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Category: Photos
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Rassemblement de soutien à Siham à Bruxelles
Ce samedi, plusieurs militants s’étaient réunis à Bruxelles pour protester contre la menace d’expulsion des États-Unis de la militante marocaine Siham Byah Jihad et pour réclamer sa régularisation administrative.
Siham réside aux Etats-Unis depuis plus de 16 ans a toujours consacré sa vie à combattre la corruption et défendre la justice et les droits humains. Suite à son divorce, les autorités américaines lui demandent aujourd’hui de quitter les Etats-Unis. Alors qu’elle militait aux Etats-Unis au sein du « Mouvement du 20 février » marocain, elle a reçu à maintes reprise des menaces de mort émanant d’après elle de la DGED, l’accusant de trahison, de déstabiliser le « royaume » et de violer la sacralité du roi. Au Maroc, ces accusations pourraient lui valoir la prison à vie, voire la peine de mort dans le « meilleur » des cas où la dictature marocaine choisirait la voie d’une action en « peu de justice » lui permettant d’éviter de subir les pratiques du bagne de Derb Moulay Cherif et de finir dans un bain d’acide. Avec l’émergence, cette même année 2011, du mouvement américain « Occupy Wall Street », le lobby marocain a formé une alliance avec les Etats-Unis par laquelle il s’est employé à la faire taire, elle qui militait activement au sein des deux mouvements.
Cette action était à l’initiative du “Mouvement du 20 février – Belgique”.
Photos, par PPICS – banque d’images
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Anja Deschoemacker interpelle le Conseil Communal de Saint-Gilles
Anja Deschoemacker, porte-parole de Gauches Communes, a interpelé hier le conseil communal de Saint-Gilles pour proposer une commune sans Sanctions Administratives Communales et demander de répondre aux problèmes sociaux des jeunes et des Saint-Gillois au lieu de durcir la règlementation communale.
Lors du conseil communal d’octobre, le bourgmestre Charles Picqué avait déjà été interpelé quant à sa vision des SAC à Saint-Gilles. Le bourgmestre avait répondu qu’il est lui-même un des pionniers des SAC et est particulièrement content que le gouvernement ait décidé d’en élargir les possibilités d’application de ces amendes ! Par ailleurs, il a expliqué n’avoir aucun problème de donner des SAC à des jeunes de 14 ans, car, selon lui, la loi prévoit assez de garanties contre l’utilisation arbitraire des SAC. Il appelait d’ailleurs la fraction cdH à demander à leur ministre Milquet de publier les Arrêtés Royaux au plus vite possible pour cette loi, afin qu’il puisse durcir la loi à Saint-Gilles également !
Pour Gauches Communes, la criminalisation n’est pas la solution. Il faut avant tout des réponses sociales pour les problèmes sociaux. Il est illusoire de penser pouvoir résoudre la situation des dépôts de déchets illégaux quand on continue à couper dans le budget des services de ramassage de poubelles, en diminuant la fréquence des récoltes, en fermant des parcs containers et en augmentant le prix des sacs poubelles!
Gauches Communes réclame l’instauration d’un plan massif d’investissements publics. Un tel plan pourrait fournir à la population, des services publics gratuits et de qualité avec notamment un service de propreté plus régulier et efficace, des logements sociaux et des quartiers de qualité et agréables à vivre, des emplois décents pour les jeunes et un enseignement gratuit, de qualité et adapté à chacun !
C’est possible, en en finissant avec la politique d’austérité qui détruit l’économie et nos vies, en refusant le paiement de la dette et en nationalisant les banques et les secteurs vitaux de l’économie sous contrôle démocratique.
Photos : PPICS – Banque d’images
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Rassemblement : STOP à la hausse incessante des tarifs à la Stib !
Hier, la barre symbolique des 2€ a été dépassée, c’est une hausse annuelle de 2,5% qui se met en place pour “traire le client” comme l’avait dit en son temps le directeur de la STIB. C’est pour cela que près de 70 personnes étaient présentes aujourd’hui à l’appel de Gauches Communes, pour dénoncer la hausse des tarifs de la STIB et revendiquer la gratuité des transports publics. Gauches Communes et ses composantes (le Parti Socialiste de Lutte (PSL) et le Parti Humaniste (PH)) mais également le Parti Pirate se tenaient aux côtés de jeunes, syndicalistes et autres Bruxellois sous le slogan “STIB, transports publics gratuits !” Bien que la campagne ait été menée avec des moyens limités, le fait que 70 personnes soient présentes est révélateur d’un large mécontentement. Cette action était un bon premier pas dans une campagne à long terme de Gauches Communes contre les hausses annuelles des tarifs.
