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Category: Jeunes
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Combattre le racisme par la solidarité !

L’explosion de colère qui a suivi le meurtre de George Floyd est rapidement devenue un mouvement de masse en faveur du changement. En premier lieu pour les Noirs qui ne tolèrent plus le racisme qu’ils subissent au quotidien. Cela a inspiré des millions d’autres personnes à descendre dans la rue par solidarité. Ce mouvement unit la jeune génération, mais aussi la classe des travailleurs, dans la solidarité et la lutte.
Par Michael
Le racisme structurel et la violence policière sont directement liés à la pauvreté insupportable, aux salaires de famine et à la misère sociale dans la société américaine particulièrement inégalitaire. ‘‘Tout le système est coupable’’, disent-ils. C’est toute une génération qui sort dans la rue pour défendre ses intérêts communs contre les méthodes de “diviser pour mieux régner” du gratin capitaliste et de Trump en particulier.Le mouvement a un impact. Selon plusieurs sondages d’opinion, le mouvement est soutenu par 65 % des Américains. Une nette majorité soutient de nombreuses mesures contre la violence policière. Ceci est en soi une réponse à l’idée selon laquelle Trump représenterait la majorité de la population américaine. Trump a été élu parce qu’il n’y avait pas, face à lui, de parti représentant les intérêts de la classe ouvrière. Cela peut radicalement changer sur base de la mobilisation sociale et de l’organisation des travailleurs et de la jeunesse.
Cette étincelle a également suscité un débat sur le racisme en Belgique. Les statues et les symboles du racisme, de la traite des esclaves et du colonialisme doivent disparaître ! Là aussi, les jeunes n’acceptent plus le racisme structurellement ancré dans nos rues, sur le marché de l’emploi, sur le marché locatif et dans le discours politique. Ce racisme a été sciemment stimulé par la N-VA ces dernières années. Le Vlaams Belang en récolte aujourd’hui les fruits dans les sondages. Tout comme aux États-Unis, un mouvement de protestation peut riposter aux populistes de droite et à l’extrême droite.
La solidarité est l’arme avec laquelle nous pouvons combattre la stratégie de “diviser pour mieux régner” de l’establishment capitaliste : c’est ainsi que nous pouvons unir toutes les victimes du capitalisme et de la discrimination. Nous pouvons renforcer cela par des revendications qui soulignent nos intérêts communs. La discrimination règne là où il y a pénurie : la lutte contre le racisme est donc un combat pour des logements abordables, des emplois décents et un salaire d’au moins 14 €/h pour toutes et tous, sans distinction d’origine, de couleur de peau ou de genre.
Il est essentiel d’investir massivement dans l’enseignement et dans les services publics pour nous en prendre aux problèmes sociaux. Nous avons besoin de centres de jeunesse et de loisirs qui soient abordables et accessibles à toutes et tous. Les partis traditionnels ont démantelé notre tissu social, pour ensuite pointer du doigt des groupes entiers de la population par la répression et les contrôles au faciès. Les richesses existent : il faut les investir dans la collectivité au lieu de les laisser disparaître dans les poches des grosses fortunes.
Nous vivons dans un monde où l’exploitation coloniale a été remplacée par l’exploitation des multinationales qui s’enrichissent grâce à des conditions de travail terribles, encore pires dans le monde néocolonial qu’ici. Les ressources naturelles sont volées, des gouvernements corrompus sont maintenus au pouvoir et, si nécessaire, les intérêts des capitalistes sont sauvegardés par des guerres et des massacres. Les multinationales sont responsables des tragédies humaines qui conduisent tellement de gens à fuir leur région. C’est à elles qu’il faut s’en prendre, pas à leurs victimes !
Un monde débarrassé de la cupidité capitaliste est possible, mais nous devons nous battre pour l’obtenir. La solidarité internationale est cruciale dans ce combat, afin de pouvoir mobiliser pleinement la force de notre nombre avec toutes celles et ceux qui travaillent, qui sont opprimés et exploités. Organisons-nous pour lutter contre le système et défendre une alternative ! Les actions contre les symboles peuvent mener à une lutte contre le capitalisme dans son ensemble, un système qui a besoin du racisme et de la discrimination pour assurer la domination d’une infime élite toujours plus riche.
Vous voulez agir dans votre école ou sur votre campus, dans votre quartier ou votre commune, sur votre lieu de travail ou ailleurs ? Contactez-nous et lancez un comité local de la Campagne Solidarity !
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Implique-toi dans le combat antiraciste avec la campagne Solidarity !
La crise du coronavirus a montré une fois de plus à quel point le contraste est énorme entre riches et pauvres. Le meurtre de George Floyd aux Etats-Unis a été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase, après quoi la mobilisation de masse de Black Lives Matter a fait vaciller le système. Les jeunes du monde entier ont estimé que cela avait un sens et sont eux aussi entrés en action. Après les grèves pour le climat, la ‘‘Génération protestation’’ est à nouveau descendue dans la rue. Comment construire un puissant mouvement antiraciste en Belgique ?Par Arne (Gand)
Trop, c’est trop !
Nous partageons le rejet de la division et la volonté d’organiser des manifestations. Avec la Campagne Solidarity, nous voulons réunir les jeunes et les travailleurs pour lutter contre toutes les formes de discrimination, mais aussi contre le capitalisme qui, en tant que système inégalitaire, est à l’origine du racisme et d’autres formes de divisions. Nous voulons agir de manière concrète lorsqu’une discrimination se produit, sous quelque forme que ce soit. De cette façon, nous pouvons réduire le niveau de ce qui est acceptable, tout comme l’a fait la mobilisation de Black Lives Matter.
