Category: Le PSL

  • Italie : ControCorrente rejoint le CIO

    Un week-end de discussion sur les perspectives pour la Gauche – en Italie et en Europe – avec pour toile de fond la crise capitaliste internationale.

    Le PSL est extrêmement fier de publier cette traduction d’un rapport publié ce lundi sur le site de ControCorrente. Les camarades de ControCorrente ont été actifs au sein du PRC (Parti de la Refondation Communiste) et de la CGIL (Confédération Générale Italienne du Travail), et relèvent le défi que sont nos tâches politiques, telles qu’exigées par la situation. Cela faisait quelque temps qu’ils débattaient de nombreux enjeux avec le Comité pour une Internationale Ouvrière. Lors de cette conférence de samedi passé, l’association ControCorrente a unanimement décidé d’exprimer sa solidarité politique avec le CIO.

    Rapport publié sur le site de ControCorrente

    La visite en Ligurie (province de Gênes) de Peter Taaffe, secrétaire général du Socialist Party d’Angleterre et Pays de Galles, et de Clare Doyle, du Secrétariat International du CIO, a été divisée en différents événements. Vendredi 14 mai et samedi 16 se sont tenus deux meetings publics sous le titre: ‘‘Pour une gauche politicienne, ou pour une gauche ouvrière? Un enjeu international’’. Environ 50 personnes étaient présentes au premier de ces meetings, à Gênes, et 20 au second, à Savona (une petite ville de Ligurie).

    Le public a été limité (à cause du bref délai de mobilisation), mais était très bon. Parmi les personnes présentes se trouvaient des travailleurs et des délégués syndicaux de l’usine Ericsson, des chantiers navals Fincantieri, de Navalimpianti, de Datasiel, d’Eurocontrol, de Bombardier, d’AMT, d’ASTEr et d’ASEF (ex-ouviers communaux), de l’enseignement et de l’université, des dirigeants CGIL, RDB et COBAS, et quelques représentants d’autres organisations de gauche.

    ‘‘En Italie’’, a dit Marco Veruggio, porte-parole national de ControCorrente, ‘‘il y a un vide massif dans la représentation politique du monde du travail, et c’est dans ce vide que s’engouffrent la Ligue du Nord et l’extrême-droite. Mais ce problème n’est pas qu’un problème italien.’’

    ‘‘En fait, lors du récent congrès de la CGIL, tous ceux qui ont soutenu le document alternatif (contre celui de la direction) se sont retrouvés sans aucun soutien politique’’, a ajouté Antongiulio Mannoni, secrétaire CGIL de Gênes et porte-parole de la motion d’opposition Moccia-Rinaldini.

    Nouveaux partis ouvriers de masse

    Peter Taaffe a expliqué comment le Socialist Party (et le CIO) au Royaume-Uni a cherché à remplir ce vide en collaborant avec le RMT (syndicat des transports, qui compte 80.000 membres), l’Association des Gardiens de Prison et d’autres organisations syndicales des services publics, des pompiers, des élus locaux et d’autres organisations politiques telles que le Parti Communiste et d’autres socialistes pour lancer dans un premier temps l’alliance NO2EU puis la TUSC (Coalition de syndicalistes et de socialistes) en tant qu’alliance à la gauche du Labour Party, et qui se sont présentées aux élections européennes puis nationales.

    ‘‘De nombreux travailleurs en Angleterre espèrent que la défaite du New Labour va le pousser à gauche, a expliqué Peter, mais cela ne se produira pas. Ce n’est pas une coïncidence si le principal candidat pour succéder à Gordon Brown était David Milliband, un des plus proches collaborateurs de Tony Blair. Par conséquent’’, a-t-il poursuivi, ‘‘il est nécessaire de continuer à œuvrer pour un nouveau parti de masse qui représente une alternative au Labour Party pour les travailleurs.’’

    ‘‘La question d’une alternative aux partis de ‘centre-gauche’ (qui ont viré encore plus à droite)’’, a dit Clare Doyle, ‘‘existe également dans d’autres pays. Il y a des formations dans lesquelles intervient le Comité pour une Internationale Ouvrière, telles que le Nouveau Parti Anticapitaliste en France, Die Linke en Allemagne et Syriza, la fédération de gauche en Grèce, à laquelle appartient Xekinima, la section grecque du CIO.’’

    ‘‘En cette époque de grandes batailles de classe, si Syriza adoptait un programme clairement socialiste pour combattre les effets de la crise et les mesures d’austérité de Papandreou, elle pourrait rapidement croître et avoir un gros effet dans la bataille pour transformer la société en Grèce.’’

