Category: Jeunes

  • Non à l’interdiction du voile à l’école

    Plusieurs directions d’écoles, tant en communauté française qu’en communauté flamande, ont décidé ces derniers temps d’interdire, par le biais de leur règlement intérieur, le port du voile dans leurs établissements. Les raisons évoquées sont basées sur la «tolérance» envers les non-musulmans, la «neutralité» de l’école,…

    Par un enseignant anversois

    L’interdiction masque les problèmes réels

    Nous avons assisté au cours de ces 30 dernières années à un phénomène de concentration accélérée d’élèves issus de l’immigration dans certaines écoles. C’est une conséquence directe de la politique d’austérité qui a touché le secteur de l’enseignement, comme bien d’autres d’ailleurs. Une partie des écoles primaires et secondaires comptent aujourd’hui une majorité de jeunes issus des communautés immigrées, surtout dans certains quartiers des grandes villes. Ces communautés connaissent une situation de pauvreté pire encore que celle de la population d’origine belge. Une étude de la Fondation Roi Baudouin publiée en 2006 citait un taux de pauvreté de 59% parmi la communauté turque et de 55,5% dans la communauté marocaine! Et la crise économique n’arrangera rien à ces chiffres.

    Aujourd’hui, toute une couche de jeunes issus de l’immigration n’a aucune perspective d’avenir et nombreux sont ceux qui quittent les bancs scolaires sans diplôme. Ceux qui persévèrent aboutissent généralement dans les classes de l’enseignement professionnel et spécialisé. Toutes les études démontrent que notre enseignement, faute de moyens et malgré les efforts du personnel, ne réussit pas à offrir des perspectives d’avenir aux jeunes issus des milieux pauvres – qu’ils soient d’origine belge ou non.

    Pour beaucoup de jeunes, la solidarité sur base de l’origine ethnique est dès lors la seule base sur laquelle se reposer, avec des répercussions sur la formation de l’identité de chacun, comme l’exprime notamment la question du port du voile. Evidemment, la pression sociale exercée par certains cercles religieux qui veulent imposer le port du voile est un problème. Mais «être seul maître de sa tête» signifie autant le droit de refuser le voile que le droit de le porter. L’interdiction ne résout aucunement le problème de cette pression sociale, comme bien des observateurs l’affirment au sujet des écoles où cette interdiction est effective depuis déjà longtemps. Le problème est seulement déplacé. Arriver à une solution exige de commencer en premier lieu par une lutte contre cette pression. Un enseignement gratuit et de qualité, avec assez de moyens et de personnel bien payé, est un élément des plus importants pour y parvenir. Mais c’est justement ça qui leur est refusé.

    Organisez la résistance avec tous les jeunes à l’école!

    Les directions, avec le soutien des politiciens traditionnels, ont fait le choix de ne pas mener le débat. La directrice de l’Athénée royal d’Anvers peut bien avoir discuté durant des années avant d’interdire le port du voile, l’avis des principales concernées n’a jamais été demandé. Ces filles ont d’ailleurs commencé à protester dès l’annonce de l’interdiction.

    L’égalité des chances signifie avant tout des investissements dans l’enseignement. La neutralité peut et doit se faire, mais sans oppression de l’identité des jeunes. Le PSL s’oppose à l’interdiction du port du voile et pense qu’il faut mener une lutte solidaire avec tous les jeunes des écoles. Il s’agit d’un problème collectif : aujourd’hui le voile, demain tous les signes visibles d’une opinion!

    • Anvers: La répression pour faire passer l’interdiction du port du voile
    • Islam et socialisme
  • Liberté d’expression à Hasselt ? La campagne Blokbuster réprimée au Pukkelpop !

    Ce jeudi, la campagne antifasciste Blokbuster (Résistance Internationale du côté francophone) était présente au festival Pukkelpop avec des autocollants et des tracts antiracistes. Les réactions des festivaliers étaient extrêmement positives, comme cela avait déjà été le cas pour des campagnes similaires à Dour ou encore aux Ardentes. Mais après une demi-heure, les organisateurs du Pukkelpop et la police locale nous ont fait savoir que nous serions arrêtés en cas de poursuite de notre campagne. Le droit de mener des campagnes politiques sur la voie publique a pourtant déjà été confirmé plusieurs fois, entre autres par le Conseil d’État.

    Communiqué de presse de Blokbuster

    Malgré différentes demandes de notre part, nous n’avons pas obtenu de stand au Pukkelpop, on nous a même répondu qu’il n’y en aurait aucun cette année. D’autres organisations telles que les Magasins du Monde et la FGTB-Jeunes ont toutefois bien obtenu un stand au camping du festival. La campagne antiraciste Blokbuster est-elle considérée comme indésirable parce qu’elle ose faire le lien entre la croissance de l’extrême-droite et la politique des partis traditionnels?

