Category: Jeunes en lutte pour l’emploi

  • 6,57 euros de l’heure: l’esclave légal, ça existe en Belgique

    plopsa

    Le parc d’attractions Plopsaland De Panne est propriété de Studio 100, une entreprise belge (loin d’être dans le besoin) qui produit des émissions de télévision pour la jeunesse et possède cinq parcs d’attractions ainsi que des groupes de musique. Un de ses managers a récemment quitté le navire avec plusieurs millions. D’où provient tout cet argent ? Aucun mystère, cela découle directement de la stratégie commerciale de l’entreprise liée à des salaires très bas pour le personnel. Plopsaland De Panne recourt ainsi à des étudiants jobistes payés aux minimums légaux. Pour un étudiant de 16 ans, il s’agit de 6,57 euros de l’heure. Un porte-parole de Plopsaland s’est récemment vanté que l’entreprise était flexible au point de permettre à ses jobistes de se rendre aux festivals qu’ils souhaitent. Il aurait pu rajouter : «Vous devez travailler tout un mois pour vous payer le billet d’entrée d’un festival.»

    Les salaires des étudiants jobistes diffèrent beaucoup. Dans l’horeca et les parcs d’attractions, ils sont très faibles : 6.57 euros de l’heure à 16 ans ; 7,07 euros de l’heure à 17 ans et 9,30 euros de l’heure pour les plus de 18 ans. Selon l’entreprise spécialisée dans l’intérim Manpower, la moyenne est de 10,46 euros de l’heure. Cette estimation ne tient naturellement pas compte du travail non déclaré, parfois encore moins bien payé que le salaire minimum. Pour les étudiants, cela représente peu, mais encore moins pour les employeurs puisque la contribution à la sécurité sociale est minimale. Le salaire brut et le net sont à peu près égaux. La même chose vaut pour les flexi-jobs dans l’horeca, qui concernent déjà 10.000 travailleurs alors que cette possibilité n’existe que depuis le début de cette année (voir notre article à ce sujet). En gros, il s’agit de salaires au rabais qui n’implique que rarement que quelque chose soit payé à la collectivité. Le secteur du travail à bas salaires connait donc une progression conséquente.

    Le gouvernement a décidé d’augmenter le nombre d’heures que les jobistes sont autorisés à prester jusqu’à 475 heures par an. L’Open-VLD a voulu aller encore plus loin, jusqu’à 550 heures. Selon Benoit Lannoo, ancien porte-parole de Joëlle Milquet (CDH), la mesure ne vise «qu’à choyer les patrons avec une main-d’œuvre plus flexible.» Cela n’a rien à voir avec le fait de permettre aux étudiants de gagner plus d’argent. D’autre part, la politique qui sévit dans le secteur de l’enseignement comme ailleurs pousse de plus en plus de jeunes à devoir travailler afin de pouvoir faire face aux coûts de leurs études. L’objectif principal de ces salaires réduits à la portion congrue est bien entendu d’offrir aux patrons une main-d’œuvre non qualifiée toujours moins chère alors que le chômage touche plus particulièrement les travailleurs non-qualifiés.

    Dans une carte blanche du 8 juillet à deredactie.be, Benoit Lannoo n’y va pas par quatre chemins: «Dans notre pays, il y a des milliers de demandeurs d’emploi peu qualifiés. Une étude menée par le Service Public Fédéral de la Sécurité Sociale a récemment calculé leur nombre: «Alors que le taux d’emploi global dans notre pays en 2015, avec 67,5%, reste au niveau de ceux des années précédentes suite, on observe une diminution du taux d’emploi des personnes avec un faible niveau d’éducation – en Flandre et en Wallonie – de 49% en 2007 à 45% en 2015.» La logique actuelle est de les mettre en concurrence avec des étudiants dont le travail est sans cesse plus flexible. Est-ce qu’un patron de l’horeca va prendre le temps de coacher des travailleurs peu qualifiés alors qu’il peut faire appel à un étudiant qui reviendra à moins cher en termes de sécurité sociale pour le faire travailler deux heures de plus ?»

    Selon Lannoo, la modification du régime de travail des étudiants coûtera 8.000 emplois réguliers. Il note aussi qu’il n’est plus question de dialogue social: «Avant, les patrons et les commerçants devaient patiemment supporter le dialogue social, maintenant, ils reçoivent gratuitement ce qu’ils veulent du gouvernement-Michel.»

    Souvent, l’opposition sociale à la politique antisociale est présentée comme une chose des temps anciens, typique d’une génération qui défend ses privilèges sans accorder d’attention à l’avenir de la jeunesse. Mais il semble bel et bien que la politique des autorités affecte très durement la jeunesse. Récemment, il a été dévoilé que le nombre de bénéficiaires du RIS (le Revenu d’insertion sociale accordé par les CPAS) a augmenté de 13,2% l’an dernier pour toucher 116.146 personnes. Parmi eux se trouvent 30,9% de personnes âgées de moins de 25 ans. «Il est désolant de constater que c’est en particulier le groupe des jeunes qui est le plus durement touché. Cela peut mettre un lourd fardeau sur leur avenir», a déclaré Julien Van Geertsom, du service public fédéral de l’intégration sociale.

