Category: Le PSL

  • Actions internationales en réponse aux attaques orchestrées contre un meeting anti-guerre

    Sri Lanka :

    >>> ACTION ce mercredi 31 janvier à 10H devant l’ambassade du SRI LANKA (Rue Jules Lejeune/Jules Lejeunestraat, 27 – 1050 Ixelles)

    • Stop aux attaques contre les militants anti-guerre !
    • Luttons pour garantir les libertés démocratiques !
    • Soutenons la lutte des travailleurs et des pauvres face à l’inflation galopante !

    Depuis les attaques vicieuses perpétrées contre le rassemblement anti-guerre qui s’est tenu le 9 janvier à Nugegoda, Colombo (Sri Lanka), des actions de protestation devant les ambassades et les consulats se sont tenues à Londres, Berlin, Bonn, Dublin et Melbourne, à l’initiative des sections-soeur du CWI. Des rassemblements sont encore prévus cette semaine, notamment en Suède, en Grande-Bretagne, en France et en Belgique.

    Pour plus d’informations sur le développement de la situation sur place, pour des rapports sur les actions internationales en soutien à la campagne, consultez régulièrement le site web du CWI, www.socialistworld.net (en anglais

  • Action de protestation à l’ambassade de Chypre: Respect du droit d’asile pour les réfugiés kurdes

    Ce vendredi 1O novembre, le MAS et Résistance Internationale ont organisé une rassemblement devant l’ambassade de Chypre à Bruxelles. Cette action fait partie d’une campagne de solidarité internationale pour les réfugiés kurdes à Chypre, menacés d’être expulsé vers la Syrie. Nos organisations sœurs dans le monde ont mené des actions similaires dans leurs pays.

    Boris Malarme

    Nous avons demandé à être reçus par l’ambassadeur pour lui remettre une cinquantaine de lettres de protestation. Nous voulions l’interpeller afin que le gouvernement chypriote reconnaisse le droit à l’asile pour les réfugiés kurdes. Après plus de 30 minutes de négociation, nous avons reçu comme seule réponse que les lettres lui seront transmises et son refus catégorique de nous recevoir. Cela illustre la nécessité de continuer à mettre pression sur le gouvernement chypriote pour qu’il ne remette pas les kurdes à leurs oppresseurs et tortionnaires Syriens.

    Participe à la campagne en envoyant une lettre de protestation à

    • Dimitris Christofias, President of Parliament, gen. secretary of AKEL president@parliament.cy
    • N. Silikiotis, Minister of Interior, cgregoriades@moi.gov.cy
    • Office of the Ombudsman ombudsman@ombudsman.gov.cy
    • Government spokesman, govspokesman@pio.moi.gov.cy
    • Greek Cypriot embassy, ambassade.cyprus@skynet.be

    envoi aussi une copie à Youth against Nationalism in Cyprus: youthagainstnationalism@gmail.com

    Committee for a Workers International: cwi@worldsoc.co.uk

    Model Protest Letter for Kurdish Solidarity Campaign

    Dear Sir/Madam,

    We would like to bring to your attention and protest at the inhuman conditions facing Kurdish refugees in Cyprus who amongst others were involved in a protest campaign last May 2006 to force the government to implement their legal welfare and benefit rights. The campaign involved an occupation of Eleftheria square and the Red Cross buildings.

    Since then about 100 Kurdish refugees, the huge majority of them from Syria, applied for asylum but have had their appeals rejected. The asylum application procedure was severely flawed with no account taken by government officials of the oppression of Kurds in Syria (but also Iran, Iraq and Turkey). Most of the interviews lasted a little more than an hour, including translation, and the applicants complain that they were repeatedly interrupted and not allowed to finish what they wanted to say. Whenever they tried to speak about the oppression they face as a nationality they were told this was irrelevant to their application.

    Most of the applications for asylum were rejected. Nobody was granted political asylum! Not even asylum for humanitarian purposes was granted to anybody. No tolerance was shown either. Everything shows that the authorities particularly the police authorities, moved in a vindictive way, and many Kurdish refugees face the prospect of deportation.

