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Category: National
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Il nous faut une autre société !
Un monde sûr. C’est l’un de ces besoins fondamentaux de l’être humain qui ne peut visiblement être garanti dans notre société. Jusqu’ici, les formes les plus brutales de violence, la guerre et le terrorisme, sévissaient au loin. Cela a changé. Comme le médecin Marc Van Ranst l’a déclaré dans le quotidien De Morgen: ‘‘Il est illusoire de penser qu’il est possible de mener la guerre avec des F-16 à des milliers de kilomètres d’ici et espérer que cette même guerre ne glisse jusqu’ici. En semant des bombes au Moyen-Orient, il faut s’attendre à des attaques sur le front intérieur. On n’obtient pas la paix en jetant de plus en plus de bombes.’’Par Bart Vandersteene, article tiré du supplément à l’édition d’avril de Lutte Socialiste consacré aux attentats de Bruxelles // Edition spéciale de Lutte Socialiste en version PDF
Parions que la réponse des politiciens classiques sera un cocktail de mesures visant à renforcer l’armée, la police et l’Etat sécuritaire. Une grande partie de la population estime qu’il s’agit de la réponse la plus logique. Mais le déploiement de centaines de soldats dans les rues, les aéroports et les gares s’est révélé impuissant contre la menace terroriste.
L’opposition aux mesures sécuritaires est considéré comme naïve ou laxiste. Guy Tegenbos, rédacteur en chef du quotidien flamand De Standard, s’est lancé dans le débat le 23 mars déjà : ‘‘Les détecteurs de métaux et autres mesures de ce type sont monnaies courantes à l’étranger, mais on les a appliquées ici du bout des lèvres. (…) Certains considéraient que déployer des soldats visait juste à épater la galerie.’’ Résister à la militarisation de la société, cela signifierait de ne pas prendre au sérieux la sécurité.
C’est tout l’inverse. La politique du ‘‘Law and Order’’ a déjà été appliquée aux États-Unis. C’est un échec. Ce pays comprend le pourcentage de population incarcérée le plus élevé au monde. Alors qu’il représente 5% de la population mondiale, il contient 25% de la population carcérale. Le budget du système pénitentiaire représente l’équivalent de celui de l’enseignement supérieur. Toutes sortes de délits mineurs, même tenir un joint, entrainent l’emprisonnement. Et un casier judiciaire est un énorme fardeau pour l’avenir.
Dans une telle société, le rôle de la police est de plus en plus répressif. Ici aussi, son rôle n’est plus sa fonction sociale (à l’image des agents de quartier) mais de plus en plus la répression. A Anvers, un grand bâtiment a été construit afin de rassembler les divers services de police en réalisant des économies d’échelle, mais aussi pour transférer du personnel des commissariats de quartier vers plusieurs unités d’intervention. Des bureaux et services de quartier à la fonction préventive et sociale ont été sacrifiés pour des ‘robocops’.
Cette politique a-t-elle rendu plus sûrs les États-Unis ? Pas du tout. Est-ce que cela a stoppé le terrorisme ? Pas vraiment. Entre 2001 et 2014, 108.924 décès consécutifs au terrorisme ont eu lieu à travers le monde, dont plus de 3.000 aux États-Unis et 420 en Europe.
Un enfant afro-américain né aux États-Unis sur quatre finira un jour en prison. Le candidat de gauche aux présidentielles américaines Bernie Sanders a expliqué que la seule solution était d’assurer à la jeunesse de bons emplois et un enseignement de qualité. Les problèmes sociaux nécessitent des réponses sociales. Un programme massif d’investissements publics dans les écoles, les logements sociaux,… permettrait de combler les différentes pénuries sociales tout en créant des milliers d’emplois. Cela donnerait une perspective d’avenir à chacun.
Seul un contrôle démocratique sur la police exercé par la collectivité et le mouvement des travailleurs peut assurer que la police soit utilisée efficacement, en fonction des intérêts de la majorité de la population.
Cela exige de rompre avec le système capitaliste dans lequel la soif de profits d’une infime élite de super-riches cause la guerre, le terrorisme, les catastrophes environnementales, la crise des réfugiés, etc. Nous défendons la construction d’un système reposant sur le contrôle démocratique et la propriété publique des moyens de production afin qu’ils soient utilisés dans l’intérêt de la majorité de la population.
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Notre journée “Socialisme 2016” accordera un large espace à la discussion sur la sécurité et à la situation au Moyen Orient (voir le programme complet).11h00 – 12h00 MEETING D’OUVERTURE : Ne laissons pas le débat sur la sécurité à la droite !
