Category: Social

  • Vottem: 10 ans déjà, je ne l’accepte toujours pas – Reportage-photos (2)

    Aujourd’hui s’est déroulée la manifestation qui a commémoré les dix ans d’existence du centre fermé de Vottem, en région liégeoise. Environ un milllier de personnes sont parties du centre ville pour rejoindre le centre. Le PSL était présent, dans un bloc commun avec la LCR (avec qui nous présentons une liste commune pour les élections européennes). Notre bloc a scandé des slogans tels que "C’est pas les sans-papiers qu’il faut virer, c’est le capitalisme qu’il faut éliminer" entre autres slogans de solidarité avec les sans-papiers et d’unité entre travailleurs.

    Par Nico

    Reportage-photos (1)

  • Action pour les sans-papiers – répression policière à Bruxelles

    La semaine dernière, plusieurs actions ont eu lieu dans le pays en faveur des sans-papiers. A Bruxelles, les étudiants avaient manifesté devant le ministère de l’asile et de l’immigration et ont été réprimé par la police. Vous pouvez ci dessous accéder à une vidéo d’EGA-ULB.

  • Protestation au ministère de l’asile et de l’immigration

    Ce mercredi, une trentaine de personnes ont mené une action à Bruxelles devant le ministère de l’immigration et de l’asile. Il s’agissait de défendre le cas d’Usman, Melina et leurs enfants, qui a déjà été pris en considération plusieurs fois sur ce site. Des amis, camarades de classe, enseignants,… étaient venus en solidarité avec eux, de même que le PSL (ex-MAS), présent avec une petite délégation. Une pétition a été délivrée à un responsable du ministère.

    Le cas d’Usman, Melina et leurs enfants est un exemple de l’énorme arbitraire qui règne dans le droit d’asile belge. Usman vient de la partie du Cachemire occupée par le Pakistan, Melina des Philippines. Leurs enfants sont nés ici. Mais Usman et Melina, selon les autorités belges, doivent retourner à «leur» pays. Duquel s’agit-il pour les enfants ?

    Usman et Melina sont déjà en Belgique depuis plusieurs années, presque dix ans. Usman est en effet arrivé le 1er septembre 1999 dans notre pays, Melina en 2000. Tous les deux ont servi comme personnel de maison des ambassades, jusqu’à ce qu’ils entrent en lutte contre leur traitement et les abus dont ils étaient victimes. Le couple a fait à plusieurs reprises le récit de ses mésaventures dans les médias flamands. Le recours à du personnel exploité à bas coût dans les ambassades est un sujet délicat pour les autorités, mais pour les victimes cela reste traumatisant.

    A l’action devant le ministère étaient présents des amis et des connaissances du couple et des enfants, qui vont à une école néerlandophone de Saint-Gilles. Plusieurs parents d’autres élèves étaient là aussi, dont Anja Deschoemacker, porte-parole du PSL/LSP. Beaucoup d’enseignants ont également marqué leur soutien, comme l’a reporté un reportage radio fait depuis l’école hier matin.

    Cette action avait pour objectif de montrer sur quel soutien peuvent compter Usman, Melina et leurs enfants. Mais pour nous, il ne s’agit pas d’un problème individuel, mais bien d’une lutte collective. La procédure dedroit d’asile a été commentée en détail par l’avocat du couple, Maître Van Tieghem. Une nouvelle demande a été introduite, avec des références aux droits de l’enfant. Une pétition à laquelle ont souscrit des centaines de personnes a été remise à un responsable du ministère.

    Usman a remercié tous les participants qui étaient venus le soutenir, lui et sa famille. Après tant d’années d’incertitudes, Usman espère enfin pouvoir arracher le droit d’avoir un avenir pour sa femme, lui-même et ses enfants.

  • Action devant le ministère de l’asile et de l’immigration : Protestez contre la possible expulsion d’Usman, de Melina et de leurs enfants !

    Usman Khan Mohammad est arrivé le 1er septembre 1999 en Belgique. Il est venu de la région du Cachemire occupée par le Pakistan, où il a été politiquement actif. Melina Dolor est venue en 2000 dans notre pays à partir des Philippines. Tous les deux ont été exploités comme personnel bon marché dans les ambassades jusqu’à ce qu’ils rentrent en lutte et sollicitent l’asile. L’exploitation par les ambassades a aussi été portée à la télévision et tous les deux ont parlé à ce sujet sur les chaînes flamandes VTM et Koppen.

