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  • Elections : PTB, VEGA et Gauches Communes

    Renforcer la vraie gauche et, surtout, saisir ensemble le potentiel par la suite

    S’exprimant en interview au sujet de l’émergence du PTB sur le plan électoral, Anne Demelenne, secrétaire générale de la FGTB, a déclaré: “Le PTB a sa raison d’être, c’est un parti qui met en avant le débat. Je déplorerais simplement que l’on divise la gauche, on n’a vraiment pas besoin de ça en Belgique”. A nouveau, une partie de la direction syndicale nous ressert l’argument du ‘‘sans le PS, ça aurait été pire’’, une rhétorique qui pour beaucoup reste bien calée en travers de la gorge après l’offensive d’une ampleur historique lancée contre nos conquêtes sociales par le gouvernement Di Rupo.

    Par Boris Malarme, article tiré de l’édition de février de Lutte Socialiste

    C’est cette colère qui vit très certainement dans la base syndicale qu’exprime l’appel de la FGTB de Charleroi à rassembler l’ensemble des forces de la vraie gauche pour construire une alternative à la gauche du PS et d’Ecolo ou encore les prises de position de la CNE via les déclarations de son secrétaire général.

    Certaines expériences dans d’autres pays ont toutefois plutôt démontré que l’émergence de nouvelles formations de gauche n’a pas affaibli le débat autour des idées de gauche et leur soutien dans la société, mais l’a au contraire renforcé. Ce débat est crucial aujourd’hui, la classe dominante belge souhaitant que la période qui suivra les prochaines élections (4 ans sans élection, phénomène plutôt rare en Belgique) voit une accélération du rythme et de l’ampleur de l’austérité. Pour elle, le scénario d’un nouveau gouvernement Di Rupo, mieux à même de teinter l’austérité d’un vernis social, est préférable. Elle craint qu’un gouvernement de droite dure avec la N-VA ne mette de l’huile sur le feu au point de provoquer une résistance généralisée.

    Les idées de gauche trouvent un écho grandissant

    A l’image du développement du PTB depuis les élections communales, le lancement du nouveau livre de son porte-parole Raoul Hedebouw, Première à Gauche, rencontre un franc succès. Les soirées de présentation à Liège, Charleroi, Namur et Bruxelles ont rassemblé des centaines de participants. Ce livre va au-delà de la simple présentation d’initiatives du PTB comme Médecine pour le Peuple et la campagne pour la taxe des millionnaires et a le mérite d’aborder des notions de base du marxisme.

    Mais il existe une couche de jeunes anticapitalistes et de travailleurs qui ne se reconnaissent pas dans le modèle proposé par le PTB. En Flandre, le mouvement Rood! avait tenté d’être avec d’autres une composante plus large du mouvement organisé des travailleurs. C’est la raison pour laquelle le PSL a participé à l’initiative. Suite à l’abandon de sa figure publique Erik de Bruyn, qui a considéré son résultat électoral comme un échec, Rood! s’est engagé dans un processus de réflexion sur son orientation et ne participera pas à ces élections.

    D’autre part, le lancement du Mouvement Vega, autour de la coopérative politique liégeoise du même nom (liste sur laquelle le PSL disposait de candidats aux dernières élections communales à Liège) ainsi que de l’ancien parlementaire écolo Vincent Decroly, peut compter sur un certain écho. Vincent Decroly a expliqué à diverses soirées de présentation que la campagne du Front des Gauches(1) en 2010 l’avait poussé à se réinvestir sur la scène politique après plusieurs années de retrait et qu’il avait évolué de l’anti-néolibéralisme à l’anticapitalisme. Lors de ces réunions de présentation, nous avons pu entendre des positions plus ouvertement marquées à gauche que celles habituellement exprimées par la coopérative politique liégeoise Vega.

    Le nouveau mouvement Vega, lancé officiellement à Charleroi le 1er février, est centré autour de trois axes : ‘‘Ecologie, socialisme et démocratie’’. Pour Vega aussi, les problèmes écologiques ne peuvent être résolus qu’en sortant du capitalisme et en étant liés à la question sociale, notamment au partage des richesses. Reste à voir à l’avenir comment ces axes seront concrétisés en termes de programme et d’action. Même si Vega semble plus incliner vers le milieu associatif que celui du mouvement ouvrier organisé, Vincent Decroly a pris le temps au cours de ces soirées de clarifier qu’il soutient l’appel de la FGTB de Charleroi et se retrouve dans son programme anticapitaliste en 10 points.

    A gauche : un besoin d’unité

    L’attention des électeurs opposés aux diverses formes de politique de casse sociale des partis traditionnels se porte souvent en premier lieu sur le PTB. Celui-ci souhaite obtenir cinq élus : deux à Anvers et deux à Liège pour les parlements fédéral, wallon et flamand et un autre au parlement bruxellois en contournant le seuil électoral de 5% via un regroupement de listes. Le PTB est actuellement positionné comme l’organisation la plus à même d’exploiter une partie de l’espace à la gauche du PS/SP.a et d’Ecolo/Groen.

