Category: Etudiants de Gauche Actifs

  • Retour sur la nouvelle gouvernance à l'ULB.

    Il y a, depuis ce jeudi 17 octobre, un changement majeur qui s’est opéré au sein des institutions de l’ULB. Et c’est, hélas, un changement négatif pour le personnel, les étudiants et pour l’enseignement en général. Ainsi, le Conseil d’Administration a voté la réforme de gouvernance “efficacité et démocratie” mais nous pouvons traduire ce titre par “vision managériale d’un service public pour le rendre plus compétitif, plus performant et plus rentable”.

    Par Maxime (Bruxelles)

    Pour accomplir ce but, l’état de la direction de l’ULB posait problème, il a fallu le régler… ou plutôt le “réformer”… Donc, pour rendre toute opposition aux projets néolibéraux des autorités universitaires impossible, la nouvelle gouvernance consiste à :

    • Diviser le CA en deux, un Conseil qui gère l’académique et un autre qui gère l’administratif, en réduisant le nombre de représentants du personnel et des étudiants.
    • Renforcer l’exécutif, avec l’arrivée d’un nouveau Directeur Général externe à l’ULB.
    • Accorder plus de places aux « experts », les technocrates.

    Cela rend tout débat d’ensemble impossible (l’académique et l’administratif étant pourtant liés). La nouvelle gouvernance attaque aussi les conditions de travail du personnel administratif, technique, de gestion et spécialisé comme l’ont dénoncé les syndicats. Les autorités nient tout lien entre cette réforme et le processus de marchandisation de l’enseignement commencé par la Déclaration de Bologne. Il ne faut pas être dupe. Les autorités nient l’évidence même.

    Sur le climat autoritaire

    Les conditions dans lesquelles c’est opéré le vote de la réforme sont fort significatives de la nature si “démocratique” de la nouvelle gouvernance. Tout d’abord, lors de la contestation étudiante de ce lundi 14 octobre qui réclamait seulement le report du vote précédé par des débats contradictoires et un référendum, les autorités de l’ULB ont fait appel à la police, pour ‘‘se protéger’’ des étudiants qui ne réclamaient rien de très anti-démocratique. Et la police n’y est pas allée de main morte, elle a laissé tomber la “méthode douce” pour utiliser gaz, matraques et chiens. Une belle preuve de répression musclée, d’une force inouïe, disproportionnée et de violence gratuite. Il y a eu plusieurs blessés.

    Après ça, une petite victoire a été obtenue par le blocage vu que le vote a été reporté… au jeudi 17 octobre. La deuxième petite victoire forte de symboles est le fait que le CA a dû voter la réforme en zone neutre, place Royale, et sous surveillance policière. Malgré l’opposition exprimée -du personnel et des étudiants- à travers leurs actions: blocage du CA, du rectorat par les syndicats, assemblées générales et manifestation…

    Bref, nous sommes face à un bon signal pour la démocratie et l’enseignement à l’ULB et en Belgique en général…

    Revendications:

    • Non à la réforme pourrie !
    • Construisons une mobilisation massive pour gagner !
    • Unité des étudiants avec le personnel !
    • Pour un contrôle et une gestion démocratique du personnel et des étudiants, avec des délégués révocables à tout moment par l’assemblée qui les a élus, pour enfin connaître une vraie démocratie à l’université !
    • Pour un refinancement public de l’enseignement à hauteur de 7% du PIB minimum !
    • Pour une société où les richesses sont gérées et réparties démocratiquement par la population !
  • De la démocratie à l’ULB… La réforme de gouvernance c’est quoi ?

    Depuis mars 2012, les autorités de l’ULB préparent en coulisses une réforme qui va changer de fon en comble la direction universitaire. Selon les autorités, son objectif est de répondre plus efficacement aux nouveaux défis que doit relever l’université. Ce processus est défini par les autorités même comme une « réforme structurelle »… Une expression qu’on a déjà entendu quand il s’agit de privatiser les services publics, geler les salaires…

    Tract d’EGA-ULB

    Une politique qui s’encadre dans la nouvelle gouvernance européenne dirigée par la Troïka (Commission européenne, Banque Centrale Européenne, FMI). Ici, la réforme de gouvernance s’inscrit dans un projet bien plus large, commencé par le processus de Bologne, de privatisation de l’Université publique et de gestion managériale de notre enseignement. La réforme consiste à : Diviser le CA en deux, en réduisant le nombre de représentants du personnel et des étudiants. Renforcer l’exécutif, avec l’arrivée d’un nouveau Directeur Général externe à l’ULB.

    Accorder plus de places aux « experts », les technocrates Ce packet de « réformes structurelles » est une claire attaque à la démocratie interne de notre université (qui était déjà loin d’être parfaite).

    Que faire ?

    Les Etudiants de Gauche Actifs se mobilisent en première ligne contre cette nouvelle gouvernance. Face à la mobilisation étudiante, les autorités de l’ULB n’ont pas hésiter à appeler la police (qui est bien connue pour ses « méthodes douces ») pour réprimer sauvagement le mouvement de blocage du CA. Tout ça n’est pas acceptable. La seule réponse face à cette déclaration de guerre, c’est l’organisation d’un mouvement étudiant avec des perspectives politiques claires qui soit capable de bloquer le CA jusqu’au report du vote. Et ainsi débuter une campagne plus large pour obtenir un référendum et la mise en place de débats démocratiques au sein de la communauté universitaire en défense de la démocratie interne.

    Nous n’avons aucune illusions dans le référendum, c’est seulement un moyen pour renforcer le mouvement de résistance. Ce n’est pas à une minorité de gouverner comme elle l’entend l’ULB. Les Etudiants de Gauche Actifs revendiquent la nécessité d’une véritable démocratie au sein des institutions universitaires. La seule démocratie possible est celle du personnel et des étudiants. Il nous faut un plan d’action collectif pour réveiller la communauté étudiante face à cette attaque néolibérale contre nos intérêts. L’université n’est pas une entreprise, mais un service public pour la société. Ce n’est pas aux technocrates et aux capitalistes de la gérer, mais à nous, le personnel et les étudiant.

    Nous invitons la communauté universitaire à se retrouver lors d’une As-­ semblée Générale pour préparer notre riposte !

    Quand ? Jeudi 17 octobre à 12h !

    Où ? Sur le campus du Solbosch au Chavanne !

    Revendication:

    • Non à la réforme pourrie !
    • Construisons une mobilisation massive pour gagner !
    • Unité des étudiants avec le personnel !
    • Pour un contrôle et une gestion démocratique du personnel et des étudiants, avec des délégués révocables à tout moment par l’assemblée qui les a élus, pour enfin connaître une vraie démocratie à l’université !
    • Pour un refinancement publique de l’enseignement à hauteur de 7% du PIB minimum !
    • Pour une société où les richesses sont gérées et réparties démocratiquement par la population !

    Vidéo de la répression policière à l’ULB

  • Contre le capitalisme: Organisons la résistance!

    En recevant son prix de ‘‘manager de l’année’’, Jan De Nul, le bien-nommé, a déclaré que s’il y a tellement de gens au chômage, c’est parce que ‘‘L’envie de travailler n’y est pas.’’ C’est particulièrement le cas chez les immigrés selon ce patron : ‘‘Vous savez combien d’immigrés nord-africains travaillent ?’’

    Tract de rentrée des Etudiants de Gauche Actifs (EGA)

    Voilà parfaitement synthétisée toute l’atmosphère actuelle. Tous ces capitalistes qui ont spéculé et profité de la moindre occasion pour cacher leurs profits dans des paradis fiscaux s’évertuent maintenant à faire endosser la responsabilité de la crise à ses victimes ! Chômeurs, immigrés, jeunes, retraités,… personne n’y échappe. Selon une étude récente d’Adecco, en Belgique, les jeunes envoient en moyenne 13 candidatures par mois mais doivent attendre 8,9 mois avant d’avoir effectivement un emploi.

    Nous sommes embourbés dans la crise depuis cinq ans, et aucun rayon de soleil ne pointe à l’horizon. Le taux de chômage chez les jeunes a augmenté pour atteindre plus de 22% et, même avec une croissance économique limitée en 2014, le pire est à venir. Quant aux jeunes qui trouvent un emploi, ce sont souvent des jobs temporaires et précaires. Essayez dans ces conditions d’acheter ou même de louer une maison quand l’on exige de plus en plus d’avoir un contrat de travail à durée indéterminée… Ce système nous prépare une ‘‘génération sans avenir’’ !

