Category: Contre le racisme

  • Manifestation Anti-NSV. Photo-reportage (3)

    Hier soir, entre 700 et 800 antifascistes étaient à Anvers pour la contre-manifestation annuelle anti-NSV, l’organisation étudiante officieuse du Vlaams Belang. Ils ont clairement démontré qu’ils ne voulaient pas laisser la rue à l’extrême-droite et ont défendu qu’en période de crise, il fallait lutter tous ensemble pour l’emploi et pour un niveau de vie décent. “Jobs, geen racisme – des emplois, pas de racisme” était le slogan central de la manifestation.

    Jan (Louvain). Fichier entier en slideshow sur Flickr

    • Rapport de Geert Cool, porte-parole de Blokbuster
    • Photos de Jente (Anvers)
    • Photos de Jean-Marie (Gand)

  • Manifestation antifasciste à Anvers: un grand succès!

    Hier soir, entre 700 et 800 antifascistes étaient à Anvers pour la contre-manifestation annuelle anti-NSV, l’organisation étudiante officieuse du Vlaams Belang. Ils ont clairement démontré qu’ils ne voulaient pas laisser la rue à l’extrême-droite et ont défendu qu’en période de crise, il fallait lutter tous ensemble pour l’emploi et pour un niveau de vie décent. “Jobs, geen racisme – des emplois, pas de racisme” était le slogan central de la manifestation.

    Rapport de Geert Cool, porte-parole de Blokbuster

    • Photos de Jente (Anvers)
    • Photos de Jean-Marie (Gand)
    • Photos de Jan (Louvain)

    Jamais une manifestation anti-NSV n’a rassemblé autant de monde à Anvers. Chaque année, la manifestation d’Anvers est plus petite que celles qui se tiennent à Gand ou Louvain, mais cela est en train de changer. Même dans le bastion de l’extrême-droite flamande qu’est Anvers, nous avons été plus du double de la manifestation des étudiants fascistes du NSV, où 350 personnes étaient présentes. Les antifascistes étaient entre 700 et 800 dans la rue!

    La manifestation anti-NSV était soutenue par quelques 25 organisations: des organisations syndicales ou politiques, mais aussi étudiantes ou encore des organisations de jeunes. Blokbuster remercie vivement ces organisations pour leur soutien et espère cette coopération se prolongera pour les actions à venir.

    Avec cette manifestation anti-NSV, nous avons voulu exprimer que nous ne voulons pas laisser la rue à l’extrême-droite. M il ne s’agissait pas que de cela. Nous avons très clairement affirmé qu’il était nécessaire de lutter pour l’emploi. La crise du capitalisme entraîne une forte augmentation du chômage. En un an, le chômage parmi les jeunes a augmenté de 45%. Ceux qui ont intérêt que le système capitaliste continue ses méfaits, le patronat et le gouvernement, n’hésitent pas à semer la division pour affaiblir le potentiel de contestation. Alors que 17.000 jeunes sont sans emploi à Anvers, ils veulent augmenter l’âge d’accès à la retraite. Les jeunes sont montés contre les plus âgés, les travailleurs d’Opel-Anvers contre ceux de Bochum ou de Sarragosse, le personnel des Carrefour menacés de fermeture contre les intérimaires des autres magasins. Le racisme fait aussi partie de cette politique de «diviser-pour-mieux-régner». Pour notre part, nous affirmons haut et fort: tout ce qui nous divise nous affaiblit! Ensemble, nous sommes plus forts dans la lutte pour un enseignement gratuit et de qualité, pour plus de logements sociaux et pour l’emploi.

    La manifestation antifasciste s’est déroulée de façon entièrement non-violente. Un article séparé aborde les arrestations dont les médias ont fait état. Sur le parcours de la manifestation, nous avons reçu un écho fort favorable de la part des habitants du quartier qui étaient sortis voir la manifestation. Le parcours de la manifestation était long, et nous avons pu porté notre message dans de nombreux quartiers. C’était une belle réussite. A la fin de la marche, quelques prises de parole ont suivi. Jarmo Van Regemorter a parlé au nom des Etudiants de gauche Actifs. Antoine Thioux a parlé au nom de la FGTB-Jeune de Charleroi, en français. Nous avons également laissé la parole à STeR (Studenten tegen racisme, étudiants contre le racisme). Si STeR n’a pas signé la plateforme de la manifestation, il était cependant présent avec un groupe, nous n’avons donc pas eu de problème à leur laisser dire quelque chose. Ensuite, Bart Vanderbiest a pris la parole au nom des Syndicalistes contre le fascisme, et Bart Vandersteene au nom du PSL.

