Category: Le PSL

  • Meeting public du CWI: 20 ans après la chute du stalinisme

    1989 a été un point tournant dans l’histoire : cette année marquait la fin du stalinisme dans le bloc soviétique. Partout dans le monde fut propagée jusqu’à la nausea l’illusion comme quoi le capitalisme était le seul système permettant d’assurer une plus grande prospérité et le progress humain. 20 ans après, il ne reste pas grand-chose de cette illusion. Le capitalisme traverse aujourd’hui une crise très profonde, et remet la discussion sur les alternatives à l’ordre du jour. Dans le cadre de cette discussion, nous devons tirer les leçons des erreurs qui ont été commises dans le bloc de l’Est.

    Dans le cadre de l’école d’été internationale du CWI la semaine prochaine à Gand, nous organisons le jeudi un meeting public où tout le monde est le bienvenu. Nous y parlerons de la chute des régimes staliniens, de ses conséquences et de l’avenir du socialisme.

    Le meeting sera présidé par Lucy Redler, une militante socialiste de Berlin, connue dans les médias allemands sous le nom de “Red Lucy”. Parmi les orateurs figureront plusieurs militants qui ont connu le stalinisme. Entre autres Igor Yasin, militant en Russie, et René Henze d’Allemagne. René a été, en 1989, actif dans le mouvement pour la démocratie et le socialisme et est toujours actif dans cette lutte en tant que membre de notre organisation-sœur en Allemagne.

    La réunion sera clôturée par Peter Taaffe, le secrétaire général du Socialist Party (Angleterre et Pays de Galles). Peter est un vétéran de la lutte pour le socialisme depuis plusieurs décennies, et joue un rôle de premier plan dans notre organisation internationale.

    Cette rencontre est à ne pas manquer pour tous ceux qui veulent en savoir plus sur le CIO et sur notre analyse. Ce meeting ne répondra peut-être pas à toutes vos questions, mais elle sera une introduction utile vers une meilleure connaissance d’un mouvement socialiste international et combatif. Cette année, plus de 300 socialistes de toute l’Europe et d’ailleurs convergeront à notre école d’été.

    Quelques infos pratiques pour le meeting :

    • Quand ? Le jeudi 16 juillet à 19h
    • Où ? à Gand – Blandijnberg, dans l’auditoire E du Blandijn
    • Organisé par les Etudiants de Gauche Actifs, en collaboration avec le CWI
  • Stage d’été de la Gauche révolutionnaire : un moment de discussion et de formation encourageant

    Les 3, 4 et 5 juillet a eu lieu le 8ème stage d’été de la Gauche révolutionnaire, la section française du CIO: trois jours de discussions et de débats entre une vingtaine de militants et les sympathisants de notre organisation, trois journées très instructives pour tous les participants. Nous avons pu aborder différents sujets politiques, tant théoriques qu’historiques ; mais aussi concernant l’actualité française et internationale.

    Par Alex, Denis et Cécile

    Le vendredi, nous avons parlé de l’Amérique Latine. Nous avons pu discuter de la situation politique de différents pays, par exemple au Honduras, ou au Brésil, où nos camarades du CIO rencontrent de francs succès. L’après midi, nous avons abordé la question du Sri Lanka, où le peuple Tamoul continue de vivre dans des conditions inhumaines ; et nous avons considéré les perspectives pour la campagne anti raciste que nous avons lancée en mai.

    Deux autres discussions ont eu lieu ; une sur les bases de l’économie marxiste, qui a permis notamment à nos jeunes camarades d’avoir une meilleure compréhension du fonctionnement de l’économie capitaliste et l’autre sur l’histoire de la IIIème internationale, qui est cruciale à étudier dans la période actuelle.

    Le soir, nous avons regardé le film Persépolis de Marjane Satrapi, qui a pu nous éclairer sur l’histoire de la révolution iranienne et ses conséquences sociales et politiques. Le samedi, nous avons parlé de la Révolution française de 1789. Pour les marxistes, il est essentiel d’étudier et d’analyser cette période tant elle a été riche en évènements et en idées, les mêmes qui ont en partie inspiré à Marx la théorie du socialisme scientifique.

    En fin de journée, les discussions ont porté sur le droit des femmes et la lutte contre le sexisme, question qui doit être régulièrement discutée et analysée en profondeur par les militants socialistes, et sur le darwinisme, ce qui a permis de mettre en lumière la théorie de la sélection naturelle comme moteur de l’évolution du vivant.

    La discussion finale le dimanche matin a porté sur les évènements du « 6.4 », 4 juin 1989, qui a vu sur la place Tien An Men de Pékin une répression sanglante contre le plus gros mouvement d’étudiants et de travailleurs que la Chine d’après 49 a connu.

    Ce stage a été l’occasion pour nous, militants de la Gauche Révolutionnaire, d’approfondir notre programme, nos idées et de mieux se l’approprier afin de pouvoir plus facilement le retranscrire, et convaincre de manière plus large de sa justesse. La richesse des débats que nous avons eus a été très encourageante et nous permet d’aborder la prochaine période avec beaucoup d’enthousiasme militant pour mettre encore plus en avant les idées du socialisme et construire notre organisation. Ce week-end a été finalement couronné par l’adhésion d’un sympathisant, pour qui ce le stage fut l’occasion de confirmer son souhait de construire avec nous la Gauche révolutionnaire et de lutter pour le socialisme.



    Le Comité pour une Internationale Ouvrière, CIO

    La Gauche révolutionnaire est la section du CIO en France, où elle travaille au sein du NPA (Nouveau Parti Anticapitaliste)

    Le capitalisme est un système mondial et il doit être combattu à la même échelle. C’est pourquoi le Parti Socialiste de Lutte fait partie d’une organisation marxiste internationale: le Comité pour une Internationale Ouvrière (CIO), un parti mondial actif sur tous les continents. Notre lutte en Belgique s’inscrit dans le cadre d’une lutte des travailleurs du monde entier pour un société socialiste car si la révolution socialiste éclate sur le plan national, elle se termine sur l’arène internationale. La démocratie ouvrière et la planification socialiste de la production ne peuvent se limiter à un seul pays. C’est d’ailleurs l’isolement de la Russie soviétique qui a conduit à sa dégénérescence à partir de 1924.

  • Irlande : retour sur la campagne du Socialist Party pour les élections européennes et communales

    Une victoire sensationnelle pour le Socialist Party (CIO-Irlande)

    Nous avons déjà à plusieurs reprises parlé sur ce site de l’élection de notre camarade Joe Higgins au Parlement européen. Ce moment est historique pour notre internationale, le Comité pour une Intenationale Ouvrière, qui obtient là son premier élu européen. En outre, aux élections communales qui se déroulaient au même moment, nos camarades irlandais ont décroché 6 élus. Cet article revient sur ces résultats.

