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Category: Le PSL
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Schaerbeek. Deux militants embarqués pour recolte de signatures de parrainage…
Le samedi 29 juillet, dans l’après-midi, trois militants du Mouvement pour une Alternative socialiste – Linkse Socialistische Partij (MAS-LSP) récoltaient des signatures de parrainage devant le magasin Aldi de la Place de Houffalize à Schaerbeek. En effet, les partis non représentés au Conseil communal – c’est le cas du MAS-LSP – doivent récolter 100 signatures d’électeurs pour avoir le droit de déposer une liste aux élections communales du 8 octobre.
MAS/LSP Schaerbeek
Alors que nos militants abordaient les clients du Aldi sans agressivité aucune en vue de recueillir les précieuses signatures, le gérant du magasin leur a demandé de s’écarter de la porte sous prétexte qu’ils importunaient les clients et gênaient le passage. Pourtant, les clients lourdement chargés avaient bien plus de peine à franchir les portes non automatisées du magasin (il n’y a décidément pas de petites économies chez Aldi…) qu’à passer entre nos militants. A tel point qu’un de nos militants devait parfois tenir la porte ouverte pour qu’ils puissent sortir sans encombres! Nos militants ont fait remarquer au gérant qu’ils étaient sur le trottoir et que la direction du magasin n’a pas à régir ce qui se passe sur la voie publique. Le gérant a alors appelé la police qui est arrivée quelques minutes plus tard.
Les deux agents de police ont pris les identités du gérant et de nos trois militants. Ils leur ont ensuite intimé l’ordre de s’écarter de plusieurs dizaines de mètres de l’entrée du Aldi sous prétexte qu’il est interdit de recueillir des signatures devant un commerce. Pourtant, on ne trouve nulle trace de cette interdiction dans le Règlement général de Police de la Commune de Schaerbeek. Comme nos militants refusaient d’obtempérer en protestant de leur bon droit, deux d’entre eux ont été embarqués sans ménagement et conduits au commissariat où ils ont été retenus pendant trois heures.
Le MAS-LSP proteste contre l’arrestation arbitraire de ses deux militants. La loi opère déjà une discrimination entre les partis non représentés au conseil communal et les partis établis. Les premiers sont soumis à l’obligation de récolter des signatures à chaque scrutin alors que les seconds en sont dispensés, comme si le fait d’avoir eu des élus la dernière fois leur conférait d’office une représentativité que seule l’élection suivante peut justement confirmer ou infirmer.
Si, en outre, les autorités multiplient les intimidations et les pressions à l’encontre des militants qui s’astreignent à remplir cette obligation légale qu’est la récolte des signatures de parrainage, comment peut-on encore parler de scrutin libre et honnête? Interdire de récolter des signatures à proximité d’un commerce revient à bannir les militants de la plupart des lieux fréquentés et à empêcher en pratique la récolte des signatures de parrainage. Nos militants doivent-ils se limiter à courir les parcs et autres espaces verts, comme le suggéraient les policiers qui ont procédé à l’arrestation? Nos militants ne se laisseront pas intimider et ils continueront à faire campagne partout où ils le jugeront nécessaire!
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Liverpool 1983-1987. La ville qui a défié Thatcher
En 1983, la ville de Liverpool a élu un conseil communal travailliste à une époque où le pays était dirigé par Margaret Thatcher, surnomée «la dame de fer» en référence à sa politique ultra libérale. La section travailliste de Liverpool était dirigée par les membres marxistes de la tendance Militant (qui ont créé par la suite le Socialist Party, notre section soeur en Anglerre et Pays de Galles).
Les dirigeants travaillistes s’opposaient à Thatcher dans les mots mais disaient à ses élus de rester dans le cadre de la loi. Au lieu d’effectuer les coupes budgétaires, décidées par Tatcher ils augmentaient les impôts locaux, qui touchaient gravement les familles populaires. Nos camarades ont donc refusé d’appliquer la politique décidée par le Labour Party. D’autant plus que la municipalité était soutenue par 60% de la population qui était en faveur d’une augmentation des budgets nationaux et 74% qui étaient prêts à se mobiliser pour faire plier Thatcher.