Des premières actions ont déjà eu lieu dans notre pays. Le 1er juin, une action a été organisée à Gand à l’initiative de la Campagne ROSA en présence de 500 personnes. Les règles de distanciation physique ont été respectées et il y avait des masques et du gel en suffisance pour chacune et chacun. La participation à cette manifestation était moins risquée qu’une visite au supermarché ou qu’une journée de travail en certains endroits, mais nous avons quand même reçu, en tant qu’organisateurs, deux amendes. Pendant le week-end des 6 et 7 juin, 25.000 personnes sont descendues dans les rues d’une dizaine de villes. Il s’agissait de rassemblements, quel que soit le nombre de personnes présentes. La droite a profité par la suite de quelques troubles à Bruxelles pour rejeter ces actions comme étant irresponsables et dangereuses.
Cela a eu un effet négatif et l’interdiction des actions collectives a également pesé, mais de nouvelles actions ont suivi. Le 20 juin, à Namur, une action a par exemple eu lieu à l’initiative de la Campagne ROSA et du PSL. Nous devons nous organiser pour lutter contre cette intimidation des autorités, mais aussi pour être plus forts lorsque nous descendons dans la rue.
“Nous ne sommes pas dépassés par le nombre, nous sommes inorganisés ”
Les premières semaines du mouvement belge Black Lives Matter ne se sont pas déroulées comme prévu, mais nous avons pu constater qu’un potentiel est bien présent. La colère et l’indignation face au racisme quotidien et structurel sont très fortes. Transformer cela en une lutte concrète permettrait de construire un puissant mouvement antiraciste. Nous en avons besoin car nous ne pouvons pas compter sur les politiciens traditionnels. Que font-ils réellement pour remédier au problème ? Nous devons nous organiser !
La Campagne ROSA, EGA, Blokbuster et le PSL ont souvent pris l’initiative de la lutte contre le racisme, le sexisme et l’homophobie au cours des dernières années et décennies. Blokbuster a rassemblé les jeunes contre le Vlaams Blok dès sa première percée au début des années 1990. La Campagne ROSA a organisé la mobilisation contre le sexiste Jeff Hoeyberghs et le cercle d’extrême droite KVHV à l’UGent. La Campagne ROSA avait précédemment joué un rôle crucial pour restaurer la tradition combattive de la journée du 8 mars, Journée internationale de lutte pour les droits des femmes. EGA et la Campagne ROSA ont contribué aux mobilisations lorsque les néonazis de Dries Van Langenhove et Schild&Vrienden se sont fait connaître. Après plusieurs cas de violences homophobes, nous avons également organisé plusieurs actions à Gand.
Nous voulons partager ces expériences et les renforcer en faisant campagne cet été avec des jeunes et des travailleurs contre le racisme, la violence policière, les symboles de l’oppression coloniale,… Cet été, nous partirons en tournée avec la Campagne Solidarity. Nous irons dans les parcs, les marchés, les rues commerçantes, à la mer,… pour y rencontrer des gens et tenter de les convaincre de s’impliquer.
Nous voulons ainsi réunir jeunes et travailleurs pour mettre en place des comités d’action et discuter de ce qu’il faut faire pour lutter le plus efficacement possible contre le racisme. Ces comités d’action nous permettront de réagir plus rapidement et plus efficacement aux incidents de racisme, de sexisme ou d’homophobie. En outre, nous pouvons renforcer ou aider à lancer d’éventuels appels en faveur de nouvelles journées d’action nationales.
Combattre le racisme par la solidarité et le capitalisme par le socialisme
Malcolm X avait raison quand, sur la base de ses expériences concrètes de lutte, il est finalement parvenu à la conclusion qu’il ne peut y avoir de capitalisme sans racisme. Les capitalistes ont besoin de diviser la classe des travailleurs pour dévier l’attention de l’énorme quantité de richesses qu’ils empochent. Ils divisent pour régner. Leur cupidité crée des pénuries dans tout un tas de domaines. Les politiciens de droite et d’extrême droite abusent du mécontentement causé par ces manques et dévient la colère d’une bonne partie de la population vers les jeunes et les travailleurs issus de l’immigration. Ils les utilisent comme des boucs émissaires pour se taire quant aux véritables responsables du manque de moyens.
La campagne Solidarity s’oppose au capitalisme et défend une alternative socialiste, c’est-à-dire une société dans laquelle la classe des travailleurs possèderait et gérerait elle-même les secteurs clés de l’économie, afin que les richesses et les ressources disponibles puissent être utilisées pour satisfaire les nécessités sociales sur base d’une planification démocratique. Ainsi, les intérêts de l’être humain et de la planète seraient véritablement centraux. Pour y parvenir, nous devons nous organiser et intensifier la lutte. Agir ensemble dès aujourd’hui contre le racisme est un premier pas vers la construction d’un rapport de force qui nous permettra de renverser le capitalisme. Rejoignez-nous, construisez la Campagne Solidarity !
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[Action Namur] Combattons le racisme par la solidarité

La solidarité s’exprime aussi à Namur. Après avoir organisé une action du même type avec 500 participantes et participants à Gand déjà le 1er juin, participé activement à une série d’actions à travers le pays, nous voulions avec la section namuroise du Parti Socialiste de Lutte (PSL/LSP) également inscrire Namur dans la vague internationale de lutte contre le racisme et les violences policières.