    Cette violation du droit à la libre expression se fait en marge d’un festival organisé par un parlementaire du SP.a (Chokri Mahasinne), dans une ville dirigée par le SP.a. Une coïncidence?

    Nous nous opposons bien entendu à cet arbitraire et voulons lutter pour le droit de diffuser notre opinion. Ce samedi, nous mènerons à nouveau campagne dans le voisinage du Pukkelpop. Si les organisateurs souhaitent s’exprimer contre Blokbuster, nous nous laisserons arrêter. Nous mènerons alors campagne pour le droit à la libre expression à côté d’une procédure juridique.

    Blokbuster et Résistance Internationale

    Blokbuster est une campagne antiraciste qui mène depuis déjà plusieurs années, et de façon conséquente, le combat contre le racisme et l’extrême-droite. Son pendant francophone est Résistance Internationale. Cette campagne a différents terrains d’actions tant nationalement qu’internationalement. Nous organisons des actions de protestation contre le Vlaams Belang, le Front National et leurs alliés, nous réagissons contre la violence néo-fasciste et témoignons notre solidarité avec des actions internationales. L’an dernier, nous avons ainsi participé avec une septentaine de jeunes belges à un bloccage antifasciste à Cologne contre le congrès européen anti-islam européen, auquel le Vlaams Belang avait notamment participé.

    Nous mobilisons pour des actions et des campagnes non-violentes. A d’innombrables festivals, nous diffusons nos autocollants et nos tracts parmi les participants et demandons une contribution libre pour financer nos actions. Grâce à cela, nous pouvons organiser des actions en étant indépendant des subventions, des entreprises,…. Avec de telles campagnes, nous pouvons aussi élargir notre soutien parmi les jeunes.

    Nous avons à nouveau voulu mener campagne au camping du Pukkelpop, tout comme les années précédentes et tout comme à d’innombrables autres festivals. Nous avons fait plusieurs demandes, mais il nous a été répondu que plus aucun stand n’était dorénavant admis. C’est regrettable, car il ne s’agit pas seulement que de musique et de commerce à un festival, il y a aussi une fonction sociale plus large. Si un grand groupe de jeunes se réunit, cela offre la possibilité d’aborder des thèmes sociaux, et la campagne Blokbuster a très certainement sa place dans ce cadre.

  • Tout ce qui nous divise nous affaiblit !

    Le PSL mène activement campagne contre les divisions, qu’elles soient provoquées par le racisme, le sexisme, l’homophobie… Car, sans réaction collective, ces divisions ont encore de beaux jours devant elles et elles représentent un vrai danger. Avec la crise économique, les problèmes augmentent pour chacun. Pour les jeunes, la situation est particulièrement pénible: enseignement en manque de moyens, chômage en augmentation rapide,… Dans ce contexte, les divisions peuvent facilement faire leur nid, ce que nous refusons et combattons.<p<

    Des emplois, pas de racisme!

    Par Geert Cool

    Si le Vlaams Belang et le Front National ont subi une défaite ce 7 juin, cela ne signifie évidemment pas que le danger a disparu ou que les campagnes antiracistes sont devenues superflues. Ailleurs en Europe, et notamment là où la crise a déjà frappé plus durement, les néofascistes ont réalisé des percées.

    Le parti néonazi hongrois Jobbik a ainsi récolté 14% des voix, le BNP britannique 6%. Celui-ci a obtenu ses deux premiers députés au parlement européen. Il faut encore parler des populistes de droite qui ont, eux aussi, obtenu de bons scores, particulièrement le PVV hollandais de Geert Wilders, le Parti du Peuple danois et le Perussuomalaiset finlandais («le vrai finlandais»).

    L’aversion que suscitent les partis traditionnels et leur politique ouvre un espace pour toutes sortes de néofascistes et de populistes de droite. La différence est que les chefs populistes existent surtout via la TV et mettent surtout en avant leur personnalité tandis que les néofascistes essaient de construire en plus un appareil politique et une présence permanente dans les quartiers (même si, chez nous, le FN a montré une furieuse incapacité à le faire).

    Le déclin du VB est uniquement du au fait qu’il n’est plus le seul pour qui la rhétorique populiste constitue le fond de commerce. La chute a toutefois été amortie : avec 15%, il reste le deuxième parti de Flandre et les positions électorales tant de la NVA que de la Lijst De Decker sont loin d’être stables. Une crise économique peut brusquement rouvrir un espace aux idées racistes.

    Car de plus en plus de gens – en perdant leur emploi, leur logement,… – vont aussi perdre la plupart de leurs liens avec la société. Cela peut conduire à une montée des frustrations et de la violence gratuite, y compris sur une base raciste. La Russie et l’Europe de l’Est nous donnent déjà un aperçu de ce genre de situation.

