Category: Le PSL

  • PLACEZ VOTRE MESSAGE DE VOEU DANS NOTRE JOURNAL ! POUR UN 1ER MAI COMBATIF !

    Le mensuel Lutte Socialiste (ex-Alternative Socialiste) a fait peau neuve en passant de 12 à 16 pages et couvertures couleur. Ce n’est pas un hasard si le PSL a fait le choix aujourd’hui d’investir pour augmenter la visibilité et l’espace pour les rapports et analyses. La crise économique a frappé durement les travailleurs et leurs familles. Et si le patronat et ses politiques et médias traditionnels parlent de la crise au passé et d’un retour de la croissance, il est clair pour une majorité d’entre nous qu’il ne s’agit que d’un retour de la croissance des profits pour une poignée de managers et d’actionnaires, pendant que nous sommes sensés continuer à payer la crise par des licenciements massifs ou des attaques contre nos conditions de travail et de salaire. Mais partout dans le monde, les jeunes et les travailleurs sont toujours plus nombreux à commencer à s’organiser pour lutter contre l’arrogance et le règne du profit.

    Lutte Socialiste se veut le relais de ces luttes et fournit en même temps une série d’arguments pour contrer la logique néolibérale dominante. Notre mensuel ne dépend pas de gros sponsors et ne bénéficie que du soutien de nos lecteurs et de nos sympathisants. Le meilleur moyen de s’assurer que cette presse réellement socialiste puisse vivre, c’est donc de vous-même participer à ce soutien, y compris financièrement !

    Chaque année, à l’occasion du 1er mai, vous avez la possibilité de nous aider en présentant vos voeux, vos encouragements, vos messages de lutte ou en faisant connaitre votre commerce dans l’édition de Lutte Socialiste du mois de mai.

    Vous voulez placer un voeu de mai dans notre journal? N’hésitez pas et envoyez nous votre voeu à redaction@socialisme.be avant le 15 avril. Vous pouvez payer via notre compte n°001-3907596-27 avec comme mention "voeu de mai".

    Tarifs: 1/128e de page – 12 euros, 1/64e – 25 euros, 1/32e – 50 euros, 1/16e – 100 euros, 1/8e – 200 euros

    SOUTENEZ-NOUS !

  • Débat à La Louvière – Crise du capitalisme: Que faire? Alternative? Unité?

    Vendredi 9 avril 2010 à 20h

    Au Club Achille Chavée

    rue Abelville, 34 à La louvière

    Avec

    • Pierre Eyben, Parti Communiste – PC
    • Céline Caudron, Ligue Communiste Révolutionnaire – LCR
    • Germain Mugemangango, Parti du Travail de Belgique – PTB
    • Nicolas Croes, Parti Socialiste de lutte – PSL
    • Modérateur: Stéphane Mansy

    Le débat sera précédé du vernissage de l’exposition consacrée aux collages de Sandro Baguet.

  • Joe Higgins – Un véritable socialiste au Parlement Européen

    A la mi-janvier, les candidats pour les postes de commissaires européens ont été interrogés par le parlement. Dans la commission Commerce International, Karel De Gucht a été interrogé notamment par Joe Higgins. Le libéral flamand a constaté qu’il avait « une approche quelque peu différente » de celle de Joe Higgins.

    Higgins: « Vous attirez l’attention sur le fait que vous voulez aller plus vite et plus loin dans la stimulation de l’intégration des marchés par des accords de libre commerce et des accords de coopération économique. La raison d’être de beaucoup d’accords commerciaux de l’UE n’est-elle pas de permettre aux multinationales européennes d’inonder les marchés des pays pauvres, de casser par la concurrence les petits producteurs et d’entraîner un énorme recul social ?