    Cette soirée était particulièrement réussie. La résistance antifasciste est aussi présente à Anvers. Cela peut être une bonne base pour lutter ensuite ensemble lors d’actions pour l’emploi, contre les licenciements, contre le chômage et contre la pauvreté. Comme Malcolm X l’affirmait déjà: «You can’t have capitalism without racism». On ne peut avoir de capitalisme sans racisme! Pour combattre le racisme, nous devons lutter contre le capitalisme et pour une alternative socialiste. N’hésitez pas à participer à nos campagnes, à entrer en discussion ou à rejoindre nos rangs!

  • Des partisans de Blokbuster arrêtés? Peut-être était-ce des agents en civil?

    Notre étonnement était grand hier en lisant les sites d’actualités, quand nous avons appris que des gens avaient été arrêtés. Nous avons entendu une toute autre histoire dans laquelle la police joue un rôle particulièrement trouble. 15 agents en civils ont porté durant un certain temps des chasubles de Blokbuster et Etudiants de Gauche Actifs. Avertis par plusieurs manifestants, nous sommes allés à leur recherche. Ce n’est que quand nous avons dit que nous allions prendre des photos qu’ils les ont enfin enlevées !

    C’est un scandale et nous n’hésiterons pas à en référer devant tous les services compétents. Nous n’avons aucun problème si des policiers éprouvent de la sympathie pour le message antifasciste de Blokbuster, mais se faire passer pour des manifestants quand ils sont en service est inacceptable. C’est abuser de la réputation de Blokbuster.

    Nous avons entendu que des gens ont été arrêtés dans le voisinage de la gare d’Anvers-Berchem. Nous ne savons pas de qui il s’agit, et aucun membre de Blokbuster n’a été arrêté. Si la police explique dans les médias que des membres de Blokbuster ont été arrêtés, il ne peut s’agir que de mensonges. Ou alors, il s’agit de partisans de Blokbuster qui nous sont complètement inconnus.

    En opposition à ce qui est paru dans les médias – sous indications de la police – nous avons entendu que des participants à la manifestation d’extrême-droite ont été arrêtés et qu’il y a eu plusieurs arrestations parce que les habitants des quartiers où passait le NSV se sont sentis choqués et ont tenu à protester. Le quotidien flamand Het Nieuwsblad a affirmé que 48 manifestants d’extrême-droite et 7 contre-manifestants ont été arrêtés (les sept personnes arrêtées à la gare). L’AFF (le Front Antifasciste) confirme cela sur base de témoins oculaires.

    Selon différents témoins, les arrestations de la gare d’Anvers-Berchem auraient été faites par des agents en civil qui portaient des chasubles de Blokbuster. Nous déposons plainte devant le Comité P et également sur le plan local devant tous les responsables. Nous avons eu une série de discussions avec la police avant la manifestation. Ceux-ci sont allés très loin dans les dispositions qu’ils voulaient nous faire accepter, et nous avons fortement hésité. Finalement, avec des réserves sur un certain nombre de points, nous avons pourtant accepté. Au vu du déroulement de la manifestation hier soir – une manifestation non-violente sans un seul incident – et au vu de l’attitude de la police (mettre nos chasubles et mentir dans les médias au sujet des arrestations), nous sommes convaincus que nous ne signerons plus des documents semblables.

  • Dans la presse: “Le rendez-vous des jeunes nationalistes flamands” – Le Soir

    C’est aujourd’hui que se déroule la manifestation anti-NSV à l’initiative de Blokbuster et des Etudiants de Gauche Actifs, dont une liste impressionante d’organisation a signé la plateforme. Dans l’édition du Soir d’aujourd’hui, un petit article est consacré à l’évènement.

    Article du Soir

    Comme chaque année, le Nationalistische Studenten Vereniging, mouvement de jeunesse nationaliste flamand, organise une marche dans une grande ville de Flandre. Cette année, l’évènement aura lieu à Anvers, ce jeudi.

    Bien que le NSV se déclare apolitique, sa rhétorique ultraconservatrice, xénophobe, et nationaliste le classe à l’extrême-droite. Une grande partie du personnel politique du Vlaams Belang en est d’ailleurs issu.

