Category: Le PSL

  • Cologne, un conseiller communal marxiste réélu

    Claus Ludwig est un membre de notre organisation-sœur allemande, le SAV, qui avait été élu pour la première fois au conseil communal de Cologne en 2004. Il s’était alors présenté sur la liste d’une alliance locale contre la politique d’assainissement. Cette alliance avait collaboré avec les élus de l’ancien PDS et, depuis, ils sont devenus actifs ensemble dans la nouvelle formation Die Linke. Lors des élections du week-end dernier, Notre camarade Claus a de nouveau été élu.

    Die Linke a toutefois reçu un résultat décevant, avec 4,84% pour toute la ville, soit beaucoup en-dessous des espoirs et des possibilités qui existaient. Mais, ici et là, on peut trouver des exceptions. Ainsi, Die Linke a obtenu 10,73% dans le district électoral où est actif Claus Ludwig. Il s’agit du meilleur résultat pour Die Linke à Cologne.

    Claus se trouvait à la quatrième place sur la liste de Die Linke et a amélioré son propre résultat dans le district de Kalk. Die Linke a à nouveau obtenu quatre élus. Claus peut donc poursuivre son travail au conseil communal et y faire entendre une forte opposition de gauche.

    Lors de ces élections communales, les deux grands partis (SPD et CDU) ont perdu du soutien électoral au profit de plus petites formations comme les Verts (21,7%) et les Libéraux (9,4%). Die Linke, avec 4,8%, se situe non seulement sous les attentes mais également sous le résultat obtenu par la formation d’extrême-droite pro-Köln. Ce parti a obtenu 5,38% et progresse par rapport à 2004, où il avait recueilli 4,71%. Mais il faut remarquer que dans le district électoral de Kalk, pro-Köln a perdu un pourcent.

    Une analyse plus fouillée des résultats des élections communales et régionales allemandes arrivera bientôt sur ce site.

  • Kazakhstan: Le militant socialiste Ainur Kurmanov relâché après 15 jours d’emprisonnement

    Un message de solidarité et de remerciement à ceux qui l’ont soutenu à travers le monde

    Comme les lecteurs de socialisme.be le savent, un membre dirigeant de notre organization-soeur Résistance Socialiste Kazakhstan, Ainur Kurmanov, avait été condamné à 15 jours de detention administrative pour avoir “organisé le 22 juillet une réunion non autorisée dans le but de préparer un piquet afin de remettre une pétition au président du Kazakhstan, Nursultan Nazarbayev, exigeant la démission du gouvernement"

    Ainur Kurmanov, CIO-Kazakhstan

    Directement après avoir quitté la prison, Ainur a envoyé ce message à tous ceux qui ont mené campagne contre son arrestation et contre le régime du président Nazarbayev:

    “Chers Camarades,

    “Je veux, personnellement ainsi qu’au nom de Sotsialisticheskoe soprotivleniye Kazakhstan, chaudement remercier les camarades pour leur aide et leur soutien. Beaucoup de personnes étaient là pour m’acceuillir à ma sortie de prison. J’ai pris connaissance du travail considerable que le CIO a fait pour organizer une grande campagne de soutien – avec des douzaines de lettres de soutien de la part d’une trentaine de pays – Venezuela, Malaisie, Suède, France, Allemagne, Irlande, Grande-Bretagne et autres. Au cours de ces 15 jours d’emprisonnement, des piquets ont été tenus aux missions diplomatiques kazakhs à New York, Berlin, Tel Aviv, Moscou, Hong Kong! Je tiens aussi à mentionner la lettre du parlementaire européen Joe Higgins.

    “Salutations révolutionnaires, Ainur Kurmanov, CIO-Kazakhstan.”


    Le Comité pour une Internationale Ouvrière, CIO

    Le capitalisme est un système mondial et il doit être combattu à la même échelle. C’est pourquoi le Parti Socialiste de Lutte fait partie d’une organisation marxiste internationale: le Comité pour une Internationale Ouvrière (CIO), un parti mondial actif sur tous les continents. Notre lutte en Belgique s’inscrit dans le cadre d’une lutte des travailleurs du monde entier pour un société socialiste car si la révolution socialiste éclate sur le plan national, elle se termine sur l’arène internationale. La démocratie ouvrière et la planification socialiste de la production ne peuvent se limiter à un seul pays. C’est d’ailleurs l’isolement de la Russie soviétique qui a conduit à sa dégénérescence à partir de 1924.

  • Ecole d’Eté Européenne du CIO – 2009: Meeting Public : 1989 – Les conséquences et les leçons de la chute du Mur de Berlin (1)

    L’effondrement de la RDA et la création de comités

    Quand Gorbatchev en 86-87 a commencé à mettre en place certaines réformes en Union Soviétique (Glasnost et Perestroika), un grand espoir est né en RDA. Au cours des années ’80, il s’y étaient développés quelques groupes, notamment de jeunes, autour de thèmes comme la destruction de l’environnement et la corruption dans la bureaucratie. La société de RDA était très sombre, le taux de suicide y était d’ailleurs parmi les plus élevés sur la planète! Mais dans tous ces groupes, aucun – même à Berlin – ne voulait de retour au capitalisme.