    “Comment pouvez-vous alors dire que libéraliser plus vite et plus loin signifie autre chose que la défense ouverte des intérêts des grandes entreprises européennes ? Acceptez-vous qu’il y ait un conflit d’intérêt entre ce qui est bon pour les superprofits des multinationales européennes d’un côté et le bien-être de la population travailleuse de l’autre côté? Et qu’il y ait aussi un conflit entre les deux sur le plan des droits humains ? »

    De Gucht: « Je suppose que nous avons une approche quelque peu différente sur ce plan. Laissez-moi dire deux choses. Premièrement, je ne pense pas qu’un pays puisse se développer sans développer son économie et cette économie ne peut pas se développer si le commerce n’est pas développé. (…) Et oui, je pense qu’il faut des marchés libres pour cela. D’autre part, le but de notre politique commerciale est aussi de mettre en avant nos valeurs en ce qui concerne les droits humains, le respect de notre environnement et le changement du climat, le respect des travailleurs. »

    Higgins: « Le commerce peut se faire sur base de la solidarité humaine ou sur base d’une exploitation rapace, ce qui est l’approche de l’UE. Sur les droits humains, vous dites, sur base d’une seule discussion politique, qu’il est possible de signer des accords commerciaux avec la Colombie. Mais est-ce qu’il n’a pas déjà été prouvé que le gouvernement et 43 multinationales, dont des multinationales européennes, jouent un rôle dans la violence, et cela surtout envers les militants syndicaux. En 2008, 49 syndicalistes ont été tués et l’année passée il y en a eu plus de 30. Les grandes entreprises et parmi elles des multinationales européennes tirent avantage de la répression envers les militants syndicaux. Quelles démarches allez-vous entreprendre pour résoudre ce problème avant de conclure un accord avec la Colombie ? »

    De Gucht: « (…) Dans le texte d’accord qui est maintenant proposé il va y avoir une clause sur les droits humains et des mesures vont être prises en cas d’infractions. »

  • Capitalism: a love story

    CAPITALISM : A LOVE STORY

    Dans son dernier film, encore une fois, Michael Moore illustre les contradictions du système capitaliste, cette fois-ci au travers de la crise économique actuelle.

    Mais surtout, de son film ressort la nécessité de rompre rapidement avec ce système économique barbare qui privilégie les profits exorbitants, individuels et privés d’une minorité sur le dos des conditions de vie, des services publics, des logements de la majorité des travailleurs.

    Les sections bruxelloise du Parti Socialiste de Lutte (PSL) vous invite à venir débattre autour de la sortie du film de Michael Moore et de ce qu’il met en avant, de venir discuter de ce système économique, des moyens pour le renverser, et de l’alternative à mettre en avant.

    • Réunion SAINT-GILLES: lundi 18 janvier

      19H30, Piano Fabriek, 35 rue du fort,

      Tram Parvis de Saint-Gilles

    • Réunion NORD : Mercedi 20 janvier

      19H, au café Le Liberty

      Place de la liberté

      métro Madou

    • Réunion IXELLES : mercredi 20 janvier, 18H30

      au café “chez Joe”,

      Chaussée de Wavre, métro Porte de Namur
  • Une nouvelle formule pour notre mensuel !

    Cet hiver, pas de vacances pour l’Alternative Socialiste ! Nous avons utilisé ces deux mois pour préparer de nombreux changements et revenir en février avec une nouvelle formule.

    Même si nous disposons aussi d’un site internet www.socialisme.be quotidiennement actualisé, si nous publions régulièrement des tracts et si nous avons produit récemment plusieurs nouvelles brochures, notre journal mensuel continue à jouer un rôle central dans notre activité. C’est avec lui que nous engageons le plus souvent la discussion dans la rue, avec des amis ou parmi les collègues. C’est grâce à lui aussi que nous entrons en contact avec de nombreuses personnes dans les manifestations et les mouvements de lutte.

    Un journal comme le nôtre joue un rôle important pour les travailleurs et les jeunes. Car les informations et les analyses qu’il donne, on ne les trouve pas ailleurs.

    Les médias traditionnels sont généralement opposés aux actions des travailleurs. Une grève des transports en commun est toujours l’occasion d’un déferlement de commentaires sur les «prises d’otages». Et de nombreuses actions sont tout simplement ignorées ou reléguées en petites notes.

