Category: Jeunes

  • Pourquoi nous ne voulons pas de violence à cette manifestation

    Nous voulons tout d’abord et surtout remercier toutes les personnes présentes pour leur participation à cette manifestation anti-NSV. Nous pouvons ici démontrer que les antifascistes sont numériquement toujours beaucoup plus nombreux que les étudiants d’extrême-droite et leurs partisans dont le Voorpost (leur service d’ordre) et même Blood&Honour, qui sont à chaque fois présents à la manifestation du NSV.

    Tract distribué à la manifestation anti-nsv du 26 mars

    Nous comprenons la colère de beaucoup de participants à cette manifestation face au fait que les néonazis puissent ouvertement défiler. Nous partageons ce sentiment et voulons mettre fin à cette situation dans les plus brefs délais. Seulement, nous ne pensons pas que cela pourra se faire en organisant une confrontation qui engendre des émeutes avec l’extrême-droite ou la police.

    Pour lutter contre l’extrême-droite, nous devons rechercher le soutien des couches larges de la population dont les intérêts sont directement opposés à ceux des néofascistes. Nous ne persuaderons pas ces couches de nous rejoindre dans la lutte contre l’extrême-droite en livrant dans les quartiers une bataille «gauche contre droite». Notre méthode d’action ne peut pas nous isoler des couches plus larges.

    Nous espérons que les manifestants comprennent ce raisonnement et ne chercheront pas à provoquer des troubles et des confrontations. Nous voulons une manifestation disciplinée mais combative dans laquelle chaque organisation et chaque manifestant peut apporter sa propre opinion. Blokbuster et les Etudiants de Gauche Actifs (Actief Linkse Studenten) pensent que l’anti-fascisme doit s’opposer à la politique néolibérale, le terreau sur lequel l’extrême-droite peut se développer, et militent pour la construction d’une alternative de gauche.

    Faisons entendre notre voix avec cette manifestation anti-nsv en clamant à la population de Louvain que nous n’acceptons pas de fascistes dans notre ville. Des emplois, pas de racisme !

  • Manifestation antifasciste à Louvain: l’extrême-droite n’a aucune solution face à la crise!

    Hier, deux manifestations se sont déroulées dans la ville de Louvain. D’un côté ont défilé 300 militants du NSV, l’organisation étudiante du Vlaams Belang, dont peu d’étudiants de Louvain, mais beaucoup d’individus tels que des membres bien connus de groupuscules néonazis comme Blood&Honour. De l’autre côté, une contre-manifestation combative a réuni environ 1.000 jeunes et travailleurs, principalement de Louvain.

    Geert Cool

    Manifestation anti-NSV non-violente

    Cette manifestation anti-NSV a été soutenue par une plate-forme de différentes organisations. À côté des Etudiants de Gauche Actifs (Actief Linkse Studenten) et de Blokbuster figuraient des groupes de comités de soutien pour les sans-papiers, des organisations étudiantes de l’ULB, les Syndicalistes contre le fascisme (Syndicalisten tegen fascisme), des militants et délégations de la FGTB,… Un groupe de Comac (l’organisation de jeunes du PTB) et une délégation d’autonomes (anarchistes) étaient également présents à la manifestation.

    Dans le contexte d’une crise économique, nous devons construire une opposition active contre la politique asociale qui laisse de côté un nombre sans cesse plus préoccupant de personnes. Cela n’a rien à voir avec les polémiques communautaires, mais tout avec l’opposition entre les intérêts du travail et ceux du capital. Les capitalistes sont responsables de la crise de leur système et essayent maintenant de nous la faire payer. En réponse, nous devons nous organiser pour une lutte collective.

    Nous devons aussi aborder la question d’une alternative politique face aux politiciens néolibéraux. L’extrême-droite n’a aucune réponse à offrir vis-à-vis de la crise économique. Le Vlaams Belang et le NSV continuent à s’en prendre aux francophones, comme si les travailleurs et chômeurs wallons étaient responsables de la crise capitaliste. Avec un ancien patron du port d’Anvers comme président, le Vlaams Belang ne risque pas de défendre les intérêts des travailleurs qui risquent de perdre leur emploi ou l’ont déjà perdu.