    Cette fois encore, sur l’initiative du collectif antifasciste Blokbuster, des mouvements de gauche venus des deux côtés de la frontière linguistique s’uniront pour une contre-manifestation dans la même ville. Leur slogan : «Des emplois, pas de racisme».

    Pour les organisateurs, la montée de l’intolérance est en effet liée à l’absence de solutions équitables au problème du chômage. «Avec la montée de l’exclusion chez les jeunes, il est facile pour l’extrême-droite d’exploiter les frustrations populaires en temps de crise, bien aidé en cela par l’inaction des partis de gauche», analyse Thomas Baeyens, porte-parole du collectif.

    Des mesures ont été prises pour préserver le caractère pacifique de la marche : le trajet est prévu pour éviter celui des jeunesses nationalistes. Les deux marches seront largement encadrées par la police. La manifestation de l’année dernière se déroulait à Louvain. Après une marche pacifique dans les rues de la ville, la contre-manifestation avait dégénéré en affrontement entre les forces de l’ordre et une minorité anarchiste qui souhaitait briser les cordons sécuritaires formés pour l’occasion par les forces de l’ordre. Le cortège antifasciste avait alors bénéficié de la forte mobilisation des étudiants de la KUL et rassemblé entre 1.000 et 1.500 personnes, pour quelques centaines seulement du côté des jeunes nationalistes. La tenue de l’évènement à Anvers, bastion traditionnel de l’extrême-droite flamande, pourrait bien inverser le rapport de forces.

    G.M. (st.)

    Le Soir Jeudi 4 mars 2010


    Des emplois, pas de racisme! Manifestation Anti-NSV le 4 mars à Anvers

    Le 4 mars 2010, comme chaque année, l’association des étudiants nationalistes (NSV – Nationalistische Studenten Vereniging), l’organisation étudiante officieuse du Vlaams Belang, organisera une marche de la haine à Anvers. Comme chaque année, la campagne antifasciste Blokbuster organisera une contre-manifestation.

  • Tous ce qui nous divise nous affaiblit! Des emplois, pas de racismes!

    En Mars 2010, le NSV (Nationalistische Studenten Vereniging) organise son annuelle marche de la haine. Comme chaque année, celle-ci se déroule dans l’une des trois villes étudiantes flamandes, à Anvers cette fois-ci. Avec cette marche, le NSV veut venir jeter de l’huile sur le feu déjà bien alimenté des problèmes de nos quartiers. Comme chaque année, Blokbuster organise une contre-manifestation, à une distance raisonnable du NSV. Notre but est de soutenir les étudiants et les habitants du quartier, de montrer que nous sommes plus nombreux que le NSV et, surtout, de chercher de véritables solutions.

    Plateforme pour la manifestation anti-NSV du 4 Mars 2010.

    Le NSV est un nid de cadres pour le Vlaams Belang. Et même si ces derniers s’entredéchirent souvent sur base du carriérisme de chacun, le danger de voir le racisme et le discours sécuritaire trouver un écho parmi une partie de la population en ces temps de crise est bien réel. On s’attend à passer le cap des 800.000 chômeurs en Belgique d’ici 2011. Chaque jour, 350 emplois disparaissent. Parmi les jeunes, le chômage a doublé en un an. Certain quartier à Bruxelles, Anvers et Charleroi sont confrontés à un chômage des jeunes supérieur à 40 %. La concurrence pour dénicher un emploi est féroce, et les frustrations augmentent. Dans ces conditions, l’illusion que les immigrés volent nos emplois et que s’ils disparaissent il y aura plus de boulots disponible peut se renforcer.

    Pour les patrons et les spéculateurs, c’est le scénario rêvé. Ils utilisent la crise pour «rationaliser» et restructurer. S’il le faut, ils menacent de délocaliser vers les pays à bas salaire, voire de tout simplement fermer. Et si, sur leurs lieux de travail, les travailleurs se rejettent la faute mutuellement au lieu de mettre en cause les profits du patronat, celui-ci s’en sort librement. Les patrons n’investissent pas leurs profits record dans la production, mais préfèrent la spéculation. L’immobilier en est l’exemple le plus flagrant. Des quartiers entiers tombent dans l’insalubrité, laissant place à des projets de prestige. La concurrence pour les logements qui restent augmente, et les prix suivent le rythme. Les victimes de cette avalanche destructrice ne font qu’augmenter. Celui qui peut se le permettre déménage hors de la ville et seul les plus pauvre restent là, c’est-à-dire ceux qui n’ont pas les moyens d’entretenir les maisons de leur quartier.

