Category: National

  • Qui va profiter des “solutions” des partis traditionnels ?

    Les manchettes des journaux l’affirment clairement : la situation économique du pays est mauvaise et ce n’est pas près de s’arranger ! Petite sélection : “Chômage triplé au port d’Anvers” (première page du Standaard, 8 avril) ; “Plus d’un millier de faillites pour le mois de mars” (Le Soir, 2 avril, p 24) ; “Un quart des ouvriers au chômage” en mai en comptant le chômage temporaire (première page du De Standaard, 26 mars); “La tempête sociale ne faiblit pas” (Le Soir, le 27 mars, p 5).

    Par Anja Deschoemacker

    Les chiffres évoqués en disent long: entre février 2008 et février 2009, il y a eu 23,5% d’heures prestées en moins dans le travail intérimaire et 86,1% de chômeurs temporaires en plus…

    “Comment en finir avec la crise?” devrait donc être une question cruciale pour les élections. Au lieu de cela, tous les partis traditionnelles gardent lèvres closes sur ce qu’ils nous préparent… Pas fous, on ne gagne pas les élections en parlant d’attaques sociales contre la sécurité sociale, la législation du travail, les services publics,…!

    “Horreur budgétaire”

    C’était le titre de la première page du De Standaard le 24 mars, après la fuite qui a rendu public le rapport du Haut Conseil des Finances. Sur base de ce rapport, le gouvernement fédéral actuel a tracé la voie pour obtenir un budget en équilibre en 2015, l’idée étant de patienter jusqu’à la relance de l’économie, même si personne ne sait quand elle arrivera.

    Le HCF préconisait d’y arriver pour 2013 et avait calculé qu’il faudrait pour y parvenir “assainir” d’à peu près 4 milliards d’euros par an – plus que lors du Plan Global 1993 (qui nous avait alors valu entre autres l’introduction de la norme salariale et de l’index-santé aux conséquences tellement néfastes pour le pouvoir d’achat des travailleurs et des allocataires) Par la suite, Verhofstadt et ses gouvernements ont, pendant des années, contourné une partie de leurs difficultés budgétaires en "soldant" les biens publics, comme les bâtiments et les entreprises publiques. Aujourd’hui, cette "solution" est bien moins évidente à appliquer : que reste-t-il encore à vendre ? Dès lors, il va falloir saigner à vif.

    Quelles solutions proposent les partis traditionnels ?

    Le MR et ses frères libéraux du VLD de l’autre côté de la frontière linguistique restent scotchés aux recettes néolibérales : l’introduction de l’intérim dans les services publics, la limitation de l’allocation de chômage dans le temps combinée à la chasse aux chômeurs, le démantèlement de la législation du travail (afin de comprimer les coûts salariaux et aussi de faciliter les licenciements), etc.

    En face, le PS fustige à grands cris “l’ultra-libéralisme”. Mais cela manque un peu de crédibilité de la part d’un parti qui est au pouvoir depuis plus de 20 ans – et qui a l’ambition d’y rester encore au moins 10 de plus…- dont les 9 dernières années avec les libéraux.

    “Pas question d’un plan d’austérité”, déclare Di Rupo dans Le Soir (28/3), pour dire ensuite que la politique du MR – et surtout la mauvaise gestion financière de Reynders, considéré de plus en plus largement comme le pire Ministre des Finances – a "réduit à néant" les effets de l’austérité de la fin des années ‘80 et des années ’90 appliquée par une coalition socialiste et sociale-chrétienne. En d’autres mots : le PS est fier de ses "acquis" durant cette période, comme le Plan Global et les énormes diminutions de charges patronales qui menacent aujourd’hui de couler la sécurité sociale. Le PS est prêt à faire de nouveau un tel "effort" – mais quand il n’y aura plus d’élections en vue.

    Au moins le PS dit-il encore quelque chose contre la politique néolibérale défendue bec et ongle par le MR et le VLD. Ce n’est même plus le cas du SP.a. qui tient les propos les plus contradictoires : il reproche au gouvernement le déséquilibre budgétaire (qui devrait atteindre 4,5% pour cette année) tout en l’exhortant à dépenser plus…

    Et le CD&V, au fait ? Il se tait le plus possible. Il était revenu au pouvoir en promettant une réforme d’Etat audacieuse mais, l’affaire provisoirement terminée en pétard mouillé, le parti a choisi de ressortir son profil passé de père de famille "responsable" – sévère, mais juste – qui applique ce que nécessite "l’intérêt général". Pour eux, un plan d’austérité ne se conçoit pas comme une mesure unilatéralement prise par le gouvernement, mais comme une concertation avec les partenaires sociaux, suivant l’exemple du Plan Global de ‘93.