Communiqué de presse de Gauches Communes
Anja Deschoemacker (porte parole de Gauches Communes) a débuté ainsi sa prise de parole: « Quand le gouvernement actuel est entré en fonction il avait promis de tendre vers la gratuité mais dans les faits les prix n’ont cessés d’augmenter, les abonnements Senior ont été supprimés et les conditions de travail du personnel se sont dégradées […] seule la lutte active de la population pour combattre la hausse des tarifs permettra de faire changer les choses. Cette action n’est que le début de la campagne que Gauches Communes mène avec les jeunes et les travailleurs » .Puis, Gauches Communes a invité les participants à intervenir autour d’un micro ouvert comme Gilles Smedt (PH) sur la privatisation de la SNCB, Maxime des Étudiants de Gauche Actifs (EGA) sur les problèmes que doivent affronter les jeunes pour se déplacer et sur la question écologique ou encore Matteo (habitant de Saint-Gilles) sur l’exemple de Tallinn, ville aux transports gratuits.
Alors que les banques sont renflouées aux frais des contribuables, les besoins de la population, notamment un service public de qualité et accessible à tous, sont dégradés par la logique d’austérité. Gauches Communes veut s’inspirer de l’exemple du Brésil, où des luttes massives ont permis d’annuler la mise en place d’une hausse des tarifs des transports en communs, pour créer la mobilisation suffisante afin mettre en place la gratuité des transports publics comme mesure sociale et écologique, partie prenante d’un plan massif d’investissements publics pour répondre aux besoins de la population.
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Manifestation : ‘‘Mon corps, mon choix, ma liberté’’
En décembre dernier, les droits des femmes ont subi une énorme attaque en Espagne, le gouvernement conservateur de Mariano Rajoy (Parti Populaire) réclamant une réforme de la loi relative à l’avortement qui représente concrètement un retour en arrière de 30 ans. C’est dans ce cadre que plus de 2.000 personnes ont manifesté hier à Bruxelles, de l’ambassade espagnole jusqu’au Parlement européen. Au cours des discussions que nous avons pu avoir avec les manifestants, il était frappant de voir à quel point le sentiment que les droits des femmes sont partout menacés était partagé parmi les manifestants.
Photo ci-contre : Navid, photos ci-dessous : MediActivista
Pour beaucoup, le choc et l’effroi ont dominé lorsqu’ils ont pris connaissance de ce projet de loi. Dans les faits, il s’agit d’une suppression de l’avortement en Espagne, à l’exception d’un danger prouvé pour la vie ou la santé physique ou psychologique de la femme ou en cas de viol, pour autant qu’une plainte ait été déposée. Cette proposition du gouvernement doit encore passer au Parlement, mais le Parti populaire y détient la majorité absolue. Un tel retour en arrière était considéré comme impossible par de nombreuses personnes, mais cette conquête sociale n’a pas échappé à la lame de fond antisociale qui frappe l’Espagne de plein fouet.
Hier, parmi les rangs des manifestants, on pouvait trouver de nombreux membres du PSOE (parti social-démocrate espagnol) et d’autres partis traditionnels belges. Mais si ces partis clament défendre les droits des femmes dans les micros des médias dominants, ils n’en restent pas moins responsables de l’application de mesures d’austérité qui ont fait des ravages parmi la population, et parmi les femmes tout particulièrement. Comme le titrait le tract distribué par le PSL à l’occasion de cette manifestation : la position des femmes dans la société est menacée par la crise et l’austérité. ‘‘Aucun des partis établis n’est innocent du déclin subit par la majorité des travailleurs – femmes et hommes – au cours du dernier quart de siècle. Le système capitaliste qu’ils défendent n’est pas seulement responsable de cette crise qui dure depuis cinq ans déjà, mais aussi de la position inférieure systématiquement imposée aux femmes et encore de toutes les autres discriminations et inégalités qui hantent cette société !’’ Considérer ces partis en alliés équivaut à laisser entrer le loup dans la bergerie du mouvement social.