Une fois élus, nos camarades ont tenu leurs promesses. Réembauche des 2000 agents municipaux licenciés par la précédente municipalité, lancement d’un programme de construction de 5000 logements sociaux (ce qui a créé 12000 emplois!), augmentation du salaire minimum des agents municipaux (ce qui touchait 4000 travailleurs), diminution du temps de travail de 39 à 35 heures sans perte de salaire.
La lutte fut difficile car les 47 élus municipaux avaient à faire face aux menaces de Thatcher d’envoyer l’armée et de démettre le conseil municipal, mais aussi à la gauche traditionnelle qui refusait de soutenir clairement la mairie et lui mettait même des batons dans les roues (refusant par exemple de soutenir l’appel à la grève générale contre le gouvernement !). Pourtant le 29 Mars 1984, jour du vote du budget, 50 000 travailleurs ont défilé dans la rue pour soutenir le conseil communal de Liverpool.
Parallèlement nos camarades ont aussi développé une campagne de soutien nationale et internationale, avec en particulier la grande grève des mineurs, ce qui permit d’obtenir certaines concessions car Thatcher préférait se concentrer sur les mineurs et ne pouvait se permettre de faire face à deux fronts à la fois.
Le tournant décisif de la lutte a été le refus des staliniens à la tête de certains syndicats de mobiliser pour une grève générale en faveur de la mairie en 1985. A la même période les mineurs étaient trahis par les directions syndicales. Nos camarades se sont donc retrouvés seuls à faire face au gouvernement. La direction du Labour profita de cette position de faiblesse pour assener le coup de grâce et exclure les 47 conseillers municipaux ainsi que des sympathisants de la tendance Militant.
Cette expérience montre que les travailleurs peuvent défier et faire reculer les classes dirigeantes, avec des tactiques et un programme combatifs.
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Socialisme 2006. La parole à ceux qui luttent
Trois assemblées plénières, un débat, un rapport d’une délégation au Pakistan pour le Forum Social Mondial et 18 groupes de travail, voilà l’ordre du jour rempli du weekend de formation annuel du MAS/LSP. Pas de professeurs distingués, de technocrates ou d’intellos « spécialisés », mais des salles remplies de gens qui luttent quotidiennement contre tous les aspects de la politique néo-libérale et ses effets. Et cela était vrai tant pour les orateurs et les invités – parmi lesquels Jef Sleeckx – que pour les 187 participants.
On dit parfois que le MAS/LSP est un petit parti de jeunes. C’est vrai. Nous avons la réputation de nous adresser aux jeunes sur des thèmes concrets, de les intégrer et de les former. Chez nous, pas d’ateliers de bricolage où on prend soin de ne pas parler de politique, pas de porteurs de pancartes qui se contentent de sautiller ni de diffuseurs de tracts qui n’osent pas engager la discussion. Au contraire, les jeunes participent à la vente de notre journal, récoltent une bonne partie de nos moyens financiers et renforcent considérablement nos campagnes et nos interventions.
Ce sont ces jeunes qui se sont chargés d’une bonne partie de la préparation politique du weekend de formation et ils ont eu un effet contagieux sur d’autres jeunes qui ont participé pour la première fois à une telle activité.
Puisque les syndicats ont négligé en grande partie les thèmes touchant la jeunesse, nos jeunes se font remarquer dans ce milieu.
Cela ne signifie pas que le MAS/LSP ne compte pas de militants syndicaux dans ses rangs. Parmi les orateurs et les participants se trouvaient des dizaines de militants et de délégués du secteur privé, tant de la FGTB que de la CSC, travaillant dans la pétrochimie, l’automobile, le secteur du nettoyage, la construction,… Participaient aussi des délégués du secteur public ainsi que des cheminots, des postiers, des fonctionnaires de divers ministères, des chauffeurs de bus… Enfin, quelques délégués du non-marchand et de l’enseignement étaient également présents.