    Les capitalistes tentent par tous les moyens de masquer les causes de ce désespoir. Chercher un bouc émissaire parmi les victimes est très populaire, de même que monter diverses couches de la population les unes contre les autres. Le racisme, le sexisme et l’homophobie ont le vent en poupe. Cela donne aux militants d’extrêmedroite la confiance nécessaire pour passer à l’étape suivante et recourir plus ouvertement à la violence, comme en Grèce ou en France.

    S’opposer à cette logique, ça signifie s’exposer à la répression. Nous n’en sommes pas encore à devoir traiter avec les gaz lacrymogènes, mais l’arsenal répressif belge a tout de même été élargi, notamment avec les Sanctions Administratives Communales (SAC) dont l’arbitraire permet d’être utilisées à toutes les sauces.

    Nous voulons organiser la contre-offensive. Se plaindre tout seul n’est pas suffisant, nous devons nous structurer et lutter pour une alternative ! Il est nécessaire de se battre non seulement contre les effets de la crise, mais aussi contre ses causes. Le capitalisme créé la famine, la misère, le racisme et la répression. Et la crise montre, qu’encore une fois, ce système n’a aucun avenir à nous proposer. Construisons un outil de lutte avec lequel nous bâtirons une société différente, dans laquelle les intérêts de la majorité ne sont pas étouffés par ceux d’une infime minorité. C’est ce que nous appelons une société socialiste. Maintenant, n’hésite plus et rejoins-nous !


    Syrie : Non à l’impérialisme, à la dictature d’Assad, à l’islam politique réac tionna ire et à toutes les forces capitalistes !

    Il y a deux ans et demi, la Syrie a connu de larges soulèvements populaires sous l’impulsion des révolutions en Egypte et en Tunisie. Mais, les régimes semiféodaux du Qatar et d’Arabie Saoudite et les États impérialistes sont rapidement intervenus pour dévier le mouvement vers une guerre civile sectaire qui a, de plus, intensifié les tentions entre Sunnites et Chiites dans la région. Les images atroces de centaines de tués et de milliers de blessés, suite au recours aux armes chimiques, ont choqué la population du monde entier. Obama et d’autres politiciens occidentaux profitent de cette situation et tentent d’instrumentaliser ce sentiment populaire à leur avantage.

    Vouloir en finir avec cette horreur est légitime, mais espérer que les gouvernements impérialistes puissent livrer cette solution est une terrible erreur, on l’a vu avec l’Irak, l’Afghanistan ou encore la Lybie. Nous ne pouvons pas prendre de raccourci !

    L’intervention des forces impérialistes n’a aucune solution à offrir et n’a rien à voir avec la protection des civils, mais bien avec le renforcement de la domination impérialiste dans cette zone cruciale du monde. L’intensification des bombardements ne conduira qu’à une augmentation des souffrances des masses. Le régime syrien d’Assad est relativement fort et ne tombera pas en quelques jours. Puis, vu l’importance d’Al-Qaïda en Syrie, il existe aussi un grave danger d’un accroissement du terrorisme. Une intervention mènera, comme cela a déjà été le cas dans d’autres pays, à un conflit ethnique plus important encore, et qui pourrait durer des années, sans parler de l’impact au-delà des frontières syriennes.

    Mais simplement s’opposer à l’intervention impérialiste est insuffisant, cela laisse la porte ouverte à un soutien au dictateur Assad. Pire, certains vont jusqu’à défendre l’idée erronée selon laquelle ‘‘les ennemis de nos ennemis sont nos amis’’. Il n’est pas non plus possible de prendre parti pour le camp des rebelles, liés soit à l’islam politique réactionnaire, soit à d’anciens dirigeants du régime. Chacune de ces forces défend des intérêts liés à l’exploitation et à l’oppression des masses. Notre seul camp, c’est celui de notre classe, celle des travailleurs, des jeunes, des opprimés ! Nous devons encourager son auto-organisation ! Cette approche est celle que nous défendons avec les Etudiants de Gauche Actifs.

    Cette tâche est immense, mais la Syrie n’est pas isolée du reste du monde : les processus révolutionnaires sont contagieux et avancent par vagues. Les luttes de masse en Tunisie et en Egypte s’orientent vers la chute du système lui-même et pas seulement vers celle d’un gouvernement capitaliste autoritaire qui sera remplacé par un autre. La construction d’un rapport de forces vers un régime basé sur la satisfaction des besoins des masses aura ses répercussions sur la Syrie et ailleurs. L’élément crucial sera la construction d’instruments de lutte (comités, syndicat et parti) afin d’unir et de défendre les travailleurs et les pauvres par-delà leur religion ou leur ethnie.


    Racisme, homophobie, sexisme : tout ce qui nous divise nous affaiblit !

    L’extrême-droite et les forces réactionnaires instrumentalisent la colère sociale pour l’orienter contre des boucs émissaires, protégeant ainsi les vrais responsables de la crise : les capitalistes.

    Les néonazis grecs d’Aube Dorée n’hésitent pas à utiliser la force contre les immigrés ou leurs opposants politiques. En juin, à Paris, le jeune militant antifasciste Clément Méric a été tué par des néonazis. Ripostons contre ces idées nauséabondes ! Lorsque l’extrême droite veut occuper les rues, tels les jeunes néofascistes flamands du NSV, mobilisons largement pour des contre-manifestations non-violentes !

    En Russie, les lois et le harcèlement homophobes pleuvent et deviennent monnaie courante. En France, des mouvements conservateurs se sont développés contre le droit au mariage homosexuel. Chez nous, des courants similaires organisent des piquets d’intimidation devant les centres d’avortement de plusieurs villes contre le droit des femmes à disposer de leur corps. Défendons le droit à l’avortement, mais aussi le droit d’avoir des enfants sans s’appauvrir ! C’est pourquoi nous luttons aussi pour des places gratuites et de qualités pour chaque enfant dans les crèches et dans l’enseignement ! Pour des services publics de qualité, non à l’austérité !

    Tout ce qui nous divise nous affaiblit ! Luttons ensemble pour une autre société sans discrimination de sexe, d’orientation sexuelle, de nationalité ou de religion !


    Soutiens SOP-SAC

    Les Sanctions Administratives Communales (SAC) sont de plus en plus répandues dans notre société. Petit à petit, tout est déclaré comme étant nuisible : un jeune qui mange un sandwich sur les marches d’une église ou un travailleur qui a le malheur de sortir ses poubelles un jour trop tôt. Mais ceux qui protestent contre les maux de cette société sont aussi touchés ! A Anvers, par exemple, ceux qui ont manifesté contre Monsanto, ont été arrêtés et sont menacés de recevoir une amende. Dans la logique d’austérité, les SAC sont devenues une nouvelle méthode pour faire rentrer de l’argent.

    A Anvers, la ville espère toucher entre 1 et 1,25 millions d’euros des SAC. Nous refusons cette logique et appelons à soutenir Stop- SAC ! Le 26 octobre, il y aura une manife – station nationale contre les SAC dans la lignée de celle du 29 juin durant laquelle 1500 manifestants sont descendus dans les rues de Bruxelles. Cette dernière à clairement montré à Milquet – Madame SAC – que l’opposition à ces amendes n’est pas « du bruit sur internet ». Rejoins la campagne Stop-SAC !



    Agenda

    Meetings de rentrée

    Tu veux mieux nous connaitre ? Alors viens à nos meetings de rentrée!

    A Bruxelles, notre premier meeting sera sur l’héritage de la révolution chilienne de 1973 pour les luttes d’aujourd’hui (en + : expo photo des luttes sociales au Chili). La semaine d’après, nous parlerons de la situation en Syrie et de l’alternative à Assad et aux rebelles.

    A Liège, après un premier débat sur la Syrie et la situation de révolution et de contre-révolution au Moyen Orient et en Afrique du Nord tenu début septembre, un meeting sera organisé sur l’héritage de la révolution chilienne.

    • Bruxelles : Meeting Chili: 18/09, 19h au H13.08
    • Bruxelles : Meeting Syrie: 24/09, 19h au H22.15
    • Liège : Meeting Chili : 24/09, Fédération des Etudiants (Fédé), 24 Place du XX Août, 19h

    Soutiens la campagne Stop-SAC

    EGA est à la base de la campagne Stop-SAC en Belgique et l’initiative de la manifestation nationale du 26 octobre. Participe toi aussi à la construction d’un comité Stop-SAC dans ton université, ta haute-école…

    26 oct, 14h à la gare du Nord


    Encerclons le parlement!

