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Category: Elections 2010 et 2009
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En Grèce, au Portugal, en Espagne… Ce n’est pas aux travailleurs de payer leurs crises ! (2)
Samedi après midi, un peu moins d’une centaine de personnes s’étaient réunies à Saint Gilles dans le cadre de la semaine européenne de protestation et de solidarité initiée par des députés européens de la Gauche Unitaire Européenne (GUE/NGL), appel relayé dans notre pays par le Front des Gauches. Différentes prises de parole ont souligné la nécessité de l’unité des travailleurs ainsi que celle de se préparer à devoir riposter en Belgique également contre les projets d’austérité qui ne manqueront pas de venir avec le prochain gouvernement. Par la suite, le cortège qui a défilé dans les rues voisines a pu compter sur la sympathie des habitants.
Photos de Damaris (Bruxelles)
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En Grèce, au Portugal, en Espagne… Ce n’est pas aux travailleurs de payer leurs crises !
Hier après midi, un peu moins d’une centaine de personnes s’étaient réunies à Saint Gilles dans le cadre de la semaine européenne de protestation et de solidarité initiée par des députés européens de la Gauche Unitaire Européenne (GUE/NGL), appel relayé dans notre pays par le Front des Gauches. Différentes prises de parole ont souligné la nécessité de l’unité des travailleurs ainsi que celle de se préparer à devoir riposter en Belgique également contre les projets d’austérité qui ne manqueront pas de venir avec le prochain gouvernement. Par la suite, le cortège qui a défilé dans les rues voisines a pu compter sur la sympathie des habitants.
Photos par Arthur (Liège)
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En Grèce, au Portugal, en Espagne… Ce n’est pas aux travailleurs de payer pour la crise !
Manifestation ce 26 juin à Saint Gilles
Une Semaine de Protestation et de Solidarité a été lancée dans différents pays européens par 16 eurodéputés de la Gauche Unitaire Européenne / Gauche Verte Nordique (GUE/NGL). Des partis politiques, des mouvements sociaux et des activistes vont protester dans différents pays (Danemark, Irlande, Suède, Grèce, Portugal, Angleterre et Pays de Galles) contre les attaques sur les salaires, les pensions, le niveau de vie et les services publics. En Belgique aussi, une manifestation se déroulera ce samedi 26 juin.
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- Tract du Front des Gauches
- Europe – Initiative pour une "semaine de protestations et de solidarité"
- Agenda de la semaine d’action
[/box]Manifestation de solidarité et de protestation
Ce samedi 26 juin, 13h30
Place Van Meenen, à Saint-Gilles (Hôtel de ville)
Cette manifestation se place dans le cadre de la semaine de protestation et de solidarité initiée par 16 eurodéputés de la Gauche Unitaire Européenne. Cet appel est relayé par le Front des Gauches, avec le soutien de Synaspismos-Bruxelles et de la Federazione Comunista del Belgio.
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Une “Semaine de Protestations et de Solidarité” du 21 au 26 juin
Afin de soutenir la Semaine de Protestation et de Solidarité, la fraction de la Gauche Unitaire Européenne / Gauche Verte Nordique (GUE/NGL) au Parlement Européen va coopérer avec des partis politiques, des mouvements sociaux et des activistes pour protester partout en Europe contre les attaques sur les salaires, les pensions, le standard de vie et les services publics. En Belgique aussi, une manifestation se déroulera ce samedi 26 juin.
Une réponse collective et une démonstration de solidarité face aux attaques qui défèrlent sur l’Europe est nécessaire afin de réagir contre les tentatives visant à diviser les travailleurs ainsi que pour donner aux travailleurs la confiance de riposter contre les politiques destinées à leur faire payer la crise.
Ces protestations et actions sont organisées autour des revendications suivantes :
- Les travailleurs, pensionnés, chômeurs, étudiants, jeunes et ceux qui sont socialement exclus ne doivent pas payer pour la crise – il faut la faire payer aux super riches et aux banquiers ;
- Solidarité avec les travailleurs en Grèce, pour l’unité des travailleurs en Europe;
- Pas d’assainissements, de baisses de salaires, de chômage ni d’augmentation de l’âge d’accès à la retraite;
- Pas de privatisation des services publics;
- Stop au sauvetage des banques – nationalisation des banques et des institutions financières dans les intérêts des travailleurs.
Actions planifiés par les partis de la GUE/NGL pour la Semaine de Protestation et de Solidarité
Irlande
Ce samedi 26 juin, une manifestation aura lieu à Dublin, à 13h. Le cortège partira de la Central Bank pour aller vers les bureaux de l’Union Européenne et pour ensuite finir à l’Anglo-Irish Bank.
