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  • FIN DE L’OCCUPATION! Manif 19 mars 14h Gare du Nord

    Il y a trois ans, l’impérialisme américain envahissait l’Irak au nom de la démocratie. Aujourd’hui, il est clair pour beaucoup, et ce, également dans la population américaine, qu’il s’agissait d’une guerre pour le pétrole et les profits d’une toute petite minorité. Derrière le faux prétexte de trouver des armes de destruction massive, des milliers de soldats et entre 150 000 et 200 000 civils irakiens ont trouvé la mort.

    Les seuls qui ont bénéficié, et bénéficient toujours, de cette occupation, sont les multinationales du secteur pétrolier et de l’armement. Les 5 plus grandes entreprises pétrolières ont vu leurs profits de 2005 atteindre les 100 milliards de dollars. Inutile de dire que la situation en Irak ne s’est pas améliorée. Le chômage touche toujours plus de 50% de la population. Et il n’existe aucune stabilité politique, même après les dernières élections. La résistance des travailleurs irakiens, elle, continue de grandir. Mais la guerre et le manque d’alternative à ce système ont renforcé les courants les plus réactionnaires.

    D’un autre côté, les mensonges de l’administration Bush et les derniers scandales (prisons secrètes, attaque au phosphore sur Fallujah…) n’ont fait qu’augmenter la résistance de la population américaine à la politique du gouvernement. Les travailleurs et les jeunes américains font également les frais de cette guerre. 2200 soldats américains sont déjà morts. De plus, alors que les patrons des multinationales pétrolières s’en mettent plein les poches, ce sont les travailleurs américains qui financent l’occupation avec ses impôts.

    De plus en plus d’initiatives, notamment contre les recruteurs de l’armée dans les écoles, s’organisent. Il n’est pas impossible de voir, dans le futur, renaître aux USA des mouvements de l’ampleur de ceux s’opposant à la guerre du Vietnam.

    Soutenons ces mouvements et la lutte des travailleurs irakiens contre l’occupation impérialiste ! Luttons contre le capitalisme générateur de guerre, de misère et d’exploitation ! Mobilise avec nous pour la manif du 19 mars pour le retrait des troupes d’Irak ! Rejoins-nous !

  • MANIFS MASSIVES CONTRE LE G8 EN ECOSSE

    En juillet, nous avons participé avec le MAS aux manifestations contre le sommet du G8. Nous avons diffusé nos idées et discuté avec beaucoup de manifestants sur l’alternative que nous proposons au système actuel. Par notre participation, nous avons démontré ainsi que nous ne sommes pas du tout d’accord avec le régime capitaliste qui dirige notre société aujourd’hui.

    Annemarijn Juffermans.

    Cette année la réunion du G8 a eu lieu en Ecosse. Le G8 se réunit annuellement. Ils comprend les dirigeants des 7 pays industrialisés les plus riches plus la Russie ; ces pays sont les Etats-Unis, le Royaume Uni, la France, l’Allemagne, l’Italie, le Japon et le Canada. Le G8 a surgi pour offrir une “solution” aux problèmes économiques actuels. Souvent, l’Afrique est un point important de leur ordre du jour, mais toutes les solutions trouvées sont vouées à l’échec. Ce sont des capitalistes qui donnent une réponse assez simpliste aux problèmes que connaît l’Afrique. Ainsi, on prétend que l’Afrique est confrontée à la pauvreté et à la guerre parce que ces pays sont conduits par des mauvais gouvernements. En réalité, ces crises ont été favorisées par les longues années d’exploitation par l’occident.

    Nous sommes allés manifester pour proclamer notre alternative socialiste. Les autres alternatives ne sont pas capables de résoudre les problèmes contemporains. Le sommet du G8 montre clairement qu’il est grand temps pour un nouveau régime.

    En Ecosse, nous avons organisé un camp de jeunes, auquel beaucoup de nos membres et contacts ont participé. De cette façon, nous pouvions lier les actions que nous avons menées à la théorie marxiste.

