Category: Le PSL

  • Nouvelles du PSL/LSP, un parti pour changer de société

    Plus d’une centaine de participants à notre journée de formation marxiste

    Ce samedi 17 octobre, nous avons organisé deux événements de formation en ligne sur le thème « réforme ou révolution », l’un en français, l’autre en néerlandais. Une soixantaine de personnes ont pris part à chaque événement. Du côté francophone, nous avons notamment pu compter sur la participation d’un des membres de l’Exécutif international de notre internationale, Alternative Socialiste Internationale (anciennement Comité pour une Internationale Ouvrière), de même que d’une sérieuse équipe de camarades québécois ainsi que de membres de nos organisations-soeurs en Tunisie et en Côte d’Ivoire.

    Meetings réussis à l’ULB et l’ULg concernant l’histoire du colonialisme en Belgique et la lutte contre le racisme

    Plus de 80 personnes ont participé, dans le respect des mesures sanitaires, à ces deux meetings qui ont laissé la parole à Alain Mandiki, membre du PSL, syndicaliste et auteur d’un livre qui développe une analyse marxiste du génocide au Rwanda de 1994.

    ULg
    ULB
    ULB

    Assemblée générale de La Santé en Lutte

    Ce jeudi s’est tenue la première Assemblée générale nationale du groupe d’action militant La Santé en Lutte depuis l’éclatement de la crise sanitaire. Nous étions présents avec une équipe de militantes et militants du secteur de la santé, sans-papiers, enseignants, pompiers,… afin d’aider à élargir le mouvement et de le structurer. Ce n’est qu’un début, continuons le combat !

    Rassemblement antifasciste à Liège : l’extrême droite n’est pas passé !

    Ce mardi soir, à l’initiative du Front AntiFasciste Liège 2.0, une mobilisation antifasciste visait à bloquer l’accès au responsable du groupuscule islamophobe Pegida, qui entendait intervenir au conseil communal. Vécu accompagné de militants d’extrême droite notoires, il n’est pas passé… Une équipe de militants du PSL était également présente.

    Action contre le marchandage politique du droit à l’avortement

    Dimanche dernier, une action de protestation a été organisée avec succès à Bruxelles pour faciliter l’accès à l’avortement. Environ 300 personnes sont venues à l’action autour du slogan « mon corps, mon choix ». Les partis traditionnels qui étaient en faveur d’un assouplissement de la législation ont décidé de sacrifier cette proposition pour la formation du gouvernement. Les petits jeux politiques ont pris le pas sur la liberté de choix des femmes. Ce n’est pas surprenant : toutes les conquêtes sociales ont été imposées de bas en haut, par un mouvement et une lutte, et non pas par les intuitions soudaines des partis traditionnels. Bien entendu, le PSL et la Campagne ROSA (Résistance contre l’Oppression, le Sexisme et l’Austérité) avaient mobilisé et étaient présents en nombre au côté des autres organisations.

    Ce dimanche : réunion internationale sur les luttes en Afrique subsaharienne

    Le meeting sur YouTube et Facebook-live d’Alternative Socialiste Internationale qui se tient régulièrement le dimanche soir a cette fois-ci pour thème les luttes ouvrières dans l’Afrique subsaharienne. Des orateurs du Nigeria et d’Afrique du Sud parleront des mouvements de lutte qui se sont développés ces derniers jours dans ces pays.

    L’événement sera disponible sur Facebook et YouTube.

  • Ce samedi, après-midi “Réforme ou révolution – Comment changer la société” : les liens zoom pour y participer

    Le 17 octobre, le PSL/LSP organise une journée nationale de formation sous le titre : “Réforme ou révolution – Comment changer la société”. Compte tenu des mesures sanitaires, ce sera une journée de formation en ligne avec différents ateliers de discussion qui aborderont tant des questions plus théoriques sur le marxisme que les campagnes que nous menons. La journée de formation est ouverte à tous ceux qui veulent se familiariser avec le marxisme ou qui veulent approfondir les questions sur la manière dont nous pouvons changer la société.

    [online] Journée de formation et d’introduction au marxisme organisée par le Parti Socialiste de Lutte (PSL/LSP).

    Toute une série de thèmes seront abordés lors de meetings en séance plénière et d’ateliers de discussions.

    Cette journée se déroulera via zoom. Les liens pour chaque discussion sont ci-dessous.

    13:00 : Meeting d’ouverture – Cette société en crise exige un changement de cap – Nous devons nous débarrasser du capitalisme ! https://us02web.zoom.us/j/8054612687?pwd=VytKTTVOUVF0bENGZEdEYlcvQ2txUT09

    13:40 : Réforme ou Révolution – dans la théorie – Choix entre 3 thèmes

    1) Rosa Luxemburg a écrit un livre intitulé “Réforme sociale ou révolution” : quels étaient ses arguments et ses conclusions ? https://us02web.zoom.us/j/8054612687?pwd=VytKTTVOUVF0bENGZEdEYlcvQ2txUT09

    2) Vladimir Lénine – Dans le livre “L’État et révolution”, Lénine aborde la question de l’État ; quel rôle joue l’État dans la société ? Pourquoi ne peut-il pas être neutre ? En quoi un État ouvrier diffère-t-il d’un État bourgeois ? https://us02web.zoom.us/j/3957427704?pwd=RDNvUFQ1MTJNZS9ncjJFb2xacTJldz09

    3) Léon Trotsky a analysé le développement du fascisme et l’arrivée au pouvoir des nazis dans les années 1930. Quelles leçons pour aujourd’hui ? https://us02web.zoom.us/j/9169893755?pwd=MnduQ1VjMlpSNUFBZW5tTEsweDJjUT09

    15:20 : Réforme ou Révolution – dans l’histoire et en pratique – Choix entre 3 thèmes

    1) Chili, 1973 – En 1973, la révolution était à l’ordre du jour au Chili. L’échec et la contre-révolution ont installé une dictature brutale et ont expérimenté les premières recettes néo-libérales. Pourquoi cela a-t-il mal tourné ? Quelle expérience pour aujourd’hui ? https://us02web.zoom.us/j/8054612687?pwd=VytKTTVOUVF0bENGZEdEYlcvQ2txUT09

    2) Grèce, 2015 – En 2015, le parti Syriza a remporté les élections et obtenu la majorité au Parlement grec. Mais, après 6 mois seulement, la troïka (UE, BCE et FMI) a fait capituler Syriza. Comment cela a-t-il pu se produire ? Quelles leçons pour les nouvelles forces de gauche ? https://us02web.zoom.us/j/3957427704?pwd=RDNvUFQ1MTJNZS9ncjJFb2xacTJldz09

    3) PTB & PSL – Parti du Travail de Belgique et Parti Socialiste de Lutte, différences et convergences : Quel programme pour changer de société ? https://us02web.zoom.us/j/9169893755?pwd=MnduQ1VjMlpSNUFBZW5tTEsweDJjUT09

    17:00 : Meeting – Comment se débarrasser du capitalisme une bonne fois pour toutes ? https://us02web.zoom.us/j/8054612687?pwd=VytKTTVOUVF0bENGZEdEYlcvQ2txUT09

  • Nouvelles du PSL/LSP, un parti pour changer de société

    Journée de formation “Réforme ou Révolution – Comment changer la société ?”

    Le 17 octobre, le PSL/LSP organise une journée nationale de formation sous le titre : “Réforme ou révolution – Comment changer la société”. Compte tenu des mesures sanitaires, ce sera une journée de formation en ligne avec différents ateliers de discussion qui aborderont tant des questions plus théoriques sur le marxisme que les campagnes que nous menons. La journée de formation est ouverte à tous ceux qui veulent se familiariser avec le marxisme ou qui veulent approfondir les questions sur la manière dont nous pouvons changer la société.