    La crise capitaliste est aussi utilisée pour épargner sur le dos du personnel des médias. L’année 2009 a commencé avec l’annonce de plus de 50 licenciements au Soir, tandis que la RTBF devra fonctionner avec 30 millions d’euros en moins pour 2010, 2011 et 2012. Résultat: à côté de pressions plus idéologiques, de moins en moins de journalistes ont l’opportunité de faire un véritable travail d’investigation et doivent se limiter à recopier les textes des agences de presse.

    Nos médias sont différents et se consacrent aux mouvements de lutte. Nous publions des interviews et des reportages-photos lors de grèves ou de manifestations, nous faisons régulièrement des rapports sur les actions menées, nous relayons les luttes internationales et les activités des militants marxistes à travers le monde et nous livrons des analyses fouillées de nombreux thèmes. Le fait que nous disposons sur internet d’une source quotidienne d’information et d’agitation est un acquis d’importance pour le PSL. Mais cela ne diminue en rien l’importance de ce mensuel. L’Alternative Socialiste fournit aussi des analyses et des rapports en essayant de renforcer les mouvements, entre autres en faisant des propositions concrètes en matière de programme, de méthode et de stratégie de lutte. Nous essayons d’offrir les arguments avec lesquels chacun peut mener la discussion sur son lieu de travail ou dans son entourage.

    À partir du mois de février, nous voulons agrandir ce mensuel et le professionnaliser en augmentant le nombre de pages et en modifiant la forme. Les propositions concrètes sont actuellement en discussion. Nous avons commencé ce mois-ci une campagne d’abonnement et, début février, la toute nouvelle version du journal sortira. Vous pouvez nous aider à développer nos médias en restant (devenant?) lecteur régulier de ce journal et en en parlant autour de vous. Augmenter notre diffusion ne peut que nous aider à continuer d’améliorer notre travail.

  • SOLIDARITE: Soutenez le travail de nos camarades au Sri Lanka

    L’année 2009 a été une année difficile pour nos camarades du Sri Lanka. La guerre civile qui y fait rage depuis de nombreuses années a connu une brutale accélération avec une grande offensive contre la minorité Tamoule. Tous les opposants à cette guerre ont subi la pression du chauvinisme Cingalais du régime. L’United Socialist Party (Parti Socialiste Unifié, notre section-sœur au Sri Lanka) a donc dû travailler dans des conditions très difficiles. Dans les faits, nos camarades ont dû travailler dans la clandestinité pendant plusieurs semaines. Tout contact avec nos sections dans le territoire Tamoul était impossible durant longtemps.

    Malgré ces difficultés, l’USP a tenu son 11ème Congrès National début novembre. Une cinquantaine de délégués de tout le pays y ont participé (voir photo).

    Des élections présidentielles auront lieu en janvier. L’USP veut à nouveau participer à ces élections. En 2005, notre camarade Siritunga Jayasuriya avait obtenu 35.425 voix (0,36%), ce qui l’avait placé à la troisième place. Ce résultat ainsi que la campagne nous avaient assuré une bonne présence dans les médias et cela avait renforcé le profil de notre parti. Nos camarades veulent maintenant participer aux élections du 26 janvier 2010. Vu la guerre et l’influence du chauvinisme Cinghalais, notre résultat sera probablement limité. Mais la participation électorale peut remettre notre parti à l’ordre du jour.

    Cette campagne est fort difficile après la période de guerre et de répression. Nos camarades veulent mener une campagne d’ampleur avec, entre-autres, 100.000 tracts en langue cingalaise et 50.000 en tamoul.

    Le CIO veut soutenir le travail de l’USP. En tant que section belge, le PSL veut y contribuer à hauteur de 1.000 euros. Nous demandons à nos membres et sympathisants une contribution selon leurs moyens et possibilités. Nous voulons surtout récolter de petites donations (5, 10 ou 20 euros), bien qu’un montant plus élevé soit toujours le bienvenu. Vous pouvez verser une contribution sur le n° de compte 001-2260393-78 avec mention "Sri Lanka".