    Il est cependant possible de stopper l’extrême-droite avec des mobilisations sur le terrain et un mouvement de gauche fort. La différence entre les élections européennes en Grande-Bretagne et en Irlande est éloquente de ce point de vue: les deux gouvernements ont été lourdement punis mais, là où une formation de gauche conséquente existait (le Socialist Party, notre parti-frère irlandais) aucun néo-fasciste ou populiste n’a pu profiter de la situation alors que le Socialist Party a gagné un siège au Parlement Européen.

    En nous unissant pour lutter pour nos emplois et notre avenir, nous pouvons donner un sens à la colère et au mécontentement qui existent dans la population afin de construire un projet de changement véritable, dans la perspective du socialisme. Avec une réponse collective du mouvement ouvrier, le terreau sur lequel se développent le racisme, la violence et l’extrême-droite peut disparaitre.

    Stop au sexisme et à la violence contre les femmes!

    Par Margaret Collins (Etats-Unis)

    En mai, la presse a accordé beaucoup d’attention à la pop star américaine Rihanna, battue par son copain le chanteur Chris Brown au cours d’une violente dispute.

    Un sondage de la Commission pour la Santé Publique de Boston (USA) réalisé auprès de 200 adolescents a révélé que près de la moitié des sondés considéraient que c’était la faute de Rihanna si elle s’était fait battre et que 71% d’entre eux pensaient que la violence était une des composantes «normales» d’une relation amoureuse.

    Un rapport du Journal Américain de Médecine Préventive estime qu’entre 25,5 et 53,6% des femmes vont subir un acte de violence conjugale dans leur vie. Bien que les hommes, hétéros ou homos, soient aussi victimes de ce genre de pratiques, ce sont les femmes qui de loin sont les plus affectées.

    Selon le Bureau de Justice, la violence conjugale est la première cause de mort prématurée pour les femmes afro-américaines entre 15 et 45 ans et la septième cause de décès prématuré pour l’ensemble des femmes américaines. Cette violence ne touche pas toutes les femmes de la même manière en fonction des conditions sociales et économiques.

    Les recherches montrent que c’est la pauvreté, et non la couleur de peau qui est le principal facteur de risque de violence conjugale. Le stress économique ne mène pas systématiquement à la violence, mais tous les types de violence, y compris la violence conjugale, sont plus fréquents dans les quartiers pauvres.

    La crise amplifie ce phénomène, comme l’illustre la Ligne Téléphonique Nationale contre la Violence Domestique, qui faisait état au premier trimestre 2009 d’une hausse de 21% des appels par rapport à l’année précédente. La majorité des personnes qui appelaient ont mentionné la baisse de leurs revenus.

    Des emplois stables avec un salaire correct, davantage de logements sociaux, des soins de santé meilleur marché, des services sociaux plus nombreux (entre autres dans le domaine des crèches) permettraient déjà de résoudre une bonne partie des problèmes. La lutte contre les violences infligées aux femmes doit donc partie de la lutte contre un capitalisme en crise qui a de moins en moins de perspectives à nous offrir.

    NON à l’interdiction du voile!

    Fin juin, la direction de l’athénée de Rooseveltplaats à Anvers a décidé d’interdire le foulard à partir de l’an prochain. Tous les symboles religieux et politiques sont bannis au nom de «l’égalité des chances».

    La direction parle aussi du «respect nécessaire envers ceux qui pensent autrement» dont doivent faire preuve les filles musulmanes. Que la direction montre du respect vis-à-vis de ses élèves est visiblement moins nécessaire : elle a interdit le foulard d’un coup, sans discussion.

    Ce sont les foulards musulmans qui sont visés aujourd’hui, mais le reste peut aussi être touché. Pourra-t-on bientôt encore porter un T-shirt Che Guevara? Et que se passera-t-il pour celui qui a une croix au cou? Beaucoup de filles ne considèrent pas leur foulard comme un symbole religieux, mais comme une partie de leur identité, visiblement peu et mal acceptée. Ce n’est pas la première fois qu’une telle discussion arrive, il y a déjà eu celles portant sur les piercings ou sur le renvoi de deux filles ‘gothiques’ d’une école d’Anvers.

    Il y a des problèmes dans des écoles à taux élevés d’immigrés comme l’athénée de Rooseveltplaats, mais ce ne sont pas les jeunes qui sont responsables de cette situation. Nous nous opposons à l’interdiction du foulard, mais aussi à ceux qui veulent imposer son port dans la communauté immigrée ou dans les pays musulmans.

    Interdire les foulards n’est pas un signe de «neutralité» ou «d’objectivité». Le professeur de Droits de l’Homme Eva Brems a affirmé : «Les partisans d’une interdiction trouvent apparemment l’animosité active plus neutre que la tolérance passive». Elle a qualifié l’interdiction du foulard de «pseudo-objectivité qui joue la carte de l’intolérance».

    Nous considérons le foulard comme un choix individuel. Les filles doivent elles-mêmes pouvoir décider de ce qu’elles portent sur leur tête.

