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Category: Etudiants de Gauche Actifs
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Pour avoir un avenir, il faudra lutter ensemble!
Dupont, Simonet, VandenBroucke, à quand les 7% du PIB dans l’enseignement ?
La Commission européenne l’affirme : «La dégradation de la situation économique est appelée à avoir des incidences importantes sur les conditions de vie des jeunes, en matière de chômage et d’éducation, les rendant plus vulnérables à l’exclusion et moins à même d’améliorer leur sort». Et en guise de solution ? Rien. Pour les différents gouvernements, la priorité va toujours aux banques, aux actionnaires, aux patrons. On comprend leur crainte d’avoir à se retrouver à vivre la situation qu’il nous forcent à subir… A eux les plans de sauvetage donc. Mais aux frais de qui ? Devinez…
Par Thibaud (Liège)
En Belgique, les élections freinent un peu l’ardeur des politiciens, mais la note de la crise du capitalisme nous sera présentée peu de temps après. Dans les budgets qui auront à souffrir : celui de l’enseignement. Logique, l’économie a de toute façon besoin de moins de diplômes, diminuer les moyens publics créera une barrière de fait : les plus pauvres connaîtront plus de difficultés pour pouvoir accéder à l’enseignement.
7% du PIB et abolition du processus de Bologne !
La situation est déjà loin d’être bonne comme cela : en Belgique, le budget consacré à l’enseignement est tombé à 4,9% du Produit Intérieur Brut alors qu’il représentait 7% en 1980. La politique néolibérale est évidemment la cause de cette baisse. Moins de rentrées d’argent signifie restructurations, licenciements et donc dégradation des conditions de la qualité de l’enseignement. Mais pour augmenter le financement public de l’enseignement, on ne peut vraiement pas compter sur les partis traditionnels…
A cela s’ajoute le processus de Bologne, qui vise essentiellement à la création d’un marché de l’enseignement européen concurrentiel avec le reste du monde. En conséquence, beaucoup ont affublé les accords de Bologne du sobriquet de «cheval de Troie de la privatisation». Pour préserver l’enseignement, on doit le tenir hors des griffes du secteur privé et de la soif de profit. Bologne ne doit pas être amendé, mais retiré !
Résistance !
A la mi-novembre, 200.000 étudiants manifestaient à Rome en scandant «nous ne paierons pas la crise». Le 19 mars dernier, les étudiants français ont massivement suivi l’appel à la grève nationale, constituant une part significative des 3 millions de personnes qui ont investi les rues contre la crise et la politique de Sarkozy.
En Belgique, aucune réaction d’ampleur n’est encore organisée contre la crise et la volonté des patrons et des politiciens de nous la faire payer. Mais ce 28 avril, il y aura à Bruxelles la manifestation Respact, une campagne visant à faire baisser le coût des études. Ce sera une occasion de mobilisation large que notre organisation étudiante, les Etudiants de Gauche Actifs, veut utiliser pour populariser la nécessité d’une lutte globale, étudiants et travailleurs, pour faire payer la crise aux responsables : aux patrons et actionnaires. Participez à cette manifestation et rejoignez notre bloc !
DEMAIN – 14 H gare du Nord bxl – manifestation "Respact"
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Simonet, Dupont, Vandenbroucke, à quand les 7% du PIB Pour l’enseignement ?
28/04 – 14h – Gare du Nord – Manif nationale Respact
Les étudiants de Gauche Actifs participent activement à la Campagne Respact pour une diminution des coûts des études. Celle-ci organise une manifestation nationale le 28 avril, le jour de l’ouverture du sommet européen des ministres de l’enseignement. Ceux-ci se rencontrent afin de pousser encore plus loin le processus de commercialisation de l’enseignement en Europe, le processus de Bologne.
Tract des Etudiants de Gauche Actifs
Stop au processus néolibéral de Bologne
Avec le processus de Bologne, tous les gouvernements européens ont décidé d’adopter le modèle américain pour l’enseignement supérieur afin de concurrencer celui-ci. L’enseignement américain fonctionne entièrement selon les principes du libre marché où les institutions se concurrencent entre elles pour obtenir les moyens. La conséquence est que deux sortes d’établissements existent : les institutions d’élite pour les riches (Harvard, Yale, …) où tu dois être admis et payer un droit d’inscription astronomique et les institutions pour la majorité qui offrent un enseignement de moindre qualité vu qu’ils ne disposent pas de moyens suffisants et des diplômes de moindre valeur. Dans un tel système de marché, les moyens sont surtout investis dans les formations et la recherche qui permet d’engranger d’importants profits pour le privé.