    Cette forme de solidarité internationale est importante pour que nos camarades du Sri Lanka soient capables, après l’année la plus difficile de leur histoire, de débuter l’année avec une bonne campagne.

    Nous allons bien entendu suivre cette campagne sur notre site avec des rapports des élections au Sri Lanka et de la campagne de l’USP.

  • Pour une année 2010 combative! Pour un avenir socialiste pour nous tous!

    Tout comme on se souviendra de l’année 2008 comme celle «du crash de 2008», 2009 restera dans l’histoire comme celle de l’espoir. Espoir, envers et contre tout, de peut-être pouvoir encore éviter le plus terrible. Des aides publiques massives ont été nécessaires pour écarter une crise cardiaque financière du capitalisme et pour qu’il se prémunisse d’une période de dépression économique et de radicalisation politique.

    En ce sens, 2010 peut être l’année de la vérité. Tout retour à la situation d’avant-crise est exclu. Les déficits gouvernementaux colossaux et les nouvelles bulles spéculatives ont jeté les bases d’une nouvelle crise. Tout rétablissement économique sera faible, fragile et marqué par les pertes d’emplois. Dans beaucoup de pays, les mesures prises pour restaurer l’économie s’accompagneront de mesures d’austérité sévères.

    Nous avons vu des (ré)actions parfois massives de la part de la classe ouvrière en Espagne, en Irlande et, il y a une semaine, en Grèce. Mais, en général, il est certain que la conscience des masses retarde encore ; elle correspond insuffisamment à la gravité de la crise et à la faillite du capitalisme.

    Dans ce cadre, la radicalisation politique s’est encore trop souvent exprimée dans un soutien pour les populistes. Cela illustre une conscience de classe encore immature. Tôt ou tard, avec tâtonnements, cette conscience rattrapera de nouveau la situation objective sur base de la lutte de classe et de l’expérience qui en sera tirée. Nous devons nous tenir prêts pour aider au développement de ce processus et à intervenir afin de l’accélérer.

    Le PSL/LSP a sans cesse affirmé à contre-courant que, sur base capitaliste, une telle crise ne pouvait pas être évitée. Les adeptes du marché libre ont aujourd’hui reçu une réponse cinglante. Mais même si on reproche toujours aux marxistes d’être pessimistes, nous ne sommes pas le moins du monde fatalistes. Sur base de la lutte – de défaites et de victoires – la confiance envers la force de la classe des travailleurs pour changer de société augmentera et sera moins abstraite.

    Le PSL/LSP est prêt pour une renaissance des luttes.

    Nous n’avons pas passé l’année dernière à regarder les évènements. Au cours des grèves et des luttes des travailleurs de Bridgestone, de Tectéo, de B-Cargo, dans l’enseignement,… nous étions à leurs côté et avons activement soutenus la lutte sociale. A Bayer, pour la première fois, une attaque importante contre les salaires et les conditions de travail a été repoussée, en pleine période de crise. Les ouvriers et employés de Bayer n’ont pas fait appel au lobby des politiciens capitalistes, mais se sont basés sur leur propre force. La lutte paye, c’est une leçon importante !

    L’an dernier, nous nous sommes aussi trouvés du côté de ceux qui luttaient contre l’interdiction du port du voile et nous avons à nouveau organisé des centaines de jeunes contre des organisations néofascistes comme le NSV et la NSA. A Gand, la «taxe combi» a été supprimé pour les militants politiques grâce à notre intervention. A la rentrée académique, nos meetings étudiants «Marx avait raison». Le capitalisme ne fonctionne pas» ont attiré plus de 300 étudiants pour discuter des idées du marxisme. À l’ULB, les Etudiants de Gauche Actifs ont pris des initiatives importantes pour lancer une plate-forme politique consacrée au refinancement de l’enseignement et, alors que les partis ‘verts’ collaborent à la politique qui détruit notre environnement, nous sommes intervenus avec un succès croissant au sein du mouvement environnementaliste en mettant en avant la nécessité d’une économie socialiste démocratiquement planifiée, seul moyen d’obtenir une économie réellement verte. Et encore ces exemples ne sont-ils que quelques-unes des nombreuses actions et campagnes politiques dans lesquelles s’est impliqué le PSL.