    Manifs Massives

    Ils y avaient différentes manifestations. La première manif était à Edinbourgh. Elle comptait environ 250.000 personnes. Les organisateurs avaient appelé à une manifestation en blanc. Le but était clairement de maintenir le niveau politique le plus bas possible. Notre délégation d’environ 250 personnes était habillée entièrement en rouge et était la plus combative. Nous avons ensuite organisé un meeting auquel beaucoup de personnes ont assisté.

    Répression

    Il y avait encore quelques manifestations plus petites, comme une devant un centre d’accueil pour des demandeurs d’asile et une autre devant une centrale nucléaire, auxquelles nous avons aussi participé. La dernière manif était à Gleneagles. C’est là où la réunion du G8 avait lieu. La police n’était pas très favorable à cette manif et beaucoup de mesures avaient été prises. On a mis du temps pour former notre délégation. Après un temps d’attente assez court, nous avons commencé la manif, mais après une demi heure elle était stoppée. On nous a dit qu’il y avait des affrontements avec la police au début de la manif. Après, les médias s’étendaient sur ces violences, même si elles n’étaient que très minimes.

    Le rôle des anarchistes

    Nous voulons ajouter encore un petit commentaire sur les anarchistes présents en Ecosse. Ils étaient venus avec l’idée de bien se faire entendre. Il l’ont fait de façon bizarre, en se séparant du reste des manifestants. Ils ont formé par exemple un ‘bloc noir’. Ils ont été directement par écartés par la police.

    Ils ont ensuite été vers l’affrontement avec la police. Bien sûr, les médias trouvent cela fantastique parce que c’est plus sensationnel qu’une manif tranquille. Nous trouvons que c’est stupide qu’ils se concentrent uniquement sur cela, parce que cela a un impact négatif sue l’ensemble de la manif.

  • Contre la guerre, la misère et l’occupation: construis Résistance Internationale

    Il n’y a jamais eu autant de richesses qu’aujourd’hui, pourtant le gouffre entre les pauvres et les riches est de plus en plus grand. Au niveau mondial, les 200 personnes les plus riche possèdent autant que 2,3 milliard des plus pauvre. En Belgique aussi, nous pouvons voir cette situation. Les dix dernières années, le nombre de pauvres en Belgique est passé de 6% à 13%. En 20 ans, la moyenne des allocations de chômage a diminué de 42% du dernier salaire à de 28% du dernier salaire.

    Nikei De Pooter

    Dans une ville comme Anvers, 1 personne sur 4 est au chômage. Depuis un certain nombre d’années, le gouvernement en train d’ épargner sur l’enseignement, sur nos allocations, sur les retraites et tous les autres acquis pour lesquels nos parents et nos grands-parents se sont battus..

    Parallelement, l’impact du monde des entreprises sur nos vies est de plus en plus grand. Nos festivals sont achetés par la multinationale américaine Clear Channel, qui ne fait qu’augmenter les prix, on voit de plus en plus de pubs pour Nike et des boissons froides dans nos écoles, partout à la télé et dans les magazines, on nous dit qu’il faut être les plus beaux, les meilleurs et les plus sportifs, … en fait tout notre environnement de vie est commercialisé. A tous les niveaux, ils essaient de faire des profits.

    Pendant nos études, nous devons faire du travail gratuit via nos stages obligatoires dans les entreprises. Et quand on aura terminé nos études, nous trouverons d’abord des jobs intérims à bas salaires et ultraflexibles. Pour les jobs qui sont encore disponibles et pour les structures sociales qui restent encore, il y a un dur combat. Le racisme est l’expression de ce combat dans les couches les plus pauvres de la société. Par le manque de perspectives, les gens cherchent des solutions individuelles à leurs problèmes et les trouvent dans le racisme.

    Au niveau international, le capitalisme signifie la guerre et la misère pour une majorité de la population mondiale Plus de la moitié de la population au niveau mondial vit avec moins de 2 dollars par jour. En Afrique, le niveau de vie n’a fait que reculé ces 20 dernières années. L’occupation de l’Irak est un exemple que l’impérialisme est prêt à utiliser des interventions militaires directes pour garantir leurs profits.

    Mais la résistance grandit. Dans toute l’Europe, les jeunes et les travailleurs entre en action contre la politique néo-libérale d’attaques des acquis sociaux et la diminution du niveau de vie. Le gouvernement est confronté à des grèves et à des manifestation massives. Aux USA, Bush perd de plus en plus de soutien.