    Dans le secteur le moins bien payé du pays, l’horeca où les flexi-jobs ont vu le jour, l’âge moyen du personnel est également le plus bas, 34,8 ans en moyenne. Et les jeunes accepteront encore plus facilement des emplois flexibles et précaires s’ils y sont préparés durant leurs études. C’est le seul type d’emplois que réserve aujourd’hui le capitalisme à la majorité de la population. Et ceux qui tomberont à l’eau et émargeront aux CPAS ne sont pas encore au bout de leurs peines (voir notre article à ce sujet :).

    Cette politique antisociale prive les jeunes de leur avenir. Il est grand temps de riposter. Non pas en interdisant le travail des étudiants, les étudiants peuvent gagner un peu d’argent en toute sécurité. Mais pourquoi ne pas le faire aux conditions des travailleurs ordinaires? Nous défendons également un enseignement gratuit et de qualité accessible à tous ainsi que le développement de structures et institutions de loisirs abordables. Retirons nos festivals des mains des multinationales ! Ensemble, jeunes et moins jeunes, luttons avec acharnement contre la politique antisociale du gouvernement !

  • Manifestation "Bloquons les 45 heures"

    blok23Peu avant que le nouveau plan d’action des syndicat n’ait été annoncé, un groupe de jeunes (surtout) et de travailleurs, membres d’organisation de la gauche radicale ou non, s’est regroupé dans la plateforme “bloquons les 45 heures” afin de protester contre la Loi Peeters. Un appel international à la mobilisation avait été lancé de France par “Nuit Debout” dans le cadre de la Loi Travail et ce dimanche 15 mai, également date anniversaire du Mouvement des Indignés en Espagne en 2011, une manifestation a eu lieu à Bruxelles contre la destruction de la semaine des 38 heures.

    Le Premier Mai, une manifestation avait déjà pris place à Bruxelles. La deuxième manifestation a réuni quelques centaines de personnes, parmi lesquelles des syndicalistes de la CGSP ALR (Administrations Locales et régionales) et de la CNE (la centrale francophone des employés de la CSC). A leurs côtés se trouvaient des groupes tels que la JOC, l’USE et d’autres organisations de gauche parmi lesquelles le PSL et les Etudiants de Gauche Actifs. La manifestation a démarré à la Gare Centrale et a rejoint Saint Gilles en passant notamment devant les locaux du MR. Une assemblée générale a suivi ensuite à Saint Gilles.

    Photos de Liesbeth:
    Bloquons les 45 h // Photos de Liesbeth

    Photos de PPICS:
    Bloquons les 45 h // Photos de PPICS

  • Pas touche au salaire minimum des jeunes!

    jeunes08

    Lundi dernier, divers activistes s’étaient donnés rendez-vous rue de la Loi, face au siège du CD&V. Ils entendaient protester contre le nouveau projet du gouvernement visant à réduire le salaire minimum des moins de 21 ans, notamment sous le slogan : “Les jeunes dans la galère, les vieux dans la misère : de cette société-là, on en veut pas !”

    Le texte de l’appel à l’action, lancé par l’Union syndicale étudiante, les Jeunes CSC Bruxelles et les Jeunes Fgtb, dénonçait ainsi : “Les jeunes sont des travailleurs comme les autres. Il est inacceptable qu’ils soient payés moins pour effectuer le même travail. A travail égal, salaire égal! Cette mesure entraînera de fait une concurrence entre les travailleurs jeunes et plus âgés. On dit déjà aux travailleurs âgés qu’ils coutent trop cher, mais qu’ils doivent travailler jusque 67 ans. Que va-t-il se passer si on augmente encore la différence ? On baissera encore leurs salaires, puis les nôtres et ainsi de suite.

    “Les jeunes sont déjà majoritairement victimes de travail précaire (intérim, CDD,…), pendant des périodes de plus en plus longues. Les contrats à durée indéterminée deviennent un rêve. La baisse des cotisations pour les nouveaux contrats ne fera qu’accentuer ce cercle vicieux.

    “Les cotisations sociales c’est aussi du salaire! Si on baisse les cotisations, on viendra encore nous dire qu’il n’y a plus assez d’argent pour la sécurité sociale: le chômage, les allocations familiales et les retraites.

    “Nous refusons les cadeaux aux patrons qui ne créent pas d’emploi mais juste de nouveaux profits. Si on veut de l’emploi pour les jeunes, il ne faut pas augmenter l’âge de la retraite !

    “Le CD&V, qui se présente comme l’aile sociale du gouvernement, n’a pas souhaité s’exprimer sur le sujet. Le parti met son côté social en avant. Nous lui demandons de joindre les actes aux paroles et de s’opposer fermement à ce qu’on solde les jeunes travailleurs au nom du profit et aux dépends de tous les autres.”

    A travail égal, salaire égal ! Non à la mise en concurrence des travailleurs ! Pas touche à notre sécurité sociale !

    Photos : PPICS

  • Améliorer l’emploi en payant les jeunes moins chers : une nouvelle provocation de la NVA

    resistanceD’après le Soir, le parti de Bart De Wever aurait avancé une proposition à ses partenaires du futur gouvernement afin de « stimuler l’emploi ». L’idée serait simplement de payer les travailleurs de moins de 21 ans moins cher que leurs collègues ! Les jeunes devraient attendre deux ans avant de toucher un salaire normal (celui du barème en vigueur, le même que les autres travailleurs plus âgés).