    The authorities seem to disregard the fact that if the refugees are deported back to Syria they will face certain imprisonment and torture at the hands of the Syrian regime – most of them will probably “disappear”! We want to stress to you that after the May mobilisations of the Kurds in Cyprus, the families of those who participated were visited by the Syrian secret police to be informed that the authorities know about the activities of their family members in Cyprus. They were threatened that they would pay for it.

    We understand that the Cypriot people suffered a lot in the past, due to the coup de etat organised by the far right and the Greek military regime, and through the Turkish invasion of the island that caused 200,000 refugees (1/3 of the population). The representatives of the Cypriot people would be expected therefore to show sensitivity when other people face similar conditions.

    We would like to express our complete opposition to the Cypriot government’s present treatment of the Kurdish refugees. You should understand that we will fight for the rights of the Kurdish refugees and the Kurdish people in the same way that you would expect us to fight for the rights of the Cypriot people and refugees. If there is no change in policy by the Cypriot government, therefore, you should know that we will spread publicity about this issue as widely as possible internationally and explain the role of your government in taking part in the oppression of Kurdish refugees.

    We demand asylum and a policy of tolerance and hospitality to the Kurdish refugees.

    Yours,

  • 1-3 décembre: Congrès national du MAS/LSP

    Du 1er au 3 décembre, le Congrès bisannuel du MAS/LSP aura lieu à la côte belge. Ce Congrès se déroulera au beau milieu du lancement d’une alternative politique face à la politique de casse sociale des partis traditionnels.

    Karel Mortier

    Il y a maintenant 12 ans, notre organisation a entammé la lutte pour un nouveau parti des travailleurs. Avec le CAP (Comité pour une Autre Politique), cette nécéssité se concrétise peu à peu.

    Le but d’un Congrès est, sur base de discussions sur la situation politique et sur le bilan du travail de notre parti, de déterminer les perspectives et priorités pour la période à venir.

    Le Congrès devra se préparer à ce défi fait de dangers à éviter et d’occasions à saisir. Deux textes serviront de point de base à la discussion: un texte sur les perspectives politiques et un texte sur le travail du MAS/LSP, textes qui seront en premier lieu discutés en sections. Nos sections se réunissent chaque semaine et sont ouvertes pour tous les membres, c’est le coeur de notre parti, celui duquel partiront les amendements aux textes de discussion. En outre, les sections éliront leurs délégué(s) pour le Congrès. Bien que celui-ci est ouvert à tous les membres, seuls les représentants des sections y ont le droit de vote sur les textes et les amendements.

    Lors du Congrès National, une nouvelle direction sera également élue: le Comité National (CN). Le CN est responsable de la direction politique ainsi que du développement de l’organisation entre deux Congrès. Au sein du CN, une direction quotidienne sera élue : le Bureau Exécutif (BE).

    Notre organisation fonctionne selon le principe du centralisme démocratique. Cela signifie le plus d’espace possible pour la discussion interne sur les positions politiques et activités du parti, mais avec une discipline stricte sur l’exécution de ceux-ci une fois adoptés. Bien évidemment, la possibilité de revenir sur ces décisions est toujours présente.

    Un Congrès National est un événement politique très important pour notre organisation. Contrairement aux autres partis, la présence de nos membres est importante. Ils ne sont pas mobilisés pour servir de machine à applaudissements pour quelques têtes médiatiques. Nos membres sont activement impliqués dans l’élaboration de nos points de vue et perspectives.

    L’engagement de nos membres et les discussions dans les sections ainsi qu’au Congrès constituent la base afin d’arriver à une bonne évaluation pour mettre en avant de correctes perspectives pour la période à venir.

    Le MAS/LSP juge dès lors qu’il est primordial que les sections prêtent le plus d’attention possible aux discussions pour se préparer au Congrès.

    Les présidents de sections fournissent les textes aux membres. Après le Congrès, le texte de perspectives politique sera publié.