    13:00 : Meeting d’ouverture – Cette société en crise exige un changement de cap – Nous devons nous débarrasser du capitalisme
    13:40 : Réforme ou Révolution – dans la théorie – Choix entre 3 thèmes
    • Rosa Luxemburg a écrit un livre intitulé “Réforme sociale ou révolution” : quels étaient ses arguments et ses conclusions ?
    • Vladimir Lénine – Dans le livre “L’État et révolution”, Lénine aborde la question de l’État ; quel rôle joue l’État dans la société ? Pourquoi ne peut-il pas être neutre ? En quoi un État ouvrier diffère-t-il d’un État bourgeois ?
    • Léon Trotsky a analysé le développement du fascisme et l’arrivée au pouvoir des nazis dans les années 1930.
      Quelles leçons pour aujourd’hui ?

    15:20 : Réforme ou Révolution – dans l’histoire et en pratique – Choix entre 3 thèmes

    • Chili, 1973 – En 1973, la révolution était à l’ordre du jour au Chili. L’échec et la contre-révolution ont installé une dictature brutale et ont expérimenté les premières recettes néo-libérales. Pourquoi cela a-t-il mal tourné ? Quelle expérience pour aujourd’hui ?
    • Grèce, 2015 – En 2015, le parti Syriza a remporté les élections et obtenu la majorité au Parlement grec. Mais, après 6 mois seulement, la troïka (UE, BCE et FMI) a fait capituler Syriza. Comment cela a-t-il pu se produire ? Quelles leçons pour les nouvelles forces de gauche ?
    • PTB & PSL – Parti du Travail de Belgique et Parti Socialiste de Lutte, différences et convergences : Quel programme pour changer de société ?

    17:00 : Meeting – Comment se débarrasser du capitalisme une bonne fois pour toutes ?

    Cette journée se déroulera via zoom, les liens seront disponibles sur l’événement.

    Manifestation antifasciste

    Samedi dernier, nous avons participé à la manifestation antifasciste qui a eu lieu à Bruxelles. Elle s’inscrivait dans le cadre d’un appel à la solidarité internationale avec les antifascistes grecs qui réclament la condamnation des néo-nazis d’Aube dorée. Vu l’actualité de la grande caravane du Vlaams Belang dans notre pays, cet élément était bien sûr également inclus dans l’action. Les militants du PSL/LSP ont joué un rôle actif dans l’organisation et la mobilisation pour cet événement. Nous avions un stand et nous avons vendu notre mensuel et des badges. Nous avons vendu 14 exemplaires de “Lutte Socialiste” et nous avons fait trois abonnements. En outre, nous avons collecté 135 euros de fonds de lutte grâce à la vente de badges.

    Ventes de quartier de “Lutte socialiste”

    Nos militants font du porte-à-porte dans plusieurs villes avec la dernière édition du mensuel “Lutte Socialiste”. Il s’agit d’une forme d’activité militante dans laquelle la distance sociale peut facilement être respectée et qui ne réunit jamais un grand groupe. Ci-dessous, voici la photo d’une équipe de porte-à-porte à Gand qui a vendu 7 exemplaires de notre journal.

    Manifestation “un toit, un droit” au Grand Duché du Luxembourg

    Une équipe de militants du PSL/LSP était présente hier à Luxembourg ville pour la manifestation “un toit c’est un droit”, une belle mobilisation qui fait suite au premier rassemblement à Echt. Nous avons notamment pu discuter de la Tax Amazon obtenue à Seattle pour construire des logements abordables grâce à un mouvement de lutte audacieux dans lequel nos camarades de Socialist Alternative ont joué un rôle central.
  • Nouvelles du PSL/LSP, un parti pour changer de société

    Édition d’octobre de Lutte Socialiste

    Relance. C’est ce dont tous les gouvernements parlent ces jours-ci, avant même que le Covid-19 ne soit sous contrôle. Pour eux, la Relance, c’est la restauration des profits. C’est pourquoi nous avons tous dû nous remettre au travail aussi rapidement, même si cela comportait des risques. Nous l’avons vu chez AB InBev à Jupille, où une grève a éclaté pour faire respecter les mesures sanitaires suite à un foyer épidémique. Dans cette crise profonde – sanitaire, économique et environnementale – nous avons vraiment besoin d’un plan anti-crise. Mais un plan anti-crise pour nos soins, nos emplois et notre pouvoir d’achat.

    Nous ne devons pas compter sur le nouveau gouvernement pour cela… Si ces sept partis se retrouvent bien sur quelque chose, c’est sur leur incapacité à livrer des solutions réelles pour les problèmes de la population. En Flandre, cela ouvre un espace à l’extrême droite, qui sera d’autant plus grand en cas d’absence de riposte de la part du mouvement ouvrier. La lutte restera nécessaire. La manifestation de la santé du 13 septembre a constitué un bon début. Les autorités ont clairement fait connaître leur position : les applaudissements ont été suivis de matraquages contre le personnel soignant. Le mouvement ouvrier a le potentiel de passer à l’offensive. La crise sanitaire a entraîné une plus grande prise de conscience de la part de la classe ouvrière : c’est elle qui fait tout tourner dans cette société. Elle a également un rôle fondamental à jouer dans la lutte pour un changement de société.

    Sur le plan international, les élections présidentielles américaines font actuellement l’objet d’une grande attention dans un contexte de crise, d’incendies de forêts et de luttes contre le racisme systémique. Nous y accordons une grande attention dans notre journal. Nous abordons également l’incendie du camp de réfugiés grec de Moria à Lesbos. En Belgique, les personnes sans papiers se mobilisent contre la division et les discriminations. Ce combat est soutenu par de larges couches de la population, tout particulièrement parmi la jeunesse.
    Enfin, un thème peut-être moins évident : le 190e anniversaire de la Belgique. Bien évidemment, nous n’avons pas consacré notre temps à l’histoire de la famille royale mais à celle de la révolution dont la Belgique est issue, une révolution faite par des gens ordinaires, mais qui a été détournée par la bourgeoisie qui entendait faire passer le mouvement dans des canaux plus sûrs.

    Vous n’avez pas encore d’abonnement ? C’est par ici !

    Contenu de cette édition :

    Page 1) Un plan anti-crise pour notre santé, nos emplois et notre pouvoir d’achat !
    Page 2) D’un gouvernement minoritaire à un gouvernement qui ne résout rien. Seule la lutte permettra d’imposer le changement nécessaire || Changement de nom au SP.a : d’un parti à une marque publicitaire
    Page 3) Combattre sérieusement le coronavirus exige de mobiliser les moyens nécessaires || De Wever laisse la guerre de la drogue échapper à tout contrôle à Anvers || En bref
    Page 4) « La réussite de la manifestation du 13 septembre n’est qu’un début… » || En bref
    Page 5) Sodexo, Milcobel,… Résister à l’avalanche de licenciements || AB-Inbev : grève contre la gestion criminelle de la crise sanitaire par la multinationale
    Page 6) Plaçons la classe ouvrière au centre, y compris dans le combat pour un changement de société !
    Page 7) Révolution de 1830. La colère révolutionnaire dévoyée vers la création de l’État belge
    Pages 8-9) Dossier. La question concerne des millions de personnes : comment stopper Trump ? Certainement pas avec Biden !
    Page 10) Quand le capitalisme met le feu à la planète, il n’y a que le socialisme pour éteindre l’incendie || Crise covid : ce n’est pas un complot, c’est le capitalisme
    Page 11) Grèce. L’incendie du camp de Moria est le reflet de la politique criminelle de l’Europe-Forteresse || Grèce. Vers la fin du procès des néonazis d’Aube Dorée
    Page 12) Les premiers pas du syndicalisme au Congo || Black Lives Matter & les sportifs professionnels aux USA
    Page 13) Nouvelles du parti
    Page 14) Ensemble contre le racisme et tout ce qui nous divise || Reuzegom, Chovanec : c’est tout le système social qui est coupable
    Page 15) Stop aux violences envers les femmes et les personnes LGBTQI+ || Les inégalités augmentent dans l’enseignement : il faut plus de moyens maintenant !
    Page 16) Contre le racisme et le sexisme. Tout le système est coupable

