Category: Etudiants de Gauche Actifs

  • Flandre : Ripostons contre la hausse du minerval

    Le nouveau gouvernement flamand prévoit d’économiser 819 millions d’euros en cinq ans dans l’enseignement. La mesure la plus controversée est celle visant à faire passer les frais d’inscription dans l’enseignement supérieur de 600 à 900 €.

    Par Mathias (Anvers)

    Le professeur libéral Paul De Grauwe a publié une carte blanche en défense de la mesure. Il explique que puisque le minerval actuel s’élève à 600 euros, alors que le coût réel des études est de 12.000 euros par an et par étudiant, cela signifie que les étudiants ne paient que 5% du coût total, les 95% restant étant supporté par la collectivité. Considérant les avantages des nouvelles connaissances du futur diplômé pour la société et le diplômé lui-même, De Grauwe affirme que le rapport est “gagnant-gagnant”, soit 50% des deux côtés, et c’est là que se trouve, selon lui, le déséquilibre. La hausse du minerval serait donc entièrement justifiée.

    En poussant son raisonnement un peu plus loin, on pourrait même dire que l’augmentation est insuffisante… De Grauwe explique que le réajustement de ce rapport ne doit pas nécessairement se faire par une hausse directe du minerval, mais peut aussi être réalisé par une taxe spéciale pour les diplômés. Les frais d’inscription resteraient ainsi accessibles même aux étudiants pauvres.

    Reste qu’en plus du minerval, un étudiant a toute une série d’autres choses à payer : syllabus, transport, ordinateur, loyer du kot, etc. Au final, une année d’étude revient bien plus chère que 600 €. Le Cebud (Centre de conseil et de recherche budgétaire) évalue le coût moyen d’une année d’étude à 7.752 euros pour un navetteur et à 11.925 euros pour un koteur. Le rapport entre participation privée et publique est donc en réalité plutôt de l’ordre de 45 à 55% ! Le fameux rapport 50-50 dont parle Mr. De Grauwe correspond donc déjà approximativement à la réalité.

    Étudier n’est pas un luxe. Un diplôme de fin de secondaire général, technique ou professionnel ne suffit plus aujourd’hui. La plupart des entreprises exigent au minimum un diplôme de niveau bachelier. Cela explique d’ailleurs, entre autres, pourquoi le nombre d’étudiants a si fortement augmenté ces dernières années dans le supérieur.

    Ensuite, selon l’ancien recteur de l’université de Louvain, André Oosterlinck, on pourrait recourir aux crédits étudiants, des crédits à bas taux qui seraient intéressants pour les banques afin de ‘‘fidéliser une nouvelle clientèle’’. Il propose même de faire dépendre le taux d’intérêt d’un “test d’orientation” organisé au début des études. Pour lui, rembourser une dette de 25.000 euros en dix ans, c’est “faisable”. Alors, pourquoi s’en priver ?

    Pourtant, dans tous les pays où le système de crédit existe, c’est la catastrophe. Aux États-Unis, le marché du crédit étudiant représente un milliard de dollars. Les étudiants ont en moyenne une dette de 26.000 dollars à la fin de leurs études, un montant qui s’est accru de 40% en sept ans. Aux Pays-Bas, l’endettement a doublé en dix ans (pour une dette moyenne de 15.000 euros) et dès l’an prochain, les bourses étudiantes seront remplacées par un prêt. Imaginez-vous endetté jusqu’au cou par un crédit étudiant. À ça, il faudra encore ajouter un emprunt pour une voiture ou une maison, dans le cas où vous avez trouvé un travail ! Les seuls à tirer avantage de ce mécanisme, ce sont les banques.

    Plus de moyens publics pour l’enseignement !

    En 1980, la Belgique consacrait environ 7% de son Produit Intérieur Brut à l’enseignement. Après la communautarisation de l’enseignement, ce taux a dramatiquement chuté des deux côtés de la frontière linguistique, essentiellement en raison du gel de l’enveloppe budgétaire, graduellement érodée par sa non indexation. Depuis la fin des années ’90, la part du PIB consacrée à l’enseignement a diminué pour ne plus atteindre que 4,5% en Flandre comme en Belgique francophone, et ce alors que le nombre d’étudiants dans le supérieur est passé en Flandre de 146.344 à 207.954 entre 1995 et 2010 (soit une hausse de 42 %). Le personnel (chercheurs non compris) a pourtant diminué.

    Nous revendiquons plus de moyens publics pour l’enseignement. L’emprise du secteur privé sur les universités s’est fortement accrue ces dernières années. La KULeuven reçoit aujourd’hui plus de financement du secteur privé pour la recherche (129 millions d’euros) que du gouvernement pour l’enseignement des sciences (124 millions d’euros) ! La recherche devient, de la sorte, de plus en plus dépendante des désidératas des entreprises.