    Ils ont appris à se connaître et ont eu ici deux enfants : Amad et Imran. Ils ont maintenant six et quatre ans et apprennent le néerlandais à l’école. Amad et Imran ne sont jamais allés au Cachemire ou aux Philippines.

    Aujourd’hui, neuf ans plus tard, la demande de régularisation d’Usman et Melina a été refusée, malgré un dossier très solide. La demande d’asile a aussi été refusée. Tous les deux parlent le français et le néerlandais, se sont bien intégrés et ont poursuivit leurs activités politiques avec le Parti Socialiste de Lutte.

    L’expulsion n’est pas une option, elle mettrait Usman et Melina en grave danger et, en plus, où vont aller les enfants ? Vers un pays inconnu avec un choix déchirant à faire entre le père et la mère.

    Nous trouvons cette situation inacceptable et demandons votre soutien. Signez la pétition en ligne avec les revendications suivantes :

    • Pour la régularisation immédiate de Usman et Melina!
    • Stop à la politique de droit d’asile répressive et arbitraire!

    Pour renforcer le dossier de Usman, Melina et leurs enfants, il y aura une action devant le ministère de l’asile. Nous voulons donner à ce moment la pétition au ministre et protester contre le fait qu’il n’y ait toujours pas de solution pour Usman, Melina et leurs enfants.

    Action: ce mercredi 28 janvier à 14h30, devant le ministère de l’asile et de l’immigration, Rue de la Loi 34-36, à Bruxelles

    > Pétition en ligne

  • Nouvelle occupation de sans-papiers à Bruxelles

    Depuis une petite semaine, une grosse centaine de sans-papiers occupent à Bruxelles les anciens bâtiments d’Electrabel (place Fernand Cocq) à l’appel de l’UDEP. Ces bâtiments, laissés à l’abandon depuis quelques années, vont donc être utilisés afin d’organiser la lutte de ces sans-papiers dans les semaines à venir. Des activités politiques et culturelles sont en effet prévues et en cours d’organisation. Les sans-papiers présents sont bien sur en attente de toute solidarité possible venant des camarades du MAS comme d’autre militants et activistes syndicaux par exemple. Via notre site socialisme.be, nous essayerons de donner des rapports réguliers de l’avancement et des initiatives de ces camarades en lutte!

    Karim (Bruxelles)

  • Sans-papiers. Encore combien de sacrifices pour obtenir le droit de vivre décemment ?

    Le 12 octobre, un jeune homme de nationalité serbe s’est suicidé au centre fermé de Vottem. parce que sa demande de séjour en Belgique avait été refusée. Ce geste de désespoir n’est pas isolé. Les grèves de la faim et autres actes de protestation se sont multipliés ces derniers mois.

    Par Damien (Liège)

    Les centres fermés sont des centres de détention destinés à préparer l’expulsion en brisant la résistance des sans-papiers. Au centre de Vottem, un psychiatre passe toutes les deux semaines et si quelqu’un souffre de troubles psychologiques ou tente de se suicider, il est directement envoyé au cachot 1 ! Ce régime carcéral appliqué à des innocents est évidemment très mal vécu. Un ancien médecin du centre de Vottem a déclaré en démissionnant : « J’ai travaillé dix ans dans l’humanitaire, dans des pays où les droits de l’homme étaient sans cesse violés. Je n’aurais jamais cru voir ici des violations des droits de l’homme organisées par le gouvernement de mon pays ! »

    Comment expliquer cette situation? Les pays capitalistes développés tentent de réduire l’immigration à un gigantesque marché dans lequel il s’agit de choisir parmi une foule de demandeurs d’asile… non pas pour les aider mais pour les utiliser. Un peu comme on prendrait un torchon au magasin, en somme.

    Pour les autres, il ne reste comme « solution » que leur renvoi après un séjour dans des centres fermés ou le travail au noir pour des patrons peu scrupuleux qui profitent de leur situation d’irrégularité pour les exploiter plus intensément qu’un travailleur en ordre. Les travailleurs sans-papiers sont les travailleurs les plus faibles dans notre pays. La manière dont ils sont traités par l’Etat et par les patrons illustre ce que serait le sort commun des travailleurs sans organisations pour les défendre : de simples outils dont la mort n’inquiète personne !