Plus de moyens publics : 7% du PIB
Depuis 1980, le budget pour l’enseignement (avec des hauts et des bas) diminue constamment. En 1980, le gouvernement consacrait encore plus de 7% du PIB à l’enseignement, aujourd’hui c’est moins de 5,5%. Le nombre d’étudiants a pourtant doublé depuis. Ainsi le gouvernement oblige de plus en plus les établissements à licencier du personnel, à en finir avec les services sociaux et à rechercher un financement du privé.
Les institutions vont aussi chercher une partie du financement perdu chez les étudiants. Les minervaux des masters après masters peuvent monter jusqu’à 25.000 euros. L’introduction du crédit-études en Flandre restreint encore plus l’accès à l’enseignement supérieur. Ainsi, les établissements pourront se voir retirer leurs financements pour une partie des étudiants qui ont des difficultés à réussir en première scession. Ceux-ci peuvent ne plus être admis ou devoir payer deux fois le montant du minerval pour continuer leurs études. Cette mesure est un désastre pour les étudiants qui travaillent ou qui sont issus d’un milieu social plus faible et qui ont plus de dificultés à réussir.
Ce sont les premières étapes vers l’introduction de droits d’inscription allant de 1500€ à 7000€ pour une première année de bachelier comme c’est le cas en Angleterre ou au Pays-Bas. Dans notre société capitaliste, on essaye de tout réduire en produits qui peuvent être vendus. Ainsi seuls ceux qui ont des parents riches, peuvent se permettre un tel système d’études.
Ce n’est pas à nous pour payer leur crise!
Aucun des partis traditionels n’est préparé à consacrer 7% du PIB à l’enseignement. Au contraire, ils déboursent des milliards pour sauver les actionnaires des banques et des entreprises et veulent nous présenter la facture. Des coupes dans les dépenses publiques sont déjà annoncées pour après les élections, le budget de l’enseignement ne sera probablement pas épargné. Nous devons nous préparer à lutter comme les étudiants en Italie, en France, en Espagne et ailleurs en Europe le font. C’est en descendant massivement dans la rue au côté des travailleurs qu’on pourra faire payer la crise aux responsables, les capitalistes.
EGA soutien la campagne électorale du Parti Socialiste de Lutte !
Pour obtenir un enseignement gratuit et de qualité pour tous, nous avons besoin de construire des outils de lutte démocratiques et d’une lutte d’ensemble avec les travailleurs. Mais nous avons aussi besoin d’une force politique qui défende nos revendications. Les 7% du PIB pour l’enseignement est au coeur de la campagne du PSL qui a des candidats sur ses listes qui ne les défendent pas seulement en parole mais aussi de façon conséquente sur le terrain.
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Crise: marxistes contre libéraux
Le 18 mars, Etudiants de Gauche Actifs (EGA) et Résistance Internationale (les mouvements étudiants et lycéens du PSL) ont organisé ensemble à Gand une Journée Anticapitaliste au cours de laquelle se sont tenus plusieurs débats. Une centaine de jeunes y ont participé. Le premier débat, qui a réuni Jonas Van Vossole, pour EGA, et Patrice Viaene, pour les étudiants libéraux du LVSV, a permis une confrontation éclairante entre les visions marxiste et libérale de la crise économique et de la société.
Par Michiel (Gand)
Jonas a expliqué que la crise économique était le produit d’un système capitaliste en faillite. Au 19e siècle déjà, Marx avait démontré que le capitalisme conduisait inévitablement à des crises de surproduction, parce que la classe laborieuse n’était pas capable de racheter toutes les marchandises qu’elle avait produites. Afin de repousser l’arrivée de la crise, le capitalisme a encouragé ces dernières années les crédits à bas prix. Aujourd’hui, la bulle spéculative est en train d’éclater avec toutes les conséquences en forme de drames sociaux. Il est nécessaire de rompre avec le capitalisme où seule la logique de profit est en vigueur. Face au système actuel, il faut une économie planifiée démocratiquement.