    Pour ces raisons, le PSL a formulé en mai 2013 une proposition à l’ensemble de la gauche pour des listes ‘‘PTB-Unité’’ afin de parvenir à une participation unitaire au scrutin du 25 mai 2014. Après quelques mois sans réponse, le PTB a finalement répondu lors de rencontres, par ailleurs cordiales et franches, que des candidats du PC et de la LCR seraient présents sur leurs listes, mais qu’il n’était question d’unité qu’avec des organisations qui n’ont plus l’ambition de se construire, ce qui nous excluait. Nous déplorons cette attitude, mais éviterons de présenter des candidats là où cela pourrait faire obstacle à l’obtention d’élus de gauche en tenant ainsi compte du fait que l’arrivée des premiers élus de gauche radicale depuis les années ‘80 pourrait renforcer le mouvement des travailleurs dans son ensemble. Cela créerait aussi un débat politique propice à chaque composante de la gauche dans cet environnement politique aujourd’hui dominé par ceux qui veulent faire payer la crise aux travailleurs. A Bruxelles, le PSL compte participer aux élections avec le Parti Humaniste ainsi que tous ceux qui souhaitent renouer avec l’expérience positive des listes ‘‘Gauches Communes’’ déposées aux dernières élections communales. Vega, qui participera aux élections européennes, pourrait également être présent au scrutin bruxellois mais n’exclut cependant pas de former des alliances à gauche. Nous ne savons jusqu’ici pas encore si un accord électoral entre Véga et Gauches Communes est possible.

    Le système de groupement(2) des listes à la Région bruxelloise offre l’opportunité qu’un vote Gauches Communes ou PTB ne soit pas un vote perdu pour un élu de gauche, ce qui permet un vote de conviction pour la liste de gauche de son choix.

    Gauches Communes en campagne

    Il est possible de bénéficier d’un large soutien électoral sur base d’un programme ouvertement socialiste et d’utiliser une position élue afin de renforcer sur le terrain la lutte des travailleurs. C’est ce qu’a illustré la récente victoire de notre camarade Kshama Sawant à Seattle, et ce fut l’objet d’un débat remarquable organisé récemment par le PSL dans la commune bruxelloise de Saint-Gilles. Dans le même esprit, Gauches Communes organise le 1er février un rassemblement pour la gratuité des transports publics et contre l’augmentation des tarifs de la Stib votée au parlement bruxellois, en mobilisant dans les quartiers et parmi la jeunesse. Avec le soutien d’une position élue, ce type de résistance active pourrait trouver un plus large écho.

    Ce genre de campagne et d’action autour de revendications concrètes doivent être liés à une alternative politique basée sur ce qui est nécessaire aux travailleurs et à leurs familles, et non pas sur ce qui est ‘‘réaliste’’ avec des budgets possibles dans le cadre du système capitaliste. Tout comme plus de 80% de la population, nous soutenons l’instauration d’un impôt sur les grosses fortunes. Mais comment éviter la fuite des capitaux ? Il faut sortir des demi-mesures et défendre audacieusement une politique basée sur le refus du paiement de la dette publique et sur la nationalisation des banques et des secteurs vitaux de l’économie sous contrôle démocratique. Voilà de quoi pouvoir lancer un plan radical d’investissements publics massifs pour l’emploi, le pouvoir d’achat, le logement, l’enseignement, l’environnement, la santé, la culture, etc.

    Une fois les élections passées, poursuivons ensemble autour de l’Appel de la FGTB de Charleroi !

    Qu’importe l’exacte composition des prochains gouvernements, ils serviront d’Étatsmajors pour une offensive d’austérité plus franche, à tous les niveaux de pouvoir. La riposte nécessite un front uni à la gauche du PS et d’Ecolo autour d’un programme tel que celui proposé par la FGTB de Charleroi. Le renforcement électoral d’une – ou plusieurs – des composantes de la gauche doit être utilisé pour aider à concrétiser cet appel à la constitution d’un relai politique large des travailleurs, pluraliste et respectueux de ses diverses composantes.


    Notes

    1) Le Front des Gauches était le nom d’une alliance conclue entre le Parti communiste, la Ligue communiste révolutionnaire, le Comité pour une autre politique, le Parti humaniste, Vélorution et le PSL pour les élections de 2010

    2) Mécanisme permettant à des listes du même groupe linguistique de faire déclaration réciproque de groupement afin que leurs voix soient additionnées. La répartition des sièges s’effectue sur base de ce total.

  • Traité budgétaire européen : Attention, conquêtes sociales en danger !

    Pour un débat public avant le vote du Parlement wallon

    Il s’agit sans doute du vote le plus important de cette législature et pourtant personne n’en parle. En Belgique, le ”Traité sur la Stabilité, la Coordination et la Gouvernance” (TSCG), également appelé ”Traité budgétaire européen”, a été validé par les Parlements au niveau fédéral ainsi qu’en Flandre. Il sera très prochainement à l’agenda du Parlement wallon. Un ”NON” des parlementaires wallons suffirrait à stopper ce texte.

    Plateforme liégeoise contre le TSCG

    AUSTÉRITÉ IMPOSÉE

    Alors que les États subissent déjà de plein fouet les conséquences de la crise bancaire de 2008 et se sont vus obligés de s’endetter afin de renflouer les banques déficitaires, l’objectif de ce traité est d’inscrire encore plus avant l’austérité dans les législations nationales.

    Il contient ainsi une «règle d’or» qui impose que les déficits budgétaires n’excèdent pas 0,5% du PIB (au lieu des 3% prévus actuellement). Aucun État membre ne pourra atteindre cet objectif même en sabrant à tous les niveaux dans ses budgets. En Grèce, où après plus de 10 plans d’austérité la population est à genoux, on voit pourtant que cette logique est un cuisant échec puisque la dette ne cesse d’augmenter.