    Nous voulons construire une relation de forces pour parvenir à un changement. Le Parti Socialiste de Lutte défend la nécessité d’une alternative socialiste contre le capitalisme, une société où seraient centraux les besoins de la majorité de la population et non pas les bénéfices d’une petite minorité. Une manifestation comme celle d’hier peut être une excellente occasion d’organiser les jeunes et les travailleurs et de diffuser nos positions.

    Emeutes

    Dans un tract diffusé au début de la manifestation, nous avons écrit : “Pour lutter contre l’extrême-droite, nous devons rechercher le soutien des couches larges de la population dont les intérêts sont directement opposés à ceux-ci des néofascistes. Nous ne les persuaderons pas de nous rejoindre dans la lutte contre l’extrême-droite en livrant dans les quartiers une confrontation «gauche contre droite». Notre méthode d’action ne peut pas nous isoler des couches plus larges.”

    La manifestation anti-NSV en elle-même s’est déroulée sans violence, le défilé combatif attirant de plus en plus de jeunes à mesure de son parcourt. À la fin de la manifestation, des incidents isolés ont eu lieu, auxquels les média ont bien entendu accordé une attention surdimensionnée. La majorité des manifestants, tant lors du parcours que par la suite, se sont clairement distanciés de ces excès violents. Ainsi, des manifestants, tant organisés que non-organisés, ont rappelé à l’ordre et hué quelques individus masqués qui ont causé des dégâts sur le trajet. Le quotidien flamand Het Niewsblad a écrit à juste titre : «A cause de certains radicaux, le message que les manifestants voulaient donner n’est plus qu’à peine entendu, c’est regrettable.»

    Une certaine ambiance avait aussi été créée à l’avance, laissant lourdemment sous-entendre une possible violence. La ville a pris des mesures extrêmes pour effrayer tout le monde – comme d’interdire les terrasses, les dépôts de poubelles et les transports en commun dans le centre-ville. Le fait que les média choisissent systématiquement d’opter pour un journalisme-spectacle en accordant une attention uniquement aux éventuelles émeutes n’améliore bien entendu pas les choses. La population de Louvain a été poussée dans la peur.

    Les néonazis du NSV

    Au vu du défilé du NSV, il est certain que des actions comme ce genre de contre-manifestation sont nécessaires. Si nous laissons les rues à ce type d’individus, la ville serait alors dangereusement pour chaque non-conformiste, basané,…

    La manifestation du NSV a commencé avec un certain retard, il fallait attendre les autocars de manifestants d’autres villes. Parmie eux, une délégation de Blood&Honour. Cette organisation a plusieurs fois été dans les média en raison de ses conceptions néonazies et de ses activités violentes (trafic d’armes, entre autres). Chris Moorkens, un des leaders de B&H, était présent alors qu’il est en résidence surveillée. On pouvait aussi voir des militants de Voorpost et de Vlaams Belang Jongeren.

    Le Vlaams Belang manifeste chaque année main dans la main avec des néonazis. Malgré les nombreux appels et organisations qui soutenaient la manifestation du NSV, seulement 300 personnes étaient présentes. Pourquoi les média n’ont-il pas accordé d’attention à cela ou aux liens entre les mandataires du Vlaams Belang et les néonazis.

    L’an prochain, la manifestation anti-nsv sera à Anvers

    Ces dernières années, les rangs des manifestants anti-NSV sont devenus plus grands avec les manifestations réussies à Gand l’an dernier et maintenant à Louvain. Sur cette base, nous mènerons une forte campagne pour également faire de la manifestation antifasciste d’Anvers une réussite claire en termes de mobilisation.

    Les étudiants néofascistes d’Anvers sont d’ores et déjà frustrés, une réunion antifasciste à l’université a été troublée peu de temps avant la manifestation anti-NSV…

  • Quelques réactions de manifestants :

    Quelques propos recueillis lors de la manifestation anti-NSV du 26 mars.

    Parmi les manifestants, un groupe des Etudiants Socialistes de l’ULB. Etonnant ? « Non, répond Loris, nous sommes déjà venus plusieurs fois aux manifestations contre le NSV. Toutes les forces de gauche et démocratiques devraient d’ailleurs y participer. Les fascistes n’ont aucune réponse à la crise, aucune alternative aux problèmes de la société. Par contre, ils sont dangereux. C’était déjà vrai avant la crise, ce l’est encore plus aujourd’hui. Nous insistons vraiment là-dessus : il faut une véritable unité des forces de gauche contre les fascistes ». « Et une véritable unité entre Flamands et francophones, comme dans cette manifestation » ajoute avec enthousiasme Ludivine.

