d’une réunion dans un café de la Wolstraat (rue de la laine) dans le centre-ville. Ce faisant, ils devaient passer dans le quartier du café d’extrême-droite "De Leeuw van Vlaanderen" ("Le Lion des Flandres"), où un groupe de NSVistes avaient l’air de s’agiter au téléphone. Les étudiants continuèrent gentiment leur chemin, et rentrèrent dans un café. Peu de temps après, le café fut envahi par un groupe de NSVistes frustrés qui y venaient provoquer nos camarades. Ils voulaient discuter d’un article paru sur ce site le jour auparavant, qui parlait des nombreux problèmes auxquels leur campagne a été confrontée. Ils se vantaient également d’avoir déjà détruit plus de 1000 exemplaires du journal étudiant "Dwars" (~ "A contre-courant"). Ce journal apportait un article critique sur le NSV, ce que les étudiants de droite ont, évidemment, difficilement digéré.

    Les trois étudiants de gauche, parmi lesquels Jan Vlegels, président du MAS anversois, et Farid Rasoolzadeh, président d’EGA-Anvers, décidèrent de ne pas jouer le jeu de la provocation, et d’aller boire un verre un peu plus loin, histoire de lâcher les étudiants de droite. L’instant d’après, les étudiants de droite avaient disparu, et nos camarades pensaient que la voie était libre pour rentrer calmement à la maison. Cependant, alors qu’ils attendaient le tram à son arrêt juste à côté du café, ils furent tout à coup assaillis par un petit groupe de NSVistes.

    Le groupe de NSVistes était mené par leur président anversois, Jeroen Serpieters. Les NSVistes chargèrent les étudiants de gauche, dans l’espoir de bien vite leur donner une belle correction. Des coups tombèrent, mais des deux côtés à la fois. Quand les NSVistes remarquèrent que les étudiants de gauche ne se laissaient pas faire si facilement, ils durent rapidement s’enfuir. Ils s’apercevaient après tout du danger d’une intervention policière, et qu’ils auraient pu se faire embarquer pour violence gratuite.

    Ces temps-ci, on peut sentir une certaine sensibilité autour du thème de la violence gratuite, et le fait d’être impliqué lui-même dans ce genre de violence n’arrangerait pas fort bien la politique du NSV. Cela se montrait d’ailleurs aussi par le fait que les portes du café "De Leeuw van Vlaanderen" semblaient avoir fermé juste après l’attaque physique sur les opposants politiques.

    Néanmoins, cette violence n’est pas nouvelle en soi. Bruno Valkeniers, une sommité du VB, déclarait il y a quelques semaines dans une interview avec le Standaard, que lui-même ne rougissait pas de la "violence de rue occasionnelle" du NSV. C’est Valkeniers qui, à la fin des années 70, posait les fondations du NSV.

    Nous condamnons la violence d’extrême-droite du NSV et appelons à venir en masse à la manifestation anti-NSV de ce jeudi 8 mars. Aussi, nous appelons à prendre contact avec nous pour venir renforcer les activités de la campagne à Anvers pour les jours à venir. Il est évident que les NSVistes frustrés se font du souci pour le succès de notre campagne anti-NSV. De ce fait, il y a un encore plus grand risque d’actes de violence de la part de l’extrême-droite. Nous ne nous laisserons pas intimider, et voulons leur offrir, en guise de réponse, une manifestation anti-NSV conséquente et pacifique ce jeudi 8 mars.

    Rendez-vous : 19h, devant la gare de Berchem à Anvers. Pour renforcer la campagne : nous contacter via l’adresse antwerpen@lsp-mas.be

  • Bokrijk pour les riches: 500.000 euros pour un appartement

    Le phénomène est déjà connu depuis longtemps en Amérique où de riches bourgeois se coupent littéralement du « populo » pour lequel ils n’ont que du mépris. Il se retranchent dans des quartiers huppés entourés de hauts grillages et protégés par des firmes de gardiennage privées.

    Stijn Van Endert

    Le phénomène a désormais gagné la Belgique. 50 appartements de luxe sont en vente dans le parc de Bokrijk (entre Hasselt et Genk). Les prix vont de 290.000 à 500.000 euros.

    L’acheteur en a pour son argent: des caméras reliées à une firme de surveillance privée visionnent les lieux 24 heures sur 24 et une grille de deux mètres de haut encercle complètement le domaine pour préserver la vie privée des résidents.