Patrice Viaene a fait tout son possible pour se distancier de la situation de crise actuelle (la confiance des libéraux dans leur propre système, n’est semble-t-il plus aussi importante qu’avant !). Il a expliqué qu’un système capitaliste parfait – et encore plus un système libéral parfait – n’a jamais existé. Dans un tel système, la soi-disant « main invisible » du marché permettrait de transformer la motivation égoïste de profit de l’individu en une richesse croissante pour tous. Une telle société libérale devait selon le LVSV être plus facilement réalisable qu’une économie planifiée car une société complexe comme la nôtre ne pourrait jamais être planifiée totalement.
Concrètement, Viaene a lancé un plaidoyer pour « un capitalisme plus responsable » et pour le principe du « narrow banking », où les banques d’investissement et les banques de dépôts seraient strictement séparées. Cela suffirait, pense-t-il, pour éviter que les gens voient leur argent s’évaporer alors même qu’ils ne possèdent pas eux-mêmes des actions. En somme, la crise du capitalisme ne doit pas être combattue avec moins mais avec plus de capitalisme.
Après ces deux brèves introductions, une discussion mouvementée et salée a suivi. Une première discussion a porté sur les salaires. Les libéraux ont défendu l’argument traditionnel comme quoi les salaires devaient faire partie d’un accord libre (et individuel) entre le salarié et le patron. Selon eux, cela permettrait la création d’emplois. En revanche, dans les secteurs en difficultés, le fait que les salaires soient maintenus « artificiellement » à un trop haut niveau serait un stimulus négatif pour le marché et l’emploi.
Au contraire, dans la vision marxiste, l’individualisation du rapport de travail entre le travailleur et son patron serait utilisée par celui-ci pour limiter le choix entre un salaire de misère et une pauvreté totale. En outre, la jungle économique qui règne dans le marché soi-disant libre conduit à l’absorption des petites entreprises par les plus grandes, ce qui provoque une monopolisation toujours plus importante. Cela renforce la position du patronat qui peut mieux imposer ses conditions aux salariés individuels.
Un autre point de discussion a été le rôle de l’individu dans la société. Là où les libéraux considèrent l’individu comme largement séparé de son contexte et de sa position de classe, les marxistes pensent que la position dans la société de l’individu ne peut pas être ignorée et qu’elle est même déterminante. L’individu ne vit pas isolé d’une couche ou d’une classe plus large à laquelle il appartient. Cette classe, en dernière instance, contribue à la socialisation de tous et influence aussi les choix personnels possibles. Afin de libérer l’homme en tant qu’individu, il faudra une lutte collective de la classe des travailleurs contre la classe des patrons pour une autre société. Dans cette lutte, nous nous enrichirons en tant qu’individus dans le partage d’expérience avec d’autres.
Le débat s’est conclu par les brèves conclusions des deux orateurs où s’est à nouveau exprimée clairement la contradiction entre le travail et le capital. Là où les marxistes défendent la nécessité d’une économie démocratiquement planifiée avec une production pour les besoins de la majorité de la population, les libéraux continuent à défendre la recherche du profit individuel comme la force motrice d’une économie saine. Les libéraux ont prudemment laissé de côté le fait que le système libéral actuel est en crise.
Ce débat n’avait évidemment pas comme but de nous convaincre les uns les autres. Nous avons plutôt voulu mettre en évidence la confrontation des idées. En ce sens-là, cela a été un débat intéressant et nous remercions les étudiants libéraux pour le courage qu’ils ont eu de s’engager dans un débat avec nous.
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Non à un enseignement élitiste! Réponse à l’attaque des étudiants libéraux contre Respact
Suite à l’augmentation galopante du coût des études et aux attaques néolibérales contre l’enseignement supérieur, une trentaine d’organisations ont mis sur pied la plateforme Respact avec comme but l’obtention d’un enseignement supérieur gratuit. Les Etudiants de Gauche Actifs (EGA) tirent depuis bien longtemps la sonnette d’alarme quant à l’évolution de l’enseignement supérieur ; une poignée d’écoles d’élite pour les riches, une copie du modèle anglo-saxons en somme. Nous soutenons donc bien évidemment cette plateforme qui a le mérite de mettre en évidence tant les frais directs qu’indirects.