    Les moyens publics alloués à l’enseignement doivent revenir au niveau qu’ils avaient dans les années ’80, à 7 % du PIB. Cela pourrait constituer le premier pas vers un enseignement gratuit et décent pour tous, pour que l’enseignement supérieur ne soit plus accessible quasiment uniquement aux enfants de parents riches et que les jeunes ne soient pas surendettés à la fin de leurs études et à la merci des spéculateurs pour le reste de leur vie.

  • L’austérité frappe l’enseignement

    Pour un enseignement démocratique et de qualité, pour tous !

    Fin juillet le nouveau gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles (ex-Communauté française) a fait sa déclaration de politique communautaire. Pour l’enseignement, il prévoit 140 millions d’euros à ‘‘économiser’’ en 2015 et 280 millions en 2016, soit 320 millions d’euros à économiser sur 2 ans, et on parle d’un effort ‘‘récurrent’’. Alors que les pénuries s’accumulent, les autorités souhaitent soigner le mal par le mal. Premières victimes ? Élèves et étudiants !

    Par Clément (Bruxelles)

    Que ce soient les parents, les professeurs et encore plus les élèves, on ne compte plus les voix qui s’élèvent pour dénoncer les inégalités de notre système scolaire et les déficits déjà criants aujourd’hui. Pas assez de places dans les écoles pour le nombre d’enfants, des classes en préfabriqué,… Quand on regarde l’état de l’enseignement francophone en Belgique, ce n’est pas le mot ‘‘qualité’’ qui vient en premier à l’esprit !

    Et les autorités veulent réussir à faire mieux avec moins ! Comment ? Avec un BAC à la belge notamment. Chaque élève de rhéto devra ainsi passer une épreuve commune en fin d’année, ce qui ne fera que renforcer la compétition entre les écoles. Ce n’est qu’un premier pas, car on parle aussi de plus en plus régulièrement d’un test d’entrée pour les universités, histoire ‘‘d’écrémer’’ le nombre d’étudiants. À côté de ça, une hausse du minerval est encore à craindre. Les frais annexes vont aussi augmenter, comme avec la hausse de l’abonnement aux transports en commun.

    Des mesures ? Non des attaques !!

    Chacune de ces mesures n’aura pour réel impact que d’augmenter les inégalités déjà vastes dans l’enseignement, mais aussi d’exclure les couches les plus défavorisées de la population du système scolaire et en particulier de l’enseignement supérieur : alors qu’au début des années 2000, 10% des étudiants étaient issus d’un milieu ouvrier, ce chiffre est tombé à 6% aujourd’hui. Et d’ailleurs le coût des études est tel que de nombreux étudiants doivent travailler non pas pour partir en vacances ou faire les soldes, mais bien pour vivre (450.000 en 2012) : des conditions bien évidemment peu favorables à la réussite scolaire ! Et entre 2010 et 2011, le nombre de demandes de bourse d’études a augmenté de 25 %. En Wallonie, le nombre d’étudiants y faisant appel a doublé en 10 ans, il a triplé à Bruxelles (+ 225 %).

    Les partis politiques traditionnels mènent consciencieusement l’austérité quitte à laisser sur le pavé des milliers de jeunes. Elle a bon dos la crise, car les responsables profitent des mois d’été pour se dorer au soleil pendant que ceux qui écopent les passent à l’ombre espérant accumuler quelques euros pour l’année suivante. Une récente enquête du journal Le Soir a mis en lumière que le but des jeunes n’est plus de suivre une voie qui leur plaît, mais bien de trouver un travail au plus vite et d’espérer avoir le même niveau de vie que leurs parents. Quelles perspectives d’avenir nous laisse-t-on ?

    Que faire ?

    Les responsables politiques et académiques refusent d’avoir le courage politique nécessaire pour changer les choses. Pire, certains veulent continuer d’approfondir cette voie comme Bernard Rentier, recteur de l’ULg, qui a peur ‘‘du danger d’une démocratisation de l’enseignement supérieur’’ !

    C’est aux jeunes, élèves et étudiants, de se mobiliser avec le personnel, enseignant et non-enseignant, pour construire le rapport de force nécessaire pour arracher un refinancement public massif de l’enseignement ! Seule la lutte massive des jeunes et des travailleurs de l’enseignement pourra permettre de défendre nos conquêtes sociales et d’en obtenir de nouvelles.

    Alors, ne nous regarde pas, rejoins-nous !

  • ULB – Haro sur la précarisation des chercheurs de l’ULB !

    Communiqué commun de Comac, des Étudiants de Gauche Actifs, des Jeunes Anticapitalistes et de l’Union Syndicale Étudiante en soutien aux chercheuses et aux chercheurs de l’Université Libre de Bruxelles

    Ce lundi 26 mai, le Conseil Académique (CoA) de l’ULB se prononçait sur des mesures qui visent à détricoter les plans de carrière des chercheurs de l’Université. Si elles étaient appliquées, tous les nouveaux postes d’enseignant seraient ouverts à la concurrence internationale et le concours de premier assistant disparaitrait purement et simplement. On imposerait également aux chercheurs/assistants d’avoir effectué un an de travail à temps plein à l’étranger pour pouvoir postuler à une chaire professorale. Les autorités académiques ont, qui plus est, sciemment dissimulé des informations aux organisations syndicales des chercheurs et des professeurs.