    Mobilisations syndicales du 28 septembre

    Ce lundi, des actions ont été menées dans le pays en front commun syndical en faveur de meilleures allocations sociales. Nous avons besoin d’un plan d’action pour défendre résolument les intérêts des travailleurs, y compris par la grève ! Profitons des élections sociales de novembre pour élire des délégués combatifs qui n’auront pas peur d’organiser sérieusement la lutte. Le PSL et les Étudiants de Gauche Actifs sont intervenus dans ces divers rassemblements (photo : Liège).

    Journée de formation “Réforme ou Révolution – Comment changer la société ?”

    Le 17 octobre, le PSL/LSP organise une journée nationale de formation sous le titre : “Réforme ou révolution – Comment changer la société”. Compte tenu des mesures sanitaires, ce sera une journée de formation en ligne avec différents ateliers de discussion qui aborderont tant des questions plus théoriques sur le marxisme que les campagnes que nous menons. La journée de formation est ouverte à tous ceux qui veulent se familiariser avec le marxisme ou qui veulent approfondir les questions sur la manière dont nous pouvons changer la société.

    13:00 : Meeting d’ouverture – Une société en crise exige un changement. Pourquoi le capitalisme est le problème.
    13:40 : Réforme ou Révolution – dans la théorie – Choix entre 3 thèmes
    15:20 : Réforme ou Révolution – dans l’histoire et en pratique – Choix entre 3 thèmes
    17:00 : Meeting – Comment se débarrasser du capitalisme une bonne fois pour toutes ?
    Cette journée se déroulera via zoom, les liens seront disponibles sur l’événement.

    Pourquoi j’ai rejoint le PSL/LSP

    “J’ai participé avec beaucoup de plaisir au camp d’été 2020 de Lutte Socialiste. J’ai beaucoup appris. Et, surtout, je suis heureux et ému d’avoir constaté le nombre de jeunes, étudiants et travailleurs, qui se battent pour la révolution socialiste. C’est à chacune et à chacun de convaincre ses amis et camarades à les rejoindre. Car la jeunesse socialiste doit être nombreuse. Comme l’a dit Lénine, la jeunesse, c’est l’avenir de la société. Le capitalisme est malade, il faut l’abattre.

    “Lors du camp, j’ai participé aux discussions en essayant de partager mon expérience et les leçons de ma vie militante avec les plus jeunes générations. J’ai décidé de rejoindre le PSL. Pour moi c’est la concrétisation de mon retour, à 82 ans, à la vie militante. Il me reste quelques années à vivre et je vais les consacrer à la lecture, à l’écriture et au militantisme.”
    Henri, pensionné, Bruxelles

    L’histoire du colonialisme belge et la lutte pour #BLM

    La nouvelle vague du mouvement #BlackLivesMatter a bouleversé les États-Unis et inspiré des millions de personnes partout dans le monde. Dans ce contexte mondial de mobilisations contre le racisme et les violences policières, revenir sur l’histoire du colonialisme belge est très important.

    En effet si le racisme est toujours aussi présent en Belgique, c’est en partie à cause de son héritage colonial : la colonisation a toujours utilisé les clichés et préjugés racistes pour pouvoir se justifier. Encore aujourd’hui, le discours d’État sur la colonisation continue à masquer sous les draps de l’honorable cause de la « mission civilisatrice » des meurtres de masses et sévices commis dans un but d’enrichissement personnel.

    L’étude de l’histoire éclaire le passé mais la manière dont celle-ci est racontée a beaucoup à voir avec le présent ! Enseignons notre histoire à travers les yeux et les luttes de la majorité : les exploités et opprimés.

    Discussion introduite par Alain Mandiki, membre du PSL/LSP (Parti Socialiste de Lutte) et auteur de plusieurs analyses dont récemment “1994, Génocide au Rwanda. Une analyse marxiste”.

    Tout le système est coupable ! La lutte continue. Ne laissons pas d’espace au racisme et organisons-nous pour construire ensemble un mouvement capable d’éradiquer ce système qui est à l’origine du racisme et de toutes ses horreurs : le capitalisme.

  • France : Une victime d’abus sexuels s’exprime

    Déclaration introductive de l’Exécutif International d’ASI

    Au cours des dix dernières années, des mouvements massifs contre la violence sexiste et le harcèlement des femmes ont ébranlé le monde. #Metoo a participé à cette évolution en mettant en lumière la façon dont les hommes au pouvoir, quelle que soit leur position, utilisent leur pouvoir pour s’imposer aux femmes et la façon dont les femmes doivent souvent l’accepter pour conserver leur emploi, leur position et leurs opportunités de carrière. Ce n’est pas nouveau, cela fait partie inhérente de toute société de classe. Mais le mouvement des femmes qui vient de se réveiller montre à quel point la conscience a changé, la nouvelle génération de femmes disant ou plutôt criant : nous n’acceptons plus cela !

    Avec les années 80 a commencé une période où le post-féminisme était dominant, où l’on disait que l’oppression structurelle et la discrimination des femmes n’existaient plus. Si les femmes ne “réussissaient” pas dans la société, c’était à cause des choix qu’elles faisaient. Les bas salaires étaient dus à de mauvais choix d’études. Le travail à temps partiel était dû au fait que certaines femmes choisissaient de faire passer leur famille avant leur carrière, ce qui entraînait alors de faibles retraites. La violence conjugale existait, mais les femmes “n’avaient qu’à s’en aller”. Le sexisme était un sujet de plaisanterie, et si vous ne trouviez pas cela drôle, vous étiez un rabat-joie. Dans cette période de post-féminisme, la lutte féministe a beaucoup ralenti, il ne restait plus que la lutte de quelques femmes pour obtenir des postes élevés en politique, dans les entreprises, dans toutes sortes d’organisations.

    Ce tableau a heureusement été brisé par une décennie de lutte des femmes, qui a eu de plus en plus d’effet sur toutes les luttes dans la société et a contribué à faire avancer la conscience de la classe ouvrière sur la nécessité de lutter contre l’oppression des femmes. Il n’est pas étonnant que les femmes, et surtout les jeunes femmes, soient à l’origine d’un grand nombre des révoltes que nous avons connues ces dernières années. De nombreuses sections de l’ancien Comité pour une Internationale Ouvrière (CIO, aujourd’hui Alternative Socialiste Internationale – ASI) ont pris part à ces mouvements de femmes, ont souvent été parmi les plus actives dans la rue, toujours avec un programme qui remettait en cause le système capitaliste en tant que coupable du sexisme structurel dans tous les aspects de la vie.