    Les simples travailleurs ne pourront donc pas aller voir comment vivent les riches dans leur citadelle de Bokrijk. Nous devrons donc continuer à vivre avec le nez collé sur notre dure réalité : 140.000 personnes sur une liste d’attente pour un logement social, 57% des locataires qui consacrent plus de 20% de leur budget à leur loyer,…

    Le fossé entre riches et pauvres devient de plus en plus manifeste en Belgique également et il se marque très nettement sur le plan du logement. Lors des prochaines élections communales, les partis vont surenchérir sur la question du logement et des habitations sociales. Mais une fois les élections passées, les promesses seront vite oubliées et il ne restera que les mots…

  • Bart Somers supprime les subsides de la maison des jeunes “Rzoezie”

    A l’occassion des émeutes en France, P-magazine a interviewé des collaborateurs de l’asbl « Rzoezie ». Ils y dénoncent le racisme présent à la police de Malines. Rzoezie s’est plus tard distancié de l’article en raison des simplifications et du manque de nuance du journaliste. Le conseil communal a néanmoins utilisé cette interview pour lancer une attaque. Bart Somers (président du VLD et bourgmestre de Malines) a fait des déclarations musclées dans les médias et le conseil communal a porté plainte pour diffamation contre trois collaborateurs en exigeant leur licenciement.

    Wouter Gysen

    L’année passée, 10.000 euros de subsides ont déjà été supprimés, suivis le 23 février par la suppression de 14.000 euros supplémentaires, ce qui signifie la perte d’un animateur. Dans les deux premiers mois de cette année, le budget a été versé avec 6.000 euros de moins que prévu. En plus, le conseil communal a aussi attaqué deux autres projets de l’asbl: le « Point d’Appui Emploi » et le « Travail de Jeunes Mobiles ». La fin de ces projets signifiera selon Rzoezie la fermeture de la maison de jeunes. Nous avons de grands doutes sur la capacité des autres institutions à mener à bien de tels projets.

    A l’exception de l’unique conseiller de Spirit, toute la coalition majoritaire (qui comprend le VLD, le CD&V, Groen! et Spirit) a voté pour la suppression des subsides. Les partis d’opposition SP.a et Vlaams Belang ont voté contre, le VB parce que « Rzoezie n’est pas attaqué assez fortement ». Groen ! par contre a déclaré à la presse être contre le démantèlement de « Rzoezie », mais son échevin Jowan Lamon a voté pour les coupes dans le budget et pour le transfert des projets.

    Les 14.000 euros de subsides supprimés seront à l’avenir donnés à la maison de jeunes « Tsentroem ». Le conseil communal avait aussi supprimé des subsides pour « Tsentroem » mais maintenant qu’il faut s’en prendre à Rzoezie il donne à « Tsentroem » quelques miettes. Par peur d’une lutte unifiée, Somers essaye de mettre les deux maisons de jeunes en concurrence.

    A peu près 80 jeunes de Rzoezie ont mené une action de protestation au conseil communal,. Le 1er mars, une action a suivi à l’hotel de ville de Malines avec quelques 40 jeunes. Ils ont remis une pétition (disponible sur http://www.kifkif.be/petitie/ ), qui a rassemblé jusqu’à présent un millier de signatures. Loin d’être isolée, la maison de jeunes « Rzoezie » peut compter sur un large soutien.

  • Anvers: 5.000 personnes aux côtés des sans-papiers

    5000 personnes de tous horizons ont manifesté le 15 février à Anvers pour protester contre les expulsions des sans-papiers et pour une “régularisation humaine“. La manifestation a été principalement soutenue par l’Eglise catholique: un évêque a même participé à la manifestation! Cette manifestation a constitué une réponse dans les faits aux slogans visant à plus de répression et d’expulsions.

    Cette manifestation constitue un signal clair. En effet, faire descendre 5000 personnes dans la rue un jour ouvrable est une belle réussite. De plus, les manifestants ont, du fait de leur grande diversité, fait preuve d’une grande ouverture d’esprit. Cette hétérogénéité se faisait également ressentir au point de vue du contenu. La présence d’un grand nombre d’organisations issues du pilier catholique est à souligner, étant donné que l’orientation politique adoptée par les organisateurs ne reflétait pas les positions du CD&V.

    Une très grande diversité de point de vue existait également chez les participants, allant de l’indignation face à des situations individuelles à une adhésion de principe en faveur d’une régularisation générale en passant par les partisans d’une “régularisation humaine”. Une quinzaine de membres locaux du MAS/LSP étaient présents avec des autocollants avançant le slogan de “Ce sont les multinationales qu’il faut combattre, pas leurs victimes” car nous soutenons la revendication en faveur d’une régularisation généralisée, portée, entre autres, par l’UDEP.

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