    Un autre enjeu qui a été soulevé a été celui de coordonner les luttes des travailleurs en Europe. Joe Higgins, parlementaire européen du Socialist Party irlandais, joue un rôle crucial en poussant le groupe de la gauche européenne à promouvoir une action de solidarité parmi les travailleurs européens touchés par la crise. En juin, il y aura une autre initiative encore plus grande afin d’organiser la solidarité avec le mouvement en Grèce. En Espagne, le dirigeant de l’UGT, la fédération syndicale traditionnellement alliée aux socialistes, parle de rompre avec le PSOE, le parti au gouvernement, après que Zapatero ait annoncé une réduction de 5% des salaires dans le secteur public. Le 2 juin, avec les Commissions Ouvrières (proches des «Communistes»), une grève générale du secteur public va être organisée. Le CIO travaille très dur pour tenter d’obtenir que soit déclarée le même jour une grosse mobilisation d’action de grève en Grèce et au Portugal.

    ControCorrente et le CIO

    Samedi 15 mai, l’Assemblée Nationale de l’association ControCorrente a eu lieu avec la participation d’environ 25 camarades. L’assemblée a exprimé son accord complet avec les analyses et les méthodes du Comité pour une Internationale Ouvrière, et son intention de consolider la relation entre les deux organisations. A la fin de la réunion, un nouveau comité national a été élu, composé de M. Armellin (Venise), A. Ghaderi (Abruzzes), P. Granchelli (Milan), L. Minghetti (Turin), C. Dicembre et C. Thomas (Bologne), M. Veruggio (Gênes) et F. Nigro (trésorier national).

  • Action du PSL devant le débat du PS à Charleroi, encore quelques photos

    Ce mercredi, le PSL avait mené une petite action devant les locaux où se déroulait un débat en présence d’Elio Di Rupo et de Paul Magnette. Nous avons déjà publié un premier rapport et quelques photos sur ce site, mais voici une nouvelle série de photos envoyées par un sympathisant.

  • Décès de Peter Hadden

    Peter Hadden était depuis des années l’un des militants les plus en vue du Comité pour une Internationale Ouvrière en Irlande du Nord, mais également sur le plan international. Il est décédé ce mercredi des suites d’une longue maladie qu’il n’a pu surmonter. Peter est resté prêt à se battre pour les idées du socialisme jusqu’au bout. En 2005, il était encore présent à une conférence du PSL où nous avons discuté de notre position sur la question nationale en Belgique. Cette position est particulièrement importante dans le contexte actuel, et nous devons beaucoup aux remarques critiques faites par Peter sur base de son expérience acquise en Irlande du Nord.

    Dès que nous avons appris que Peter Hadden était gravement malade, nous l’avons expressément remercié pour le rôle qu’il a joué ainsi que pour sa contribution dans le développement du Comité pour une Internationale Ouvrière et son apport dans l’élaboration d’une position approfondie concernant la question nationale dans notre pays.

    Peter Hadden a été politiquement actif dès le début des "Troubles" en Irlande du Nord et a été à la base de l’élaboration de l’analyse marxiste du CIO concernant le conflit en Irlande du Nord. Même lors des périodes les plus difficiles de ce conflit armé et des divisions sectaires, Peter est resté conséquent dans la construction d’une force réellement socialiste capable de lutter pour l’unité des travailleurs et pour le socialisme. L’eurodéputé irlandais Joe Higgins, a déclaré: "Peter est un géant du socialisme révolutionnaire. Sa brillante analyse de la question nationale est à côté de celle de James Connolly."

    Le PSL envoie ses condoléances aux proches et aux camarades de Peter. Beaucoup de membres du PSL pleureront la perte de Peter, mais tous lui resteront reconnaissants pour sa contribution. Et comment pouvons-nous mieux commémorer un révolutionnaire socialiste tel que Peter Hadden autrement qu’en remettant en avant son analyse et ses textes et en les utilisant pour renforcer et développer notre lutte vers un avenir socialiste?

    Voici quelques travaux importants concernant la situation en Irlande du Nord:

    Voici également deux articles de Peter traduits en français:


    Vidéo tirée de "Socialism 2006" à Dublin

  • 1 mai 2010. Quelle réponse offrir face à la crise?