    Mais alors que ces sections ont mis sur pied des campagnes impressionnantes – en Irlande, au Brésil, en Russie, en Belgique – et que de nombreuses autres sections ont fait d’excellentes interventions chaque fois que ces questions se sont posées dans leur pays, la direction quotidienne du CIO, le Secrétariat International, ne s’est jamais impliquée. Au mieux, ils n’étaient pas intéressés, au pire, ils conseillaient activement aux sections de se tenir à l’écart de ces mouvements. Il n’y a pas eu de coordination internationale du travail sur les questions féminines, aucune tentative n’a été faite pour élever les expériences des sections qui ont développé une approche féministe socialiste au niveau international. Absente du nouveau mouvement des femmes, le SI a développé une vision politique de plus en plus “économiste” des questions du sexisme ou d’autres formes d’oppression. L’économisme signifie que vous défendez les luttes des femmes sur les salaires, les conditions de travail, les services publics, etc, mais que vous ne faites pas campagne contre le sexisme dans la société car cela serait “diviseur pour la classe ouvrière”.

    Ce concept est totalement faux. L’oppression des femmes et l’oppression de classe sont liées. Le sexisme divise la classe ouvrière. Le féminisme bourgeois ou institutionnel est également source de division car sa “solution” n’est que la féminisation de l’élite, ne changeant rien ou presque pour les couches plus larges de la société, demandant souvent aux hommes travailleurs de renoncer à leurs “privilèges”, c’est-à-dire un emploi à plein temps avec un contrat stable, des pensions décentes, etc. non pas pour améliorer la situation des travailleuses mais pour aligner les conditions vers le bas. Une véritable réponse socialiste à cette situation n’est cependant pas d’ignorer le sexisme, mais de le combattre avec une approche féministe socialiste, en exigeant que ces droits deviennent des droits pour tous les travailleurs et en luttant contre toute forme d’oppression. C’est l’approche développée par nombre de nos sections au cours de la dernière décennie, une approche qui s’inscrit dans les meilleures traditions du mouvement ouvrier et qu’ASI s’efforce de faire revivre. Pour ce faire, au sein même de l’Internationale, une rupture avec l’ancienne direction du CIO s’est avérée nécessaire. Cela s’est manifesté ouvertement dans la lutte de fraction, dans laquelle la question du mouvement des femmes et d’autres mouvements contre l’oppression était une question centrale, qui a conduit à la scission d’une minorité autour de l’ancienne direction en 2019. Cette dernière est partie et nous avons renommé l’Internationale “Alternative Socialiste Internationale” (ASI). Depuis la scission, un Bureau Femmes International a été créé et élu lors du Congrès mondial. Ce Bureau a joué un rôle essentiel dans le lancement de Rosa – International Socialist Feminists comme campagne internationale, en organisant une première grande réunion internationale des femmes en avril et quatre sessions sur les questions de l’oppression des femmes et des LGBTQI+ lors de notre Université Marxiste Virtuelle en juillet.

    En tournant la page, ASI fonde son approche sur les meilleures expériences et pratiques des sections qui ont fait un travail considérable contre le sexisme et l’oppression des femmes et qui ont mis en place des pratiques internes de lutte contre le sexisme dans leurs rangs. Nous comprenons que le sexisme fait partie intégrante de la société capitaliste dans laquelle nous vivons. En créant des organisations qui luttent contre le système à tous les niveaux et en adoptant une approche de tolérance zéro à l’égard des comportements discriminatoires, nous comprenons que nous ne pouvons pas exclure que les membres puissent avoir des attitudes sexistes, car nous avons tous grandi avec ces attitudes. Mais si nous ne pouvons pas être responsables de chaque acte de chaque membre, nous sommes responsables de l’éducation donnée à nos membres sur ces questions et de l’atmosphère dans nos partis. Nous sommes également responsables de la manière dont nous traitons les plaintes pour comportement sexiste à l’encontre de nos membres. C’est pourquoi le Bureau International Femmes travaille actuellement sur une proposition de lignes directrices internationales pour la lutte contre le sexisme dans nos propres rangs, qui sera discutée dans les organes dirigeants d’ASI et dans toutes les sections, afin d’utiliser pleinement les nombreuses bonnes pratiques et politiques développées dans nos sections pour adopter une approche commune.

    C’est dans ce cadre que nous avons discuté d’un cas horriblement mal géré, remontant à 2012 – 2013, de harcèlements et de violences sexuelles graves qui se sont produits dans la section française du CIO de l’époque, aujourd’hui une section du “CIO refondé”, en fait la minorité qui s’est séparée de ce qui est maintenant ASI. Dans le même temps, un ancien membre du CIO a lancé une campagne individuelle en France afin de dénoncer et de faire honte à l’auteur de ces actes, une figure dirigeante de la section d’alors et d’aujourd’hui.

    Malheureusement, cet ancien membre a porté cette affaire dans le domaine public contre les souhaits exprimés par la principale victime. Cela met une pression insupportable sur la victime qui n’a aucun contrôle sur ce qui est dit publiquement de son affaire. Bien que nous traitions ces affaires avec la plus grande discrétion, en protégeant la vie privée des victimes, dans ce cas, nous sommes d’accord avec la victime pour dire qu’une réponse politique, non pas de la part de tiers, mais de la part de la victime elle-même, est plus que justifiée.

    Nous sommes honorés du fait que T, la principale victime de ces abus, reste une membre actif d’ASI. Sa déclaration suit ci-dessous.

    L’exécutif international de l’Alternative socialiste internationale (ASI)

    Depuis mi-juillet 2020, une campagne publique (“ARV Justice”) de dénonciation de viol et harcèlement sexuel survenus à la Gauche Révolutionnaire (GR), la section française du CIO de l’époque des faits et du “CIO refondé” d’aujourd’hui, a été lancée par un ancien membre de cette organisation. En tant que principale victime des actes dénoncés, je me trouve dans le droit, mais aussi malgré moi dans l’obligation, de réagir publiquement.

    Tout d’abord, je tiens à souligner que je ne suis pas à l’origine de cette campagne, et que la personne qui la mène ne m’a demandé ni mon accord ni mon avis, ni sur le fond de la campagne ni sur sa forme. J’ai explicitement demandé à cet ex-membre d’arrêter, mais il a refusé.

    Il s’agit d’actes commis entre 2008 et 2012 par A, un dirigeant de la GR. Lors d’une commission d’enquête interne, il a reconnu les faits décrits par différentes jeunes femmes, tout en niant que son attitude posait problème et en refusant le terme “viol”. Suite au rapport d’enquête, et après une longue discussion, la direction de la GR a voté d’accepter le terme de “viol” pour qualifier ce qui s’est passé et a exclu A. pendant un an. Cette durée est ridicule par rapport aux actes commis et les demandes des victimes n’ont jamais été prises en compte. Cela a été rendu possible par un énorme manque de conscience féministe au sein de la GR, grâce au soutien du Secrétariat International du CIO, en cachant la nature des faits au reste de l’Internationale, et par des méthodes d’intimidation et de démoralisation de la part des alliés de A. envers les victimes et ceux qui les soutenaient, ce qu’on appelle souvent le “second viol”.

    Il y a quelques années, le mouvement #MeToo a vu de nombreuses femmes dénoncer publiquement les viols, le harcèlement et autres actes sexistes dont elles sont victimes. Comme la majorité du mouvement ouvrier, je me suis réjouie de ce que ce mouvement permettait : que la honte change de camp, que les femmes réalisent qu’elles ne sont pas seules face à ce genre de problèmes, mais que ceux-ci soient discutés collectivement.