Parmi les participants il y avait aussi quelques personnes plus âgées, militants syndicaux retraités et vétérans. Au MAS/LSP, il n’y a pas de différence artificielle entre jeunes et moins jeunes, entre Belges et immigrés, avec ou sans papiers, ou entre hommes et femmes. Chacun contribue selon ses moyens et son expérience. Des délégations et des orateurs venus d’Irlande, de France, d’Allemagne, d’Angleterre et des Pays-Bas ont démontré que la situation n’est pas différente dans les partis frères du MAS/LSP.
Le weekend s’est terminé dans un climat d’enthousiasme et de confiance qu’a confirmé le succès de notre appel financier qui a rapporté 6.500€.
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Camp Jeunes
7-8-9 juillet
Résistance Internationale – Etudiants de Gauche Actifs – Blokbuster
Vendredi 7 juillet A partir de 10h
Ouverture: LA RESISTANCE AU NEOLIBERALISME CROIT PARTOUT DANS LE MONDE
Ateliers:
> Job Mc Do, intérim, CPE,… Qu’ est-ce que l’ exploitation capitaliste ?
Plus de flexibilité, cela signifie-t-il plus d’emplois ou plus de profits? Quels salaires sont trop élevés: ceux des travailleurs ou ceux des managers? Mondialisation et patriotisme économique: le capitalisme est-il un système viable ? Toujours plus de contrats précaires; comment obtenir des vrais emplois avec des vrais salaires?> Libéralisme, réformisme, religions et marxisme: Quelle vision du Monde ?
Bush, Ben Laden : La religion détermine-t-elle la politique ? Clash des civilisations ou crise du capitalisme? Matérialisme ou idéalisme ? L’homme est-il un loup pour l’homme? Y a t-il des bons et des mauvais patrons ? Charité ou solidarité ?> L’oppresion de la femme, quelque chose d’ inévitable?
Quelle est l’origine de la famille? L’éducation doit-elle reposer sur les épaules des parents? Des femmes chefs d’Etat, est-ce cela l’émancipation? Faut-il changer les hommes ou la société?> Qu’ est-ce que l’Etat ?
Occupation militaire, Guantanamo et prisons secrètes en Europe: pour notre sécurité ou pour celle des multinationales? Pourquoi à nouveau des états d’urgences et des couvre-feu prennent-ils place ? Picanol, grand banditisme et délinquance, la justice est-elle la même pour tous ? Tolérance zéro, nettoyer les quartiers au karscher ou développer les services à la population, construire des logements décents pour tous,…?En soirée: projection grand écran. Film et Débat: THE TAKE
Dans les années ‘90, la politique néolibérale a rempli les coffres des multinationales et de la classe politique corrompue en Argentine. L’économie argentine s’est écroulée comme un château de carte. Le gouvernement De La Rua (1999-2001) a tenté d’appliquer le programme du FMI. Une révolte de masse en Argentine contre le diktat du FMI a balayé 4 présidents en deux semaines fin 2001. Des milliers d’usines ont été abandonnées par les patrons qui ont foutu le camp les poches remplies de pognon. "The take", réalisé en 2004, relate le mouvement d’occupation d’entreprises par les travailleurs.
Samedi 8 juillet
Ateliers:
> A la lumière de la révolution espagnole: Anarchisme ou Socialisme ?
Guerre civile ou révolution ? Comment les captalistes en sont-ils arrivés à soutenir Franco? Front populaire ou front unique des travailleurs ? Quel rôle a joué l’URSS de staline ? Pourquoi la révolution espagnole a-t-elle échouée ?> Mai ‘68 et le parallèle avec la lutte contre le CPE
Des universités à la grève de millions de travailleurs en France…l’autorganisation des jeunes et des travailleurs ? Réformisme ou révolution ? Quel rôle a joué le PCF ? Pourquoi le mouvement contre le CPE n’a-t-il pas abouti à la Grève Générale ? Qu’est-ce qui a manqué pour obtenir une victoire complète contre Chirac, de Villepin et Sarkozy?> L’ expérience de la Guerre du Vietnam pour le mouvement antiguerre
Quelle similitude avec la guerre en Irak ? Pourquoi l’impérialisme américain a été forcé de retirer ses troupes ? Pourquoi le mouvement ouvrier irakien n’a pas la capacité d’organiser la résistance contre l’occupation, comme ce fut le cas au Vietnam? Quelle est la nature et le rôle des Al Sader, Zarqaoui & co. Va t-on vers une intervention militaire en Iran ?> La lutte pour le socialisme en Amérique Latine, de Che Guevara à aujourdhui !