    L’intégralité du rapport de ce meeting est disponible en cliquant ici

    C’est dans ce contexte que les dirigeants staliniens d’Allemagne de l’Est ont déclaré qu’il n’y aurait aucune réforme en RDA, la presse officielle affirmant de son côté que l’économie planifiée avait atteint ses objectifs à 150%. Par contre, les magasins étaient toujours complètement vides…

    A partir de 1989, une certaine effervescence s’est développée; des discussions avaient lieu partout. Les staliniens et surtout la Stasi (ministère de la Sécurité d’État, police politique est-allemande) savaient ce qui était en train de se développer dans la société, et ils ont donc décidé de truquer les élections du 7 mai. Le 8 mai, il ainsi été rendu public que la SED (le parti ‘communiste’ de RDA) avait remporté les élections avec 98% des suffrages.

    Beaucoup de travailleurs ont alors pensé que rien n’allait jamais changer en RDA et ils décidèrent de quitter le pays pour la Hongrie ou l’Autriche. Quand un des principaux dirigeants de RDA a publiquement soutenu les massacres de Tiananmen en Chine, des milliers de travailleurs ont fui vers la Hongrie. Mais, d’autre part, l’opposition a commencé à s’organiser dans le pays. A l’opposé des gens qui fuyaient le pays, l’opposition a décidé de lancer les slogans comme «wir bleiben hier» : nous restons ici, nous ne laisserons pas nos maisons et nos vies se laisser détruire par la bureaucratie stalinienne.

    En août, des opposants déployèrent une grande banderole avec ce slogan à Leipzig. Ils ont directement été arrêtés, mais des centaines de manifestants étaient là une semaine plus tard; des milliers la semaine suivante. Des manifestations ont aussi commencé à se développer dans le reste de la RDA. Le 2 octobre, plus de 20.000 manifestants s’étaient rassemblés à Leipzig et le 7 octobre, jour férié, une première manifestation a pris place à Berlin, avec 20.000 personnes. La police y a utilisé ses canons à eau, non seulement contre les manifestants, mais aussi contre les gens qui regardaient de leurs fenêtres. Mais la foule était telle que la police s’est retrouvée encerclée.

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    "Nous sommes innocents": inscriptions à Berlin sur le socle d’une statue de Marx et Engels.
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    Toutes sortes de petits évènements ont eu lieu, comme cette mère de famille qui est descendue dans la rue, s’est dirigée vers un officier de la Stasi et lui a dit que si il avait été son fils, elle lui aurait filé des claques. Pour seule réaction, l’officier est resté dans son camion. L’appareil d’Etat commençait à se fissurer.

    Tout le monde regardait Leipzig et se demandait ce qui allait se passer le lundi suivant. Des rumeurs circulaient, faisant état de tireurs embusqués dans la ville, mais cela n’a pas suffit à démobiliser les opposants. Le 16 octobre, 120.000 personnes ont manifesté dans les rues de la ville, sans que la police ne tire. Le premier ministre a ensuite été démis de ses fonctions. C’est là que la révolution a commencé.

    Le lundi suivant, 250.000 manifestants étaient présents à Leipzig. Les revendications parlaient de la fin de la corruption, de plus de démocratie, de l’obtention de droits démocratiques,… La plus grosse manifestation eu lieu à Berlin, 1 million de personnes étaient là, ensemble, ce qui a constitué le pic du mouvement. Le pouvoir était dans la rue, mais personne n’était là pour le prendre. Partout, des comités se créaient: dans les usines, sur les lieux de travail, et exigeaient des droits démocratiques et la fin de la corruption. Un de nos camarades, qui travaillait au zoo à ce moment, est devenu chef du comité du zoo! Il existait des comités étudiants, des comités lycéens,… Même l’appareil d’Etat n’était pas épargné! En janvier 1990, un comité s’est d’ailleurs formé dans l’armée. La police de Berlin-Est a elle aussi formé son comité, et a déclaré qu’elle ne travaillerait plus pour le gouvernement, qu’elle refusait d’utiliser la force contre les manifestants. Même les forces d’élite de la Stasi ont formé un conseil et ont commencé à neutraliser leurs propres chefs. L’appareil d’Etat commençait réellement à s’effondrer. A Rostock, le bourgmestre a été démis de ses fonctions par la force, mais ce fut le seul. Les dirigeants en place restaient au pouvoir.