    EGA soutient l’appel des comités Action-Europe (CAE) pour aller manifester autour du parlement contre le gel des salaires!

    26 sept, 17h à la Colonne du congrès

    Manifestation contre les armes nucléaires

    Fukushima a ramené dans l’actualité le danger du nucléaire civil… Ne laissons pas les gouvernements capitalistes l’utiliser comme arme!

    Manif le 20 oct à 13h au Parc Jubel

    Manifestation anti-NSV

    Début mars, les néo-nazis du NSV (jeunes du Vlaams Belang) organisent leur marche de la haine annuelle. EGA organise systématiquement une contre-manif qui surpasse chaque fois celle de l’extrême droite !

    Début mars 2014 à Anvers


    Rejoins EGA!

    Comment devenir membre? Contacte-nous !

    Via mail : egaulb@gmail.com / simonhupkens@yahoo.fr

    Via SMS : “membre EGA + Nom + Ville” au 0473.25.33.25

    Carte de membre: 3€ secondaire – 5€ supérieur

  • Contre le capitalisme, organisons la résistance !

    L’été, ce sont les vacances, mais les Etudiants de Gauche Actifs poursuivent tout de même leurs campagnes en rue, sur les festivals, dans les cafés,… EGA continuera à entrer en discussion avec des jeunes au sujet de la lutte contre l’austérité et l’avenir cauchemar que nous réserve le capitalisme, contre le racisme et la violence fasciste, contre le sexisme et l’homophobie, contre la répression et les SAC,… Voici le tract d’été que nous utiliserons lors de nos diverses interventions.

    Tract d’été des Etudiants de Gauche Actifs


    En recevant son prix de ‘‘manager de l’année’’ Jan De Nul le bien-nommé a déclaré que s’il y a tellement de gens au chômage, c’est parce que ‘‘L’envie de travailler n’y est pas.’’ C’est particulièrement le cas chez les immigrés selon ce patron : ‘‘Vous savez combien d’immigrés nord-africains travaillent ?’’

    Voilà parfaitement synthétisée toute l’atmosphère actuelle. Tous ces capitalistes qui ont spéculé et profité de la moindre occasion pour cacher leurs profits dans des paradis fiscaux s’évertuent maintenant à faire endosser la responsabilité de la crise par ses victimes ! Chômeurs, immigrés, jeunes, retraités,… personne n’y échappe. Ce ne serait ainsi pas la faute des grandes banques (sauvées par l’argent public que nous devons maintenant rembourser), ni celle des capitalistes (qui ne pensent qu’aux profits qu’ils pourront réaliser dans des pays à bas salaire).

    Nous sommes maintenant embourbés dans la crise depuis cinq ans, et aucune lumière ne pointe à l’horizon. Le taux de chômage des jeunes a augmenté jusqu’à atteindre plus de 22% et, même avec une croissance économique limitée en 2014, le pire est à venir. Quant aux jeunes qui trouvent un emploi, ce sont souvent des jobs temporaires et précaires. Essayez dans ces conditions d’acheter ou de louer une maison alors qu’on exige de plus en plus comme condition d’avoir un travail à durée indéterminée… Ce système nous prépare une ‘‘génération sans avenir’’. Les capitalistes tentent par tous les moyens de masquer les causes de ce désespoir. Chercher un bouc émissaire parmi les victimes est très populaire, de même que monter diverses couches de la population les unes contre les autres. Le racisme, le sexisme et l’homophobie ont le vent en poupe. Cela donne aux militants d’extrême-droite la confiance nécessaire pour passer à l’étape suivante et recourir plus ouvertement à la violence, comme en Grèce ou en France.

    S’opposer à cette logique, cela signifie de s’exposer à la répression. Nous n’en sommes pas encore à devoir traiter avec les gaz lacrymogènes, mais l’arsenal répressif belge a tout de même été élargi, notamment avec les Sanctions Administratives Communales (SAC) dont l’arbitraire permet d’être utilisées à toutes les sauces. Ne nous laissons pas faire et organisons la résistance ! Fin octobre, une nouvelle manifestation nationale contre les SAC prendra place. D’autre part, nous mènerons des campagnes antifascistes, tant en Belgique qu’en solidarité avec des luttes à l’étranger. Dénoncer le système et ce qu’il engendre est cependant insuffisant. Nous devons nous organiser pour défendre un projet de société alternatif : unis contre la crise du système, ses conséquences mais aussi ses causes. Nous relions toutes nos campagnes à la lutte contre le capitalisme et pour une société socialiste démocratique. Le capitalisme porte en lui la faim, la misère, le racisme et la répression, malgré toutes les richesses et la technologie disponibles. Nous voulons construire un outil révolutionnaire capable de lutter pour une société dans laquelle la satisfaction des intérêts de la majorité de la population occuperait la place centrale. C’est ce que nous entendons par socialisme.

    Ne nous regardez-pas, rejoignez-nous !


    Résistance contre les SAC et la répression !

    La répression est partout en augmentation dans cette société en crise. Les Sanctions Administratives Communales (SAC) servent officiellement à réprimer les incivilités, mais cette approche répressive ne solutionne rien et constitue surtout un magnifique instrument pour les communes afin de renflouer leurs caisses dans ce contexte de politique d’austérité tout en permettant de s’attaquer à toute personne voulant exercer son droit à la liberté d’expression et d’association. En octobre 2012, des manifestants contre un rassemblement de riches lobbyistes à Bruxelles ont été arrêtés et ont reçu une SAC. Le même sort a été réservé en mai dernier à Anvers à des manifestants contre Monsanto et les OGM. A Anvers, il est prévu de récolter 1,25 million d’euros de cette manière en 2013… Le 26 octobre prochain se déroulera une nouvelle manifestation nationale après qu’environ 1500 personnes aient déjà occupé les rues de la capitale le 29 juin. Selon la ministre de l’Intérieur Joëlle Milquet – Mme répression – la résistance aux SAC se limiterait à quelques ‘‘discussions sur internet’’. Faisons-lui voir de quoi il en retourne réellement !

    26 octobre : Manifestation nationale contre les SAC


    Contre le racisme et la violence fasciste !

    Le 5 juin, le jeune militant antifasciste Clément Méric était assassiné par des néonazis à Paris. En Grèce, les néonazis d’Aube dorée continuent dangereusement à développer leur influence tout en n’hésitant pas à utiliser la force contre les immigrés ou leurs opposants politiques. L’extrême-droite veut dévier la colère sociale des véritables responsables de la crise – les capitalistes – contre leurs victimes. Ils veulent en fait éviter toute riposte commune de la base de la société. Nous disons : tout ce qui nous divise nous affaiblit. Nous menons campagne en soutien des comités antifascistes grecs mais luttons aussi contre l’extrême-droite belge. En Flandre, la baisse électorale du Vlaams Belang ne signifie pas que le danger soit passé. En mars prochain, nous irons soutenir les antifascistes néerlandophones dans une contre-manifestation face aux étudiants du Vlaams Belang. Chaque année, il s’agit du plus grand rassemblement antifasciste de Belgique. Après Louvain l’an dernier, en route vers Anvers. No Pasaran !

    Mars 2014 : manifestation antifasciste nationale à Anvers


    Destroy capitalism, before it destroys the planet !

    Le capitalisme est un véritable désastre pour notre environnement. Le changement climatique se fait sentir de plus en plus tandis qu’augmentent dangereusement toutes les formes de pollution. Tout le potentiel technologique et scientifique n’est pas utilisé dans l’intérêt de la majorité de la population et le respect de l’environnement : seul compte la soif de profit des grandes entreprises. En mai dernier, plus de deux millions de personnes ont manifesté à travers le monde, dans une quarantaine de pays, contre le rôle néfaste joué par des entreprises comme Monsanto (qui contrôle l’essentiel du marché des OGM). A Bruxelles, nous étions présents. EGA participe aux actions visant à défendre notre environnement contre la logique de profit capitaliste qui a notamment conduit à la catastrophe nucléaire de Fukushima. Il est extrêmement dangereux de laisser un secteur comme celui de l’énergie dans les mains de capitalistes sans scrupules pour qui on peut bien économiser sur la sécurité pourvu que leur compte en banque soit renfloué ! Une multitude de bombes à retardement ont ainsi été créées. Détruisons le capitalisme avant qu’il ne détruise la planète !