    Clément, lui, est venu de Mons. « Dans ma région, les fachos sont invisibles. Ils n’ont absolument pas la force de s’implanter. Par contre, c’est clair que le racisme monte. On le sent partout, les réflexions dans la rue, les discussions quand on récolte les signatures pour les élections. Le fossé se creuse, parce que le racisme contre les Noirs provoque en retour chez eux des réactions contre les Blancs. Ils refusent de passer l’éponge sur le passé colonial et sur les brimades quotidiennes (et ils ont bien raison) mais, de plus en plus souvent, leurs réactions visent tous les Blancs. Il faut briser cette escalade. » La manifestation est maintenant terminée, la dispersion se fait devant la gare, c’est l’effervescence pour ranger les drapeaux et les chasubles rouges et vertes. Pendant que nous finissons de discuter, à cent mètres de nous, quelques groupes d’anars s’amusent à provoquer les flics qui répondent en balayant la rue à coups d’autopompes et de courtes charges. « C’était vraiment une bonne manif, bien construite. Mais on voit bien la différence entre les anars et nous, s’énerve Clément. Il faut arrêter de cataloguer tout le monde d’extrême-gauche. Les anars ne construisent rien. Nous, on mobilise et on construit. La rue est rouge ! »

  • Pour des actions de masse qui renforcent le mouvement

    Dans le cadre des actions contre la guerre dans Gaza, il y a eu parfois des dégradations et des confrontations avec la police. Après la grande manifestation du 11 janvier, des voitures ont été démolies par des petits groupes en marge des manifestants. Ceci ne renforce pas la résistance contre la guerre mais isole le mouvement et offre un prétexte à certains médias pour blâmer tous les manifestants. Nous rejetons ce genre d’« actions » et plaidons pour des actions de masse pacifiques qui se tournent vers des couches larges de la population pour les convaincre et les impliquer dans le mouvement.

    Par Sven (Louvain)

    Le 26 mars, nous organisons la manifesta-tion annuelle contre le NSV. Nous essayons de mettre en place une large unité pour cette manifestation, avec toutes les forces qui veulent lutter pour une alternative de gauche pour faire barrage à la croissance de l’extrême-droite. Malheureusement il y a toujours des groupes pour penser qu’une action ludique ou symbolique serait meilleure parce que toute manifes-tation porterait en elle un risque de violence. Nous n’avons en soi pas de problème avec les lancers des ballons ou d’autres actions ludiques mais ce n’est pas cela qui va faire obstacle au NSV quand il va essayer le 26 mars de mettre en pratique sa politique violente, ce qui rendrait Leuven dangereux pour tout immigré, homosexuel(le), non conformiste,… Seule une mobilisation massive peut empêcher cela.

    On ne peut pas répondre à l’argument selon lequel des petits groupes pourraient procéder à des destructions en marge des manifestations en n’organisant plus de manifestations. Manifester est une méthode d’action qui, à travers toute l’histoire du mouvement ouvrier, a joué un rôle important dans le renforcement de l’action collective et de la solidarité. C’est aussi la raison pour laquelle nous avons un problème avec les destructions qui minent la solidarité entre les manifestants et qui empêchent une extension de l’action.

    Dans une manifestation contre l’extrême droite, comme celle contre le NSV, nous voulons montrer l’isolement dans lequel se trouvent ces organisations. Malgré le poids électoral du Vlaams Belang et les ressources dont il dispose (pour faire sa propagande mais aussi pour organiser un service d’ordre musclé et violent comme le groupe Voorpost de Luc Vermeulen), il y a chaque année trois à cinq fois plus de monde dans la manifestation antifasciste que dans celle des fascistes. En réalité, le NSV se compose principalement de membres d’organisations telles que Voorpost et le VB, avec très peu d’étudiants.

    En organisant le même soir une contre-manifestation, nous voulons montrer quelles sont les forces réelles sur le terrain et limiter l’espace que le NSV voudrait occuper. Pour chercher – et trouver – un large soutien à la résistance contre l’extrême-droite parmi les étudiants de Leuven, il est important que la manifestation soit pacifique.