    En RDA, le Comité pour une Internationale Ouvrière argumentait en faveur du développement de la coordination des conseils, ou comités, pour arriver à une production démocratiquement planifiée. Malheureusement, nos forces étaient trop petites. Les dirigeants du mouvement d’opposition n’avaient aucune idée de comment continuer la lutte, de comment instaurer un contrôle ouvrier ou une économie planifiée. Au contraire, ils ont commencé à participer aux tables rondes proposées par le gouvernement dont l’objectif était, par ces discussions, de neutraliser le mouvement.

    A l’époque, nous avions un groupe d’opposition constitué de jeunes, et nous avons décidé de venir manifester là où se déroulaient ces discussions. A l’opposé, un des groupes d’opposition les plus forts, d’influence mandéliste (c’est-à-dire se référant à Ernest Mandel), a commencé à dire que le gouvernement devait rester en place pour le moment, au moins pour assurer la production de charbon…

    Quand, le 9 novembre, le mur est tombé, le mouvement a commencé à s’orienter vers le capitalisme. Aujourd’hui, avec la restauration du capitalisme en RDA, la pauvreté est énorme, les acquis sociaux ont été repris. Mais aujourd’hui, nous avons des camarades organisés en sections, des cadres, à Berlin, à Rostock,… et nous pouvons nous adresser à la classe ouvrière pour avancer l’idée de renouer avec les traditions du mouvement de 1989 et, cette fois, instaurer une authentique démocratie socialiste.


    Le Comité pour une Internationale Ouvrière, CIO

    Le capitalisme est un système mondial et il doit être combattu à la même échelle. C’est pourquoi le Parti Socialiste de Lutte fait partie d’une organisation marxiste internationale: le Comité pour une Internationale Ouvrière (CIO), un parti mondial actif sur tous les continents. Notre lutte en Belgique s’inscrit dans le cadre d’une lutte des travailleurs du monde entier pour un société socialiste car si la révolution socialiste éclate sur le plan national, elle se termine sur l’arène internationale. La démocratie ouvrière et la planification socialiste de la production ne peuvent se limiter à un seul pays. C’est d’ailleurs l’isolement de la Russie soviétique qui a conduit à sa dégénérescence à partir de 1924.

  • Ecole d’Eté Européenne du CIO – 2009: Meeting Public : 1989 – Les conséquences et les leçons de la chute du Mur de Berlin (3)

    Le massacre de Pékin

    Les évènements de 1989 en Chine ont été un point tournant, pas seulement pour la Chine mais aussi pour l’Europe de l’Est, l’URSS et le monde entier de façon générale. Il y a 30 ans, Thatcher a affirmé qu’il n’y avait pas d’alternative et le néolibéralisme s’est développé largement sur le globe. A la fin des années ‘70, la Chine a elle aussi rejoint la liste des pays qui faisaient des réformes pro-capitalistes. Le régime chinois a commencé son processus de réformes pour réinstaurer le capitalisme.

    L’intégralité du rapport de ce meeting est disponible en cliquant ici

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    Tiananmen -1989, les sept semaines qui ébranlèrent le monde – Un nouveau livre de chinaworker.info

    Ce livre (en anglais) de 96 pages republie le témoignage de Stephen Jolly, qui était présent lors des gigantesques manifestations estudiantines d’avril-juin 1989 contre l’autocratie et la corruption, et complété par de nouveaux articles de Vincent Kolo et de Chen Mo.

    • Chine : 58 000 «incidents de masse» au cours des trois premiers mois de 2009
    • Les autorités sont angoissées à l’approche du vingtième anniversaire du massacre de Tiananmen

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    La bureaucratie et les intellectuels du PCC sont devenus des fans de tristes individus comme Milton Friedman (le ‘pape’ du néo-libéralisme). Ils ont commencé par dissoudre les fermes collectives, privatiser l’industrie et déréguler le système des prix en entraînant ainsi une vague de corruption dans la bureaucratie. La spirale inflationniste, inconnue jusqu’alors, a atteint 32% en 88! Un vent de panique a soufflé sur le pays en conséquence.

    La crise sociale a commencé par des fissures au sommet de l’appareil. Toutes les dictatures essaient de garder le pouvoir à n’importe quel prix. A l’époque, les pro-capitalistes étaient majoritaires et les anciens maoïstes étaient plutôt insignifiants; la différence se situait au niveau de la vitesse à laquelle il fallait réformer. Le 17 avril, Hu Yaobang décéda, cela a été le commencement de manifestations de professeurs et d’étudiants qui ont marché à 700 sur Tiananmen. Le mouvement s’est vite développé, mais il était assez flou. Le 26 avril, le gouvernement a essayé de stopper le mouvement en menaçant les étudiants, mais le mouvement a continué à grossir, et de plus en plus de travailleurs ont commencé à le rejoindre.

    Le 17 et le 18 mai, 500.000, puis 1 million de personnes ont défilé à Pékin, dont une majorité de travailleurs. Le mouvement s’est ensuite étendu à 110 autres villes. Des organisations ouvrières indépendantes ont commencé à émerger. Le gouvernement a alors compris ce que les masses n’avaient pas encore appréhendé: le mouvement avait un potentiel révolutionnaire.