    Par Nicolas P. (Bruxelles)

    Ainsi, un jeune de 16 ans toucherait 70% du salaire minimum, ensuite 82% à 18 ans, pour finalement atteindre le salaire minimum à 21 ans.

    Ce projet illustre la volonté du gouvernement de réduire les coûts pour le patronat, en attaquant les conditions de travail et les salaires de la population. Cette inégalité salariale ne se ferait ni sur base de la formation, ni de la qualité du travail, mais uniquement de l’âge. À travail égal…salaire inégal d’après la NVA !

    Encore une fois, ceci nous montre que la NVA n’est pas seulement un parti « anti-francophone » comme présenté dans les médias, mais plus fondamentalement un parti de droite radicale, plus soucieux d’aider à remplir les portefeuilles des patrons que les poches des citoyens, qu’ils soient francophones ou néerlandophones ! Le MR, seul parti francophone de cette coalition, a d’ailleurs déjà déclaré ne pas être contraire à cette proposition.

    Le schisme n’est pas linguistique, il est politique. Ce gouvernement se prépare à détruire chaque parcelle d’acquis sociaux de la population, afin de maximiser les bénéfices des actionnaires. Face à cela, les Étudiants de Gauche Actifs (Actief Linkse Studenten), s’organisent dans tout le pays et toutes les langues pour préparer la résistance à ces politiques néolibérales.

    Le PSL (Parti Socialiste de Lutte), avec EGA qui constitue son organisation étudiante, met en avant la nécessité d’un partage du temps de travail, avec une semaine de 32h, sans pertes de salaires, avec embauches compensatoires et réduction des cadences. Cette position est également défendue par la FGTB et de nombreuses organisations politiques et associatives, qui choisissent de défendre les travailleurs et leurs droits, plutôt que les capitalistes et leurs profits.

    Si toi aussi tu considères qu’un jeune peut être autre chose que de la chair à patrons, rejoins-nous !

  • Près de deux tiers des jeunes grecs au chômage!

    Le capitalisme, un système incapable d’offrir un bon emploi et un avenir à la jeunesse

    Le chômage massif des jeunes en Europe ne diminue pas. Même là où une certaine croissance économique existe, les rangs de chômeurs ne désemplissent pas, au contraire. L’économiste Carsten Brzeski, de la banque ING, prévient : ‘‘La situation risque d’exploser. Nous risquons d’avoir toute une génération perdue. Si la jeunesse européenne se soulève contre l’Europe, le chaos s’ensuivra.’’ Les chiffres sont dramatiques. Depuis le début de la crise, le taux de chômage des jeunes en Grèce a augmenté de 19,6% à 64,9% ! Mais si tout le monde reconnaît que le problème est grave et nécessite une solution, les choses en restent là.

    Par Thomas B (Gand)

    Les chiffres

    En mars de cette année, 7,5 millions de jeunes chômeurs se trouvaient dans l’Union Européenne (un taux de chômage de 23,5%), une situation particulièrement grave dans les pays du Sud : 59,1% en Grèce, 55,9% en Espagne, 38,4% en Italie, 38,3% au Portugal. Différents pays d’Europe de l’Est suivent de près (34,8% en Slovaquie, 24,8% en Lettonie ou 24,8% en Lituanie), tout comme l’Irlande avec ses 30,3%. Avec ses 22,4%, la Belgique s’approche plus de la queue du peloton que de la tête, où figurent l’Allemagne et l’Autriche (7,6%).

    Les jeunes sont les premiers à être jetés à la rue. Leurs contrats étant souvent précaires, il est plus commode de les licencier. Quant au peu d’emplois disponibles, ils n’ont pas assez d’expérience. Ces quatre dernières années, le chômage parmi des jeunes a augmenté trois fois plus vite que le reste. La Fondation européenne pour l’amélioration des conditions de vie et de travail (EUROFOUND) a estimé le coût de ces 7,5 millions de jeunes sans emploi à 150 milliards d’euros. C’est encore sans les conséquences sociales dues au chômage et au désespoir.

    L’exemple grec donne le ton : fin du mois de mai, il y avait 1.381.088 chômeurs par rapport à 357.009 sans-emplois au début de la crise (en 2008). Le taux de chômage a augmenté durant cette période de 7,3% à 27,6%. Le nombre de salariés a diminué de 4,6 à 3,6 millions. Le taux de chômage des jeunes a augmenté de 19,6% à 64,9% en cinq ans. L’an dernier il était de 55,1% et en mars l’UE parlait de 59,1%. Maintenant ce taux a atteint les 64,9% !

    L’UE n’offre aucune solution

    Les politiciens et leurs institutions ne sont pas avares de belles paroles et de promesses vides. L’UE estime cette situation inacceptable et affirme que les actes vont suivre avec les investissements du Fonds social Européen. L’UE ajoute encore que la lutte contre le chômage des jeunes doit être une priorité dans les budgets des pays membres.