    Coincé entre le MR et le PS engagés dans une lutte à couteaux tirés pour le leadership dans la partie francophone, le CDH ne se fait presque pas entendre, sauf à travers le plaidoyer de Milquet en faveur de l’extension du chômage économique aux employés.

    En Flandre, beaucoup de gens expriment leur dégoût des partis traditionnels en votant pour une opposition de droite. Mais le Vlaams Belang, la Lijst Dedecker et la NVA défendent en réalité des mesures d’austérité encore plus dures. Les écolos de Groen! ont semblé un moment vouloir jouer un rôle d’opposition de gauche mais, à la première occasion qui leur a été donnée d’entrer au gouvernement, leur radicalisme a vite montré ses limites.

    En Wallonie, le mécontentement social est aujourd’hui largement capté par Ecolo, à qui les sondages annoncent une grande percée et qui pourrait atteindre 20% et dépasser le CDH. Il n’est plombé ni par des participations gouvernementales impopulaires, ni par des "affaires" à la mode Van Cau et Lizin. Il n’hésite pas devant une solide touche de radicalisme – il faut "libérer l’économie de la dictature de la finance" affirme leur programme électoral. Mais les mesures concrètes proposées dans leur "New Deal Vert" – mieux encadrer l’activité des banques, interdire les parachutes dorés, réorienter l’économie vers l’énergie renouvelable et le développement durable,… – restent tout à fait acceptables par le patronat.

    Ce paysage politique n’offre pas de choix !

    Ce rapide panorama montre clairement l’absence d’un parti qui ne pense pas d’abord aux profits des entreprises quand on parle de résoudre la crise mais qui considère comme une priorité les intérêts de la grande majorité de la population et veut apporter des solutions à leurs problèmes. Taper du poing sur la table pour défendre l’emploi, exiger des salaires et des conditions de travail corrects, imposer les entreprises qui ont amassé des fortunes incroyables, défendre la sécurité sociale et les services publics, nationaliser les secteurs-clés de l’économie sous le contrôle des travailleurs et de la population,… tout cela est aussi étranger aux socialistes et aux Verts qu’aux autres.

    Sans parti pour les représenter, les travailleurs et les allocataires sociaux (qui représentent ensemble la majorité écrasante de la population) n’ont face à eux que les jeux des politiciens traditionnels : une petite poussée communautaire, une gesticulation contre le changement climatique, un zeste de proposition sur le droit d’asile,… Mais une réponse générale partant de la division la plus fondamentale de la société – la division en classes sociales aux intérêts opposés – reste totalement absente de cette lutte électorale.

    Il faut un nouveau parti pour les travailleurs

    Dans une situation de crise profonde – cette crise sera peut-être même pire que celle des années ’30 – cela est dramatique. Quel que soit les combinaisons qui sortiront des urnes, cela ne changera rien au fait que le patronat et les partis à son service se préparent à saigner nos droits et notre niveau de vie.

    Pour le moment, notre seul moyen de défense réside dans la préparation de la résistance syndicale: les militants combatifs doivent augmenter la pression sur les directions syndicales. Mais sans instrument politique pour prolonger cette lutte, la défense sera presque la seule option.

    Le PSL/LSP défend depuis longtemps déjà la nécessité de construire un parti de lutte pour les travailleurs et leurs familles. Nous continuerons à populariser cette idée avec nos propres listes LSP du côté néérlandophone et aux régionales à Liège, Mons et Nivelles, et en coopération aux élections européennes en Belgique francophone avec la LCR (liste LCR-PSL) ainsi qu’avec le PC et le PH à Bruxelles (liste PC-PSL-LCR-PH). Ces collaborations ne vont pas conduire à la naissance d’un tel parti large, mais les électeurs auront au moins l’opportunité de voter pour un programme qui défend réellement les intérêts de la grande majorité de la population contre les partis des patrons.

  • Gay pride 2009: Homos, bis, trans, hétéros… l’égalité reste à gagner. Luttons pour l’imposer!

    Environ 20.000 personnes ont participé ce samedi 16 mai à l’édition 2009 de la Gay Pride. Dans une ambiance festive, le cortège a défilé dans les rues de Bruxelles. Pendant ce temps, en Russie, la police intervenait violemment contre le rassemblement de Moscou. Mais même ici, l’égalité reste à gagner. C’est pourquoi le PSL était présent.

    Par Nico


    • Tract du PSL distribué à la Gay pride
    • La lutte pour les droits des LGBT reste d’actualité!
  • La droite se remaquille avant les élections

    Lors de ce premier mai, on a pu entendre l’ensemble des formations politiques traditionnelles. Élection obligent, les politiciens se sont drapé de leur plus beaux costumes pour vendre leur programme… avec une constante : « l’effet Obama ».