Mathias et Michiel (EGA-GAND)
L’Alliance des étudiants libéraux flamands (LVSV) a publié une réaction quant à cette plateforme : ils ne sont pas d’accord avec le programme et ont une autre vision de ce que l’enseignement supérieur devrait être. Pour nos "amis" libéraux, l’enseignement ne devrait pas être au service de la population entière, mais devrait suivre les règles du libre marché et donc être au service des bénéfices des patrons. Selon le LVSV, l’augmentation du nombre d’étudiants nuirait gravement à l’enseignement supérieur. Le LVSV craint que si personne ne tombe du bateau, ce dernier coulera avec tout le monde à bord. La crise économique a démontré que les libéraux ne sont pas les meilleurs skippers : au lieu de simplement construire un bateau plus grand, ils construisent une sorte d’arche de Noé uniquement accessible aux riches.
Cette logique est parfaitement conforme à la pensée néolibérale, pensée que le ministre de l’enseignement supérieur flamand Frank Vandenbroucke défend ardemment ; c’est la même logique qui se trouve derrière le processus de Bologne. Suivant la logique néolibérale, chaque euro investi dans l’enseignement est un euro qui n’est pas consacré aux baisses de charge et autres cadeaux faits aux patrons. Alors que plus de 20 milliards d’euros ont été débloqués en Belgique pour éponger les dettes du capitalisme-casino, le LVSV, d’une hypocrisie totale, déclare que réclamer des moyens supplémentaires pour l’enseignement est un manque de respect vis-à-vis du contribuable!
Pour nous, il est plus qu’évident que l’enseignement doit prendre une toute autre voie. L’enseignement doit être accessible à tous et doit pouvoir développer les talents et les qualité de chacun. Un premier pas dans cette direction serait de fermer l’enseignement aux intérêts du privé et de rendre en sorte que la richesse sociale produite soit la voie à suivre dans la société. Voilà une critique que nous faisons sur la plateforme Respact: la provenance des 7% du PIB réclamés pour l’enseignement n’est pas précisée. Le petit payeur contribuable devrait bien sûr pouvoir en profiter au lieu de devoir payer. Les moyens nécessaires à ce refinancement pourraient aisément êtres trouvés en instaurant un impôt sur la fortune et en appliquant la tolérance zéro en matière de grande fraude fiscale. Ces mesures, associées à la suppression des intérêts notionnels et des autres cadeaux faits aux riches, génèreraient à coup sûr assez d’argent .En 2007, les bénéfices des 30.000 plus grosses entreprises de Belgique ont atteint 79 milliards d’euros. Les dépenses pour l’enseignement supérieur sont actuellement de 1,2 milliard. L’argent existe. Nous devons juste obtenir une juste répartition.
La crise économique a clairement illustré la faillite du dogme néolibéral du "laissé faire". La société génère des richesses gigantesques qui ne sont pas utilisées afin de satisfaire les besoins de la majorité de la population, ces richesses servent tout simplement à racheter les dettes des patrons ainsi qu’à grossir leurs profits. Le 29 janvier, 2,5 millions d’étudiants et de travailleurs ont manifesté en France car ils ne veulent pas payer la crise du capital. En Belgique aussi, le patronat tentera de faire payer aux travailleurs et aux étudiants le coût de la crise au moyen d’attaques qui ne manqueront pas de venir ultérieurement. C’est pourquoi nous appelons à manifester le 28 avril contre la commercialisation de l’enseignement et pour un refinancement public à hauteur de 7% du PIB.
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Après les actes de vandalisme néo-nazi à l’encontre d’EGA à L’ULB…
Après les actes de vandalisme néo-nazi à l’encontre d’EGA à L’ULB…
Une pièce bombardée de peinture, garnie de croix gammées et de phrases injurieuses, une partie de notre matériel détruit (spécialement nos tracts de solidarité avec les sans-papiers),… Voilà l’état dans lequel EGA a retrouvé le lieu où il entrepose son matériel à l’université en ce début d’année. On pourra remarquer la lâcheté de leur geste puisqu’ils ont profité de l’absence de nos membres et de la communauté universitaire pour pouvoir s’introduire dans le local afin de le souiller de leur propagande réactionnaire.
EGA-ULB
Les néo-fascistes sont coutumiers de tels actes de vandalisme, d’intimidation et de violence. Mais jusqu’ici, c’était plutôt dans les universités en Flandre que ceux-ci avaient une certaine confiance pour passer à l’acte. Pourtant, il y a quelques semaines, des militants du groupuscule néo-nazi francophone NATION avaient pénétré sur le campus pour mener une campagne de provocation raciste contre les sans-papiers qui occupent le gymnase et placarder des affiches nauzéabondes.