    Le 19 mai, la régime a déclaré la loi martiale mais, pendant 10 jours, des gens ordinaires sont restés dans les rues, ont mis en place des barricades, ont formé des chaînes humaines, et ont empêché l’armée de reprendre la ville. Des équipes de jeunes et de travailleurs organisaient la vie (le trafic routier, le ravitaillement,…), le taux de criminalité a fortement baissé et des criminels ont même déclaré qu’ils faisaient une grève du vol! Il y avait des éléments de ce que les marxistes appellent la situation de ‘double pouvoir’. Le gouvernement était coincé mais cela ne pouvait pas durer éternellement et l’espace a été laissé pour la réaction.

    La nuit du 3 au 4 juin, l’«armée populaire» est entrée avec des tanks pour nettoyer la place Tiananmen et les rues de Pékin. Il est possible que des milliers de personnes aient été tuées cette nuit. Les masses ont fait grève pour contre-attaquer, mais il était trop tard. Surtout, il y avait un manque énorme d’organisation, de direction et de stratégie pour prendre le pouvoir. Après ces événements, plus de 50.000 personnes ont été arrêtés, 40.000 peines de prison ont été déclarée et une centaine d’exécutions ont eu lieu (principalement des travailleurs, pas des jeunes).

    On peut décrire le mouvement de 1989 comme une révolution politique, mais à cause du manque d’organisation et de stratégie, ce mouvement a été vaincu. Après ça, les médias bourgeois ont prédit que la Chine retournerait à l’économie planifiée, mais le Comité pour une Internationale Ouvrière faisait partie des rares à dire qu’au contraire le processus vers le capitalisme continuerait. Aujourd’hui, le gouvernement chinois met en place une politique néolibérale des plus violentes: il y a 825.000 millionnaires dans la Chine actuelle, le nombre le plus élevé de la terre après les USA: la polarisation de la richesse est extrême.

    La Chine est à l’aube de nouveaux mouvements de masse et de mouvements révolutionnaires. Comme l’a dit Lénine, oublier l’Histoire c’est la trahir. Le CIO est intervenu cette année à la manifestation de 200.000 personnes à Hong Kong ce 4 juin dernier, nous sommes les seuls à dire que ce mouvement était bien un mouvement révolutionnaire et un mouvement de la classe ouvrière et pas seulement d’étudiants. Nous devons rappeler aux gens ce qui s’est passé, raison à la base de la publication de notre livre «Sept semaines qui ont changé le monde».

    Nous devons analyser ce qui s’est passé en 1989, avec une méthode marxiste et en tirer les conclusions pour la construction d’un parti révolutionnaire. En 1989, le CIO a d’ailleurs essayé d’intervenir pour clarifier les tactiques à adopter avec en particulier la courageuse visite en Chine de notre camarade australien Steve Jolly («Eye witness in China»). D’autres groupes veulent que la dictature change sa position officielle sur les évènements de 1989, mais nous réclamons la fin du régime de parti unique. La classe ouvrière est déterminante pour réaliser cette tâche, c’est elle qui peut changer les choses. La lutte pour des droits démocratiques est indissociable de la lutte contre le capitalisme.

  • Ecole d’Eté Européenne du CIO – 2009: Meeting Public : 1989 – Les conséquences et les leçons de la chute du Mur de Berlin (4)

    20 ans plus tard, il ne reste plus rien du triomphalisme capitaliste

    Tout comme l’année 1917, 1989 a été un des moments parmi les plus importants de l’Histoire. En 1917, il y a eu les 10 jours qui ébranlèrent le monde, selon le titre du livre de John Reed, 1989 a été l’année qui a fait reculer le monde. La contre-révolution sociale a réinstauré le capitalisme en Europe de l’Est et en URSS. Des commentateurs bourgeois ont déclaré que personne n’avait anticipé ces évènements, le Financial Times disait: il ne se passe rien en Europe de l’est, tout est calme, trois semaines seulement avant la chute du mur…

    L’intégralité du rapport de ce meeting est disponible en cliquant ici

    Mais un homme avait prédit ces évènements: Léon Trotsky, ainsi que le mouvement qu’il a créé. Il avait dit qu’une des possibilités de la situation était la restauration du capitalisme. L’autre possibilité était faite de révolutions politiques pour réinstaurer la démocratie ouvrière. Les évènements de 1989 contenaient des éléments politiques révolutionnaires: des grèves générales, des meetings de masse, etc. qui ne sont pas des éléments normaux de la démocratie bourgeoise. C’était une des choses que le CIO avait analysé.