    Nous défendons une politique complètement opposée, basée sur la solidarité en revendiquant la régularisation des sans-papiers comme condition indispensable pour unir les travailleurs locaux et immigrés dans nos pays. Nous défendons les conditions de salaires et de travail conquises par le mouvement ouvrier dans nos pays pour éviter que l’arrivée de travailleurs étrangers ne permette aux patrons de casser le marché du travail et la protection sociale. Nous soutenons les syndicats et les organisations populaires dans le monde néocolonial pour qu’ils puissent améliorer eux aussi les conditions de vie des populations locales.

  • Le droit de choisir… pour le patron

    Immigration économique choisie

    Le gouvernement fédéral vient de décider de créer un « service pour la migration économique » au sein de l’Office des Étrangers. Ce « nouveau service » a vu le jour cet été, alors que la ministre de l’Immigration n’a toujours pas présenté une « circulaire de régularisation » malgré les mobilisations répétées des sans-papiers. Cette évolution de la politique d’immigration dans notre pays ne laisse rien présager de bon ni pour les sans-papiers ni pour les travailleurs belges.

    Par Jean Peltier (MAS-Liège) et Pablo (MAS-BXL)

    Pourquoi donc le gouvernement souhaite-t-il tellement stimuler une « immigration économique » alors qu’il passe son temps à organiser depuis des années un tri impitoyable entre « vrais » réfugiés politiques – qu’il accepte d’accueillir au compte-goutte – et « mauvais « réfugiés économiques » qu’il fait réexpédier vers leur pays toutes affaires cessantes ? Sont-ils devenus fous au 16, rue de la Loi ? Pas du tout. C’est juste que, pour les patrons et les politiciens, les immigrés qui arrivent chez nous ne sont pas les bons !

    Les « choisis » et les autres

    Les patrons ne sont pas xénophobes : ils aiment bien certains étrangers. Ce n’est pas une question de couleur ou de religion. Ceux qu’ils aiment, ce sont ceux qui peuvent venir boucher les trous dans l’économie. Et ceux-là sont de deux types.

    Il y a d’abord les travailleurs qualifiés qui peuvent venir combler des manques dans des secteurs en manque de main d’œuvre qualifiée (comme la santé) et très qualifiée (comme l’informatique de pointe). A ceux-là, gouvernement et patronat sont prêts à donner des papiers – provisoires – et un salaire décent. Il s’agit en effet de faire la chasse à des « cerveaux » qui, sans cela, pourraient être tentés plus facilement par des grands pays comme la France, la Grande-Bretagne ou les Etats-Unis qui appliquent cette politique depuis plus longtemps.

    Si cette immigration est « choisie », c’est surtout par le pays d’ « accueil » qui ne doit pas assurer la formation de base du travailleur (c’est un pays du monde néocolonial qui en a payé le haut coût), qui en retire le bénéfice immédiat et qui renvoie le colis au pays d’origine quand la pénurie est comblée. L’ « immigration choisie », c’est le contraire de la bien connue délocalisation d’entreprise – dans ce cas-ci, on délocalise la main d’œuvre pour permettre aux entreprises belges de rester dans le pays – mais le but est le même : faire un max de profit en payant le moins possible.

    Il y a aussi une autre catégorie d’étrangers que les patrons aiment bien : ceux qu’ils peuvent faire travailler en noir, à bas salaires et sans sécurité sociale et d’emploi dans les jobs peu ou pas qualifiés de certains secteurs (bâtiment, horeca). Mais qu’est-ce qui peut bien forcer un étranger de travailler dans de telles conditions ? Mais simplement le fait de ne pas avoir de papiers et de vivre dans la peur d’un contrôle de police, prélude à l’expulsion du pays. C’est pourquoi le patronat et les libéraux sont tellement opposés à une régularisation générale des sans-papiers : parce qu’elle les priverait rapidement d’une main d’œuvre qu’ils peuvent exploiter si facilement dans les conditions actuelles.

    Et pour les autres, ceux qui ne sont ni des « cerveaux » ni des « petites mains » ? Et bien, comme personne ne les a appelés ici, il n’y a aucune raison de se gêner pour les renvoyer chez eux… ce qui est en plus un excellent moyen de rappeler aux « privilégiés » qu’ils ont intérêt à se tenir à carreau.