    En décembre 2012 a été lancé le projet ‘‘Emploi des jeunes’’ avec l’objectif que chaque jeune de moins de 25 ans reçoive une proposition d’emploi ou de formation dans les quatre mois suivant leurs études. En février, un fonds a été créé pour stimuler le suivi des jeunes sans-emplois, avec des moyens à hauteur de 6 milliards d’euros (3 milliards du Fonds social européen et 3 milliards de l’UE). Cet argent doit être utilisé dans les régions où le taux de chômage est supérieur à 25%. En 2013, 20 Etats-membres de l’UE ont été réprimandés pour leur manque d’action pour l’activation des sans-emplois.

    L’UE ‘‘oublie’’ de mentionner le fait qu’elle impose au même moment une politique d’austérité drastique. Dans le cas de la Grèce, l’UE fait partie de la troïka (avec le FMI et la Banque Centrale Européenne) et est donc directement responsable de la montée du chômage ! Il est également facile de dire que les pays-membres doivent mettre plus d’attention sur la lutte contre le chômage alors que les recommandations de l’UE sont très strictes en termes de limitation des dépenses. Les actes posés par l’UE prouvent que la sauvegarde des profits du secteur privé prime largement sur le reste. De plus, l’UE mène actuellement campagne pour augmenter l’âge de la pension dans différents pays. Mais au plus nos aînés restent au boulot, au moins il y a de place pour les jeunes…

    Tout l’accent est mis sur l’idée d’une ‘‘politique d’activation’’. Mais avec 26,5 millions de chômeurs dans l’UE, il est clair que ce n’est pas une question de volonté mais une question de manque d’emplois. Il n’y a tout simplement pas assez de travail. Alors arrivent les stages et les contrats précaires. En Grande-Bretagne il y a même maintenant un système de contrats ‘‘zéro-heure’’ (voir l’encadré à ce sujet). Travailler gratuitement ou presque comme stagiaire n’est pas non plus une étape vers un emploi à contrat indéterminé, ce sont de dangereux précédents pour attaquer toutes les conditions de travail et les salaires. En période de crise de surproduction, il n’y a pas de solution au chômage dans le cadre de ce système.

    Répartir l’emploi !

    Alors que le chômage continue d’augmenter, il en va de même pour toutes les pénuries. Toute l’énergie de la jeunesse pourrait être utilisée pour faire face au manque d’infrastructure, au manque de personnel dans les services publics,…, mais les politiciens traditionnels et leur système préfèrent les laisser pourrir au chômage et dans le désespoir.

    Nous sommes en faveur de la répartition du travail disponible par la diminution du temps de travail, par exemple à 32 heures par semaine, sans perte de salaire, avec embauches compensatoires et diminution des cadences. Pourquoi certains travailleurs doivent-ils bosser jusqu’à tomber raide alors que d’autre sont obligés de ne rien faire ? En répartissant l’emploi disponible, tout le monde pourra s’y retrouver !

    Les capitalistes et leurs pantins politiques ne permettront pas l’application d’une telle politique. S’ils doivent payer plus de salaires pour plus de travailleurs, ils doivent diminuer leurs profits, alors que les grands actionnaires réclament plus, toujours plus, pour gonfler leurs comptes dans les paradis fiscaux. Répondre de manière tout à fait logique au problème du chômage nécessite de s’opposer au capitalisme et de lutter pour une autre société, une société socialiste. Pour y parvenir, nous devons nous organiser et, surtout, ne pas nous laisser diviser entre jeunes et moins jeunes.

  • Ce 19 juin : Marche contre l’exclusion massive à Bruxelles

    Les régionales bruxelloises de la FGTB, de la CSC et de la CGSLB appellent à manifester ce mardi 19 juin contre les exclusions massives des allocations de chômage conséquentes à la politique du gouvernement Di Rupo 1er. Nous nous joignons à cet appel et disons : contre le chômage et les emplois précaires : 32 heures sans perte de salaire !

    Mardi 19 juin, 10 heures, devant l’ONEm (4 Place Marcel Broodthaers, 1060 Bruxelles, en face de la gare du Midi)

    Dès le mois de novembre 2012 (après les élections communales évidemment), la dégressivité accrue des allocations de chômage va forcer les travailleurs sans emploi à devoir survivre avec des allocations qui se situeront sous le seuil de pauvreté. A partir de janvier 2015, avec la limitation dans le temps des allocations d’insertion, de très nombreux jeunes chômeurs n’auront tout simplement plus droit à leurs.

    A Bruxelles uniquement, le front commun syndical estime que ce seront plus de 50.000 personnes et leurs familles qui vont basculer dans la pauvreté et l’exclusion. Les syndicats précisent que ‘‘30.000 affiliés seront touchés par cette mesure de paupérisation massive à Bruxelles’’ et que ‘‘plus de 13.500 jeunes seront exclus des allocations d’insertion au 1er janvier 2015.’’ Les services de CPAS sont-ils prêts à devoir répondre aux milliers de demandes supplémentaires qui arriveront suite à cette exclusion massive des allocations de chômage ?