Ce n’est pas une coincidence que cela soit EGA, le cerle étudiant marxiste sur l’université, qui a été ciblé au vu de notre attitude conséquente contre le racisme et l’extrême-droite. Nous sommes aux côtés des sans-papiers dans le comité de soutien (CAS) depuis le premier jour de l’occupation à l’ULB. Nous avons joué un rôle déterminant dans le blocage du meeting raciste de Dewinter par 300 antifascistes à l’université de Gand et récemment encore, nous avons lancé un appel pour une contre-manifestation pacifique nationale, le 12 mars à Louvain, contre la marche fasciste du NSV, le cercle étudiant qui sert de lieu de formation aux futurs dirigeants du Vlaams Belang.
Le NSV organise une manifestation chaque année, au cours de laquelle il n’hésite pas à recourir à la violence envers les immigrés et les jeunes de gauche. Une manifestation à laquelle Nation a participé au cours des dernières années. Il y a 3 ans, à Louvain, des manifestants fascistes avaient envahi l’appartement et agressé quelqu’un qui avait crié un slogan antifasciste de son balcon. En nous mobilisant en beaucoup plus grand nombre qu’eux, nous pouvons briser leur confiance et mettre les néo-fascistes dans la défensive. Une campagne active à l’ULB et une forte mobilisation pour la manif à Louvain est le meilleur moyen d’empêcher le développement de leur présence sur notre campus.
La crise du capitalisme entraine des vagues de licenciements et une paupérisation croissante des travailleurs et des jeunes. Le Gouvernement a déboursé des milliards d’euros pour sauver les intérêts des banquiers et des capitalistes, mais il n’est pas question pour eux de nationaliser pour sauvegarder les emplois et de mettre à disposition des moyens suffisants pour l’enseignement. Le sous-financement public a mis fin à la politique de services sociaux, de restos et de kots bon marché et a entrainé une augmentation des coûts des études depuis les années 80. Le pillage néolibéral des richesses collectives des 30 dernières années a créé un terreau favorable pour le développement des idées racistes.
C’est pourquoi nous manifesterons également le 26 mars pour une opposition anticapitaliste contre la politique néolibérale qui alimente l’extrême-droite.
- TOUT CE QUI NOUS DIVISE NOUS AFFAIBLIT !
- MANIFESTE AVEC NOUS LE 26 MARS A LOUVAIN !
- PARTICIPE A CETTE CAMPAGNE POUR EN FAIRE UN SUCCES !
- REJOINS LES ETUDIANTS DE GAUCHE ACTIFS !
- TOUT CE QUI NOUS DIVISE NOUS AFFAIBLIT !
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STOP A LA DIMINUTION DU FINANCEMENT PUBLIC DE L’ENSEIGNEMENT
La CGSP de la VUB organise une première action ce mardi 18 novembre à 14h à la Gare du Nord à Bruxelles contre les nouvelles coupes budgétaires dans l’enseignement supérieur, celles ci ont été annoncées par Frank Vandenbroucke (Spa), le ministre de l’enseignement supérieur flamand. Ainsi des centaines d’emplois vont passer à la trappe et les coûts des études vont encore augmenter pour les étudiants.
Par les Etudiants de Gauche Actifs
Alors que Vandenbroucke avait suscité la colère des étudiants et du personnel en 2006, ce qui avait entrainé des manifestations de plusieurs milliers de personnes contre son plan de commercialisation de l’enseignement supérieur, voilà qu’il repasse à l’attaque. Pour arrêter la vague de protestation Vandenbroucke avait à ce moment signé un accord qui promettait une indexation conséquente des budgets des universités et des hautes écoles.
Aujourd’hui il entend ne pas tenir ses promesses et veut que l’indexation des budgets pour l’année prochaine soit limitée à 1,9% alors qu’elle devrait être de 3,34%. Pour la VUB cela représente une perte nette de 2 millions d’euros sur le budget de l’année prochaine, ce qui signifie qu’une cinquantaine d’emplois seront menacés de disparaître. Pour des institutions plus grandes comme l’université de Gand la facture s’élèvera à plusieurs dizaines de millions d’euros de perte.
Tant le fédéral que les communautés ont déjà sorti ensemble plus de 20 milliards d’euros de leur chapeau pour sauver les grands actionnaires mais quand il s’agit du pouvoir d’achat ou de l’enseignement; subitement c’est impossible de trouver des moyens.