    Au départ, nous ne pensions pas qu’une contre-révolution bourgeoise était à l’ordre du jour, mais quand nous avons envoyé des camarades en RDA et en Pologne, l’état des lieux n’était pas tel que nous l’imaginions. Tous les mouvements qui avaient eu lieu avant dans les régimes staliniens avaient des éléments réactionnaires. Malheureusement, nous avons sous-estimé ce qu’était devenu le cauchemar du stalinisme. La révolution est un élément moteur de l’Histoire et la contre-révolution est un frein. Si un tel mouvement s’était développé dans les années ‘30, la perspective de mouvements victorieux aurait été plus probable, car la mémoire de la Révolution Russe était encore fraîche. Mais en 1989, le stalinisme avait tout effacé.

    La bourgeoisie avait argumenté que le socialisme était tombé avec le mur de Berlin, mais Marx avait souligné que le développement des forces productives, de la science et de la technique étaient des éléments déterminants. Tant que les forces productives se développent, une société peut se maintenir, sauf si elle est renversée par une révolution. Le système capitaliste a toutefois déjà atteint ses limites, ce qui a été prouvé par l’horreur de la première guerre mondiale. On peut tracer un parallèle avec le stalinisme, mais le stalinisme a joué un rôle relativement progressiste à un énorme coût. Si la Russie avait été une vraie démocratie ouvrière, le pays aurait été beaucoup plus développé. Le taux de croissance a démontré le rôle de la planification, de la propriété publique des moyens de production. Aucune économie, sauf le Japon, n’a connu un tel taux de croissance. Cette règle s’applique aussi à la Chine d’après 1949. Le développement des forces productives est arrivé à sa limite quand la bureaucratie a pris les choses en main ; il est impossible de passer au socialisme authentique dans ce contexte. Les contradictions sont trop fortes.

    C’est le cas aujourd’hui au Venezuela. Nous soutenons chaque pas en avant, mais on atteint déjà des limites à cause du manque de démocratie. Sans démocratie ouvrière, on ne peut pas passer au socialisme, sans parler du socialisme lui même. L’élection de tous les responsables et la possibilité de les révoquer sont des points fondamentaux. La bourgeoisie a eu beaucoup de chance que les choses se passent dans un contexte où il y avait une relative croissance. Même avec ça, le mouvement initial des évènements se dirigeait vers la démocratie ouvrière.

    Il n’y a pas une seule organisation à part le CIO qui a vraiment compris ce que signifiait ces évènements. Les morénistes ont ainsi nié que la capitalisme avait été restauré en affirmant que le renversement du stalinisme était unilatéralement progressiste. Mais ce renversement a été effectué sur base de l’économie de marché, ce qui a déclenché une orgie de triomphalisme de la part de la classe capitaliste. A la fin de 1989, le Wall street journal titrait «We won» (nous avons gagné). L’effet sur les couches avancées des masses a été très profond. C’était avant tout une victoire idéologique de la part de la bourgeoisie. La restauration du capitalisme en Europe de l’Est a été un désastre économique, plus encore que la crise des années ‘30 aux USA. Aujourd’hui, la presse rapporte que la production industrielle en Russie a chuté de 10% au 1er semestre 2009. Il n’y a eu aucune amélioration. Mais la lutte des classes est loin d’être éteinte.

    Notre tâche est de reconstruire des partis de masses. Mais nous devons aussi aider la classe ouvrière à chasser les bureaucrates syndicaux, qui sont un frein au développement de leur conscience. Dans la situation actuelle, l’attitude de la classe ouvrière est plutôt de se tourner vers des syllogismes tels que «l’ennemi de mon ennemi est mon ami».

    Après la chute de l’Union Soviétique, la bourgeoisie a eu la meilleure occasion de prouver que le capitalisme était le meilleur système, mais elle a échoué. La bourgeoisie handicape la production de par la base même de son système. Elle a aggravé les conditions de vie des masses tout en augmentant l’exploitation, elle a multiplié les dettes. Mais nous, la classe ouvrière, nous disons: NON, ce n’est pas notre avenir!

    Nous connaîtrons des mouvements de masse dans la période à venir, des mouvements qui vont redonner vie aux idées de Marx et de Trotsky, parce que la classe ouvrière va être forcée d’entrer en lutte. Mais va-t-elle avoir la direction pour s’assurer la victoire? Pour garantir la victoire dans cette lutte révolutionnaire, il faut garantir la construction d’une force de masse.

    Le CIO a les meilleures analyses de ce qui s’est passé en 1989 et après. Nous n’avons cependant pas réponse à chaque question, nous apprenons des évènements. Tous nos militants doivent apprendre, y compris de nos erreurs. Mais nous sommes fiers de toutes nos réussites. Nous sommes fiers d’avoir notre euro-député Joe Higgins assis au fond de la salle. Nous chercherons à unifier toutes les forces du marxisme et du trotskysme à travers un programme clair. Le capitalisme a eu ses chances, et il a échoué. Il est temps de préparer un mouvement qui permettra d’instaurer la démocratie ouvrière et le socialisme!