    Les dates précises d’action sont encore à venir


    Contre le sexisme et l’homophobie ! Résistance contre les idées ultra-conservatrices

    Cela fait déjà quelques temps qu’une manifestation annuelle de réactionnaires de tous poils est organisée à Bruxelles contre le droit à l’avortement. A la suite des larges mobilisations contre le mariage homosexuel en France, la droite réactionnaire va continuer à tenter de se construire sur des thèmes ‘‘éthiques’’. Certains vont même jusqu’à organiser des piquets devant des centres d’avortement pour culpabiliser et intimider les femmes qui s’y rendent ! Nous défendons le droit à l’avortement, mais aussi le droit d’avoir des enfants sans sombrer dans la pauvreté, c’est cela le mouvement ‘‘Pro-choix’’. L’an dernier, nous avons notamment organisé une manifestation ‘‘Pro-choix’’, entre autres actions. Femmes et hommes ; luttons ensemble pour une autre société, où chacun aura sa place, quelque soit son sexe ou son orientation sexuelle !

    Mars 2014 : contre-manifestation contre le mouvement anti-avortement


    Pourquoi rejoindre EGA ?

    Crise, austérité, sous-financement de l’enseignement, précarité, racisme, sexisme, danger nucléaire, guerre, pollution et destruction de l’environnement,… Nous lions tous les problèmes auxquels nous sommes confrontés au capitalisme, un système qui est basé sur la course aux profits à court terme pour une infime élite.

    Disposer de bonnes conditions de vie dans un environnement sain, d’un travail convenable, d’un enseignement gratuit et de qualité,… sont autant d’ambitions qui se heurtent toujours plus violemment aux limites de ce système. Cela n’a pas à être ainsi ! Pour parvenir à un changement de société, nous devons nous engager et nous organiser politiquement.

    EGA lutte quotidiennement parmi la jeunesse afin construire un monde où la production et toute la société sera démocratiquement gérée et contrôlée par les organes issus des luttes de masse des travailleurs et des jeunes eux-mêmes. Cette démocratie réelle pourra alors satisfaire les besoins de tous et leur épanouissement dans une société socialiste démocratique. Rejoins-nous !


    STOP aux SAC !

    Les Etudiants de Gauche Actifs sont fortment impliqués dans les campagnes contre les Sanctions Administratives Communales (SAC) STOP-SAC du côté francophone et TegenGAS en Flandre. Le 29 juin dernier, 1.500 personnes ont manifesté à Bruxelles et nous soutenons le lancement de comités locaux STOP-SAC afin de mobiliser pour le prochain grand rendez-vous : le 26 octobre prochain. D’autres actions seront encore organisées d’ici là et ensuite dans tout le pays. Participez vous aussi !

    • STOPsac.be

    Pour devenir membre, prenez contact !

    • Via les stands tenus aux festivals
    • Via mail : ega@socialisme.be
    • Via SMS : “Membre EGA – Nom et ville” au 0483/04.22.08

    Carte de membre 3€ (secondaire) – 5€ (supérieur)

  • Action StopSAC : la commune aux abois, la lutte continue

    Lundi s’est tenu sur la place Saint-Jean de Bruxelles le second rassemblement contre les sanctions administratives communales (SAC). Lors du dernier rassemblement, les participants avaient souhaité partir en manifestation pour dénoncer les menaces de SAC sur les manifestants antifascistes tabassés à Trône et envers les opposants au banquet des riches d’octobre dernier.C ette fois-ci au vu de l’impressionnante présence policière, il paraissait clair que la commune voulait limiter la portée et la visibilité de ce rassemblement.

    Par Clément (Bruxelles), photos de Pavel

    • StopSAC.be

    Plus tôt dans l’après-midi, plusieurs militants des Jeunesses Ouvrières Chrétiennes (JOC) et du PSL avaient interpellé le conseil communal de Bruxelles et Freddy Thielemans suite aux amendes qui s’abattent actuellement sur les manifestants du ‘‘banquet des riches’’. Suite à cela, il y avait un rendez-vous à 18h30 pour ceux qui ne pouvaient être la lors de l’interpellation, avec un micro ouvert pour laisser chacun s’exprimer.

    Avec la participation d’une cinquantaine de personne dont une quinzaine de jeunes du secondaire, en pleine période d’examen, ce rassemblement n’a pas eu à rougir de son organisation même si dans la tête et les mots de chacun, ce rassemblement n’était qu’un pas transitoire pour continuer à maintenir la pression politique sur les autorités. Il faudra viser plus loin après l’été.

    Quelle suite à l’action ?

    A l’initiative des JOC et du PSL et de son organisation de jeunesse, les Etudiants de gauche Actifs (EGA), mais également des étudiants FGTB ou de COMAC (l’organisation de jeunes du PTB), s’est développé une plateforme nommée ‘‘StopSAC’’ qui sert à réunir les militants touchés par les SAC afin d’offrir une réponse juridique unitaire et stratégique.

    Mais cette plateforme a aussi comme vocation d’être le fer de lance du combat politique contre les SAC et dont la première tâche avouée est de se mettre en contact et d’obtenir le soutien du mouvement ouvrier organisé et plus particulièrement des délégations syndicales.

    L’action de ce lundi a permis de montrer aux autorités que ce combat contre l’arbitraire répressif des SAC est toujours présent dans nos têtes et nos agendas et qu’une contestation des SAC plus massive est en train de s’organiser.

  • Un enseignement de qualité pour tous

    Tract EGA

    Ce jeudi 28 mars, les organisations étudiantes organisent une action pour un refinancement de l’enseignement. Les Étudiants de Gauche Actifs soutiennent cette action. La logique d’assainissement a eu de grandes conséquences sur le budget pour l’enseignement.

    En 1989, il a été décidé que le budget pour l’enseignement serait organisé sous le principe de “l’enveloppe fermée”. L’éducation n’est dès lors plus financée à hauteur de ses besoins et reçoit à la place un montant fixe. Ce modèle ne tient absolument pas compte du coût réel du nombre croissant d’étudiants. Le résultat n’est plus une surprise: pénurie de places dans l’enseignement à tous les niveaux, classes trop grandes, bâtiments délabrés…

    L’enseignement supérieur fonctionne depuis 2007 avec des “rentrées financières”. Le montant que les institutions reçoit ne dépend plus du nombre d’étudiants mais du nombre de ceux qui réussissent. Cela va mener l’enseignement supérieur vers un enseignement à deux vitesses comme aux États- Unis: la majorité des étudiants reçoivent unevmauvaise éducation, dû au sous-financement, et l’élite peut bénéficier de la meilleure qualité.

    Ces rentrées financières assurent que l’accent soit mis sur les matières économiquement intéressantes. Allons-nous attendre les directives du marché sur les langues, la littérature, la philosophie, le théâtre… et sur tout ce qui est moins rentable pour la finance? Faut-il laisser le privé gérer notre enseignement comme bon lui semble?

    Les manques dans l’enseignement sont déjà nombreux et cela ne va pas s’améliorer de sitôt. Avec la crise, les gouvernements cassent à la haches les services publics et les conséquences se feront sentir: augmentation des minervals, (encore) moins d’aides sociales, une baisse de la qualité… Les Étudiants de Gauche Actifs refusent cela! Nous exigeons que le budget de l’enseignement soit augmenté à hauteur de 7% du PIB, plutôt que les 4,6% actuels.

    Malgré la crise, les grandes entreprises et les multinationales font des profits records d’année en année contrairement à leurs impôts qui sont soit faibles, soit nuls. La fraude sociale est présentée comme étant durement traquée et réprimée. Mais quand on a les millions, il n’y a jamais de quoi s’inquiéter. Il y a suffisamment de richesses existantes pour mener une politique sociale. Mais pour changer la politique, il faudra changer ceux qui la font et le système qu’ils soutiennent. Nous avons besoin d’une société où l’économie n’est pas aux mains d’une élite mais qui bien dans celle de majorité qui décide démocratiquement de sa gestion pour satisfaire les besoins de chacun, ce que nous appelons du socialisme démocratique!

    Les Étudiants de Gauche Actifs Exigent:

    • 7 % du PIB pour l’enseignement dont 2% pour l’enseignement supérieur !
    • L’abolition de toute forme de droits d’inscriptions (matériel inclus)
    • Des investissements publics pour des kots à prix abordable pour tous ! Un plan public de construction massif de logements sociaux de qualité !
    • Stop aux privatisations de nos restaurants ! Des repas de qualité à prix démocratiques !
    • Un salaire étudiant qui rend l’enseignement supérieur accessible aux enfants de travailleurs !
  • Liberté d'expression et unité au sein du mouvement étudiant Montois

    Réponse à l’interdiction de distribution de tract

    Il y a quelques semaines, une plateforme montoise en faveur d’un enseignement de qualité pour tous a été lancée. Les Etudiants de Gauche Actifs (EGA) et le Parti Socialiste de Lutte (PSL) participent à cette plateforme, également composée de Comac, des jeunes FGTB, des jeunes CSC, d’ECOLO-J, ainsi que des JAC, de la JOC et de la FEF, qui ont rejoint dernièrement (j’espère n’oublier personne, je me base sur ceux que j’ai vu au moins une fois en réunion). Malheureusement, des atteintes à la liberté d’expression se sont récemment manifestées au sein de l’initiative. Nous nous devons de les expliquer et de les dénoncer.