    Socialist Party (CIO-Irlande)

    “Je viens de me lever. J’ai un peu plus de pêche quand je marche. C’est un beau jour pour être socialiste” (Pat, de Sligo)

    «Je viens d’entendre les infos, j’espérais que tu remporterais le siège, je suis absolument comblé, il y a une justice dans le monde. J’arrive tout simplement pas à le croire, les médias t’avaient totalement nié, quel belle matinée. Ma journée au travail va être bien plus facile après avoir entendu ta victoire éclatante. Terrible!» (Ger, de Cork)«C’est la première fois de ma vie que je vote pour un candidat socialiste, et regardez ce qu’il se passe ! Tu manquais à tout le monde au Dáil, et je suis tellement heureux que tu ailles à l’Europe. Pourris-leur la vie!» (PJ, de Dublin)

    «Bravo, M. Higgins, pas mal pour un «raté», comme t’appelait «Loo Lah Bertie». Je pense que nous savons maintenant qui est le «raté»!» (Conor)

    Ce n’est là qu’un échantillon des commentaires qui sont parvenus au bureau du Socialist Party ce matin. Le dernier commentaire fait référence à l’ancien Taoiseach Bertie Ahern, maintenant totalement discrédité, qui avait traité Joe Higgins, en plein Dáil (parlement), de «raté» à la solde d’une «idéologie ratée». Comme les choses ont changé!

    La victoire éclatante de Joe Higgins pour la circonscription éclectorale de Dublin, lui accordant 12,5% des voix de première préférence, dépassant le Sinn Fein et battant deux (ex-)parlementaires européens, était la dernière étape d’un week-end dramatique, rempli d’excellents résultats électoraux pour le Socialist Party d’Irlande.

    En plus de remporter le siège au Parlement européen, Clare Daly a été réélue au conseil de sa commune de Swords, avec 3192 voix, soit plus de 20% ; de même, Joe lui-même a remporté 3787 voix à Castleknock (28%). Le parti a reçu 2747 voix (près de 18%) à Mulhuddart ward, ce qui a permis de réélire Ruth Coppinger haut la main.

    Le parti a reçu un soutien électoral significatif dans toutes les circonscriptions, mais a obtenu des gains particulièrement importants avec l’élection de Terry Kelleher au Conseil communal de Balbriggan, et de Frank Gallagher au Conseil communal de Drogheda.

    Malheureusement, notre conseiller Mick Murphy a raté de très peu sa réélection à Tallaght Central, au sud de Dublin, à 200 voix près. Nous avons parlé dans un autre article (sur le site international : socialistworld.net) de la difficulté à se faire réélire dans cette circonscription. Les camarades ont mené une campagne extrêmement forte, et dans les quartiers où Mick et le parti sont basés, nous avons obtenu plus de 20% des voix, ce qui nous a permis d’obtenir 2159 voix de première préférence.

    En fait, Tallaght Central a été agrandi, à cause d’un redessinement des frontières communales l’été dernier. Cette expansion, conjointement à la remontée du Labour, ont rendu les élections difficiles, bien que nous soyons presque parvenus à une victoire. Ceci représente une défaite, mais c’est une défaite de laquelle nous pourrons et nous allons récupérer, en redéveloppant complètement notre position au cours des mois et des années qui viennent.

    Notre conseiller Mick Barry à Cork a été facilement réélu, remportant la majorité des suffrages avec 2096 voix (26,5%), dépassant le quota de moitié. Notre second candidat à Cork, Dave Kating, a remporté un résultat très crédible de 5,5%, et le profil du parti a été renforcé de manière importante dans la ville.

    En termes de Conseils de Comtés, nous en gagnons un à Castleknock mais en perdons un autre à Tallaght ; mais le plus important est que nous sommes parvenus à accomplir une percée dans d’importants Conseils communaux comme ceux de Balbriggan, de North Dublinet de Drogheda.

    Une lutte serrée

    Les résultats des élections européennes à Dublin ont été reportés à cause d’un recomptage. Tandis que les heures du petit matin s’égrénaient minute après minute, la tension commençait à monter. Il était clair que la bataille pour le dernier siège de Dublin tournait à l’ultime conflit entre le Socialist Party et le Fianna Fáil, le principal parti capitaliste en Irlande, au gouvernement depuis douze ans – entre Joe Higgins et Eoin Ryan, un ancien Ministre.

    Ryan disposait d’une avance de 11.000 voix. Mary Lou McDonald, parlementaire européenne du Sinn Fein, qui a été repoussée à la cinquième position par le vote populaire du Socialist Party, était éliminée d’office, et donc ses voix devaient être transférées à Ryan ou Higgins, ou pas, en fonction du vote de deuxième préférence exprimé par les électeurs.

    Des 55.429 électeurs de McDonald, Joe avait besoin d’une part bien plus importante que celle qui était attribuée à Ryan s’il devait le rattraper. Les pronostics étaient que beaucoup de ces votes ne seraient transférés ni à Joe, ni à Ryan, réduisant par conséquent le potentiel de voix grâce auxquelles Joe pourrait rattraper Ryan.

    Puis ce fut l’instant. Les voix de McDonald avaient été allouées, et le décompte était finalement terminé, nous n’avions plus qu’à attendre l’annonce. Certains membres et sympathisants du parti, de même que ceux du Fianna Fáil, se sont rassemblés autour des huissiers qui remontaient sur le podium. Ceci étant, l’équipe d’assesseurs, qui avait compté les résultats toute la journée, sortit de derrière les barrières pour rentrer chez eux, abandonnant ainsi à leur destin respectif les deux groupes de partisans avides de résultat.

    Si les transferts s’étaient déroulés comme prévus, tout les éléments auraient dû être en place pour une victoire de Joe, mais la possibilité qu’une grosse quantité de voix n’aient pas été transférés pouvait dynamiter ce scénario. Et puis, il y a toujours une possibilité d’un inattendu lors d’élections proportionnelles. L’huissier revint au podium.

    A travers les grésillements du micro, l’huissier annonça que Joe Higgins avait obtenu un transfert de 22.201 voix supplémentaires. Les gens retenaient leur souffle, étant donné que ces résultats étaient inférieurs à ceux prévus. Le transfert de McDonald à Ryan allaient-ils le propulser en avant et lui permettre de sortir gagnant? Lorsqu’il fut annoncé que Ryan n’avait obtenu que 5.426 voix de deuxième préférence, alors vint la réalisation que nous avions réussi, que Joe était élu, le tout premier membre du CIO à être élu au Parlement européen. Quand bien même 50% des voix n’étaient pas transférables, le taux de 4 contre 1 a fait en sorte que nous avons été élus avec un bon surplus de 5.410 voix.

    Les élections européennes et communales ont été un désastre pour les deux partis au pouvoir, le Fianna Fáil et les Greens, et l’administration est maintenant très bancale. Dans d’autres articles, nous nous préoccuperons de la situation politique et économique en Irlande, et de l’approche que doit avoir le Socialist Party vis-à-vis de cette situation, mais pour l’instant, nous allons fêter cette victoire historique.


    Le Comité pour une Internationale Ouvrière, CIO

    Le Socialist Party est la section du CIO en République irlandaise.

    Le capitalisme est un système mondial et il doit être combattu à la même échelle. C’est pourquoi le Parti Socialiste de Lutte fait partie d’une organisation marxiste internationale: le Comité pour une Internationale Ouvrière (CIO), un parti mondial actif sur tous les continents. Notre lutte en Belgique s’inscrit dans le cadre d’une lutte des travailleurs du monde entier pour un société socialiste car si la révolution socialiste éclate sur le plan national, elle se termine sur l’arène internationale. La démocratie ouvrière et la planification socialiste de la production ne peuvent se limiter à un seul pays. C’est d’ailleurs l’isolement de la Russie soviétique qui a conduit à sa dégénérescence à partir de 1924.