Une soixantaine de personnes se sont réunies Place d’Armes ce dimanche 21 juin. Ces dernières se sont déplacées malgré l’annonce dans la presse par le Bourgmestre Maxime Prévot (CdH) de l’interdiction de cette action de solidarité, alors même que les discussions avec les forces de l’ordre étaient à peine entamée. Un peu plus de 60 personnes pourrait paraître peu au regard du rassemblement à Bruxelles, mais il est crucial que les habitantes et habitants de plus petites villes puissent également se mobiliser, à leurs échelles, et que ce combat se diffuse à travers tout le pays.
Il s’agit d’un mouvement de masse historique contre le racisme et les violences policières, mais aussi contre la misère sociale, le chômage, la pauvreté ; bref contre l’absence de perspectives d’avenir sous le capitalisme. Alain Mandiki (PSL Namur) nous rappelait hier les paroles de Fred Hampton, qui était membre du Black Panthers Party et militants des droits civiques aux USA : « On ne combat pas le racisme avec du racisme, mais on le combat avec de la solidarité ». Les capitalistes et leurs politiciens craignent notre unité pour combattre les inégalités. Ils veulent nous diviser et nous opposer en fonction de notre couleur de peau, de notre origine, de notre genre, …
Le racisme est une réalité quotidienne en Belgique également. Le Vlaams Belang est crédité de 27% des intentions de votes dans le dernier sondage et si on additionne les résultats des listes d’extrême droite en Wallonie, cela atteint 5 à 10% ! Discriminations sur le marché de l’emploi, sur le lieu de travail, sur le marché locatif, etc. Contrôle au faciès, intimidation, harcèlement et violence raciste policière. Cette brutalité policière conduit également au meurtre. Nous exigeons que justice soit rendue à Semira, Mawda, Mehdi, Adil et à bien d’autres victimes du racisme et de la répression. Il faut des réponses sociales aux problèmes sociaux : pas de répression policière mais un plan d’investissements massifs dans l’enseignement, les soins de santé et pour des emplois décents. Faisons payer la crise aux riches !
60 ans après l’indépendance, l’espace public n’est toujours pas décolonisé, le PSL/LSP appelle à ce qu’aucune statue et nom de rue en hommage aux colonisateurs et aux racistes n’encombre notre espace public et à la reconnaissance des crimes du colonialisme. Dans ce cadre, nous soutenons bien sûr la pétition initiée par les JOC Namur. Enseignons notre histoire à travers les yeux et les luttes de la majorité : les exploités et opprimés. Le débat sur les statues est une étape, non le but. Là où il y a pénurie, il y a discrimination ! Nous exigeons des logements à loyers abordables et des emplois décents d’au moins 14 euros de l’heure pour toutes et tous, c’est ça aussi la lutte contre les discriminations. Malcolm X disait : “Il ne peut y avoir de capitalisme sans racisme”. Il nous faut une société qui ne sème pas la discorde, sans oppression ni exploitation. Luttons contre l’avidité capitaliste et en faveur d’une société reposant sur la solidarité internationale : une société socialiste.
Organisons-nous pour combattre le racisme par la solidarité ! Solidarité entre toutes les communautés opprimées de cette société capitaliste. Solidarité entre tous les travailleurs, avec ou sans emploi, quelle que soit leur origine, dans une lutte menée en commun pour de vrais emplois et des salaires décents. L’unité dans la lutte nous permet de combattre efficacement ce système d’exploitation capitaliste et l’impérialisme, éliminant ainsi les racines du racisme.
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#ICantBreath Combattons le racisme par la solidarité ! (Namur)

COMBATTONS LE RACISME PAR LA SOLIDARITÉ ! ORGANISONS-NOUS !
Dimanche 21 juin, 16h, Place d’Armes à Namur
☑️ Viens avec ta pancarte ! 📄
☑️ Distanciation physique organisée, port du masque obligatoire 😷
☑️ Chaque personne qui le souhaite pourra prendre la parole 🎤
#JusticeForGeorgeFloyd. Inspirée par la jeunesse noire aux USA, une explosion de colère parcourt le globe. Des milliers de personnes sortent dans les rues pour faire entendre “Black Lives Matter”. Un mouvement historique contre le racisme se développe dénonçant les violences policières mais également la misère sociale, le manque d’accès aux services publics, la pauvreté grandissante, … et plus généralement les nombreuses injustices créées par le système dans lequel nous vivons. Solidarité avec le mouvement #BlackLivesMatter aux Etats-Unis ! 📣
En disant : “Il ne peut y avoir de capitalisme sans racisme”, Malcolm X dénonçait un système qui repose sur l’exploitation et la discrimination de la majorité de la population par une minorité. Un système qui se protège grâce au “diviser pour mieux régner”. Un système qui a peur de notre unité dans les luttes pour combattre les inégalités, les injustices, les violences car il sait qu’ensemble nous pouvons gagner ‼️
Le racisme est une réalité quotidienne en Belgique également. Discriminations sur le marché de l’emploi, le lieu de travail, le marché locatif, dans l’enseignement, … Contrôles au faciès, intimidations, harcèlement et violences policières racistes, qui conduisent également au meurtre. Justice doit être rendue à George Floyd, Mawda, Adil, Mehdi, Adama, Semira, Lamine, Breonna Taylor et à toutes les autres victimes du racisme et de la répression. Le racisme ne doit pas être seulement dénoncé mais également combattu ! Les actions actuelles à travers le monde sont sources d’inspiration : organisons-nous et construisons un mouvement contre le racisme aussi en Belgique 🌎
Fight racism with Solidarity ! Solidarité entre toutes les groupes opprimés. Solidarité entre tous les travailleurs, travailleuses et jeunes pour défendre des salaires décents, des logements abordables, un enseignement accessible, de qualité et qui aborde les questions des discriminations, du racisme, de la colonisation, etc. La solidarité est nécessaire pour construire un mouvement capable d’éradiquer le système capitaliste qui – au final – ne sert les intérêts que d’une minorité de la population !