- Tina Degreef Secrétaire LBC (équivalent flamand de la CNE/CSC, parlant en son propre nom)
- Eric Byl Secrétaire général du PSL/LSP
- Cédric Gerome Représentant du CIO (Comité pour une Internationale Ouvrière)
13h00-15h00 Divers ateliers dont un intitulé : “Guerre et terreur au Moyen-Orient: Comment en sortir?” Avec Cédric Gerome CIO
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Gand: “La lutte antiraciste est une lutte sociale”
La mobilisation antifasciste et antiraciste qui a pris place hier à Gand était une réponse des plus fortes à la haine de l’extrême droite. Avec plus de 1000 manifestants, la manifestation de GastvrijGent (Gand Accueillante, une plateforme large qui comprenait notamment le PSL et les Étudiants de Gauche Actifs) a connu une participation largement supérieure au cortège d’extrême-droite qui défilait ailleurs en ville. Le Voorpost, le service d’ordre du Vlaams Belang à l’initiative de la mobilisation néofasciste, avait mobilisé nationalement sous le slogan de “marre du terrorisme,, fermons les frontières” et avait même reçu le soutien de délégations de militants d’extrême droite des Pays-Bas. Une douzaine de manifestants d’extrême droite a été arrêtée. Certains dirigeants du Vlaams Belang étaient également de la partie, comme Dewinter et le président du parti Tom Van Grieken.La manifestation antifasciste était colorée avec des gens de tous âges, en contraste évident avec la marche de la haine de l’extrême droite. La population locale a démontré sa sympathie tout au long du parcours de la manifestation de GastvrijGent, jusqu’au bateau qui doit bientôt ouvrir ses portes pour servir de centre d’accueil pour demandeurs d’asile. Ce centre sera exploité par des entreprises privées (G4S et Corsendonck). Laisser de telles entreprises réaliser des profits au détriment de la misère humaine est une honte ! Le nombre de place d’accueil a diminué ces dernières années en conséquence des coupes budgétaires. Cette pratique de dégrader un service public pour ensuite ouvrir la porte au secteur privé, nous l’avons déjà vue à l’œuvre en de nombreux endroits.
Comme l’a expliqué le porte-parole du PSL Bart Vandersteene: “Plus de 1000 personnes ont manifesté hier en faveur d’une approche solidaire vis-à-vis des réfugiés fuyant la guerre. Le président du Voorpost a déclaré à la télévision que notre système de sécurité sociale est incapable de gérer cette arrivée de demandeurs d’asile. Il espère ainsi semer la peur parmi la population quant à leur avenir et à celui de notre système social afin de développer l’audience pour les idées racistes. Tous les partis traditionnels ont contribué aux attaques contre la sécurité sociale et on nous harcèle depuis de très nombreuses années avec cette idée que la sécurité sociale ne serait tout simplement plus gérable. Mais bien sûr, il y a toujours assez d’argent pour la guerre et pour les cadeaux aux grandes entreprises. C’est une question de priorité politique. C’est pourquoi la lutte contre le racisme est aussi et avant tout une lutte sociale et non une lutte morale.”
Détail remarquable: quand les syndicats protestent contre l’austérité et en défense de la sécurité sociale, on ne peut voir l’extrême droite nulle part. Le Vlaams Belang lui-même défend un programme néolibéral très dur. Son programme économique a été annoncé il y a dix ans lors d’un congrès du parti qui s’est tenu à Gand. Le Vlaams Belang y défend une réduction de la sécurité sociale et se montre favorable aux cadeaux fiscaux aux grandes entreprises. L’extrême droite est bien mal placée pour parler de la défense de notre sécurité sociale. Tout ce qui lui importe, c’est de pouvoir trouver un écho pour les idées racistes.Manifester contre l’extrême droite reste important. La crise des réfugiés et l’absence de réponse des partis établis entrainera une croissance des positions racistes, même au sein des partis établis. Cela renforcera l’extrême droite et cela a déjà donné lieu dans plusieurs pays voisins à diverses agressions violentes contre les réfugiés. Cette violence, nous voulons immédiatement la tuer dans l’œuf en ne lui laissant pas d’espace pour se développer. Avec une mobilisation active, nous voulons défendre une alternative à la fois: contre les coupes dans les services sociaux, contre la guerre au Moyen-Orient et pour que chacun puisse disposer d’un emploi décent et d’un logement abordable. Les problèmes sociaux doivent recevoir une réponse sociale ce qui, au final, signifie de lutter contre le système capitaliste lui-même.