  • NOUVELLES DU CIO: Allemagne: La conseillère communale du SAV réélue à Rostock

    "J’ai vraiment été impressionné que vous ayez vous-mêmes posé vos affiches électorales, Mme Lehnert", a déclaré un employé communal à Christine Lehnert tout en la félicitant pour avoir été réélue au conseil communal. Ce petit exemple illustre le fossé qui existe entre Christine Lehnert et les autres élus. Elle travaille toujours comme agent de voyage, est une représentant de la classe des travailleurs et décide de ses politiques pour et avec la classe des travailleurs sans avoir en tête de collectionner les privilèges.

    Par des correspondants du SAV (CIO-Allemagne)

    Cette réélection est une approbation de la politique d’opposition socialiste défendue au cours des cinq dernières années par Christine au conseil communal ou dans la rue, en participant aux protestations et aux mouvements sociaux. Il y a cinq ans, le SAV s’était présenté pour la première fois au conseil communal, gagnant 4.222 voix, soit 2.5% (à Rostock, vous pouvez émettre trois voix). Cette fois-ci, à première vue, la position du SAV s’est affaiblie puisque Christine n’a obtenu que 3.408 voix, soit 1.6%. Mais il ne s’agit que d’une perte de quelques centaines de voix, la participation électorale ayant été plus forte, de 43.6% contre 35.7% il y a cinq ans.

    A la base de cette baisse de suffrages favorables, il y a le fait que les conditions étaient plus difficiles qu’en 2004 pour le SAV. Pour une petite organisation marxiste, les élections sont plus difficiles qu’elles ne le sont pour les partis capitalistes établis. Les campagnes électorales sont la plupart du temps basées sur la passivité politique. Les marxistes représentent au contraire l’activité et la lutte collective et peuvent mobiliser du soutien pour les mouvements et pour des formes de démocratie directe beaucoup plus facilement que dans des campagnes électorales.

    Les élections de 2004 s’étaient déroulées dans le cadre de deux mouvements sociaux qui avaient facilité la campagne du SAV – même en tant que force petite et relativement neuve: les protestations de masse contre la politique néolibérale de l’agenda d’austérité 2010 et contre le plan de contre-réformes Hartz IV ainsi que le mouvement vers la construction d’un nouveau parti de gauche qui a conduit à la fondation du WASG en 2004, sans qu’il ne participe aux élections cette année-là. A la fois à Rostock et dans l’Etat régional de Mecklenburg-Poméranie Occidentale, le PDS (‘communiste’) était discrédité aux yeux de beaucoup de travailleurs et de jeunes en raison de sa participation à la gestion de la ville et aux gouvernements régionaux. Le SAV était vu comme une réponse toute prête.

    Ces facteurs n’existaient pas cette année. La crise capitaliste entraîne une croissance de la colère contre le système, mais celle-ci ne s’est pas encore reflétée dans une résistance sociale active et dans un soutien positif clair pour un modèle socialiste alternatif à cette société. De plus, la naissance de DIE LINKE de la fusion entre le PDS et le WASG a conduit beaucoup de gens qui étaient avant frustrés par la politique du PDS à soutenir cette nouvelle initiative, en espérant que ce sera différent avec cette nouvelle formation.

    Ce sentiment a été renforcé par le fait que DIE LINKE est maintenant dans l’opposition tant à Rostock qu’à l’Etat régional. DIE LINKE peut donc être vu comme un parti d’opposition au niveau fédéral, régional et local. Cela ne laisse pas beaucoup d’espace à gauche de DIE LINKE, au contraire du PDS en 2004. Nationalement, les membres du SAV sont actifs au sein de DIE LINKE et essayent de le construire comme un parti clairement socialiste. Avant cette campagne électorale, le SAV à Rostock a d’ailleurs fait une offre à la section locale de DIE LINKE pour présenter des membres sur sa liste en rejoignant DIE LINKE, ce qui n’a pas été accepté.

    Ces changements nationaux, régionaux et locaux depuis les dernières élections ont eu pour conséquence que DIE LINKE a gagné plus de voix que le PDS en 2004. Régionalement, c’est une augmentation de 373.697 voix à 406.900, alors qu’à Rostock même, le soutien est passé de 40.973 voix à 50.785. Un autre facteur à Rostock était que quelques nouvelles listes se présentaient et que le «vote de protestation» était divisé. Les voix reçues par le SAV cette année-ci étaient moins une simple expression de protestation qu’en 2004 : c’était un vote politique. La majorité de ceux qui ont voté pour le SAV l’ont fait consciemment au lieu de voter pour DIE LINKE ou d’autres forces.

    L’excellent retour durant cette campagne électorale a illustré un évident plus grand degré de popularité pour le SAV, beaucoup plus de personnes étaient d’ailleurs présentes à la soirée électorale du SAV pour montrer leur soutien.

    Cette réélection signifie que Christine Lehnert et le SAV à Rostock continueront à utiliser ce siège au conseil communal pour des activités plus importantes, comme le l’organisation et le soutien aux résistances contre les pertes d’emploi, les coupes dans les budget sociaux et les privatisations tout en argumentant pour une solution socialiste face à la crise capitaliste.

    Et il y a beaucoup à faire. Il n’y a pas plus de deux semaines, le renvoi de 40 éboueurs a été annoncé et le chantier naval local a fait faillite.

    Ces thèmes ont été mis à l’ordre du jour de la première rencontre du nouveau conseil communal de mercredi passé par Christine Lehnert. Toutes les résolutions pour sauver les emplois et soutenir la résistance des éboueurs et des employés du chantier naval ont été acceptées. Il y aura en plus une grève du secteur de l’éducation à Rostock ce 17 juin, activement soutenue par le SAV.


    Le Comité pour une Internationale Ouvrière, CIO

    Le SAV est la section du CIO en Allemagne.

    Le capitalisme est un système mondial et il doit être combattu à la même échelle. C’est pourquoi le Parti Socialiste de Lutte fait partie d’une organisation marxiste internationale: le Comité pour une Internationale Ouvrière (CIO), un parti mondial actif sur tous les continents. Notre lutte en Belgique s’inscrit dans le cadre d’une lutte des travailleurs du monde entier pour un société socialiste car si la révolution socialiste éclate sur le plan national, elle se termine sur l’arène internationale. La démocratie ouvrière et la planification socialiste de la production ne peuvent se limiter à un seul pays. C’est d’ailleurs l’isolement de la Russie soviétique qui a conduit à sa dégénérescence à partir de 1924.

  • Une campagne électorale réussie pour le Parti Socialiste de Lutte!

    En Wallonie et à Bruxelles, après avoir déjà connu des campagnes électorales sous le nom de Mouvement pour une Alternative Socialiste (MAS), nous avons participé aux élections avec notre tout nouveau nom : Parti Socialiste de Lutte. Nous avons constitué des cartels (avec la LCR pour l’Europe, avec le PC, la LCR et le PH aux régionales à Bruxelles) et avons déposé nos propres listes (PSL) aux régionales à Mons, Nivelles et Liège. Pour la troisième fois de son existence, notre parti s’est présenté dans la Flandre entière au collège électoral néerlandophone, comme au Sénat en 2003 et pour l’Europe en 2004, mais aussi, pour les ré- gionales dans toutes les provinces; une première.