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Le mouvement antiraciste historique touche également la Belgique

Bruxelles Combattons le racisme et la division par la solidarité !
Ce week-end a été marqué par plusieurs mobilisations contre le racisme. Après les États-Unis et d’autres pays, ce fut au tour de la Belgique. Plusieurs actions ont eu lieu samedi et dimanche, avec comme point d’orgue un grand rassemblement à Bruxelles où plus de 10.000 personnes étaient présentes.
- Jeudi 11 juin : Meeting online : L’héritage révolutionnaire de Malcolm X

Anvers La violence policière raciste aux États-Unis provoque la colère, mais le mouvement qui lui fait face est source d’inspiration. Cela pouvait notamment se voir sur les centaines de pancarte artisanales. La mobilisation est bien entendu alimentée par le racisme qui existe dans notre pays. Les références à la violence policière mortelle en Belgique n’ont pas manqué. Mais cela au-delà. Notre pays obtient des résultats particulièrement mauvais pour toutes les statistiques concernant les inégalités reposant sur l’origine. Enseignement, logement, emploi,… dans tous ces domaines, la discrimination est monnaie courante et, au fil du temps, les inégalités existantes sont exacerbées plutôt que comblées. La politique d’austérité menée ces dernières années n’a fait qu’aggraver la situation.
Il était important que le mécontentement à ce sujet se manifeste dans la rue. L’action collective est essentielle pour exprimer ce qui vit parmi la population et faire passer un message. Cela peut construire un élan pour de nouvelles actions et même pour la naissance d’un mouvement durable. Le racisme – comme le sexisme – ne doit pas seulement être dénoncé, il doit être activement combattu ! Les actions en cours dans le monde entier constituent une source d’inspiration pour nous organiser et pour construire un mouvement antiraciste puissant en Belgique également.
Il était prévisible que des critiques seraient formulées au sujet des difficultés de respecter les règles de distanciation sociale. Cela détourne l’attention des raisons de la colère. En même temps, bien sûr, nous devons tenir compte des mesures sanitaires : la recherche de profits inhérente au capitalisme a rendu les autorités très tardives et inadéquates dans leur réponse à la crise sanitaire, ce qui en a aggravé les conséquences. La plupart participants étaient au courant des mesures sanitaires et portaient un masque. Les règles de distanciation, en revanche, étaient plus difficiles à respecter en raison du taux de participation particulièrement élevé, ce qui n’a toutefois pas été une surprise.
Emmanuel André, ancien porte-parole de la lutte contre le coronavirus, a déclaré sur twitter : “Si le #racisme n’existait pas, 10.000 personnes n’auraient pas du rappeler à #Bruxelles que nous sommes tous égaux. A ces personnes, je demande de respecter strictement les gestes barrières pendant 15 jours et de continuer leur combat toute leur vie.” Le conseil est excellent, tant au sujet de la lutte contre le coronavirus que concernant le combat antiraciste.
Comment poursuivre ce combat et l’intensifier après les mobilisations de ce week-end ? Il s’agit d’un mouvement de masse historique contre le racisme structurel et la violence policière, mais aussi contre la misère sociale, le chômage, la pauvreté ; bref, contre le désespoir du capitalisme. Malcolm X disait : “Il ne peut y pas avoir de capitalisme sans racisme”. Il a expliqué que le système capitaliste repose sur l’exploitation et la discrimination. Les capitalistes et leurs politiciens ont peur que nous nous unissions pour lutter contre l’inégalité. C’est pourquoi ils nous divisent et nous montent les uns contre les autres, en fonction de notre couleur de peau, de notre origine, de notre genre,…
Le racisme est une réalité quotidienne en Belgique également. Discrimination sur le marché de l’emploi, sur le lieu de travail, sur le marché locatif, etc. Contrôle au faciès, intimidation, harcèlement et violence raciste policière. Cette brutalité policière conduit également au meurtre. Nous exigeons que justice soit rendue à Semira, Mawda, Mehdi, Adil et à bien d’autres victimes du racisme et de la répression. Il faut des réponses sociales aux problèmes sociaux : pas de répression policière mais un plan d’investissements massif dans l’enseignement, les soins de santé et pour des emplois décents. Faisons payer la crise aux riches !
Organisons-nous pour combattre le racisme par la solidarité ! Solidarité entre toutes les communautés opprimées de cette société capitaliste. Solidarité entre tous les travailleurs, avec ou sans emploi, quelle que soit leur origine, dans une lutte menée en commun pour de vrais emplois et des salaires décents. L’unité dans la lutte nous permet de combattre efficacement ce système d’exploitation capitaliste et l’impérialisme, éliminant ainsi les racines du racisme.
- Pas d’impunité pour les assassins de George Floyd.
- Stop au racisme et à la brutalité policière.
- Refusons la stratégie de “diviser pour régner” du gouvernement et des partis capitalistes.
- Combattons pour des emplois décents, un salaire minimum de 14 € / h & un logement abordable pour toutes et tous.