    Lors des manifestations contre la guerre à Gaza, nous avons vu comment des politiciens et des médias ont utilisé les incidents dans le but non seulement d’isoler les manifestants, mais aussi de limiter le droit de manifester. La ville d’Anvers a voulu exiger de la Ligue Arabe Européenne qu’elle lui donne une liste de 100 personnes responsables du service d’ordre avant d’autoriser une manifestation (avec l’intention de rendre celles-ci personnellement responsables en cas d’incidents). Cette idée a été immédiatement reprise à Gand, où elle a été, à juste titre, rejetée par les organisateurs de la manifestation “Gand pour Gaza”. Une telle remise en cause du droit de manifester est, entre autre, le résultat des incidents et des dégradations.

    La construction d’une opposition de gauche doit se faire en mettant en avant un projet politique, pas en semant le désordre dans la ville (même si ce n’est le fait que d’une petite minorité). Nous n’avons pas besoin de telles provocations (rappelons qu’au cours des manifestations anti-mondialisation, il y a même eu plusieurs exemples de policiers infiltrés qui étaient à l’origine d’actions provocatrices).

    Construire le projet politique d’une opposition de gauche qui puisse convaincre de larges couches n’est peut-être pas aussi excitant que de jouer au chat et à la souris avec la police. Mais c’est par contre beaucoup plus radical et plus efficace pour développer une force capable de changer la société. C’est pour cela que nous lançons cet appel : faisons de la manifestation anti-NSV à Louvain le 26 mars une démonstration massive et combative contre le racisme, contre l’extrême-droite et contre la misère et le chaos du capitalisme.


    LE 26 MARS, MANIFESTATION CONTRE LE NSV A LOUVAIN, participez vous aussi!

  • Non à un enseignement élitiste! Réponse à l’attaque des étudiants libéraux contre Respact

    Suite à l’augmentation galopante du coût des études et aux attaques néolibérales contre l’enseignement supérieur, une trentaine d’organisations ont mis sur pied la plateforme Respact avec comme but l’obtention d’un enseignement supérieur gratuit. Les Etudiants de Gauche Actifs (EGA) tirent depuis bien longtemps la sonnette d’alarme quant à l’évolution de l’enseignement supérieur ; une poignée d’écoles d’élite pour les riches, une copie du modèle anglo-saxons en somme. Nous soutenons donc bien évidemment cette plateforme qui a le mérite de mettre en évidence tant les frais directs qu’indirects.

    Mathias et Michiel (EGA-GAND)

    L’Alliance des étudiants libéraux flamands (LVSV) a publié une réaction quant à cette plateforme : ils ne sont pas d’accord avec le programme et ont une autre vision de ce que l’enseignement supérieur devrait être. Pour nos "amis" libéraux, l’enseignement ne devrait pas être au service de la population entière, mais devrait suivre les règles du libre marché et donc être au service des bénéfices des patrons. Selon le LVSV, l’augmentation du nombre d’étudiants nuirait gravement à l’enseignement supérieur. Le LVSV craint que si personne ne tombe du bateau, ce dernier coulera avec tout le monde à bord. La crise économique a démontré que les libéraux ne sont pas les meilleurs skippers : au lieu de simplement construire un bateau plus grand, ils construisent une sorte d’arche de Noé uniquement accessible aux riches.

    Cette logique est parfaitement conforme à la pensée néolibérale, pensée que le ministre de l’enseignement supérieur flamand Frank Vandenbroucke défend ardemment ; c’est la même logique qui se trouve derrière le processus de Bologne. Suivant la logique néolibérale, chaque euro investi dans l’enseignement est un euro qui n’est pas consacré aux baisses de charge et autres cadeaux faits aux patrons. Alors que plus de 20 milliards d’euros ont été débloqués en Belgique pour éponger les dettes du capitalisme-casino, le LVSV, d’une hypocrisie totale, déclare que réclamer des moyens supplémentaires pour l’enseignement est un manque de respect vis-à-vis du contribuable!