    Par Alain (Namur)

    Il s’agit de changer le système «socialiste» en Wallonie ou, variante, sortir la Wallonie du système «soviétique», pour les ténors du Mouvement Réformateurs. Le CDH est plus clair encore : nous avons besoin d’une révolution humaniste, parce que, soi- disant, le socialisme et le libéralisme sont des idéologies matérialistes du 19e siècle. Le président Obama a durant toute sa campagne axé son message sur le changement. Face à une administration Bush en pleine décrépitude, sa campagne a fait écho au niveau des USA mais, de manière plus large, aussi partout dans le monde. Pour l’instant, le bilan en termes de changement est assez décevant de la part d’Obama. Mis à part les effets d’annonces et le style (Bo Obama est certes très mignon), Obama reste un défenseur de l’impérialisme Américain.

    Il est assez affligeant de constater que des personnalités politique de premier plan s’illustrent par leur ignorance. Madame Milquet devrait peut-être ouvrir son dictionnaire et aller chercher la définition de matérialisme dans son sens philosophique. Et enfin, quand Louis Michel parle «d’enfant honteux du marxisme en parlant du PS», il devrait lui aussi peut être se renseigner sur ce qu’est le marxisme exactement (voir aussi : Le MR peut se rassurer, le PS n’est pas marxiste…). De plus, il devrait savoir que sa formation politique à gouverner depuis 1999 avec ses enfants honteux alors lorsqu’il aura bu le calice jusqu’à la lie…

    La situation économique se dégrade de jour en jour. Face à ce constat, tous les politiciens veulent nous faire oublier que ce sont eux-mêmes, ou leurs prédécesseurs, qui nous ont amené là où nous en sommes. Madame Milquet dont la famille politique est la démocratie chrétienne a déclarer que son parti n’avait que 6 ans… C’est tenter de nous faire oublier que l’ancien PSC est responsable de plusieurs attaques contre nos emplois et nos conditions de vie.

    La palme de la mauvaise foi revient cependant au MR. Face aux socialistes qui hurlent, mais pas trop, contre la crise libérale (ce qui soi en passant leur permet de ne pas parler de crise généralisée du capitalisme), le MR dit ne jamais avoir défendu le capitalisme débridé et propose le libéralisme comme modèle de sortie de crise pour l’Europe. C’est à mourir de rire ! Sans entrer dans des considérations philosophiques sur le lien entre libéralisme et capitalisme, je vous invite à faire un tour sur le site du MR (qui l’eu cru, un marxiste consulte le site du MR…). Sur ce site, on peut trouver un lien vers l’institut Jean Gol. Voilà la présentation des mots même des concepteurs du site : «vous pénétrez ici dans l’antre du libéralisme francophone belge…ce centre est pour ainsi dire l’âme du mouvement réformateur…»

    En mordant sur sa chique on entre dans le site et que peut on trouver à la rubrique galerie des textes libéraux, on trouve des penseurs tels que John Stuart Mill, Frederich August Von Hayek, Milton Friedman,…

    Peut être ces noms ne vous disent rien. Je vous le donne en mille pour les deux derniers, ce sont les pères de ce qu’on a appelé le néolibéralisme ou l’ultralibéralisme. Ce sont les concepteurs théoriques du «capitalisme débridé». Rien de moins, ils n’ont pas hésité à soutenir Pinochet qui s’est fait connaître comme un grand défenseur du libre marché au détriment de la démocratie tant chérie par nos libéraux. Il n’y a rien de social dans leur libéralisme, juste les liens froids et durs de la surexploitation pour de dégager le maximum de profits.

    La période qui suit les élections risque fort bien d’être douloureuse pour la classe ouvrière. En effet, la dette publique passerait, selon les prévisions de l’Union Européenne, au dessus des 100% du PNB. Il va sans dire que en dignes héritiers les partis de droites (MR et CDH) accompagné par les sociaux libéraux de la gauche officielle (Ecolo et PS) iront rétablir leur budget au bénéfice des patrons sur le dos de notre classe. Et oui madame Milquet, la lutte des classes, ça existe encore au 21e siècle, tout comme la misère, la guerre et l’exploitation…

    Si vous aussi voulez lutter pour ne pas payer la crise de ce système, rejoignez les rangs du Parti Socialiste de Lutte.