    Dans différents pays européens, naissent des nouvelles formations à gauche de la sociale-démocratie et des verts. En Belgique, les syndicats ont annoncé qu’ils organiseraient des actions dans la fin de cette années contre les différent plansd’attaques de nos acquis. Déjà de plus en plus de jeunes cherchent une organisation où ils pourront se battre contre ce système capitaliste qui est responsable de l’augmentation de la pauvreté et de la misère. Nous voulons construire cette organisation avec Résistance Internationale et le Mouvement pour une Alternative Socialiste. Dans les écoles, les universites, les quartierset les entreprises, nous voulons organiser la résistance et construire notre organisation. Nous appelons tout le monde )à nous contacter pour mener avec nous la lutte pour une autre société, une société socialiste. Deviens actif, rejoins nous !

  • Rejoins résistance internationale! Les jeunes organisent la lutte contre le racisme, la guerre et le capitalisme

    Cet été Résistance Internationale et Blokbuster ont été très actifs dans beaucoup de festivals. Nous avons ainsi mobilisé pour notre manifestation contre le congrès économique du Vlaams Belang et contre les entrées exorbitantes demandées aux festivals. Tracts et journaux nous ont aidés à diffuser nos idées, et nous avons pu mesurer le large soutien à celles-ci, notamment par le soutien financier que nous avons obtenu.

    Nikei De Pooter

    Partout l’accueil fut enthousiaste. Sur le festival de Dour, par exemple, nous avons récolté plus de 1300 euros et une quinzaine de jeunes ont laissé leurs coordonnées pour avoir des discussions et/ou pour rejoindre l’organisation. Parmi d’autres choses, notre critique de Clear Channel a été particulièrement bien accueillie.

    Jeunes et loisirs: nos festivals détruits par les multinationales

    Clear Channel est une multinationale qui contrôle plus des trois quarts des festivals. Jouissant d’une position de monopole, elle hausse systématiquement les prix. Dans la logique néolibérale, artistes et festivals deviennent comme cotés en Bourse, n’ayant comme fonction que de produire du profit. Et ce n’est qu’un seul des éléments qui rentre dans la logique de commercialisation du quotidien des jeunes.

    Pour les grandes entreprises, chaque aspect de notre vie est source potentielle de profit. Même notre enseignement est remodelé sur l’exemple anglosaxon, orienté donc vers les nécessités du marché du travail, c’est-à-dire que l’enseignement doit être destiné à ceux qui en ont les moyens.

    Les jeunes face à l’emploi: chômage ou précarité

    Pendant que nos loisirs, notre enseignement et d’autres nécessités de base deviennent toujours plus chers, le revenu des jeunes, lui, est de plus en plus réduit: les jobs d’étudiants deviennent sans cesse plus flexibles et dénués de sécurité, conséquence des contrats intérimaires.

    Afin de pouvoir payer leurs études, c’est plus de la moitié des étudiants qui sont forcés de travailler. Et dans beaucoup de cas, ils dépendent de bureaux d’intérim. Même les contrats d’un mois sont devenus une exception, la plupart des jeunes travaillent avec des contrats d’un jour qui n’offrent pas de sécurité d’emploi pour le lendemain.

    Après la fin des études, beaucoup de jeunes ne trouvent que le chômage comme débouché. En ce moment, un jeune sur cinq est officiellement à la recherche d’un emploi. Dans certaines villes en Wallonie, ce taux atteint même 30% de ceux qui sortent de l’école. A Charleroi, il s’agit de 43 % des filles quittant l’école! Afin de ‘rétablir’ cette situation, le gouvernement a mis en place la chasse aux chômeurs. Cette mesure a comme but premier d’obliger les jeunes à accepter n’importe quels emplois à n’importe quelles conditions. Cette situation ne mène qu’à plus de pauvreté parmi la jeunesse. En ce moment, plus de 20 000 jeunes dépendent du CPAS, chiffre quadruplé depuis 1990…

    Les jeunes et la politique: aucune alternative?