Reportage photos de Jean-Marie:
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Seul un mouvement de masse pourra stopper ça
Des attaques inédites sur l’index, la sécurité sociale, l’enseignement, les services publics, le droit de grève, …
On savait bien que, peu importe la coalition gouvernementale, l’austérité serait à l’agenda. Le gouvernement Di Rupo avait préparé le terrain et déjà mené bon nombre d’attaques, le gouvernement ‘‘Kamikaze’’ qui s’annonce ne s’éloigne pas de la stratégie austéritaire et semble même vouloir passer à la vitesse supérieure.
par Ben (Charleroi)
Des attaques de tous les côtés
Au fédéral, c’est bien de 17,3 milliards d’économie d’ici 2019 dont on parle. Toutes nos conquêtes sociales vont être attaquées, nos services publics, notre sécurité sociale, nos soins de santé, nos pensions, notre indexation,… En Région flamande, ce sera 8 milliards d’économies sur 5 ans, avec des attaques déjà connues sur la VRT, De Lijn, le secteur socioculturel et l’enseignement (avec le risque d’une augmentation du minerval de 200€ dans l’enseignement supérieur).En Région wallonne, on parle de 1,1 milliard d’économies rien que pour 2015 (sur un budget de 13,5 milliards), avec entre autres : le non-remplacement de 4 fonctionnaires sur 5 pendant les deux prochaines années, des attaques sur l’enseignement également et bien d’autres choses. Quant à la Région bruxelloise, elle n’échappe pas non plus à cette logique austéritaire.
Le patronat est en fête
Alors que l’ensemble des travailleurs va sévèrement trinquer dans la prochaine période, le patronat va encore une fois pouvoir fêter l’accord de ce gouvernement dont les composantes sont favorables à la réduction des cotisations sociales patronales de 33% à 25%. Cela devrait coûter 2 milliards à la sécurité sociale. ‘‘Un premier beau cadeau au monde de l’entreprise’’, comme le titrait l’Echo il y a quelques semaines.En fait, l’ampleur de l’austérité est telle que ce n’est que progressivement que les différentes mesures seront rendues publiques. Mais si le détail des attaques n’est pas encore connu, il est déjà clair que la prochaine période prendra la forme d’une confrontation brutale entre l’agenda économique du patronat et de ses fidèles exécutants politiques d’un côté et de l’autre le niveau de vie des travailleurs (avec ou sans emploi) et des jeunes.
Une autre politique est possibleLes partis traditionnels ont choisi leur camp, celui du patronat, des actionnaires et des plus riches. C’est l’équipe gagnante pour le moment, c’est eux qui détiennent le pouvoir politique et économique. Mais cette accumulation de richesses et de pouvoir démesurés, accaparés par une infime partie de la population, rentre de plus en plus en confrontation avec la volonté de vivre décemment de l’équipe majoritaire, notre équipe, la classe des travailleurs (avec ou sans emploi) et des jeunes.
Notre équipe est à l’image d’un géant endormi, encore inconscient de sa force véritable car désorganisé et sans objectif ni direction claire. Mais face aux nombreuses attaques à venir, notre équipe n’aura pas d’autres choix que de résister. Les membres les plus conscients auront la lourde tâche de pousser en avant la coordination et l’organisation pratique des petites (et aussi des plus grandes) poches de résistance qui émergeront de manière spontanée. C’est pourquoi nous appelons à la création d’un front de résistance sur base d’un programme clairement offensif.
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Quels liens entre syndicats et partis ?
Par Ben (Charleroi)
Suite à la visibilité donnée à la candidature de Fréderic Gillot – délégué à ArcelorMittal et probable futur élu à la région pour le PTB – le PS a mis un autre délégué d’ArcelorMittal sur ses listes. Plus récemment, le secrétaire général de la CSC Claude Rolin a quitté son poste pour remplacer Anne Delvaux comme tête de liste pour la liste européenne du CDH. Des rumeurs parlent également de la possible présence d’Anne Demelenne (secrétaire générale de la FGTB) sur les listes du PS… Le débat sur la question de l’indépendance syndicale a de quoi être alimenté.
Des syndicalistes sur des listes de parti ?
Au sein des parlements, les syndicalistes ne sont pas chose courante, surtout quand ceux-ci sont délégués ouvriers. Les parlementaires sont beaucoup plus souvent, voire exclusivement, avocats, universitaires de toutes sortes ou patrons. On ne peut donc qu’apprécier la présence d’ouvriers sur des listes électorales. Le problème vient plutôt du choix de parti. Pour le PTB, le choix est compréhensible et à soutenir, mais pour ce qui est du PS et du cdH – des partis qui appliquent la politique libérale et d’austérité, à l’exact opposé du programme syndical et à la base même des mesures qui pousse les syndicalistes à manifester – on est en droit de s’interroger sur les liens entretenus entre certains syndicalistes et ces partis-là.
C’est d’autant plus clair pour ce qui concerne des dirigeants nationaux des syndicats comme Claude Rolin ou Anne Demelenne. Force est de constater qu’ils ont parfois plus de traits communs avec un statut de patron qu’avec celui de délégué syndical de base… Il suffit de se pencher sur leur gestion antidémocratique du syndicat et sur le montant de leur salaire. Finalement, on a l’impression que leur place sur des listes PS et Cdh est autant une récompense pour services rendus qu’une dernière tentative pour tromper les affiliés.
Indépendance syndicale ?