Face à ce recul et face à l’offensive généralisée que subissent nos conquêtes sociales, la seule arme que nous avons à notre disposition est celle de la mobilisation de masse et de la construction d’un rapport de forces. C’est ainsi que nous avons pu par le passé arracher de nombreux droits, mais nous voyons aujourd’hui combien ces conquêtes sont éphémères dans le système actuel. C’est pourquoi il est selon nous crucial de lier nos luttes à la défense d’un autre projet de société. Le système dans lequel nous vivons aujourd’hui est un système où 85 personnes à peine possèdent une richesse équivalente à celle des 3,5 milliards de personnes les plus pauvres ! Pas moins de 7 personnes sur 10 vivent dans des pays où l’inégalité a augmenté au cours de ces trente dernières années. Impossible d’imaginer parvenir à une égalité réelle dans un système pareil.
Une autre date de mobilisation est déjà prévue relative au droit des femmes à décider de leurs, le 30 mars prochain, à Bruxelles également. Depuis plusieurs années déjà se développe à travers l’Europe un mouvement anti-avortement prétendument ‘‘pro-life’’ ou ‘‘pro-vie’’. Comme l’exprimait une pancarte brandie hier : ‘‘Pro-life is a lie, you don’t care if women die’’ (Pro-vie, c’est un mensonge, ça ne vous fait rien si des femmes meurent). Une manifestation de la plateforme pro-choix aura lieu contre cette prétendue ‘‘Marche pour la Vie’’. Mobilisons-nous donc déjà pour ce 30 mars 2014, rendez-vous à 13h Place d’Espagne à Bruxelles. Défendons le droit à l’avortement ! Luttons contre la politique d’austérité qui limite notre choix !
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Action de protestation contre l’homophobie en Russie
Une cinquantaine de personnes se sont rassemblées ce lundi 27 janvier à Bruxelles en plein cœur du quartier européen, au rond-point Schuman. Elles manifestaient leur solidarité avec les mouvements en Russie qui se battent contre les lois répressives récemment votées par le gouvernement de Poutine : les lois homophobes et la loi relative aux ‘‘agents étrangers’’ (voir notre article à ce sujet). Des ONG et le monde associatif LGBTQI de Belgique étaient présents.
Par Stéphane P. (Bruxelles), photos de Tanja (Gand)
Des camarades du PSL/LSP et du CIO avec des camarades de la LCR et des JAC ont participé à l’action et y ont distribué des tracts qui ont été bien reçus. On pouvait lire sur nos pancartes des slogans tels que : ‘‘LGBTI, migrants and workers, unite against division, for social and democratic rights’’. Dans le contexte très médiatisé et controversé des Jeux Olympiques d’hiver de Sotchi qui commencent dans quelques jours, de nombreux médias avaient fait aussi le déplacement.
Pour de nombreuses ONG présentes telles que la Ligue International des Droits Humains et l’International Partnership for Human Rights, co-organisateurs de l’action, et pour aussi de nombreuses associations LGBTQI, on devrait faire pression sur les dirigeants européens pour qu’ils convainquent M. Poutine d’abroger les lois liberticides. L’Europe sait très bien ce qu’il se passe en Russie et tout n’est pas rose à l’Ouest.
L’Espagne de Rajoy est en train de voter une loi qui rendra illégal l’avortement et jettera de nombreuses femmes entre les mains des faiseuses d’anges avec les risques pour leur santé et parfois leur vie que cela encourt. En France, le collectif ‘‘Jour de Colère’’ sortait dimanche dernier dans les rues de Paris en hurlant leur haine des homos, des étrangers ou encore du choix des femmes de disposer de leur corps. La nouvelle constitution hongroise votée par le parti archi-réactionnaire du premier Ministre Victor Orban est tout à fait homophobe. Elle comprend des références à Dieu, au christianisme et à la famille traditionnelle – le mariage y est défini comme ‘‘l’union de base la plus naturelle entre une femme et un homme et fondement de la famille’’. La Belgique, avec la loi de 2007, psychiatrise et stérilise de force les personnes transgenres qui veulent voir leur genre changer sur leurs papiers d’identité. Tous les jours, de nombreux migrants sont expulsés de la forteresse européenne – une manifestation à vélo des sans-papiers Afghans est passée d’ailleurs le même jour au rond-point Schuman et a croisé le rassemblement. La troïka européenne a jeté les Grecs dans la misère où plus d’un tiers de la population n’a plus de couverture sociale. Non, l’Europe n’est pas un modèle de liberté et de démocratie.