  • MARX: LE RETOUR

    Avec EGA, en résistance contre le capitalisme!

    Il y a déjà un bail que Karl Marx a affirmé que le système capitaliste serait incapable de répartir équitablement les richesses: seule une petite minorité en profiterait vraiment tandis que la pauvreté prendrait des proportions gigantesques à travers le monde dans un système traversé de crises de surproduction. Pas mal d’économistes ont passé leur vie à démontrer à quel point Marx s’était gouré, mais là, ça devient franchement dur…

    On l’a entendu, et réentendu, et on va encore l’entendre: nous sommes entrés dans la pire crise économique depuis le désastre de 1929, en plus d’une crise écologique sans précédent dans l’histoire de l’humanité. Là encore Karl Marx a été parmi les premiers à dénoncer l’impact néfaste du capitalisme sur l’environnement: «Chaque progrès de l’agriculture capitaliste représente un progrès non seulement dans l’art de dépouiller le travailleur, mais dans celui d’appauvrir la terre» a-t-il notamment écrit, bien avant que l’agro-industrie ne devienne le monstre répugnant qu’elle est aujourd’hui.

    L’éditorialiste du «Financial Times» avait, au tout début de la crise économique, parlé de ces craintes qu’elle ne «détruise (…) la légitimité politique de l’économie de marché elle-même.» Cette légitimité part en effet en morceaux et de plus en plus de jeunes et de travailleurs sont à la recherche d’une alternative à cette société où l’homme est un loup pour l’homme.

    Pour un milliard de personnes, le capitalisme signifie la faim. Des milliards d’euros sont trouvés sans problème pour aider les banques et les actionnaires mais, pour les affamés, pas de plan de sauvetage.

    De même pour les centaines de milliers de travailleurs qui perdent leur emploi en conséquence de la crise : au cours des 3 premiers mois de cette année, dans les 16 pays de la zone euro, 1,22 million d’emplois ont été perdus. Qu’arrivera-t-il à la génération qui achève maintenant ses études? Il est déjà difficile de trouver un boulot et c’est souvent un job flexible et précaire. Un emploi précaire pour un avenir précaire?

    «Notre théorie n’est pas un dogme, mais un guide pour l’action!» avaient affirmé Marx et Engels. Pour éviter que l’énergie des masses en révolte ne soit gaspillée, il faut apprendre des erreurs – et des réussites! – des luttes du passé. Mais il faut également déjà préparer les prochaines luttes d’ampleur en se forgeant une expérience dans les mouvements actuels – mêmes s’ils sont actuellement restreints – tout en y diffusant la nécessité d’avoir un programme, une stratégie et une organisation basés sur la théorie marxiste.

    Etudiants de Gauche Actifs (EGA) est une organisation de jeunes menant des campagnes, que ce soit pour une gratuité réelle de l’enseignement (nous avons pour cette raison participé à la campagne nationale RESPACT), contre le racisme et l’extrême-droite (avec l’an dernier le blocage d’un meeting du FN, une mobilisation de plus de 1.000 jeunes contre le NSV, l’organisation étudiante officieuse du Vlaams Belang,…), contre le sexisme et pour les droits des femmes, contre l’homophobie ou encore pour la préservation de notre environnement.

    Dans chacune de ces campagnes, nous mettons en évidence la racine commune de tous ces maux, le système capitaliste, ainsi que l’antidote: la construction d’un mouvement de masse socialiste luttant pour une société socialiste démocratique. C’est aujourd’hui que cet avenir se prépare: rejoins EGA, participe à nos campagnes! Ne subit plus sans réagir, mais deviens au contraire actif dans une organisation déterminée et combative!

  • Grand intérêt pour les idées du marxisme au festival de DOUR

    Si le site de la «Machine à feu» réserve chaque année des surprises, elles ne sont pas que musicales… Cette année, nous avons été fort agréablement surpris de l’écho reçu par notre campagne «Marx : le retour»: des dizaines de brochures et de journaux ont ainsi été vendus, et plus particulièrement notre nouvelle édition du «marxisme en 160 questions et réponses», tandis que de nombreux jeunes ont marqué leur intérêt pour rejoindre notre organisation.

    Depuis quelques années déjà, la campagne antiraciste «Résistance Internationale» et les organisations jeunes du PSL sont présents au Village Associatif du Festival de Dour, aux côtés d’autres organisations.

    Avec nous, les militants des jeunes-FGTB (avec la campagne «le capitalisme nuit gravement à la santé»), d’Oxfam («Les travailleurs ne sont pas des outils»), de Wep (projets culturels à l’étranger), de Plan (amélioration des conditions de vie des enfants des pays du sud), d’Aide-info-Sida et de la Fédération laïque de Centres de Planning Familial ont résisté durant quatre jours aux sirènes du festival pour parler des idées, méthodes et actions de leur organisation.