    Par Eric Byl

    Pour certains, il est évident que l’on ne peut que baisser les yeux face à notre score électoral. L’auteur se souvient d’un autre temps. A l’époque de Militant/Militant Links (dans les années ‘90), participer aux élections à une échelle nationale sous notre propre nom était un rêve. Nous n’avions à l’époque même pas assez de membres pour remplir une liste! Notre toute première participation électorale date de ’99, à Gand-Eeklo, l’unique arrondissement où nous avions pu déposer une liste, avec un résultat de 478 voix. La même année, du côté francophone, nous avons eu un candidat sur la liste Debout de Roberto D’Orazio, qui avait récolté 46.000 voix pour l’Europe. Plus tard, en 2003, nous avons participé aux listes RDS-PC et PC-RDS à Bruxelles, Mons et Liège, avec une série de candidats.

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    Nous avons obtenus 7.954 voix pour le parlement européen avec la liste commune LCR-PSL (0,32%). En 2004, à l’époque où le PSL s’appelait encore le Mouvement pour une Alternative Socialiste (MAS), nous avions obtenus 5.675 voix (0,23%). Pour le collège électoral néerlandophone, nous avons obtenu 9.000 voix (0,24%). Nous avons également eu 10.038 voix pour le parlement flamand (0,24%). Pour les régionales, la liste unitaire bruxelloise PC-PSL-LCR-PH a obtenu 2.042 voix (0,5%).

    Du côté francophone, pour les européennes, le PTB a obtenu 1,16%, le PC 0,31% et CAP-D’Orazio 0,31%. La division a joué un rôle dans ces résultats, mais il existait heureusement une liste unitaire, celle qui a rassemblé la LCR et le PSL. D’autre part, auprès d’une certaine couche, le PTB a pu être vu comme une forme d’alternative, dans les deux collèges linguistiques. Une partie des électeurs a hésité, pour voter en définitive le PTB. Du côté néerlandophone, nous avons reçu moins de suffrages que lors des élections européennes précédentes. Là aussi, la question du PTB a joué, et il existait encore une liste CAP. Le PTB y a récolté 1%, mieux qu’en 2004.

    Aperçu de nos résultats:

      Élections Européennes:

    • Collège électoral francophone: LCR-PSL. 7.954 voix
    • Collège électoral néerlandophone: LSP. 8.985 voix

      Élections Régionales:

    • Bruxelles: (PC-PSL-LCR-PH): 2.042 voix | 0,5%
    • Liège (PSL): 792 voix | 0,24%
    • Mons (PSL): 411 voix | 0,29%
    • Nivelles (PSL): 305 voix | 0,14%
    • Flandre-Orientale: (LSP): 2.665 voix | 0,28%
    • Flandre-Occidentale (LSP): 2.023 voix | 0,26%
    • Anvers (LSP): 2.735 voix | 0,25%
    • Brabant Flamand (LSP): 1.592 voix | 0,24%
    • Limbourg (LSP): 1.023 voix | 0,19%

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    Notre objectif n’a jamais été de faire le “plein de voix”, mais bien d’utiliser la campagne électorale et la plus grande attention pour la politique afin de diffuser notre programme à une plus large échelle. Vous souvenez-vous des affiches sans photo et avec beaucoup de texte? Ce sont les nôtres. Au moins, on sait pour quoi on vote. Nous n’utilisons pas la ruse de publicitaires, mais une plate-forme pour populariser des idées : “nationaliser pour sauver les emplois, pas les profits”, “des logements abordables, plus de logements sociaux publics”, “7% du PIB pour l’enseignement” et “stop à la commercialisation des soins, pour un service public national de santé”. Nous avons aussi voulu populariser l’idée de la construction d’un nouveau parti des travailleurs, une nouvelle force à gauche, idée à la base de nos cartels avec le PC, la LCR, et le PH.

    Nous avons encore eu certaines discussions à propos du Comité pour une Autre Politique (CAP), avec lequel nous avons encore participé aux élections fédérales en 2007. Le problème avec le CAP était une question de clarté politique. Le PSL a prouvé à de nombreuses reprises depuis ‘99 que nous voulons et savons collaborer avec d’autres, mais pas si cela devient contre-productif.

    Notre priorité ne se situe pas au niveau des voix, mais bien au niveau de nouveaux militants pour renforcer le mouvement. Durant cette campagne, nous avons gagné 40 nouveaux membres, et il reste encore autant de demandes d’adhésions. Nous ne parlons pas ici d’adhésions sur papier, mais de militants s’intégrant effectivement à notre fonctionnement quotidien. Nous avons encore dû récolter des milliers de signatures de parainage pour pouvoir nous présenter. Mais cette fois-ci, nos “parrains” n’ont pas seulement reçu un tract, ils ont pu intégrer notre nouvelle newsletter. Avec la production de quelques centaines de drapeaux professionnels, la publication régulière d’un tract de masse, des investissements dans des facilités d’impression, de nouveaux mégaphones, etc. nous voulons à l’avenir impliquer non seulement nos militants, mais aussi plus régulièrement nos sympathisants. C’était d’ailleurs un des objectifs de cette campagne électorale : utiliser ces élections pour augmenter notre périphérie, la structurer, et l’impliquer plus intensément dans notre travail. Nous disposons maintenant d’un fichier de quelques milliers de personnes à contacter régulièrement.

    Cette fois-ci, notre fonds électoral ne s’est pas constitué au détriment des ressources dont nous avons besoin pour notre fonctionnement quotidien. Les 30.000 euros que nous avons utilisé représentent environ 50% de plus que notre niveau normal de fonds de lutte. Le résultat a été en Flandre de quelques 9.000 voix pour l’Europe, et un peu plus de 10.000 pour le parlement flamand, mieux qu’en 2003, mais moins qu’en 2004. Mais cette fois-ci, nous avions à nos côtés non seulement le PvdA (le PTB en Flandre), mais aussi le CAP. De plus, après avoir promis pareil avec Dirk Van Duppen et Maria Vindevoghel, le PvdA a assuré envoyer Kris Merckx (Anvers) au parlement, avec le même résultat. Mais alors que seule une partie de la gauche avait été menée par le bout du nez (rouge) les fois précédentes, l’attention a cette fois-ci dépassé ce cercle. Du côté francophone, nous avons obtenu 8.000 voix avec la liste LCR-PSL, juste devant le PC-PGE et CAP-D’Orazio. A Bruxelles, la liste PC-PSL-LCR-PH a récolté 2.000 voix. Tant dans le canton de Liège que ceux de Mons et de Nivelles, le PSL, CAP-D’orazio et le PC-PGE obtiennent des chiffres comparables.

    Tous ensemble la prochaine fois ?


    • Nouvelles du PSL
    • Site "Elections – 2009" du PSL

    Notre campagne en quelques images…

    Il est loin d’être évident de faire un bilan de tout ce qui a été fait durant cette campagne. A côté des photos ci-dessous, il faut rajouter bien des manifestations où nous avons défendu nos positions, bien des stands en rue, des porte-à-porte, des collages, des interventions dans des meetings des partis traditionnels, des réunions locales,… Mais aussi des interventions à des piquets de grève et à des manifestations avec du matériel spécifique. Enfin, à côté de de la campagne proprement dite, il y a encore eu notre journée de débats nationale pour la Journée Internationale des Femmes, etc.