    La chute du Mur il y a 20 ans et les 25 années d’offensive idéologique néolibérale laissent toujours des traces. Le développement d’une atmosphère anticapitaliste va de paire avec beaucoup de questions et de confusion.

    Notre site internet socialisme.be est devenu une source d’information et d’inspiration pour les militants et activistes politiques, mais aussi un outil pour notre travail idéologique. Mais nous voulons revaloriser notre instrument politique le plus important en passant, à partir de février 2010, à un mensuel de 16 pages avec première et dernière pages en couleur.

    Tout comme 2009, pour les membres du PSL, 2010 sera placé sous le signe de la popularisation d’un programme socialiste et d’une perspective révolutionnaire. La campagne électorale que nous avons menée n’est pas restée inaperçue et nous avons obtenu plus de 15.000 voix. C’est à la fois peu et beaucoup, car nous nous trouvons au début seulement de cette nouvelle période. La propagande et les luttes que nous menons aujourd’hui, les nouveaux membres qui nous recrutons, les cadres que nous formons,… sont une préparation pour ce qui doit encore venir.

  • Suède: Nos camarades reçoivent un prix pour leurs actions anti-fascistes

    Mattias Bernhardsson et Joel Eriksson, tous deux membres de notre parti-frère suédois Rättvisepartiet Socialisterna, ont reçu un prix le 30 novembre dernier pour le rôle qu’ils jouent dans la lutte antifasciste. La Fondation des Artistes Contre le Nazisme a aussi délivré un prix à Judith Popinski, survivante de l’Holocauste et encore aujourd’hui militante active de la lutte antinazie.

    Johannes Lundberg, Rättvisepartiet Socialisterna (CIO-Suède)

    Au mois de mars de cette année, Mattias Bernhardsson et Joel Eriksson avaient été attaqués par des néonazis sur le chemin d’une manifestation anti-guerre et contre l’occupation de l’Irak. Le lendemain, Mattias avait encore subi une attaque près de chez lui par des hommes masqués et armés de couteaux."Je ne me permettrai jamais de me taire, et espère que vous en ferez autant", a déclaré Mattias dans son speech, accueilli par des applaudissements nourris.

    Mattias et Joel continuent bien entendu leur travail politique et leurs activités contre le racisme et le nazisme. Mattias était ainsi impliqué dans l’organisation d’une manifestation contre une marche de néonazis le 28 novembre à Stockholm. Juste avant la cérémonie de remise des prix, le 30 novembre, il avait encore participé à une manifestation antifasciste.

    Mattias a encore déclaré que le racisme provident du sommet de la société, des politiciens qui accusent les réfugiés d’êtres responsables des problèmes de la société. Il a aussi abordé le développement de groupes néonazis violents dans le sillage du parti raciste Sverigedemokraternas et de son succès électoral. En tant que conseiller communal de Rättvisepartiet Socialisterna, Mattias a déjà eu à de nombreuses reprises mailles à partir avec Sverigdemokraternas.

    Cette récompense est "une reconnaissance énorme du travail intense et conséquent de notre parti", comme l’a déclaré Joel Eriksson.

    Plus tard, Judith Popinski, qui a survécu au camp de concentration nazi d’Auschwitz, a reçu une ovation nourrie pour son speech.

    "L’histoire de Judith nous rappelled à quell point il est important de lutter contre le nazisme. Depuis 1980, plus de 20 personnes ont été assassinées par les néonazis en Suède. Nous ne devons jamais leur tourner le dos", a encore dit Mattias. L’argent du prix reçu par nos deux camarades sera intégralement versé au Rättvisepartiet Socialisterna et à ses campagnes contre le fascisme et le racisme.

  • Atmosphère combative au congrès de nos camarades suédois

    Le thème de la réponse socialiste à apporter face à la menace du changement climatique a constitué un grand foyer de discussions lors du Congrès de Rättvisepartiet Socialisterna (CIO-Suède) qui s’est tenu fin octobre. Ce Congrès a été caractérisé par un nombre impressionnant de rapports sur la crise et les luttes en Suède et, plus globalement, par une très forte atmosphère combative.