    La tâche des socialistes, à mon avis, est de politiser cette question, de montrer le lien entre le sexisme et la société de classe, d’amener cette question sur les lieux de travail et d’utiliser Metoo pour combattre le sexisme au sein des organisations du mouvement ouvrier. Car le mouvement ouvrier n’existe pas en dehors de la société. Il est soumis à la pression de la société capitaliste et si nous ne combattons pas activement le sexisme, le racisme, l’homophobie et d’autres formes d’oppression, ceux-ci existeront au sein de nos organisations et seront non seulement un danger pour les membres qui en sont victimes, mais aussi un frein à la lutte contre le capitalisme.

    Pour les marxistes, l’oppression des femmes trouve son origine dans la division de la société en classes et n’est pas séparée de l’oppression des travailleurs en général. Le capitalisme a hérité l’oppression des femmes des anciens systèmes de classe et l’a accommodée dans son propre intérêt : les femmes constituent un réservoir de travailleurs moins bien payés parce que leur salaire était souvent considéré comme un revenu supplémentaire dans la famille, et elles effectuent des travaux domestiques non rémunérés mais essentiels pour la société. La classe capitaliste utilise le sexisme pour “diviser pour régner” et maintenir sa domination. Il n’est pas possible pour la classe ouvrière de gagner sa bataille historique contre la classe capitaliste si elle se laisse infecter par le sexisme. L’émancipation des femmes et celle de la classe ouvrière font donc partie du même processus.

    Une erreur cruciale du “CIO refondé”, dont fait partie la GR, est de considérer que ce sont précisément les luttes féministes, et non le sexisme, qui divisent la classe ouvrière. Pour eux, les femmes devraient se taire sur le sujet de l’oppression, à moins qu’elle ne puisse être très directement liée aux intérêts évidents des capitalistes, comme l’écart salarial entre les sexes ou les coupes dans les services publiques. D’après eux, une femme qui se plaint du sexisme s’aliène la solidarité des hommes de la classe ouvrière. Sans qu’ils s’en rendent compte, c’est en fait une insulte à la classe ouvrière, qu’ils considèrent comme sexiste par essence et incapable d’évoluer sur ce point (ils ont une attitude similaire et encore plus flagrante sur la question de la transphobie).

    À l’époque de Metoo, j’ai choisi de ne pas dénoncer publiquement les actes dont j’ai été victime au sein de la GR. L’important pour moi était de changer les choses au sein du CIO afin qu’une telle chose ne puisse plus se produire. J’étais convaincue que les choses allaient dans la bonne direction avec les campagnes féministes socialistes de ROSA en Irlande et en Belgique et le travail féministe qui se développait dans de nombreuses autres sections. Je pensais qu’à mesure que les débats sur la lutte contre le sexisme progresseraient, la conscience féministe changerait au sein du CIO au point que la GR, une secte sexiste irrécupérable à mon avis, disparaîtrait de l’Internationale.

    Ces dernières années, la direction du CIO n’a pas compris l’importance du mouvement féministe et de ses nouveaux enjeux, et n’a pas été en mesure de faire face aux tâches qui auraient dû être celles d’une direction révolutionnaire. Au contraire, le Secrétariat International du CIO et une minorité de ses membres se sont enfermés dans une approche économiste du féminisme et ont rejeté toutes les nouvelles questions relatives au féminisme en les qualifiant de « politique d’identité ». C’est l’un des aspects qui a conduit à la scission du CIO en 2019, entre Alternative socialiste internationale (ASI) dont je suis membre, d’une part, et le CIO refondé (regroupement autour de l’ancien Secrétariat International, dont la GR fait maintenant partie), d’autre part.

    En tant que membre d’ASI, je salue le travail qui a été accompli par ASI depuis la scission pour construire la campagne ROSA, pour la création d’un Bureau Femmes International et pour le développement d’une politique internationale contre le sexisme au sein de l’organisation. L’affaire de la GR a depuis lors été rediscutée et la direction internationale d’ASI a invalidé la décision de réintégrer A. prise par le CIO à l’époque.

    Si je suis satisfaite des mesures prises par ASI, il est vrai que je n’ai pas eu gain de cause devant la justice française. Mais de quelle “justice” parlons-nous ?

    En septembre 2019, Sandra Muller, l’initiatrice du hashtag balancetonporc, a été condamnée à verser 20 000 euros à la personne qu’elle avait accusée publiquement de harcèlement, Eric Brion, alors même que celui-ci avait reconnu les faits reprochés.

    Sandra Muller a été condamnée à verser bien plus que les dédommagements qu’une femme peut obtenir en portant plainte pour des faits de sexisme, et on n’a encore vu aucune condamnation pour les insultes et menaces de morts reçues par les femmes qui ont utilisé les hashtags metoo et balancetonporc.

    Il est complètement illusoire de penser que le système judiciaire actuel a pour mission d’apporter justice aux personnes victimes d’oppressions spécifiques. C’est un système où une élite applique les lois élaborées par une autre couche de l’élite. Par les luttes féministes (et contre les autres formes d’oppression), nous pouvons faire évoluer ces lois en faveur des opprimés. Mais leur application restera sujette à une interprétation teintée des préjugés dominants, qui vont jouer en faveur de l’oppresseur, et par des magistrats issus et représentants de la couche dominante (à de rares exceptions).

    De plus, tout l’enjeu des procès est de savoir si l’accusé est coupable ou non et ce que la société va faire de cette personne. Les victimes n’obtiendront une réparation que dans de très rares cas et après une procédure longue et éprouvante. Le manque de moyens dans les services publiques rend difficile l’obtention d’une aide psychologique gratuite. Ce sont les proches ou des associations de victimes qui les aideront tant bien que mal à se reconstruire.

    Il faut rompre avec cette “justice” pour en instaurer une dont la mission première serait la lutte contre l’oppression et l’exploitation, avec des magistrats élus et formés à reconnaître et combattre les violences faites aux femmes mais aussi les violences racistes et homophobes.

    Nous avons également besoin d’embauches et de financement dans les services publiques pour entre autre l’accès gratuit à une aide psychologique, des infirmièr(e)s scolaires accessibles dans chaque école et des cours d’éducation sexuelle incluant la notion de consentement. Les revendications d’un emploi et d’un logement pour tous sont aussi essentielles pour permettre aux femmes de ne pas rester coincées dans des relations abusives pour des raisons économiques.

    Peu après avoir dénoncé AR dans la GR, j’ai porté plainte sans grand espoir qu’il y ait une condamnation, puisque je n’avais pas de preuves matérielles, que plusieurs années s’étaient écoulées, et à cause du caractère même du système judiciaire développé plus haut. Je l’ai fait avant tout pour que d’éventuelles futures victimes puissent s’appuyer sur cette première plainte.

    Le procureur a décidé de ne pas engager de poursuites et je n’ai pas pris l’initiative de me constituer partie civile. Cela aurait demandé énormément de temps, d’énergie et de moyens que je préfère consacrer à la lutte féministe socialiste collective qu’à une bataille juridique individuelle.

    Néanmoins, la personne derrière “ARV justice” a intentionnellement provoqué AR et ses alliés à le poursuivre en diffamation, ce qu’ils ont fait – comment auraient-ils pu ne pas le faire sachant qu’une de ces personnes est une élue locale? Ce qui veut dire que mon affaire de viol va effectivement être discutée au tribunal, mais avec le violeur dans le rôle de plaignant !