    C’est au chômage qu’il faut s’en prendre, pas aux chômeurs ! Dans ce cadre, le PSL défend :

    • Défendons chaque emploi, pas de racisme! Nationalisation des entreprises qui font des licenciements collectifs!
    • Stop aux contrats précaires! Des emplois décents pour tous avec un salaire minimum de 1500 € net!
    • Stop à la chasse aux chômeurs! Suppression du stage d’attente!
    • Plus de moyens publics pour l’enseignement: 7% du PIB!
    • Partageons l’emploi disponible, 32 heures par semaine sans perte de salaire et avec embauches compensatoires!

  • Di Rupo 1er et la jeunesse : Opération ‘‘Génération sans avenir’’

    La colère est profonde contre ce gouvernement d’austérité. Selon Di Rupo, ‘‘sans ces réformes structurelles, ce sont nos enfants et petits-enfants qui devront payer l’addition’’. Pareille rhétorique est régulièrement utilisée pour justifier des mesures antisociales (comme en 2005 autour du fameux ‘‘Pacte des générations’’ qui s’en prenait durement – déjà – aux pensions). Actuellement, de nombreux commentateurs parlent d’une Europe soi-disant menacée par une ‘‘guerre des générations’’ dans laquelle se confronteraient les intérêts des générations futures et l’égoïsme des plus anciens, qui auraient vécu au-dessus de leurs moyens. Mais quel sort Di Rupo 1er réserve-t-il réellement aux générations futures ?

    Par Daphnée (Liège)

    Un secteur à bas salaires

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    En Europe, le taux de chômage global est de 9,8%. Parmi la jeunesse, il s’agit de 22,7%. Cela signifie que, dans l’Union Européenne, jusqu’à 5 millions de personnes sont sans travail ni perspectives d’avenir.


    En septembre 2011, le chômage des jeunes a atteint 17,4% dans notre pays. Le chômage des jeunes coûte 4,1 milliards d’euros par an à la collectivité, soit 1,2% du PIB.


    Entre le troisième trimestre 2008 et le troisième trimestre 2010, le chômage des jeunes a progressé de 29% en Flandre. En ce moment, le taux de chômage parmi la jeunesse flamande est de 16,3%.


    On prévoit une nouvelle période de récession en Belgique à partir du premier trimestre 2012. Lors de la précédente récession, le taux de chômage des jeunes en Europe a explosé : de 15,6% à 20,3%.


    L’Espagne a le triste privilège d’être le leader européen dans le domaine du chômage des jeunes : 44% des jeunes y sont sans emploi. Ensuite arrivent la Grèce (36%) et l’Italie (30%).


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    Il y a quelques mois, la ministre de l’Emploi Joëlle Milquet (CDH) avait déclaré que ‘‘les jeunes sont un des groupes les plus touchés par la crise et il est clair que cette thématique devra figurer au cœur de la stratégie du prochain gouvernement.’’ Mais on se demande bien comment éviter à ‘‘nos enfants et petits-enfants de payer l’addition’’ en instaurant des mesures qui les empêcheront de se construire un avenir stable. Depuis ce 1er janvier 2012, le stage d’attente pour les jeunes (désormais ‘‘stage d’insertion professionnelle’’) avant de pouvoir percevoir une allocation de chômage est passé de 9 à 12 mois, avec un contrôle tous les 4 mois pour ‘‘vérifier’’ les efforts de recherche d’emploi. Les Régions ont par ailleurs toute latitude pour effectuer encore plus de contrôles. Par la suite, si l’ONEM juge les efforts insuffisants, il est possible de suspendre les allocations pour 6 mois, jusqu’à un prochain contrôle.

    En plus d’allonger la durée du stage d’attente/d’insertion, la ‘‘réforme’’ limite l’obtention des allocations d’insertion dans le temps. Pour les cohabitants, elles seront limitées à trois ans. Pour les autres, chefs de famille, isolés ou cohabitants privilégiés, le compteur ne démarre qu’à partir de leur trentième année, mais est limité à 3 ans également. Si le demandeur d’emploi a travaillé au moins 156 jours (6 mois) durant les 2 dernières années, ce délai pourra être prolongé. Mais, après l’âge de 33 ans, si un chômeur n’a pas trouvé d’emploi, il n’aura plus droit à RIEN !

    Dans les faits, cette réforme vise à créer un large secteur à bas salaire, puisque l’on force à accepter n’importe quel emploi sous peine de voir les allocations supprimées (obligation d’accepter un emploi se situant à 60 km du domicile sans la moindre considération pour la situation familiale, les facilités de transport,…). En conséquence, ce sont toutes les conditions de travail et de salaire qui sont ainsi mises sous pression. Cette logique est celle des mesures qui ont construit ce ‘‘miracle allemand’’ tellement loué dans les médias.

    En Allemagne, le taux de chômage des jeunes de moins de 25 ans ne dépasse pas les 10%. Mais ce pays, d’après l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), est le pays développé où les inégalités et la pauvreté ont le plus progressé ces dernières années. Plus de 20% des travailleurs sont sous le seuil de pauvreté, des pensionnés sont obligés de retourner bosser afin de compenser leurs petites pensions, le secteur des emplois précaires est en pleine progression (avec notamment des jobs payés 1 euro de l’heure en plus d’une maigre allocation),… Le fameux ‘‘modèle allemand’’, c’est un modèle basé sur la précarité, un modèle où travailler (sans certitude quant à la durée) ne protège pas de la pauvreté.