Che Guevara: plus important que son portrait, quelles sont ses idées ? Guérilla ou action de masse ? Chili et Nicaragua, pourquoi le capitalisme n’a pas été renversé ? Chavez et Morales vont-ils résoudre les problèmes sociaux? Populisme de gauche ou socialisme ? Quelle solution pour les masses en Amérique latine ?Après Midi: Détente et Sport: natation et détente au bord de l’eau, Match de foot, Volleyball, pétanque,..
En soirée: BBQ
Nuit: Fiesta
Meeting: UNE NOUVELLE VOIE POUR LES JEUNES ET LES TRAVAILLEURS
Y en a marre de la politique néolibérale. Le PS et le SP.a participent à tous les mauvais coups contre les acquis sociaux. Ils ont particpé à la casse des pré-pensions. Quel parti a représenté les centaines de milliers de travailleurs en grève? Avec le Plan Vandenbroucke et le Plan Arena, le PS et le SP.a veulent que l’enseignement deviennent une marchandise au service des entreprises. Pour arrêter les plans d’austérité et faire reculer les partis fascistes, nous avons besoin d’un nouveau parti des travailleurs. Des initiatives ont été prises pour construire une nouvelle force à gauche du PS-Sp.a et d’Ecolo-Groen.
Dimanche 9 juillet. Nos Campagnes
DES EMPLOIS, PAS DE RACISME ! «Il ne peut y avoir de capitalisme sans racisme» Malcom X
Suite à la mort de Joe, un nombre important de remarques racistes ont été scandées par les politiciens. Le FN et le VB se régalent. Ce climat met en confiance les brutes fascistes pour exécuter leurs actes de violence comme à Anvers. Nous allons lutter contre la violence raciste, mais aussi contre ce système qui engendre le racisme. Les 4 grandes banques en Belgique ont fait un profit combiné de près de 10 milliards d’euros en 2005. Un petit groupe de capitalistes s’accaparent des profits exorbitants. Et cela tandis que la population est de plus en plus confrontée au manque de logements sociaux, à la désintégration du système d’éducation, à l’extension des emplois précaires et à l’affaiblisement du pouvoir d’achat. Le fossé entre riches et pauvres ne cesse de croître. Les patrons et leurs potes au gouvernement stimulent les idées racistes pour détourner l’attention sur cette contradiction. Le FN et le VB leurs emboitent le pas, et cachent les vrais profiteurs en pointant les immigrés comme responsables de la crise. Le racisme divise la jeunesse et les travaileurs. Cela affaiblit la capacité de riposte du mouvement ouvrier. Les politiciens traditionnels sont incapables d’arrêter l’extrême-droite. Au contraire, leur politique antisociale pousse toujours plus de gens à orienter leurs votes pour le VB ou le FN. Les partis fascistes sont les pires ennemis de la jeunesse et des travailleurs; ils veulent une politique néolibérale encore plus dure. Il nous faut une opposition de gauche crédible contre la politique antisociale. Nous voulons lancer une nouvelle campagne antifasciste du côté francophone ! BlokBuster apportera son expérience immense à sa construction et continuera ses actions en Flandre.
7% du PIB pour l’ enseignement !