    DÉMOCRATIE CONFISQUÉE

    Complété du mécanisme européen de stabilité (MES), le TSCG créerait en outre un instrument juridique retirant aux Parlements nationaux le droit de déterminer eux-mêmes leurs choix et orientations budgétaires. Ces choix dépendraient alors des institutions peu démocratiques que sont la Commission européenne et le Conseil européen.

    Le Traité conférerait également aux institutions de l’Union européenne le pouvoir de sanctionner automatiquement les États membres qui tarderaient à renforcer les politiques antisociales déjà en cours: blocage des salaires, privatisations, réductions des dépenses publiques, suppression des conventions collectives nationales, recul de l’âge de la pension, …

    NOUS VOULONS UN DÉBAT PUBLIC AVEC LES ÉLUS !

    S’ils prennent la mesure des régressions sociales et du recul démocratique qu’implique ce traité, les élus progressistes du Parlement wallon peuvent encore le bloquer en votant ‘‘NON’’ ! L’objet de notre plateforme est d’informer sur les enjeux et les dangers du TSCG et de réclamer un débat public avec nos élus AVANT qu’ils soient amenés à se prononcer sur ce texte.

    Venez vous informer et débattre avec nous LE MERCREDI 25 SEPTEMBRE À 19H À LA SALLE WILMOTTE À L’ULG, PLACE DU XX AOÛT À LIÈGE

    Premiers signataires de la plate-forme liégeoise contre le TSCG :

    • Daniel Cornesse (CSC),
    • Dimitri Coutiez (section de Liège du PS),
    • Pierre Eyben (VEGA),
    • Gilbert Lieben (Secrétaire général de la CGSP wallonne),
    • Simon Hupkens (PSL),
    • Sylviane Mergelsberg (RR),
    • Christine Pagnoulle (ATTAC)

    REJOIGNEZ LA PLATE-FORME !

    WWW.STOP-TSCG.BE – CONTACT@STOP-TSCG.BE

  • A propos du parti – Nouvelles du PSL

    Cette rubrique de socialisme.be vous propose des nouvelles de notre parti, de ses activités et initiatives,… Cette rubrique comprend donc divers courts rapports d’actions, des brèves de campagne, des appels pour des conférences, des rapports de réunion, ou encore de petits textes de nouveaux membres qui expliquent pourquoi ils ont rejoint notre parti.


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    A Noter dans votre agenda

    Ma. 4 déc. Bruxelles. 19h Garcia Lorca. Débat: pour un front de gauche en Belgique avec René Andersen (Front de Gauche, Charleroi), Ivo Janssen (Rood!, Anvers), François Schreuer (Vega, Liège), un orateur du Front de Gauche – La Louvière, Anja Deschoemacker (Gauches Communes, Saint Gilles)

    Ma. 11 déc. Anvers. Meeting: La parole aux mineurs d’Afrique du Sud

    Me. 12 déc. Gand. Meeting: La parole aux mineurs d’Afrique du Sud

    Jeu. 13 déc. Bruxelles. 19h30 Bâtiment Randstad (47 rue Jardinier, à Molenbeek). Meeting: La parole aux mineurs d’Afrique du Sud

    Sa. 15 déc. Liège : Soirée de soutien : Résistance Internationale contre la crise du capital ! Concerts et DJ aux ‘‘Fous d’en face’’, 140 rue Saint Gilles

    Sa. 15 Déc. Louvain, Meeting: NON à la politique d’austérité en Europe et en Belgique – 31 déc. Bruxelles. Nouvel an du PSL

    13-14 avril 2013: Week-end Socialisme 2013
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    SOCIALISME 2013 : Organisons la riposte contre l’austérité !

    Un week-end de débats et de discussions politiques

    Le monde est entré dans une ère de mouvements de masse, un contexte riche en expériences. Quelles leçons tirer des luttes en Belgique, en Europe et à travers le globe ? Et aussi : comment combattre l’extrême-droite ? Comment défendre les droits des femmes ? Quel relais politique construire comme prolongement des mobilisations sociales ? Quelle alternative défendre face à la faillite du capitalisme ? Que retenir des luttes du passé ?

    Ce week-end est l’occasion rêvée de discuter de ces questions cruciales. Il s’agit d’un évènement de grande importance pour tous ceux et celles qui luttent contre l’austérité, les licenciements, la crise et le capitalisme. Participez vous aussi et venez à la rencontre de centaines de militants réellement socialistes, de marxistes, de syndicalistes,…

    Socialisme 2013 c’est…

    … deux journées entières de discussions politiques et de formation marxiste qui ont pour vocation de réunir jeunes, travailleurs, militants syndicaux,… afin de discuter de la meilleure manière de lutter contre le chômage, les discriminations, l’austérité et pour une alternative de société socialiste et démocratique.

    Les discussions comprennent des meetings centraux, en plénières, et des sessions en petites commissions. L’an dernier, les meetings étaient consacrés à la lutte internationale pour un changement de société d’une part (en présence d’orateurs internationaux) et à la situation en Belgique d’autre part (notamment autour de la nécessité d’un nouveau parti large des travailleurs). Les petites commissions permettent quant à elles de discuter de différents thèmes (qu’est ce que le socialisme, comment lutter contre la surenchère communautaire, quelle lutte pour les droits des femmes aujourd’hui, ou contre l’homophobie, quel type de syndicalisme pour les mobilisations actuelles,…) en plus petit nombre et en laissant à chacun la possibilité d’intervenir et de prendre la parole.