    Echec assuré

    Cette politique d’immigration sélective pose – au moins – deux questions. Est-elle tenable (pour les patrons et leurs politiciens) ? Est-elle acceptable (pour tous les autres) ? La réponse est deux fois non.

    L’Europe et les USA peuvent blinder leurs législations contre l’immigration clandestine, construire des murs et des camps de détention aux frontières et bourrer les charters de retour, ils n’arriveront jamais à contenir la pression de l’immigration. Parce que les problèmes du monde néocolonial (créés par le pillage colonial, puis par l’exploitation forcenée de ces pays au profit des multinationales et des Etats occidentaux) sont colossaux : sous-développement économique, surpopulation, pauvreté massive,… Parce que la croissance que connaissent une partie de ces pays est tellement inégalitaire qu’elle ne permet pas ni de rattraper le retard sur les puissances capitalistes développées ni de résoudre les problèmes sociaux dans ces pays. Parce qu’au cours de ces derniers mois, la crise économique et la spéculation sur les produits alimentaires ont aggravé la situation pour des centaines de millions de gens (1). Et parce que tout cela n’offre souvent comme perspective à des dizaines de millions de jeunes que de tenter de gagner le Nord afin d’y trouver un boulot et un salaire pour vivre et pour faire vivre leur famille restée au pays. Les lois et les murs pourront peut-être freiner ce processus mais certainement pas l’arrêter.

    D’autre part, cette politique est inacceptable à tous points de vue. L’application d’une immigration « choisie » – c’est-à-dire sélective en fonction des besoins du patronat – transforme les travailleurs « sélectionnés » en simples pions que les capitalistes déplacent à leur gré d’un pays à l’autre et elle contraint les « non choisis » à la clandestinité et au travail en noir. Elle crée chez nous une concurrence « légale » entre les travailleurs qualifiés du pays et ceux qui sont importés d’ailleurs et une concurrence « sauvage » parce que non réglementée (vu la clandestinité de certains) entre travailleurs non qualifiés. Et elle prive les pays du Tiers-Monde de travailleurs qualifiés qui pourraient être utiles à son développement… après avoir fait payer à ces pays le coût de la formation de leurs travailleurs.

    C’est pourquoi, à l’immense hypocrisie de cette « immigration choisie » nous défendons une politique complètement opposée. Le droit des travailleurs à chercher librement dans un autre pays un emploi et une vie décente pour eux et leur famille s’ils estiment ne pas pouvoir en trouver chez eux. La régularisation des sans-papiers parce que c’est une condition indispensable pour unir les travailleurs locaux et immigrés dans nos pays. La défense intransigeante des conditions de salaires et de travail conquises par le mouvement ouvrier dans nos pays pour éviter que l’arrivée de travailleurs étrangers ne permette aux patrons de casser le marché du travail et la protection sociale. L’aide aux syndicats et aux organisations populaires dans le monde néocolonial pour qu’ils puissent améliorer eux aussi les conditions de vie des populations locales. La solidarité entre travailleurs partout dans le monde. L’expropriation des multinationales afin de dégager les moyens pour mener une réelle politique de développement. Et une réorganisation de la production au niveau mondial sous le contrôle des travailleurs, de manière à pouvoir trouver des solutions économiques et écologiques durables au bénéfice de l’écrasante majorité des populations. En bref, une politique réellement socialiste.


    1. Voir le dossier sur la crise alimentaire dans l’AS n° 132 de juin 2008


    > Dossier "Sans-papiers" de ce site

  • Fuite en avant pour sauver la planète ?

    Relance du nucléaire

    De plus en plus confrontés à l’évidence du réchauffement de la planète, les politiciens traditionnels sont à la recherche de toutes sortes de mesure qui leur permettraient de produire de l’énergie plus proprement. Une des solutions avancées est une extension du parc nucléaire en Europe, afin de remplacer les vieilles centrales au gaz et pétrole. Or ceci constitue plus une fuite en avant qu’une véritable solution.