    Tous les partis traditionnels et tous les politiciens défendent la même politique de classe et défendent surtout leurs propres intérêts, qui bien souvent convergent avec ceux des grandes entreprises. Bien que le PS soit encore vu, à tort, comme le moindre mal, le Vlaams Belang ou le FN apparaissent comme les seules oppositions. En se servant d’un discours qui va à l’encontre des partis traditionnels, ils jouent sur la colère contre la politique dominante. Mais en réalité, ces préjugés racistes servent à dévier l’attention des vrais problèmes. En dernière instance, l’extrême droite défend aussi les intérêts des grandes entreprises. Voilà le point que nous voulons mettre en évidence dans les mois à venir, entre autre dans une campagne mobilisant pour une manifestation contre le congrès économique du VB.

    Rejoignez la résistance des jeunes!

    Pour la nouvelle année scolaire, nous envisageons plusieurs activités. L’antifascisme en sera un point de mobilisation central. Non seulement nous organisons une manifestation contre le congrès économique du Vlaams Belang à Gand le 26 novembre, mais également un festival anti-fasciste, à Anvers le 29 octobre. Nous prévoyons aussi des meetings sur les idées de base du marxisme et sur des exemples de luttes de masse. Ainsi, nous organisons un tour du pays avec un orateur international invité pour parler des développements en Amérique Latine. Ce n’est qu’un petit avant-goût des activités que nous organiserons en fin d’année. Pour une vue d’ensemble des activités dans ta région, entame les discussions sur la manière de lutter pour une alternative au capitalisme et milite avec nous !

  • Résistance Internationale contre le sommet du G8 en Ecosse

    Avec 52 jeunes belges, nous nous sommes rendus en Ecosse pour participer aux actions de protestation contre le G8. Nous avons participé au camp jeunes de International Socialist Resistance (dont RI est la section belge) ; ainsi qu’à la plus grosse manifestation jamais vue en Ecosse, le 2 juillet, dans laquelle ont défilé 250 000 manifestants.

    Ceux-ci se sont rassemblés à Edinburgh sous le slogan “jetez la pauvreté aux poubelles de l’histoire”. Malgré de gigantesques richesses, le clivage entre pauvres et riches n’a jamais été aussi grand. La moitié de la population mondiale vit avec moins de deux dollars par jour. Les 200 personnes les plus riches au monde possèdent autant que les 3 milliards les plus pauvres…

    Le G8, comme instrument des multinationales et de leurs intérêts impérialistes, est directement responsable de cette situation. Confronté à de massives protestations, le sommet a daigné supprimer une partie tout à fait négligeable et symbolique des dettes du monde néo-colonial.

    Comme à chaque mouvement de masse, la bourgeoisie ne ménage pas ses efforts pour récupérer une partie du mouvement. ONG et artistes comme Bono et Bob Geldof ont joué ce jeu de la récupération. Ils ont lancé un appel demandant de limiter le caractère politique de la manifestation.

    Avec notre intervention nous avons précisé comment la pauvreté peut être éliminée de manière efficace: en luttant pour une société orientée vers les intérêts de la majorité, et non de quelques exploiteurs. Nous avons organisé une délégation combative, un bloc rouge, très visible dans une masse vêtue de blanc. Les médias locaux l’ont bien aperçu.

  • 20 ans après Live Aid, voici Live 8. La pauvreté est en pleine expansion

    A l’occasion du sommet du G8 de début juillet à Glenaegles en Ecosse, la campagne ‘Make poverty history’ pour le commerce équitable, l’annulation de la dette et une meilleure aide au développement a démarré. Malheureusement, ces revendications sont un peu floues. Le commerce équitable est impossible sur une base capitaliste vu que les profits primeront toujours sur le niveau de vie de la majorité de la population.

    Luc Wendelen

    20 ans après Live Aid, des concerts ont de nouveau été organisés dans les 8 pays du G8 pour "renforcer la conscience" sur la pauvreté mondiale. Les stars de la musique pop s’engagent sur des thèmes comme le sida, la pauvreté ou la destruction de l’environnement. Ça renforce la désaffection de larges couches de la population vis-à-vis de l’élite politique des pays riches.