Le plan Vandenbroucke, c’est une coupe sombre dans le budget de l’enseignement supérieur flamand. Actuellement, celui-ci est de 1,15 milliard d’euros alors que Dexia a réalisé un profit de 1,2 milliard d’euros en 2005. L’enseignement est un secteur sous-financé depuis des années. En 1980, 7% du PIB était consacré à l’enseignement. Aujourdhui moins de 5.6% du PIB y est encore consacré. Vandenbroucke veut appliquer la déclaration de Bologne et l’AGCS, un accord de l’OMC qui vise la privatisation de tous les services. Son plan vise à mettre les institutions en concurence sur le financement, ce qui les forcera à chercher des moyens dans le secteur privé et à reporter les coûts sur les étudiants. Pour accéder à l’université et aux écoles supérieures, on devra débourser des milliers d’euros pour les minervals comme aux Etats-Unis ou en Angleterre. Pour Vandenbroucke, la KUL doit devenir l’université réservée à l’élite. Une bonne partie des étudiants de Louvain n’auront ainsi plus accès à leur université. Certaines institutions seront plus accessibles que d’autres, mais cela se fera au détriment de la qualité de l’enseignement vu le manque de moyens. Les entreprises dicteront leurs lois aux institutions car celles-ci seront complètement dépendantes de leurs fonds. Du côté francophone, Arena propose un partenariat entre le public et le privé en ce qui concerne le financement des écoles. Pour le PS-SP.a, l’enseignement doit être centré sur le besoin des patrons et du marché du travail et non sur l’épanouissement de chacun. Le succès des manifestations à Bruxelles, Anvers et Gand a illustré que les étudiants et les membres du personnel ne sont pas dupes. Les délégués étudiants d’EGA et la délégation syndicale de la VUB ont joué un role moteur pour développer le mouvement.
Ateliers (Matin) :
> Qu’ est-ce que le Plan de Vandenbroucke? Un enseignement gratuit et de qualité pour tous: comment y arriver?
> Comment stopper la violence fasciste ? Comment combattre le racisme et le fascisme ?Ateliers (Après Midi) :
> Enseignement: Comment préparer au mieux la rentrée ? Après Bruxelles, Gand et Anvers, comment continuer?
> Comment construire une Nouvelle Campagne antifasciste en Wallonie ? Quels types d’ actions entreprendre ?Clôture: NOTRE CAMPAGNE D’ETE
LIEU? PRIX?
Le Camp jeunes se déroulera à ZANDVLIET
Le Camping se situe près d’Anvers, Train Anvers central: prendre le bus à la place Roosevelt
L’ accueil, l’inscription et l’installation des tentes débutera vendredi à 10h, il faut amener sa tente, son matelas, son sac de couchage.
Prix: 25 euros pour les trois jours, Cela comprend le logement, l’infrastructure et les repas
+ infos: 02.345.61.81 / 0472. 41.62.78
Paiement possible par versement: 001-2260393-78 avec la mention "Camp 2006"
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La Campagne pour les Droits Syndicaux au Pakistan (Trade Unions Rights Campaign / Pakistan – TURCP) organise des activités à travers tout le pays
1er Mai
Les activités se développent malgré les intimidations des autorités. La TURCP a organisé des activités de 1er Mai dans 16 villes et a pris part à des activités dans 21 autres villes dans les quatre provinces du Pakistan. Pour préparer ces activités, la TURCP a produit une affiche spéciale pour le 1er Mai et un tract national dans les deux langues du pays (l’urdu et le sindhi) ainsi que des tracts spécifiques locaux. Les membres du Mouvement Socialiste du Pakistan (la section pakistanaise du Comité pour une Internationale Ouvrière) ont également produit un numéro spécial de leur journal, The Socialist, à l’occasion du 1er Mai.
Reporters du TURCP, Pakistan
Les activités organisées par la TURCP ont été couvertes par les principaux journaux nationaux et chaînes TV. Des activités ont été organisées à Islamabad, Faisalabad, Multan, Karachi, Muzafargar, Shikarpur, Bahawalpur, Dadu, Larkana, Tando Jam, Tharri Mohabat, Sahiwal, Mardan, Peshawar, Dir, Swat. Des membres de la TURCP ont également pris part à des rassemblements et des manifestations du 1er Mai organisées par le mouvement ouvrier à Lahore, Hyderabad, Quetta, Khuzdar, Sukhar, Sangar, Rawalpindi, Gujrat et dans quelques autres villes. Plus de 1000 exemplaires de The Socialist ont été vendus lors de ces activités. Les brefs rapports qui suivent donnent une indication de ce qui a été fait lors de ce 1er Mai.