    Par Gilles, MAS Mons

    En Belgique, on trouve deux centrales nucléaires en activité : celle de Tihange (Huy, 3 réacteurs) et celle de Doel (Anvers, 4 réacteurs). Toutes deux ont été construites il y a environ 30 ans et l’âge de la retraite devrait approcher… si ce n’est que les gouvernements successifs n’ont cessé de repousser encore et encore la date de fermeture de ces réacteurs. Alors que la durée d’usage avait déjà été prolongée à quarante ans, le gouvernement Leterme a décidé d’octroyer vingt ans de plus aux centrales belges : il faudra donc attendre jusqu’à 2035 pour assister à la fermeture des centrales (au lieu de 2005 comme initialement prévu).

    Le gouvernement et leurs amis d’Electrabel se justifient en disant que la remise à neuf des centrales coûterait cher et que cette hausse des coûts serait d’office répercutée sur la facture (comme si Electrabel ne pouvait pas se permettre cet investissement !). D’autre part, ils prétendent que les centrales nucléaires sont sûres et non polluantes. Leurs arguments semblent avoir porté, puisque récemment 6 Belges sur 10 se disaient d’accord pour ce maintien. Mais le récent incident de Fleurus (près de Charleroi) a remis en question tous ces beaux discours sécurisants.

    Que s’est-il passé à Fleurus ? Une fuite s’est produite à l’Institut des Radio-Elements (IRE), un établissement public-privé chargé de produire des isotopes radioactifs à des fins médicales, et celle-ci a contaminé toute la région. Ceci représente le plus grave incident nucléaire en Belgique. Cependant la population locale n’a été prévenue qu’une semaine après les faits, avec des avertissements du type « Ne mangez pas les légumes de votre jardin ». L’exploitant a tenté d’étouffer l’affaire jusqu’au dernier moment par crainte des répercussions, tandis que l’Agence Fédérale de Contrôle Nucléaire (AFCN) s’est révélée totalement inefficace : incompétence des responsables (beaucoup ont obtenu leur poste uniquement via leurs relations politiques), matériel inopérant, etc.

    Les incidents nucléaires se sont multipliés au cours des dernières années : en 2006 en Suède, on est passé à deux doigts d’un nouveau Tchernobyl lorsque le système de secours de la centrale de Forsmark est tombé en panne. Les scientifiques chargés de la surveillance ont avoué que seul le hasard a permis d’éviter la catastrophe. Cet été en France, des fuites ont été révélées près d’une centrale de la Drome, contaminant le personnel et peut-être les récoltes. Des accidents graves et parfois mortels se sont également produits en Hongrie et au Japon au cours des cinq dernières années.

    Plutôt que de vouloir sérieusement investir dans des énergies inoffensives telles que la biomasse, l’éolien, le marémoteur, le solaire… les capitalistes et leurs politiciens préfèrent se tourner vers des solutions hautement rentables sur le court terme, mais pleines de risques pour le présent comme pour l’avenir. Car où stocker de manière sûre les déchets nucléaires provenant des centrales ? Même les agences de contrôle sont soumises à la loi du profit et des jeux politiques, ce qui les rend inaptes. Et évidemment, on cache tout cela à la population.

    Une production véritablement verte est incompatible avec le système capitaliste. Pour sauver la planète, préparons la révolution écologique ! Qui sera aussi une révolution socialiste.


    Le prestige et les profits avant l’environnement et le pouvoir d’achat

    Sous la pression des entreprises et des politiciens, sans participation ni consultation de la population, plus d’un milliard d’euros des impôts va être consacré au projet de prestige de la liaison Oosterweel!

    Cette liaison doit passer au dessus de certains quartiers et mettre en danger la santé des habitants avec la masse de particules fines diffusée par les voitures et les camions. Résistance Internationale lutte pour plus d’investissements pour des transports en commun gratuits et des solutions comme un tunnel qui pourrait récupérer et purger l’air des particules fines.

    Le 25 octobre il y aura un festival anticapitaliste pour l’environnement à Anvers, nous discuterons entre autres de la lutte contre le projet de la liaison Oosterweel, en plus de discussions sur l’énergie, la surpopulation, la crise alimentaire, les catastrophes naturelles, etc. Un meeting et des concerts suivront en soirée. Participe à nos campagnes sur l’environnement ! (Plus d’infos : 02/345.61.81)


    Liens:

  • Le G8 échoue sur la question du climat

    Le monde fait face à la perspective horrifiante d’un changement climatique majeur et de son impact catastrophique sur la production alimentaire et les conditions de vie à travers le monde. Cependant, les chefs politiques des principales économies capitalistes n’ont pas réussi à s’entendre sur n’importe quelle action significative vis-à-vis de cette question lors du récent G8 qui s’est tenu au Japon.