    Les orateurs sont des membres du Parti Socialiste de Lutte ou d’organisations avec lesquelles nous collaborons, mais nous accueillons également chaque année des militants de l’étranger qui viennent parler des mobilisations de leur pays, des leçons à en tirer et de la manière de construire la solidarité internationale.

    A côté des discussions formelles, le week-end Socialisme 2013 est bien entendu l’occasion idéale de rencontrer des militants issus de tout le pays (une traduction est prévue pour chaque meeting et commission) et d’ailleurs, dans une atmosphère chaleureuse, pour discuter de leurs expériences propres. Un stand de livres et brochures est également présent, avec des classiques du marxisme ou des ouvrages plus thématiques disponibles en français, en néerlandais et en anglais.

    Le programme complet de l’évènement sera disponible au plus vite sur www.socialisme.be

    En pratique :

    Socialisme 2013 se déroulera à Bruxelles, au centre ‘‘De Kriekelaar’’ (rue Gallait n°86, 1030 Schaarbeek, à 10 min. à pied de la gare de Bruxelles Nord). Des rendez-vous locaux sont prévus dans chaque région.

    Un Baby-sitting sera organisé, il faut juste mentionner le nombre d’enfants à garder lors de l’inscription ainsi que leur âge. Des snacks, des boissons et des repas chauds seront disponibles à la cafétéria à prix démocratiques.

    Participez au succès de S2013 ! Les volontaires sont les bienvenus pour la cuisine, le bar,…

    INSCRIPTIONS : via info@socialisme.be ou au 02/345.61.81.

    Préventes : (n° de compte: 001-2260393-78)

    • Weekend entier : 10€ / 15€ pour les salariés
    • Une journée : 6€ / 8€ pour les salariés

    Sur place :

    • Weekend entier : 15€ / 20€ pour les salariés
    • Une journée : 7€ / 10€ pour les salaries

    Pourquoi j’ai rejoint le PSL

    Après avoir travaillé quelques années, après avoir voté à plusieurs reprises, après avoir été patient assez longtemps et ne voyant aucun espoir dans la politique actuelle, j’ai été lassé et désireux de changements.

    J’ai décidé de rejoindre le PSL au cours du mois de novembre, après avoir participé à 2 réunions hebdomadaires ainsi qu’après ma participation à l’intervention du PSL lors des manifestations des 11 et 14 novembre (en solidarité avec les travailleurs de Ford et dans le cadre de la journée d’action européenne contre l’austérité). Les raisons pour lesquelles j’ai adhéré à ce parti sont multiples mais la principale étant la volonté de rentrer dans une organisation active et formatrice.

    Etant actuellement demandeur d’emploi dans un marché de plus en plus bouché, je me sens visé par les attaques de l’austérité européenne, mais il s’agit également d’une action de solidarité. J’ai donc décidé de me former, de rejoindre des camarades ayant des idées communes et avec qui nous pouvons lutter quotidiennement contre les injustices qui affectent de plus en plus de personnes. Je pense que nous sommes tous concernés.

    Loïc, travailleur sans-emploi, Liège

    Ce début de 21ème siècle est caractérisé par une série de crises, et les mesures prises par les autorités ne font qu’empirer les choses. Cela a posé les bases pour le développement de partis ouvertement racistes et séparatistes qui n’ont en aucun cas l’intention de résoudre les problèmes actuels, bien au contraire. Ces partis veulent détruire notre sécurité sociale et décomposer la solidarité. Le système économico-financier se détruit et ouvre la voie à des forces fondamentalement opposées au développement d’une société démocratique.

    En tant que jeune étudiant, j’ai été confronté à ces faits et j’ai eu du mal à trouver ma place face à eux. Je pouvais difficilement accepter cette société qui a opté pour un système qui a échoué à plusieurs reprises et est encore et encore confronté à ses propres contradictions. Ma recherche d’une alternative m’a tout d’abord conduit vers le mouvement Anonymous. Mais au-delà de la critique de la société, que j’ai appréciée, il n’y avait pas vraiment de projet de société. Je me suis ensuite impliqué dans le mouvement Occupy à Gand, et c’est là que j’ai rencontré les Etudiants de Gauche Actifs.

    A EGA, et plus tard au PSL, j’ai trouvé des gens qui partageaient ma vision des choses. C’était aussi la première fois que l’on me parlait d’une alternative crédible. C’est ici que je me sens chez moi.

    Jonas, étudiant, Gand

    Le PSL est un parti actif où les membres jouent un rôle véritablement central. Nous avons des réunions de section hebdomadaires où nous discutons des leçons à tirer de l’actualité politique, des évènements historiques ou de thèmes plus théoriques afin d’organiser politiquement notre activité pratique. Nos membres contribuent au fonctionnement du parti par leurs discussions politiques, par leur activité concrète, et avec une cotisation mensuelle. Souhaitez-vous également devenir membre du PSL ? Contactez-nous pour une première discussion !

  • Elections communales du 14 octobre : Choisir entre ‘‘rigueur’’ et austérité ? Un seul mot : Résistance !