    Lors du 1er Mai de cette année, beaucoup d’attention a été donnée à la crise. Il n’y a pas que la crise politique dans notre pays : il y a aussi la crise économique qui frappe durement et qui a pour conséquence une forte hausse du chômage. Tout le raffut médiatique autour de BHV et des péripéties de la Rue de la Loi n’est pas parvenu à repousser ce souci à l’arrière-plan. Une question importante pour la gauche est de savoir également comment utiliser la période électorale pour offrir une réponse face à la crise.

    [box type=”shadow” align=”alignright” width=”100″]

    Marche des jeunes à Mons

    • Reportage de Télé Mons Borinage
    • Rapport
    • Photos par Boris
    • Photos par Leila

    Autre intrerventions

    • Bruxelles
    • Charleroi
    • Anvers (1)
    • Anvers (2)
    • Alost
    • Gand (1)
    • Gand (2)
    • Mol
    • Liège
    • Verviers

    [/box]

    Les discours traditionnels du 1er Mai n’ont qu’à peine fourni un début de réponse. Il y avait des discours quasi prévisibles, avec de vagues slogans pour faire de l’emploi la priorité, ou appelant à former un «front progressiste» autour de la social-démocratie. Cela ne suffit pas d’appeler à nouveau, le 1er Mai, à faire du travail une priorité, si c’est pour après aller participer à un gouvernement qui coupe dans les services publics (en plus du sous-investissement), qui chasse les chômeurs mais qui offre des cadeaux au patronat.

    La FGTB a mis l’accent sur la lutte pour les emplois, mais cela a été quelque peu noyé sous l’appel à un front progressiste lors des élections et un appel franc et net à voter social-démocrate. La crise politique avait déjà été utilisée par le Groupe des 10, les négociateurs sociaux des employés et des entreprises, afin d’appeler à la stabilité. Mais pour quoi faire ? Economiser encore plus, comme le fait la social-démocratie en Grèce ?

    Il y avait, dans les discours, une absence flagrante de réponse face à la crise. Comment pouvons-nous lutter pour l’emploi, quelles revendications sont nécessaires pour cela et comment pouvons-nous construire un rapport de force ? Devons-nous laisser le personnel de Carrefour se battre tout seul ? Quelle politique voulons-nous en guise de réponse à la politique néolibérale de ces trente dernières années ?

    Le néolibéralisme a fait faillite, mais ces mêmes personnes qui s’étaient adaptées à cette politique, parmi lesquels la social-démocratie, n’ont elles-mêmes aucune alternative. Par conséquent, ils en arrivent dans le meilleur des cas à éructer des attaques bruyantes contre les «libéraux». Cela peut sembler radical, mais les actes se font toujours attendre.

    Un programme anticrise doit partir des besoins et des nécessités de la majorité de la population. Créer de l’emploi peut se faire en répartissant le travail disponible, via une réduction de la semaine de travail et la protection des prépensions. La nationalisation des secteurs-clé de l’économie peut faire en sorte que les spéculateurs se retrouvent au chômage, et que ces secteurs-clé soient mis au service de la majorité de la population. Par exemple, pourquoi ne pas nationaliser Opel afin de mettre les compétences, le savoir et la force de travail à disposition de la recherche pour le développement de transports écologiques ?

    Un autre point de discussion du 1er Mai a évidemment été la crise politique communautaire en cours en ce moment. Par rapport à cela aussi, la gauche doit apporter une réponse. Cela ne peut se faire que sur base de l’idée de l’unité des travailleurs, pour lutter ensemble contre chaque forme de discrimination et pour plus de services publics.

    Lors du 1er Mai les militants du PSL étaient présents dans 17 villes dans tout le pays. Nous avons vendu 704 exemplaires de notre mensuel, avec un contenu identique en français et en néerlandais. Nous avons reçu de bonnes réponses par rapport à notre alternative socialiste face aux crises communautaire et économique. Le PSL désire participer aux élections de juin. Pas parce que nous nous attendons à une grande percée, mais plutôt afin de mettre en avant une position socialiste conséquente.


    Le PSL au 1er Mai

    Ce 1er Mai, le PSL était présent dans 17 villes : Ostende, Bruges, Courtrai, Alost, Gand, Termonde, Saint-Nicolas, Anvers, Malines, Mol, Louvain, Diest, Bruxelles, Liège, Verviers, Mons et Charleroi. Nous avons ainsi vendu 704 exemplaires de notre mensuel. La veille du 1er Mai à Alost, nous avons organisé une soirée de débat fort réussie, avec une quarantaine de personnes.