    Par Ben

    [box type=”shadow” align=”alignright” width=”100″]

    C’est avec une grande satisfaction que nous publions ci-dessous la réaction de Comac à cet article. Nous considérons que c’est un grand pas en avant vers l’unité véritable du mouvement étudiant. Entre partenaires de lutte, il est parfois difficile de trouver des accords, c’est bien normal, et il est malheureux que nous en soyons arrivé à devoir écrire cet article pour faire changer d’avis certains partenaires de la plateforme. Nous espérons toutefois que cette polémique ne sera pas vue comme un frein à notre collaboration, que ce soit dans cette plateforme ou dans d’autre à l’avenir. Comme expliqué dans notre article, l’unité d’un mouvement ne peut se construire que dans le respect de la diversité de celui-ci. C’est une leçon que nous aurons apprise ensemble et nous en sortons plus fort. Nous profitons également de cette fin heureuse pour réitérer notre souhait d’apporter toute notre aide et notre soutien à Comac dans sa lutte pour défendre son droit a la liberté d’expression sur le campus de l’Umons.

    Voila l’E-mail que Comac nous a envoyé:

    Bonjour,

    Je viens de prendre connaissance de l’article concernant la plateforme à Mons et, par la même occasion, du contenu de la discussion sur le travail politique lors de l’action.

    Je tiens à m’excuser au nom de la direction nationale de Comac pour les positions défendues par mes camarades au niveau local à ce sujet. Nous les avons contacté pour en discuter et remédier au problème qui se pose, afin que toutes les organisations de la plateforme puissent effectivement diffuser leur point de vue aux étudiants.

    Aurélie Decoene

    Présidente de Comac
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    Au sein du mouvement étudiant, ce n’est pas la première fois que l’on essaie de nous empêcher de diffuser nos idées. Comac et la FEF ont plusieurs fois tenté cela, brisant de fait l’unité du mouvement. Signalons d’ores et déjà que le Conseil Etudiant de Gand (GSR), l’un des principaux initiateurs de la campagne en faveur de l’organisation de manifestations le 28 mars, a invité les organisations participantes aux plateformes flamandes à ne pas hésiter à apporter tout leur matériel : « Nous appelons les associations à autant que possible apporter leurs drapeaux, rubans,… à la manifestation. C’est ainsi que la diversité des personnes présentes s’exprime le mieux. ».

    Une initiative intéressante dans la lutte pour le refinancement de l’enseignement

    Avec EGA et le PSL, nous étions très enthousiastes à l’idée que se constitue une plateforme en faveur d’un enseignement public de qualité, accessible à tous. Cette revendication ainsi que celle du refinancement public de l’enseignement à hauteur de 7% du PIB figurent dans notre programme depuis bien longtemps et nous avons déjà organisé de nombreuses manifestations et participé à de nombreuses plateformes à ce sujet par le passé. Nous ne pouvions donc que nous réjouir à l’idée que des cercles étudiants, des syndicats et des organisations aux programmes et sensibilités politiques parfois fort différentes se fédèrent sur base de cette revendication. Cela ne peut que renforcer le mouvement étudiant, son unité autour de cette revendication étant clairement un premier pas important sur le chemin de la lutte pour un refinancement.

    Nous nous sommes donc engagés à participer à cette plateforme en y mettant les forces dont nous disposons sur Mons.

    Malgré les cafouillages, notre volonté est de participer à cette plateforme

    Nous avons participé aux diverses réunions de la plateforme et nous y avons constaté certains cafouillages ou zones d’ombre, comme par exemple dans l’explication que la représentante de Comac nous a donnée sur l’origine de la plateforme.

    D’une plateforme lancée par Comac, elle est devenue une plateforme nationale de la VVS/FEF qui s’est déclinée localement et finalement elle nous a expliqué lors d’une autre réunion qu’elle s’était trompée et que la plateforme nationale est un regroupement de représentant de plateformes locales. Nous ne nous en sommes pas ému pour autant.

    Qu’elle nous dise qu’elle a récemment participé à une réunion de cette plateforme nationale comme représentante de la plateforme de Mons alors que les organisations composant cette plateforme n’étaient pas au courant, nous le considérons comme un peu plus problématique et relevant d’un manque d’honnêteté et de démocratie. Mais nous ne nous somme pas fâchés pour autant, puisque nous aurions quand même voté pour qu’elle nous représente à cette réunion, si elle nous l’avait demandé.

    Que la plateforme de Mons soit utilisée pour populariser l’enquête que Comac a effectué auprès des étudiants, alors que dans d’autres universités Comac l’a présentée en son nom propre, nous l’avons également laissé passer. Que Comac propose que les différentes composantes de la plateforme ne prennent pas la parole lors de la manifestation afin de laisser la parole aux ”étudiants” – des membres de Comac, par hasard – accompagnés de l’un ou l’autre pour parler au nom de la plateforme, nous l’avons de nouveau laissé passer.

    Ce ne sont là que quelques exemples. Si nous avons accepté toutes ces petites man?uvres, c’est que nous pensons que l’existence de discussions, d’actions et de manifestations en faveur d’un refinancement de l’enseignement sont tellement bénéfiques au mouvement étudiant que nous pouvions fermer les yeux sur ces quelques zones d’ombres.

    La seule chose à laquelle nous tenons comme à la prunelle de nos yeux, c’est que dans tout ce bazar, et en respect vis-à-vis des positions communes de la plateforme, chaque organisation dispose tout de même de sa pleine liberté d’expression. Ce qui implique le droit de discuter, y compris par la distribution de tracts, par l’expression de sa liberté de presse en proposant un journal ou par toute autre forme de liberté politique démocratique.

    Nous sommes donc très choqués par la volonté de la plateforme d’interdire la distribution de tracts ou autre lors de la manifestation du 28 mars. C’est pour nous une grave atteinte à la liberté d’expression. En tant que socialistes de lutte, nous nous battons pour une société qui sera plus démocratique que celle où nous vivons actuellement, pas pour l’inverse. Tuer dans l’?uf le débat d’idées ne nous semble pas un bon moyen d’y parvenir.

    L’unité, oui, mais comment ?

    Le principal argument qui nous a été donné est celui de l’unité, je cite le PV de la réunion : « Nous avons pris cette décision car nous trouvons important de défendre l’unité du mouvement étudiant. C’est un mouvement que l’on veut porter encore longtemps, la manifestation du 28 n’est qu’un premier pas, c’est pour ça qu’il faut être cohérent. On organise cette manifestation pour défendre des revendications nationales en faveur des étudiants et pas pour vendre nos organisations aux étudiants. »

    Pour nous, l’unité sans liberté d’expression n’a d’unitaire que le nom, c’est une unité de façade, purement abstraite, comme un couvercle que l’on met sur les différentes sensibilités politiques et, qui comme pour la marmite qui bout, est prêt à exploser à n’importe quel moment. C’est à proprement parler une mascarade. Nous refusons cette fausse unité, hypocrite, pour lui préférer une unité véritable, c’est à dire concrète. Une unité qui se base sur le respect mutuel et l’action commune.

    Nous pensons que l’unité se construit patiemment à travers la discussion et le dialogue. C’est apprendre à accepter les divergences d’opinion tout en travaillant ensemble sur base de ce qui nous rassemble et sur base d’objectifs communs. Nous ne considérons pas les différentes sensibilités politiques présentes dans le mouvement étudiant comme un problème, mais comme une richesse nous permettant d’aiguiser nos arguments et nos méthodes en faveur d’une amélioration de la situation dans l’enseignement. Selon nous, les étudiants sont parfaitement capables de faire la différence entre les positions communes de la plateforme et les positions particulières des organisations.