  • Le socialisme, réponse aux crises environnementale et économique

    Une critique d’ECOLO

    Les perspectives économiques ne sont pas les seules à devenir jour après jour plus inquiétantes. Sur bases de nouvelles analyses, des scientifiques estiment qu’il faudrait parler de l’augmentation prochaine du niveau de la mer non pas en centimètres, mais bien en mètres (1). Des villes comme Shangaï, Calcutta, La Nouvelle Orléans, Miami ou encore New York seraient menacées au cours des 100 prochaines années…

    Par Nicolas Croes

    L’avenir qui se dessine sur base du constat de la crise environnementale et économique est loin d’être réjouis-sant : aux pertes d’emplois, à la misère et à la famine s’ajoutent la pollution, les dérèglements climatiques et la disparition d’espèces même aussi communes que le thon. La planète des générations futures est un monde imprévisible, à la mécanique naturelle grippée. Ecolo en tire une conclusion correcte : “(…) il s’avère indispensable pour les Verts d’honorer la double exigence à laquelle nous devons faire face : la réduction drastique de notre empreinte écologique et la lutte contre la précarité sociale.” (2). Hélas, avec les méthodes qui sont les leurs, Ecolo n’honorera rien du tout.

    Chez les écologistes officiels – partis ou ONG – il est véritablement frustrant de constater à quel point il existe un gouffre gigantesque entre, d’un côté, une dénonciation correcte de l’affolant processus de destruction de la nature et, de l’autre, les solu-tions avancées pour y faire face. Un peu comme si un médecin tendait avec un large sourire une aspirine à un patient auquel il vient tout juste d’expliquer quel genre d’avenir lui laissera son cancer…

    Mais avant même de parler de la composition de cette fameuse aspirine (le programme d’Ecolo par exemple), on est en droit de se poser des questions sur la manière de l’administrer au patient. Récemment, le groupe des Verts au Parlement européen a proposé – sans succès – de soutenir une proposition issue d’une conférence des Nations Unies consacrée à la crise économique. Ecolo a ensuite simplement constaté l’échec en déclarant : “Reste à espérer qu’une telle idée parvienne (…) à se frayer un chemin au sein de la classe politique européenne.” (3) De tels propos, presque des prières, illustrent crument l’absence de perspectives sur la marche à suivre pour une réelle défense de l’environnement.

    Quand on regarde l’histoire des acquis sociaux, en Belgique ou ailleurs, on ne peut que remarquer que ces derniers ont toujours été résultats de luttes, souvent très intenses. Le simple lobbying “idéologique” est une impasse, le point crucial est la construction d’un rapport de forces dans la société. Ce qui nécessite de clairement identifier les responsables du problème. A ce titre, Paul Lannoye, un des fondateurs d’Ecolo qui a depuis lors quitté le parti, fait une analyse intéressante: “Ecolo, comme les autres formations, persiste à faire le pari de la relance économique. Même si cette alternative est verte, c’est une erreur de prôner le développement durable. Ecolo pratique une écologie d’accompagnement, pas une écologie de transformation. (…) Ecolo ne remet pas en cause le système capitaliste.” (4)

    Cette dernière phrase illustre le problème fondamental d’Ecolo tant par rapport à ses méthodes qu’à son programme. Ce dernier est constitué d’une suite de revendications vagues (“élargir les marges de manœuvres des Etats” ou mettre en place un “Green Deal” au contenu flou) qui refusent de s’en prendre à la cause réelle de la crise environnementale : le système capitaliste.

    Ecolo est tombé dans un piège vicieux : considérer que l’environnement est l’aspect fondamental de la société, au détriment de la division de la société en classes et de l’exploitation. Le danger est de laisser des problématiques comme la défense de l’environnement (ou l’inégalité entre les hommes et les femmes,…) prendre le pas sur la lutte contre la cause principale, le capitalisme, ainsi que de passer à côté du rôle central du mouvement ouvrier. Cela ne signifie en rien qu’il faut laisser tomber ces revendications, mais au contraire les orienter sans équivoque vers le mouvement des travailleurs pour une confrontation avec le système d’exploitation capitaliste.

    Tourner autour du pot est la perte d’un temps précieux. Le problème est le capitalisme (et pas simplement le capitalisme “sauvage” ou “libéral”), la solution est le socialisme (et pas le “socialisme du XXIe siècle” ou d’autres termes “adoucis”).


    1. Une étude alarmante, Le Soir du 16 avril 2009
    2. Il faut un green deal planétaire pour répondre à la crise!, www.ecolo.be
    3. Idem
    4. Ecolo fait fausse route, Le Vif, édition du 10 au 16 avril 2009