    Encore une fois, un grand merci à tous ceux qui nous ont aidé! Nous les invitons bien entendu – ainsi que les lecteurs de www.socialisme.be – à continuer à soutenir le PSL et de ses campagne voire, c’est encore mieux, à rejoindre notre parti.

    • Plus d’infos sur le PSL

    L’affiche PSL et l’affiche commune LCR-PSL


    Collecte de signatures de parrainage


    Manifestation anti-NSV à Louvain


    Lancement de la campagne du PSL le 4 avril


    Meeting LCR-PSL à Liège


    1er mai


    Meeting PSL à Mons


    Vottem: 10 ans déjà, je ne l’accepte pas!


    Meeting PC-PSL-LCR-PH


    Manifestation de la Confédération Européenne des Syndicats


    Meeting commun LCR-PSL à Bruxelles


    Conférence de presse LCR-PSL avec Olivier Besancenot


    Autres

  • Mise à jour : Joe Higgins (CIO-Irlande) remporte une victoire sensationnelle lors des élections européennes !

    Un siège remporté sur base d’un programme clairement socialiste et de lutte, de même que 6 sièges aux élections communales

    Joe Higgins, du Socialist Party (le CIO en Irlande du sud) a été élu au Parlement européen par sa circonscription de Dublin, ce qui porte un énorme coup à l’establishment politique irlandais. Avec 50.510 voix de préférence, Joe a remporté le troisième siège attribué à sa circonscription, battant Eoin Ryan du Fianna Fáil (1), et Mary Lou McDonald du Sinn Fein (le parti nationaliste), qui perdent ainsi leur siège au Parlement européen. Cette victoire, une grande première pour le CIO, est le résultat d’une infatigable campagne menée par les membres et les sympathisants du Socialist Party, et reflète la colère vrombissante contre le gouvernement et la classe politique irlandaise.

    socialistworld.net

    La victoire de Joe Higgins illustre le potentiel présent pour les candidats qui mettent en avant une alternative socialiste claire. Son parcours de lutte pour les travailleurs – y compris un mois de prison pour s’être opposé aux taxes sur les sacs poubelles en 2003, la direction de la campagne victorieuse contre la taxe sur l’eau en 1997, et le rôle majeur qu’i la joué lors de la lutte contre la surexploitation des travailleurs immigrés lors du conflit à GAMMA en 2005 – lors de son mandat de TD (2) (Parlementaire), de 1997 à 2007, période durant laquelle il ne recevait que le salaire moyen d’un travailleur, lui a permis, ainsi qu’au Socialist Party, de gagner un respect et un soutien larges. Le Socialist Party a remporté six sièges lors des élections communales qui se déroulaient simultanément – deux sièges de plus. Plus d’analyses suivront bientôt.

    Extrait du Irish Times, 8 juin 2009

    «M. Higgins, qui a entre autres passé un mois en prison dans le cadre d’une campagne contre les taxes poubelles, a battu M. Ryan de plus de 7.000 voix pour le dernier siège de sa circonscription, tandis que l’aube se levait aujourd’hui.

    Il a été déclaré élu à 5h15 du matin, après que 400 assesseurs aient oeuvré toute la nuit au centre de comptage électoral de RDS. M. Higgins a remporté un transfert massif de 22.000 voix de la part de Mme McDonald, qui l’ont propulsé au devant de M. Ryan.

    M. Mitchell a été élu avant minuit, tandis que M. de Rossa a atteint le quota de 101 659 un peu avant 4h du matin.

    Entouré de sa vieille mère et de douzaines de jeunes partisans, M. Higgins a déclaré que : «Les pays européens sont dominés par des gouvernements de droite, qui mènent les mêmes politiques capitalistes qu’ici en Irlande, et font payer les travailleurs pour leurs propres erreurs.»

    Il a fait le serment d’unir les travailleurs d’Irlande et à travers l’UE. Lorsqu’on lui pose la question de savoir comment il s’arrangerait pour supporter le rythme effréné de voyages entre Bruxelles et Strasbourg, il répond : «J’ai déjà beaucoup voyagé dans les intérêts du socialisme, et je suis certain que je parviendrai à tenir le coup».

    Il a affirmé ne pas prendre plus que le salaire moyen d’un travailleur, et ses frais légitimes seront publiés. Mme Ellen Higgins, qui rendait régulièrement visite à son fils à la prison de Mountjoy en 2003, nous a confié ceci : «Je suis fière de lui. Je pense qu’il est très bien».

    Originaire du Comté de Kerry, M. Higgins, âgé de 60 ans, a d’abord étudié la prêtrise, pour devenir plus tard athée. Ses contributions incisives au Dáil (3) ont fait de lui une épine dans le pied de l’ancien Taoiseach Bertie Ahern, de 1997 à 2007.

    Sa campagne électorale a été financée sur base d’un budget extrêmement restreint, et ses affiches en noir et blanc affirmaient qu’il est «Le meilleur combattant qui ne puisse être acheté».»


    1. Le Fianna Fáil (prononcé Fyiënë fool) est le parti libéral irlandais, au pouvoir avec le parti écolo depuis l’an passé 2. TD = Teachta Dála (prononcé Tyakhtë daalë), càd un parlementaire irlandais 3. Le Dáil (prononcé dwaal) est la Chambre des Représentants irlandais 4. Le Taoiseach (prononcé Tiishëkh) est le Premier Ministre et chef du gouvernement irlandais (sous un président à titre honorifique)

  • NOUVELLES DU CIO : Brésil – Naissance de LSR, Liberté, Socialisme et Révolution

    La lecture du poème «Vamos juntos» (Allons ensemble) de l’écrivain uruguayen Mario Benedetti, décédé récemment, a donné le ton de l’assemblée d’ouverture du Congrès d’Unification entre le Collectif Liberté Socialiste (CLS) et le groupe Socialisme Révolutionnaire (SR), qui s’est tenu au soir de vendredi 22 mai à São Paulo. L’exemple d’une unité de principe, au milieu d’un contexte de scissions et de fragmentation de la gauche, a été salué comme un important pas en avant par toutes les personnes présentes.

    André Ferrari, Comité National de LSR – Liberté, Socialisme et Révolution

    Outre les membres du SR et du CLS, de nombreux autres invités ont pris part à l’assemblée d’ouverture. Parmi les personnes représentées, se trouvait Conlutas (une organisation clé pour les mouvements sociaux et syndicaux), le PSOL («Parti pour le Socialisme et la Liberté», le nouveau parti de gauche large au Brésil), des intellectuels militants tels qu’Oswaldo Coggiola et Plínio de Arruda Sampaio Júnior (un catholique de gauche qui s’est radicalisé au cours des dernières années). D’autres courants et partis tels que le C-SOL (une scission du PSTU, qui participe au PSOL aux côtés de nos camarades), la Conspiration Socialiste et le PSTU (Parti Socialiste des Travailleurs Unifié – le parti moréniste) ont également envoyé des délégués.

    Le vieux militant Plínio l’Arruda Sampaio a fait une apparition remarquée, saluant l’unification des deux organisations. Bien que le Comité pour une Internationale Ouvrière n’ait pas pu être représenté, une vidéo de salutations de Tony Saunois, de la part du Secrétariat International, a été diffusée lors de cette assemblée. Des salutations ont également été reçue d’autres endroits dans le pays et du monde.