Au début des années 80’, le financement public de l’enseignement s’élevait encore à 7% du PIB. La politique néolibérale menée depuis lors à été une politique de transferts des moyens appartenant à la collectivité vers le privé, et ce sous forme de diminutions de charges et autres cadeaux aux patrons. Aujourd’hui le financement public s’est rétrécit à moins de 5% alors que la population estudiantine a plus que doublé.
Les diminutions des moyens publics accordés à l’enseignement mettent les directions des institutions sous pressions, celles ci doivent donc couper dans les budgets sociaux et dans l’emploi, ce qui mine la qualité de notre enseignement. Les bourses d’études ont été détricotées, les kots sont devenus chers, vétustes et en nombres insuffisants, le prix des repas devient toujours moins abordable,… Bref les conséquences de cette politique les étudiants et leurs familles les ressentent fortement dans leur portemonnaie. L’augmentation du coût des études a déjà fortement restreint l’accès à l’enseignement supérieur. Vandenbrouck veut aller encore plus loin sur le chemin d’un enseignement toujours moins accessible, plus cher et de moindre qualité.
En Italie, un mouvement de masse s’oppose aux coupes monstrueuse dans le financement public de l’enseignement voulu par le gouvernement de Berlusconi sous le slogan “Nous, on ne payera pas votre crise”. En Belgique aussi nous devons passer à l’action car seule la lutte paye. Un mouvement d’ensemble du personnel et des étudiants sera nécessaire pour stopper la politique d’austérité dans l’éducation de Vandenbroucke.
EGA appelle les étudiants de toutes les provinces à participer à l’action de la CGSP-VUB.
Rendez- vous à 14h à la Gare du Nord.
Départ:
- 13h30 VUB Plaine
- 13H30 VUB Jette
- 13H ULB (PUB)
- 14H Gare du Nord
Liens:
- Rubrique "jeunes" de ce site
- Site des Etudiants de Gauche Actifs
- Renforcer le pouvoir d’achat par un salaire étudiant et… Un enseignement gratuit et de qualité !
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15 NOVEMBRE RESPACT-DAY
EGA participe à la campagne « Respact » pour une baisse des coûts directs et indirects des études dans l’enseignement supérieur, à l’initiative de la Fédération des étudiants francophones (FEF) et de son équivalent néerlandophone (VVS). Le 15 novemebre Respact organise une conférence nationale à L’ULB qui sera suivi de concert.
Par les Etudiants de gauche Actifs
Lors de la journée, il y aura plusieurs ateliers de 12H à 15H. Voici les 3 ateliers qu’EGA conseille:
- "Du modèle de financement input vers le modèle output. Comment résister contre les coupes budgétaires dans l’enseignement supérieur flamand voulu par Vandenbroucke ?" Ateliers-débat avec Jo Coulier, le délégué principal de la CGSP VUB qui organise l’action du 18 novembre.
Le plan de Vandebroucke a introduit le modèle output (un financement par élève ayant réussi l’année et non par élève qui commence l’année). Avec un financement “output”, les universités et les hautes écoles vont surtout s’orienter vers les étudiants dont les chances de réussite sont les plus grandes.
La voie est ainsi ouverte à un enseignement à deux vitesse: d’un côté des institutions de pointe accessibles aux surdoués et aux étudiants riches, de l’autre des institutions de second rang pour la majorité des étudiants, avec moins de subsides.Aujourd’hui il entend ne pas tenir ses promesses et veut que l’indexation des budgets pour l’année prochaine soit limitée à 1,9% alors qu’elle devrait être de 3,34%. Pour la VUB cela représente une perte nette de 2 millions d’euros sur le budget de l’année prochaine, ce qui signifie qu’une cinquantaine d’emplois seront menacés de disparaître. Pour des institutions plus grandes comme l’université de Gand la facture s’élèvera à plusieurs dizaines de millions d’euros de perte.
- "Stop à la commercialisation de l’enseignement ! Pourquoi un salaire étudiant est nécessaire contre l’augmentation des coûts des études ?" Ateliers-débat avec Etudiants de Gauche Actifs.
- "Un salaire décent pour un travail décent! Pourquoi une campagne pour l’harmonisation (vers le haut !) des salaires des doctorants?" (seulement en néerlandais). Ateliers-débat avec Jon Sneyers, militant LBC et initiateur de la pétition des chercheurs boursiers IWT de la KULeuven. http://www.cs.kuleuven.be/iwtpetitie/
Un programme socialiste contre l’augmentation du coût des études !