Les mouvements LGBTQI doivent renouer avec les émeutes et luttes de Stonewall de 1969, qui marqua le début du mouvement de libération des gays et lesbiennes (les transgenres sont toujours discriminés par la loi !). Il faut rompre avec les partis politiques de l’establishment européen qui donne des droits mais qui les enlèvent dès que la situation se présente. La communauté LGBTQI doit recréer ses propres réseaux de lutte en ayant des connections très étroites avec les organisations de la classe ouvrière (les syndicats, les partis de gauche) et tous les autres mouvements qui se battent contre le système. Les fléaux du capitalisme pourrissent aussi certaines associations LGBTQI qui commencent à tenir des discours racistes, islamophobes ou sexistes. Le capitalisme et sa direction divisent les travailleurs partout où ils le peuvent. La commission LGBTQI du PSL a pour ambition de proposer un programme socialiste qui regroupe tout le monde autour d’un programme social et de libertés pour toutEs.
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Manifestation – Les Afghans marchent sur Gand
En lutte depuis plusieurs mois, les centaines de sans papiers Afghans ont entamé une marche de trois jours vers Gand. Ils avaient déjà marché en décembre sur Mons afin de construire la solidarité en Wallonie et pour obtenir un entretien avec le Premier Ministre Di Rupo. Ce matin du 11 janvier, ils prenaient donc la route de Gand avec un premier arrêt à Merchtem, ville dirigée par Eddie De Block, le frère de Maggie De Block, secrétaire d’ état en charge de l’asile et de la migration.
- Collectif Krasnyi
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Encore quelques photos du blocage du sommet européen
La politique d’austérité européenne est une véritable catastrophe pour la population, avec à la clé une multitude de drames sociaux. Afin de protester contre cette logique qui ne sert que les intérêts de l’élite dirigeante, une alliance inédite de syndicalistes, de militants politiques, d’agriculteurs,… a vu le jour en dénonçant plus particulièrement le TSCG (le traité d’austérité) et le Traité transatlantique (un accord de libre échange Union Européenne-USA). Ce jeudi 19 décembre, cette ‘‘Alliance D19-20’’ (en référence aux 19 et 20 décembre, dates d’un sommet européen) a mené plusieurs actions de blocage à Bruxelles, avec des piquets installés à plusieurs carrefours de la capitale européenne et belge. On était loin des traditionnelles ballades à Bruxelles… Cette journée ne fut évidemment qu’un premier pas, bien plus devra être fait pour effectivement parvenir à bloquer un sommet européen ainsi que pour mettre un terme à la politique antisociale européenne.
Par Coralie (Liège)
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Une journée de résistance contre l’austérité européenne – Reportage-photos (1)
La politique d’austérité européenne est une véritable catastrophe pour la population, avec à la clé une multitude de drames sociaux. Afin de protester contre cette logique qui ne sert que les intérêts de l’élite dirigeante, une alliance inédite de syndicalistes, de militants politiques, d’agriculteurs,… a vu le jour en dénonçant plus particulièrement le TSCG (le traité d’austérité) et le Traité transatlantique (un accord de libre échange Union Européenne-USA). Hier, cette ‘‘Alliance D19-20’’ (en référence aux 19 et 20 décembre, dates d’un sommet européen) a mené plusieurs actions de blocage à Bruxelles, avec des piquets installés à plusieurs carrefours de la capitale européenne et belge. On était loin des traditionnelles ballades à Bruxelles… Cette journée ne fut évidemment qu’un premier pas, bien plus devra être fait pour effectivement parvenir à bloquer un sommet européen ainsi que pour mettre un terme à la politique antisociale européenne.
Par Nico
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Une journée de résistance contre l’austérité européenne – Reportage-photos (3)
La politique d’austérité européenne est une véritable catastrophe pour la population, avec à la clé une multitude de drames sociaux. Afin de protester contre cette logique qui ne sert que les intérêts de l’élite dirigeante, une alliance inédite de syndicalistes, de militants politiques, d’agriculteurs,… a vu le jour en dénonçant plus particulièrement le TSCG (le traité d’austérité) et le Traité transatlantique (un accord de libre échange Union Européenne-USA). Hier, cette ‘‘Alliance D19-20’’ (en référence aux 19 et 20 décembre, dates d’un sommet européen) a mené plusieurs actions de blocage à Bruxelles, avec des piquets installés à plusieurs carrefours de la capitale européenne et belge. On était loin des traditionnelles ballades à Bruxelles… Cette journée ne fut évidemment qu’un premier pas, bien plus devra être fait pour effectivement parvenir à bloquer un sommet européen ainsi que pour mettre un terme à la politique antisociale européenne.
Par Jonas C. (Anvers)