- Solidarité entre tous les travailleurs et travailleuses, avec ou sans emploi, avec ou sans papiers.
- “Il n’y a pas de capitalisme sans racisme.” Nous devons lutter contre le système d’exploitation économique capitaliste.
- Pour une société socialiste, débarrassée de l’avidité des riches, reposant sur la collectivité des richesses. Une société qui n’a pas besoin de diviser pour régner. Une société sans exploitation ni discrimination.

Liège Foto’s van de actie in Brussel:
[embed-google-photos-album https://photos.app.goo.gl/hbXG77Gr8ro71sVm7]Foto’s van de actie in Antwerpen (door Liesbeth):
[embed-google-photos-album https://photos.app.goo.gl/GgqEZY6kJsZ5UfndA] -
[#BlackLivesMatter] Combattons le racisme par la solidarité. Organisons-nous !

Ce week-end, des rassemblements contre le racisme et la violence policière ont eu lieu à Liège, Ostende, Gand, Anvers et Bruxelles, où plus de 10.000 personnes étaient présentes ! Le PSL était présent à chacun de ces rassemblements et y a distribué le tract ci-dessous.
#JusticeForGeorgeFloyd. Inspirée par la jeunesse noire, une explosion massive de colère parcourt le globe. Des centaines de milliers de personnes occupent les rues aux quatre coins des Etats-Unis suite à ce nouveau meurtre raciste. La solidarité s’exprime largement dans la société : des chauffeurs de bus qui refusent de conduire les manifestants arrêtés au personnel soignant. Des manifestations de masse ont aussi eu lieu à Paris, Viennes, Amsterdam, Rotterdam, Berlin, au Brésil,…
- Jeudi 11 juin : Meeting online : L’héritage révolutionnaire de Malcolm X
Il s’agit d’un mouvement de masse historique contre le racisme et les violences policières, mais aussi contre la misère sociale, le chômage, la pauvreté ; bref contre l’absence de perspective d’avenir sous le capitalisme. Malcolm X disait : “Il ne peut y avoir de capitalisme sans racisme“. Il soulignait que le système capitaliste repose sur l’exploitation et la discrimination. Les capitalistes et leurs politiciens craignent notre unité pour combattre les inégalités. Ils veulent nous diviser et nous opposer en fonction de notre couleur, de notre origine, de notre genre, …
Le racisme est une réalité quotidienne en Belgique également. Discrimination sur le marché de l’emploi, sur le lieu de travail, sur le marché locatif, etc. Contrôle au faciès, intimidation, harcèlement et violence raciste policière. Cette brutalité policière conduit également au meurtre. Nous exigeons que justice soit rendue à Semira, Mawda, Mehdi, Adil et à bien d’autres victimes du racisme et de la répression. Il faut des réponses sociales aux problèmes sociaux : pas de répression policière mais un plan d’investissements massif dans l’enseignement, les soins de santé et pour des emplois décents. Faisons payer la crise aux riches !
Organisons-nous pour combattre le racisme par la solidarité ! Solidarité entre toutes les communautés opprimées de cette société capitaliste. Solidarité entre tous les travailleurs, avec ou sans emploi, quelle que soit leur origine, dans une lutte menée en commun pour de vrais emplois et des salaires décents. L’unité dans la lutte nous permet de combattre efficacement ce système d’exploitation capitaliste et l’impérialisme, éliminant ainsi les racines du racisme.
- Pas d’impunité pour les assassins de George Floyd.
- Stop au racisme et à la brutalité policière.
- Refusons la stratégie de “diviser pour régner” du gouvernement et des partis capitalistes.
- Combattons pour des emplois décents, un salaire minimum de 14 € / h & un logement abordable pour toutes et tous.
- Solidarité entre tous les travailleurs et travailleuses, avec ou sans emploi, avec ou sans papiers.
- “Il n’y a pas de capitalisme sans racisme.” Nous devons lutter contre le système d’exploitation économique capitaliste.
- Pour une société socialiste, débarrassée de l’avidité des riches, reposant sur la collectivité des richesses. Une société qui n’a pas besoin de diviser pour régner. Une société sans exploitation ni discrimination.

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#JusticeForGeorgeFloyd. La solidarité s’exprime aussi dans la rue en Belgique


Cela fait plusieurs jours maintenant que des manifestations de masse ont lieu aux Etats-Unis suite à un nouveau meurtre raciste commis par la police à Minneapolis. George Floyd, un Afro-Américain, a été tué après avoir été étouffé 9 minutes durant par la pression d’un genou sur son cou.
Des actions de solidarité ont eu lieu à l’étranger, notamment à Berlin et à Londres mais aussi à Gand, où l’initiative avait été prise par la Campagne ROSA (Résistance contre l’Oppression, le Sexisme et l’Austérité), la campagne antifasciste Blokbuster et les Etudiants de Gauche Actifs. Un rassemblement a donc eu lieu hier 1er juin sur la Sint-Pietersplein. Des arrangements avaient été conclus avec la police, même s’il n’avait pas été possible d’obtenir une autorisation formelle.
Les manifestants se sont tenus à un mètre et demi de distance les uns des autres pour respecter les mesures sanitaires. Des masques ont été distribués et du gel de désinfection était présent pour tout le monde. L’action a rencontré le succès puisque 500 personnes étaient présentes. La place Sint-Pieters était pleine et les slogans ont fortement résonné.