- Stop à la commercialisation de l’enseignement !
- 7 % du PIB pour l’enseignement dont 2% pour l’enseignement supérieur !
- L’abolition de toute forme de droits d’inscriptions (matériel inclus)
- Des investissements publics pour des kots à prix abordable pour tous ! Un plan public de construction massif de logements sociaux de qualité !
- Stop aux privatisations de nos restaurants ! Des repas de qualité à prix démocratiques !
- Abolition de la TVA sur les produits de première nécessité!
- Pour un accès gratuit à la culture ! Les multinationales hors de la culture et des loisirs !
- Pour un service public national de santé sous contrôle des travailleurs et des consommateurs! Pour la nationalisation de l’industrie pharmaceutique afin que seuls les meilleurs produits soient vendus à prix abordable !
- Un salaire étudiant qui rend l’enseignement supérieur accessible aux enfants de travailleurs !
- Un enseignement gratuit et de qualité pour tous !
- Abolition des intérêts notionnels et des autres cadeaux néolibéraux aux patrons !
- Pour un impôt sur les grandes fortunes !
- Pour une répression sévère de la fraude fiscale !
- Les patrons ont sacrifié nos entreprises à leur soif de profits, la collectivité doit contrôler elle même l’économie en nationalisant les secteurs clés comme les secteurs bancaire, énergétique, alimentaire,… pour que ceux-ci soient orientés en fonction des besoins, pas des profits.
- Une société socialiste sous le contrôle démocratique des organes des travailleurs et de leurs familles !
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Le néolibéralisme est à bout de souffle, les idées socialistes s’envolent
Succès de nos meetings dans les universités
Avec la crise économique, de plus en plus de personnes se posent des questions sur le fonctionnement du système capitaliste. Ainsi Paul Krugman, le tout récent prix Nobel d’économie 2008, a récemment déclaré : « Nous n’allons pas revenir à Karl Marx, mais nous allons redécouvrir des choses qu’avait découvertes le président Franklin Roosevelt il y a 75 ans. Laisser les marchés se débrouiller avait été désastreux dans les années 1930 et nous a de nouveau amené au bord du désastre. »
Mais certains ont bien l’intention d’aller plus loin dans la réflexion que Roosevelt et Krugman. Au mois d’octobre, Karl Marx a fait plusieurs fois la une des rubriques économiques (et même du Magazine Littéraire !) avec des titres tels que “Marx, l’invité surprise” ou encore “La crise financière remet Marx à la mode”. Les ventes de ses ouvrages sont en pleine expansion et Le Capital redevient un best-seller 141 ans après sa publication. Les librairies allemandes ont par exemple enregistré ces derniers mois une hausse de 300% des ventes du Capital tandis qu’à Paris, le nombre d’exemplaires vendus aux presses universitaires a doublé en septembre et triplé en octobre.
Alors que les bases idéologiques du capitalisme vacillent, Etudiants de Gauche Actifs (notre organisation étudiante) s’est engagé à plein dans le débat avec une série de meetings de rentrée dans les universités. Ceux-ci ont rencontré un vif succès, comme en témoigne la participation et la qualité des débats. EGA a tenu des meetings sur le thème « Pourquoi le capitalisme est-il en crise ? Une réponse marxiste » à Bruxelles (ULB et VUB), Gand, Louvain, Anvers et Liège. A Gand, 60 étudiants étaient présents, 25 à Liège, 30 à Bruxelles. D’autres meetings sur la situation en Amérique Latine, sous-titrés « Capitalisme ou socialisme : pas de compromis possible ! », ont attiré 50 étudiants à Gand et 35 à l’ULB. Notre meeting sur la Chine et Cuba à la VUB a aussi été une réussite.
Une nouvelle génération de jeunes comprend l’impossibilité d’aménager ce système et cherche une alternative. L’intérêt pour nos meetings de rentrée est une première indication de l’ouverture croissante pour les idées socialistes et marxistes parmi une couche grandissante de jeunes et de travailleurs. Ne reste pas sur le bord de la route. EGA combine la théorie et la pratique. Participe aux réunions ou aux cycles de formation marxiste mais aussi aux campagnes que nous menons (cf pages 10-11-12). Toi aussi, rejoins-nous.