  • Chypre : Pas d’expulsion des réfugiés kurdes vers la Syrie

    10 Novembre: Journée d’action Internationale. Action devant l’ambassade de Chypre à Bruxelles

    Résistance Internationale et le MAS organisent une action devant l’ambassade de Chypre à Bruxelles, ce vendredi 10 novembre. Le gouvernement chypriote prévoit d’expulser une centaine de réfugiés kurdes qui ont joué un rôle crucial et dirigeant dans le mouvement des demandeurs d’asile de mai dernier.

    Le Comité pour une Internationale Ouvrière, l’internationale dont fait partie le MAS appel à une journée internationale d’action devant les ambassades et consulats chypriotes pour faire pression sur le gouvernement pour qu’il arrête son plan d’expulsion et pour le respect du droit d’asile. A Londres, il y aura une action devant la section locale de AKEL (le parti communiste chypriote qui participe au gouvernement et à sa politique répressive envers les réfugiés).

    En Chypre, les violences policières, les arrestations et les détentions illégales envers les réfugiés sont monnaie courante. La volonté du gouvernement de remettre les réfugiés kurdes à leurs oppresseurs et tortionnaires syriens montre son hypocrisie quand celui ci dénonce l’oppression des kurdes par le régime turc.

    Le territoire kurde est occupé par la Turquie, l’Iran, La Syrie et l’Irak qui refusent de reconnaître leurs droits d’être une nation. De tous cela, le gouvernement chypriote en à rien à faire. La plupart des 100 réfugiés qui ont participé jusqu’au bout à la lutte étaient des activistes en Syrie.

    Pendant la manifestation de mai, la police secrète syrienne a visité et menacé les familles des kurdes qui ont participé au mouvement. Ces réfugiés risquent la prison et de disparaître des prisons en Syrie.

    Aide-nous dans cette campagne de solidarité internationale pour le respect du droit d’asile pour les réfugiés kurdes. Participe à l’action le 10 novembre à 11h devant l’ambassade de Chypre, Avenue de Cortenbergh 61 (Metro Schuman). Le rendez vous est à 10h30 à Schuman.

    Et envois le plus rapidement une lettre de protestation à

    • Dimitris Christofias, President of Parliament, gen. secretary of AKEL president@parliament.cy
    • N. Silikiotis, Minister of Interior, cgregoriades@moi.gov.cy
    • Office of the Ombudsman ombudsman@ombudsman.gov.cy
    • Government spokesman, govspokesman@pio.moi.gov.cy
    • Greek Cypriot embassy, ambassade.cyprus@skynet.be

    envoi aussi une copie à Youth against Nationalism in Cyprus: youthagainstnationalism@gmail.com

    Committee for a Workers International: cwi@worldsoc.co.uk

    Model Protest Letter for Kurdish Solidarity Campaign

    Dear Sir/Madam,

    We would like to bring to your attention and protest at the inhuman conditions facing Kurdish refugees in Cyprus who amongst others were involved in a protest campaign last May 2006 to force the government to implement their legal welfare and benefit rights. The campaign involved an occupation of Eleftheria square and the Red Cross buildings.

    Since then about 100 Kurdish refugees, the huge majority of them from Syria, applied for asylum but have had their appeals rejected. The asylum application procedure was severely flawed with no account taken by government officials of the oppression of Kurds in Syria (but also Iran, Iraq and Turkey). Most of the interviews lasted a little more than an hour, including translation, and the applicants complain that they were repeatedly interrupted and not allowed to finish what they wanted to say. Whenever they tried to speak about the oppression they face as a nationality they were told this was irrelevant to their application.

    Most of the applications for asylum were rejected. Nobody was granted political asylum! Not even asylum for humanitarian purposes was granted to anybody. No tolerance was shown either. Everything shows that the authorities particularly the police authorities, moved in a vindictive way, and many Kurdish refugees face the prospect of deportation.

    The authorities seem to disregard the fact that if the refugees are deported back to Syria they will face certain imprisonment and torture at the hands of the Syrian regime – most of them will probably “disappear”! We want to stress to you that after the May mobilisations of the Kurds in Cyprus, the families of those who participated were visited by the Syrian secret police to be informed that the authorities know about the activities of their family members in Cyprus. They were threatened that they would pay for it.