    Au cours des deux jours qui ont suivi l’assemblée, les membres de SR et du CLS se sont mis d’accord pour former un nouveau courant socialiste unifié, le LSR – Liberté, Socialisme et Révolution. Cette nouvelle organisation a, dès sa fondation, une présence dans huit Etats brésiliens, et intervient dans toute une série de syndicats et de mouvements sociaux, tels que ceux des sans-terre, des étudiants, des femmes et des LGBT.

    Après une large discussion, le Congrès a voté l’acceptation des documents de base, afin de constituer une nouvelle organisation : une déclaration de principes, un programme, des status et une résolution approuvant l’affiliation au Comité pour une Internationale Ouvrière, et l’établissement de la nouvelle organisation en tant que sa section brésilienne.

    Le Congrès a également réaffirmé son soutien à une participation active au sein de Conlutas, et l’effort de bâtir une nouvelle centrale syndicale unie pour les syndicats et les mouvements sociaux dans le pays. Elle a aussi adopté une politique de lutte en faveur de l’édification d’une aile de gauche révolutionnaire à l’intérieur du PSOL. Sur ces deux fronts, dans Conlutas et dans le PSOL, le LSR participera au sein du Bloc de Résistance Socialiste, qui associe divers groupes de gauche tels que l’Alternative Socialiste (AS), l’Alternative Socialiste Révolutionnaire (ARS) et la Réponse Socialiste.

    Le LSR a aussi déclaré son soutien politique à «Terre Libre», un mouvement populaire à la fois urbain et rural, et est en faveur du respect de son autonomie, tout en désirant oeuvrer pour l’aider à se renforcer.

    Les militants socialistes présents au congrès ont cherché à prendre des décisions qui reflétaient la nouvelle période historique qui a débuté, marquée par la crise capitaliste mondiale et la nécessité de réorganiser et de renforcer une nouvelle gauche socialiste cohérente, capable de répondre aux immenses défis qui se dressent devant la classe salariée et les pauvres.

    Le Congrès a été marqué par l’enthousiasme des membres par rapport à l’unification de SR et du CLS, et vis-à-vis des opportunités de croissance rapide et solide pour la nouvelle organisation.

    Une naissance au coeur des luttes

    La classe salariée brésilienne est gravement touchée par la pire crise du capitalisme international depuis 1945, en dépit des discours triomphalistes du Président Lula. La vague de licenciements de masse dans l’industrie et d’autres secteurs de l’économie qui s’est produite au cours des derniers mois est loin d’être terminée. Il suffit de voir les menaces qui pèsent sur les travailleurs du géant minier Vale pour se rendre compte de ce qui est encore à venir. Nous allons voir de nouveaux licenciements de masse, mais aussi des tentatives de réduire les salaires des travailleurs du secteur public.

    Le gouvernement et les patrons tentent à tout prix d’éviter les hausses salariales. Ils utilisent la crise comme moyen de justification. Les négociations salariales, combinées à de nouveaux licenciements et au désespoir des travailleurs qui ont été licenciésau début de l’année et qui maintenant perdent leurs allocations de chômage, peut provoquer de nouvelles mobilisations radicalisées au cours des mois qui viennent.

    Toutefois, le développement d’une conscience politique quant à la route à suivre pour sortir de la crise dépend largement du rôle et de l’intervention des socialistes conscients. Les luttes en cours, la perspective de mobilisations plus nombreuses lors du prochain semestre et les élections de 2010 seront des opportunités importantes pour renforcer une alternative ouvrière et socialiste face à la crise.

    Le LSR est directement impliqué dans ces luttes et ces processus. Le camarade de l’Etat de Goiás est arrivé au Congrès après avoir participé à la direction d’une mobilisation et d’une lutte victorieuse. Ici, des centaines de travailleurs sans-terre organisé par le mouvement «Terre Libre» ont occupé les bureaux de l’INCRA (Institut National de la Colonisation et de la Réforme Agraire) pendant cinq jours dans la capital d’Etat de Goiânia.

    Certains membres de LSR qui font partie de l’Alternative de Lutte (un courant d’opposition au sein du syndicat de l’eau et des égouts de l’Etat de São Paulo) ont immédiatement quitté le Congrès pour se rendre à leur mobilisation en cours pour leur grève du 26 mai. Ces travailleurs luttent contre les licenciements et pour une hausse des salaires.

    A l’Université de São Paulo (USP), où le personnel universitaire entrent dans leur troisième semaine de grève, les membres de LSR contribuent à la mobilisation pour la grande manifestation des universités d’Etat du 25 mai.

    Vale do Paraíba, une ville de l’Etat de São Paulo, a été le théâtre d’une lutte contre les licenciements de masse chez General Motors et Embraer (un constructeur aéronautique). C’est aussi dans cette ville que des membres de LSR préparaient lors du Congrès une nouvelle lutte contre les attaques dans l’industrie agro-alimentaire de la région, dans des usines telles que celle d’InBev (maintenant Anheuseur-Busch InBev).

    Plusieurs camarades étaient absents du Congrès à cause des mobilisations qui se déroulent dans leur région. Ceci comprenait les camarades impliqués dans la construction d’une grève des fonctionnaires dans la ville de Hortolândia (Etat de São Paulo). Dans cette ville, une nouvelle couche de travailleurs entrent en lutte pour la première fois. Ceci est un exemple de ce qui pourrait se passer dans d’autres régions, comme cela s’est déjà vu à Campinas, Limeira et Taubaté.

    Les membres de LSR dans Apeoesp (un syndicat des enseignants de l’Etat de São Paulo), dans différentes sections de leur syndicat, sont directement impliqués dans la construction et la direction d’une grève qui commencera à partir du 29 mai.

    Les membres de LSR au sein du mouvement étudiant dans plusieurs universités participent à une campagne électorale pour l’élection en juin et juillet de délégués à deux congrès étudiants nationaux différents. Dans ces deux institutions, nous défendons une politique d’opposition au gouvernement et à ses partisans au sein du mouvement étudiant. Nous revendiquons l’unité de tous les secteurs indépendants du gouvernement et dans une lutte contre la politique étudiante néolibérale.

    Construire l’unité

    Le parcours qui a mené à la formation de LSR fait partie d’un processus de réorganisation plus large de la gauche socialiste après la perte du PT (Parti des Travailleurs, le parti de Lula) en tant que parti de lutte des salariés.

    La formation du PSOL a rassemblé la plupart des groupes de gauche qui n’ont pas capitulé et qui ne se sont pas adapté au capitalisme. Toutefois, le tournant du PSOL vers une politique plus modérée, qui menait à la répétition des erreurs du PT dans le passé, a mené à de nouvelles luttes et à de nouveaux débats au sein du PSOL. Pratiquement toutes les tendances et groupes nationaux du parti ont subi des scissions, et on a vu la formation de nouveaux courants, qui ont tiré les leçons de leurs propres expériences.

    De ces expériences, ensemble avec un travail commun dans le processus de réorganisation des mouvements social et syndical, a émergé la possibilité d’un accord politique entre SR et le CLS, et le processus qui a mené à l’édification du Bloc de Résistance Socialiste.