    Comme chaque année, nous avons tous pu entrer en dialogue avec d’inombrables festivaliers, ou tout simplement pu discuter entre militants des activités de nos organisations respectives. Tout cela dans l’atmosphère chaleureuse et décontractée du festival.

    Il était difficile en arrivant à notre stand de ne pas savoir où on tombait: Karl Marx y était à l’honneur en couverture de dernière page pour l’édition d’été de notre journal l’Alternative Socialiste, sur notre dernier T-shirt ou encore sur des brochures. Nous avons voulu, dans ce contexte de crise économique mondiale du capitalisme, remettre en avant les analyses de Marx, et bien nous en a pris. Jamais encore nous n’avions eu à Dour autant de discussions sur le socialisme, le marxisme, ce que veut dire une économie planifiée,…

    D’intenses débats ont eu lieu au stand, dans les campings où nous avons milité les matin ou encore sur le site lui-même, voire même le soir entre deux concerts avec des festivaliers rencontrés en journée! Nous avons pu récolter un excellent soutien pour nos campagnes et nos tracts, journaux et brochures ont eu un beau succès.

    La crise économique bouscule beaucoup de certitudes, et nous avons véritablement pu sentir entre l’an dernier et cette année que la recherche de réponses face à la crise, la recherche d’une alternative face au capitalisme, grandit et grandit encore. Nous invitons bien entendu tous ceux qui ont jeté un œil à notre matériel et ont discuté de nos activités à continuer à approfondir leur connaissance de nos méthodes et analyses. Pour défendre notre avenir, il n’y a pas plusieurs choix : nous devons nous organiser, tant au niveau national qu’international, et lutter ensemble contre le capitalisme et pour une société socialiste. C’est cela que défend le Parti Socialiste de Lutte et son internationale, le Comité pour une Internationale Ouvrière. Serrons-nous les coudes, pas la ceinture!

  • Un parti par et pour les jeunes

    La crise économique mondiale est d’une ampleur inconnue depuis celle des années ’30: le capitalisme et sa logique de course aux profits a créé le chaos.

    Tract d’été du PSL

    Ce système plonge des millions de personnes à travers le monde dans une misère sans cesse plus sombre tout en perpétuant des guerres sans fin, provoquant ainsi des flots de réfugiés. Aux pertes d’emplois, à la misère et à la famine s’ajoutent encore la pollution, les dérèglements climatiques et la disparition d’espèces. Les effets les plus graves de la crise n’ont pas encore frappé la Belgique en termes de chômage, de pauvreté ou encore d’insécurité.

    Pour la première fois depuis longtemps, notre génération – celle qui est aux études ou sur le marché du travail depuis peu – éprouvera plus de difficultés à s’en sortir que la précédente. Une génération sacrifiée sur l’autel du profit, voilà le résultat de 30 années de néolibéralisme.

    On nous a fait miroité l’illusion que le néolibéralisme augmenterait le bien-être et la richesse de tous. Mais les finances publiques ont été pillées (les patrons ont reçu de nombreux cadeaux fiscaux). Les riches le sont encore plus tandis que la majorité de la population a connu une forte dégradation de ses conditions de vie. Bref, les capitalistes s’en sont mis plein les fouilles avant que le bateau coule. Aujourd’hui, le mythe néolibéral cher à tous les partis établis a coulé, mais ça ne les empêche pas de ne rien vouloir changer à leur politique, si ce n’est un léger assaisonnement vert.

    Les élections terminées, les gouvernements planifient des économies budgétaires drastiques aux frais des travailleurs et des jeunes, notamment pour payer les cadeaux accordés aux grands actionnaires des banques et aux autres spéculateurs. Il faut s’attendre à un plan d’austérité d’envergure inégalée concentré sur quelques années. Un bain de sang social se profile à l’horizon, même si les libéraux sont dans l’opposition. Pour défendre notre avenir, il n’y a pas plusieurs choix : nous devons nous organiser et lutter ensemble.

    Marx avait raison

    K a r l Marx a démontré que le capitalisme conduit inévitablement à des crises de surproduction et de taux de profits, l’ensemble des travailleurs étant incapable de racheter toutes les marchandises produites, tout comme les capitalistes d’ailleurs. Mais il a surtout posé les bases d’une alternative à ce système capitaliste: le socialisme. Contraitrement aux dictatures bureaucratiques soviétiques ou chinoises, une société réellement socialiste est basée sur une gestion démocratique de la production et des richesses par les travailleurs eux-mêmes. Les richesses produites seraient ainsi mises au service réel de la population et de l’environnement, garantissant un véritable épanouissement tant individuel que collectif. Mais il n’y a pas de crise finale du capitalisme, celuici trouvera toujours une manière de s’en sortir tant que la classe des travailleurs ne s’organise pas pour opérer une transformation socialiste de la société.

    Deviens actif!