    We understand that the Cypriot people suffered a lot in the past, due to the coup de etat organised by the far right and the Greek military regime, and through the Turkish invasion of the island that caused 200,000 refugees (1/3 of the population). The representatives of the Cypriot people would be expected therefore to show sensitivity when other people face similar conditions.

    We would like to express our complete opposition to the Cypriot government’s present treatment of the Kurdish refugees. You should understand that we will fight for the rights of the Kurdish refugees and the Kurdish people in the same way that you would expect us to fight for the rights of the Cypriot people and refugees. If there is no change in policy by the Cypriot government, therefore, you should know that we will spread publicity about this issue as widely as possible internationally and explain the role of your government in taking part in the oppression of Kurdish refugees.

    We demand asylum and a policy of tolerance and hospitality to the Kurdish refugees.

    Yours,

  • Derrière les scores, une campagne réussie

    Campagne électorale du MAS/LSP

    Avec deux « pointes » locales – 1% à Saint-Gilles et 0,8% à Wavre – les résultats obtenus par les listes de notre parti (Mouvement pour une Alternative Socialiste dans la partie francophone, Linkse Socialistische Partij en Flandre) se situent entre 0,3 et 0,5%, des scores très « classiques » pour des listes de petits partis de gauche.

    Jean Peltier

    MAS/LSP: 2.962 votes

    • Anvers: 0,33% (948 votes)
    • Gand: 0,44% (682 votes)
    • Ixelles: 0,4% (138 votes)
    • Keerbergen: 0,44% (38 votes)
    • Liège: 0,37% (380 votes)
    • Malines: 0,33% (170 votes)
    • Mons: 0,4% (214 votes)
    • Schaerbeek: 0,1% (71 votes)
    • St Gilles: 1,0% (175 votes)
    • Wavre: 0,8% (156 votes)

    De tels scores n’ont rien d’étonnant. Les médias n’accordant aucun accès à ces partis ni entre les élections ni même pendant les périodes électorales, il est très difficile de faire connaître largement un message différent des « idées » répétées quotidiennement par les grands partis. Inutile aussi d’espérer concurrencer ceux-ci dans la course à l’affichage et à la diffusion de tracts. Ces partis investissent des sommes énormes dans des campagnes de publicité électorale afin d’occuper au maximum le terrain et de frapper les esprits.

    En comparaison, l’ensemble de la campagne nationale du MAS-LSP a coûté…. 2.500 EUR. Le PTB y a consacré un budget de plus de 600.000 EUR, soit 25 fois plus ! Et, pour les trois grands partis, 2.500 EUR ne représente souvent que le coût de la campagne individuelle d’un candidat qui souhaite être élu dans une grande ville.

    Si nous n’avons consacré qu’une somme aussi limitée à cette campagne, c’est pour plusieurs raisons. La plus évidente est que nous ne disposons pas des moyens financiers des grands partis. Nous ne recevons évidemment pas d’aide des banquiers et des grands patrons qui réservent plutôt leurs cadeaux aux partis qui défendent avec acharnement leurs intérêts. Nous ne disposons non plus d’aucun subside de l’Etat puisque ceux-ci sont réservés aux partis représentés au parlement – ce qui est un excellent moyen pour freiner l’entrée dans celui-ci de partis qui critiquent le système. Nos seules rentrées, elles sont fournies par les cotisations de nos membres et le soutien que nous récoltons parmi nos sympathisants et lors de nos activités publiques.

