Tous ensemble dans la rue le 29 septembre!

Deux années de gouvernement Michel: Il nous écrase pour arroser le s entreprises de cadeaux

Dégageons le gouvernement et toute la politique d’austérité

VoSaintGilles_septembre2016us l’aurez remarqué dans votre portefeuille, les prix à la consommation explosent pour les aliments, les télécommunications, l’électricité… L’inflation en Belgique est de 1,6 %, le taux le plus élevé d’Europe. Le ministre de l’emploi et de l’économie Kris Peeters botte en touche en commandant une étude pour en déterminer les causes.

Tract du PSL distribué à Saint Gilles (Bruxelles)

Pourtant, ce renchérissement du coût de la vie est la conséquence de la politique de hausse de la TVA, des accises et des taxes pour la population. Ces hausses dépassent largement la petite augmentation de salaire net annoncée avec grand fracas. Le plus frappant est la hausse des factures d’électricité de 40,6 % au deuxième trimestre à cause de l’augmentation de la TVA à 21%, des tarifs de distribution et des taxes pour les certificats verts en Flandre.

L’année dernière, les entreprises du Bel 20 ont reversé dix milliards d’euros en dividendes aux actionnaires. La diminution de nos salaires et allocations avec la perte de 2 % due au saut d’index et le blocage salarial ne leur suffisent pas. Le soi-disant “handicap salarial” n’existe plus selon la Banque nationale. Ainsi, nos salaires évoluent moins vite que les pays voisins malgré la productivité record des travailleurs belges. Mais le gouvernement, à la solde du Bel 20, veut encore revoir la “loi de 96 sur les salaires” pour mettre nos salaires à la diète pendant les 10 prochaines années.

L’autre projet de loi de Kris Peeters, comparable à la loi “travail” en France, qui devait initialement rendre le travail soutenable pour accompagner l’augmentation de l’âge de départ à la pension à 67 ans, vise aujourd’hui à le rendre insoutenable en mettant fin à la semaine de 38h. L’annualisation du temps de travail (calcul à l’année) permettra des semaines de 45h et des journées de 9h. Celles-ci pourront encore être allongées à respectivement 50h et 11h avec le bonus de cent heures supplémentaires mis gratuitement à disposition des patrons.

De l’autre côté, le gouvernement arrose les entreprises pour 12 milliards d’euros de cadeaux fiscaux divers. La Belgique est un paradis fiscal pour les multinationales, au point que même certaines des techniques pour éluder l’impôt, jugées les plus déloyales par l’OCDE et la Commission Européenne (comme les excess profit ruling et les intérêts notionnels) devront être revues. Mais pas question pour le gouvernement de faire contribuer les plus riches. Il envisage de diminuer l’impôt des sociétés jusqu’à un taux de 20 % tout en continuant la politique d’austérité pour 2,4 milliards d’euros d’ici fin 2017 avec probablement le mécanisme de solidarité qu’est la Sécurité Sociale dans le viseur.

Construire une mobilisation de masse Dans le cadre du nouveau plan d’action syndical, le front commun des syndicats organise une nouvelle manifestation nationale le 29 septembre à Bruxelles à l’occasion des deux ans du gouvernement de droite et en prélude à la grève générale nationale du 7 octobre prochain. La vague de grèves en juin avec en premier lieu les agents pénitenciers et les cheminots illustre la combativité présente à la base. Cela ne changera rien ? Si nous sommes peu nombreux, le gouvernement se sentira en confiance pour continuer ses attaques. Si au contraire nous mobilisons encore une fois plus de 100.000 personnes, il baissera d’un ton et nous pourrons instaurer un climat propice pour engager encore plus de personnes dans la grève générale du 7 octobre et construire ainsi la pression nécessaire pour continuer ensuite.