    Le Parti Socialiste de Lutte, PSL(ex-MAS) est un parti de travailleurs et de jeunes. Chez nous, les jeunes ne font pas figure de spectateur mais joue un rôle important.

    Participe au lancement d’Etudiants de Gauche Actifs – Ecoles

    Dès la rentrée académique nous lançons une nouvelle organisation de gauche dans les écoles, EGA-Ecoles. Dans les écoles, nous avons déjà organisé des grèves contre la guerre, des actions et des manifestations avec notre campagne pour l’environnement « destroy capitalisme, before it destroy the planet » ou sur d’autre thèmes: contre le sexisme, contre l’interdiction du port du voile et contre le racisme… Avec EGA-écoles, nous franchissons une étape en lançant, partout dans le pays, une organisation politique d’élèves qui mène des actions et qui met en évidence une alternative socialiste contre la racine commune de tous ces maux, le capitalisme. Participe avec nous à la mise sur pied d’un comité EGA dans ton école.

    Rejoins EGA

    Avec notre organisation étudiante, EGA, nous sommes actifs et organisés dans toutes les universités et dans de nombreuses hautes écoles. Nous défendons un enseignement gratuit et de qualité pour tous (ce pourquoi nous participons à Respact). Nous sommes solidaires des luttes de tous les travailleurs, avec ou sans-papiers. Nous nous opposons à la marchandisation du corps de la femme qui, au nom du profit, stimule les comportements sexistes. Le sexisme est fort présent dans les unifs et les écoles, c’est pourquoi nous menons chaque année des campagnes, ensemble avec la commission femmes du PSL. Rejoins EGA pour renforcer le courant d’idées anticapitaliste et socialiste face aux idées néolibérales véhiculées sur les campus.

    Participe à la campagne contre le travail précaire du PSL-Jeunes

    Les jeunes du PSL sont aussi actifs dans les quartiers et sur les lieux de travail. Nous sommes à l’initiative de la marche des jeunes pour l’emploi en 2005. Avec les jeunes travailleurs du PSL, nous lançons une campagne contre les contrats précaires, pour un emploi décent avec un revenu décent pour tous. Serrons-nous les coudes, pas la ceinture ! Participe à notre campagne !

    Participe à Résistance Internationale contre le racisme et le fascisme

    Résistance Internationale est la campagne du PSL contre le racisme et le fascisme. La manifestation combative contre le NSV (l’organisation étudiante officieuse du Vlaams Belang) est devenue l’événement national pour tous les antifascistes et les antiracistes. Un millier de jeunes ont manifesté à Louvain en mars dernier. Nous organisons aussi d’autres actions plus localespar exemple, la manifestation contre le meeting électoral du FN à Molenbeek s’est soldé par une victoire avec l’annulation de celui-ci. Aide-nous à faire de nos actions un succès !

    PAS QUESTIONS DE PA YER LEUR CRISE ! PLUS DE MOYENS PUBLICS POUR L’ENSEIGNEMENT !

    Une campagne des Etudiants de Gauche Actifs – écoles et supérieur

    Le budget consacré à l’enseignement est tombé à 5% du Produit Intérieur Brut (PIB) alors qu’il représentait 7% en 1980. La politique néolibérale de transfert des moyens collectifs vers le privé sous forme de cadeaux aux entreprises est évidemment la cause de cette baisse.

    Dès lors, dans l’enseignement secondaire, les classes sont surpeuplées suite aux milliers d’emplois supprimés, les bâtiments sont délabrés, de nombreux jeunes quittent l’école sans diplôme en poche,…

    Les directions des institutions d’enseignement supérieur sont mises sous pression pour d’économiser sur les budgets sociaux et l’emploi, privatiser (les restos, les kots,…) et rechercher un financement privé. La qualité de notre enseignement est attaquée.

    Dans la presse, on parle déjà d’assainissements dans l’enseignement pour plusieurs centaines de millions d’euros. Si nous ne réagissons pas, la situation dans l’enseignement va encore empirer. Pour défendre un enseignement de qualité pour tous et donc un financement public de l’enseignement à hauteur de 7% du PIB, nous devons nous préparer à lutter comme les écoliers et les étudiants ont commencé à le faire dans plusieurs pays d’Europe (Italie, France, Espagne, Autriche,…). C’est en descendant dans la rue aux côtés des travailleurs que nous pourrons les empêcher de nous faire payer leur crise. Prépare la risposte avec nous, rejoins EGA !

    STOP au travail précaire, Un emploi décent pour tous = Un CDI pour tous !

    Une campagne de jeunes travailleurs du Parti Socialiste de Lutte

    Le taux de chômage officiel chez les jeunes en Belgique est déjà de 21%. Avec la crise économique, un terrible chômage de masse nous attend. En même temps, nos ainés peuvent de moins en moins partir à la pension à un âge où on peut encore profiter de la vie.