Ce jeudi 24 juin, au soir, une manifestation se déroulera à Belfast au bureau de la Commission européenne.
Grèce
Ce mardi 22 juin, une journée d’action aura lieu partout en Grèce, pour la sécurité sociale et pour défendre le système de pension. Des protestations prendront place partout dans le pays, aux bureaux de la sécurité sociale de chaque ville et avec de grandes manifestations à Athènes et à Thessalonique.
Ce vendredi 25 juin, un Festival international aura lieu, avec de la musique et des speechs d’orateurs internationaux et de syndicalistes.
Ce dimanche 27 juin sera une journée de protestation partout en Grèce contre la privatisation des chemins de fer. De nouveau, des protestations prendront place dans toutes les villes, surtout à Athènes et à Thessalonique.
Portugal
Ce samedi 26 juin, dans l’après-midi, une action est prévue à Lisbonne, où 200.000 tracts sur la crise sont distribués avec une contribution de Francisco Louçã et des membres du parlement.
Suède
Le Parti de Gauche organise cette semaine un concert et un festival pour attirer l’attention sur la Semaine de Protestation.
Danemark
L’eurodéputé Søren Søndergaard organise un meeting public concernant l’appel à la solidarité européenne.
Autres événements:
Angleterre & Pays de Galles
La réunion du Réseau National de Déléguées se déroulera dans le cadre de la solidarité internationale et en solidarité avec les autres actions européennes.
Belgique
Le Front des Gauches planifie une action à Bruxelles, ce samedi 26 juin à 13h30, Place Van Meenen, à Saint Gilles (Bruxelles) – Près de la Gare du midi, arrêt Horta
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VIDEOS – Le 13 juin, votez Front des Gauches!
Benjamin Dusaussois
Ben est 3e candidat suppléant pour la liste Front des Gauches à la Chambre en Hainaut. Dans cette vidéo, il parle de l’emploi des jeunes, du travail précaire, et de la riposte à organiser. Ben est une des initiateurs des Jeunes Antifascistes (JAF) et de la plateforme pour des marches des jeunes pour l’emploi dans le Hainaut.
Gustave Dache
Gustave Dache, 4e candidat effectif pour le Hainaut, nous parle de la crise, de la lutte à effectuer pour éviter que ce soit aux travailleurs de la payer, et de l’expérience de luttes passées. Gustave est un vétéran du mouvement ouvrier à Charleroi. Métallo durant des années, il a été délégué à Caterpillar et à Citroën. Il a aussi très activement participé à la grande grève générale de l’hiver 1960-61.
Stéphane Ramquet
Notre camarade Stéphane Ramquet, 5e candidat effectif à Liège, aborde ici la défense des fins de carrière, la lutte contre le chômage par la réduction du temps de travail à 32 heures sans perte de salaire et avec embauches compensatoires.
Alexandra Pirard
Alexandra Pirard est candidate du PSL-LSP sur la liste du Front des Gauches à Liège et est 5e candidate suppléante. Sur cette vidéo, elle aborde la problématique des jeunes et de l’emploi.
Anja Deschoemacker
Voici ci-dessous une vidéo de notre camarade Anja Deschoemacker qui aborde plus particulièrement la question nationale et la nécessité de l’unité des travailleurs. Anja est notamment l’auteur du livre "La question nationale en Belgique, une réponse des travailleurs est nécessaire!" Ce travail est disponible sur notre site théorique marxisme.be (voir le lien ci-dessous). Le dernier chapitre consacré au programme défendu par le PSL-LSP sur cette question est particulièrement intéressant à la lumière de l’actualité récente.
Nicolas Croes
En Wallonie et à Bruxelles, le PSL se présente aux élections sur les listes unitaires du "Front des Gauches" (qui regroupent également des membres du PC, de la LCR, du PH, du CAP et de Vélorution). Cette vidéo présente notre camarade Nicolas Croes, 3e candidat effectif sur la liste "Front des Gauches" pour le Sénat.
Elodie Deward
En Wallonie et à Bruxelles, le PSL se présente aux élections sur les listes unitaires du "Front des Gauches" (qui regroupent également des membres du PC, de la LCR, du PH, du CAP et de Vélorution). Cette vidéo présente notre camarade Elodie Deward, 12e candidate effective sur la liste "Front des Gauches" pour la Chambre à Liège. Elle y aborde la question de lé défense des droits des femmes.