    Pour nous, il est plus qu’évident que l’enseignement doit prendre une toute autre voie. L’enseignement doit être accessible à tous et doit pouvoir développer les talents et les qualité de chacun. Un premier pas dans cette direction serait de fermer l’enseignement aux intérêts du privé et de rendre en sorte que la richesse sociale produite soit la voie à suivre dans la société. Voilà une critique que nous faisons sur la plateforme Respact: la provenance des 7% du PIB réclamés pour l’enseignement n’est pas précisée. Le petit payeur contribuable devrait bien sûr pouvoir en profiter au lieu de devoir payer. Les moyens nécessaires à ce refinancement pourraient aisément êtres trouvés en instaurant un impôt sur la fortune et en appliquant la tolérance zéro en matière de grande fraude fiscale. Ces mesures, associées à la suppression des intérêts notionnels et des autres cadeaux faits aux riches, génèreraient à coup sûr assez d’argent .En 2007, les bénéfices des 30.000 plus grosses entreprises de Belgique ont atteint 79 milliards d’euros. Les dépenses pour l’enseignement supérieur sont actuellement de 1,2 milliard. L’argent existe. Nous devons juste obtenir une juste répartition.

    La crise économique a clairement illustré la faillite du dogme néolibéral du "laissé faire". La société génère des richesses gigantesques qui ne sont pas utilisées afin de satisfaire les besoins de la majorité de la population, ces richesses servent tout simplement à racheter les dettes des patrons ainsi qu’à grossir leurs profits. Le 29 janvier, 2,5 millions d’étudiants et de travailleurs ont manifesté en France car ils ne veulent pas payer la crise du capital. En Belgique aussi, le patronat tentera de faire payer aux travailleurs et aux étudiants le coût de la crise au moyen d’attaques qui ne manqueront pas de venir ultérieurement. C’est pourquoi nous appelons à manifester le 28 avril contre la commercialisation de l’enseignement et pour un refinancement public à hauteur de 7% du PIB.

  • Après les actes de vandalisme néo-nazi à l’encontre d’EGA à L’ULB…

    Après les actes de vandalisme néo-nazi à l’encontre d’EGA à L’ULB…

    Une pièce bombardée de peinture, garnie de croix gammées et de phrases injurieuses, une partie de notre matériel détruit (spécialement nos tracts de solidarité avec les sans-papiers),… Voilà l’état dans lequel EGA a retrouvé le lieu où il entrepose son matériel à l’université en ce début d’année. On pourra remarquer la lâcheté de leur geste puisqu’ils ont profité de l’absence de nos membres et de la communauté universitaire pour pouvoir s’introduire dans le local afin de le souiller de leur propagande réactionnaire.

    EGA-ULB

    Les néo-fascistes sont coutumiers de tels actes de vandalisme, d’intimidation et de violence. Mais jusqu’ici, c’était plutôt dans les universités en Flandre que ceux-ci avaient une certaine confiance pour passer à l’acte. Pourtant, il y a quelques semaines, des militants du groupuscule néo-nazi francophone NATION avaient pénétré sur le campus pour mener une campagne de provocation raciste contre les sans-papiers qui occupent le gymnase et placarder des affiches nauzéabondes.

    Ce n’est pas une coincidence que cela soit EGA, le cerle étudiant marxiste sur l’université, qui a été ciblé au vu de notre attitude conséquente contre le racisme et l’extrême-droite. Nous sommes aux côtés des sans-papiers dans le comité de soutien (CAS) depuis le premier jour de l’occupation à l’ULB. Nous avons joué un rôle déterminant dans le blocage du meeting raciste de Dewinter par 300 antifascistes à l’université de Gand et récemment encore, nous avons lancé un appel pour une contre-manifestation pacifique nationale, le 12 mars à Louvain, contre la marche fasciste du NSV, le cercle étudiant qui sert de lieu de formation aux futurs dirigeants du Vlaams Belang.

    Le NSV organise une manifestation chaque année, au cours de laquelle il n’hésite pas à recourir à la violence envers les immigrés et les jeunes de gauche. Une manifestation à laquelle Nation a participé au cours des dernières années. Il y a 3 ans, à Louvain, des manifestants fascistes avaient envahi l’appartement et agressé quelqu’un qui avait crié un slogan antifasciste de son balcon. En nous mobilisant en beaucoup plus grand nombre qu’eux, nous pouvons briser leur confiance et mettre les néo-fascistes dans la défensive. Une campagne active à l’ULB et une forte mobilisation pour la manif à Louvain est le meilleur moyen d’empêcher le développement de leur présence sur notre campus.