    Après trois ans de discussions, d’initatives communes et de construction de relations communes et de confiance politique, le Congrès d’Unification de SR et du CLS a résulté dans une synthèse politique et organisationnelle supérieure à celle des deux organisations précédentes. Le LSR a le potentiel de devenir un pôle d’attraction pour de larges couches de militants de gauche au sein des mouvements social et ouvrier et qui sont à la recherche d’une bannière de lutte socialiste, démocratique qui soit cohérente et propre.

    L’unification était donc la conclusion d’une importante phase de lutte visant à bâtir une nouvelle gauche socialiste capable de tirer les leçons des erreurs du passé.

    Une solide base politique

    Les résolutions votées au Congrès donnent une solide base politique pour la constitution d’un nouveau courant uni. Le groupe LSR se présente comme une alternative socialiste et révolutionnaire, basée sur la lutte indépendante des salariés, clairement internationaliste, et qui se voue à l’édification de formations larges, afin de rebâtir les forces de notre classe.

    Toutefois, au delà de cela, le processus d’unification a montré l’engagement à construire une nouvelle culture politique qui soit démocratique, franche, honnête, et tolérante en ce qui concerne le débat politique, contrairement aux méthodes bureaucratiques et sectaires qui vivent parmi la gauche brésilienne. Le nouveau courant cherche à combattre les résidus des pratiques staliniennes qui affectent même ceux qui se rangent dans le camp antibureaucratique.

    Les status adoptés définissent le caractère de l’organisation, qui est démocratique, basée sur la base des membres actifs, et sur la lutte de classe. Les statuts soulignent l’importance de la construction et du renouvellement de cadres politiques, et d’une atmosphère saine et honnête en ce qui concerne le débat interne.

    La décision unanime d’affilier la nouvelle organisation au Comité pour une Internationale Ouvrière (CIO) reflète l’engagement par rapport à la pratique internationaliste et le soutien du CIO à la fois politiquement et en tant qu’outil dans la lutte stratégique pour une Internationale révolutionnaire de masse. Les différentes trajectoires du passé n’empiètent pas sur la construction d’une internationale commune dans le présent et dans le futur, où un accord politique principiel puisse être atteint.

    Le nom de la nouvelle organisation a été décidé après avoir discuté de nombreuses possibilités qui liaient entre elles les trois éléments qui exprimaient une idée du socialisme distincte du réformisme et des affreuses pratiques du stalinisme. «Liberté, Socialisme, et Révolution – LSR» a été le nom retenu par la majorité des délégués, et a été accueilli avec enthousiasme par tous les délégués et observateurs présents.

    Des plans et des objectifs ont été décidés en vue de la production d’un journal mensuel appelé Offensive socialiste, que l’on espère pouvoir commencer à partir du début de l’année prochaine. Cependant, en plus de cela, on a également établi des plans en faveur d’une offensive ambitieuse dans la communication et d’autres publications, notamment via l’internet, afin d’atteindre des couches larges.

    Les objectifs de croissance incluent la construction d’une nouvelle base forte dans le sud, le nord-est et dans la capitale Brasilia, de même que le renforcement de notre travail à São Paulo, Rio de Janiero, et dans le Minas Gerais. Le Congrès a aussi tracé un plan d’études politiques pour ses membres, y compirs une école nationale de cadre en conjonction avec la nouvelle école d’Amérique latine du CIO au début de l’année prochaine.

    Les finances de la nouvelle organisation reflètent le caractère de classe et militant de LSR. Contrairement à ce qui est une pratique commune parmi la gauche brésilienne, nos ressources proviennent des contributions des membres et des campagnes menées parmi les travailleurs.

    Le nouveau courant participera également dans la lutte politique lors du second Congrès du PSOL, à travers un document commun Placer le socialisme à l’ordre du jour – pour un PSOL capable de remplir les tâches de ce moment historique. Nous allons lutter pour un programme socialiste pour le PSOL, pour un PSOL ancré dans les luttes sociales, pour une démocratie interne et pour une politique basée sur l’indépendance de classe. De la même manière, nous allons nous efforcer de renforcer et de développer le Bloc de Résistance Socialiste, stimulant un débat stratégique quantà l’avenir du Bloc.

    Notre intervention à l’intérieur de Conlutas est basée sur la construction d’une nouvelle Centrale unie avec d’autres secteurs, qui devrait prendre place dans la première moitié de 2010. Nous défendons l’idée que cette Centrale ne devrait pas être que pour les syndicats, mais également incorporer toutes les organisations de la lutte de la classe salariée, c’est-à-dire y compris les mouvements sociaux et estudiantins qui ont une orientation vers la classe salariée.

    Tandis que les camarades concluaient le Congrès en chantant l’Internationale, il était clair qu’un important pas en avant avait été accompli, non seulemnt pour les trajectoires individuelles des militants, mais également pour la construction d’une alternative socialiste cohérente au Brésil.


    Le Comité pour une Internationale Ouvrière, CIO

    Liberdade, Socialismo e Revolução – LSR est la nouvelle section brésilienne du CIO.

    Le capitalisme est un système mondial et il doit être combattu à la même échelle. C’est pourquoi le Parti Socialiste de Lutte fait partie d’une organisation marxiste internationale: le Comité pour une Internationale Ouvrière (CIO), un parti mondial actif sur tous les continents. Notre lutte en Belgique s’inscrit dans le cadre d’une lutte des travailleurs du monde entier pour un société socialiste car si la révolution socialiste éclate sur le plan national, elle se termine sur l’arène internationale. La démocratie ouvrière et la planification socialiste de la production ne peuvent se limiter à un seul pays. C’est d’ailleurs l’isolement de la Russie soviétique qui a conduit à sa dégénérescence à partir de 1924.

  • Les socialistes de lutte obtiennent une voix au parlement européen!

    En Irlande, le décompte des voix pour le parlement européen a été un véritable thriller. À Dublin, il a fallu compter et recompter pour définir qui était finalement le bénéficiaire du troisième siège pour l’Europe. C’est notre camarade Joe Higgins, de notre parti-frère le Socialist Party (CIO-Irlande), qui l’a emporter. Le PSL/LSP se réjouit bien entendu de cette élection, qui place au parlement européen une voix qui prendra la défense des travailleurs et des jeunes de l’Europe entière.

    Avec 50.000 voix à Dublin (soit 12,4%), Joe Higgins a obtenu un excellent score. Les libéraux au pouvoir ont reçu un coup avec cette élection, le troisième siège à Dublin n’est pas allé au libéral Fianna Fial, mais à un candidat marxiste.

    Dès le début du décompte, il était semblait bien que Joe Higgins allait l’emporter. Il a clairement obtenu plus de voix que le candidat du Sinn Fein. Les deux plus grands partis ont obtenu un siège : les chrétiens-démocrates du Fine Gael et les sociaux-démocrates du Labour.

    Ce n’est qu’à 5h15 ce matin que le résultat définitif a été connu après une attente exaspérante : Joe Higgins et le Socialist Party avaient remporter ce fameux siège. Joe Higgins a obtenu un peu plus de 22.000 voix tandis que le candidat du Fianna Fial n’a eu que 5.400 voix.

    Joe Higgins a directement déclaré qu’il défendra les intérêts des travailleurs et de leurs familles à travers l’Europe entière au sein du parlement européen. Il a affirmé que son élection constituait une mauvaise nouvelle pour les bureaucrates européens et pour les représentants des grandes entreprises.