    Le CoA a, suite aux menaces de grève des chercheurs en pleine période d’examen, repoussé l’application de ses mesures à l’année 2017 et ouvert la voie à une concertation en septembre. Cette décision révèle à quel point les organisations syndicales de l’ULB sont obligées de lutter pour pouvoir donner leur avis sur des questions qui les touchent directement. La récente réforme de la gouvernance a renforcé l’opacité du processus de décision interne de l’université et l’autoritarisme du recteur qui n’admet même pas la tenue de véritables négociations. Le combat des chercheurs démontre que la démocratie est de plus en plus un vain mot, un élément de langage employé par les autorités, et de moins en moins une pratique réelle de l’institution. Étudiants, travailleurs, chercheurs, assistants et professeurs, nous sommes tous concernés par la stratégie de passage en force régulièrement mise en œuvre par les autorités.

    Au-delà des méthodes contestables employées par le recteur, c’est une vision de l’université qu’on tente d’imposer aujourd’hui avec cette mesure : destruction de la communauté universitaire, diktat des rankings, imposition d’une « université-entreprise » qui considère le savoir comme une marchandise et les êtres humains comme des choses exportables. Plutôt que de lutter contre le définancement de l’enseignement et l’austérité, causes premières de la précarité matérielle de tous les agents universitaires, le rectorat préfère approfondir la mise en concurrence des cerveaux et la transformation des chercheurs en commerciaux sur les réseaux de la recherche européenne.
    On prétend ouvrir l’université sur le monde alors qu’on ferme de plus en plus nos portes aux étudiants étrangers (hors UE) qui doivent subir, chaque année un véritable parcours du combattant pour être acceptés à l’ULB. On prétend favoriser la circulation du savoir mais on juge en réalité les candidats aux chaires académiques sur les financements qu’ils seront capables de rapporter à l’ULB. Surtout, on s’arroge le droit d’interdire à des jeunes hommes et femmes le droit de fonder une famille ; on défavorise tous les chercheurs qui n’ont pas les moyens de voyager à leur convenance ; on prétend imposer la « mobilité » comme une attitude naturelle et inévitable.

    Face à ce constat, nous, organisations politiques (Comac, EGA, JAC) et syndicat étudiant (USE) de l’ULB, exprimons notre complète solidarité avec les chercheuses et les chercheurs dans leur combat pour un avenir humain et une vie décente. Nous défendons le projet d’une Université de la connaissance, indépendante des intérêts économiques des groupes privés et des réseaux ; une université solidaire, favorisant en son sein la mixité sociale et culturelle, et luttant, à l’extérieur, pour un monde plus égalitaire ; une université démocratique, où les différents membres de la communauté participent directement aux processus de décision et à la constitution d’un projet d’avenir pour l’ULB.

    Nous soutenons que toute modification des plans de carrière des chercheurs doit se faire avec eux et non pas contre eux. Nous considérons que cette mesure n’est qu’une nouvelle manifestation de la pente néolibérale dans laquelle s’engage l’ULB actuellement. Nous appelons, enfin, à une alliance large entre tous les corps dits minoritaires mais qui sont en fait majoritaires, à la fois dans le nombre et dans l’esprit !

  • Pour des logements étudiants gratuits et de qualité!

    Par Stéphane P. (Bruxelles)

    Ce jeudi 24 avril, une cinquantaine d’étudiants de l’ULB s’étaient donnés rendez-vous en face de la maison communale d’Ixelles pour protester contre la construction de logements de luxe sur leur campus universitaire. Les Etudiants de Gauche Actifs (EGA, organisation étudiante du PSL) et Comac (l’organisation jeune du PTB) y étaient présents.

    En 2006, les autorités de l’ULB vendaient des terrains du campus de la Plaine à des promoteurs immobiliers : Immobel et Louis De Waele. Leur argument : l’université avait besoin de fonds. Ce projet aura pour conséquence aussi de détruire des espaces verts très importants pour la biodiversité et la qualité de vie des habitants de la région : c’est le plus grand espace vert d’Ixelles qui assume la fonction de poumon vert.

    Ces choix scandaleux de privatisations de la part des autorités de l’ULB trouvent leurs causes dans le sous-financement chronique de tout l’enseignement en Belgique. Les responsables sont aussi à aller chercher dans les différents gouvernements qui se sont succédés et chez les partis établis. En sous-finançant nos écoles et universités, ces derniers vendent notre enseignement public au privé.

    Il nous faut un refinancement de l’enseignement au moins à hauteur de 7% du PIB pour pouvoir préserver nos écoles de l’avidité des promoteurs immobiliers. Il nous faut aussi des logements étudiants gratuits et de bonne qualité. Il aussi très important de préserver les espaces verts en ville.

     

  • Bruxelles. Manifestation : Un numéro INAMI pour tous!