L’indépendance syndicale ne signifie pas que le syndicat ne doit avoir aucun lien avec des partis politiques et faire comme s’ils n’existaient pas. L’indépendance syndicale veut dire que le syndicat doit décider de son programme, de son projet, de ses méthodes de lutte, etc. en totale indépendance. En fait, pour que le syndicat soit indépendant, il est nécessaire qu’il soit démocratique. Les décisions devraient être prises en assemblées, en laissant la place au débat contradictoire et en y impliquant le plus de militants possible.
Quand cette démocratie syndicale existe, rien n’empêche que des décisions collectives du syndicat visent à renforcer des liens entre le syndicat et d’autres organisations, y compris des partis politiques, avec par exemple un appel de vote ou en mettant des candidats syndicalistes sur des listes électorales. Le tout est de rester dans le cadre de la stratégie que le syndicat s’est fixé en toute indépendance.
Dans un si petit article, on ne peut pas rentrer dans une analyse poussée de cette question, mais pour conclure, disons que les liens entre parti et syndicat ne constituent en rien un thème abstrait. La vérité est toujours concrète, comme disait l’autre. Les liens qui ne devraient pas exister sont ceux qui se trouvent entre les syndicats et les partis dont la politique va à l’encontre des intérêts des travailleurs. Les liens qui peuvent exister concernent des partis qui soutiennent et partagent l’idéal syndicaliste, c’est-à-dire au minimum une amélioration des conditions de travail et de vie de la grande majorité de la population.
Notre avis
• Pour que les syndicats coupent leur lien avec les partis traditionnels !
• Pour un syndicat démocratique et combatif !
• Pour la construction d’un relais politique pour les revendications syndicales regroupant l’ensemble des tendances à gauche du PS et d’écolo ! -
Non, Mr Magnette, renforcer la gauche, on n’y arrive pas en copiant la droite
Paul Magnette a réagit à sa manière au sondage Ipsos/Le Soir/RTL qui crédite le PTB-GO! de près de 7%. Selon lui : “La vertu de ce sondage, c’est de montrer, mais on le sait, que quand l’extrême-gauche progresse, la gauche faiblit. Donc malheureusement, quand on vote pour l’extrême gauche, on favorise la droite.” C’est bien tardivement – moins de 100 jours avant les élections – que le PS et Magnette semblent s’inquiéter de la manière dont la gauche pourrait être renforcée…
Il est regrettable que le parti du premier ministre n’ait pas pensé à cela alors qu’il soutenait et appliquait loyalement les politiques d’austérité… Peut-être Paul Magnette pourrait-il maintenant nous expliquer en quoi la dégradation de nos conditions de vie peut bien renforcer la gauche ? Pour appliquer la politique d’austérité, le PS s’est sans hésitation rangé du côté de la logique du diviser pour régner en s’en prenant d’abord aux plus faibles. Les chômeurs et les demandeurs d’asile ont ainsi été particulièrement frappés, une austérité « douce » destinée à préparer le terrain pour des attaques antisociales plus sévères une fois les prochaines élections passées, cette fois-ci contre l’ensemble du monde du travail. Renforcer la gauche, c’est possible en renforçant la solidarité et la lutte pour le progrès, pas en essayant d’accompagner le recul social.
Le PS essaye de recycler l’argument du « moindre mal » en disant qu’un renforcement du PTB affaiblirait sa position par rapport à la N-VA et augmenterait ainsi la menace de l’arrivée d’un gouvernement de droite. C’est un argument auquel il fallait s’attendre, mais il est par contre très remarquable de voir que le SP.a ne l’utilise pas de la même manière… Serait-ce parce le SP.a n’a pas de problème à gouverner avec cette même N-VA au gouvernement flamand ? Ou parce que ce parti est allé tellement loin dans la logique de soutien aux réductions d’impôt pour les grandes entreprises que la différence avec le programme de la N-VA sur ce point est anecdotique ? La menace d’un gouvernement dirigé par la N-VA est réelle et pourrait conduire à une offensive plus brutale contre nos conquêtes sociales. La différence est qu’alors que le PS est extrêmement prudent pour appliquer sa politique antisociale au point de sembler marcher sur des œufs, la N-VA se comporte comme un éléphant dans un magasin de porcelaine.
Mais au final, le résultat n’est guère différent. Après 25 ans de règne du PS au gouvernement fédéral, l’écart entre riches et pauvres n’a jamais été aussi grand dans ce pays. La pauvreté a augmenté, les salaires réels ont baissé, le mécanisme d’indexation a été miné, la chasse aux chômeurs a été organisée, les allocations d’insertion ont été limitée dans le temps à trois ans, … Combien de cadres sur-payés ont-ils été nommés par la social-démocratie dans les entreprises publiques ? Combien de privatisations totales ou partielles – des « consolidations stratégiques » selon les termes de Di Rupo à l’époque de la recherche d’actionnaires privés pour Belgacom – ont été dirigées par la social-démocratie ? Quand le PS de Magnette et Di Rupo a-t-il fait la différence ?