    Pour ces élections, le PSL participe à diverses initiatives unitaires locales ouvertes regroupant des syndicalistes, des militants politiques ou associatifs et diverses organisations de gauche. L’approche que nous avons adoptée est basée sur la nécessité de construire aujourd’hui un relais politique pour les luttes des travailleurs et de leurs familles à la gauche du PS et d’Ecolo. Dans ce cadre, une coordination unitaire de la vraie gauche pour les élections législatives de 2014 serait un sérieux pas en avant. En même temps, nous avons voulu profiter de cette campagne pour avertir de l’arrivée de la prochaine vague d’austérité et propager la nécessité d’un syndicalisme de combat lié à la lutte contre les politiques antisociales de tous les niveaux de pouvoir.

    Nous avons déjà largement abordé nos campagnes à Bruxelles avec les listes unitaires ‘‘Gauches Communes’’ (soutenues par le PSL, le Parti Humaniste et le Comité pour une Autre Politique) ainsi qu’à Gand avec la liste Rood! (Rouge!). Voici un petit tour d’horizon d’autres initiatives auxquelles nous participons.

    Liège : Verts et à gauche (VEGA)

    VEGA est une initiative politique qui a vu le jour au début de l’année 2012. Son manifeste précise : ‘‘contre les ravages du capitalisme, il faut lutter à tous les niveaux et VEGA se présente d’abord comme un lieu de résistance et d’action au niveau communal.’’ Trois mots d’ordre sont au cœur des préoccupations de ses membres : écologie, socialisme et démocratie. Durant l’été, VEGA est entré en discussion avec le PSL afin que ses membres renforcent la liste déposée. Trois camarades du PSL figurent au final parmi les 49 candidats, auprès de membres de VEGA et de divers indépendants, avec l’idée de poursuivre après les élections communales les discussions portant sur le relais politique dont nous avons besoin au-delà du niveau communal pour faire face à l’austérité qu’acceptent tous les partis traditionnels. Sur cette liste se retrouvent d’ailleurs différents militants avec lesquels nous avons déjà pu mener campagne sur cette question, comme avec la liste du Front des Gauches en 2010, aux côtés de l’ancien porte-parole du Parti Communiste Wallonie-Bruxelles Pierre Eyben ou encore de Christine Pagnoulle.

    “Aujourd’hui, à Liège comme ailleurs, seule manque la volonté politique pour réquisitionner les dizaines d’immeubles inoccupés qu’on laisse pourrir pour spéculer et qui pourraient très bien abriter les nombreuses familles en attente d’un logement social. Faute de responsables politiques qui défendent nos intérêts, c’est nous, travailleurs, qui devons nous mobiliser pour imposer une politique qui réponde à nos besoins.”

    Charleroi : Prenons le pouvoir !

    Cette liste, c’est la ‘‘gauche dure’’, comme l’a expliqué un journaliste de la RTBF suite à la première conférence de presse du Front de Gauche – Charleroi, une liste complète de 51 candidats combatifs avec des militants du Parti Communiste, du PSL et de nombreux indépendants, des militants syndicaux ou associatifs ou simplement des travailleurs qui en ont marre de subir la politique du camp d’en face.

    L’un d’entre eux, Thomas Hericks, expliquait à Vers l’avenir : ‘‘Je ne me suis jamais retrouvé dans aucun grand parti. Mais la pertinence du programme du Front de Gauche français m’a enthousiasmé. Et j’adhère à cette forme de structure qui permet à chacun de partager les valeurs de la véritable gauche tout en gardant son indépendance d’esprit.’’ C’est le défi posé par le Front de Gauche – Charleroi : populariser l’idée d’une nouvelle force de gauche qui ne verra pas les idées divergentes comme des faiblesses, même lorsqu’elles sont consciemment organisées au sein de structures, mais comme une opportunité de débat constructif. C’est dans ce sens que la tête de liste pour les communales, l’ancien délégué syndical communiste René Andersen, a déclaré à la presse : ‘‘L’enjeu pour nous, au final, n’est pas de savoir si nous récolterons 300 ou 3.000 voix mais bien d’être présents sur l’échiquier local pour vivifier le débat et trouver de nouveaux partenaires pour solidifier ce Front de Gauche.’’

    Pour le Front de Gauche, tous ensemble, on peut :

    • réaliser un plan de construction et de rénovation massive de logements sociaux !
    • accorder plus de moyens publics pour l’enseignement (7% du PIB) pour davantage d’enseignants, des classes plus petites et une rénovation massive des bâtiments scolaires !
    • multiplier massivement le nombre de crèches publiques et élargir différents types de services qui permettent de combiner famille, travail et loisirs.
    • créer des milliers d’emplois statutaires en nommant les agents et en introduisant la semaine de 32 heures sans perte de salaires avec embauches compensatoires.
    • construire une vaste coalition anti-austérité ainsi qu’un relais politique large véritablement de gauche, dans le respect de chaque tendance.
    • mettre en place une société guidée par les principes de la planification écologique.
    • prendre le pouvoir et construire une démocratie réelle en vue d’établir la justice sociale.

    Un programme impayable ?

    Nous rejetons le diktat de la pensée néolibérale. Nous devons abolir la dette et les cadeaux fiscaux aux grandes entreprises. Nous pouvons régler la facture en imposant les grandes fortunes et les profits. Nous avons besoin d’un refinancement massif des communes et des budgets pour satisfaire les besoins de l’ensemble de la population et non pas d’une logique d’austérité. Jamais les richesses, le potentiel technique et scientifique n’ont été aussi importants qu’aujourd’hui. Nous devons nous libérer du carcan de l’économie de marché qui ne profite qu’à quelques-uns.

    Et ailleurs ?