    Par Nicolas et Hicham (Bruxelles), étudiants en médecine

    Ce vendredi 14 mars, plus de 2000 étudiants en médecine et en dentisterie se sont regroupés place Albertine à Bruxelles afin de revendiquer l’accès à un numéro INAMI pour chaque étudiant au terme du cursus de médecine. En effet, le numéro INAMI (Institut national d’assurance maladie-invalidité) permet au médecin de rembourser ses patients lors d’un service donné. D’après le CIUM (le comité inter-universitaire des étudiants en médecine), il n’y aurait, pour les futurs étudiants diplômés entre 2014 et 2020, plus que 2830 numéros INAMI pour 7500 étudiants.

    La manifestation, organisée principalement par le CIUM, obtint de La ministre de la Santé publique, Laurette Onkelinx, la promesse de l’obtention d’un n°INAMI pour chaque étudiant. La problématique des numéros INAMI dépasse l’aberration administrative dont elle a l’air. En effet, derrière ces numéros se cache la nécessité de trouver du financement pour former tous les assistants-spécialistes qui, une fois leur diplôme de médecine en poche, décident de se spécialiser. Le manque de maîtres de stages, de places disponibles et de sources pour rémunérer ces assistants est criant, et la période d’austérité généralisée actuelle ne fait naturellement qu’aggraver le problème.

    => Reportage-photos de Philippe Callot sur Flickr 

  • Débat : 3 ans après le Mouvement du 20 Février au Maroc

    Ce 20 février, le cercle des Étudiants de Gauche Actifs de l’ULB avait organisé un débat avec l’Association Marocaine des Droits Humains section Belgique (AMDH) et le soutien d’Amnesty-ULB afin de commémorer les 3 ans du Mouvement du 20 février au Maroc, mouvement qui a pris place dans le cadre des mobilisations de masse du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord à la suite des débuts du processus de révolution et de contre-révolution en Tunisie et en Egypte. Plus de 70 personnes ont participé à ce débat qui visait à tirer les leçons de ces 3 années pour les luttes à venir.

    Car s’il est un élément sur lequel se sont accordés tous les quatre orateurs, c’est bien sur le fait que ”l’esprit du 20 février” reste bien présent, et que les causes du soulèvements restent toujours d’actualité. A la tribune, Daniel Menschaert (qui était présent en tant que diplomate au Maroc en 2011 et est auteur du livre “Maroc, quatre champs de bataille pour la démocratie”), Abdel El Haji (membre de l’Association Marocaine des Droits Humains) et Badr Aiyaash (de la Coordination du Mouvement du 20 Février Belgique) ont abordé plus spécifiquement sur le Mouvement du 20 février au Maroc tandis que notre camarade Nicolas Croes (rédacteur en chef de “Lutte socialiste” et participant au Forum Social Mondial de Tunis en 2013) a pris base sur ces interventions pour aborder divers parallèles qui pouvaient être faits avec le processus plus global qui s’est développé dans la région en 2011 et du rôle primordial que la classe des travailleurs a à jouer.

    La salle ne fut pas en reste et les interventions furent nombreuses, au sujet de la situation spécifique des Amazighs (berbères), des relations entre l’impérialisme et le régime marocain, de la lutte contre les forces islamistes réactionnaires,… Un grand point de débat fut la nécessité pour le mouvement de se doter d’une idéologie et d’un programme, un élément crucial selon nous et qui doit lier la lutte contre le régime à celle pour un modèle alternatif de société, une société socialiste démocratique.

    Reste maintenant à poursuivre ces discussions et à en tirer les leçons concrètes pour les luttes tant au Maroc qu’ici en Belgique. Rendez-vous a dores et déjà été pris pour ce 1er mars à l’occasion d’un rassemblement de soutien à Siham Biyah Jihad, une militante marocaine résidente aux Etats-Unis qui est aujourd’hui menacée d’une expulsion.

    Rejoignez-nous donc ce samedi 1er mars, à 15h, place Rouppe à Bruxelles (métro Anneessens) !
    Une initiative du Mouvement du 20 février – Belgique, avec le soutien du CAFCDM, de l’AMDH-Belgique, et du Parti Socialiste de Lutte.

    Photos, par Rachid

  • 85 riches possèdent autant que la moitié de l’Humanité !

    Tract des Etudiants de Gauche Actifs (EGA)

    La voilà, la réalité du système capitaliste. Non, ce n’est pas la crise pour tout le monde. Les plus riches s’enrichissent pendant que nous – la classe des jeunes, des travailleurs et des allocataires sociaux – voyons nos conditions de vie se dégrader et nos conquêtes sociales se faire détricoter sous nos yeux. Revendiquons un présent et un avenir!

    Pour un refinancement de l’enseignement et de l’ensemble des services publics!