Les violences policières suscitent la colère. Le problème n’est pas limité aux États-Unis, c’est aussi le cas en Belgique où les morts des jeunes Adil et Mawda sont encore frais dans nos mémoires. La lutte n’est pas finie et les actions de solidarité comme celle-ci constituent une bonne manière de la poursuivre. Contre la violence policière, contre le racisme et contre le système sur lequel cela repose : le capitalisme.
- Arrestation immédiate et procès des assassins de George Floyd. Stop à la persécution des activistes.
- Des solutions sociales pour les problèmes sociaux ! Plus de moyens publics pour l’enseignement, les soins de santé et les salaires, pas pour la répression policière. Il faut taxer les riches au lieu de tirer sur les pauvres !
- Malcolm X a dit : “Il n’y a pas de capitalisme sans racisme”. Nous devons combattre le système capitaliste, un système d’exploitation économique pour la majorité au profits d’une infime élite.

Réaction de Bart Vandersteene, porte-parole national du PSL
“Quelle belle action solidaire hier. En moins de 24 h, une équipe d’organisation expérimentée a lancé cette action. Malgré les circonstances, et la police qui appelait à ne pas participer, 500 personnes se sont réunies pour une “action illégale” aussi disciplinée que déterminée. Ce qui se passe de l’autre côté de l’océan nous concerne aussi. Il y a du racisme partout dans la société capitaliste et le racisme sert à monter les couches de la population les unes contre les autres. C’est pourquoi nous sommes solidaires des manifestations de masse aux États-Unis et c’est pourquoi il y a eu une si grande volonté d’agir hier à Gand. No Justice, No Peace ! #blacklivesmatter
Notre préoccupation principale était que les participants ne risquent pas d’amende et qu’ils puissent participer à l’action dans les conditions les plus sûres. Comme tout le monde a pu le constater, il était plus sûr de se tenir hier sur la place Saint Pierre à Gand que dans les supermarchés. Nous savions qu’en tant qu’organisateurs, nous courrions le risque d’une amende SAC (Sanction administrative communale). C’est ce qui et arrivé, nous en avons deux, qui peuvent atteindre les 350 euros. Ce n’est pas rien pour une organisation qui fonctionne sans subsides et donc avec des moyens limités. Nous lancerons aujourd’hui un appel à la solidarité financière à cette fin. Nous pourrons ainsi assurer de pouvoir prendre d’autres initiatives par la suite !
Entrer en action devrait être possible, y compris en temps de coronavirus. Le personnel infirmier de l’Hôpital Saint Pierre à Bruxelles nous a l’a démontré il y a quelques semaines encore, en tournant le dos à la Première ministre Wilmès. Bien sûr, l’élite dirigeante veut utiliser les mesures sanitaires pour rendre toute contestation sociale impossible. Nous ne pouvons accepter cela. L’action d’hier a montré qu’une action résolue où les participants gardent leurs distances et portent un masque est absolument possible !
Merci à tous les participants, pour leurs témoignages, leur discipline et leur détermination ! Cela donne espoir en l’avenir.”
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[Crise du coronavirus] Stop à l’incertitude et aux inégalités dans l’enseignement

Tous les cours sont suspendus depuis le 16 mars. Les élèves de l’enseignement primaire et secondaire ainsi que les adultes qui font des formations en alternance reçoivent à présent (lorsque c’est possible) des devoirs. Les étudiants dans le supérieur suivent eux des (+/-) cours en ligne. La date et les modalités de réouverture des écoles ne sont pas claires, différents scénarios sont en cours de préparation. Les universités et les hautes écoles ont décidé de maintenir tous les cours et, dans certains cas, les évaluations en ligne, mais à ce niveau là encore, c’est l’incertitude.
Point de vue des Etudiants de Gauche Actifs
Enseignement obligatoire
Les inégalités sont énormes dans l’enseignement en Belgique : à la fin de sa scolarité obligatoire, il y a un écart d’apprentissage équivalent à 3 ans entre les riches et les pauvres. Et cet écart va encore s’accroître avec cette crise du coronavirus.
Dans l’enseignement – qui a subi des restrictions budgétaires durant des années – il n’était pas du tout possible de prendre des mesures de précaution. Les classes sont surpeuplées, il n’y a pas assez d’installations sanitaires, (sans même parler des poubelles qui ne peuvent pas être fermées contrairement aux recommandations sanitaires).
Jusqu’à présent, les élèves des écoles primaires et secondaires se voyaient confier des tâches facultatives qui leur permettaient de rester dans le « rythme scolaire ». Malgré que le travail donné aux élèves doit théoriquement pouvoir être réalisé en parfaite autonomie (circulaires ministérielles), donc sans le soutien des parents, un soutien et un accompagnement des élèves est bien souvent nécessaire. Certaines écoles plus élitistes poussent le corps enseignant à vérifier que les travaux sont bien effectués et à en tenir compte lors des conseils de classe en fin d’année ! De plus, à partir d’aujourd’hui en Flandre, il est autorisé d’avancer dans de la nouvelle matière selon le nouveau concept du « preteaching ».
Déjà qu’avec des classes surpeuplées c’est compliqué pour les enseignants d’avoir un suivi individuel de leurs élèves, là ça devient carrément mission impossible avec la pression énorme qui s’ajoute ! Les enseignants doivent, en plus de travailler à distance avec ses élèves, s’occuper de leurs propres enfants et/ou des membres de sa famille. Et en ce qui concerne le retard pris, il semble que les politiciens n’en parlent qu’en temps de pandémie. La ligue des familles rappelait déjà en février dernier que les élèves rataient 6 semaines de cours par ans parce que les absences de profs n’étaient pas remplacées. Qu’ont fait ces ministres à ce moment-là ? Rien du tout ! Ils savent pourtant que ces absences sont dues aux mauvaises conditions de travail des enseignants, et avec cela la faible rémunération (et la dévalorisation qui s’en suit) de cette profession.