    Article de Ken Douglas, Socialist Party (section d’Angleterre et du Pays de Galles du CIO)

    Au lieu de cela, ils ont simplement pris le vague engagement de réduire de 50% les émissions globales de gaz carbonique (CO²) d’ici 2050. C’est déjà quelque chose, pourriez vous dire. Mais même cette promesse est bancale. Premièrement, il n’y a aucune année de référence sur base à laquelle les 50% doivent se référer.

    Deuxièmement, seuls les pays du G8 se sont mis d’accord sur cette proposition et ils n’ont pas expliqué comment la réduction doit être répartie entre les nations développées ou en développement. Le Mexique, le Brésil, la Chine, l’Inde et l’Afrique du Sud ont exigé que le G8 coupe ses propres émissions de gaz à effet de serre de plus de 80% en les accusant de ne pas tenir compte des besoins des économies émergeantes.

    Les USA veulent convoquer une réunion avec ces pays et d’autres importants émetteurs de CO², mais un projet de déclaration ne mentionne aucun objectif intermédiaire, seulement que «de profondes coupes dans les émissions globales seront nécessaire».

    Les principaux pays capitalistes ne peuvent même pas convenir ensemble d’une répartition de réductions modestes entre eux – ils veulent protéger leurs propres intérêts nationaux et ne pas concéder quoi que ce soit comme avantage économique à leurs rivaux. Les pays de l’UE accusent déjà le Canada et le Japon de ne pas vouloir atteindre leurs objectifs puisque leurs émissions ont considérablement augmenté depuis les années ‘90.

    Aucun objectif intermédiaire n’a été annoncé. Selon le rapport 2007 du GIEC (Groupe Intergouvernemental d’Experts sur le Climat), les émissions globales doivent diminuer d’ici 2015 pour éviter que le réchauffement ne s’emballe, mais cet élément n’a même pas été mentionné.

    En réalité, pour les grandes entreprises et les multinationales, seuls comptent les profits. Shell a ainsi déjà abandonné la majorité de ses projets de développement de technologies alternatives parce qu’elle profite énormément des prix élevés du pétrole.

    Le président de la Commission Européenne a qualifié la déclaration du G8 de «signal fort aux citoyens du monde» et de «nouvelle vision partagée». Mais si leur vision du réchauffement climatique est partagée, ce n’est qu’avec les grandes entreprises et leur préoccupation de maintenir leurs bénéfices.

    Cependant, pour la majorité des gens sur la planète, pour les milliards de travailleurs, de paysans pauvres et de chômeurs – dont beaucoup souffrent déjà des effets du réchauffement climatique – ce n’est pas assez. Pour résoudre ces problèmes, nous devons commencer à construire une alternative socialiste face aux politiques liées aux politiques G8. Nous devons changer le système, pas le climat.


    CALENDRIER de nos campagnes:

    • De la colère à l’action organisée: Résistance Internationale!
    • 20 septembre: Manifestation contre un Congrès anti-islam organisé avec la participation du Vlaams Belang
    • 25 octobre: Festival "Environnement" de Résistance Internationale à Anvers
    • 6 décembre: Action pour le Climat à Bruxelles
    • 5 mars 2009: Manifestation anti-NSV à Louvain
    • 8 mars 2009: Action dans le cadre de la Journée Internationale des Femmes

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    Pour toute information supplémentaire, n’hésitez pas à nous contacter : info@socialisme.be ou finances@lsp-mas.be.
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  • 25 octobre: Festival environnement anti-capitaliste à Anvers!

    Aujourd’hui, la problématique de l’environnement et du réchauffement de la planète ne sont plus un tabou. L’impact énorme de la pollution ne peut plus être nié : nous voyons partout dans le monde une augmentation des catastrophes naturelles. Le rapport-Stern estime qu’en 2010, il y aura déjà 50 millions de "réfugiés pour causes naturelles". Ainsi, en 2100, environs 90% du Bangladesh devrait se trouver sous eau d’après les pronostics de l’Union Européenne.

    Quelles réponses offrent les politiciens traditionnels ?