    Le Comité pour une Internationale Ouvrière, CIO

    Le capitalisme est un système mondial et il doit être combattu à la même échelle. C’est pourquoi le Parti Socialiste de Lutte fait partie d’une organisation marxiste internationale: le Comité pour une Internationale Ouvrière (CIO), un parti mondial actif sur tous les continents. Notre lutte en Belgique s’inscrit dans le cadre d’une lutte des travailleurs du monde entier pour un société socialiste car si la révolution socialiste éclate sur le plan national, elle se termine sur l’arène internationale. La démocratie ouvrière et la planification socialiste de la production ne peuvent se limiter à un seul pays. C’est d’ailleurs l’isolement de la Russie soviétique qui a conduit à sa dégénérescence à partir de 1924.

  • Pendant les vacances, les ventes militantes continuent!

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    Première et dernière page de l’édition d’été de l’Alternative Socialiste

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    Tout au long de l’année, vous pouvez trouver des militants du PSL proposer l’Alternative Socialiste aux portes de certaines entreprises, aux gares, aux universités et hautes écoles, lors de conférences ou tout simplement en rue. Et la période des vacances ne déroge pas à la règle… Ce mercredi, 3 camarades de Liège avaient prévu de faire une vente militante au centre-ville, vente bien vite écourtée… faute de stock! En moins d’une heure, les camarades présents avaient diffusé pas moins de 25 exemplaires de l’Alternative Socialiste…

    A côté du simple «chiffre» de cette vente, de nombreuses discussions, parfois assez longues, ont eu lieu. Jeunes, moins jeunes, travailleurs, chômeurs, étudiants,… ont réagi et se sont arrêtés en entendant des slogans tels que: «Stop à l’avidité des patrons et des actionnaires, ce n’est pas à nous de payer pour leur crise!», «Luttons ensemble contre la crise du capitalisme!», «Pour une opposition de gauche contre la politique antisociale!»,…

    En entendant un militant expliquer le contenu du journal et le vendre à quelqu’un, une autre dame est spontanément venue prendre le sien, son euro en main, tandis qu’un jeune, tout juste après avoir acheté son exemplaire, en a offert un autre à un passant également intéressé! Bien évidemment, pareil écho fait plaisir et renforce l’ardeur militante, mais c’est également une manière de vérifier l’ouverture grandissante pour nos idées dans la société.

    Nos interventions ne sont ainsi pas seulement des occasions de faire connaître les idées du PSL, mais aussi des «opérations-thermomètres» comme le disait un camarade, pour permettre de prendre la température dans la société, en quelques sortes. Nous avons déjà pu remarquer lors des festivals des Ardentes ou de Dour, ou lors d’autres interventions, qu’il existe un grand regain d’intérêt pour les idées du marxisme, pour des discussions sur ce que peut être une société socialiste, une économie démocratiquement planifiée,… Nous voulons bien entendu stimuler ces discussions et engageons les lecteurs de notre journal ou de socialisme.be à prendre un abonnement ou, mieux encore, à contacter le PSL pour avoir une discussion avec nos militants et être tenus au courant de nos activités.


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  • Kazakhstan: Appel urgent à la solidarité !

    Le dirigeant de Résistance Socialiste, Ainur Kurmanov, menacé!

    À 14.30 aujourd’hui, alors qu’Ainur marchait en rue à Almaty, il a été arrêté par la police qui lui a remis une convocation pour paraître demain à la Cour, apparemment sous la charge prévue par la clause 373 du code administratif du Kazakhstan pour avoir «organisé le 22 juillet une réunion non autorisée dans le but de préparer un piquet afin de remettre une pétition au président du Kazakhstan, Nursultan Nazarbayev, exigeant la démission du gouvernement»!

    Résistance Socialiste (CIO-Kazakhstan)

    Pour avoir participé à cette protestation paisible, qui a eu lieu sans effusion, Ainur est menacé de devoir faire 15 jours de prison. Le gouvernement essaye ainsi d’effrayer les militants des mouvements sociaux et ouvrier. Il ne réussira pas.

    Nous nous attendons à une grande participation demain en défense d’Ainur. Envoyez SVP vos messages de solidarité à :kri_ainur@mail.ru

    avec une copie à Robert.cwi@gmail.com

    Vous pouvez aussi envoyer des messages de protestation à gp-rk@mail.online.kz


    Le Comité pour une Internationale Ouvrière, CIO

    Le capitalisme est un système mondial et il doit être combattu à la même échelle. C’est pourquoi le Parti Socialiste de Lutte fait partie d’une organisation marxiste internationale: le Comité pour une Internationale Ouvrière (CIO), un parti mondial actif sur tous les continents. Notre lutte en Belgique s’inscrit dans le cadre d’une lutte des travailleurs du monde entier pour un société socialiste car si la révolution socialiste éclate sur le plan national, elle se termine sur l’arène internationale. La démocratie ouvrière et la planification socialiste de la production ne peuvent se limiter à un seul pays. C’est d’ailleurs l’isolement de la Russie soviétique qui a conduit à sa dégénérescence à partir de 1924.