    Outre de ne pas avoir demandé l’accord des victimes pour utiliser leur histoire publiquement, sorte de metoo-forcé, et de n’être d’aucune utilité à la lutte féministe socialiste, la campagne de dénonciation ARV donne des munitions aux ennemis du mouvement ouvrier. Ils peuvent très bien s’emparer de cette histoire et la généraliser à toutes les organisations de gauche, y-compris celles qui se battent activement et sincèrement contre le sexisme.

    Depuis des années, je lutte pour surmonter la démoralisation et le dégoût que m’inspirent la GR et le Secrétariat International du CIO-refondé, pour continuer à construire une internationale socialiste où défendre mes idées et militer pour le socialisme et pour la fin de toutes les formes d’oppression. Loin de m’apporter la moindre « justice », cette campagne foule au pied mes efforts en permettant que mon histoire soit utilisée contre le mouvement ouvrier socialiste dont je fais partie, au lieu que celle-ci, comme je le souhaite, soit utilisée pour tirer des leçons pour l’avenir.

    J’appelle toutes les personnes qui ont été alarmées par cette campagne à lutter contre le sexisme dans les organisations politiques et syndicales dont elles font partie, sur leurs lieux de travail et dans leurs écoles, et à toujours être vigilants à ce que les cas de sexisme ne soient pas utilisées à l’encontre de ce pour quoi luttent les victimes sans leur consentement, ce qui constitue un « troisième viol ».

    T, principale victime

  • Nouvelles du PSL/LSP, un parti pour changer de société

    Manifestation réussie pour La Santé en Lutte

    Le PSL/LSP s’est fortement engagé dans la grande manifestation de la santé de dimanche dernier. Pas besoin d’expliquer en long et en large pourquoi il était important de se trouver auprès du personnel de la santé pour exiger plus de moyens publics, plus de collègues et de meilleurs soins… Il était également crucial de sortir la résistance sociale du confinement. La crise des soins a illustré le rôle essentiel de la classe ouvrière dans la société. Mais le respect des revendications de la classe ouvrière ne tombera pas du ciel; il devra en passer par l’organisation et la construction d’un rapport de forces. La manifestation de dimanche dernier a représenté une étape très importante à cet égard.

    Nos militantes et militants ont pris part à la manifestation et y ont amené des collègues et des proches pour rejoindre des délégations et le bloc de la Campagne ROSA (Résistance contre l’Oppression, le Sexisme et l’Austérité). Nous avons tenus plusieurs stands et des militantes et militants ont entamé des discussions avec les manifestants sur base des thèmes de la dernière édition de notre journal mensuel, “Lutte socialiste”, dont nous avons vendu 67 exemplaires, plus deux nouveaux abonnements. En outre, nous avons collecté environ 330 euros de fonds de lutte, principalement avec nos badges reprenant nos slogans.

    [VIDEO] Un autre monde est possible, une alternative socialiste est nécessaire !

    Rejoignez-nous et luttez pour une société libérée des discriminations, des guerres, de la destruction de notre planète et du capitalisme : une société socialiste démocratique.

    Vous souhaitez nous rejoindre ?

    ➡️ Laissez-nous vos coordonnées et nous vous contacterons.

    Pourquoi j’ai rejoint le PSL

    “En raison des différents problèmes que nous rencontrons en Belgique, j’ai commencé à m’impliquer davantage dans la politique. Racisme, sexisme, homophobie, guerres,… Je ne comprenais pas ces phénomènes. Je suis devenu un citoyen plus impliqué et j’ai réalisé à quel point notre société est pourrie.

    J’ai compris que les gens étaient opprimés et divisés par le capitalisme, que notre système économique est le véritable problème et que nous avons besoin du socialisme.

    Un ami a remarqué ma réflexion et m’a invité à une réunion des Etudiants de Gauche Actifs. J’étais tout à fait d’accord avec les opinions exprimées et j’avais le sentiment que les capitalistes n’avaient pas de réponse, j’ai donc décidé de les rejoindre.

    La crise du coronavirus a mis en lumière tous les problèmes sociaux en les aggravant. J’ai senti qu’il fallait que je m’engage encore plus en faveur du changement et j’ai décidé de rejoindre le Parti Socialiste de Lutte.”

    Aaron (Gand)

    Rentrée académique

    C’est certain, les choses sont différentes cette année… Mais les raisons de s’organiser contre le capitalisme ne manquent toujours pas ! Les Etudiants de Gauche Actifs (EGA) se préparent pour une nouvelle année de luttes et de résistance. Vous voulez vous joindre à nous dans la lutte contre l’extrême droite, les discriminations, la destruction de notre environnement, la guerre et toutes les autres horreurs dues au capitalisme ? N’hésitez plus ! Plus d’informations sur gauche.be

  • [VIDEO] Un autre monde est possible, une alternative socialiste est nécessaire !

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  • Nouvelles du PSL/LSP, un parti pour changer de société

    Nous entamons aujourd’hui une nouvelle rubrique consacrée à la vie du PSL/LSP. Nous espérons que cet aperçu sur notre activité quotidienne vous aidera à mieux nous connaître et à décider de vous aussi rejoindre la lutte pour une alternative socialiste démocratique.

    Mobilisations contre le racisme et la violence policière

    Le week-end dernier, nous avons mené avec succès deux actions contre la violence policière meurtrière et contre l’opération de dissimulation qui a suivi la mort de Joseph Chovanec. Le vendredi soir, quelque 70 personnes se sont réunies à Liège. Le samedi, une action a eu lieu à Bruxelles avec 120 participantes et participants. Le message de ces deux actions était clair : nous devons nous mobiliser, puisque nous n’avons aucune confiance envers l’establishment, et défendre des revendications sociales contre la violence et la répression. Ces deux actions reposaient sur un appel lancé par la Campagne Solidarity, une campagne lancée par le PSL/LSP sous le slogan « Combattre le racisme apr la solidarité ». RTL était présent lors de l’action à Bruxelles, un reportage de l’action a été diffusé sur leur site web et ensuite également dans le journal de 19h. Ci-dessous, voici une compilation de ces images.

    Liège : prise de parole de Samuel

    Nouvelles pages Facebook

    Cette semaine, nous avons lancé deux nouvelles page facebook :

    Pourquoi deux nouvelles pages ? Notre page de parti (socialisme.be) est bilingue, ce que n’apprécient pas les algorithmes des réseaux sociaux. Des réseaux sociaux pas si sociaux que ça, nous le savons toutes et tous. De plus, nous voulions depuis longtemps disposer de pages contenant le nom de notre parti, afin de garantir que toute personne recherchant le PSL sur Facebook puisse nous trouver facilement.

    Nous profitons de l’occasion pour impliquer une plus grande équipe de membres dans le suivi de ces deux pages de parti. Nous voulons ainsi renforcer notre présence sur les réseaux sociaux. En attendant, la page Facebook de Socialisme.be continuera d’exister et d’être utilisée comme page d’information.

    Pourquoi j’ai rejoint le PSL

    “Avant la crise du coronavirus, j’étais étudiant en physique et j’aspirais à travailler dans la recherche. Mais tous les échos des assistants et des professeurs pointaient vers la même cruelle vérité, la recherche est sous financée, ce qui pousse à une concurrence féroce, une course aux publications et finalement à une vie bien loin des étoiles.

    ‘‘A cela s’ajoute la crise climatique, que je suis depuis l’enfance avec horreur devant l’inaction des puissants de ce monde.

    ‘‘Fort de ces déceptions, il était clair pour moi que notre système économique avait un gros problème. Pendant le confinement, et sa gestion criminelle par les gouvernements du monde entier, j’ai vite compris que le problème était notre système économique en lui-même, le système capitaliste.