    La commission environnement de l’Union Européenne a récemment décidé que d’ici 2020, 20% de l’énergie consommée en Europe devait être renouvelable et que les émissions de CO2 devaient également diminuées de 20%. C’est toutefois trop peu et trop tard. Ceux-ci ne satisfont même pas les exigences qui ont été affirmées à la convention de Bali où la baisse des émissions de CO2 est passé de 30% à 40%. En outre, il n’y a aucun doute en ce qui concerne ceux qui devront faire des efforts pour améliorer la protection de l’environnement. Avec les éco-taxes, ce sont les travailleurs qui devront supporter tous les frais environnementaux. Entre temps, les grands pollueurs sont laissés tranquilles. Le patronat et les multinationales peuvent répercuter les taxes qui leurs sont imposées sur le prix de leurs marchandises. C’est comme ça que les politiciens "trouvent des solutions" aux problèmes environnementaux.

    Pour un programme environnemental anti-capitaliste!

    Résistance Internationale ne pense pas que les politiciens traditionnels soient en état de trouver la bonne issue aux problèmes environnementaux étant donné que pour eux, c’est le profit des entreprises qui prime. Pour véritablement pouvoir faire bouger les choses, nous devons éliminer cette soif de profit et aller à la recherche d’une alternative dans laquelle les gens et l’environnement seraient véritablement mis en avant. A ce propos, nous voulons d’ailleurs mener la discutions avec un maximum de monde possible lors de notre journée environnement au centre de jeunesse Kavka Oudaan, à Anvers, le 25 octobre. Durant cette journée, nous voudrons approfondir les discutions sur l’environnement ainsi que sur les solutions possibles qui peuvent être apportées.

    Nous ferons cela à travers 4 ateliers :

    • "L’énergie nucléaire, une solution pour l’énergie chère?"
    • "Les catastrophes pas si naturelles: Comment le réchauffement climatique provoquent-ils des catastrophes?"
    • "Crises alimentaires: Où sont passé les surplus? Quelle est la cause de cette crise?"
    • "Surpopulation? Une réponse marxiste"
    • "La liaison Oosterweel à Anvers: le prestige et le profit viennent avant l’environnement et le pouvoir d’achat!"

    Vers 20h débutera un meeting, avec des orateurs de Groen !, JNW, Greenpeace et Résistance Internationale, sur la très polémique liaison Oosterweelverbinding. A nouveau un prestigieux projet de nos politiciens, avec Janssens, le bourgmestre sp.a d’Anvers, à la tête! Sans avoir jamais demandé l’avis des habitants, le projet prélèvera 2,51 milliards d’euros des impôts pour sa construction! Les nombreuses voitures qui circuleront chaque jour en masse sur cette liaison diffuseront un grand nombre de particules toxiques qui menaceront la santé des jeunes et des moins jeunes d’Anvers. Il y a pourtant de bien meilleures choses à faire!

    La journée se terminera par un festival avec notamment Bulls On Parade, le véritable coverband de Rage Against The Machine! Nous invitons bien entendu tout le monde à participer à notre journée environnement.

    Participe avec nous!

    Tu peux toutefois faire encore beaucoup plus pour que cette journée soit un succès! Tu peux par exemple créer un comité dans ton école avec l’aide de quelques membres de Résistance Internationale. Avec ce comité, tu pourras contribuer à la mobilisation ou à la préparation d’un groupe de travail. Tu peux naturellement devenir actif pour notre campagne sur l’environnement et dans notre festival sur l’écologie. Dans un autre sens, si tu en as marre de voir les choses empirer sans que rien ne se fasse et que tu a envie de faire quelque chose contre l’empoisonnement de la planète, n’hésite pas à prendre contact avec nous!

    Plus d’infos (en néerlandais) sur http://www.myspace.com/milieufestival


    CALENDRIER de nos campagnes:

    • De la colère à l’action organisée: Résistance Internationale!
    • 20 septembre: Manifestation contre un Congrès anti-islam organisé avec la participation du Vlaams Belang
    • 25 octobre: Festival "Environnement" de Résistance Internationale à Anvers
    • 6 décembre: Action pour le Climat à Bruxelles
    • 5 mars 2009: Manifestation anti-NSV à Louvain
    • 8 mars 2009: Action dans le cadre de la Journée Internationale des Femmes

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