    Les 20 années qui ont suivi Live Aid ont vu un élargissement phénoménal du fossé entre riches et pauvres au niveau mondial. 1 milliard de gens vivotent avec moins d’1 dollar par jour, plus de 2 milliards de gens ont moins de 2 dollars par jour. Les 200 personnes les plus riches au monde possèdent plus que les 2,4 milliards les plus pauvres. 6.000 enfants meurent chaque jour du sida faute de médicaments. Les 10 plus grosses firmes pharmaceutiques américaines ont réalisé à elles seules 35,9 milliards de dollars de bénéfices en 2002.

    En 2002, les dix personnes les plus riches du monde avaient une fortune personnelle de 266 milliards de dollars. C’est 5 fois plus que le montant annuel total de l’aide au développement des pays pauvres. Ce serait largement suffisant pour stopper la diffusion du sida, de la malaria et d’autres maladies infectieuses et pour faire baisser de deux tiers la mortalité infantile et de trois quarts la mortalité des femmes en couches d’ici 2050.

    Les remises de dettes limitées consenties par le G8 ne sont qu’un emplâtre sur une jambe de bois. Ces remises de dettes ne visent qu’à redorer le blason du G8. Dans le même temps, on veille à ce que la remise (d’une partie) des dettes publiques serve à rembourser les investisseurs privés. La Banque mondiale évalue la charge totale de la dette à quelque 2.500 milliards de dollars dont les deux tiers vont à des investisseurs privés.

    En tant que marxistes, nous soutenons l’annulation de toutes les dettes, mais ça ne résoudra pas les problèmes de ces pays. C’est impossible tant que nous vivrons dans un système capitaliste et que la majorité des moyens seront entre les mains d’une petite minorité de nantis. Il faut une alternative socialiste au système actuel.

  • G8 : ils sont huit, à décider contre la population mondiale

    Organisons la résistance pour une société socialiste

    Bush et Blair seront présents au sommet du G8 en Ecosse. Le G8 est le club des 8 pays capitalistes les plus riches et les plus puissants. Depuis sa fondation en 1975, cette institution défend les intérêts impérialistes de ses membres. Jusqu’à présent, elle n’a clairement pas réussi à apporter la moindre solution aux problèmes dans le monde. En juillet, le G8 se réunira à Gleneagles en Ecosse

    Karim Brikci

    La guerre en Irak

    Les leaders du G8 soutiennent l’occupation de l’Irak. Des millions de personnes manifestent contre cette guerre et l’occupation impérialiste, mais les leaders des pays les plus riches ignorent les revendications de la rue. Ils préfèrent défendre les intérêts des multinationales. L’occupation militaire de l’Irak coûte aux Etats-Unis 300 millions de dollars par jour !

    L’Afrique

    La politique que les 8 pays les plus riches ont menée en Afrique est désastreuse pour la population africaine. L’impérialisme est responsable de la pauvreté extrême de la majorité de la population. Depuis des années, le capitalisme pille les richesses de l’Afrique. Nous croyons que la seule solution pour les masses africaines est la lutte. Une lutte pour le contrôle démocratique des matières premières et de l’économie.

    Lutte et internationale

    Des millions de jeunes et de travailleurs veulent aider à améliorer les conditions de vie dans le monde néo-colonial (les dons importants récoltés pour les victimes du Tsunami le montrent). Mais en réalité, les leaders hypocrites du G8 pillent les richesses des pays néo-coloniaux et les exploitent, en faisant ainsi pression sur les conditions de travail et de vie des travailleurs des pays du nord. Internationalement, une nouvelle vague d’austérité attaque les travailleurs et la jeunesse. Les services publics, l’enseignement et les pensions sont sévèrement menacés. Mais la résistance s’organise et s’amplifie! Non seulement nous montrons notre solidarité politique, et concrète, avec le monde néo-colonial; mais en plus et surtout nous luttons ici en Europe contre la politique de nos gouvernements et pour une société socialiste. A bas le FMI, à bas le G8: ils sont responsables de la misère et de la famine en Afrique et dans le reste du monde!

    Chaque fois que le G8 se réunit, il est accueilli comme il se doit, par des manifestations anticapitalistes massives. C’était le cas à Gênes et à Evian. Et Gleneagles ne fera pas exception! Résistance Internationale a joué un rôle important dans des mobilisations contre la guerre et les institutions capitalistes. Nous organisons un camp de jeunes en Ecosse. Viens avec nous et participe aux discussions sur la crise du capitalisme et l’alternative socialiste.