    ‘‘J’ai donc cherché une alternative et j’ai fini par la trouver en rencontrant le PSL à la manifestation BLM. Toujours méfiant des réponses toutes faites, j’ai fait le travail d’aller m’informer moi-même sur le marxisme, le trotskisme et l’histoire des révolutions. J’ai été bouleversé par la profondeur de cette pensée et la démocratie interne du PSL m’a frappé dès la première réunion de section à laquelle j’ai été convié.

    ‘‘Le camp d’été PSL-EGA, avec ses commissions de formations participatives, ses membres passionnés et passionnants, a fini de me convaincre de la nécessité de construire une alternative socialiste.

    ‘‘Si vous n’êtes pas encore membre, j’espère vous rencontrer bientôt et vous partager mon enthousiasme pour, ensemble, changer le monde !’’

    Semaine prochaine : Manifestation de la santé !

    C”st ce dimanche 13 septembre qu’aura lieu la manifestation appelée par La Santé en Lutte. Vous pouvez trouver ici notre tract de mobilisation à destination de cet événement.

    Nuit Blanche pour la régularisation des sans-papiers

    Nous étions présents hier soir à Bruxelles à la NUIT BLANCHE pour la REGULARISATION des sans-papiers : luttons ensemble pour une régularisation immédiate et permanente de tous les sans-papiers!

    La lutte pour la régularisation fait partie intégrante de la lutte contre le racisme et l’exploitation. La pandémie ne fait que rendre encore plus urgente la situation des sans-papiers, en plaçant des milliers de personnes à risque sans aucun accès aux services de santé.

    La santé, c’est un droit, avec ou sans papiers ! Refinancement public de la santé! Régularisation de tous les sans-papiers!

    La lutte des sans-papiers est profondément liée à la lutte des travailleuses et travailleurs de la santé et nous devons unir ces mouvements pour envoyer un message clair lors de la grande manifestation de la santé du 13 septembre prochain. Nous ne pouvons pas lutter contre une pandémie sans avoir les ressources pour protéger les plus vulnérables dans notre société. C’est seulement à travers des revendications sociales que nous pouvons construire un mouvement réunissant toutes les personnes opprimées pour s’en prendre aux racines de notre misère : la capitalisme !

     

  • CAMP D’ÉTÉ 2020 – Témoignage d’Henri « À 82 ans, je reviens à la vie militante »

    Henri s’adresse aux participantes et participants lors de notre camp.

    À l’occasion du camp d’été du PSL, de la Campagne ROSA et des Étudiants de Gauche Actifs, nous avons rencontré Henri, un vétéran trotskiste politiquement inactif depuis quelques années. Nous avons découvert sa gentillesse, sa soif d’apprendre ainsi que son envie de partager les leçons de sa vie militante avec les plus jeunes générations. Le texte qui suit a été écrit durant ce camp, qui l’a fortement marqué. Depuis lors, Henri a entamé un processus de discussion avec le PSL qui a abouti à son adhésion, ce que nous considérons comme un véritable honneur.

    “J’ai aimé le camp d’été de Lutte Socialiste en juillet 2020.

    “J’ai participé avec beaucoup de plaisir au camp d’été 2020 de Lutte Socialiste. L’exposé sur l’Internationale fut très intéressant, bien documenté et développé avec enthousiasme et brio. L’exposé sur le parlementarisme m’a beaucoup appris. Je suis intervenu pour dire que le parlementarisme était le résultat de la Révolution française bourgeoise de 1789. C’est une conquête démocratique. Mais les élus des partis bourgeois y interviennent pour défendre le Capital et le régime capitaliste. Son caractère démocratique est donc limité.

    “L’organisme démocratique du prolétariat, c’est le soviet (une assemblée où les ouvrières, les ouvriers et les soldats peuvent intervenir librement). C’est donc l’organe le plus démocratique et le lieu privilégié de la Liberté. Il fut créé par la révolution communiste d’Octobre 1917 en Russie, à Leningrad et à Moscou. Il était aussi internationaliste. Par exemple, l’écrivain communiste américain John Reed, dans son livre « Dix jours qui ébranlèrent le monde » sur la révolution russe d’octobre 1917, raconte que, présent au soviet de Leningrad et citoyen américain, il demanda la parole. Le président du soviet, Léon Trotsky, la lui donna et il put apporter le soutien des communistes américains à la révolution russe d’octobre.

    “C’est une preuve d’internationalisme du parti communiste russe de Lénine et Trotsky. En 1924, Staline défendit la construction d’une caste bureaucratique qui trahit la révolution communiste du prolétariat. Lire pour cela « La révolution trahie » de Léon Trotsky. Staline défendit la construction du socialisme dans un seul pays qui s’oppose à l’internationalisme prolétarien. Lénine et Trotsky défendaient l’extension de la révolution à l’échelle internationale et soutinrent la lutte des communistes allemands dirigée par Rosa Luxembourg et Karl Liebnecht. Mais les sociaux-démocrates allemands trahirent et assassinèrent Rosa Luxembourg et Karl Liebnecht. Ils sont les responsables de l’échec de la Révolution socialiste en Allemagne et permirent à Staline de défendre la ligne de la construction du socialisme dans un seul pays, en Russie. La conséquence fut la victoire du fascisme hitlérien, qui s’empara du pouvoir en Allemagne et fut responsable de la 2e guerre mondiale.

    “Assis à l’abri devant les arbres, je continue à écrire mon article. L’arbre, c’est la vie, René Magritte l’a montré dans sa peinture. Il est le produit de la nature. J’aime beaucoup les arbres, particulièrement les hautes branches qui se balancent sous l’effet du vent. C’est l’aube, le ciel est gris, il n’y a pas de soleil et c’est déjà la dernière journée du camp. Demain, on nettoiera le camp puis je retournerai à Bruxelles, assis à l’avant de la voiture à côté de Pablo. Pablo est un pompier et militant syndical. Il conduit très bien et, avec lui, on se sent en sécurité. Je l’apprécie et je l’aime bien. Le responsable du journal m’a dit être intéressé par la publication de mon article qu’il va taper sur l’ordinateur. Pour moi c’est une grande joie et la concrétisation de mon retour, à 82 ans, à la vie militante. Il me reste quelques années à vivre et je vais les consacrer à la lecture, à l’écriture et au militantisme.

    “J’ai écouté et participé à l’atelier des femmes consacré à l’étude de la domination des femmes dans la société sexiste. J’ai expliqué que je ne m’étais pas toujours bien comporté à l’égard des femmes. Par mon caractère et l’éducation de mon père qui était sexiste et méprisait les femmes, j’ai été moi aussi méprisant à l’égard des femmes. À 15 ans, j’avais deux sœurs plus âgées, Georgette et Renée, aujourd’hui décédées. Quand elles faisaient la vaisselle, je ne les aidais pas. Mais je les aimais beaucoup. Avec Renée, j’ai été découvrir et visiter Paris. Nous partions de Saint Ghislain en train jusque Mons, puis Lille et la France. À Paris, j’ai aimé les Tulleries, les quais de la Seine, les quartiers Saint-Michel et Saint-Germain des Prés. C’était le haut lieu de l’existentialisme de l’écrivain Jean-Paul Sartre et de sa compagne, Simone de Beauvoir. De Sartre, j’ai lu et découvert « La nausée », son théâtre et aussi un gros livre très intéressant mais difficile et ardu « L’être et le néant ». Il y explique que l’existence précède l’essence. C’est l’existentialisme à l’opposé du grec Platon pour qui l’essence précède l’existence.