    La crise du capitalisme entraine des vagues de licenciements et une paupérisation croissante des travailleurs et des jeunes. Le Gouvernement a déboursé des milliards d’euros pour sauver les intérêts des banquiers et des capitalistes, mais il n’est pas question pour eux de nationaliser pour sauvegarder les emplois et de mettre à disposition des moyens suffisants pour l’enseignement. Le sous-financement public a mis fin à la politique de services sociaux, de restos et de kots bon marché et a entrainé une augmentation des coûts des études depuis les années 80. Le pillage néolibéral des richesses collectives des 30 dernières années a créé un terreau favorable pour le développement des idées racistes.

    C’est pourquoi nous manifesterons également le 26 mars pour une opposition anticapitaliste contre la politique néolibérale qui alimente l’extrême-droite.

    • TOUT CE QUI NOUS DIVISE NOUS AFFAIBLIT !
    • MANIFESTE AVEC NOUS LE 26 MARS A LOUVAIN !
    • PARTICIPE A CETTE CAMPAGNE POUR EN FAIRE UN SUCCES !
    • REJOINS LES ETUDIANTS DE GAUCHE ACTIFS !
  • STOP A LA DIMINUTION DU FINANCEMENT PUBLIC DE L’ENSEIGNEMENT

    La CGSP de la VUB organise une première action ce mardi 18 novembre à 14h à la Gare du Nord à Bruxelles contre les nouvelles coupes budgétaires dans l’enseignement supérieur, celles ci ont été annoncées par Frank Vandenbroucke (Spa), le ministre de l’enseignement supérieur flamand. Ainsi des centaines d’emplois vont passer à la trappe et les coûts des études vont encore augmenter pour les étudiants.

    Par les Etudiants de Gauche Actifs

    Alors que Vandenbroucke avait suscité la colère des étudiants et du personnel en 2006, ce qui avait entrainé des manifestations de plusieurs milliers de personnes contre son plan de commercialisation de l’enseignement supérieur, voilà qu’il repasse à l’attaque. Pour arrêter la vague de protestation Vandenbroucke avait à ce moment signé un accord qui promettait une indexation conséquente des budgets des universités et des hautes écoles.

    Aujourd’hui il entend ne pas tenir ses promesses et veut que l’indexation des budgets pour l’année prochaine soit limitée à 1,9% alors qu’elle devrait être de 3,34%. Pour la VUB cela représente une perte nette de 2 millions d’euros sur le budget de l’année prochaine, ce qui signifie qu’une cinquantaine d’emplois seront menacés de disparaître. Pour des institutions plus grandes comme l’université de Gand la facture s’élèvera à plusieurs dizaines de millions d’euros de perte.

    Tant le fédéral que les communautés ont déjà sorti ensemble plus de 20 milliards d’euros de leur chapeau pour sauver les grands actionnaires mais quand il s’agit du pouvoir d’achat ou de l’enseignement; subitement c’est impossible de trouver des moyens.

    Au début des années 80’, le financement public de l’enseignement s’élevait encore à 7% du PIB. La politique néolibérale menée depuis lors à été une politique de transferts des moyens appartenant à la collectivité vers le privé, et ce sous forme de diminutions de charges et autres cadeaux aux patrons. Aujourd’hui le financement public s’est rétrécit à moins de 5% alors que la population estudiantine a plus que doublé.

    Les diminutions des moyens publics accordés à l’enseignement mettent les directions des institutions sous pressions, celles ci doivent donc couper dans les budgets sociaux et dans l’emploi, ce qui mine la qualité de notre enseignement. Les bourses d’études ont été détricotées, les kots sont devenus chers, vétustes et en nombres insuffisants, le prix des repas devient toujours moins abordable,… Bref les conséquences de cette politique les étudiants et leurs familles les ressentent fortement dans leur portemonnaie. L’augmentation du coût des études a déjà fortement restreint l’accès à l’enseignement supérieur. Vandenbrouck veut aller encore plus loin sur le chemin d’un enseignement toujours moins accessible, plus cher et de moindre qualité.

    En Italie, un mouvement de masse s’oppose aux coupes monstrueuse dans le financement public de l’enseignement voulu par le gouvernement de Berlusconi sous le slogan “Nous, on ne payera pas votre crise”. En Belgique aussi nous devons passer à l’action car seule la lutte paye. Un mouvement d’ensemble du personnel et des étudiants sera nécessaire pour stopper la politique d’austérité dans l’éducation de Vandenbroucke.