  • Bruxelles: Les candidats de la liste commune PC-PSL-LCR-PH

    1. Roland NYNS, enseignant, Forest, PC
    2. Céline CAUDRON, animatrice-fomatrice, militante féministe, Ixelles, LCR
    3. Karim BRIKCI, brancardier, délégué syndical CGSP, Ixelles, PSL
    4. Gilles SMEDTS, ingénieur, Jette, PH
    5. Vasantha FAGARD, employée, Anderlecht, PC
    6. Abdel-Jalil BOURHIDANE, étudiant-travailleur, un porte parole du CAS-ULB (comité d’action et de soutien aux sans-papiers) Bruxelles, PSL,
    7. Guy VAN SINOY, fonctionnaire, délégué syndical CGSP, St-Gilles, LCR
    8. Greta VAN VINCKEROY, enseignante, Jette, PH
    9. Polo MARCUS, graphiste, militant syndical SETCa, St-Gilles, PC
    10. Paule CHAUVAUX, enseignante retraitée, Ixelles, PSL
    11. Anouk LEBRUN, étudiante, Schaerbeek, candidate d’ouverture présentée par la LCR
    12. Annick LETECHEUR, Bruxelles, éducatrice, PH
    13. Tania MARTIN, Anderlecht, assistante sociale, PC
    14. Christian DEHON, électricien pré-pensionné, St-Gilles, PSL
    15. Serge ALVAREZ, postier, délégué syndical CSC-Transcom, Watermael-Boitsfort, LCR
    16. Jorge DE BARELLI, stucateur, St-Josse, PH
    17. Lilian SWINNE, antiquaire brocanteur, Etterbeek, PC
    18. Anne VANDERPERRE, formatrice, St-Gilles, PSL
    19. Michèle DEHAEN, infirmière, déléguée syndicale CGSP, Bruxelles, candidate d’ouverture présentée par la LCR et le PSL
    20. Simon ENCEV, étudiant, Bruxelles, PH
    21. Louise GOTOVITCH, enseignante retraitée, militante CGSP, Forest, PC
    22. Michaël LEHOUCQ, jardinier, Forest, PSL
    23. William CAERS, chauffeur de bus, délégué syndical CGSP, Schaerbeek, candidat d’ouverture présenté par la LCR
    24. Barbara VERHAEGE, secrétaire, Molenbeek, PH
    25. Luc DELVAUX, archéologue, militant syndical, Etterbeek, PC
    26. Pablo NYNS, étudiant, Forest, PSL
    27. Danièle FAYER-STERN, traductrice, Bruxelles, candidate d’ouverture présentée par la LCR
    28. Michel DEVOS, chauffeur, Bruxelles, PH
    29. André DE PAUW, enseignante retraitée, St-Gilles, PC
    30. Khadidja BADJOKO WO LILEKO, étudiante, Ixelles, PSL
    31. Mathieu DESCLIN, historien, militant écosocialiste, Uccle, LCR
    32. Serge DELONVILLE, juriste, Schaerbeek, PH
    33. Franck DUMORTIER, chercheur, Schaerbeek, PC
    34. Célia SOTO MORAL, étudiante, Bruxelles, PSL
    35. Marianne MARISSAL, infirmière, Forest, candidate d’ouverture présentée par la LCR
    36. Edith FEUILLAL, employée, Auderghem, PH
    37. Dominique DUCHATEAU, employée, Watermael-Boitsfort, PC
    38. Stéphane PASSELECQ, étudiant, Ixelles, PSL
    39. Eric MATRIGE, employé, co-fondateur du Front antiraciste, Schaerbeek, LCR
    40. André FRYNS, employé, Auderghem, PH
    41. Séphian SAMYN, employé, Bruxelles, PC
    42. Afsaneh HOSEINI, étudiante, Etterbeek, candidate d’ouverture présentée par le PSL
    43. Rita MAREELS, employée de banque, militante syndicale, Bruxelles, LCR
    44. Amina HASAN MOHAMED, restauratrice, Etterbeek, PH
    45. Marianne LAMBERT, employée, Ixelles, PC
    46. Julien ENGLEBERT, écolier, Forest, PSL
    47. Jean-François STREEL, enseignant, Bruxelles, candidat d’ouverture présenté par la LCR
    48. Xavier DE BARELLI, employé, St-Josse, PH
    49. Jonas ROLAND, étudiant, Forest, PC
    50. Yassin SOUHAIL, écolier, Ixelles, PSL
    51. Anne DELALOY, retraitée, Berchem-Ste-Agathe, candidate d’ouverture présentée par la LCR
    52. Martine BOULY, comptable, Schaerbeek, PH
    53. Catherine FORGET, étudiante, Woluwé-St-Lambert, candidate d’ouverture présentée par le PC
    54. Cédric GERÔME, journaliste, Ixelles, PSL
    55. David FAJERSZSTAJN, plombier, Watermael-Boitsfort, candidat d’ouverture présenté par la LCR
    56. Fabrizzio DE BARELLI, étudiant, St-Josse, PH
    57. Jean-Marie MARTIN, enseignant, Anderlecht, PC
    58. Vinciane DUPONT, coiffeuse, Etterbeek, candidate d’ouverture présentée par le PC
    59. Aline DEHASSE, animatrice socioculturelle, St-Gilles, candidate d’ouverture présentée par la LCR
    60. Murielle LECLERCQ, employée, Schaerbeek, PH
    61. Mia HEYVAERT, puéricultrice, Anderlecht, PC
    62. Marie-Jeanne PETERMANS, institutrice retraitée, Anderlecht, candidate d’ouverture présentée par le PC
    63. Lawali KANGO, informaticien, ex-militant sans papiers, Schaerbeek, candidat d’ouverture présenté par la LCR
    64. Sophie ENCEV, technicienne de laboratoire, Bruxelles, PH
    65. Yves PIERSEAUX, enseignant, Forest, PC
    66. Zaffira ABBADI, étudiante, Etterbeek, candidate d’ouverture présentée par le PC
    67. Touria BENTALEB, thérapeute, Forest, candidate d’ouverture présentée par la LCR
    68. Mohamed BILIVOGUI, employé, Jette, candidat d’ouverture présenté par le PH
    69. Claudine PÔLET, employée retraitée, militante SETCa, Ixelles, candidate d’ouverture présentée par le PC
    70. Alice POLART, éducatrice, Schaerbeek, candidate d’ouverture présentée par la LCR
    71. Joël GIRES, étudiant, Forest, candidat d’ouverture présenté par la LCR
    72. Tatiana DE BARELLI-SPONAR, psychologue, St-Josse, PH