    Mais si nous avons choisi de limiter aussi nettement nos dépenses pour cette campagne, c’est parce que, pour nous, le véritable enjeu s’est joué le 28 octobre plutôt que le 8 octobre. Au cours de cette campagne électorale, nous avons fait campagne autour de revendications claires sur l’emploi, le logement, les services publics,… mais le principal point que nous avons mis en avant est le besoin d’un nouveau parti pour défendre les travailleurs, les allocataires et leurs familles. Et, tout au long de la campagne, lors de nos ventes de journaux et des stands que nous avons tenus, nous avons bien senti à quel point cette nécessité était ressentie largement. Plus d’une centaine de personnes ont laissé leurs adresses pour être recontactées pour discuter du MAS mais surtout pour être tenues au courant des activités liées au lancement d’un nouveau parti.

    Pour ne donner qu’un seul exemple, à Liège, en six semaines de campagne, nous avons vendu près de 400 journaux et récolté 42 adresses. Et, pour transformer cet intérêt en participation active, nous avions fixé comme objectif d’amener 50 Liégeois(e)s à la Conférence pour une Autre Politique le 28 octobre.

    De tels chiffres ne passeront jamais danns les grands journaux mais ils ont pour nous une valeur plus importante qu’un simple pourcentage électoral. Ils constituent la véritable base sur laquelle notre organisation peut faire grandir son influence et encourager la volonté de lutte parmi les travailleurs et la population.

  • Le Mouvement pour une Alternative Socialiste / Linkse Socialistische Partij a 5 ans

    Il y a 5 ans, le Militant / Militant Links a changé son nom en Mouvement pour une Alternative Socialiste / Linkse Socialistische Partij. L’orientation en Flandre essentiellement, voulait répondre au vide politique dû au virage à droite du SP.a, qui défendait ouvertement les intérêts du patronat. Du côté francophone ce vide existait aussi, mais dans une moindre mesure. Etant donné que nos forces du côté francophone étaient moins grandes, le nom de Mouvement pour une Alternative Socialiste a été choisi.

    Els Deschoemacker

    La volonté était de dépasser l’image d’un “groupe d’action” liée au nom ‘Militant’. Ce nom était adapté à la période suivant la chute du Mur de Berlin, alors que les idées socialistes étaient en position défensive. Toutes les organisations de gauche ont dû durant cette période essayer de préserver leurs forces et de trouver un soutien parmi la petite minorité de ceux qui s’opposaient encore au système.

    Nous voulions nous donner un profil clairement socialiste. Durant ces 5 dernières années, notre organisation a bien renforcé ses rangs: nous avons doublé le nombre de nos membres et triplé celui de nos sections et la balance entre néerlandophones et francophones est plus équilibrée avec un tiers des membres qui sont francophones. Le MAS/LSP a des sections dans 18 villes en Flandres, ainsi qu’à Bruxelles et en Wallonie (avec parfois plusieurs sections par ville).

    Mais cette évolution n’est pas uniquement quantitative, elle est également qualitative : ces 5 dernières années, notre organisation est devenue plus active sur le terrain syndical. Avec notre intervention dans le mouvement contre le Pacte des Générations et le lancement du Comité pour Une Autre Politique, il devient désormais difficile de continuer à dire que le MAS/LSP est un groupe d’étudiants…

    Les contradictions entre riches et pauvres comme conséquence de la globalisation néolibérale devraient mener à une remontée des luttes et au développement d’une conscience de classe liée à celles-ci. La nécessité d’un programme socialiste et d’un parti des travailleurs apparaîtra plus clairement dans les actions.

    Nous allons faire de notre mieux pour construire un nouveau parti des travailleurs en Belgique. Nous n’avons pas l’intention de nous taire sur la nécessité d’un changement socialiste de la société. Nous allons continuer à faire le lien entre des revendications concernant la vie quotidienne et la nécessité d’une alternative socialiste.

    Nous sommes d’avis qu’il n’existe pas d’autres alternatives. Le socialisme n’est pas une utopie ou une théorie sans conséquences pratiques. C’est une réponse concrète aux problèmes avec lesquels les travailleurs et leurs familles sont confrontés dans la vie de tout les jours.