    EGA appelle les étudiants de toutes les provinces à participer à l’action de la CGSP-VUB.

    Rendez- vous à 14h à la Gare du Nord.

    Départ:

    • 13h30 VUB Plaine
    • 13H30 VUB Jette
    • 13H ULB (PUB)
    • 14H Gare du Nord

    Liens:

  • 15 NOVEMBRE RESPACT-DAY

    EGA participe à la campagne « Respact » pour une baisse des coûts directs et indirects des études dans l’enseignement supérieur, à l’initiative de la Fédération des étudiants francophones (FEF) et de son équivalent néerlandophone (VVS). Le 15 novemebre Respact organise une conférence nationale à L’ULB qui sera suivi de concert.

    Par les Etudiants de gauche Actifs

    Lors de la journée, il y aura plusieurs ateliers de 12H à 15H. Voici les 3 ateliers qu’EGA conseille:

    • "Du modèle de financement input vers le modèle output. Comment résister contre les coupes budgétaires dans l’enseignement supérieur flamand voulu par Vandenbroucke ?" Ateliers-débat avec Jo Coulier, le délégué principal de la CGSP VUB qui organise l’action du 18 novembre.

    Le plan de Vandebroucke a introduit le modèle output (un financement par élève ayant réussi l’année et non par élève qui commence l’année). Avec un financement “output”, les universités et les hautes écoles vont surtout s’orienter vers les étudiants dont les chances de réussite sont les plus grandes.

    La voie est ainsi ouverte à un enseignement à deux vitesse: d’un côté des institutions de pointe accessibles aux surdoués et aux étudiants riches, de l’autre des institutions de second rang pour la majorité des étudiants, avec moins de subsides.Aujourd’hui il entend ne pas tenir ses promesses et veut que l’indexation des budgets pour l’année prochaine soit limitée à 1,9% alors qu’elle devrait être de 3,34%. Pour la VUB cela représente une perte nette de 2 millions d’euros sur le budget de l’année prochaine, ce qui signifie qu’une cinquantaine d’emplois seront menacés de disparaître. Pour des institutions plus grandes comme l’université de Gand la facture s’élèvera à plusieurs dizaines de millions d’euros de perte.

    • "Stop à la commercialisation de l’enseignement ! Pourquoi un salaire étudiant est nécessaire contre l’augmentation des coûts des études ?" Ateliers-débat avec Etudiants de Gauche Actifs.
    • "Un salaire décent pour un travail décent! Pourquoi une campagne pour l’harmonisation (vers le haut !) des salaires des doctorants?" (seulement en néerlandais). Ateliers-débat avec Jon Sneyers, militant LBC et initiateur de la pétition des chercheurs boursiers IWT de la KULeuven. http://www.cs.kuleuven.be/iwtpetitie/

    Un programme socialiste contre l’augmentation du coût des études !

    • Stop à la commercialisation de l’enseignement !
    • 7 % du PIB pour l’enseignement dont 2% pour l’enseignement supérieur !
    • L’abolition de toute forme de droits d’inscriptions (matériel inclus)
    • Des investissements publics pour des kots à prix abordable pour tous ! Un plan public de construction massif de logements sociaux de qualité !
    • Stop aux privatisations de nos restaurants ! Des repas de qualité à prix démocratiques !
    • Abolition de la TVA sur les produits de première nécessité!
    • Pour un accès gratuit à la culture ! Les multinationales hors de la culture et des loisirs !
    • Pour un service public national de santé sous contrôle des travailleurs et des consommateurs! Pour la nationalisation de l’industrie pharmaceutique afin que seuls les meilleurs produits soient vendus à prix abordable !
    • Un salaire étudiant qui rend l’enseignement supérieur accessible aux enfants de travailleurs !
    • Un enseignement gratuit et de qualité pour tous !
    • Abolition des intérêts notionnels et des autres cadeaux néolibéraux aux patrons !
    • Pour un impôt sur les grandes fortunes !
    • Pour une répression sévère de la fraude fiscale !
    • Les patrons ont sacrifié nos entreprises à leur soif de profits, la collectivité doit contrôler elle même l’économie en nationalisant les secteurs clés comme les secteurs bancaire, énergétique, alimentaire,… pour que ceux-ci soient orientés en fonction des besoins, pas des profits.
    • Une société socialiste sous le contrôle démocratique des organes des travailleurs et de leurs familles !
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