    Et la formation ?

    Personnel enseignant ou non-enseignant insuffisant, classes ou amphithéâtres surpeuplés, infrastructure famélique, diminution des subsides par étudiant,… Cette situation est déjà connue depuis de nombreuses années, et devrait encore s’accentuer. Aux Pays-Bas, dans le cadre des mesures d’austérité, on songe à supprimer la gratuité des transports en commun pour les étudiants qui ratent leur année, ou encore à augmenter leurs frais d’inscription. De bonnes idées pour la Belgique ? D’une manière ou d’une autre, l’enseignement sera lui aussi touché par les mesures d’austérité.

    En bref, l’accès à l’enseignement sera moins évident pour les couches les plus précaires (qui doivent déjà faire face à nombre de difficultés supplémentaires pour leurs études). Or, les jeunes peu ou pas diplômés ont plus de problèmes pour trouver un premier emploi. Ils n’ont peu ou quasi rien à présenter à leurs entretiens d’embauche : pas de compétences suffisamment crédibles, pas d’expérience professionnelle, pas de réseau social professionnel,… Ils se retrouvent ainsi prisonniers d’une “trappe à chômage” : pas d’expérience, donc pas d’emploi, donc pas d’expérience, donc pas d’emploi.

    Une génération sans avenir

    Et lorsqu’enfin les jeunes accèdent à un emploi, ils se retrouvent coincés dans une seconde “trappe à précarité”. C’est-à-dire ? Ils enchaînent les emplois précaires (CDD, intérims, contrats subsidiés, stages, bas salaires) sans pouvoir accéder à un emploi stable. Les jeunes doivent s’estimer heureux s’ils commencent avec un salaire de 1500 euros bruts par mois. Comment se construire un avenir dans une telle précarité ? De plus, concernant les nombreux subsides à l’embauche qui rendent les jeunes ‘‘plus attractifs’’ pour les patrons (Activa, Win Win, APE, CPE,…), quel sera l’impact de leur éventuelle suppression dans le cadre des coupes dans les budgets ?

    Même si la Belgique n’a pas encore été touchée de la même manière que nombre de pays européens par la crise économique et l’austérité, de nombreux signaux donnent l’alarme. On constate que de plus en plus de jeunes restent fort tard chez leurs parents, même en ayant un emploi, et même en vivant en couple, pour des raisons financières. D’autre part, l’association flamande “Dakloze Aktie Komité” (DAK) a récemment dévoilé que notre pays compte pas moins de 50.000 sans domicile fixe, et pointe la responsabilité de la crise économique. Parmi ces nouveaux SDF, les jeunes constituent le groupe le plus important.

    En Grèce et dans de nombreux autres pays durement frappés par l’austérité, le taux de suicide a explosé (une augmentation de 40% en Grèce en deux années seulement). En Belgique, le suicide est déjà la première cause de mortalité chez les hommes de 25 à 45 ans et la deuxième chez les jeunes de 15 à 25 ans. Notre pays est au second rang en termes de cas de suicide dans l’Union Européenne (après la Finlande). En détruisant progressivement les possibilités de se construire un avenir stable et épanouissant, quelles proportions cela peut-il atteindre encore ?

    RESISTANCE !

    Les seules solutions sont la fuite – comme le suicide et l’immigration (l’Irlande connait ainsi actuellement une véritable hémorragie de sa jeunesse) – ou la lutte. Durant l’année 2011, partout à travers le monde, nous avons connu des mouvements de masse dans lesquels la jeunesse a joué un rôle de premier plan. En Belgique aussi, le potentiel dynamique de la jeunesse est bel et bien présent.

    Ce à quoi nous faisons face n’est en rien une ‘‘guerre des générations’’, c’est une guerre des classes. Comme le dit la FGTB, ‘‘ce sont les banques qui ont fait gonfler la dette de l’Etat. Ce n’est pas aux jeunes de payer les pots cassés.’’ Ni aux jeunes, ni aux plus âgés, ni aux femmes, ni aux immigrés,… Bref, les 99% de la population qui subissent le système doivent se lever et s’organiser contre la politique des 1% qui visent à nous faire avaler l’austérité pour protéger leur soif de profits.

  • Le scandale du travail précaire: Nous voulons des emplois décents et un avenir !

    Depuis les années ‘90, le développement du néolibéralisme a provoqué la déréglementation du marché de travail, entrainant une dégradation systématique des conditions de travail et de salaire. Les contrats à durée indéterminée (CDI), fruit des luttes de nos aînés, permettaient d’avoir une certaine stabilité et surtout de pouvoir s’assurer un avenir. Aujourd’hui, le contraire se développe ; le travail précaire avec en conséquence le développement de ‘‘travailleurs pauvres’’.