    Johanna Evans, Rättvisepartiet Socialisterna (CIO-Suède)

    «Nous avons de grandes choses à discuter à ce Congrès. Les élections de l’an prochain, les nouvelles discussions sur les salaires – qui peuvent briser le reflux actuel de la lutte de classe – et notre intervention au sommet de l’ONU de Copenhague consacré au climat», a précisé Elin Gauffin lors de l’ouverture du Congrès.

    Plus de 100 personnes issues de différentes régions du pays ont participé à ce week-end. Pour la première fois, le parti a discuté et voté des résolutions consacrées au climat aussi bien qu’aux droits des LGBT. Des résolutions ont également été votées au sujet de la situation politique en Suède, de la construction du parti et du recrutement, en plus des élections de 2010.

    Des visiteurs internationaux étaient aussi présents: Clare Doyle, du Secrétariat International du CIO, et des camarades d’Islande et de Belgique.

    Le congrès des sociaux-démocrates se déroulait au même moment, et a accentué son adaptation à la politique de droite, en soutenant par exemple la mainmise croissante de sociétés anonymes privées sur des hôpitaux et des écoles. En revanche, notre congrès a traité de la manière dont la crise et les politiques du gouvernement ont frappé les ménages ainsi que de la nécessité de la lutte.

    La première discussion a abordé les perspectives globales. «Il y a maintenant un milliard de personnes qui souffrent de la faim à travers le monde. En même temps, les banques ont encore des bonus record et leurs actions remontent en flèche. Stopper l’effondrement financier a exigé les plus grandes opérations de sauvetage jamais connues, pour quelque chose qui en soi impossible à soutenir. Qu’importe ce que peuvent bien raconter les médias et les politiciens, la crise est loin d’être finie», a affirmé PerAke Westerlund dans son introduction.

    Dans la discussion proprement dite, beaucoup d’excellentes contributions ont été faites, couvrant par exemple le Pakistan, la crise dans les Etats baltes et la lutte de masse en Iran. Des salutations envoyées par des camarades du CIO du Brésil et d’Asie ont été lues. Elément positif: la majorité des contributions ont été faites par des camarades féminines.

    La journée du vendredi a continué avec des commissions, sur le travail des conseillers communaux du parti, sur les campagnes jeunes, la situation dans les entreprises et les syndicats,… Dans l’après-midi, la lutte pour les droits des LGBT a été débattue. Lina Westerlund a introduit cette discussion, et a notamment parlé de la fondation de «LGBT-socialistes», un grand pas en avant pour le travail de notre parti sur ces questions.

    Cette première journée s’est terminée par un meeting consacré à la crise climatique. Arne Johansson a souligné le sérieux de la menace du climat, en précisant que seule une planification socialiste et démocratique de l’économie pouvait encadrer toutes les conversions nécessaires au niveau de l’orientation de la production. Johanna Evans a parlé de nos plans d’intervention pour le sommet de Copenhague et Clare Doyle a parlé d’exemples de mises à mort dues au capitalisme et de la nécessité d’une approche et d’un programme socialistes sur cette question. La discussion s’est concentrée sur ces questions et sur la tâche importante de l’intervention à Copenhague en décembre dans le but de ré-implanter le CIO au Danemark.

    Samedi et dimanche

    La deuxième journée a commencé par une discussion sur la résolution «perspectives suédoises – préparez-vous pour la lutte de classe». «La Banque Centrale compte sur une croissance stable, mais croit également que plus de 160.000 sans-emploi viendront grossir les rangs des chômeurs en 2011 par rapport à 2007», a dit Per Olsson dans son introduction. Il également analysé l’atmosphère contradictoire d’aujourd’hui, avec peu de protestations et de grèves puissantes, mais avec une colère croissante sous la surface.