    SUPPLÉANTS/ES

    1. Karim BRIKCI, brancardier, délégué syndical CGSP, Ixelles PSL
    2. Claudine PÔLET, employée retraitée, militante SETCa, Ixelles, candidate d’ouverture présentée par le PC
    3. Guy VAN SINOY, fonctionnaire, délégué syndical CGSP, St-Gilles, LCR
    4. Gilles SMEDTS, ingénieur, Jette, PH
    5. Polo MARCUS, graphiste, militant syndical SETCa, St-Gilles, PC
    6. Paule CHAUVAUX, enseignante retraitée, Ixelles, PSL
    7. Danièle FAYER-STERN, traductrice, Bruxelles, candidate d’ouverture présentée par la LCR
    8. Annick LETECHEUR, Bruxelles, éducatrice, PH
    9. Luc DELVAUX, archéologue, militant syndical, Etterbeek, PC
    10. Khadidja BADJOKO WO LILEKO, étudiante, Ixelles, PSL
    11. Daniel LIEBMANN, sans profession, St-Gilles, LCR
    12. Michel DEVOS, chauffeur, Bruxelles, PH
    13. Vasantha FAGARD, employée, Anderlecht, PC
    14. Abdel-Jalil BOURHIDANE, étudiant, Bruxelles, PSL
    15. Tatiana DE BARELLI-SPONAR, psychologue, St-Josse, PH
    16. Céline CAUDRON, animatrice fomatrice, militante féministe, Ixelles, LCR

    • Liège: Liste PSL
    • Nivelles: Liste PSL
    • Mons: Liste PSL
  • Liège: Les candidats de la liste PSL

    Candidats effectifs

    1. Simon HUPKENS, (PSL), Liège, 30 ans, Horeca, délégué du personnel à l’ASBL Les Grignoux
    2. Catherine CHIKOWSKY, Liège, 37 ans, enseignante
    3. Stéphane RAMQUET, Liège, 23 ans, étudiant
    4. Nathalie DUPONT, Liège, 33 ans, travailleuse sociale
    5. Christophe CUSUMANO, Liège, 26 ans, sociologue
    6. Elodie DEWARD, Esneux, 22 ans, étudiante
    7. Damien CHRISTELBACH, Chênée, 20 ans, étudiant
    8. Marie CHRISTELBACH, Grivegnée, 23 ans, sans emploi
    9. Thibaud MERTENS, Oupeye, 20 ans, étudiant
    10. Catherine RENARD, Braives, 30 ans, médecin
    11. Willy LOYEN, 81 ans, Vaux, ouvrier pensionné
    12. Stéfanie OLIVIER, Liège, 25 ans, kinésiologue
    13. Patrick ZEOLI, Liège, 41 ans, enseignant