    Une de nos camarades est également présente sur la liste Front de Gauche à La Louvière, et nous soutenons cette initiative emmenée par le conseiller communal communiste Jean-Pierre Michiels (voir photo ci-dessous). A Etterbeek, nous soutenons la liste ‘‘Gauches’’ à l’initiative de militants du Parti Communiste. Là où nous n’avons pas de candidats, nous appelons à soutenir des candidats combatifs issus du mouvement ouvrier.

    Rouge de colère en Flandre

    En Flandre, nous soutenons l’initiative Rood! (Rouge), issue d’un groupe de militants du SP.a (l’équivalent flamand du PS) qui a quitté ce parti et veut rassembler des forces en vue de créer un nouveau mouvement politique. Anvers : Notre ville n’est pas à vendre !

    A Anvers, Rood ! dépose une liste pour la conseil communal et une autre pour le district de Deurne. Voici ci-dessous quelques mots de notre camarade Jarmo Van Regemorter, 5e candidat pour la ville et 3e pour le district de Deurne.

    “Les deux grands partis ne veulent pas lutter contre les pénuries qui frappent tous les secteurs (place d’accueil pour enfants, logements sociaux,…). Le bourgmestre sortant Patrick Janssens considère cette situation sociale inacceptable comme une réalisation, tandis que son principal opposant Bart De Wever considère le maintien de ces pénuries comme un changement! Chou vert et vert chou comme on dit…

    “Rood! a déposé une liste de 55 candidats emmenée par Ivo Janssen, délégué syndical dans la chimie. Contrairement aux autres listes, il s’agit d’un travailleur, d’un véritable homme de la rue. Erik De Bruyn, qui fut à l’initiative de la sortie du groupe Rood! hors du SP.a, pousse la liste, et la tire à Deurne.

    “Nous sommes ravis de pouvoir nous engager dans cette campagne afin de défendre la nécessité de construire une organisation politique de gauche démocratique et large, où les différents courants de pensées, organisés ou non, peuvent se côtoyer et travailler ensemble dans le respect mutuel. La campagne illustre que le potentiel est énorme, et cela augure de grandes possibilités pour l’après-14 octobre !”

    Keerbergen, Dendermonde, Zottegem, Ostende,…

    A Keerbergen, notre camarade Christophe De Brabanter tire une liste LSP-Rood!, seule liste de gauche à côté du cartel du SP.a et des libéraux. Nous sommes également présents avec une liste LSP à Termonde et sur la liste LEEF à Zottegem (LEEF dépose aussi une liste à Herzele). Même si nous n’y avons pas de candidats, nos camarades mènent les campagnes des listes locales de Rood! à Oostende, Oostkamp, Niel et à Edegem, sous le nom de DemocratiEdegem.

  • Choisir entre ‘‘rigueur’’ et austérité ? Un seul mot : Résistance !

    Les mauvaises nouvelles sont pour après le 14 octobre. Ensuite, le budget fédéral sera présenté à la Commission Européenne et l’austérité frappera encore, des Régions jusqu’aux communes. Actuellement, les partis établis se taisent dans toutes les langues concernant les trous à combler. Ils attendent que le 14 octobre soit passé pour une fois de plus nous présenter la facture d’une crise que nous n’avons pas provoquée.

    Tract général du PSL pour les élections communales du 14 octobre

    Tract en version PDF

    L’austérité à tous niveaux

    L’économie du pays faiblit à nouveau, jusqu’à se contracter. Résultat : plus de chômage et moins de revenus pour les autorités. Il est possible que jusqu’à un milliard d’euros soit encore assaini des budgets de l’Etat d’ici la fin de cette année, en plus des précédentes mesures antisociales notamment contre les pensions et les allocations de chômage.

    Au niveau régional ou de la Fédération Wallonie-Bruxelles, les moyens manquent pour tous les besoins fondamentaux, tant pour les logements sociaux, que les transports publics ou l’enseignement. Nous pouvons voir au quotidien ce que cela signifie : diminution de la qualité du service à la STIB ou aux TEC, manque de places dans les écoles, listes d’attentes à rallonge pour les logements sociaux, les soins de santé ou les crèches publiques,… Il nous sera bientôt possible de figurer sur liste d’attente de la crèche jusqu’à la maison de repos !

    Au niveau communal également, le manque de moyens règne en maître, notamment suite au désastre de Dexia : 39% des communes wallonnes sont dans le rouge, tout comme la moitié des bruxelloises et 70% des flamandes.

    Dans l’actuel contexte de politique européenne d’austérité drastique – responsable du naufrage des conditions de vie des populations grecques, espagnoles ou italiennes – aucune reprise économique n’est attendue. Pourtant, tous les partis traditionnels continuent d’approuver la logique d’assainissement des finances visant à nous faire payer une crise dont nous ne sommes en rien responsables.

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    En juin dernier, une délégation du PSL s’était rendue en France pour participer à la “Marche contre l’austérité et le fascisme” et soutenir la candidature de Jean- Luc Mélenchon (Front de Gauche) contre celle de Marine Le Pen (Front National) aux élections législatives.

    Préparons la résistance !

    Nous avons besoin de bons emplois (notamment pour assurer que nos jeunes ne soient pas une génération perdue), de logements sociaux abordables et de bons services collectifs (crèches,…). Mais les partis établis préfèrent négliger ces domaines en faveur de projets de prestige destinés à attirer des touristes et une population plus riche. Pendant ce temps, une couche croissante de la population voit ses perspectives d’avenir s’évaporer. Fautil dès lors s’étonner que les problèmes deviennent plus explosifs dans cette société sans cesse plus dure ?