    C’est là que le NSV entre en scène. Il vient accentuer les tensions existantes. Il s’adresse à une population divisée sans défense face à un patronat, des spéculateurs et des politiciens puissants. Il y a pourtant assez de travail pour chacun. Pour s’en rendre compte, il suffit de voir la pression au travail dans nos entreprises, qui est beaucoup trop élevée. On doit prendre en compte l’urgente nécessité de logements sociaux, de meilleurs services dans les soins de santé, dans l’enseignement et les transports publics. Partageons le travail disponible pour que tout le monde puisse travailler, avec un salaire décent et des conditions de travail humaines. Laissons les plus âgés profiter de la pension qu’ils ont durement gagnée avant qu’ils ne soient sur les genoux.

    Si un parti de gauche crédible proposait cela, il détruirait l’influence de l’extrême-droite. Sous le slogan «des emplois, pas de racisme» – un slogan qui doit être central dans la manifestation anti NSV – une véritable alternative est proposée.

    En l’absence d’un tel parti, le danger de l’extrême-droite continuera bel et bien d’exister. C’est pourquoi nous appelons à une manifestation anti-NSV non violente et massive.

    Liste des signataires

    • ABVV-Bayer
    • ACOD-UA
    • ACOD-VUB
    • Actief Linkse Studenten/Scholieren
    • Anti-Fascistisch Front
    • ATTAC ULB
    • Attac Vlaanderen
    • BBTK-ABVV RZ Sint-Maria Halle
    • Belgische Alliantie
    • Blokbuster
    • Blokwatch
    • De Leidraad vzw
    • Democratie 2000
    • Etudiants de Gauche Actifs (EGA)
    • Etudiants Socialistes ULB
    • Jeunes Anticapitalistes (JAC)
    • Kif Kif vzw
    • Kristelijke Arbeiders Jongeren
    • Linkse Socialistische Partij – Parti Socialiste de Lutte
    • Masereelfonds Antwerpen
    • Rzoezie
    • SCHELD’APEN vzw
    • Student Focus
    • Syndicalisten tegen Fascisme – Syndicalistes contre le fascisme
  • Manifestation antifasciste à Gand – Reportage-photos (4)

    La reconnaissance du cercle étudiant d’extrême-droite NSV à l’université de Gand, une décision prise par les organisations de jeunesse des partis traditionnels, continue à susciter une tension certaine. Le NSV a loué une salle de l’université (selon leurs propres dires, pour un montant de 1.700 euros, les subventions de l’université suite à la reconnaissance du NSV tombent donc à pic) pour un meeting international d’extrême-droite. Ce meeting a attiré 170 personnes. La contre-manifestation a attiré plus de 800 antifascistes, nous en avons compté 830.

    Soo Ra

    • Reportage-photos 1
    • Reportage-photos 2
    • Reportage-photos 3
    • Rapport de la manifestation

  • Manifestation antifasciste à Gand – Reportage-photos (1)

    La reconnaissance du cercle étudiant d’extrême-droite NSV à l’université de Gand, une décision prise par les organisations de jeunesse des partis traditionnels, continue à susciter une tension certaine. Le NSV a loué une salle de l’université (selon leurs propres dires, pour un montant de 1.700 euros, les subventions de l’université suite à la reconnaissance du NSV tombent donc à pic) pour un meeting international d’extrême-droite. Ce meeting a attiré 170 personnes. La contre-manifestation a attiré plus de 800 antifascistes, nous en avons compté 830.

    Jente

    • Reportage-photos 2
    • Reportage-photos 3
    • Rapport de la manifestation

  • Manifestation antifasciste à Gand – Reportage photos (2)

    La reconnaissance du cercle étudiant d’extrême-droite NSV à l’université de Gand, une décision prise par les organisations de jeunesse des partis traditionnels, continue à susciter une tension certaine. Le NSV a loué une salle de l’université (selon leurs propres dires, pour un montant de 1.700 euros, les subventions de l’université suite à la reconnaissance du NSV tombent donc à pic) pour un meeting international d’extrême-droite. Ce meeting a attiré 170 personnes. La contre-manifestation a attiré plus de 800 antifascistes, nous en avons compté 830.