  • Furnes: Un marxiste élu dans le conseil d’école

    Marc Puyol, lycéen affilié au MAS/LSP, a été élu à l’unanimité pour siéger dans le conseil de l’école. Malheureusement Marc est à sa dernière année. L’an prochain, un nouvel élève sera élu.

    Jasper Rommel

    Le Conseil d’Ecole, qué?

    L’année passée le parlement flamand a voté un nouveau décret « sur la participation à l’école et dans le Conseil d’Enseignement Flamand ». Le but de Vanderpoorten (VLD), à ce moment encore ministre de l’enseignement flamand, était surtout d’améliorer la participation des parents, des enseignants et les lycéens dans les écoles de l’enseignement libre. Jusque récemment encore, le conseil de participation, maintenant remplacé par le conseil d’école, était nommé par les directions. Dans la pratique, cela signifiait qu’il s’agissait simplement de pions. On était en droit d’attendre beaucoup d’enthousiasme de la part des partis politiques avec ce décret pour augmenter la participation et la démocratie. Mais au moment où le décret devait être voté, le 1 avril 2004, il n’y avait pas assez d’élus dans le parlement pour le voter. Les parlementaires ont donc dû revenir le landemain.

    LSP-Furnes a sauté sur l’occasion..

    En principe, le conseil d’école doit être élu à travers des élections générales parmi les lycéens, les enseignants et les parents. Dans beaucoup d’écoles libres, et aussi dans le collège de Furnes, on a tenté d’éviter des élections et en ce qui concerne les lycéens, ils y sont parvenus. La direction a invité à une réunion sur le conseil d’école tous les élèves du deuxième et troisième degré qui sont déjà actifs dans un conseil ou l’autre.

    Comme collaborateurs de Oxfam-Magasins du Monde à l’école, nous avions le droit de mettre en avant un candidat. Finalement il y avait 12 candidats, dont trois devaient être élus.

    … et a obtenu un élu!

    Marc est allé à la réunion pour les candidats comme l’un des huit candidats de sixième année. Il y avait deux tours de vote, mais déjà lors du premier il était clair que le candidat du LSP avait le plus grand soutien. Il a obtenu trois votes, les autres un seul.

    Un nouveau tour a été organisé entre Marc et un contre-candidat. Ce dernier était le candidat rêvé par la partie conservatrice de la direction : un élève conservateur, hyper-carriériste, dont la mère siège dans le comité conservateur des parents. En plus, le garçon a des sympathies pour l’extrème-droite. Il a été rejeté ! Marc a été élu de façon unanime par les lycéens présents et est vu par eux comme celui qui pouvait le mieux défendre les intérêts des lycéens dans le conseil d’école. Et c’est ce qu’il va faire !

  • L’égalité pour les femmes?

    DANS LES ANNÉES ‘70 et ‘80, les féministes se sont battues contre l’inégalité des salaires, les mauvaises conditions de travail, etc… Elles trouvaient que les problèmes personels, comme la violence domestique devaient être résolus politiquement et collectivement. Elles le dénoncaient avec le slogan: “la vie personnelle est politique”, car ces problèmes ont une base sociale.

    Laura Gilles

    Aujourd’hui, dans les “temps modernes” les femmes sont toujours confrontées à une double tâche. Ce qui avant était fait par la femme au foyer, la femme active d’aujourd’hui doit encore le faire en grande partie : faire à manger, les courses, s’occuper des enfants, … De plus, l’accès aux crèches est vraiment compliqué. Les femmes choisissent moins vite un poste à haute responsabilité ou avec beaucoup d’exigences.

    De même, elles ne recoivent pas de temps pleins pour qu’elles aient le temps de s’occuper de la maison et des enfants.

    Un autre aspect est le fait que les femmes n’ont toujours pas le même salaire pour un même travail effectué. Les femmes travaillent, pour pouvoir assumer leur double tâche journalière, souvent en mi-temps ( plus de 39% des femmes ont un temps partiel) et dans des jobs moins sûrs et plus flexibles que les hommes. C’est n’est donc pas juste de dire que si tu fais de bonnes études, tu deviens automatiquement financièrement indépendant.