    Du maternel au supérieur, les pénuries se font constamment plus ressentir dans l’enseignement : classes bondées, profs surchargés, matériel de mauvaise qualité, locaux insalubres, coûts supplémentaires à tout-va, etc. Cette situation n’a malheureusement rien d’étonnant lorsque l’on sait que, sous le capitalisme, l’objectif de l’enseignement est de former de futurs travailleurs dociles. Dans ce cadre, pas besoin de donner une formation large et de qualité ou d’offrir des chances égales à chacun… Exigeons le droit d’étudier dans de bonnes conditions!
    Des emplois décents pour tous!

    Selon une enquête d’Adecco, il faut en moyenne 8,9 mois pour trouver un emploi après ses études. Et quel emploi ? Précaire, sous-payés, et bien souvent pas dans son domaine. Ainsi, 22,4% des jeunes de moins de 25 ans sont sans emploi. Et début 2015, plus de 50.000 personnes vont perdre leurs allocations d’insertion, une bonne partie d’entre eux seront des jeunes. Revendiquons un partage du temps de travail entre tous : 32h par semaine, sans perte de salaire, avec embauche compensatoire et diminution des cadences !

    Comment s’organiser ?

    Face à cette pénurie organisée, des germes de résistance se développent un peu partout, et ne demandent qu’à grandir, à s’épanouir et à s’étendre. Dans chaque ville, des écoles et universités expérimentent les assemblées générales, les grèves étudiantes, les arrêts de travail du personnel, etc. comme instrument de lutte. Les étudiants et les travailleurs dénoncent les mauvaises conditions d’étude et de travail et veulent être un exemple de lutte. Avec les Étudiants de Gauche Actifs, nous participons et organisons ces luttes.

    Mais s’opposer à cette logique du système capitaliste signifie de s’exposer à la répression. Et l’arsenal belge s’élargit, avec les coups de matraque pour les étudiants en lutte à l’ULB ou ces Sanctions Administratives Communales (S.A.C.) arbitraires qui pullulent un peu partout, et en particulier en Flandre et à Bruxelles, en s’attaquant particulièrement aux jeunes qui occupent l’espace public. Nous ne l’acceptons pas!
    Organisons-nous, canalisons l’énergie combative de la jeunesse et dirigeons-là contre ceux qui nous ont placés dans cette situation : le gouvernement à la solde du patronat et des grands actionnaires. Le capitalisme ne crée que misère, discriminations et répression, il n’a aucun avenir à nous proposer.

    Construisons un outil de lutte et renversons le capitalisme! Bâtissons une société différente, dans laquelle chacun aurait la possibilité d’étudier et d’avoir un boulot décent, où le racisme, l’homophobie et le sexisme seraient abolis ; une société dans laquelle une réelle attention serait portée aux questions environnementales et où les intérêts de la majorité ne seraient plus étouffés par l’avidité d’une infime minorité. C’est ce que nous appelons le socialisme démocratique.

    Ne nous regarde pas, rejoins-nous !

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    MON CORPS, MON CHOIX!

    « Sous le capitalisme, tout devient marchandise », disait Karl Marx. Médias, pubs, clips vidéo, affiches de soirées
    étudiantes : tous utilisent le corps des femmes et l’hyper-sexualisation pour vendre n’importe quoi. Le phénomène Miley Cyrus constitue ainsi un bon exemple du profit que l’industrie musicale se fait en utilisant le sexisme.

    Quels dangers?

    Tout d’abord, le sexisme divise les hommes et les femmes et les mets en concurrence. Sur le marché du travail belge, diverses études ont démontré que les femmes gagnent, en moyenne, de 20 à 25% de moins que leurs camarades masculins. Ensuite, utiliser la femme comme outil de marketing et de désir, c’est avant tout la considérer comme un objet. Refusons qu’on nous utilise comme des marionnettes au profit
    de la classe dominante ! Nous devons en finir avec le diktat du marché ! Avec la crise, l’austérité, le manque de jobs étudiants et les loyers élevés, les étudiants plus pauvres se retrouvent parfois contraints de vendre leur corps pour se faire de l’argent rapidement.

    Enfin, dans une société sexiste, la femme ne dispose pas d’une réelle liberté. Il faut être sexy pour se montrer moderne et libérée, mais pas trop non plus! En effet, en cas de harcèlement ou d’agression (chaque semaine, une plainte pour un viol commis au sein d’une école est déposée en Belgique), la victime est généralement accusée de n’avoir pas fait tout ce qu’il fallait pour l’éviter. Nous n’acceptons pas cette logique! Les femmes doivent évidemment avoir le droit de s’exprimer librement dans tous les domaines, en ce compris d’un point de vue sexuel.

    Qui sont les responsables?

    Les hommes? NON! Leur nature n’est pas celle d’un prédateur ou d’un obsédé, même si la société nous les présente comme tels. Rien de tout cela n’est biologique, c’est une construction sociale. Qui alors? Le sexisme ne profite qu’à 1% de la population: les super-riches que l’on appelle les capitalistes. C’est un outil qui leur rapporte plein de fric et qui leur permet de nous diviser
    pour mieux nous dominer.