Islamabad
La TURCP a été la seule organisation à organiser une activité du 1er Mai dans la capitale du Pakistan. Ce fut aussi la première activité publique jamais organisée un 1er Mai dans la capitale. Normalement la police et les services de sécurité font de l’intimidation auprès de ceux qui essaient de tenir des activités du 1er Mai, sous prétexte du caractère prestigieux de la capitale.
L’an dernier, la TURCP avait tenu un colloque dans un hôtel mais, cette fois-ci, elle a décidé d’organiser une activité publique ouverte en défiant l’interdiction de tout rassemblement public à Islamabad.
Plus de 200 militants syndicaux ont participé à la réunion publique tenue dans la zone résidentielle de la compagnie de télécommunication PTCL. La direction de PTCL et la police ont essayé d’arrêter cette réunion. La direction de PTCL a lancé une campagne d’intimidation dans le but de décourager les travailleurs de participer à cette réunion publique.
Celle-ci a été la première réunion publique organisée dans des locaux de PTCL depuis la privatisation de cette compagnie de télécommunication. Les autorités d’Etat ont exercé une forte pression sur les dirigeants de la TURCP pour qu’ils annulent l’activité. Lorsque ceux-ci ont refusé de céder, les autorités ont coupé le courant dans ce quartier pour saboter la réunion.
En dépit de toutes ces intimidations, les membres de la TURCP ont poursuivi cette réunion, à laquelle ont participé 13 syndicats différents. Les principaux orateurs ont été Azad Qadri, Aazam Janjua, Sajid Tanuali, Anwar-ul-haq, Akram Bundah, Chaudhary Muazam, Mumtaz arzoo, Zahoor ahmad, Shahid Zaheer et Shafique Awan.
Les orateurs ont condamné avec force la politique anti-ouvrière du régime Musharraf. Cette réunion publique a obtenu une excellente couverture dans les media (voir les coupures de presse plus bas). Huit journaux nationaux ont publié des articles à ce sujet.
Des membres de la TURCP ont également pris part à d’autres activités du 1er Mai organisées par différentes organisations dans la ville voisine de Rawalpindi. Azad Qadri était parmi les principaux orateurs d’un colloque organisé par un Comité du 1er Mai (une alliance de différents syndicats et groupes de gauche à Rawalpindi). Des membres de la TURCP ont aussi participé à un colloque organisé par la Fédération des Travailleurs (WF).
Dadu, Sindh intérieur
La TURCP a organisé une conférence et un rassemblement pour les travailleurs à Dadu, dans le district du Tharri Mohabat situé dans la province du Sindh. L’Alliance Urbaine du Sindh, formée de 50 syndicats, organisations paysannes et campagnes de quartiers, a décidé à l’unanimité de rejoindre la TURCP juste avant le 1er Mai. 300 travailleurs, paysans et jeunes ont participé à la conférence et près de 400 étaient présents au rassemblement. Des membres de la TURCP de cette région ont également produit un tract spécial pour le 1er Mai en langue sindh. Khalid Bhatti, organisateur national de la TURCP, et Zubair Rehman, organisateur du SMP pour Karachi, étaient les principaux orateurs de la conférence. Hameed Chana, Mumtaz Barohi et d’autres y ont également pris la parole. Des représentants et des travailleurs affiliés à quatre syndicats nouvellement constitués étaient également présents à la conférence. Ces quatre syndicats – le Syndicat des Potiers, le Syndicat des Travailleurs du Transport, le Syndicat des Cordonniers et des Verriers et le Syndicat des Travailleurs de la Construction – ont été formés avec l’aide de membres locaux de la TURCP. Ces syndicats se sont affiliés à la TURCP. Beaucoup d’autres syndicats sont en train de prendre contact avec les dirigeants de la TURCP de cette région dans le but de rejoindre la TURCP.