    Nous perdons nos emplois par milliers pour permettre aux actionnaires de sauvegarder leur profit. Que l’on soit embauché en intérim, en CDD ou via les chèques- services, nous subissons leur crise de plein fouet car ces types d’emplois sont les premiers à disparaître. On a voulu nous faire croire que ce type de contrat flexible nous ouvrirait la porte d’un emploi stable. Mais ce qui se cache derrière ces contrats précaires, c’est la possibilité de nous jeter plus facilement à la porte, et tant pis si cela ruine nos vies. Avec les restructurations et les fermetures, même avoir un CDI en poche n’est plus une garantie de sécurité.

    Pour stopper l’hémorragie, nous avons besoin d’un plan national d’action pour l’emploi élaboré démocratiquement à la base dans nos syndicats. Les entreprises qui licencient devraient être nationalisées pour sauver les emplois : un emploi stable avec un revenu décent pour tous doit redevenir la règle. La redistribution du temps de travail à hauteur de 32h par semaine sans pertes de salaires et avec embauches compensatoires est la seule manière de combattre effectivement le chômage.

    Des emplois, pas de Racisme ! Pas de marche de la haine à Anvers !

    Résistance Internationale, la campagne du PSL contre le racisme et le fascisme

    Le NSV (Nationalistische Studenten Vereniging) organise chaque année une marche d’intimidation dans une ville étudiante flamande. La prochaine se tiendra en mars prochain à Anvers. Le NSV est l’organisation étudiante officieuse du Vlaams Belang.

    Le NSV et le VB sont contre tous les travailleurs – immigrés, wallons mais aussi flamands. Leur politique de «diviser pour régner» sert à affaiblir les travailleurs afin de pouvoir appliquer une politique encore plus antisociale. Ils veulent solder au privé les biens publics et sont solidaires avec ceux qui licencient et qui envoient les huissiers aux piquets de grève, pas avec ceux qui valsent à la porte. Ils veulent s’attaquer aux syndicats pour que les patrons puissent exploiter et licencier encore plus librement.

    compétition entre les travailleurs pour un emploi. Sans véritable alternative à gauche, une progression des idées racistes n’est pas à exclure ; ce scénario est le rêve des partis d’extrême-droite. Même si le Front National a perdu ses élus, le terreau pour le développement de forces racistes existe encore. Participer aux mobilisations antifascistes flamandes c’est se préparer pour de futures luttes antifascistes francophones.

    Le NSV sert de réservoir à mandataires et dirigeants pour le VB. Aucun espace ne doit être laissé pour cette marche fasciste du NSV (à laquelle participe des groupes néo-nazis comme Blood&Honour ou Nation). Manifester en nombre largement supérieur permet de les isoler et de briser leur confiance. Aidenous à réussir la Manif Anti-NSV et les autres actions de Résistance Internationale.

  • La crise frappe les plus faibles en premier

    La crise frappe les plus faibles en premier

    La machine capitaliste est enrayée… La crise actuelle nous montre que ces rouages n’étaient pas si parfaits que ce que l’on nous en disait, happant au passage des milliers d’emplois et broyant les familles qui en dépendaient. De leur côté, ceux qui ont conduit tambour battant la machine à sa perte tentent de sauver leurs billes du jeu. Quoi de mieux pour ne pas se faire attraper soi-même que de faire pa- yer les autres ?

    Par Damien (Liège) et Alain (Namur)

    Les termes “chômage économique” et “licenciements” sont devenus d’un commun alarmant. Nous y sommes tous confrontés de manière plus ou moins directe, qu’il s’agisse d’un parent, d’un collègue ou d’un ami. Malheureusement (et comme on peut s’en douter), ce ne sont là que les premières victimes de la tentative de sauvetage du grand capital. Les travailleurs sont mis à la porte par milliers pour permettre aux actionnaires de continuer à ponctionner la richesse produite par la collectivité. La KBC prévoit 140.000 pertes d’emploi en Belgique pour les années 2009-2010. Autant dire que la liste va être longue… De plus, ces prévisions sont sujettes à une réévaluation fréquente et les prévisions s’aggravent constamment, au rythme de la dégradation de la situation économique.

    En ce qui concerne le chômage des jeunes, la Belgique se classe très mal internationalement. En effet, alors que le taux de chômage moyen des jeunes en Europe s’élève à 17%, en Belgique ce taux monte à 21%. Chez les jeunes de 15 à 24 ans, la hausse du chômage est particulièrement visible… Chaque année, le chômage des jeunes est en hausse entre le 2e et le 3e trimestre en raison des nombreux jeunes quittant l’école et se présentant sur le marché du travail.

    D’autre part, avec la crise économique, les jeunes travailleurs sont les premiers touchés par les licenciements. Suivant le principe du « dernier arrivé, premier sorti », les jeunes travailleurs qui ont moins d’expérience que leurs aînés sont les premiers à faire les frais des restructurations avec les travailleurs temporaires.