  • Elections communales. 2962 votes pour le MAS/LSP

    • Anvers: 0,33% (948 votes)
    • Gand: 0,44% (682 votes)
    • Liège: 0,37% (380 votes)
    • Mons: 0,4% (214 votes)
    • St Gilles: 1,0% (175 votes)
    • Malines: 0,33% (170 votes)
    • Wavre: 0,8% (156 votes)
    • Ixelles: 0,4% (138 votes)
    • Schaerbeek: 0,1% (71 votes)
    • Keerbergen: 0,44% (38 votes)
  • Irlande. Le gouvernement de coalition de plus en plus près de la chute

    C’est sous une énorme pression que Bertie Ahern, le Taoiseach (premier ministre) irlandais, est arrivé au Dáil (parlement irlandais) ce 3 octobre 2006, afin d’expliquer dans quelles circonstances il avait été amené à recevoir des « prêts » et des « cadeaux » de la part d’hommes d’affaires lorsqu’il était un ministre au gouvernement dans les années 90. Cette affaire, qui a tourné au scandale, a dominé toute la scène politique irlandaise lors des deux dernières semaines, et a mené à la perspective d’une chute du gouvernement.

    Joe Higgins, parlementaire du Socialist Party (CWI Irlande) a fait un discours au Dáil, dans lequel il condamnait « la débauche, le copinage, le clientélisme et la corruption qui étaient tellement répandues dans la politique des années 80 et 90 ». Joe a aussi condamné des ministres du gouvernement de coalition, du Fianna Fáil (FF) et des Progressive Democrats (PD), qui défendent Bertie Ahern pour pouvoir rester au pouvoir, ainsi que leurs liens avec les milieux de la finance.

    Depuis le débat au Dáil du 3 septembre, la pression s’est renouvelée sur Ahern. De nouveaux rapports dans la presse racontaient que Michael Wall, un homme d’affaires, qui avait vendu sa maison de Dublin à Ahern en 1997, était présent lors d’une soirée de collecte de fonds en octobre 1994 à Manchester, en Angleterre, pendant laquelle Ahern avait reçu £8000 de divers hommes d’affaires.

    Ahern a confirmé que Michael Wall lui avait bien vendu sa maison de Dublin en 1997, mais assure que Wall ne lui a jamais donné d’argent en retour. Il certifie aussi avoir acheté la maison « au plein tarif » au cours du marché, mais a refusé de dire combien cela lui avait exactement coûté. Les médias irlandais parlent aussi d’une « rupture du lien de confiance » qui existait entre Ahern et son adjoint, Michael McDowell, soulevant l’éventualité d’un gouvernement de coalition qui s’enfoncerait de plus en plus profondément dans la crise, dans les divisions, et vers la chute.

    Ci-dessous, nous publions l’intervention que Joe fit au Dáil Éireann le 3 september.

    « Une affaire d’un goût douteux révèle le divorce d’un gouvernement d’avec son peuple » – déclare Joe Higgins, parlementaire socialiste

    Discours de Joe Higgins, membre du Socialist Party au Dáil Éireann (parlement irlandais)

    Joe Higgins (Socialist Party): Nous savons que les ministres du Fianna Fáil ne voient rien de mal à ce qu’un ministre des Finances reçoivent pour leur usage personnel de grosses sommes d’argent en provenance d’intérêts financiers, tant que, disent-ils, il n’ya aucune preuve qu’il s’agit du fruit d’une faveur spécifique. Ce faisant, ils ne défendent pas seulement le conflit d’intérêt majeur qui est apparu lorsque le Taoiseach a accepté 60 000 € d’individus fortunés, mais ils défendent aussi la débauche, le copinage, le clientélisme et la corruption qui étaient si répandues en politique dans les années 80 et 90. Aucun de ceux qui ont été pris en flagrant délit d’un de ces crimes ne s’est défendu avec le même slogan : « Il n’y a pas eu de favoritisme, et n’ont n’avons rien fait de mal ». Comment les ministres du Fianna Fáil pourraient-ils y voir du mal, lorsque leur parti lui-même est massivement financé par les intérêts des grandes entreprises ? Du parti financé par les grandes entreprises, à l’individu, il n’y a qu’un pas.