    Combattre les divers manque de moyens et l’insécurité, cela signifie combattre la politique d’austérité. Partout en Europe grandit la colère contre cette logique, ce qui a abouti aux grèves générales grecques ou encore au mouvement des Indignés et à la lutte des mineurs des Asturies en Espagne. Ici aussi, nous devons prendre le chemin de la lutte ! Nous devons nous battre, tant dans les rues que dans les entreprises et sur le plan politique.

    Le Parti Socialiste de Lutte – Linkse Socialistische Partij (PSL-LSP) veut jouer un rôle actif dans ce processus. Nous stopperons d’autant mieux cette avalanche d’assainissements si nous nous y prenons avant que notre niveau de vie ait rejoint celui des Grecs. Lutter activement contre cette politique implique de discuter d’un instrument politique. Nous pensons nécessaire que les opposants au néolibéralisme s’unissent dans un parti ouvert et démocratique respectant les diverses personnalités et tendances regroupées en son sein.

    Les travailleurs, les chômeurs, les pensionnés, les jeunes,… ont besoin de leur propre relais politique, avec des représentants qui, contrairement aux politiciens établis, ne gagneraient pas autant qu’un manager, mais l’équivalent du salaire moyen d’un travailleur.

    C’est dans ce cadre que nous allons participer à ces élections sur des initiatives unitaires locales ouvertes regroupant des syndicalistes, des militants politiques ou associatifs et diverses organisations de gauche. Nous voulons développer le débat en faveur d’une coordination unitaire à la gauche du Parti ‘‘Socialiste’’ et d’Ecolo pour les élections législatives de 2014. A Bruxelles, nous participons aux listes unitaires ‘‘Gauches Communes’’, soutenues par le PSL, le Parti Humaniste et le Comité pour une Autre Politique, avec également des candidats de Syriza (Grèce) et du Socialist Party (Irlande). Dans le Hainaut, nous participons aux listes ‘‘Front de Gauche’’ (à Charleroi et La Louvière), soutenues par le Parti Communiste et le PSL. A Liège, nous participons à la liste déposée par la coopérative politique ‘‘Verts et à gauche’’ (VEGA), sur laquelle seront également présents divers candidats du Mouvement Socialiste et du Mouvement politique des objecteurs de croissance.

    En Flandre, Rood! (Rouge) est sorti du SP.a (l’équivalent flamand du PS) et veut rassembler les forces à l’extérieur de ce parti en un nouveau mouvement politique. Nous serons présents avec Rood! à Gand et à Anvers. Nous serons également sur les listes LSP-Rood! à Keerbergen, LSP à Termonde et LEEF! A Zottegem.

    ‘‘Qui combat peut perdre, mais celui qui ne combat pas a déjà perdu.’’ (Bertolt Brecht)

    Ce pour quoi nous luttons

    Le PSL défend un programme qui se base sur les intérêts de la majorité de la population. Les possibilités technologiques et les richesses sont plus que suffisantes pour les satisfaire. Quelques points centraux :

    • De l’EMPLOI pour tous. Alors que le chômage atteint des proportions dramatiques, certains doivent prendre des pilules pour supporter leur charge de travail et d’autres ont besoin de deux jobs pour parvenir à la fin du mois. Au lieu de répartir le chômage, il faut répartir le travail disponible ! C’est possible, en diminuant le nombre d’heures de travail par semaine sans perte de salaire et avec embauches compensatoires. Nous défendons la résistance active contre tous les licenciements et la création de bons emplois avec lesquels il est possible de faire face à l’avenir.
    • Des SERVICES PUBLICS pour tous. Privatisations et libéralisations entraînent de moins bons services qui coûtent plus chers. Énergie, transports en commun, poste, crèches, soins de santé,… sont autant de services essentiels que la collectivité doit avoir en main afin de les développer et non de les sacrifier pour les profits. Les assainissements de ces dernières années ont déjà réalisé de grands trous dans notre tissu social, laissant de plus en plus de gens sur le bord de la route. Il nous faut plus de moyens publics pour de meilleurs services publics !
    • Des LOGEMENTS SOCIAUX abordables. Un programme de construction de logements sociaux est urgent. De plus, cela ferait pression à la baisse sur les loyers du privé. Les logements sociaux doivent être dans les mains du public et de bonne qualité. Les loyers ne doivent pas dépasser 20% du revenu des ménages.

    Les moyens existent-ils ?

    Une alternative socialiste

    Chaque acquis issu des luttes ouvrières passées est en danger. Le capitalisme est en crise systémique et n’a plus à offrir que chômage, pauvreté, guerre et dégradation de l’environnement pour la majorité. Pourtant, les capacités technologiques et les richesses n’ont jamais été aussi grandes.

    Le PSL se bat pour une alternative socialiste où la richesse créée par les travailleurs reviendra à la société toute entière au lieu de disparaître dans les poches des actionnaires et autres spéculateurs. La nationalisation des secteurs clés de l’économie est une première étape pour assurer un contrôle démocratique de la finance ou de l’énergie, entre autres. Nous sommes pour le socialisme démocratique, pour que la production soit organisée en fonction des besoins de la majorité et non en fonction des profits d’une infime minorité.
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    Il y a bien de l’argent pour les énormes projets de prestige avec lesquels les villes et les communes veulent attirer les touristes et les habitants riches.