    Candidats suppléants

    1. Nicolas CROES, Liège, 27 ans, rédacteur
    2. Lise BACHELET, Liège, 26 ans, juriste
    3. François JAQUET, Liège, 24 ans, étudiant
    4. Maria RODROGUEZ, Liège, 49 ans, vendeuse
    5. Younes BOUKILI MAKHOUKI, Liège, 23 ans, étudiant
    6. Elodie COLINET, Verviers, 46 ans, ménagère
    7. Danilo MALMUSI, Liège, 27 ans, ébéniste
    8. Magda BADRAKHAN, Grivegnée, 25 ans, sans emploi
    9. Mandy HUREL, Aubange, 24 ans, étudiante
    10. Eric HERMAN, Liège, 42 ans, employé
    11. Maria GALLO, Dison, 28 ans, agent d’acceuil
    12. Géraldine JOSKIN, Liège, 31 ans, travailleuse sociale
    13. Jean PELTIER, Grivegnée, 53 ans, animateur

    Autres listes:

    • Bruxelles: Liste commune PC-PSL-LCR-PH
    • Nivelles: Liste PSL
    • Mons: Liste PSL
  • Nivelles: Les candidats de la liste PSL

    1. Nadine MERTENS, Limal, 60 ans, ancienne déléguée Solvay, membre de l’exécutif SETCa-BHV,
    2. Baptiste LIBOIS, Grez-Doiceau, 21 ans, étudiant
    3. Jean-Pierre BODEN, Wavre, 40 ans, agent des postes

    Autres listes:

    • Bruxelles: Liste commune PC-PSL-LCR-PH
    • Liège: Liste PSL
    • Mons: Liste PSL
  • Mons: Les candidats de la liste PSL

    1. Elisa DE NOËL, Mons, 27 ans, enseignante
    2. Benjamin DUSAUSSOIS, Mons, 25 ans, étudiant
    3. Linda DEMETS, Grandmetz, 50 ans, enseignante
    4. Romain DESCAMPS, Hyon, 23 ans, étudiant
    5. Stéphanie RARY, Gozée, 22 ans, étudiante
    6. Gustave DACHE, Charleroi, 72 ans, ex-délégué Caterpillar et Citroën

    Suppléant/es

    1. Lucas GILLIS Mons, 26 ans, Interimaire
    2. Melina VACCARO, Houdeng-goegnies, 18 ans, écolière
    3. Jean-Christophe FERRONATO, Mons, 36 ans, dessinateur
    4. Floriane MEURANT, la Louvière, 20 ans, étudiante
    5. Renaud BOUCHEZ, Lobbes, 21 ans, étudiant
    6. Valentine GLINEUR, Saint-Ghislain, 84 ans, pensionnée

      Autres listes:

      • Bruxelles: Liste commune PC-PSL-LCR-PH
      • Nivelles: Liste PSL
      • Mons: Liste PSL
  • MEETING LCR-PSL à Bruxelles ce 15 mai

    Avec :

    • Céline Caudron (LCR, tête de liste aux européennes)
    • Laure Miège (PSL, 1ère candidate suppléante aux européennes)
    • Bart Vandersteen (PSL-LSP, tête de liste en Flandre)
    • Yvan Zimmermann (NPA, tête de liste aux européennes en France pour le Grand Est de la France)

    Ce vendredi 15 mai 2009, à 18:30

    Au 16 Rue du poinçon à Bruxelles (à l’IHECS)

    Affiche en format PDF

  • Le PSL/LSP refuse le “régime d’apartheid” électoral à Bruxelles

    Lors des élections régionales à Bruxelles, nos membres et sympathisants néerlandophones ne pourront voter pour le PSL/LSP que par un vote pour la liste du cartel francophone PC-PSL-LCR-PH. Cela est en principe possible en choisissant pour les élections régionales le rôle linguistique francophone. Mais nos membres néerlandophones de Bruxelles ne peuvent pas être candidats sur cette liste s’ils ont été dans le passé candidats pour une liste néerlandophone dans la région de Bruxelles ou s’ils veulent encore pouvoir l’être dans l’avenir. Ils doivent aussi être en possession (à temps) d’une carte d’identité francophone.

    Cela démontre la logique absurde de la séparation linguistique dans la capitale de la Belgique. Bien qu’il y ait à Bruxelles des communautés issues des quatre coins du monde, bien qu’il y ait un grand nombre de familles « mixtes », bien que l’on soit tous habitants de la même « plus petite région de Belgique », … il est presque impossible pour des partis politiques de disposer de listes mixtes.

    Cependant, tous les habitants de Bruxelles vivant avec un revenu bas ou moyen sont touchés par les mêmes problèmes : un fort taux de chômage et une pauvreté très répandue, ainsi qu’une offre de logement de location qui combine dans la plupart des cas un prix très haut avec une qualité très basse. Pourtant, dans les sondages, les Bruxellois plaident sans arrêt pour plus de services en commun, tel qu’un enseignement mixte et bilingue. De plus en plus de Bruxellois non-néerlandophones envoient d’ailleurs leurs enfants dans des écoles néerlandophones, non pas dans le but de poursuivre un « choix pour la communauté flamande », mais dans le but d’assimiler un bilinguisme que l’enseignement francophone ne peut réellement offrir faute de moyens. Pourtant le personnel des centres de quartier et des centres culturels, de l’encadrement des jeunes ou des nouveaux venus dénonce depuis déjà de nombreuses années que l’approche unilingue néerlandophone n’est pas la plus efficace si l’on veut atteindre effectivement ces groupes-cibles.