Une percée électorale des listes PTB et l’entrée au parlement d’un de ses élus renforceraient toute la gauche. Dans les pays où plusieurs formations de gauche sont présentes, on constate que la gauche est généralement plus forte que dans les pays où une formation a le monopole. Il suffit de penser aux Pays-Bas (comparons les résultats du PVDA social-démocrate et du parti de gauche SP à ceux du PS et du SPa chez nous) ou encore avec l’Allemagne (où existent le SPD social-démocrate, les Grünen (verts) et le parti de gauche Die Linke) et avec la Grèce (avec Syriza, le KKE et Antarsya). Lors de la conférence de presse annonçant les listes du PTB, le président de la régionale FGTB de Charleroi et Sud Hainaut, Carlo Briscolini, a fait remarquer : “c’est quand il y a de la discussion, de la contestation, que différentes tendances s’expriment, qu’un débat permet d’avancer.’’ La diversité renforce la gauche, mais il faut encore que cette gauche ne soit pas seulement présente aux élections. Toute position élue devra être utilisée afin de construire un large front de résistance contre la politique d’austérité qui ne manquera pas de suivre les élections.
Nous ne partageons donc aucunement les déclarations de M. Magnette. Ce ne sont que des tentatives visant à relooker le vieil argument du « moindre mal ». Dans le passé, cet argument ne nous a apporté que de nouvelles politiques antisociales, rien n’indique qu’il en serait autrement aujourd’hui, bien au contraire. Après les élections de mai prochain, il y aura une longue période sans élections, un moment idéal pour passer à l’application d’une austérité plus dure.
Un texte plus détaillé concernant l’attitude du PSL concernant les élections de mai 2014 arrivera sur socialisme.be dans ces prochains jours.
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Les indemnités de départ bien généreuses des politiciens…
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mso-fareast-language:EN-US;}A chaque plan social faisant suite à l’annonce d’un licenciement collectif, on peut voir apparaitre une meute de loups néolibéraux montrant leurs crocs. Les prépensions ? Scandaleuses ! Les indemnités de départ ? Scandaleuses ! Pour eux, le marché de l’emploi s’est assoupli et doit persévérer dans cette voie. La «flexicurité» doit devenir le maître-mot, au détriment de la sécurité sociale.
Rien ne doit selon eux résister à cette logique patronale carnassière. Mais force est de constater que certains lieux en sont protégés. Le Président de la Chambre André Flahaut a ainsi annoncé qu’une provision de 3,1 millions d’euros a été mise de côté afin de payer les indemnités de départ des députés qui ne seraient pas réélus. La somme peut sembler limitée, mais si son estimation est correcte et qu’un tiers des 150 députés quittent effectivement leurs fonctions, cela signifie concrètement que nous parlons d’une indemnité d’environ 62.000 euros par député.
Ce système a déjà changé. Au lieu d’une prime de départ maximale de quatre ans de salaire, les députés reçoivent maintenant une indemnité maximale de deux ans de salaire. En comparaison, avec le tout récent statut unique venu remplacer les statuts ouvrier et employé, obtenir deux ans de salaire de prime de départ est quasiment impossible pour un travailleur. Selon ces nouvelles règles, après 30 ans d’ancienneté, il n’est possible que de recevoir une prime de un an et 4 mois de salaire.
Pour de nombreux politiciens établis, le nouveau statut unique ne va toutefois pas encore assez loin. Hors de question cependant de voir une telle logique s’appliquer à eux-mêmes ! Et ce passage de quatre à deux ans pose déjà problème. Le Président de la Chambre André Flahaut a ainsi déclaré dans le quotidien flamand De Standaard: « Certains m’ont dit que si c’était comme ça, ils ne continueraient pas. Bien sûr, cela signifie une perte d’expérience pour le parlement. » Ils ne sont pas encore au bout de leurs peines ! Jusqu’au 30 juin 2014, les parlementaires peuvent partir en retraite à 55 ans pour peu qu’ils aient 20 années d’ancienneté parlementaire derrière eux. Les nouveaux élus devront se “contenter” d’une «retraite anticipée» à 55 ans, l’âge du départ en pension étant porté à 62 ans. Vous avez dit deux poids, deux mesures ?
Dès lors qu’il s’agit de nos emplois et de notre protection sociale, toute une meute est prête à réclamer plus de rigueur. Mais leurs privilèges à eux sont inattaquables. Cela ne fait qu’illustrer – une fois de plus – à quel point leur univers est déconnecté du nôtre. Leur monde, c’est celui des dirigeants d’entreprises aux salaires monumentaux et aux parachutes dorés, c’est celui des spéculateurs qui jouent au casino et font payer leurs pertes à la collectivité. Ce n’est d’ailleurs pas surprenant qu’une fois leur carrière politique mise de côté tant d’ex-politiciens se retrouvent à siéger auprès de leurs amis capitalistes dans les conseils d’administration des grandes entreprises.