    Non, il n’y a pas d’opposition d’intérêt au sein d’une même classe sociale : hommes et femmes, même combat! La lutte contre le sexisme est dès lors indissociable de la lutte contre le capitalisme! Ne nous laissons pas diviser, organisons-nous et battons-nous pour une société qui ne soit pas basée sur les profits de quelques-uns, mais sur la satisfaction des besoins de la majorité sociale, c’est ce que nous appelons une société socialiste démocratique dans laquelle chacun et chacune pourraient s’épanouir.

    Rejoins-nous et participe à la manifestation Pro-choix, contre les anti-avortement «pro-life» fin mars!

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    Manifestation antifasciste contre le NSV: Des emplois, pas de racisme!

    Jeudi 20 mars 19h, Anvers

    Le jeudi 20 mars, le NSV (Nationalistische Studentenvereniging, l’organisation jeune officieuse du Vlaams Belang) organise sa manifestation annuelle de la haine, à Anvers cette année. Le NSV est une organisation d’extrême-droite qui n’hésite pas à montrer son discours raciste ni son idéologie ouvertement fasciste.

    Pas de quartier pour les fachos

    Le NSV n’a jamais caché son caractère d’extrême-droite. En 2013, ils ont organisés une rencontre internationale avec comme orateur, entre autres, Casa Pound, l’héritier autoproclamé du fascisme italien. La liste des orateurs fascistes et néo-nazis dans les activités du NSV et impressionnante. Un parti comme Aube Dorée peut compter sur la sympathie du NSV.

    Pour imposer leur politique d’austérité, les partis traditionnels utilisent la tactique du diviser pour mieux régner. Flamands contre Wallons, allochtones contre autochtones, vieux contre jeunes… La rhétorique d e la N-VA à Anvers, où Liesbeth Homans (bras droit de Bart De Wever) rejette l’origine du racisme sur les immigrés eux-mêmes, ouvrant la voie aux idées racistes de l’extrême-droite. Le renouveau du Front National en France est aussi un sérieux avertissement.

    Stop à la politique d’austérité !

    Les jeunes et les travailleurs subissent aujourd’hui la mainmise néolibérale à travers toute l’Europe. Les conséquences sont catastrophiques : le chômage des jeunes dans la zone-euro touche les 24,4%, 120 millions d’européens risquent de tomber dans la pauvreté et la qualité de vie chute pour tout le monde. En Grèce, il y a un retour de la Malaria qu’on avait plus vu depuis 1974 dans le pays. Ce désastre économique et social constitue un terreau fantastique pour l’extrême-droite et les populistes.

    La montée des partis comme Aube Dorée en Grèce représente un grand danger pour les migrants, les LGBT et les activistes de gauche. Cette organisation a déjà commencé les actes de violences, donc des meurtres.

    Pour une alternative sociale

    L’extrême-droite n’a aucune réponse à la crise. Elle détourne l’attention des véritables responsables des problèmes actuels : le 1% des plus riches qui contrôlent l’économie et ne se soucient que de la rentré de profit. Pour lutter contre le fascisme et le racisme, il faut s’attaquer à la base sociale de l’extrême-droite. Cela veut dire qu’il faut combattre le capitalisme et pour une alternative à la politique
    d’austérité. Rejoins EGA et Blokbuster et manifeste le 20 mars contre le NSV.

     AGENDA

    Di 9 mars – Bxl : manif anti-nucléaire.

    Ve 15 mars -Bxl : Manif STOP-Répression

    Di 16 mars – Liège – Vottem : Manif contre le centre fermé

    Je 20 mars 19h – Anvers : Manif anti-fasciste contre le NSV

    Fin Mars , Bxl : Manif Pro-Choix

    Sa 17 mai – Bxl : Belgian Gay Pride

    Sa 24 mai – Bxl : March against Monsanto

    Sa 3 mai 13h Bxl : Socialisme 2014 Journée de débat

    CAMP D’ÉTÉ Du 3 au 6 juillet – Zutendaal, Genk : Camp d’été : 4 jours de discussions sur une série de thèmes tels que des questions internationales et nationales, le marxisme, nos campagnes contre le sexisme, le racisme, etc. À côté de cela, nous prendrons aussi du temps pour nous détendre autour, entre autres, d’un film et d’un grand BBQ suivi d’une soirée.

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    REJOINS EGA! Prends contact avec le groupe EGA de ta région pour connaître toutes les actions près de chez toi. Rejoins-nous et construisons ensemble un outil de lutte avec lequel nous bâtirons une société différente, une société socialiste.

    • Via cette adresse e-mail : « ega@socialisme.be »

    • Via SMS : « Membre EGA, nom et ville » au +32 (0) 483 04 22 08

  • Débat sur l’héritage du “Mouvement du 20 Février” au Maroc

    Ce 20 février 2014, à l’Université Libre de Bruxelles (ULB), 19h, au H13.09

    3 ans après l’émergence du “Mouvement du 20 Février” au Maroc, à la suite du processus de révolution et de contre-révolution initié en Tunisie et en Égypte et de la vague de protestations de masse qui a touché toute la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord ainsi que le reste du monde, quelles leçons tirer de ces événements pour la lutte en faveur des droits de l’homme au Maroc ?