    La population bruxelloise n’a jamais demandé ces services scissionnés, ni de listes scissionnées. Le PSL/LSP pense que des listes uniquement francophones ou néerlandophones doivent être possibles, mais aussi que des listes bilingues doivent l’être pour des partis qui choisissent de défendre les intérêts de la population laborieuse, quelle que soit sa langue. Car au travers d’élections scissionnées, on stimule des organisations et des partis scissionnés, qui pensent en terme des « intérêts de la communauté » au lieu des intérêts de leur classe sociale.

    Dans les dossiers socio-économiques, et malgré l’énorme propagande dans les médias, il n’y a que très peu de différences entre les communautés – au niveau des intérêts et des revendications des syndicats, des organisations sociales et des groupes qui travaillent avec les couches pauvres de la population. Des partis qui s’établissent sur cette ligne de cassure, et qui prônent l’unité nationale des travailleurs contre le patronat et leurs gouvernements des deux côtés de la frontière linguistique, sont presque mis dans l’impossibilité de pouvoir se profiler de cette manière.

    Les partis traditionnels et le gouvernement bruxellois (PS-CDH-Ecolo-Open VLD-SP.a-CD&V) jouent sur toutes les divisions possibles. Non seulement les gens sont dressés les uns contre les autres sur base de leur langue et de leur origine, mais en plus, avec l’idée des « emplois bruxellois pour les Bruxellois », on crée l’idée que ce sont les nombreux navetteurs qui sont coupables du chômage colossal à Bruxelles. Mais le chômage provient de la politique de ces politiciens : le démantèlement de l’emploi dans les services publics ; l’acceptation du principe capitaliste que les profits sont plus importants que l’emploi ; un enseignement de basse qualité, malgré les efforts du personnel, par un manque de moyens ;…

    Le PSL/LSP voit comme son devoir de défendre tous les travailleurs et les pauvres, malgré leur langue, origine, sexe, religion, le fait qu’ils aient ou non des papiers,… Nos ennemis ne sont pas les « autres » travailleurs et pauvres, mais l’élite riche qui met tellement de richesse dans sa poche qu’il n’en reste plus assez pour satisfaire les besoins de la grande majorité de la population. La seule liste pour les élections régionales à Bruxelles qui nous offre aujourd’hui l’opportunité de maintenir cette approche, c’est le cartel entre le Parti Communiste, le Parti Socialiste de Lutte (qui travaille dans la population flamande sous le nom de Linkse Socialistische Partij et qui est un parti national qui fait partie du CIO, une organisation internationale qui lutte et construit une véritable nouvelle Internationale de la classe ouvrière), la Ligue Communiste Révolutionnaire et le Parti Humaniste. Le PSL/LSP fait partie de ce cartel en tant que parti national et appelle ses membres et sympathisants, y compris les néerlandophones, de mener campagne pour cette liste.

    Nous avons donc choisi de ne pas présenter une liste flamande séparée, mais de mettre toutes nos forces pour soutenir cette liste, avec laquelle nous espérons, et pas seulement sur le plan électoral, rassembler nos forces en vue de l’intervention dans la lutte qui se mène déjà actuellement pour savoir qui doit payer la facture de la crise. Au travers de la politique menée par les différents gouvernements, dans lesquels presque tous les partis traditionnels sont quelque part au pouvoir, c’est la majorité de la population, aux bas et moyens revenus, qui doit se serrer la ceinture. Rien de ce que l’opposition représentée au parlement (verts, populistes de droite et extrême-droite) propose n’y changera d’ailleurs quoique ce soit.

    Avec cette coopération, nous voulons également nous préparer à la lutte qui va éclater dans peu de temps sur qui va payer pour la dette de l’Etat, laquelle monte de nouveau à une vitesse extrêmement rapide. Pendant à peu près vingt ans, les travailleurs et les allocataires ont souffert et on vu leur pouvoir d’achat baisser systématiquement par des plans d’austérité consécutifs. A côté de nombreuses « petites » mesures d’austérité, nous avons été confrontés au Plan Val Duchesse et au Plan Global, puis encore au Pacte des Générations. Nous allons avoir besoin de l’unité entre les travailleurs wallons, flamands, bruxellois et germanophones, d’origine belge ou immigrée, pour contrer une politique d’austérité encore plus dure qui va nous tomber sur le dos.

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