    Le double discours de Comac-Mons sur la liberté d’expression

    Depuis quelques semaines, les membres de Comac rencontrent des obstacles à la tenue de leurs actions sur le campus de l’Umons. Vous trouverez ici l’article qu’ils ont écrit à ce propos, intitulé Liberté d’expression en danger à l’Université de Mons ? EGA et le PSL apportent tout leur soutien aux membres de Comac vis-à-vis de leur droit à la liberté d’expression et sont prêts à s’engager dans toutes les actions que Comac jugera bon d’organiser afin de défendre ce droit.

    Au vu des positions publiques de Comac en faveur de la liberté d’expression, nous ne comprenons pas pourquoi ceux-ci veulent freiner la liberté d’expression au sein de la plateforme montoise pour un refinancement public de l’enseignement en interdisant aux organisations participantes de distribuer des tracts ou de vendre leur presse lors de la manifestation organisée ce jeudi 28 mars. Bien que nous soyons habitués à l’attitude de Comac de vouloir imposer son point de vue de haut en bas, nous tenons à manifester notre incompréhension vis-à-vis de l’attitude contradictoire de ses représentants, qui changent de positions en fonction de leurs propres intérêts au cours du même mois.

    En guise de réponse aux arguments qui nous ont été opposé lorsque nous avons voulu défendre notre droit à la liberté d’expression, nous n’avons qu’à reprendre les arguments de Comac lui-même.

    Leur article commence par une citation de Voltaire : « Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’à la mort pour que vous ayez le droit de le dire. » Nous n’espérons pas que Comac se batte jusqu’à la mort pour défendre notre droit à distribuer des tracts. Mais nous pensons tout de même que le minimum serait d’accepter soi-même ce droit à la liberté d’expression pour tous.

    La représentante de Comac a justifié sa position en nous disant que si tout le monde distribuait des tracts, cela dérangerait les étudiants. Nous avons pourtant pour tradition de distribuer des tracts et de vendre notre journal en manifestation, sans que l’on ne rencontre le moindre incident, pour paraphraser l’article de Comac ; ces activités « ont toujours été organisées sans encombres et dans le respect du débat démocratique. »

    Et tout comme il explique que « Comac n’a jamais rencontré de problèmes dans sa distribution de flyers, de réservation de locaux pour organiser des activités ou d’appels en auditoire pour faire la promotion de ses actions », nous n’avons nous non plus jamais rencontré de problème dans nos propre distribution de tract ou vente de presse.

    Nous sommes d’ailleurs d’autant plus étonnés d’entendre que nous pourrions déranger les étudiants lorsqu’on lit dans leur article en réponse aux pressions qu’ils subissent que « Plusieurs raisons sont avancées pour nous empêcher de nous exprimer. Premièrement, certains étudiants ont soudainement été dérangés par des appels de Comac dans les auditoires. Pour un étudiant qui se plaint d’être dérangé, combien d’autres qui nous expriment leur soutien ou trouvent positif de voir des jeunes engagés de gauche ? Si tout ce qui dérange quelqu’un devenait interdit, on sombrerait rapidement dans des pages noires de l’Histoire qu’on aimerait oublier aujourd’hui. De plus en plus, la tentation du repli sur soi et du rejet des avis différents font surface dans l’opinion publique, comme le montrent les récentes déclarations du bourgmestre d’Anvers, Bart De Wever. »

    Nous disons la même chose : pour un étudiant qui se sentirait dérangé par notre tract, combien d’autres qui nous expriment leur soutien ?

    Je profite du fait que Comac parle des pages noires de l’histoire pour citer Trotsky qui, avant-guerre, a défendu l’idée d’une lutte unitaire contre la montée du fascisme en Allemagne. La formule qu’il utilisait pour construire un Front unique contre le Fascisme était « marcher séparément, frapper ensemble ».

    Cette formule synthétise très bien notre vision de l’unité : accepter nos divergences pour permettre la lutte contre un ennemi commun. Si la comparaison est osée, aujourd’hui, l’ennemi des étudiants, c’est le manque de financement de l’enseignement, son accessibilité difficile pour certaines couches de la population et sa logique de fonctionnement de plus en plus privée. Nous avons le devoir de construire une lutte massive contre cet ennemi avec tous ceux qui le souhaitent. Pour cela, le respect de l’identité de chaque organisation nous semble être la condition première à un accord pour travailler ensemble.

    Toujours dans le même article, « Pour Comac, la neutralité, c’est le respect du pluralisme politique ». Dans ce cas, pourquoi vouloir freiner le pluralisme au sein de la plateforme ? Ensuite : « Rappelons que les droits fondamentaux de liberté d’association et d’expression de tout citoyen impliquent que ceux-ci n’ont pas à répondre de leur affiliation politique devant aucune autorité académique. » Nous sommes tout à fait d’accord, mais dans ce cas, c’est aussi valable pour les « autorités » de la plateforme.

    Puis, « Elisa Munoz Gomez, responsable de Comac-Mons, ‘La neutralité politique, c’est le respect du pluralisme et la promotion du débat démocratique. La neutralité ce n’est certainement pas le cantonnement à la pensée unique. A partir du moment où les partis politiques font partie intégrante de la scène sociétale, interdire les mouvements de jeunes de ces partis n’a rien de neutre. Il est évident que c’est plus le profil de Comac de lutter contre toutes les injustices, y compris à l’université, qui dérange en plus haut lieu. Combien d’universités n’ont pas dans leur histoire abriter des dissidents politiques traqués et poursuivis pour délit d’opinion? Lieu symbolique historiquement en dehors des interférences policières, l’Université de Mons accepterait-elle d’être aujourd’hui le point de départ d’une police politique faite d’étudiants ? Si nous commençons là, où en serons-nous dans quelques mois?’

    Dans ce cas, pourquoi vouloir établir une pensée unique au sein de la plateforme ? Ne pourrions-nous pas « respecter le pluralisme et promouvoir le débat démocratique » ? Il nous semble évident que Comac veut interdire aux étudiants la discussion avec EGA et le PSL. Dans son conflit avec l’Umons, Comac pose la question suivante : « L’Umons freine-t-elle Comac pour le respect de la neutralité ou pour éviter les débats d’idées ? » A notre tour de leur poser la même question : Comac freine-t-il EGA et le PSL pour le respect de la neutralité ou pour éviter le débat d’idées ? Alors que Comac est censé se battre contre toutes les injustices, accepterait-il de devenir « le point de départ d’une police politique faite d’étudiants ? »

    Que va faire Comac lors de la manifestation du 28 ? Va-t-il faire comme pour leur bloc lors de la manifestation anti-NSV du 7 mars dernier à Louvain et constituer un service d’ordre afin d’intimider ceux qui distribuerons des tracts aux étudiants et discuteront avec eux ? Ou menaceront-t-il physiquement EGA comme cela été le cas lors de la dernière action de la FEF à Bruxelles ? Est-ce cela votre version de l’unité ? Pensez-vous vraiment que l’on va construire un large mouvement étudiant en interdisant le débat d’idée ?

    Vous répondez à l’université de Mons comme ceci : « Le recteur de l’Umons, Calogero Conti, considère que Comac semble oublier le règlement. Comac considère que le recteur semble oublier la Constitution et la déclaration universelle des Droits de l’Homme. Entre les deux règles, il n’est pas difficile de déterminer celle qui prévaut. Le problème du règlement de l’Umons est qu’il prête à toutes sortes d’interprétations. Après Comac, qui sera la prochaine cible ? » Deux semaines auraient-elles suffi pour que Comac oublie la constitution et les droits de l’homme ? Après EGA et le PSL, qui sera la prochaine cible ?

    L’hypocrisie d’Ecolo-J

    Le représentant d’Ecolo-J a été également particulièrement malhonnête lors de la réunion. Son premier argument a été que si chacun distribue des tracts « ce serait un gaspillage de papier ». Signalons qu’il y a de fortes chances pour qu’Ecolo ait distribué plus de tracts lors des dernières élections communales que le PSL et EGA depuis plusieurs années sur Mons. Ensuite, il est peut-être moins nécessaire pour Ecolo de distribuer des tracts de par leur visibilité dans les médias traditionnels. En ce qui nous concerne, nous n’avons pas cette chance. Notre seul moyen d’expression, c’est notre travail militant, les discussions que nous menons, les tracts que nous distribuons, les journaux que nous vendons. Nous interdire cela, c’est donc tuer notre seul moyen d’expression.

    Ecolo-J s’est ensuite rangé derrière l’argument de « l’intérêt de la plateforme ». Il ne nous semble pourtant pas que ce soit la tradition d’un parti qui se dit démocratique d’interdire la liberté d’expression à ses partenaires de coalition à la région que sont le PS ou le CDH. Ecolo brimerait-il la liberté d’expression quand cela l’arrange ? Est-ce la raison pour laquelle Bernard Wesphael en est sorti ?