    Par Clara

    Les contrats précaires, ce sont tous ces contrats temporaires et de mauvaise qualité : à bas salaires, flexibles, nonrenouvelables, à courte durée, d’une seule journée, avec des titres-services,… Ces conditions de travail ont pour conséquence une grande vulnérabilité des travailleurs. Comment construire son avenir sans savoir où et dans quelles conditions travailler demain ? Une des principales conséquences est que le pouvoir d’achat des travailleurs diminue. Avoir un travail aujourd’hui ne signifie pas être capable d’assumer tous les frais nécessaires pour vivre. En Belgique, il y a déjà 4,8% des travailleurs officiellement pauvres et, avec l’impact de la crise, le nombre de travailleurs qui doit prendre deux emplois a progressé quatre fois plus vite l’an dernier que par le passé. (1)

    Depuis 20 ans, le travail intérimaire est la forme de travail atypique qui s’accroît le plus rapidement. Au Danemark, en Italie, en Espagne et en Suède, le recours aux travailleurs intérimaires a quintuplé sur ce laps de temps. Il a au minimum doublé dans la plupart des autres pays européens.(2) En Belgique, le travail intérimaire est passé de 50.591 personnes en 1985 à 326.103 en 2009. C’est une multiplication par 6 !

    Baisse du chômage et emploi indécent

    Fin février, le chômage officiel a baissé de 3,8% sur base annuelle (3) (- 6,8% en Flandres, -3,5% en Wallonie et +2,4% à Bruxelles). Les politiciens traditionnels présentent cela comme une victoire mais cette baisse est basée sur des emplois hyper-flexibles et des ‘‘contrats poubelles’’, sur la diminution des salaires et des heures de travail. Sur cette même période, le travail intérimaire affiche en effet une croissance de 19,32% ! (4) Les emplois stables qui ont disparu avec les vagues de licenciements et les restructurations ne sont pas restaurés avec ‘‘l’embellie’’. Les patrons profitent de la crise pour réembaucher sous toutes formes d’emplois précaires et incertains.

    Les plus touchés : les jeunes

    Les jeunes sont les plus fortement touchés par la crise, ils ont souvent été les premiers jetés à la porte des entreprises. La baisse momentanée du chômage des jeunes sur base annuelle (de 9.2%) a été, pour la ministre fédérale de l’emploi Joëlle Milquet, l’occasion de vanter son plan ‘‘win-win’’ qui favorise les patrons par le biais de grandes réductions des coûts afin que l’embauche des jeunes se fasse au final aux frais de la collectivité. Cette mesure ne fait que déplacer le chômage entre les diverses catégories d’âge et n’offre aucune perspective d’avenir pour tous ces jeunes, le patron ayant toute la liberté de pouvoir bénéficier de ces cadeaux avec des contrats à durée déterminée (CDD) et autres, pour se débarrasser facilement de ses employés une fois les subventions périmées et remplacées par d’autres.

    Les CDI sont les contrats qui nous permettent d’obtenir les conditions de vie les plus acceptables, mais ce sont aussi les plus difficiles à obtenir, surtout pour les jeunes qui sont systématiquement confrontés au travail intérimaire et aux CDD. La précarisation du travail des jeunes est une tendance générale.

    Devant ce phénomène, le discours dominant tente de nous faire avaler le mythe du ‘‘tremplin vers des emplois plus stables’’. Pour défendre la flexibilité, on nous dit que c’est une occasion de passer par différents postes de travail et d’avoir de l’expérience professionnelle. Mais la réalité dément ces affirmations. Chaque jour, de plus en plus de personnes doivent accepter ces ‘‘contrats poubelles’’ qui ne leur permettent pas de construire leur avenir. Les travailleurs espagnols appellent ce phénomène: ‘‘los mileuristas’’, ceux dont le salaire ne dépassera jamais la limite de 1000 € par mois.

    Les différentes attaques contre les chômeurs obligent les jeunes à accepter n’importe quel contrat. La concurrence promue par le système néolibéral est écrasante, on peut être à tous moments remplacés par d’autres. Les travailleurs sont devenus des marchandises ‘‘utilisables’’ selon les besoins du marché.

    Jeunes en Lutte pour des emplois décents

    Comme les travailleurs précaires changent fréquemment de lieux de travail et sont menacés de ne pas voir leur contrat renouvelé, il n’est pas facile pour eux de défendre leur droit. C’est un autre avantage pour les patrons: éviter l’organisation des travailleurs sur leur lieu du travail.

    Contrairement à ce que les patrons et leurs politiciens disent, cette situation n’est pas une fatalité. Des profits importants sont encaissés, les travailleurs n’en profitent pas et doivent payer pour leur crise. Nous devons unir nos forces face aux attaques contre nos conditions de travail et de vie.

    Les Jeunes en Lutte pour l’Emploi s’organisent de manière combative pour dénoncer cette précarisation des conditions de travail chez les jeunes. La création massive d’emplois décents est nécessaire pour permettre aux jeunes d’avoir une certaine stabilité et donc des bonnes conditions de vie. Rejoins-nous dans la campagne des Jeunes en Lutte pour l’Emploi !


    • Stop aux contrats précaires : Un emploi = 1 CDI à temps plein !
    • Des emplois décents pour tous avec un salaire minimum de 1500 € net !
    • Stop à la chasse aux chômeurs !
    • Partageons l’emploi disponible, 32 heures par semaine sans perte de salaire et avec embauches compensatoires !