    Des contributions ont été consacrées au chômage parmi les jeunes, avec notre campagne Elevkampanjen (ISR-Suède) «La jeunesse exige des emplois et un avenir vert». D’autres orateurs ont soulevé la crise de la direction des syndicats. A titre d’exemple, la marche pour l’emploi organisée par la Fédération suédoise des syndicats dans le nord a rassemblé moins de 30 participants…

    Plusieurs contributions ont rendu compte des luttes actuelles – les protestations contre les coupes budgétaires de Gothenburg, la grève des éboueurs de Stockholm et la grève chez Lagena à Haninge, les protestations contre les économies dans les soins de santé et la lutte contre des réductions de salaire pour des travailleurs âgés à Lulea. Les contradictions aigües des prochaines négociations salariales ont été abordées dans beaucoup de contributions.

    Dans cette discussion, des salutations ont été apportées par un représentant du SP, la section suédoise du Secrétariat Unifié de la Quatrième Internationale (l’équivalent de la LCR en Suède, NDT). D’autres salutations ont été faites par un représentant de l’Association des Réfugiés Ethipiens et du Foro Latinamericano.

    Les discussions suivantes ont été consacrées à la construction du parti, aux élections et aux finances du parti. Des rapport des adhésions et des nouvelles sections ont été faits et l’objectif est maintenant d’avoir 100 nouveaux membres d’ici septembre prochain. A propos des finances, nous avons décidé de lancer un appel pour augmenter les cotisations pour obtenir plus d’abonnés pour notre hebdomadaire. Samedi soir, la collecte de fonds a permis d’avoir 82.500 SEK (environ 8.250 euros).

    Le dimanche, Clare Doyle, du secrétariat international du CIO, a présenté le rapport du CIO, en commençant par le mouvement étudiant qui se développe en Autriche. Elle a donné beaucoup d’exemples de l’énormes travail et des sacrifices réalisés par nos camarades à travers le monde, par exemple au Sri Lanka et au Pakistan. Elle a également rendu compte des pas en avant qui ont été faits en termes d’expansion des sections nationales du CIO entre autres au Québec, en Malaisie et au Brésil.

    Ce congrès a été une source d’inspiration pour notre travail quotidien et a illustré la force de notre parti, avec les interventions de beaucoup de jeunes camarades et également un nombre croissant de camarades féminins.

    Juste après le congrès, nous avons commencé notre campagne annuelle pour les abonnements à notre journal. L’objectif est de recruter 300 nouveaux abonnés par ordre permanent, plus une centaine d’abonnements pour 9 mois au moins. Maintenant commence également une mobilisation de la plus haute importance pour Copenhague.

  • Sri Lanka: Congrès réussi pour l’United Socialist Party

    L’United Socialist Party (USP) a tenu son 11ème Congrès National du 31 octobre au 1er novembre 2009, dans l’auditoire de la Fraternité ouvrière à Ratmalana, Colombo (capitale du Sri Lanka). Ce Congrès était constitué de délégués de toutes les provinces, y compris du Nord et de l’Est, et de travailleurs tamouls originaires de la zone centrale des plantations de thé.

    Siritunga Jayasuriya, Secrétaire de l’USP (CIO – Sri Lanka)

    Un document de perspectives nationales a été présenté par le Comité Central, et un programme de construction du parti a été discuté pendant les deux jours.

    Les discussions étaient principalement concentrées autour des nouveaux développements politiques qui ont lieu en ce moment à l’issue de la guerre. Pendant plus de trente ans, la politique du Sri Lanka était directement impliquée dans la guerre entre l’armée sri lankaise et les Tigres de Libération de l’Eelam Tamoul (LTTE – Liberation Tigers of the Tamil Eelam).

    Après la défaite militaire des LTTE, les développements politiques ont connu un brusque tournant, surtout au Sud du pays. Le gouvernement capitaliste, mené par Mahinda Radjapaksé, a utilisé une campagne idéologique pro-cinghalais et pro-bouddhiste afin d’asseoir son autorité sur les Cinghalais du Sud.