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85 riches possèdent autant que la moitié de l’Humanité !
Il nous faut un autre système!
En ce début d’année, le premier ministre Di Rupo (PS) n’a cessé de multiplier les réunions de famille. Forum économique de Davos, Cercle de Wallonie,… Son message est clair : selon lui, ‘‘la Belgique est sur la bonne voie’’. Mais qu’est-ce que cela peut bien vouloir dire dans un pays sans croissance et où les maigres emplois créés ne permettent plus depuis longtemps de compenser les fermetures et destructions massives d’emploi ?!
Par Baptiste (Nivelles)
Il suffit de savoir à qui ce discours est adressé : aux fortunés, au patronat et à leurs plus puissants défenseurs. Se présentant comme étant leur ‘‘humble serviteur’’, le Premier ministre s’efforce de maintenir les privilèges des nantis en faisant payer la crise aux travailleurs et à leur famille, car après tout ‘‘ce sont les entrepreneurs qui sont à l’origine du bien-être de la population’’. Et peu importe le fait que nous créons les richesses par notre travail, quelque part nous ne faisons que profiter du système, et en particulier les bénéficiaires d’allocations bien entendu…
Ce sont pourtant ces politiques néolibérales qui ont créé un fossé toujours plus grand entre riches et pauvres, alors que jamais dans l’histoire de l’humanité il n’y a eu autant de richesses et de possibilités technologiques. Ces richesses permettraient à chacun d’avoir accès à des conditions de vie décentes, mais la réalité est tout autre.
De la précarité à la pauvreté
Pour 99% de la population, le bilan n’est pas folichon : austérité budgétaire tous azimuts, gel des salaires, réforme des prépensions, dégressivité accrue des allocations de chômage,… Pour beaucoup de ménages, notamment quand il y a une perte d’emploi, la route vers la pauvreté est de plus en plus courte. La réforme du chômage de 2012 prévoyait une baisse de 25% du montant des allocations, et à cela s’ajoute une augmentation des sanctions et l’exclusion des allocations d’insertion d’environ 55.000 personnes le 1er janvier 2015. En 2010, les indemnités de chômage ne représentaient déjà plus que 27% du salaire annuel brut moyen, contre encore 42% 20 ans plus tôt. Nul doute que la situation s’est encore dégradée.
La Belgique : un paradis fiscal sans île, mais bien rentable
Par contre, pour les patrons et autres nantis à la recherche de refuge fiscal, la Belgique est ‘‘the place to be’’, grâce à l’absence d’impôt sur la fortune et parfois carrément sur les bénéfices réalisés par les entreprises. Pourtant, le taux d’imposition des sociétés est théoriquement de 33,99%. Mais dans les faits, en intégrant les divers cadeaux offerts au patronat, intérêts notionnels en tête, ce taux n’avoisine plus que les 20% depuis 2008. Pour l’année 2012, on estime que la déduction des intérêts notionnels a permis aux entreprises en Belgique d’exempter d’impôt quelque 20,4 milliards € de bénéfices engrangés.
La baisse du taux effectif est quasi continuelle depuis 2001, et ce n’est plus un secret pour personne, ce sont les plus puissantes multinationales présentes en Belgique qui payent le moins sur des bénéfices souvent gigantesques : ArcelorMittal, Electrabel, Janssen Pharmaceutica, ABInbev,…
À qui ce système profite-t-il ?
En Belgique, ce pays où tout va bien, environ 15% de la population vit sous le seuil de pauvreté tandis qu’en même temps les 20% les plus riches possèdent 61% du patrimoine financier.
Pour nous, les factures ne font qu’augmenter sous la pression de plans d’austérité se chiffrant à chaque fois à plusieurs milliards ; pour eux, tout est mis en place pour préserver les milliards de bénéfices. Après un à trois ans de chômage, un chef de ménage devra s’en sortir avec 1.090,70€/mois, un cohabitant avec 483,86 €/mois ; au même moment, les patrons d’entreprises publiques se voient subir l’affront de recevoir des rémunérations annuelles plafonnées à 250.000 €… Alors, qui profite du système : ceux qui tentent de survivre avec des moyens à en manger des cailloux ou ceux qui vivent grassement à ne plus savoir que faire de leur pognon ?
Lors de son discours de rentrée, la secrétaire générale de la FGTB Anne Demelenne a déclaré vouloir le retrait de la réforme du chômage au vu de la catastrophe sociale imminente. Des actions seraient à prévoir d’ici les élections du 25 mai, pour ‘‘ faire passer la revendication à tous les partis traditionnels’’. Nous avons besoin d’un plan d’action pour lutter contre cette escroquerie néolibérale, mais jouer le rôle de l’aiguillon pour des partis qui ne nous représentent pas n’est plus viable. De plus, nous avons besoin d’un parti politique qui représente nos intérêts !