Des colloques ont aussi été organisés à Radhan Station, Mehar and Dadu. Khalid Bhatti, l’organisateur national de la TURCP, a été le principal orateur de ces colloques.
Tando Jam
Les membres de la TURCP ont organisé un meeting public à Tando Jam auquel ont pris part 250 travailleurs et jeunes. L’ensemble des syndicats, des organisations de quartier et des organisations paysannes de cette région ont participé à la manifestation qui a parcouru les grandes rues de la ville et s’est terminée sur le marché principal.
Faisalabad
La TURCP a organisé un colloque en commun avec le Syndicat des Tisserands dans cette ville, l’une des principales du Pakistan. Plus de 200 travailleurs ont pris part à ce colloque. Quatorze orateurs se sont adressés au public. Des représentants d’onze syndicats étaient présents à ce colloque. A la fin de celui-ci, les participants ont aussi organisé une manifestation de protestation contre l’Ordonnance 2002 sur les Relations Industrielles, une loi violemment anti-ouvrière, et contre les privatisations.
Karachi
Plus de 350 travailleurs ont participé à un rassemblement du 1er Mai organisé en commun par la TURCP et par la Watan Dost Mazdoor Federation du Sindh. Lors de ce rassemblement, qui a été couvert par tous les principaux journaux et chaînes TV du pays, Iqbal Rind, Zubair Rehman, William Sadique et d’autres dirigeants syndicaux sont intervenus, des tracts de la TURCP ont été distribués et de nombreux exemplaires de The Socialist vendus.
William Sadique, un membre de la TURCP, était parmi les principaux orateurs d’un colloque organisé par le Syndicat des Tisserands et des Travailleurs du Textile. 600 travailleurs ont pris part à ce rassemblement.
Lahore
Des membres de la TURCP ont participé au principal meeting organisé par la Confédération des Travailleurs du Pakistan (PWC). Plus de 5.000 travailleurs ont participé à ce meeting. Les membres de la TURCP ont distribué des tracts et vendu beaucoup d’exemplaires de The Socialist. Des membres de la TURCP ont aussi participé à trois autres activités du 1er Mai. La TURCP organisera un colloque à Lahore le 10 Mai.
Des interventions importantes ont aussi eu lieu à Quetta, Peshawar, Hyderabad et Sukhar.
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Les congrès régionaux du MAS/LSP dressent le bilan de leur travail
Un an après la mise sur pied de nouvelles structures et directions régionales (destinées à servir d’intermédiaires entre nos structures nationales et les sections locales), cinq congrès régionaux du MAS/LSP se sont tenus le weekend des 1er et 2 avril. Nos membres y ont discuté des développements les plus importants qui se sont produits dans la société, de la manière dont nous sommes intervenus en tant que parti politique dans ceux-ci et des tâches qui nous attendent.
Els Deschoemacker
Tant les discussions politiques qu’organisationelles ont été très animées. Ce qui n’a rien d’étonnant vu la situation objective. Quatre jours seulement avant les congrès, trois millions de travailleurs et de jeunes ont manifesté et fait grève en France contre le CPE, la plus importante mobilisation depuis 40 ans. En Grande-Bretagne, 1,5 millions de travailleurs des services publics ont fait grève, la mobilisation la plus importante dans ce pays depuis 1926! Au même moment, les travailleurs communaux allemands cessaient le travail en guise de protestation contre l’allongement du temps de travail. Là aussi, forte mobilisation, la plus importante depuis 14 ans!
Lors de ces congrès, nous avons discuté des limites sur lesquelles butent le capitalisme et de ce que cela signifie pour la classe des travailleurs. Depuis des années, on nous répète que le capitalisme est indépassable et qu’il est le stade final de l’Histoire. Nous n’avons jamais été d’accord avec cette idée. Ainsi nous avions expliqué que la croissance de l’extrême-droite au début des années ’90 indiquait en fait un accroissement du mécontement, même si celui-ci s’exprimait de façon erronée. Le mouvement contre la mondialisation a fait descendre dans la rue des jeunes sur une orientation plus anticapitaliste.