    Pendant la guerre, la répression de la liberté de la presse a atteint des proportions inquiétantes. Toutes les luttes de la classe ouvrière qui ont avancé des revendications concernant la vie de tous les jours ont également été réprimées, sous l’accusation d’être pro-LTTE.

    Les autres partis de gauche, y compris le Parti Communiste et le LSSP (Lanka Sama Samadja Party – Parti sri lankais de la société équitable) ont tous publiquement soutenu la répression. Et en particulier ce pseudo-parti de gauche, le JVP (Janatha Vimukthi Peramuna – Front populaire de libération) – qui a complètement soutenu le régime de Mahinda Radjapaksé lorsque ce dernier a fait passer sa «Loi d’urgence», aujourd’hui utilisée contre les luttes de la classe ouvrière.

    Au cours du Congrès, nous avons remarqué la possibilité du développement de lutte futures de la classe ouvrière, de la jeunesse et des étudiants au cours de la période à venir. Avec le retour à l’action de ces forces, c’est un tsunami politique que va devoir affronter la soi-disant popularité du régime Radjapaksé au cours de la prochaine période.

    Dans cettte situation, l’USP a mené campagne afin de mettre sur pied un Congrès des Travailleurs National Indépendant, afin de débattre des revendications et des problèmes auxquels est confrontée la classe ouvrière, et pour prendre démocratiquements les décisions qui s’imposent.

    Dans le but de vaincre les rivalités sectaires au sein du mouvement syndical, l’USP a été à l’avant-garde de la campagne pour que les délégués d’entreprise élus de tous le pays se rassemblent en un congrès national, sur une base réellement démocratique.

    La question nationale

    D’autres discussions cruciales se sont focalisées sur le futur développement de la question nationale tamoule dans la période d’après-guerre. Cette question est à nouveau manifestée par la classe dirigeante capitaliste cinghalaise et par son incapacité à mettre en avant une solution politique à la question nationale, même après la défaite des LTTE.

    L’USP a toujours soutenu la lutte des tamouls contre leur oppression, et s’est toujours fermement dressé pour leur droit à l’auto-détermination. Mais nous considérons les LTTE comme étant partiellement responsables de leur propre défaite, du fait de leur adoption de mauvaises mesures politiques et du fait qu’ils ne se soient pas basés sur les tamouls opprimés du Sud ni sur les luttes des travailleurs du Sud contre le capitalisme.

    Dans la situation actuelle, les marxistes affrontent une tâche fort intimidante, qui consiste à appeler les Tamouls – travailleurs, pauvres, paysans et jeunes – à rejoindre les masses opprimées et la classe ouvrière du Sud du pays, s’ils veulent voir satisfaites leurs propres aspirations et revendications nationales.

    L’USP est la seule force dans le pays qui a une position principielle qui revendique l’acceptation du droit à l’auto-détermination des Tamouls. Sur cette base, nous devons bâtir une lutte combinée dans le Nord, à l’Est et dans le Sud afin de renverser le capitalisme.

    Nous avons aussi eu une discussion concentrée sur les élections présidentielles et générales à venir. Le Congrès s’est unanimement déclaré en faveur de la mise en avant d’un programme de la classe ouvrière en tant qu’alternative à la politique néolibérale et aux forces communautaires.

    Nous sommes fiers de nos camarades qui, malgré les circonstances extrêmement difficiles, ont pu participer à ce Congrès – en particulier les délégués en provenance de Jaffna, de la zone à plantations de thé et de l’Est. Nous avons reçu la visite de camarades d’Inde et du Cachemire, malgré les difficultés concernant l’organisation du voyage et la sécurité. Nous avons tous apprécié les salutations chaleureuses et optimistes que nous a envoyées Peter Taaffe de la part du CIO via un film projeté lors du Congrès. Nous apprécions l’immense soutien qui est donné à l’USP par les membres du CIO du monde entier, et en particulier en provenance de la Campagne de Solidarité avec le peuple tamoul.

    Le moral était au plus haut parmi les délégués qui ont participé aux deux jours de discussions à notre Congrès. Ceci s’est reflété dans l’excellente collecte de 40.050 roupies (235€) pour notre fonds de lutte.

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