    Il y a bien de l’argent chez cette infime élite mondiale de super-riches qui avait au moins 17.000 milliards d’euros sur ses comptes dans des paradis fiscaux en 2010. Les chercheurs qui ont dévoilé ce chiffre ont déclaré : “Le monde possède une énorme montagne de richesses financières qui pourrait être utilisée pour solutionner les problèmes majeurs sur Terre.”

    Il y a bien de l’argent chez ces 14 entreprises du Bel20 qui ont réalisé un bénéfice net de 7 milliards d’euros les 6 premiers mois de cette année. Les grandes entreprises réalisent chaque année des milliards d’euros de profit et reçoivent en plus des cadeaux fiscaux comme les 4,25 milliards d’euros de déduction des intérêts notionnels en 2011. Il existe en plus une fraude fiscale d’environ 30 milliards d’euros par an.

    Des moyens, il y en a, mais les capitalistes assurent qu’il est impossible que les richesses produites dans la société servent à satisfaire les besoins de la majorité de la population. Ce système capitaliste est incapable de parvenir à un programme social qui rencontre les besoins réels et n’en a que faire. Un tel programme n’est possible que si la masse de la population active s’organise et lutte pour ôter les richesses de la société des mains de ceux qui se les accaparent aujourd’hui pour les remettre à ceux qui les produisent : les travailleurs.

    Seul un système garantissant que les richesses de la société soient aux mains de cette société elle-même peut rendre cela permanent. C’est ce que nous appelons une société socialiste démocratique, une société basée sur la planification démocratique de l’économie.

    Ce que nous pensons :

    “Même les communes cherchent l’argent principalement dans les poches de la population ordinaire, tout en protégeant les privilèges des plus riches. Pourtant, les communes pourraient aller chercher leurs moyens parmi ce 1% de super-riches, les capitalistes et les spéculateurs. Mais les communes sont dirigées par ces mêmes partis au pouvoir à tous les niveaux. Pour nous y opposer, nous devons commencer à rassembler les forces qui veulent lutter contre l’austérité.”

    ANJA DESCHOEMACKER, tête de liste de Gauches Communes à Saint-Gilles

    “À Charleroi, il y a seulement un emploi disponible pour 40 chômeurs. Il faut s’attaquer au chômage, pas aux chômeurs. Ce qu’il faut, c’est des emplois de qualité pour tous. La commune pourrait montrer l’exemple en lançant un vaste programme de travaux publics répondant aux besoins urgents de la population, construction et rénovation des logements, des crèches, des écoles,… Mais aussi en diminuant le temps de travail sans perte de salaire et avec embauches compensatoires pour l’ensemble des travailleurs communaux. Ce ne sera possible que si nous nous décidons à aller chercher l’argent là où il est, dans les poches du patronat !”

    STEFANIE LAGAE, candidate sur la liste Front de Gauche à Charleroi

    “Aujourd’hui, à Liège comme ailleurs, seule manque la volonté politique pour réquisitionner les dizaines d’immeubles inoccupés qu’on laisse pourrir pour spéculer et qui pourraient très bien abriter les nombreuses familles en attente d’un logement social. Faute de responsables politiques qui défendent nos interêts, c’est nous, travailleurs, qui devons nous mobiliser pour imposer une politique qui réponde à nos besoins.”

    SIMON HUPKENS, candidat sur la liste VEGA à Liège


    Faites campagne avec nous !

    Il y a des candidats du PSL à Bruxelles à Saint-Gilles (Gauches Communes), Ixelles (Gauches Communes), Anderlecht (Gauches Communes) et Jette (Gauches Communes) ; en Wallonie à Liège (Vega) et Charleroi (Front de Gauche) et en Flandre à Gand (Rood!), Anvers (Rood!), Termonde (LSP), Zottegem (LEEF!), Keerbergen (LSP-Rood!). Là où nous ne sommes pas présents, nous appelons à voter pour des syndicalistes combatifs et des candidats issus du mouvement ouvrier.

    Le Parti Socialiste de Lutte n’est pas actif qu’au moment des élections. Nous sommes impliqués au quotidien dans des luttes, mouvements et campagnes sur les lieux de travail, dans les quartiers et parmi la jeunesse. Contre la crise du capitalisme, il nous faut une gauche ouverte et unifiée. Le PSL veut participer à sa construction. Soutenez nos campagnes financièrement, participez à nos activités ou mieux : rejoignez-nous ! Numéro de compte: 001-2260393-78 du LSP. Pour plus d’infos / devenir membre, contactez-nous via info@socialisme.be ou au 02/345.61.81.

    Prenez un abonnement à ‘Lutte Socialiste’! Désirez-vous lire chaque mois nos rapports et nos analyses? Un abonnement à notre mensuel revient à 20 euros pour 12 numéros (soutien : 30 ou 50 euros). Il vous est également possible de verser un ordre permanent d’au moins 2 euros par mois. Versez cela sur n° de compte 001-3907596-27 de ‘Socialist Press’ avec pour mention “abonnement”. Bonne lecture !

    Rejoignez le PSL ! Le PSL-LSP essaye le plus possible d’impliquer ses membres dans l’activité. Nous tenons des réunions de discussion politique hebdomadaires et menons campagne sur les lieux de travail, dans les quartiers, aux universités, aux écoles,… Voulez-vous également jouer un rôle actif contre le capitalisme? Rejoignez-nous aujourd’hui, contactez-nous pour une discussion avec un militant! info@socialisme.be 02/345.61.81.

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