    Il y a une tendance à limiter cette controverse au sujet de l’argent au niveau du Taoiseach, mais elle ne peut être abstraite de la relation entre le Taoiseach, les Progressive Democrats, et les intérêts des grandes entreprises – tous acceptent des financements massifs en provenance de ces sources. C’est l’adjoint du Taoiseach qui l’a aidé avec ses donations personnelles ; qui, dans les années 90, allait s’asseoir dans un hôtel somptueux de Dublin et y recevait des millions de la part des spéculateurs, des développeurs de projets, des multinationales, des compagnies pétrolières, et de toutes sortes de sacs à fric qui venaient assombrir la porte de sa suite de luxe. Toute personne ordinaire sait que les milieux d’affaires font cela afin d’influencer la politique du gouvernement, et qu’ils y parviennent. Les gens ordinaires, sont les victimes de tout ceci. Ouvrez les yeux, sur les conflits, la lutte et le stress que doivent endurer les jeunes gens afin de s’assurer le droit basique d’avoir un toit au-dessus de leurs têtes, tout cela parce que les spéculateurs qui soutiennent le Fianna Fáil ont placé le prix d’une maison bien au-delà de leur portée. Le gouvernement les a simplement laissé faire pendant 10 ans.

    Brian Lenihan (Fianna Fáil): Et que fait le Député des maisons qui ont été construites dans son district ?

    J. Higgins: Des dizaines de milliers de gens ont été empêchés d’accéder au marché par les spéculateurs qui finançaient les partis en face. Des dizaines de milliers de gens ont été terrifiés par la hausse des emprunts immobiliers – peut-être 200 € par mois – qu’ils ont maintenant peur de devoir payer. Cela revient à 2400 € par an, ce qui aura virtuellement pour résultat de tous les appauvrir, mais cet argent sert à payer les cigares des riches qui financent le Taoiseach. Encore plus honteux, regardez donc à quel point le Fianna Fáil et les PD étaient tout dévoués à la Shell Oil Corporation ce matin, malmenant les braves gens d’Erris de sorte que Shell, le pollueur et profiteur virtuellement le plus notoire du globe, puisse extraire de la mer le gaz qu’ils lui ont donné sans rien lui demander en échange. Ce processus a commencé en 1997 avec M. Ray Burke, le ministre de l’époque, et a continué en 1992 sous le ministre de la Finance, maintenant Taoiseach, lorsqu’ils accordèrent gratuitement à ces compagnies des ressources naturelles fabuleuses, par l’intermédiaire de contrats secrets. Combien d’argent le Fianna Fáil et les Progressive Democrats reçurent-ils de ces compagnies pétrolières ?

    J’ai tellement la nausée, au regard de tout ceci, de voir le Fianna Fáil et les PD, le Taoiseach et le Tánaiste, réduire cette controverse tout entière, toute ce réseau de clientélisme et de débauche, à un cynique petit jeu de grattage, de pliage et de tordage de mots, de sorte que les deux partis peuvent maintenant sortir d’ici en affirmant qu’on leur a donné raison. Recevoir de grosses sommes d’argent des entreprises, ainsi que l’a dit le Taoiseach aujourd’hui, était une erreur et une méprise, non pas parce que c’était mal, non pas parce que cela cause un conflit d’intérêts massif entre le peuple et le Taoiseach, mais bien parce que cela a fait surface et a causé du tracas et de la consternation au Taoiseach et à ses amis. Le Tánaiste et chef des Progressive Democrats est assis à ses côtés, et applaudit à cette phrase.

    Ce que le Tánaiste fait aujourd’hui, c’est soutenir un parti Fianna Fáil non reconstruit, c’est défendre un acte de débauche après dix ans d’investigation. Etait-ce pour cela que le Tánaiste s’est encouru sous tous les projecteurs, partout à travers Dublin, afin de nous dire que nous avions besoin de lui au gouvernement pour renforcer les opportunistes du Fianna Fáil ? Cet événement a maintenant été révélé n’avoir rien été de plus qu’une souche creuse.

    An Ceann Comhairle [Président]: Le temps accordé au Député est terminé.