    Selon certaines études, la meilleure manière pour les femmes de sortir de la pauvreté, c’est encore de trouver un mari. Pour parler un peu de l’étranger : deux tiers de la population pauvre au niveau mondial sont des femmes.

    Elles font pourtant deux tiers de l’ensemble du travail dans le monde – dans les usines et les bureaux, les écoles et les hôpitaux, les magasins, les banques, les hôtels… Cependant, elles recoivent un dizième du revenu mondial. Les femmes e t leurs enfants forment une majorité écrasante du nombre de réfugiés dans le monde, la plus part du temps des réfugiées de guerres et de guerres civiles. A travers le monde, il y a plus de 50 millions de femmes qui sont “vendues” comme des marchandises par des bandes de marchands humains, qui utilisent la vulnérabilité des femmes, qui essaient d’échapper à la crise. C’est pourquoi nous devons discuter de ce sujet et mobiliser pour la Marche des Jeunes pour l’Emploi.

  • STAGIAIRES EXPLOITES

    DERNIÈREMENT, le gouvernement violet a décidé de donner des moyens aux écoliers et aux jeunes chômeurs pour qu’ils puissent acquérir de “l’expérience pratique”. A partir de maintenant, les patrons sont payés avec les impôts de nos parents pour engager gratuitement des stagiaires. Voici mon rapport de deux ans de stage.

    Marieke Lambrechts

    J’ai commencé mon premier stage pleine d’enthousiasme. Après 4 ans assise sur des bancs d’école, j’allais enfi n avoir une expérience pratique qui avait mis du temps à venir.

    C’était du moins ce qu’ils nous ont fait croire à l’école. Mon premier stage s’est fait dans une société qui produit… des bancs d’école et des tableaux : l’entreprise de stage préférée de la direction de notre école.

    J’ai compris pourquoi plus tard. Cette société a un monopole sur ce marché en Belgique et fait des bénéfi ces annuels gigantesques. De mon école, je devais apporter un bouquet de fl eurs pour remercier la société de me laisser y faire mon stage. Après 14 jours de travail gratuit, j’ai reçu un simple merci ; même pas un stylo de promotion ou un calendrier. Plus tard, j’ai entendu que l’école avait des remises de prix sur leur matériel en échange des stagiaires. Un stagiaire a pu classer, pendant 1 mois, les factures. Nous sommes en fait utilisés par l’école pour obtenir des remises; c’est ça la coopération publique – privé.

    Un avantage: j’ai quand même pu faire de la comptabilité, ce que je suis supposée apprendre dans mes études. Durant mon stage suivant, en juin, dans une institution psychiatrique, mon maître de stage m’a demandée d’écrire l’article de stage de sa fi lle. Je leur ai donné une bouteille vin (comme l’école l’avait demandé) et de nouveau je n’ai rien reçu en retour. Même pas de l’expérience pratique; je savais déjà composer un texte et le taper.

    Cette année, j’ai travaillé pour une autre société qui a des succursales en Belgique, aux Pays-Bas et en Allemagne. Cette société, qui produit des volets et des parebrises, a également la quasi totalité du marché belge entre ses mains.

    Là, pendant 1 mois, j’ai dû faire les travaux les plus bêtes comme distribuer des papiers, apporter du café, mettre des factures dans des enveloppes, … Je recevais seulement 2.5 euros pour les trajets.

    Dans ma classe, tout le monde a eu des expériences similaires. Le stage n’a donné de l’expérience pratique à personne. Les élèves sont utilisés uniquement comme employés intérimaires gratuits pour les tâches stupides. Et maintenant, cela sera en plus sponsorisé par “notre“ gouvernement.

    Avec la Marche des Jeunes pour l’Emploi, nous voulons offrir une réponse à cette politique. Le stage doit être payé et véritablement axé sur la pratique. Les écoles doivent être fi nancièrement indépendantes et ne peuvent pas fournir du personnel gratuit aux sociétés amies pour leurs petits travaux. Mobilise avec nous dans ton école pour donner une réponse collective au patronat ce 19 mars!

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