Les inégalités sociales sont encore plus visibles dans l’enseignement à distance, que ce soit dans l’enseignement obligatoire ou dans le supérieur. Tout le monde n’a pas un endroit calme et les moyens de travailler pour l’école (ordinateur, internet) et tous les parents ne peuvent pas aider avec les travaux scolaires (ils doivent eux-mêmes travailler, ne parlent pas couramment la langue, n’ont pas reçu de formation dans ce domaine,…). De plus, la prise en charge des jeunes frères et sœurs, d’un parent malade ou d’autres membres de la famille repose parfois sur les épaules des jeunes. Aussi, tout le monde n’a pas une situation familiale sûre.
Apprentissages pratique dans le secondaire et le supérieur
Les stages pratiques et les cours pratiques ont été annulés. En conséquence, les élèves et les étudiants obtiendront leur diplôme avec un retard ou sans avoir acquis les compétences nécessaires. Et avec la crise du coronavirus, les étudiants qui suivent l’enseignement par crédits seraient obligés de repasser les crédits en cours. Un coût que beaucoup ne peuvent pas se permettre !
Enseignement supérieur
L’incertitude continue. Les modalités d’évaluation et les critères de réussite ne seront clarifiés que d’ici le 27 avril au plus tard, soit un mois avant le début de la session des examens, ce qui laisse peu de temps aux étudiants pour se préparer ! En plus de cela, même lorsque l’enseignement à distance est assuré, il reste toujours de moins bonne qualité que l’enseignement classique (du fait principalement qu’on ne peut plus interagir avec l’enseignant et des problèmes informatiques). Quant aux étudiants, beaucoup sont seuls dans leur kot à devoir se préoccuper du paiement de leur loyer (alors qu’ils ne peuvent plus ou ne sont plus autorisés à exercer leur job étudiant) et, pour les autres, ils sont pour la plupart retournés dans leur famille. Mais être enfermé chez soi n’est pas sans inconvénient non plus ! Dans les deux cas, cet enfermement accroit le stress et la pression des étudiants.
Tout le monde devrait avoir les mêmes possibilités en termes d’enseignement ! C’est pourquoi nous revendiquons :
1. Un ordinateur et une connexion internet accessibles et gratuits pour tous.
2. L’organisation de stages rémunérés afin que toutes celles et ceux qui ont l’expérience nécessaire puissent aller sur le terrain pour aider dans cette crise sanitaire.
3. L’annulation des examens pour privilégier les apprentissages, conjugué à un investissement public massif dans la remédiation. Ne reportons pas les difficultés à l’an prochain !
4. La suppression du système de crédits dans le supérieur.
5. Un recrutement massif du personnel pour le secteur : enseignants, éducateurs, personnel informatique, agents de nettoyage,…
6. Un réinvestissement immédiat dans l’enseignement !
7. L’enseignement gratuit et de qualité pour tout le monde.
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[Crise du coronavirus] Nous avons besoin d’un salaire étudiant

80 % des jeunes travaillent, parmi eux, ceux du secondaire travaillent en moyenne 41 jours par an et les étudiants 57 jours. Et ces chiffres ne font qu’augmenter ! Cette tendance s’explique facilement : le prix total de ce qu’il en coûte d’être jeune continue d’augmenter, contrairement aux salaires de nos parents ou aux allocations gouvernementales. Ces emplois d’étudiants ont un impact négatif sur les résultats de nos études, et pourtant nous sommes obligés de travailler de plus en plus souvent.
17% des étudiantes et étudiants doivent travailler pendant leurs heures de cours et 25% d’entre nous travaillent même pendant les périodes d’examens ! La pression que nos emplois exercent sur notre santé mentale et nos résultats scolaires est énorme. Le nombre croissant d’étudiants qui travaillent ne nous met pas seulement sous pression. Les jobs étudiants sont utilisés comme une main-d’œuvre bon marché, poussant les employés ordinaires hors de leur emploi ou s’assurant qu’ils obtiennent un salaire inférieur. Pourquoi un employeur opterait-il pour un travailleur alors qu’il peut choisir un étudiant moins cher, encore plus flexible et qui n’est pas organisé syndicalement ?
Ce n’est pas la faute des étudiants et étudiantes jobistes, ils et elles ont besoin d’argent. C’est la faute d’un système dans lequel les employeurs maintiennent les coûts du travail aussi bas que possible afin de garantir leurs propres profits et faire face à la concurrence ! Ce système capitaliste est aujourd’hui dans une crise profonde, au détriment de tous les jeunes et de tous les travailleuses et travailleurs de la planète.
Le nouveau coronavirus montre très clairement à quel point les étudiants et étudiantes sont dépendants de leur travail. Beaucoup d’entre nous ne peuvent pas payer le loyer de leur kot et/ou doivent faire une croix sur tout type de temps libre dans les mois à venir. Normalement, les étudiants ne devraient avoir qu’à se soucier de leurs études. Les étudiants qui ont perdu ou vont perdre leur emploi ont donc besoin d’une garantie de revenus. Et ceux qui travaillent encore devraient, comme le reste du personnel, avoir droit à une prime de risque. Mais nous avons surtout besoin de salaires décents, c’est-à-dire d’au moins 14 euros par heure pour tout le monde ! Mais n’oublions pas, qu’en fin de compte, étudier est un travail à plein temps. Un salaire d’étudiant, voilà ce qui serait vraiment efficace ! Et de l’argent pour cela, il y en a ! C’est pourquoi les Étudiants de Gauche Actifs proposent de nous organiser et de lutter ensemble pour les revendications suivantes :
Une garantie de revenu pour tous les jeunes en perte de revenus !