    “À l’atelier du groupe ROSA sur la domination et l’exploitation des femmes, elles ont dénoncé l’oppression, le sexisme et la double journée de travail. Elles ont cité un extrait du livre « Le deuxième sexe » de Simone de Beauvoir. Je l’ai lu à 25, 26 ans et il m’a beaucoup impressionné. Il est clair et intelligent. On y retrouve la phrase célèbre de Simone de Beauvoir « On ne nait pas femme, on le devient. ». C’est une conception existentialiste. En dénonçant l’exploitation de la femme, Simone de Beauvoir est une précurseur du Mouvement de libération des femmes de la fin des années ’60. J’apprécie beaucoup Simone de Beauvoir, son intelligence, sa clarté et sa culture. J’ai beaucoup aimé son livre « Les mandarins ». Le personnage d’Henri, que j’apprécie, m’a incité à m’appeler moi aussi Henri. Je n’aime pas mon prénom, Paul, que ma famille utilisait. C’est le nom d’une personne que mon père a rencontré et qu’il estimait. Moi, je ne l’aimais pas. Il était prétentieux et stupide.

    “C’est le dernier jour du camp. Le programme est consacré à la lutte des Congolais contre le colonialisme. J’ai toujours été un anticolonialiste convaincu. C’est pourquoi, de 1963 à 66, j’ai été travailler en Algérie, à Mascara, comme professeur de français au lycée pour garçons Eddine Djamel El Afghani où j’ai enseigné le français à des adolescents de 14, 15 ans en solidarité avec l’Algérie « socialiste ». Le jeudi, journée libre, j’allais visiter des comités de gestion agricoles dans les fermes de la région qui produisent la vigne, le raisin et le vin et aussi les agrumes. Les membres des comités de gestion qui appréciaient mon soutien et ma solidarité m’offraient du vin, un vin délicieux, le mascara, avec un haut degré d’alcool, et des agrumes (oranges, mandarines, citrons,…).

    “J’ai admiré le combat de Patrice Lumumba et des lumumbistes au Congo. Puis j’ai suivi la lutte armée des mulelistes, les partisans de Mulele, des militants pro-chinois. C’est mon anticolonialisme qui m’a poussé à participer au Comité pour la paix avec Pierre Legrève, ainsi que Jean Godin, du Parti Communiste, qui soutenaient le combat du FNL algérien contre le colonialisme français. Plus tard, les militants du FNL ont exterminé physiquement les membres du MNA, mouvement rival algérien implanté surtout en Kabylie.

    “Je suis très content d’avoir participé au camp d’été. J’ai beaucoup appris. Et, surtout, je suis heureux et ému d’avoir constaté le nombre de jeunes, étudiants et travailleurs, qui se battent pour la révolution socialiste. C’est à chacune et à chacun de convaincre ses amis et camarades à les rejoindre. Car la jeunesse socialiste doit être nombreuse. Comme l’a dit Lénine, la jeunesse, c’est l’avenir de la société. Le capitalisme est malade, il faut l’abattre.”

  • Nouvelle page Facebook du Parti Socialiste de Lutte

    Rejoignez le PSL/LSP et organisez-vous avec d’autres jeunes, travailleuses et travailleurs contre le capitalisme et en faveur d’une société socialiste démocratique !

    Jusqu’ici, nous avions une page Facebook bilingue : socialisme.be. Nous mettrons dorénavant plus l’accent sur deux pages distinctes, l’un en français, l’autre en néerlandais.

    Vous aussi vous vous demandez si la pauvreté, la guerre et les discriminations sont vraiment inévitables ? Si l’on peut défendre efficacement notre planète et notre environnement ? Vous n’êtes pas seul(e) ! On peut parfois se sentir impuissants face à celles et ceux qui détiennent le pouvoir. On voit pourtant des gens qui résistent encore et encore à l’injustice et au désespoir.

    Vous ne voulez plus rester sur la touche ? Contactez-nous et rejoignez-nous !

    Le Parti Socialiste de Lutte organise des jeunes, des travailleuses et des travailleurs contre le capitalisme et ses conséquences dramatiques : discriminations, pauvreté, destruction de l’environnement, guerres, etc. Le capitalisme n’accorde aucune importance à notre avenir, il ne connaît qu’une seule loi : celle de faire de plus en plus de profits. À cette fin, les représentants politiques traditionnels et l’élite capitalistes détournent systématiquement les richesses disponibles au lieu de les consacrer à ce qui est utile et nécessaire pour la majorité de la population. Ce n’est que par la lutte et grâce à l’organisation de la classe ouvrière que nous pouvons défendre nos intérêts.

    Vous pouvez rencontrer nos militantes et militants lors de manifestations, de grèves, et d’actions diverses ou tout simplement dans votre quartier. Nous sommes actifs sur le terrain ainsi qu’au sein des syndicats où nous défendons un syndicalisme de combat. Nous luttons par exemple contre l’austérité et les privatisations, en faveur d’un salaire minimum de 14 €/h, d’une pension de 1.500 € minimum et d’une réduction collective du temps de travail jusqu’à 30 heures par semaine : sans perte de salaire, avec embauches compensatoires et réduction de la charge de travail.

    Avec la Campagne ROSA (Résistance contre l’Oppression, le Sexisme et l’Austérité) et la Campagne Solidarity, nous combattons les différentes formes de discrimination.

    Nos étudiants, organisés au sein des Étudiants de Gauche Actifs, se battent pour arracher plus de moyens publics de manière à bénéficier d’un bon enseignement gratuit et accessible à toutes et tous. Dans les écoles secondaires, nous cherchons à développer des comités d’action contre le sexisme, le racisme ou encore le changement climatique.

    L’argent ne manque pas dans cette société, mais il n’a jamais été aussi inégalement réparti. Avec les possessions du 0,01% le plus riche de la population, on pourrait éradiquer la faim pas moins de 7 fois ! Les possibilités technologiques actuelles donnent le tournis, mais la science est prisonnière de la soif de profits de l’agro-industrie, des multinationales pétrolières ou encore de l’industrie pharmaceutique. Les conséquences pour l’homme et la nature sont tout simplement dramatiques.

    Il ne suffit pas de lutter contre les conséquences du capitalisme. En fin de compte, la logique de profit et l’exploitation de l’être humain et de la planète ne peuvent être stoppées qu’en renversant le système capitaliste. Le PSL/LSP est un parti révolutionnaire. Cela signifie que nous voulons remplacer le capitalisme par une société qui utilise les ressources disponibles pour l’épanouissement de chacune et chacun, en harmonie avec ce que la nature nous offre, en étant débarrassés des discriminations et des guerres.

    L’alternative pour laquelle nous luttons est une société socialiste démocratique où la production, l’économie et les ressources disponibles seront contrôlés et gérés démocratiquement par les travailleurs et leur famille. Pour les représentants politiques traditionnels, c’est impossible et impayable. Mais si une chose a bien été démontré durant la crise sanitaire, c’est que c’est la classe ouvrière qui fait tourner la société, pas les dirigeants de grandes entreprises et leur personnel politique. Il est grand temps que la classe ouvrière dirige également la société.

    Le capitalisme est un système mondial et nous le combattons par la solidarité, par-delà les frontières. S’il est vrai que les luttes commencent au niveau local et national, un véritable changement ne peut être consolidé qu’à l’échelle internationale. Le PSL/LSP fait donc partie d’Alternative Socialiste Internationale (ASI), un parti révolutionnaire international qui dispose de sections sur tous les continents et dans plus de 30 pays.

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