    Jean-Marie

    • Reportage-photos 1
    • Reportage-photos 3
    • Rapport de la manifestation

  • Gand: 830 manifestants contre l’extrême-droite, Des emplois, pas de racisme!

    Non à la reconnaissance du NSV aux universités !

    La reconnaissance du cercle étudiant d’extrême-droite NSV à l’université de Gand – une décision prise par les organisations de jeunesse des partis traditionnels – continue à susciter une tension certaine. Le NSV a loué une salle de l’université (selon leurs propres dires, pour un montant de 1.700 euros, les subventions de l’université tombent donc à pic) pour un meeting international d’extrême-droite. Ce meeting a attiré 170 personnes. La contre-manifestation a attiré plus de 800 antifascistes, nous en avons compté 830.

    Par Geert

    • Reportage-photos 1
    • Reportage-photos 2
    • Reportage-photos 3

    Pour cette manifestation, la campagne antifasciste Blokbuster et les Etudiants de Gauche Actifs avaient mené une intense campagne basée sur la nécessité d’apporter une réponse politique face à l’extrême-droite, mais aussi face au terreau de problèmes sociaux sur lequel se développe le racisme et la division. Ces derniers jours, nous avons encore pu voir comment le système capitaliste mène à la division. Le groupe Carrefour veut mettre à la rue quelques 1.672 travailleurs et il essaye de monter les différents magasins les uns contre les autres et de jouer sur le personnel temporaire. Contre la politique de «diviser-pour-mieux-régner», nous affirmons : tout ce qui nous divise, nous affaibli!

    La manifestation antifasciste d’hier soir avait été appelée tant par Blokbuster et EGA que par STeR (Studenten tegen racisme – étudiants contre le racisme). La différence entre ces deux groupes est surtout de nature idéologique. Pour STeR, la lutte contre le racisme n’a rien à voir avec «la gauche contre la droite». STeR plaide pour une approche très large et quasiment apolitique. À Louvain, un des porte-paroles de STeR a expliqué qu’ils n’ont pas participé à la manifestation qu’y s’y est déroulée la semaine dernière contre la reconnaissance du NSV parce que: «nous avons craint qu’elle ne soit trop politique.» Malcolm X avait dit: «You can’t have capitalism, without racism.». Nous pensons tout comme lui qu’il ne peut y avoir de capitalisme sans racisme, et que nous ne pouvons pas combattre le racisme sans combattre le capitalisme. Il a même été question d’interdire tout matériel politique lors de la manifestation, nous sommes heureux que cela n’ait finalement pas été le cas.

    Cette manifestation a été une réussite. Nous avons compté 830 personnes à la fin de la manifestation, où le nombre de manifestants avait augmenté par rapport au départ. C’est une très bonne participation pour une mobilisation si rapide. La colère parmi les étudiants de Gand face à la reconnaissance du NSV est très grande, la volonté de passer à l’action l’est donc certainement aussi. C’est très important, car nous ne pourrons lutter contre la reconnaissance du NSV à l’université que sur base d’une mobilisation massive et de l’implication des couches larges d’étudiants. Nous voulons faire face à ce défi et entrer en discussion avec le plus grand nombre possible d’étudiants. Mais nous ne voulons pas limiter cette discussion à la reconnaissance du NSV, nous voulons aborder le potentiel qu’à l’extrême-droite pour diffuser le racisme, le sexisme et l’homophobie. Pour lutter contre ce qui rend possible ce développement, pour lutter contre les causes de la croissance de l’extrême-droite, nous luttons pour une alternative socialiste contre la société capitaliste.

  • Manifestation antifasciste à Gand – Reportage-photos (3)

    La reconnaissance du cercle étudiant d’extrême-droite NSV à l’université de Gand, une décision prise par les organisations de jeunesse des partis traditionnels, continue à susciter une tension certaine. Le NSV a loué une salle de l’université (selon leurs propres dires, pour un montant de 1.700 euros, les subventions de l’université suite à la reconnaissance du NSV tombent donc à pic) pour un meeting international d’extrême-droite. Ce meeting a attiré 170 personnes. La contre-manifestation a attiré plus de 800 antifascistes, nous en avons compté 830.

    Frederik

    • Reportage-photos 1
    • Reportage-photos 2
    • Rapport de la manifestation

0
    0
    Your Cart
    Your cart is emptyReturn to Shop