  • Ecole d’été du CIO -Les jeunes frappés par la crise capitaliste

    C’est Sean Figg du Socialist Party (CIO – Angleterre et Pays de Galles) qui a introduit la discussion de l’école d’été européenne du CIO consacrée aux luttes des jeunes et des étudiants. Sean a souligné la situation terrible à laquelle est confrontée la jeunesse en conséquence de la crise économique capitaliste. La récession a vu la réémergence d’un chômage de masse parmi la jeunesse dans toute une série de pays, il y a ainsi maintenant 750 000 chômeurs qui ont entre 18 et 25 ans au Royaume-Uni…

    Par Conor Payne, Socialist Party (CIO – Irlande)

    En France, le chômage des jeunes s’élève maintenant à 22%. Laura, une camarade d’Irlande, a expliqué qu’après avoir grandi dans une phase de croissance économique, la jeunesse irlandaise n’a maintenant pour seul avenir que la survie sur base d’allocations de chômage.

    La réponse des gouvernements, face à cette situation, est de forcer les jeunes à accepter des emplois mal payés, via des coupes dans les allocations et via des programmes de travail obligatoire. En même temps, la possibilité d’accéder à une éducation décente est attaquée en ce moment à travers toute l’Europe par des coupes budgétaires et par l’introduction de frais d’inscription ou leur hausse. Le rétrécissement du panel de choix offerts aux jeunes va constituer la base d’une contre-attaque et d’une radicalisation large, au fur et à mesure que les jeunes vont se mettre à réclamer un futur décent, ce que le système capitaliste ne peut leur fournir. Toute une série d’orateurs ont parlé des lutes qui ont émergé depuis le début de la crise. La récente grève des lycéens en Autriche et en Allemagne, la révolte de la jeunesse en Grèce et le rôle des jeunes travailleurs lors de batailles industrielles cruciales en France, sont autant de signes avant-coureurs des événements à venir.

    Des orateurs d’Allemagne et d’Autriche – qui ont joué un rôle important en tant qu’organisateurs de l’important mouvement des lycéens qui s’est développé dans ces pays – ont partagé leur expérience lors de leurs rapports. Paula d’Allemagne a mentionné le fait qu’un grand nombre de jeunes se sont mis en lutte pour la première fois : 250.000 jeunes sont descendus dans les rues le 17 juin en Allemagne, en opposition à la politique du gouvernement sur l’enseignement. Certains ont aussi manifesté devant une banque qui vient de se faire renflouer par le gouvernement, avec entre autres le slogan «De l’argent pour l’enseignement, pas pour les banques». Les étudiants ont organisé des meetings dans les écoles partout dans le pays, et ont formé un comité de coordination national et certaines concessions ont déjà été arrachées au gouvernement. Les membres du SAV (CIO – Allemagne) ont appelé les étudiants à renforcer leurs liens avec les luttes des travailleurs et ont mis en avant un appel pour une grève générale de 24 heures. Sebastian d’Autriche a décrit la grève, principalement organisée par sms, de 60.000 lycéens qui a suivi lé décision du gouvernement d’allonger l’année scolaire de 5 jours dans le cadre de ses attaques contre les conditions de travail des enseignants. Ce mouvement a forcé le gouvernement à faire marche arrière.

    Ces grèves lycéennes prouvent qu’une action militante paye. Cela illustre notre avenir, au fur et à mesure que de plus en plus de jeunes seront contraints de réagir face au désespoir que leur réserve leur avenir sous le système capitaliste.

    Un aspect important de la discussion a été la campagne Youth Fight for Jobs (Les Jeunes se Battent pour les Emplois) lancée au Royaume-Uni par notre organisation International Socialist Resistance. Cette campagne large a soulevé d’importantes revendications en opposition aux pertes d’emploi, pour le partage du temps de travail et pour un programme massif de travaux publics afin de créer de l’emploi.

    Ben Robinson a ainsi raconté comment la campagne YFFJ a remporté le soutien de trois syndicats nationaux, a organisé une belle manifestation de 600 personnes dans le cadre du mouvement anti-G20, et a construit des groupes locaux dans toute une série de régions. Dans la plupart des pays, le chômage n’a pour le moment généralement pas encore mobilisé des manifestations de masse et la contre-attaque des chômeurs peut être compliquée du fait de leur isolement dans la société. Toutefois, cela peut changer au fur et à mesure que la réalité de la crise économique va faire son chemin dans la conscience des jeunes. Par conséquent, ce point devrait être une priorité cruciale pour le travail du CIO dans la jeunesse.