    Ces dernières années, la politique de flexibilisation et de précarisation du marché du travail s’est amplifiée au détriment des travailleurs qui ont eu de moins en moins de contrats stables. La flexibilité, qui a été vendue par les patrons et leurs relais politiques comme un moyen de lutter contre le chômage de masse, n’a eu comme effet direct que de dégrader les conditions de travail et de vie de l’ensemble des travailleurs.

    Un des effets spécifiques de cette crise pour les jeunes se marque sur les jobs étudiants. Avec l’augmentation générale du coût des études mais aussi des loisirs (concerts, cinéma, festivals, sport…), la plupart des jeunes se sont habitués à devoir travailler durant les congés académiques (mais aussi, de plus en plus, durant l’année) pour payer leurs études ou, au moins, pour gagner un peu d’argent de poche. Comme l’indique un article du Soir du 17 avril 2009, cette année, beaucoup de secteurs qui traditionnellement employaient des jeunes à diverses tâches (classement dans des banques, tâche administratives dans l’automobile et la sidérurgie…) vont s’en passer.

    Dans l’immédiat, la crise est un prétexte pour sortir les plans de restructuration qui traînaient dans les cartons. Lors de la reprise économique tant espérée (mais dans combien de temps ?), le patronat se trouvera donc dans une position renforcée, avec un stock énorme de travailleurs à sa disposition, prêts à travailler sous n’importe quelles conditions pour un salaire réduit. De plus, grâce aux contrats temporaires et aux mécanismes du chômage économique, les patrons peuvent continuer à « ajuster la force de travail aux contraintes de la production »… et à distribuer des dividendes aux actionnaires.

    Avec la vague de licenciements prévus dans les temps à venir, l’Etat va se retrouver confronté à des dépenses d’allocations de chômage qui vont exploser. A terme, ces dépenses, ajoutées à celles déjà consenties pour « sauver » le système bancaire, vont mettre les budgets publics sous pression. Les politiciens tenteront de faire payer une deuxième fois la crise aux travailleurs et à leur famille en réduisant les allocations et les budgets sociaux et en accentuant la chasse aux chômeurs. Parallèlement à cela, la baisse du pouvoir d’achat qui a accompagné ces dernières années et qui va se voir amplifiée par la crise est une menace pour la jeunesse. De plus en plus de ménages vont devoir se serrer la ceinture, au point de ne plus être à même de financer les études, qui se trouvent être de plus en plus coûteuses.

  • Le retour du mouvement antimondialisation ?

    Protestations aux sommets internationaux

    Début avril, des dizaines de milliers de jeunes et de travailleurs ont manifesté contre les sommets du G20 à Londres et de l’OTAN à Strasbourg. Ces actions exprimaient la colère grandissante parmi une partie de la population mais tout a été fait pour isoler les actions violentes du mécontentement plus largement présent. C’est notamment pour cela qu’autant d’attention a été accordée aux émeutes et aux débordements violents.

    Par Mathias (Gand)

    Le fait qu’un petit groupe de provocateurs est venu troubler les actions, qu’ils ne dirigeaient pas, ne suffira toutefois pas à stopper le développement du mécontentement et de la colère.

    Au début de cette décennie, quand le mouvement antimondialisation a conduit à de grandes mobilisations, nous avions analysé cela comme le prélude d’une radicalisation plus large parmi le mouvement ouvrier. C’est pour cette raison que le fait de donner une orientation aux jeunes vers le mouvement ouvrier était, dès le début, d’une importance cruciale. Et c’est évidemment encore plus important aujourd’hui. Ainsi, lors des actions contre le G20 à Londres, nos camarades britanniques ont été à la base d’une campagne de jeunes pour l’emploi sous le slogan “Youth Fight For Jobs”. Cette action et son message ont fait écho au mécontentement grandissant dans la société.

    Cette orientation est cruciale pour éviter l’isolement. Nous comprenons la colère ressentie par la plupart des jeunes, mais les émeutes et la violence sont utilisées par l’establishment pour créer un fossé entre les militants et la colère plus large éprouvée à l’égard des banquiers et des topmanagers. Les politiciens craignent que cette colère ne se dirige aussi vers eux. Ce n’est pas étonnant, il s’agit d’un même petit monde dans lequel existe une multitude de liens mutuels, y compris financiers.

    La force de chaque mouvement dépend au final du rôle qu’y joue la classe des travailleurs. Elle seule a la force d’obliger les capitalistes à faire des concessions sérieuses via les grèves, les occupations d’entreprises, les barrages routiers,… Les sommets tels que le G20 peuvent être bloqués, mais il est pour cela nécessaire de compter sur une force bien plus grande que celle des seuls jeunes radicaux. Les travailleurs ont le pouvoir de stopper le système et de changer complètement de société. Les jeunes doivent s’adresser au mouvement ouvrier pour engager ensemble le combat pour un autre système, un avenir socialiste !

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