Aujourd’hui, c’est la classe des travailleurs qui revient à l’avant-plan. C’est un changement essentiel parce que cette classe est la seule force sociale qui, grâce à sa puissance économique et numérique, peut arriver à transformer fondamentalement la société.
Ce qui manque encore, c’est une image claire de l’alternative à proposer. Le MAS/LSP propose la perspective d’une société socialiste. Mais, en même temps, nous prenons en compte le fait que le mouvement qui se développe parmi les travailleurs et les jeunes est encore à la recherche d’un chemin politique à suivre et qu’il ne pourra tirer des conclusions plus radicales que sur la base des expériences qu’il fera. Il faut donc aujourd’hui un nouveau parti des travailleurs qui permette d’engager la lutte sur le terrain politique tout en permettant de débattre en profondeur du programme à mettre en avant. Notre rôle dans la construction d’un tel parti a été le principal sujet des discussions.
Finalement, nous avons dressé le bilan de notre travail au cours de l’année écoulée. Cette discussion est d’une importance capitale afin de former nos nouveaux membres et de les intégrer à fond dans la construction de l’organisation. Elle a aussi pour objectif de transformer nos structures régionales en organes dirigeants à part entière, une condition prioritaire pour continuer à construire notre parti.
Ces congrès ont aussi permet d’insister sur le fait que nous devons aussi veiller à ne pas être trop absorbés dans le fonctionnement de nos structures internes, ce qui nous empêcherait de nous engager à fond dans les discussions et les luttes politiques dans la rue et les lieux de travail.
Confiance et enthousiasme étaient présents dans ces congrès, chose prometteuse pour les mois à venir!
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Socialisme 2006: La parole à ceux qui luttent
Une autre manière de voir la politique…
…Ou plutôt, devrait-on dire, une manière de voir une autre politique car il apparaît de plus en plus clairement parmi des couches de plus en plus larges dans la société qu’une autre politique est nécessaire.
Vincent Devaux
Samedi 22 et dimanche 23 avril, nous organisons un week-end de débats intitulé « Socialisme 2006 ». Comme lors des éditions des années précédentes, nous voulons développer des thèmes en rapport avec l’actualité car une organisation marxiste se doit de donner des réponses concrètes aux problèmes que pose cette société entièrement basée sur la course au profit.
Le thème central sera illustré par le meeting qui aura lieu le samedi soir : « Pour un nouveau parti des travailleurs ». Jef Sleeks, ancien parlementaire du SP.a et initiateur de l’initiative pour une nouvelle formation politique en Flandre, prendra la parole. Nous aurons également comme orateurs lors de ce meeting Eric Byl, secrétaire général du MAS, et un membre du WASG qui viendra d’Allemagne pour faire partager l’expérience des camarades de notre organisation-soeur.
Les commissions porteront sur différents thèmes où chacun pourra s’exprimer, donner son point de vue ou poser des questions. Par exemple: que signifie aujourd’hui une économie planifiée, quel est le rôle des syndicats, que signifie le « socialisme du 21e siècle » au Venezuela,… ? Un orateur du MRAX sera également présent pour un débat sur la lutte antiraciste.
Dimanche, nous aurons deux débats fortement en prise avec l’actualité : le premier sera introduit par un camarade de retour du Forum Social Mondial qui vient de se tenir au Pakistan, un pays durement touché par le récent tremblement de terre et qui subit en plus une dictature militaire et intégriste. L’autre sera un débat contradictoire entre le MAS et Ecolo sur la question énergétique. Y a-t-il une alternative au pétrole, que penser du nucléaire,… dans un monde où le coût de l’énergie exacerbe les tensions entre les grandes puissances et où le réchauffement climatique de la planète pose chaque jour de nouveaux problèmes?
Pour nous, faire de la politique ne doit pas être ennuyeux; les discussions auront lieu dans un climat convivial et ce week-end sera aussi, pour vous, l’occasion rêvée de découvrir notre organisation et, pourquoi pas, de la rejoindre.
Programme du week-end