    En Flandre Occidentale, cette année était un peu moins bonne que l’an passé. Non pas que l’enthousiasme de nos militants ne vienne à manquer, mais le temps a vraiment fait des siennes. Nous n’avons ainsi vendu que 59 exemplaires de notre journal cette année lors des manifestations à Ostende et à Bruges, contre 118 l’an passé.

    La pluie n’a atteint la Flandre Orientale que plus tard dans la journée : nos militants ont ici pu intervenir dans des conditions optimales. Le résultat en a été qu’une fois encore, c’est dans cette province que nous avons le plus vendu: 222 journaux contre 191 l’an dernier. A Gand (95 journaux vendus) comme à Alost (85), nous avons battu notre score de l’an passé.

    Dans la province d’Anvers, nous avons cette année dépassé les 100 exemplaires. Nous avions de bonnes délégations jeunes pour l’emploi lors des cortèges à Anvers, à Malines et à Mol. A Anvers, nous avons vendu 66 journaux (contre 48 l’an passé). A Mol comme à Malines, une vingtaine. Le slogan qui a eu le plus de succès a été « BHV, quel flop – Nous voulons une école et un job ».

    Le Brabant Flamand a toujours été un peu moins réceptif, mais cette année nous avons vendu 41 journaux à Louvain et 10 à Diest, ce qui fait un total de 51 – mieux que les 35 de l’an dernier.

    A Bruxelles se tenait notre grand stand traditionnel sur la Place Rouppe. Cela ne nous a rapporté qu’un peu de fonds de lutte : il y avait moins de monde que l’an passé. Alors que nous avions pu compter sur 15 000 personnes présentes l’an passé, il n’y en avait que 10 000 cette année. La vente de notre journal s’en est aussi ressentie : 91 exemplaires vendus contre 170 l’an passé.

    Dans le Hainaut, nous sommes intervenus à Charleroi où nous avons vendu 19 journaux. A Mons, le PSL a participé à une manifestation de jeunes en lutte pour l’emploi soutenue par les Jeunes-FGTB de Charleroi et par les JOC du Hainaut. La FGTB n’a pas organisé de fête cette année à Mons. La manifestation a attiré une septantaine de personnes, plus que ce qui était attendu. Nous avons vendu 59 journaux à Mons.

    Enfin, le PSL était bien évidemment présent dans la province de Liège. Nous avons là aussi vendu plus que l’an passé. A Liège, nous avons vendu 70 journaux et à Verviers, 30. Nous n’avions cette année pas de stand officiel à Liège, mais cela n’a pas empêché nos membres liégeois de mener une campagne active toute la journée autour de notre table non-officielle.

    Nous avons déjà publié sur ce site un certain nombre de photos et de rapports du 1er Mai – vous en voyez un avant-goût ci-dessous. Le PSL célèbre le 1er Mai en tant que journée de lutte, de solidarité et de socialisme. Le 1er Mai, nous fêtons notre lutte pour une alternative socialiste, une lutte que nous menons toute l’année. Soutenez notre cause, et rejoignez le PSL !

  • 1er mai à Mons: une action combative pour l’emploi des jeunes

    A Mons, à l’occasion du premier mai, il y a eu une manifestation à l’initiative des Jeunes-FGTB Charleroi, de la Jeunesse Ouvrière Chrétienne, des Etudiants de Gauche Actifs et du PSL. Une septantaine de personnes ont participé à cette marche de jeunes pour l’emploi à l’atmosphère combative qui lance les activités de la plateforme "Jeunes en lutte pour l’emploi-Hainaut". Après a suivi un barbecue.

    Photos par Boris

  • 1er mai à Mons: une action combative pour l’emploi des jeunes (2)

    A Mons, à l’occasion du premier mai, il y a eu une manifestation à l’initiative des Jeunes-FGTB Charleroi, de la Jeunesse Ouvrière Chrétienne, des Etudiants de Gauche Actifs et du PSL. Une septantaine de personnes ont participé à cette marche de jeunes pour l’emploi à l’atmosphère combative qui lance les activités de la plateforme "Jeunes en lutte pour l’emploi-Hainaut". Après a suivi un barbecue.

    Photos par Leila

  • 1er mai à Anvers – Quelques photos

    Photos par Jente

    "Mieux vaut un drapeau rouge de travailleur qu’un avec un lion noir des Flandres"

    "De bons contrats

0
    0
    Your Cart
    Your cart is emptyReturn to Shop