     

    Les Étudiants de Gauche Actifs (EGA), en collaboration avec l’Association Marocaine des Droits Humains (AMDH) et avec le soutien d’Amnesty-ULB, organisent un débat pour tenter de répondre à cette question, avec votre participation !

    Les intervenants seront:

    • Daniel Menschaert, auteur de “Maroc, quatre champs de bataille pour la démocratie”.
    • Nicolas Croes, rédacteur en chef de “Lutte socialiste” et participant au Forum Social Mondial de Tunis en 2013.
    • Un membre de l’Association Marocaine des Droits Humains.

    www.gauche.bewww.amdh.org.ma

  • C'est pas à nous de payer cette crise ! Actions de blocage du sommet européen européen !

    Jeudi 19 décembre, Blocage du sommet européen. RDV-EGA 7h, au Botanique

    Depuis la crise de 2008 l’Union Européenne et les différents gouvernements européens appliquent des politiques d’austérité profondément antisociales qui attaquent les emplois, les salaires, les services publics, l’enseignement et la santé.

    Tract des Etudiants de Gauche Actifs

    Dans le rapport sur l’Europe de la Croix Rouge, le constat est clair: ‘‘L’Europe est en train de sombrer dans une longue période de pauvreté croissante, de chômage de masse, d’exclusion sociale, de plus grande inégalité et de désespoir collectif en raison des politiques d’austérité adoptées.’’

    Les gouvernements européens ont décidé que la crise devait être payée par les plus pauvres, les étudiants et le travailleurs. En parallèle, ils épargnent et soutiennent ceux qui ont fait et continuent de faire des milliards d’euros de bénéfices comme les banques et les multinationales. Les différents traités européens successifs visent à bétonner ces trajectoires.

    Nos écoles et nos universités vont tomber en ruine et les seules perspectives mises en avant sont plus de coupes budgétaires ou des containers pour palier aux manquent de place.

    Nous ne sommes pas d’accord avec tout cela !

    Nous refusons cette logique, qui vise à faire payer la crise non pas à ses responsables, mais à ses victimes. Battons-nous ensemble contre cette politique néolibérale qui enrichit 1% de la population sur notre dos à tous et qui vise à faire payer le prix de la crise capitaliste aux travailleurs et à la jeunesse.

    Nous allons dans les rues avec les travailleurs et tous ceux qui veulent à mettre fin à ces politiques injustes !

    L’alliance D19-20, une collaboration inédite entre producteurs de lait et syndicalistes contre les politiques d’austérité, a vu le jour pour mener des actions de blocage afin d’empêcher la tenue du sommet européen du 19 décembre. Nous soutenons et participons à cette initiative. Elle exprime la radicalisation et la volonté de lutter qui s’opère à la base parmi nombre de jeunes et de travailleurs.

    Les Etudiants de Gauche Actifs appellent tous les étudiants à s’organiser et à se mobiliser pour défendre notre avenir, étudiants et travailleurs ensembles pour une société socialiste démocratique pour satisfaire les besoins de la majorité, pas les profits d’une minorité.


    Le 19 décembre les actions commenceront dès 7h du matin. Divers blocages des axes vers le rond-point Schuman prendront place.

    Blocages D19-20, rdv 7h

    • Bld de L’Impératrice-Arenberg (à proximité de la Gare Centrale)
    • Botanique – Rue Royal (à proximité de Botanique)
    • Rue Bélliard – Av des Arts (à proximité de Trône ou Arts-loi)
    • Avenue d’Auderghem – Rue Belliard (à proximité de Schuman)
  • Liège : Manifestation pour le refinancement public de l'enseignement

    Liège : Manifestation pour le refinancement public de l'enseignement

    Ce mercredi 27 novembre, plusieurs centaines d’étudiants ont manifesté à Liège, à l’appel du conseil étudiant de la Haute École de la Ville de Liège et avec le soutien de la FEF. La principale revendication portée était l’ouverture de “l’enveloppe fermée”, un principe qui condamne l’enseignement à l’austérité. Voici ci-dessous le tract distribué par le cercle des Étudiants de Gauche Actifs à cette occasion ainsi que quelques photos de la manifestation.


    Notre enseignement en danger !

    La colère gronde à l’horizon!

    Selon une étude récemment publiée par Itinera, si nos universités et nos hautes écoles sont de piètre qualité, c’est la faute aux étudiants. Ces derniers seraient trop nombreux à tenter l’aventure des études supérieures et trop souvent pas assez motivés ou pas assez doués pour réussir…

    Tract des Etudiants de Gauche Actifs

    Tenir de tels propos remet totalement en cause le droit à une instruction de qualité et gratuite pour tous ! Ce droit essentiel est encore loin d’être atteint, le système scolaire belge parvient tout au plus à maintenir la reproduction sociale. Et si les auditoires comptent un trop grand nombre d’étudiants, ceci n’est pas la cause du problème, mais son symptôme. Le souci n’est pas que de nombreux jeunes s’inscrivent dans le supérieur, mais bien le sous-investissement chronique dans l’enseignement, décidé et entretenu par ceux qui nous dirigent.