    Le représentant d’Ecolo a ensuite parfaitement démontré que l’unité au sein de la plateforme n’est qu’une façade lorsqu’il a commencé à sortir du contexte de la discussion sur la liberté de tractage en expliquant sa frustration à l’égard du PSL suite à la manifestation anti-nucléaire du 10 Mars dernier. Il a expliqué que nous n’avions rien à faire dans une telle manifestation puisque nous sommes pour la nationalisation du secteur de l’énergie.

    Cette critique, qui n’avait rien à voir au sein de la plateforme sur la question de l’enseignement, peut être retournée à Ecolo puisque contrairement à eux, nous n’avons pas voté pour la prolongation des centrales nucléaires. Sur ce sujet précis, nous savons qu’Ecolo aurait préféré ne pas devoir voter cela grâce au fait que malgré l’accord de coalition, le parti a gardé sa liberté d’expression. Nous demandons la même chose : notre droit à expliquer nos positions politiques, sous quelque forme que ce soit. Et sur ce sujet, contrairement à Ecolo qui vote pour la prolongation sans apporter de solution alternative réelle a la question du nucléaire, nous défendons que la nationalisation du secteur de l’énergie (et donc des centrales nucléaires également), tout en réduisant les risques liés à la logique de fonctionnement privé des centrales nucléaires, nous donnerait les moyens financiers pour investir massivement dans des sources d’énergie alternative. Nous avons reçu un très bon accueil pour cette idée durant la manifestation, qu’en est-il d’Ecolo ?

    En guise de conclusion

    Contrairement à ce qui a été écrit dans le PV de la réunion, nous ne nous considérons pas comme étant en dehors de la plateforme en faveur d’un enseignement de qualité, accessible à tous et organisé publiquement.

    Nous résisterons à chaque vote qui bafoue les droits démocratiques acquis par le mouvement ouvrier depuis plus d’un siècle. La constitution et les droits de l’homme dépassent de loin la légitimité du vote qui nous a été imposé par les présents à cette réunion. Sur ceux-ci, trois sont membre de Comac, la FEF et les JAC venaient pour la première fois à une réunion de la plateforme, les jeunes FGTB et la JOC étaient absents lors du vote et le représentant de l’ORE qui était présent ne veux même pas faire partie de la plateforme.

    Nous nous considérons donc toujours comme participants à cette plateforme, comme c’est d’ailleurs le cas dans les autres villes universitaires, et ce malgré le fait que notre logo ait été retiré des tracts et des affiches. Nous mobiliserons pour que la manifestation du 28 soit une réussite et nous espérons honnêtement que ce ne sera que le début d’un mouvement étudiant en reconstruction.

    Comme Comac qui espère « que face au débat actuel, les autorités académiques prendront le parti de la liberté d’expression et non la sombre voie de la censure », nous espérons également que les diverses composantes de la plateforme montoise pour un enseignement de qualité ‘prendront le parti de la liberté d’expression et non la sombre voie de la censure’.

  • Mesures racistes à l’ULB

    C’est maintenant une tradition à l’ULB : à chaque année son scandale autour des inscriptions ! En plus d’avoir un minerval plus élevé, les étudiants non-européens devront dorénavant payer 200€ de caution au début de l’inscription (non-récupérables en cas de refus de l’inscription évidement). A cela s’ajoute un durcissement des critères d’entrée : avoir une moyenne de 65 % à son diplôme de secondaire, ne jamais avoir raté en bachelier,…

    Par Julien (Bruxelles)

    De l’aveu des autorités, il y a ‘‘trop’’ de demandes et cela nécessite ‘‘trop’’ de gestion. L’argument ‘‘On n’a pas les moyens d’accueillir tous ces étudiants étrangers’’ le confirme : gérer l’enseignement, c’est gérer la misère. Et le sous-entendu évidement : les étudiants étrangers, on les accepte… quand ils ont de l’argent !

    Selon l’ULB l’idée serait des ‘‘responsabiliser’’ les étudiants hors UE, éviter qu’ils ‘‘viennent, échouent et payent pour rien’’. Ce qu’on remarque c’est ce processus d’élitisation de l’université dont cette mesure est un parfait exemple. Pour faire des études il faut venir d’une bonne école secondaire, avoir le bagage culturel pour et les moyens financier. Pas un mot sur ceux qui échouent car ils travaillent pour payer leurs études. Pas un mot sur le sous- financement qui empêche d’avoir des syllabus à prix réduit et des conditions d’études décentes, pas un mot enfin sur la difficulté d’accéder à l’aide sociale. Alors que l’ULB organisait en novembre un colloque ‘‘ULB : université ouverte’’, ce qui est nettement mis en avant c’est une fermeture de l’unif aux plus précaires et aux étrangers. C’est de fait la discrimination qui s’impose.

    L’ULB veut aussi faire la police : ‘‘Il y a énormément de ‘‘faux-dossiers’’, des gens qui viennent juste pour avoir un visa, etc. mais qui ne veulent pas vraiment faire des études, ils veulent des excuses pour venir en Belgique.’’ C’est quand même étrange que quand l’unif manque d’argent, elle s’inquiète soudainement de la politique migratoire ! Alors quelle a longtemps été un refuge pour les sans-papiers, l’ULB veut aujourd’hui aider à ce que les étrangers aient plus de mal à entrer sur le territoire.

    Avec l’austérité et les 30 ans de sous- financement de l’enseignement, ces méthodes de gestion de la misère seront de plus en plus utilisées. Vers un futur à la grecque ou à l’espagnol, avec hausse des minervaux, privatisations, hausses des frais annexes,… ? Dans un contexte de chômage de masse, la difficulté d’accéder au diplôme supérieur va évidement plonger la jeunesse dans ce qu’on appelle de plus en plus ‘‘la génération sans avenir.’’

    Face à cela, nous revendiquons le refinancement de l’enseignement à hauteur de 7 % du PIB. Ce n’est pas aux jeunes de payer pour la crise, l’argent existe, dans les poches des patrons. Nous revendiquons la nationalisation des secteurs clefs de l’économie et d’utiliser les profits pour les besoins de la population.

  • Pour un enseignement et des emplois de qualité : Luttons pour notre avenir !

    Le chômage est en hausse partout dans le pays, celui des jeunes progresse deux fois plus vite. Confrontés aux emplois précaires et aux intérims, les jeunes sont les premières victimes des pertes d’emplois. Records de faillites, record de licenciements collectifs, des milliers d’emplois « stables » sont menacés comme à Ford Genk ou à Arcelor-Mittal Liège. Les patrons licencient, reçoivent leurs cadeaux fiscaux, maximalisent leurs profits déjà exorbitants et pour de nombreux jeunes la voie est bouchée.

    Tract des Etudiants de Gauche Actifs

    Tract en version PDF

    Les politiciens n’ont aucune idée de comment sortir de ce cul-de-sac. Ils font payer la crise aux 99% de la population : les aînés sont maintenus au travail plus longtemps, les chômeurs sont poussés dans la pauvreté et les travailleurs subissent l’augmentation de la flexibilité pour des salaires rabotés. Pour renflouer les banques, ils coupent dans les dépenses publiques (comme la santé, la coopération au développement ou l’enseignement) aggravant les pénuries existantes dans les services vitaux pour la population. Leur austérité ne nous apporte que chômage, précarité & recul social.

    Cela crée un terreau et un climat favorable au développement d’idées racistes, sexistes, homophobes. Les immigrés, les chômeurs, les grecs, les flamands/wallons… toutes sortes de boucs émissaires sont pointés du doigt afin de masquer les vrais responsables de la crise : les capitalistes et leurs politiciens.Seule une réponse collective issue de la résistance des travailleurs et des jeunes peut repousser ses divisions qui visent à nous affaiblir et offrir une alternative pour sortir de la crise.


    PARTICIPE AUX CAMPAGNES ET AUX MANIFS AVEC EGA !

    [box type=”shadow” align=”alignright” width=”100″]

    • 18/02 : Manif anti-sac : 18h Place Gabrielle Petit – Bxl
    • 21/02 : Manif syndicale contre l’austérité: 10h30 Gare du Nord – Bxl
    • 07/03 : Manif anti-NSV : 20h Martelarenplein – Louvain
    • 10/03 : Manif anti-nucléaire : 14h Huy
    • 14/03 : Manif contre l’austérité en Europe- Bxl
    • 15/03 : Manif Stop-répression : 18h Place Fontainas – Bxl
    • 24/03 : Manif Pro-choix : Bxl
    • 13&14/04 : Socialisme 2013, week-end de débat et de formation – Bxl
    • Du 4 au 7/07 : Camp d’été des Étudiants de Gauche Actifs

    [/box]

    STOP aux amendes (SAC) contre les jeunes en lutte !