    Notes :

    1. Banque carrefour du Service public fédéral Economie
    2. Fondation Européenne pour l’Amélioration des Conditions de Vie et Travail
    3. Onem
    4. Federgon, (nombre d’heures d’intérim prestées en données corrigées des variations saisonnières et des effets de calendrier).
  • La campagne des Jeunes en lutte pour l’emploi se poursuit

    La campagne des ‘‘Jeunes en lutte pour l’emploi’’ reste mobilisée contre le chômage et pour une société plus juste. Ces derniers mois, des actions ont eu lieu en Wallonie et à Bruxelles, mais la campagne est également lancée à Gand depuis mars, avec le PSL, EGA et la KAJ (Jeunesse Ouvrière Chrétienne flamande), et à Louvain également.

    On nous raconte que la fin de la crise est en vue et que le chômage diminue. En février, il y avait 9,2% de moins de jeunes demandeurs d’emploi que l’an passé. Les médias parlent d’une ‘‘forte baisse’’. Ce qu’ils ne disent pas, par contre, c’est que cette baisse est insuffisante pour annuler les hausses précédentes. Entre 2007 et 2009, le chômage chez les jeunes avait augmenté de 45% en Flandre et nationalement, quelque 20% des jeunes sont toujours sans travail.

    Le rétablissement partiel et temporaire de l’économie ne suffit pas pour revenir à la case départ d’avant-crise, sans parler du risque d’une nouvelle crise. Considérons dès lors les données de Grèce et d’Espagne (où 40% des jeunes sont au chômage) ou encore d’Irlande (où les jeunes fuient massivement le pays, et le chômage).

    À Namur, la campagne ‘‘Jeunes en lutte pour l’emploi’’ a été mise en place sur base d’une coopération entre la FGTB-Jeunes, la JOC (Jeunesse Ouvrière Chrétienne) et le PSL. La campagne a été lancée et est bien entendu ouverte à tous ceux qui veulent s’impliquer dans cette campagne pour l’emploi. Fin mars, une première action a eu lieu devant l’ONEM, le FOREM et le cabinet du ministre Antoine.

    En ces temps difficiles, il est indispensable de s’insurger face aux agressions que nous subissons et aux futurs plans d’austérité qui attendent déjà dans les cartons de nos politiciens ! Nos revendications sont simples : des emplois décents pour tous, l’arrêt immédiat de la “chasse aux chômeurs”, des revenus décents pour les retraités, et plus de moyens pour l’enseignement et de facilité pour les étudiants qui sont les futurs travailleurs !!! NON à la politique du profit, de la flexibilité au travail et de l’appauvrissement général des travailleurs !!!

    [PHOTOS] Jeunes en lutte pour l’emploi – Namur

    Ce mercredi 30 mars, des militants de la plateforme "Jeunes en lutte pour l’emploi" à Namur (qui regroupe les Jeunes-FGTB, la Jeunesse Ouvrière Chrétienne et le PSL) ont mené une action devant les locaux du Forem. Voici quelques photos, qui complètent le reportage de la télévision locale namuroise et un article de la Dernière Heure à ce sujet.

    Photos des Jeunes FGTB – Hainaut

  • La plate-forme jeune en lutte pour l’emploi-Namur est lancée

    Ce mercredi 29 mars, a eu lieu la première action de la plate-forme jeune en lutte pour l’emploi Namur. Composée de trois organisations : la FGTB-jeune, la JOC et le PSL, les militants de ces trois organisations ainsi que des camarades de la FGTB-jeune de Charleroi et des camarades du PSL de Mons, Bruxelles et Liège ont été crié leurs revendications devant les portes du Forem et de L’ONEM.

    Par Alain, Namur

    Le rendez-vous avait été fixé à 10 heures devant le Forem, c’est là que ce sont retrouvés une petite vingtaine de militants bien décidés à se faire entendre. Alors que le chômage des jeunes atteint presque les 30% pour les jeunes de 20 à 24 ans dans toute la Wallonie, alors que les bénéficiaires du droit d’intégration sociale (DIS) sont pour un tiers des jeunes de moins de 24 ans, alors que face à cela les dirigeants politiques au service du capital et leurs institutions continuent à donner des millions d’euros au patronat pour que celui-ci veuillent bien nous engager, il était temps que la colère qui montait face à cette situation soit organisé.

    Afin d’instaurer un rapport de force dans la rue qui permette d’obtenir des améliorations dans les conditions de vie des jeunes et des travailleurs, la plate-forme s’est lancée à Namur avec comme première action une distribution de tract avec nos revendications principales : partage du temps de travail-32 heures sans perte de salaire et avec embauche compensatoire, refinancement à hauteur de 7% du PIB, un CDI pour tous.

    Cette première action, bien que limitée en termes de personnes, a permis de rencontrer différentes personnes, la plupart témoignant de la sympathie vis-à-vis de notre action. Un débat sur l’avenir de l’emploi en Wallonie sera organisé le 20 mai par la plate-forme.

    Si toi aussi tu as envie de nous rejoindre pour lutter contre l’avenir de chômage et de misère qu’on nous prépare, rendez-vous le 20 mai, à 19h, au bâtiment de la FGTB !


    Voici ci-dessous le reportage de la télévision locale namuroise et un article de la Dernière Heure à ce sujet.

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