    Le supérieur est financé par une enveloppe fermée, alors même que le nombre d’étudiants augmente. Résultat : une diminution de 10% des subsides par étudiants entre 1991 et 2010. À ceux qui disent que certains jeunes ne sont pas assez “bons” pour se trouver là, nous devons leur répondre que nous avons tous et toutes notre place dans les salles de classe, et que nous allons nous mobiliser et revendiquer le droit d’étudier dans des conditions décentes !

    Les exemples ne manquent pas pour illustrer la pénurie croissante dans laquelle est plongée notre enseignement ! La Haute École Albert Jacquard (HEAJ – Namur) a été mise sous tutelle du ministre Marcourt, suite à une exécrable gestion. Les drastiques mesures prises n’ont pas tardé à se faire sentir : coupes dans le personnel avec pour résultat des classes qui ont parfois doublé de taille, cafétéria transformée en auditoire, bâtiments insalubres, frais pour du matériel et des excursions dont les étudiants ne voient pas la couleur,… À l’université de Liège (ULG), le C.A. a mis en place un “plan de stabilisation” qui entraîne une diminution du personnel, en plus des problèmes d’infrastructure préexistants et s’aggravant au cours du temps (auditoires trop petits, bâtiments sous ou surchauffés, etc.).

    Des germes de résistance se développent, un peu partout, et ne demandent qu’à grandir, s’épanouir et s’étendre. Depuis le début de l’année, plusieurs assemblées générales ont, par exemple, été tenues sur les différents sites de la HEAJ (Namur). Puis, le 29 octobre dernier, une grève a regroupé plus de 400 étudiants dans une manifestation (près d’un tiers des étudiants). Cette grève étudiante fut accompagnée d’un arrêt de travail d’une heure du personnel. Les étudiants dénonçaient les mauvaises conditions d’étude, et ils exprimaient également leur volonté d’être un exemple de lutte pour les autres écoles et universités.

    Dans chaque ville, on trouve des exemples de mouvements de ce type. À Liège, les étudiants de la HEL manifestent aujourd’hui. À Bruxelles, les étudiants de l’ULB se sont battus contre la réforme de la gouvernance, qui ouvre un peu plus la porte à la mise en place, par la suite, de mesures d’austérité. Néanmoins, toutes les traditions de lutte sont à (re) construire et cela prend du temps de savoir comment s’organiser, quels mots d’ordre utiliser, etc.

    Il est nécessaire de créer le front le plus large possible, incluant les étudiants des unifs et des hautes écoles, mais aussi les professeurs et le personnel, au travers d’une coordination de toutes les organisations d’étudiants et de travailleurs qui souhaitent s’impliquer en défense de l’enseignement supérieur.

    Pour tirer parti de toutes les idées et de toutes les énergies, pour mobiliser largement, nous pensons qu’il important de fonctionner avec des assemblées générales régulières où chacun puisse prendre connaissance des différentes actions menées, puisse faire part de ses propositions et prendre part au travail de sensibilisation, de mobilisation et de décision.

    • Pour un enseignement gratuit et de qualité accessible à tous !
    • Pour un refinancement public de l’enseignement ! En revenir aux 7% du PIB comme dans les années 80’ serait un bon début.
    • Non aux licenciements, non aux suppressions de postes : pour un maintien du cadre enseignant et administratif !
    • Pour une lutte unitaire contre la politique d’austérité : enseignement, soins de santé, services publics, emploi,… C’est notre avenir qui est sacrifié pour les spéculateurs !
    • L’argent existe, allons le chercher là où il est, dans les banques et les grandes entreprises !
    • Pour une société libérée de la dictature du marché «libre», pour une société socialiste démocratique !

    ETUDIANTS DE GAUCHE ACTIFS

    Etudiants de Gauche Actifs (EGA) est le cercle étudiant du PSL, le Parti Socialiste de Lutte. EGA est présent dans toutes les universités du pays et dans quelques Hautes Ecoles (sous le nom d’Actief Linkse Studenten, ALS, en Flandre).

    EGA milite pour la gratuité des études, soutiennent les luttes des travailleurs, et en particulier celles du secteur enseignant, ou encore celles des sans-papiers, pour la défense de notre environnement,… Des meetings sont aussi régulièrement organisés, dont des formations marxistes.

    La période qui arrive sera une période dans laquelle des économies et des privatisations prendront place dans l’enseignement, ce qui se produit aujourd’hui n’est qu’un avant-goût de ce contre quoi il nous faudra nous défendre. EGA a un rôle crucial à jouer dans la construction et la politisation de ce mouvement. Pour nous, il ne sera réellement possible de sortir de la crise qu’en renversant le système capitaliste, pour construire une société basée sur la gestion démocratique des secteurs clés de l’économie, collectivisés et intégrés dans un plan de production démocratiquement élaboré.


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