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LES ETUDIANTS NON PLUS N’ONT PAS DE PARACHUTES DORES…
Des milliards ont été débloqués en quelques jours pour les banques alors que, pendant des années, les gouvernements successifs ont clamé qu’ils n’avaient pas un rond pour l’enseignement, la santé, les transports en commun,… Le pire c’est qu’ils osent encore et toujours ne rien faire en ce qui concerne le pouvoir d’achat. D’ailleurs, ce problème de la hausse des prix n’affecte pas uniquement les travailleurs qui ont organisé la journée d’action du 6 octobre. Elle touche de plein fouet l’ensemble de la population, ainsi que les étudiants.
En effet, selon une enquête menée en septembre 2007 par la Fédération des Etudiants Francophone, un étudiant paie entre 7.200 et 12.000 € par an pour ses études (la large fourchette s’expliquant entre autres par la loca-tion ou non d’un kot). Cette somme comprend le minerval, les syllabus, les livres, le loyer, l’alimentation, l’accès à la culture, les soins de santé,… La situation est d’ailleurs fort semblable pour les étudiants néerlandophones.
Tout cela pèse lourdement sur le budget des étudiants et de leur famille et empêche très clairement toute une partie des fils et des filles de travailleurs d’accéder à l’enseignement universitaire. Avec l’inflation actuelle, cette situation ne peut que s’aggraver. C’est pour cela que l’organisation étudiante du MAS, les Etudiants de Gauche Actifs, est signataire et participe à la plateforme ResPACT qui réclame la réduction du coût des études. Cette campagne arrive à point durant une période où le pouvoir d’achat des étudiants et des travailleurs doit être défendu.
Les problèmes dans l’enseignement ne se limitent cependant pas au coût des études. Ainsi Vandenbroucke, le ministre « socialiste » de l’enseignement flamand, après avoir scrupuleusement mis en œuvre la commercialisation de l’enseignement suite aux accords de Bologne, ne respecte même plus les règles de son propre plan. Celui-ci stipule en effet que les subsides aux universités et aux hautes écoles flamandes doivent être indexés.
Donc, en toute logique, la VUB verrait son budget augmenter d’environ 3,34%, mais le ministre ne veut l’augmenter que de 1,9 %… Soit un manque de 2 millions d’euros pour l’université, ce qui signifierait très certainement une cinquantaine de licenciements dans le personnel, un chiffre énorme pour un établissement tel que la VUB. Le pire, c’est que ce scénario risque de se reproduire dans toutes les universités et hautes écoles flamandes.
Comme les gouvernements refusent de refinancer l’enseignement, ce sont les autorités des différentes institutions qui sont obligés d’appliquer des coupes budgétaires dans leurs propres établissements. Si nous voulons rendre les études accessibles et de qualité pour tous, nous devrons rompre avec la logique qui veut transformer les universités et les hautes écoles en centres de recherches et en sous-traitants des grandes multinationales. Pour cela, davantage de moyens publics pour l’enseignement sont nécessaires : il faut un refinancement public de l’enseignement à hauteur de 7% du PIB. Et, pour offrir une indépendance aux jeunes et offrir une réponse à la baisse du pouvoir d’achat, il nous faut un salaire étudiant. Mais où trouver l’argent ? Là où il se trouve, dans les poches des grands actionnaires qui nous ont volés et qui continuent à nous voler avec la complicité des politiciens.
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Dewinter attaque les antifascistes. Le Vlaams Belang bloqué à l’université de Gand
Hier soir, le NSV (club d’étudiants du Vlaams Belang) voulait organiser, avec l’autorisation du recteur, un meeting à l’université de Gand où devait parler Filip Dewinter. Les groupes étudiants de gauche avaient appelé à une contre-action non-violente. Avec environ 300 jeunes, l’auditoire a été fermé à la grande déception de l’extrême-droite. Dewinter & Co sont passés physiquement à l’attaque contre les étudiants, mais leur charge a été vaine. Les membres du NSV qui étaient assis dans l’auditoire ont dû être évacués par la police. C’est une victoire pour les antifascistes ! Le Vlaams Belang a dû partir et a de suite répandu, notamment par les médias, la rumeur selon laquelle les étudiants de gauche avaient empêché le meeting avec violence. C’est pourtant le VB qui a chargé les étudiants. Dewinter lui-même a activement participé à l’attaque. Voici quelques photos.