    Avec cette élection, nous avons une voix claire et radicale au parlement européen, cela renforcera la position de la gauche en Europe.


    Le Comité pour une Internationale Ouvrière, CIO

    Le Socialist Party est la section irlandaise du CIO.

    Le capitalisme est un système mondial et il doit être combattu à la même échelle. C’est pourquoi le Parti Socialiste de Lutte fait partie d’une organisation marxiste internationale: le Comité pour une Internationale Ouvrière (CIO), un parti mondial actif sur tous les continents. Notre lutte en Belgique s’inscrit dans le cadre d’une lutte des travailleurs du monde entier pour un société socialiste car si la révolution socialiste éclate sur le plan national, elle se termine sur l’arène internationale. La démocratie ouvrière et la planification socialiste de la production ne peuvent se limiter à un seul pays. C’est d’ailleurs l’isolement de la Russie soviétique qui a conduit à sa dégénérescence à partir de 1924.

  • NOUVELLES DU CIO : En Allemagne, Die Linke expulse des dirigeants du SAV

    Mais les arguments politiques de la droite ont été vaincus

    Après huit mois de lutte au sein de la nouvelle formation Die Linke (“La Gauche”), la Commission de Contrôle national a maintenant publié un jugement quant à la question du maintien au sein du parti des deux premiers parmi les onze membres du SAV dont l’adhésion a été remise en cause par le président du parti, Klaus Ernst.

    Par nos correspondants du SAV (CIO-Allemagne)

    Klaus Ernst a émis certaines critiques au sujet des membres du SAV, qui critiquent le programme et de la constitution de Die Linke (voir les rapports précédents sur le site de notre internationale : socialistworld.net). Mais la Commission de Contrôle a rejeté tous ces arguments. Dans le cas des porte-parole du SAV, Lucy Redler et Sascha Stanicic, il est explicitement mentionné que ni leur comportement personnel, ni la politique du SAV, ni l’attitude de ces deux personnes vis-à-vis de Die Linke ne sont des raisons suffisantes pour les expulser du parti. C’est une importante victoire pour les deux marxistes concernés, mais également pour tous les membres critiques ou en opposition au sein de Die Linke, qui pourraient être victimes de tentatives d’expulsion dans le futur.

    Lucy Redler et Sascha Stanicic se sont toutefois vus refuser le maintien de leur adhésion sur des bases qui n’avaient rien à voir avec les arguments de Klaus Ernst. L’argument à la base de leur expulsion n’est apparu qu’au cours de l’entrevue avec la Commission de Contrôle du 26 avril : la candidature de la section locale du SAV à Rostock – une ville d’Allemagne de l’Est – au cours des élections communales du 7 juin 2009. Le SAV y avait obtenu un conseiller communal avant la formation de Die Linke. Après cette formation, la section du SAV avait proposé à la section locale de Die Linke que des discussions soient organisées au sujet d’une candidature commune et l’adhésion des membres du SAV à Die Linke. Mais la section Die Linke de Rostock, une section droitière dont les membres ont déjà toute une histoire de participations au pouvoir avec le SPD – l’équivalent allemand de notre PS – n’était même pas d’accord de discuter de cette proposition. En conséquence, la section locale du SAV a décidé de mener campagne avec sa propre liste, dont le conseiller du SAV déjà élu.

    La Commission de Contrôle a justifié sa décision en tenant Sascha Stanicic et Lucy Redler comme personnellement responsables de cette décision à cause de leur position au sein du Comité Exécutif national du SAV. Dans l’opinion des porte-parole du SAV, ce jugement n’est pas en accord avec la constitution de Die Linke, qui interdit seulement à des membres de participer à des élections contre la parti, mais ne dit rien quant au soutien à donner ou pas aux candidats. La Commission de Contrôle a exigé que Lucy et Sascha s’opposent activement à la section SAV de Rostock, ce qu’ils ont refusé de faire.

    Quoiqu’il en soit, ce jugement est une victoire politique partielle pour la gauche, qui contribuera à la lutte contre la chasse aux sorcières qui risque d’être lancée dans le futur contre les marxistes et les courants d’opposition au sein de Die Linke. Les membres du SAV qui ne sont pas membres du Comité Exécutif du SAV et qui jusqu’ici n’avaient pas été autorisés à rejoindre le parti devraient maintenant pouvoir le faire. Il est aussi possible que la situation des membres de notre Comité Exécutif soit modifiée après que les élections communales à Rostock soient terminées.


    Le Comité pour une Internationale Ouvrière, CIO

    Le SAV – Sozialistische Alternative – est la section-soeur du PSL/LSP en Allemagne. Depuis la fondation de Die Linke, nouveau parti large de gauche, le SAV collabore au sein de ce parti pour en renforcer son aile socialiste et révolutionnaire, au même titre que nos camarades de la Gauche Révolutionnaire au sein du NPA en France

    Le capitalisme est un système mondial et il doit être combattu à la même échelle. C’est pourquoi le Parti Socialiste de Lutte fait partie d’une organisation marxiste internationale: le Comité pour une Internationale Ouvrière (CIO), un parti mondial actif sur tous les continents. Notre lutte en Belgique s’inscrit dans le cadre d’une lutte des travailleurs du monde entier pour un société socialiste car si la révolution socialiste éclate sur le plan national, elle se termine sur l’arène internationale. La démocratie ouvrière et la planification socialiste de la production ne peuvent se limiter à un seul pays. C’est d’ailleurs l’isolement de la Russie soviétique qui a conduit à sa dégénérescence à partir de 1924.

  • NOUVELLES DU CIO : Au Brésil, lancement de Liberdade, Socialismo e Revolução

    Succès rencontré par le congrès d’unification de SR (l’ancienne section du CIO) et du CLS

    Au cours du week-end du 22 au 24 mai, un brillant Congrès d’unification s’est déroulé au Brésil afin de décider de la fusion du groupe Socialismo Revolucionário (SR – Socialisme Révolutionnaire, ancienne section brésilienne du CIO) et du Coletivo Liberdade Socialista (CLS – Collectif Liberté Socialiste), afin d’organiser une nouvelle organisation : Liberdade, Socialismo e Revolução – LSR, laquelle devient la nouvelle section brésilienne du CIO. Cette nouvelle organisation aura des membres dans plus de sept Etats du Brésil.

    socialistworld.net


    Le Comité pour une Internationale Ouvrière, CIO

    Liberdade, Socialismo e Revolução – LSR est la nouvelle section brésilienne du CIO.

    Le capitalisme est un système mondial et il doit être combattu à la même échelle. C’est pourquoi le Parti Socialiste de Lutte fait partie d’une organisation marxiste internationale: le Comité pour une Internationale Ouvrière (CIO), un parti mondial actif sur tous les continents. Notre lutte en Belgique s’inscrit dans le cadre d’une lutte des travailleurs du monde entier pour un société socialiste car si la révolution socialiste éclate sur le plan national, elle se termine sur l’arène internationale. La démocratie ouvrière et la planification socialiste de la production ne peuvent se limiter à un seul pays. C’est d’ailleurs l’isolement de la Russie soviétique qui a conduit à sa dégénérescence à partir de 1924.

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