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Elections : PTB, VEGA et Gauches Communes
Renforcer la vraie gauche et, surtout, saisir ensemble le potentiel par la suite
S’exprimant en interview au sujet de l’émergence du PTB sur le plan électoral, Anne Demelenne, secrétaire générale de la FGTB, a déclaré: “Le PTB a sa raison d’être, c’est un parti qui met en avant le débat. Je déplorerais simplement que l’on divise la gauche, on n’a vraiment pas besoin de ça en Belgique”. A nouveau, une partie de la direction syndicale nous ressert l’argument du ‘‘sans le PS, ça aurait été pire’’, une rhétorique qui pour beaucoup reste bien calée en travers de la gorge après l’offensive d’une ampleur historique lancée contre nos conquêtes sociales par le gouvernement Di Rupo.
Par Boris Malarme, article tiré de l’édition de février de Lutte Socialiste
C’est cette colère qui vit très certainement dans la base syndicale qu’exprime l’appel de la FGTB de Charleroi à rassembler l’ensemble des forces de la vraie gauche pour construire une alternative à la gauche du PS et d’Ecolo ou encore les prises de position de la CNE via les déclarations de son secrétaire général.
Certaines expériences dans d’autres pays ont toutefois plutôt démontré que l’émergence de nouvelles formations de gauche n’a pas affaibli le débat autour des idées de gauche et leur soutien dans la société, mais l’a au contraire renforcé. Ce débat est crucial aujourd’hui, la classe dominante belge souhaitant que la période qui suivra les prochaines élections (4 ans sans élection, phénomène plutôt rare en Belgique) voit une accélération du rythme et de l’ampleur de l’austérité. Pour elle, le scénario d’un nouveau gouvernement Di Rupo, mieux à même de teinter l’austérité d’un vernis social, est préférable. Elle craint qu’un gouvernement de droite dure avec la N-VA ne mette de l’huile sur le feu au point de provoquer une résistance généralisée.
Les idées de gauche trouvent un écho grandissant
A l’image du développement du PTB depuis les élections communales, le lancement du nouveau livre de son porte-parole Raoul Hedebouw, Première à Gauche, rencontre un franc succès. Les soirées de présentation à Liège, Charleroi, Namur et Bruxelles ont rassemblé des centaines de participants. Ce livre va au-delà de la simple présentation d’initiatives du PTB comme Médecine pour le Peuple et la campagne pour la taxe des millionnaires et a le mérite d’aborder des notions de base du marxisme.
Mais il existe une couche de jeunes anticapitalistes et de travailleurs qui ne se reconnaissent pas dans le modèle proposé par le PTB. En Flandre, le mouvement Rood! avait tenté d’être avec d’autres une composante plus large du mouvement organisé des travailleurs. C’est la raison pour laquelle le PSL a participé à l’initiative. Suite à l’abandon de sa figure publique Erik de Bruyn, qui a considéré son résultat électoral comme un échec, Rood! s’est engagé dans un processus de réflexion sur son orientation et ne participera pas à ces élections.
D’autre part, le lancement du Mouvement Vega, autour de la coopérative politique liégeoise du même nom (liste sur laquelle le PSL disposait de candidats aux dernières élections communales à Liège) ainsi que de l’ancien parlementaire écolo Vincent Decroly, peut compter sur un certain écho. Vincent Decroly a expliqué à diverses soirées de présentation que la campagne du Front des Gauches(1) en 2010 l’avait poussé à se réinvestir sur la scène politique après plusieurs années de retrait et qu’il avait évolué de l’anti-néolibéralisme à l’anticapitalisme. Lors de ces réunions de présentation, nous avons pu entendre des positions plus ouvertement marquées à gauche que celles habituellement exprimées par la coopérative politique liégeoise Vega.
Le nouveau mouvement Vega, lancé officiellement à Charleroi le 1er février, est centré autour de trois axes : ‘‘Ecologie, socialisme et démocratie’’. Pour Vega aussi, les problèmes écologiques ne peuvent être résolus qu’en sortant du capitalisme et en étant liés à la question sociale, notamment au partage des richesses. Reste à voir à l’avenir comment ces axes seront concrétisés en termes de programme et d’action. Même si Vega semble plus incliner vers le milieu associatif que celui du mouvement ouvrier organisé, Vincent Decroly a pris le temps au cours de ces soirées de clarifier qu’il soutient l’appel de la FGTB de Charleroi et se retrouve dans son programme anticapitaliste en 10 points.