Simon Hupkens
En Wallonie et à Bruxelles, le PSL se présente aux élections sur les listes unitaires du "Front des Gauches" (qui regroupent également des membres du PC, de la LCR, du PH, du CAP et de Vélorution). Cette vidéo présente notre camarade Simon Hupkens, 3e candidat effectif sur la liste "Front des Gauches" pour la Chambre à Liège. Il y parle d’une véritable politique de défense de l’emploi, avec la revendication des 32 heures sans perte de salaire et avec embauches compensatoires pour lutter contre le chômage et pas contre les chômeurs. Il aborde encore des questions cruciales comme la nationalisation sous le contrôle de la collectivité du secteur financier et du secteur énergétique.
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Elections – Une bien belle harmonie néolibérale
Tous les partis traditionnels clament aujourd’hui haut et fort qu’il faut sortir du communautaire pour s’attaquer aux conséquences de la crise économique et aux ‘‘vrais problèmes’’. Traduisez: s’attaquer aux travailleurs et à leurs familles. Pour reprendre les mots de David Coppi dans les pages du Soir: ‘‘En substance : vos difficultés ne sont rien, ce sera pire demain, avec du sang et des larmes!’’(1). Voilà l’avenir tel qu’il se présente à nous si aucune riposte n’est organisée face à Elio, Didier, Joëlle, Jean-Michel et leurs complices.
Par Nicolas Croes
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Ce 13 juin, votez Front des gauches!
==> Rubrique "Elections 2010"
Vous avez dit démocratie ?
Pour pouvoir déposer des listes aux élections, il faut récolter plusieurs milliers de signatures de parrainage de citoyens (de 500 par liste pour la Chambre à 5.000 pour le Sénat). Cet effort, qui est déjà un début de campagne, le PSL l’a systématiquement fait par le passé mais, avec ces élections anticipées, cela nous était impossible.
Pour pouvoir déposer des listes, les partenaires du Front des Gauches ont littéralement dû harceler les partis traditionnels et multiplier les pressions, comme avec une action et une conférence de presse devant un débat en présence d’Elio Di Rupo et de Paul Magnette à Charleroi. Finalement, nous avons eu la certitude de pouvoir nous présenter un mercredi vers 18h… alors que nous devions déposer les listes complètes de candidats le jeudi à 14h!
Au même moment, le Conseil d’Administration de la RTBF (composé de représentants du PS, du MR, du CDH et d’Ecolo) décidait de ne pas accorder de débat aux petites listes… Finalemant, un petit débat a tout de même eu lieu. A côté de cela, il reste encore la barre des 5% pour avoir un élu et un financement accordé uniquement aux parti représentés au parlement et d’autres mesures destinées à lutter contre les petites listes. Il faut croire que les partis traditionnels n’ont eux-mêmes pas trop confiance en leurs programmes et leurs actions pour acccepter le ‘jeu’ démocratique.
[/box]De bons copains habitués à travailler ensemble
L’an dernier, le débat fracassant entre Di Rupo et Reynders avait fortement marqué les esprits, Di Rupo déclarant qu’un gouvernement régional avec le MR serait sans le PS et, donc, synonyme de bain de sang social. La confrontation avait littéralement redistribué les cartes peu de temps avant la tenue du scrutin. Cette année aussi, nous avons eu droit au ‘‘choc des titans’’ de la politique francophone, mais ‘‘Un duo plutôt qu’un duel’’, comme l’a titré La Libre(2). Sur la même page, sous la photo des deux compères, on pouvait lire: ‘‘Fini les phrases assassines : les deux hommes ont préféré le respect, voire la très grande proximité.’’
Soyons honnêtes et reconnaissons que même quand les échanges sont plus animés entre PS et MR, cela ne les empêche pas de mener une politique similaire. Ainsi, quand on évoque la Déduction des Intérêts Notionnels, le PS doit surtout espérer que personne ne rappelle trop fort que cette mesure ne serait jamais passée uniquement avec les parlementaires du MR. Cette fois-là, comme à bien d’autres moments, les élus PS ont voté pour favoriser les intérêts des grandes entreprises.
D’ailleurs, cette idée commune que l’on trouve dorénavant tant au PS qu’au MR – les patrons créent les richesses, pas les travailleurs – ressort tout naturellement lorsque l’on parle de la Grèce, par exemple. Lors de ce fameux débat, Reynders a accusé l’actuel gouvernement social-démocrate du PASOK d’être responsable du déclenchement de la crise, à l’opposé de Di Rupo qui a fustigé les gouvernements précédents, de la droite officielle. Mais le plus intéressant était le silence pesant autour du véritable fond de l’affaire, c’est-à-dire à propos du paquet d’attaques extrêmement sauvages destiné à faire payer la crise aux travailleurs grecs. C’est que, pour les deux compères, il n’y a pas d’autre alternative.