    J. Higgins: Il n’oserait pas le répéter aux prochaines élections.

    Un Député: Bien sûr que si.

    J. Higgins: Il pourrait essayer, mais cette fois-là au moins, personne ne le croirait. Les projecteurs seront laissés aux caniches de Ranelagh pour faire à la base, ce que le Tánaiste fait maintenant aux beaux principes qu’il prétendait avoir lorsqu’il était occupé à grimper ses échelons.

    Cette affaire de mauvais goût révèle un gouvernement qui a totalement divorcé d’avec la réalité vécue par les gens ordinaires, —-

    An Ceann Comhairle: Le Député aura une autre occasion de parler lors des Questions des Dirigeants.

    J. Higgins: —– relégués à des années-lumière de la lutte que mènent les gens ordinaires pour répartir leur salaire entre l’emprunt pour la maison, leurs enfants, le transport, et les autres problèmes. Le Taoiseach devrait partir aujourd’hui, pas seulement pour la manière véreuse dont il empoche l’argent des entreprises, mais aussi pour la manière dont il est mêlé aux affaires en général, et qui a créé une société —-

    An Ceann Comhairle: Le Député aura à nouveau l’occasion de parler lors des Questions des Dirigeants.

    J. Higgins: —– qui récompense les puissants, à un coût énorme pour les gens ordinaires ; donc laissez-nous avoir les élections maintenant. Il y a d’autres questions, mais je les ferai patienter jusqu’aux Questions des Dirigeants. Il y a beaucoup de questions détaillées auxquelles le Taoiseach doit encore répondre aujourd’hui.

  • Camp jeunes réussi. Du soleil, des sports, des discussions et des jeunes qui s’engagent

    Du 7 au 9 juillet, une soixantaine de jeunes se sont rassemblés à Zandvliet (près d’Anvers) pour le camp Jeunes organisé par Résistance Internationale et Etudiants de Gauche Actifs.

    G.L.. > Reportage photo

    Comme le temps était superbe, nous avons pu aller nager et prendre un peu de repos juste après les examens de juin. Mais nous avons gardé assez de temps pour discuter sur des thèmes de l’actualité internationale et nationale et pour faire des évaluations d’une année politique très remplie qui a vu, entre autres, la manif antifasciste contre le NSV à Louvain fin 2005, les manifs contre les plans Vandenbroucke dans l’enseignement supérieur flamand, les actions contre le plan Arena à Liège et bien d’autres activités.

    Pendant le camp, nous avons aussi préparé des projets de campagnes pour les mois qui viennent.

    En Flandre, nous continuerons la campagne contre les mesures d’austérité dans l’enseignement supérieur avec la manif du 25 octobre à Louvain. Cette manif peut unir les étudiants et les travailleurs de l’enseignement dans une lutte commune. Et comme des plans d’austérité pointent le nez dans d’autres secteurs de l’enseignement, une lutte unifiée dans tout ce secteur est nécessaire.

    Nous voulons aussi que les mesures d’austérité dans l’enseignement du côté francophone ne restent pas sans réponse. L’enseignement est un droit, pas un privilège ni une marchandise !

    La campagne antifasciste flamand Blokbuster va organiser des activités dans de nombreuses villes flamandes. La croissance possible du Front National et d’autres groupes d’extrême-droite lors des élections communales montre l’urgence de construire une campagne anti-fasciste similaire du côté francophone avec Résistance Internationale. Nous voulons construire des comités d’action antifascistes dans diverses régions, dans les lycées, les hautes écoles et les universités.

    La percée électorale du FN va rendre furieux beaucoup de jeunes qui vont se mettre à la recherche de réponses contre l’extrême-droite. Il sera important d’avoir une campagne et des comités lancés avant les élections pour mieux organiser des actions et des discussions après les élections.

    Nous voulons que les jeunes s’engagent dans la lutte contre les problèmes de cette société et résistent activement à la logique du système capitaliste.

    Cela te dit ? Prends contact avec nous et rejoins-nous !

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