A gauche : un besoin d’unité
L’attention des électeurs opposés aux diverses formes de politique de casse sociale des partis traditionnels se porte souvent en premier lieu sur le PTB. Celui-ci souhaite obtenir cinq élus : deux à Anvers et deux à Liège pour les parlements fédéral, wallon et flamand et un autre au parlement bruxellois en contournant le seuil électoral de 5% via un regroupement de listes. Le PTB est actuellement positionné comme l’organisation la plus à même d’exploiter une partie de l’espace à la gauche du PS/SP.a et d’Ecolo/Groen.
Pour ces raisons, le PSL a formulé en mai 2013 une proposition à l’ensemble de la gauche pour des listes ‘‘PTB-Unité’’ afin de parvenir à une participation unitaire au scrutin du 25 mai 2014. Après quelques mois sans réponse, le PTB a finalement répondu lors de rencontres, par ailleurs cordiales et franches, que des candidats du PC et de la LCR seraient présents sur leurs listes, mais qu’il n’était question d’unité qu’avec des organisations qui n’ont plus l’ambition de se construire, ce qui nous excluait. Nous déplorons cette attitude, mais éviterons de présenter des candidats là où cela pourrait faire obstacle à l’obtention d’élus de gauche en tenant ainsi compte du fait que l’arrivée des premiers élus de gauche radicale depuis les années ‘80 pourrait renforcer le mouvement des travailleurs dans son ensemble. Cela créerait aussi un débat politique propice à chaque composante de la gauche dans cet environnement politique aujourd’hui dominé par ceux qui veulent faire payer la crise aux travailleurs. A Bruxelles, le PSL compte participer aux élections avec le Parti Humaniste ainsi que tous ceux qui souhaitent renouer avec l’expérience positive des listes ‘‘Gauches Communes’’ déposées aux dernières élections communales. Vega, qui participera aux élections européennes, pourrait également être présent au scrutin bruxellois mais n’exclut cependant pas de former des alliances à gauche. Nous ne savons jusqu’ici pas encore si un accord électoral entre Véga et Gauches Communes est possible.
Le système de groupement(2) des listes à la Région bruxelloise offre l’opportunité qu’un vote Gauches Communes ou PTB ne soit pas un vote perdu pour un élu de gauche, ce qui permet un vote de conviction pour la liste de gauche de son choix.
Gauches Communes en campagne
Il est possible de bénéficier d’un large soutien électoral sur base d’un programme ouvertement socialiste et d’utiliser une position élue afin de renforcer sur le terrain la lutte des travailleurs. C’est ce qu’a illustré la récente victoire de notre camarade Kshama Sawant à Seattle, et ce fut l’objet d’un débat remarquable organisé récemment par le PSL dans la commune bruxelloise de Saint-Gilles. Dans le même esprit, Gauches Communes organise le 1er février un rassemblement pour la gratuité des transports publics et contre l’augmentation des tarifs de la Stib votée au parlement bruxellois, en mobilisant dans les quartiers et parmi la jeunesse. Avec le soutien d’une position élue, ce type de résistance active pourrait trouver un plus large écho.
Ce genre de campagne et d’action autour de revendications concrètes doivent être liés à une alternative politique basée sur ce qui est nécessaire aux travailleurs et à leurs familles, et non pas sur ce qui est ‘‘réaliste’’ avec des budgets possibles dans le cadre du système capitaliste. Tout comme plus de 80% de la population, nous soutenons l’instauration d’un impôt sur les grosses fortunes. Mais comment éviter la fuite des capitaux ? Il faut sortir des demi-mesures et défendre audacieusement une politique basée sur le refus du paiement de la dette publique et sur la nationalisation des banques et des secteurs vitaux de l’économie sous contrôle démocratique. Voilà de quoi pouvoir lancer un plan radical d’investissements publics massifs pour l’emploi, le pouvoir d’achat, le logement, l’enseignement, l’environnement, la santé, la culture, etc.
Une fois les élections passées, poursuivons ensemble autour de l’Appel de la FGTB de Charleroi !
Qu’importe l’exacte composition des prochains gouvernements, ils serviront d’Étatsmajors pour une offensive d’austérité plus franche, à tous les niveaux de pouvoir. La riposte nécessite un front uni à la gauche du PS et d’Ecolo autour d’un programme tel que celui proposé par la FGTB de Charleroi. Le renforcement électoral d’une – ou plusieurs – des composantes de la gauche doit être utilisé pour aider à concrétiser cet appel à la constitution d’un relai politique large des travailleurs, pluraliste et respectueux de ses diverses composantes.
Notes
1) Le Front des Gauches était le nom d’une alliance conclue entre le Parti communiste, la Ligue communiste révolutionnaire, le Comité pour une autre politique, le Parti humaniste, Vélorution et le PSL pour les élections de 2010
2) Mécanisme permettant à des listes du même groupe linguistique de faire déclaration réciproque de groupement afin que leurs voix soient additionnées. La répartition des sièges s’effectue sur base de ce total.