    Huissiers contre les sous-traitants de Ford, autopompes contre les métallos liégeois, tabassage des antifascistes dans le métro, arrestation des opposants au banquet des riches… la répression est utilisée contre ceux qui luttent. 145 jeunes, dont une quinzaine d’Étudiants de Gauche Actifs, ont été scandaleusement arrêtés pour une manifestation pacifique contre le gala d’un puissant lobby patronal européen et sont menacés par des sanctions administratives communales (SAC) pouvant aller jusqu’à 250€.

    Dans un nombre de communes, les SAC contre les incivilités sont détournée contre le droit de manifester mais aussi contre le simple fait d’être jeune parfois jusqu’à l’absurde avec des amendes pour jet de boules de neige. Les maisons de jeunes ferment, l’aspect commercial domine dans l’accès aux loisirs mais on nous sanctionne pour « flâner » dans la rue.

    Participe avec EGA aux actions de la « campagne Stop Répression » initiée par la JOC :

    • le 18 février, place Gabrielle Petit, 18h
    • le 15 mars, place Fontainas, 18h, Bruxelles

    Unifions la résistance contre l’austérité !

    Grèce, Espagne, Portugal, Irlande… l’austérité ne marche pas, gonfle les dettes publiques et poussent l’économie dans la récession. Leurs politiques précipite des millions de personnes dans la précarité. Les diktats de la Troïka (UE – BCE – FMI) ont crée un désastre social. Ils sont appliqués ici par le gouvernement Di Rupo. En coeur avec le patronat, il nous vante le modèle allemand où les travailleurs touchent 500€ par mois.

    Une manifestation nationale des syndicats est prévue le 21 février. Le 14 mars aussi, une manifestation contre le sommet européen est prévue. Les jeunes doivent s’orienter vers le mouvement des travailleurs car ce sont eux qui ont la force de frapper les spéculateurs là où ça fait mal, dans leurs coffres-forts. Grecs, espagnols, belges… nous devons passer à l’action tous ensemble de façon coordonnée. Pourquoi ne pas commencer par une grève générale européenne de 24h, bien organisée, bloquant l’ensemble des lieux de travail, des écoles et des unifs, accompagnée de manifestations de masse ?

    21/02 : Manif syndicale contre l’austérité: 10h30 Gare du Nord – Bxl


    Des emplois, pas de racisme !

    Le cercle officieux du Vlaams Belang le NSV organise sa marche annuelle de la haine à Louvain. La campagne antifasciste flamande Blokbuster et EGA organisent une contre-manifestation non-violente.

    Les cures d’austérité imposées aux Grecs font des ravages, plus d’un jeune sur deux est au chômage, 68% de la population vit dans la pauvreté… Mais la dette publique atteint des sommets inégalés. Ainsi les néo-nazis d’Aube Dorée engrangent des succès et ont assez de confiance pour agresser en plein jour immigrés, militants de gauche, homosexuels…

    Des dirigeants du NSV font l’apologie d’Aube Dorée. Le NSV invite des orateurs du NPD, du Jobbik, du BNP… Les étudiants francophones doivent soutenir les antifascistes en Flandre qui luttent contre la présence de ce cercle néo-fasciste violent, reconnu officiellement dans leurs universités. Les luttes contre le fascisme et le racisme doivent aussi s’opposer aux politiques qui créent cette frustration sociale instrumentalisée par l’extrême-droite.

    Manifeste avec EGA le 7 mars à 20h à Martelarenplein, Louvain


    Pour le droit des femmes à disposer de leur corps!

    Les « pro-vie », mouvement réactionnaire contre le droit à l’avortement, organisent chaque année une marche à Bruxelles. Nous devons empêcher le développement de ces idées conservatrices que l’on peut voir lors de marches homophobes en France ou lors d’actions d’intimidation devant les centres IVG en Belgique.

    Les femmes sont plus fortement touchées par la précarité et les bas revenus. EGA défend un véritable libre choix, ce qui implique une politique sociale qui élimine toute contrainte financière. Plus généralement nous devons lutter contre cette société qui relègue les femmes dans une position de second rang et qui crée un sexisme ambiant, de la petite remarque humiliante au harcèlement et au viol.

    EGA participe à l’appel pour une contre-manifestation le 24 mars à Bruxelles pour le libre choix.


    LUTTER EFFICACEMENT ? REJOINS EGA !

    Étudiants de Gauche Actifs est une organisation étudiante de gauche, par et pour les jeunes, active dans ton école, ta haute-école ou ton université que ce soit en Flandre, en Wallonie ou à Bruxelles car nous nous opposons à la logique de surenchère communautaire des politiciens traditionnels.. Nous nous organisons, discutons les idées, mobilisons et organisons des actions.

    Crise, sous-financement de l’enseignement, précarité, austérité, racisme, sexisme, danger nucléaire, guerre… Nous lions tous les problèmes auxquels nous sommes confrontés au capitalisme, un système qui est basé sur la course au profit à court terme pour une petite élite. EGA fait partie d’une organisation de jeunes, ISR (International Socialist Résistance) présente dans plus de 40 pays et sur tous les continents. Ce qui nous permet de tirer les leçons des révolutions en Afrique du Nord et au Moyen-Orient avec des jeunes tunisiens impliqués dans les événements ou d’apprendre de nos interventions dans les mouvements de masses en Grèce, en Espagne, en Afrique du Sud, aux Etats-Unis…

    Partout, nous lions les luttes des jeunes à celles des travailleurs et de leurs organisations, car ce sont ceux qui produisent les richesses, qui détiennent la position clé pour renverser la société capitaliste.

    EGA lutte quotidiennement parmi la jeunesse pour construire un monde où la production et toute la société est démocratiquement gérée et contrôlée par les organes issus des luttes de masse des travailleurs et des jeunes même – une démocratie réelle – afin de satisfaire les besoins et l’épanouissement de tous, une société socialiste démocratique. Ne nous regarde pas rejoins nous !


    Participe au camp d’été d’ega – du 4/07 au 7/07

    Place à la détente, à la préparation des campagnes de rentrée au weekend organisé par les Etudiants de Gauche Actifs!

    Au programme: formation au marxisme, les révolutions en Tunisie et Egypte, la lutte des jeunes en Espagne et en Grèce avec des orateurs qui ont participé au mouvement, la crise nucléaire, la lutte contre la précarité des jeunes, les luttes étudiantes, la lutte antifasciste, femmes, LGBT… mais aussi barbecue, fiesta et film! Bref, une excellente occasion de se préparer aux luttes à venir, dans un cadre convivial et agréable.

  • EGA-Gand contre la nouvelle “taxe étudiante”

    A partir de 2013, les étudiants qui partagent une maison devront payer une ‘‘taxe étudiante’’ imposé par la coalition prétendument de gauche installée à Gand. Cette taxe de quelques centaines d’euros est destinée à chasser les 7.000 étudiants qui partagent une maison au lieu de chercher un kot individuel. Ces étudiants essaient de contourner les prix élevés et les conditions de vie souvent épouvantables rencontrés dans les kots.

    Le manque de moyens public pour les logements étudiants assure que les prix du marché privé deviennent exorbitants, pour une qualité régulièrement médiocre. Beaucoup d’étudiants recherchent des solutions créatives et collectives en partagent des maisons. Cette solution devrait être stimulée au lieu d’être sanctionnée.

    Il est profondément antisocial de la part des autorités communales de monter les étudiants contre la population et vice versa en disant que la pénurie de logement provient du trop grand nombre d’étudiants. C’est la ville elle-même qui est responsable. Aucune promesse concernant les investissements dans les logements sociaux n’a été tenue. La ville privilégie les projets de prestige. C’est à cause de ce sous-investissement que louer une maison ou un logement devient hors de prix.

    Des milliers d’étudiants doivent chercher un logement sur le marché privé et les prix augmentent. Les étudiants à la recherche de solutions alternatives vont maintenant être punis. Ils sont considérés comme des victimes faciles pour renflouer les caisses. Les Etudiants de Gauche Actifs dénoncent cette taxe asociale et mènent campagne pour plus d’investissements publics afin que chacun, étudiant ou non, puisse avoir un toit à prix abordable. TEXT

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