Minimum 14 €/h pour toutes les personnes qui travaillent !
Étudier c’est aussi un boulot à temps plein : pour un salaire d’étudiant ! -
[INTERVIEW] Retour sur la conférence nationale ROSA et EGA du 28 mars

8 mars 2020, Bruxelles. Ce 28 mars s’est tenue la conférence nationale de la Campagne ROSA et des Etudiants de Gauche Actifs. Nous en avons discuté à chaud, à peine une heure après la fin de l’événement, avec Emily Burns, coordinatrice nationale de la Campagne ROSA.
Ça y est, c’est fini… quel succès !
Oui ! Plus de 130 personnes ont participé à cette conférence d’un genre nouveau ! Confinement oblige, nous avons dû tester de nouveaux outils et mettre en place un tout nouveau type d’événement, avec un mélange de présentations et d’ateliers de discussions via Zoom et de vidéos préparées à l’avance.
Tout ça avec des traductions…
Soit en live, soit par sous-titres. Mais c’est effectivement un des points forts de la Campagne ROSA et d’EGA : ces initiatives permettent de réunir des personnes de tout le pays dans le partage d’expériences et la lutte.
Le programme de discussion a lui aussi été chamboulé.
Bien entendu, le coronavirus s’est invité dans les thèmes discutés. Cette crise sanitaire met à jour l’étendue de la faillite du système d’organisation de la société capitaliste. Qui devra en payer la facture ? Si nous ne nous organisons pas et n’entrons pas en résistance acharnée, ce sera à nous, aux travailleuses, aux travailleurs, à la jeunesse. Nous en avons discuté, nous avons plus particulièrement abordé le lien entre cette crise et la situation des femmes de même que le lien évident avec la crise écologique. Nous avons également laissé la parole à plusieurs syndicalistes actives dans le secteur des soins de santé.
Après cette première discussion sur le thème « La pandémie de COVID-19 fait craquer le capitalisme… Changeons de système maintenant ! », 5 commissions ont regroupé entre 20 et 35 participants pour débattre de la violence domestique, de la lutte des femmes dans le sport, de l’Europe-forteresse et des réfugiés, de la lutte contre l’extrême droite et de l’impact du coronavirus sur les femmes.
Ces ateliers, organisés chacun dans une seule langue, ont permis d’assurer une réelle implication des participantes et participants, ce qui n’était pas possible dans les meetings centraux. Nous avons clôturé l’événement par un meeting central : la place des femmes est dans la lutte !
Vous aviez également la participation d’oratrices de l’étranger ?
Certaines et certains participants avaient peut-être participé aux meetings sur la campagne de Bernie Sanders que le Parti Socialiste de Lutte (PSL) avait organisé à la fin du mois de janvier, ils et elles ont eu l’occasion de revoir notre camarade de Minneapolis Ginger Jentzn, qui nous a expliqué à quel point la gestion de la crise est calamiteuse aux Etats-Unis.
D’autre part, nous avons pu débattre avec Alexandra Alekseeva, coordinatrice de notre organisation-sœur en Russie SocFemAlt (?????? ????????????), dans l’atelier contre les violences domestiques et envers les personnes LGBTQI+, mais également Susan Wrack, féministe et journaliste sportive britannique au journal The Guardian, qui a travaillé sur l’égalité salariale dans le football. Pour nous, tisser des liens avec les luttes ailleurs dans le monde est une évidence : le capitalisme est un système international, il doit se combattre sur la même échelle ! A l’occasion de la Journée Internationale de Lutte pour les droits des femmes du 8 mars dernier avait d’ailleurs été lancé le réseau féministe socialiste international ROSA.
Des séances de rattrapage sont-elles prévues ?
Tout à fait. Tout d’abord via la chaîne youtube de la Campagne ROSA, où les différentes parties de la conférence se retrouveront. D’autre part, des groupes locaux de la campagne vont également réorganiser des groupes de discussion-vidéos pour revenir sur tout ce qui a été discuté.
Nous invitons d’ailleurs les personnes qui lisent cette interview à nous envoyer les thèmes qu’elles et ils aimeraient voir abordés dans cette discussions de groupe !
Le confinement n’a pas bloqué les activités !
Selon nous, c’est très important de considérer cette période de confinement comme un moment de préparation. La résistance des jeunes et des femmes sera cruciale, au côté de la classe des travailleurs, pour riposter contre tout ce que la classe capitaliste fera pour nous faire payer le prix de la crise économique, de la crise sanitaire et de la crise écologique.
Un dernier mot ?
La Campagne ROSA a de grandes ambitions… mais il nous faut les moyens de les réaliser ! Nous sommes de plus en plus nombreuses et nombreux. Plusieurs personnes ont d’ailleurs rejoint la campagne durant la conférence. Mais si nous avons besoin de soutien actif, il nous faut aussi du soutien financier pour continuer à agir comme nous l’avons fait par le passé.
>> Appel aux dons : Assurons-nous que ROSA puisse jouer un rôle moteur pour l’action !