    D’autres camarades ont parlé d’autres campagnes victorieuses. En Grèce, nous avons lancé une importante campagne environnementale sous le nom de «Green Attack». En Suède, nous avons mené une grève de lycéens en guise de protestation contre le massacre de Gaza. Une autre campagne de jeunes, de travailleurs et d’habitants des quartiers est parvenue à empêcher la fermeture d’une maison des jeunes à Stockholm. En Irlande, nous avons joué un rôle crucial dans la construction de l’organisation Free Education for Everyone (Education Gratuite pour Tous), qui cherche à construire une opposition militante de masse contre les plans du gouvernement visant à réintroduire des frais d’inscription. Nous avons entamé ou poursuivi un important travail anti-raciste dans des pays tels que la Belgique, le Royaume-Uni et la Suède.

    Un autre aspect de la discussion a été le rôle de la jeunesse par rapport au développement de nouveaux partis des travailleurs. Solid par exemple, l’organisation de jeunes de Die Linke en Allemagne, a émergé en tant que pôle d’attraction pour les jeunes radicalisés.

    Mischa d’Allemagne a conclu la discussion en soulignant le caractère central de la jeunesse pour le CIO et la nécessité d’être créatif dans notre approche, dans notre utilisation des médias tels qu’internet, et dans le type d’actions dans lesquelles nous nous engageons. Mischa a aussi fait remarquer que la montée de l’extrême-droite et les récents conflits sectaires en Irlande du Nord montrent qu’il existe un danger que des jeunes répondent à la situation présente par des actions désespérées. Toutefois, les contradictions entre les attentes des jeunes et la réalité à laquelle ils sont maintenant confrontés sous le capitalisme signifie que si la bonne direction leur est proposée, la jeunesse peut jouer un rôle crucial dans la période à venir dans le développement de la lutte des classes et dans la lutte pour le socialisme.


    Le Comité pour une Internationale Ouvrière, CIO

    Le capitalisme est un système mondial et il doit être combattu à la même échelle. C’est pourquoi le Parti Socialiste de Lutte fait partie d’une organisation marxiste internationale: le Comité pour une Internationale Ouvrière (CIO), un parti mondial actif sur tous les continents. Notre lutte en Belgique s’inscrit dans le cadre d’une lutte des travailleurs du monde entier pour un société socialiste car si la révolution socialiste éclate sur le plan national, elle se termine sur l’arène internationale. La démocratie ouvrière et la planification socialiste de la production ne peuvent se limiter à un seul pays. C’est d’ailleurs l’isolement de la Russie soviétique qui a conduit à sa dégénérescence à partir de 1924.

  • Ecole d’Eté Européenne du CIO – Reportage photos

    L’Ecole d’Eté Européenne du CIO s’est clôturée vendredi dernier, après 6 journées intenses de discussions et de partage d’expérience. 350 militants issus de 25 pays ont participé à cet évènement, une semaine aussi passionnante que riche en enthousiasme. A côté des sessions officielles de discussions, les soirées ont aussi été propices aux rencontres entre camarades oiyr des discussions plus informelles. Voici quelques photos.

    Par Andrej (Anvers)


    Le Comité pour une Internationale Ouvrière, CIO

    Le capitalisme est un système mondial et il doit être combattu à la même échelle. C’est pourquoi le Parti Socialiste de Lutte fait partie d’une organisation marxiste internationale: le Comité pour une Internationale Ouvrière (CIO), un parti mondial actif sur tous les continents. Notre lutte en Belgique s’inscrit dans le cadre d’une lutte des travailleurs du monde entier pour un société socialiste car si la révolution socialiste éclate sur le plan national, elle se termine sur l’arène internationale. La démocratie ouvrière et la planification socialiste de la production ne peuvent se limiter à un seul pays. C’est d’ailleurs l’isolement de la Russie soviétique qui a conduit à sa dégénérescence à partir de 1924.

  • Ecole d’Eté Européenne du CIO – Reportage photos (2)

    L’Ecole d’Eté Européenne du CIO s’est clôturée vendredi dernier, après 6 journées intenses de discussions et de partage d’expérience. 350 militants issus de 25 pays ont participé à cet évènement, une semaine aussi passionnante que riche en enthousiasme. A côté des sessions officielles de discussions, les soirées ont aussi été propices aux rencontres entre camarades oiyr des discussions plus informelles. Voici quelques photos.

    Par Nico


    Le Comité pour une Internationale Ouvrière, CIO

    Le capitalisme est un système mondial et il doit être combattu à la même échelle. C’est pourquoi le Parti Socialiste de Lutte fait partie d’une organisation marxiste internationale: le Comité pour une Internationale Ouvrière (CIO), un parti mondial actif sur tous les continents. Notre lutte en Belgique s’inscrit dans le cadre d’une lutte des travailleurs du monde entier pour un société socialiste car si la révolution socialiste éclate sur le plan national, elle se termine sur l’arène internationale. La démocratie ouvrière et la planification socialiste de la production ne peuvent se limiter à un seul pays. C’est d’ailleurs l’isolement de la Russie soviétique qui a conduit à sa dégénérescence à partir de 1924.

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