Cette approbation de la politique brutale du gouvernement grec n’est certainement pas de bon augure au vu des très sombres perspectives notamment dressées par le Bureau du Plan. Selon ce dernier, le prochain gouvernement aura à trouver comment assainir au moins 22 milliards d’euros d’ici 2015… ‘‘Heureusement’’, avec les prochaines élections en 2014 seulement (à l’exception des communales de 2012), le gouvernement peut ‘‘enfin’’ se mettre au boulot délivré de la crainte d’échéances électorales.
A gauche, pas mal de gens espéraient qu’avec l’approfondissement de la crise économique, avec la faillite du néolibéralisme et avec ses conséquences désastreuses sur un pays comme la Grèce, le PS aurait retrouvé des accents plus combatifs et plus agressifs contre la politique du tout-aux-patrons. Mais lors de ce débat révélateur à plus d’un titre, Di Rupo n’a mentionné ni les intérêts notionnels, ni osé être trop critique sur la gestion du ministère des finances, thèmes pourtant chers au PS. Cela a beau figurer dans le programme du PS, il faut visiblement ne pas trop en parler.
Pour d’autres, ECOLO représentait une alternative. On peut être séduit par un Jacky Morael déclarant à propos des mesures d’austérité: ‘‘Tout dépend de savoir pour qui ce sera difficile. Est-ce que ça va être difficile pour ceux qui ont déjà payé tout au long des années 80 et qui vont devoir repayer aujourd’hui alors que l’Etat s’est endetté pour sauver les banques ? Ou au contraire pour ceux qui se sont enrichis sur le dos de la crise ?’’(3). En fait, tout comme au PS, on trouve des dénonciations musclées chez certains verts (à mettre toutefois en parallèle avec les déclarations du type ‘‘Ecolo n’est ni de gauche ni de droite’’ ou avec la profession de foi monarchiste et catholique de Jean-Michel Javeau). Mais tout comme au PS aussi, on trouve un programme loin d’être à la hauteur de la dénonciation. Ecolo déclare qu’il faut ‘‘libérer l’économie de la dictature de la finance’’, mais les mesures concrètes telles que mieux encadrer l’activité des banques, interdire les parachutes dorés, réorienter l’économie vers l’énergie renouvelable et le développement durable,… sont tout à fait acceptables par le patronat. Pour un nouveau parti des travailleurs !
Un autre chiffre a fait une apparition remarquée dans cette campagne, celui de l’estimation de l’ampleur de la fraude fiscale en Belgique. Il s’agirait de pas moins de 45 milliards d’euros, soit une vingtaine de milliards de manque à gagner en termes de perception de l’impôt(4). De temps à autre, le PS se permet encore de critiquer le laxisme du ministère des finances. Mais jamais le PS n’a revendiqué ce poste comme condition pour participer à un gouvernement et jamais il n’a menacé de quitter le gouvernement face à l’incurie de la lutte contre la grande fraude fiscale. Pourtant, cela aurait été fort bien compris et accepté par la majorité de la population, très certainement du million et demi de personnes qui vivent sous le seuil de pauvreté en Belgique. La même chose vaut pour tous les autres partis, y compris Ecolo.
D’autre part, les quatre partis traditionnels ne remettent aucunement en cause les propositions de Michel Daerden (PS) destinées à faire travailler nos aînés plus longtemps. Il y a bien entendu des nuances entre partis, tout comme avec le reste, mais le point de départ fondamental reste inchangé : alors que le chômage parmi les jeunes devient sans cesse plus préoccupant (1/3 des jeunes de moins de 25 ans seraient au chômage en Belgique à l’horizon 2010), il faudrait que nos aînés restent plus longtemps au boulot!
Nous n’avons que des partis irresponsables au Parlement, des partis qui sont incapables de tirer les conclusions logiques de l’effondrement du système financier et de la faillite du système capitaliste. Les travailleurs et leurs familles sont aujourd’hui en quelque sorte orphelins de tout prolongement politique qui leur soit propre.
Nous ne voulons pas nous contenter de dénoncer cette situation, et c’est pourquoi nous participons au Front des Gauches. Avec cette liste unitaire, nous voulons diffuser l’idée de la nécessité d’un nouveau parti des travailleurs, qui regroupe non seulement des organisations de gauche, mais aussi et surtout tous ceux qui aujourd’hui veulent lutter contre la politique fondamentalement de droite de tous les partis traditionnels.
(1) Le corps électoral fait la tête, Le Soir, édition du 18 mai 2010. (2) La Libre, édition du 20 mai 2010. (3) Jacky Morael trace le cap d’Ecolo, RTBF.be, 21 mai 2010. (4) Estimation de la fraude fiscale en Belgique, département d’économie appliquée de l’Université Libre de Bruxelles, étude commandée par la FGTB (www.dulbea.org).