Ne restez pas au bord de la route et participez y vous-même ! Beaucoup de choses sont possibles. Sur votre lieu de travail, parlez-en à vos collègues et demandez à votre délégation syndicale d’organiser une assemblée du personnel si ce n’est pas déjà prévu. Proposez à l’un ou l’autre ami ou proche d’y participer à vos côtés. Accrochez une affiche à votre fenêtre ou chez les commerçants chez qui vous avez l’habitude de vous rendre. A l’école, un petit comité de mobilisation peut aider à faire participer les jeunes. Les étudiants peuvent prendre contact avec les délégués syndicaux du personnel pour aller à la manifestation ensemble.

Une alternative à l’austérité est possible Le gouvernement Michel n’est en rien très solide. Sa raison d’être, changer radicalement le relations de force pour une société sans entraves pour le patronat, ferme la porte à la possibilité d’obtenir des accords acceptables pour les travailleurs et leur famille. Le mouvement des travailleurs a la capacité de le faire tomber.

Si les syndicats cassaient leurs liens avec les partenaires politiques traditionnels et prenaient une initiative audacieuse en s’ouvrant aux nouveaux mouvements sociaux comme Tout Autre Chose ou Nuit Debout, ainsi qu’aux organisations de la gauche radicale comme le PTB et le PSL, ils pourraient redessiner la carte politique du pays en quelques mois. Le PSL apporterait sa pierre à l’édifice tout en continuant de promouvoir un socialisme démocratique et moderne où les connaissances et les ressources disponibles bénéficieraient à tous.

14/10 Soirée-Débat : Angleterre : La réélection de Jeremy Corbyn et la guerre civile au sein du Parti travailliste

19h au Pianofabriek, 35 rue du Fort à Saint-Gilles

Avec Roger Bannister, syndicaliste anglais d’UNISON et militant de la campagne de soutien à Corbyn. Participant à la révolte de la ville de Liverpool contre Thatcher dans les années 80.

Il y a un an, l’élection de Jeremy Corbyn sur un programme anti-austérité à la tête du parti travailliste en Angleterre fut accueillie avec effroi par l’establishment et avec enthousiasme par de larges couches de la population. Depuis, des dizaines de milliers de jeunes et travailleurs ont rejoint le parti. Il est aujourd’hui littéralement divisé en deux avec un camp pro-néo-libéral composé de la majorité des parlementaires blairistes d’une part, et de l’autre le camp des travailleurs. La droite blairiste a tenté de mener un coup d’état au sein du parti pour se débarrasser de Corbyn, ce qui a entrainé une vague massive de soutien sans précédent qui devrait lui permettre de regagner les élections contre le candidat de la droite. Le Socialist Party, parti frère du PSL en Angleterre, participe activement à la campagne de masse de soutien à Corbyn. La cohabitation avec les néo-libéraux est impossible. Une scission du parti pourrait engendrer un nouveau parti de masse des travailleurs en Angleterre.

28/9: Journée d’action internationale pour le droit à l’avortement en Irlande ! 18h30 Ambassade d’Irlande, 180 Ch. d’Etterbeek

anja_saintgilles« Le 28 septembre, la discussion commence dans le parlement irlandais sur la proposition de loi de Ruth Coppinger, élue du Socialist Party et figure de proue du mouvement femme socialiste Rosa, d’abolir l’interdiction de l’avortement. Les sondages montrent qu’une large majorité de la population soutient cela. Toutefois, les partis établis veulent gagner du temps dans l’espoir que le mouvement s’affaiblisse. »

« Ce sont surtout les femmes à bas revenus qui sont lourdement touchées par l’interdiction. Malgré un coût d’à peu près 1500 livres pour le voyage et l’intervention non couverte par l’assurance santé, au moins 9 femmes vont avorter au Royaume-Uni chaque jour. En même temps, la politique d’austérité a mis beaucoup de gens, et certainement les femmes, dans une situation précaire. C’est pourquoi il faut se battre sur les deux plans : pour le droit à l’avortement et contre l’austérité. »

« Le 28 septembre, à l’appel de Rosa, il va y avoir des actions de solidarité dans plusieurs villes. Participe au rendez-vous de Bruxelles, à 18h30 devant l’ambassade d’Irlande»

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