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Category: LGBTQI
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Femmes et homos, même combat ! Nos corps nous appartiennent !
Aujourd’hui se déroule une manifestation de forces réactionnaires destinée à remettre en question l’avortement, c’est-à-dire un des principaux acquis des femmes: le droit à disposer de leur corps ! Une contre-manifestation va également prendre place, à laquelle participera le PSL, sa commission femmes, mais aussi la commission LGBT (Lesbiennes, gays, bisexuels et transexuels). Voici ci-dessous le tract que cette dernière commission a réalisé à cette occasion.
Tract de la commission LGBT du PSL
L’histoire du mouvement lesbien, gay, bi, trans (LGBT) s’inscrit dans celle des mobilisations féministes.
En effet, depuis le début du Mouvement de Libération des Femmes, les LGBT se battent côte à côte avec les féministes. La légalisation de la contraception et de l’avortement, acquise de hautes luttes par les féministes et le mouvement social des années 60 à 80, a considérablement contribué à l’émancipation des femmes. Ce combat a ainsi oeuvré à l’ouverture des moeurs et à la remise en cause d’un ordre moral visant à enfermer la sexualité dans une définition «reproductive».
Il faut continuer à défendre le droit à l’IVG pour toutes et promouvoir des campagnes d’éducation aux différentes sexualités. Par ailleurs, ceux-là même qui attaquent aujourd’hui les droits des femmes sont les premiers à attaquer les droits des LGBT. En Europe, les quatre dernier pays qui ne reconnaissent pas le droit à l’avortement (Italie, Irlande, Pologne et Chypres) sont les mêmes pays qui répriment les droits des LGBT :
- Pour Berlusconi, «il vaut mieux payer pour coucher avec des mineures que d’être gay» dans un pays où les agressions homophobes sont quotidiennes.
- Pour Iris Robinson, présidente de la commission d’enquête sur la santé au parlement irlansais, «l’homosexualité me donne la nausée, c’est répugnant. Il est nécessaire de proposer une cure de conversion aux homos.»
- Pour Kazinsky, «les homosexuels sont tous des pervers» L’arrivée au pouvoir de la droite de Kazinsky marquera aussi le retour de l’interdiction de l’avortement en Pologne.
- «L’homosexualité est une invention dégoûtante, un nouveau crime insupportable» selon l’influant Mgr Chrysostomos alors que Chypres voit déjà une interdiction totale de l’homosexualité.
Aujourd’hui, le chef de l’Eglise catholique belge, Mgr Léonard, appelle à défiler main dans la main avec le Vlaams Belang et un groupuscule néo-nazi (Nation). Les diocèses d’Anvers, Bruges, Tournai, Hasselt, Malines et Gand ainsi que des Jésuites appellent également leurs ouailles à défiler contre l’avortement. Les intégristes de Chrétienté Info ont même loué un car depuis Paris pour l’occasion. Les anti-IVG pourront ainsi compter sur la présence de Philippe Isnard, ce professeur d’histoire suspendu après avoir projeté un clip anti-IVG ultra-trash à des élèves âgés de 14 à 16 ans, ainsi que l’imam britanique Majid Katme. Tous se battent pour une société où la place de la femme est à la maison à faire des enfants, et où les LGBT sont désignés comme des « anormaux ».
Ce samedi 14 mai, nous vous invitons à continuer le combat et à participer à nos côtés à la Gay Pride de Bruxelles pour l’émancipation de toutes et de tous !
Saviez-vous qu’au moment où les filles du MLF imprimaient des tracts à Paris, les célèbres émeutes de Stonewall explosèrent à New York après une descente policière de trop. Pendant plusieurs jours, environ 2.000 émeutiers affrontèrent les forces de l’ordre. Ces émeutes représentent le point de départ du mouvement de libération homosexuel. En juin 1970, la première Gay Pride a eu lieu pour commémorer l’anniversaire des émeutes de Stonewall. Des marches similaires ont été organisées dans d’autres villes et, aujourd’hui, des Gay Prides sont organisées chaque année, partout dans le monde pour commémorer ces émeutes. Mais la partie est loin d’être gagnée. Pour nous, les femmes et les homos, il est plus que jamais nécessaire de compter les uns sur les autres pour pouvoir conserver nos acquis et conquérir de nouvelles libertés. Ce n’est qu’un début, continuons le combat.
- Maintien sans concession du droit à l’avortement.
- Avoir un enfant ne doit pas être un luxe ou un sacrifice financier. Pour des allocations familliales à la hauteur du coût des enfants avec un logement et un revenu décent.
- Le droit à avoir des enfants doit aussi être défendu : plus de moyen pour la recherche et pour la gratuité de la Procréation Médicalement Assistée.
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”Socialisme 2011”: L’homophobie monte: causes et solutions
Les conditions de vie se détériorent pour une très grande majorité des travailleurs en Belgique, en Europe et partout dans le monde. Les couches de population les plus fragilisées déjà bien avant le début de la crise de 2008, sont celles qui payent les premières et le plus cher les effets dévastateurs du système capitaliste : les femmes, les retraités, les jeunes, les immigrés (de la 1ère génération aux sans-papiers), les intérimaires, les chômeurs… la liste des opprimés est longue !
Commission lors du weekend Socialisme 2011, le dimanche 13 mars de 13.00 à 15.30
Les LGBT (Lesbiennes, Gays, Bisexuels, Transgenres) font aussi partie des populations les plus fragilisées par la crise du capitalisme. Malgré une loi belge qui condamne les actes et paroles homophobes, l’homophobie reste un fléau toujours très actuel qui loin de se réduire est en pleine croissance. Au regard de la loi belge, les identités transgenres sont considérées comme des pathologies. Victimes de la transphobie, de nombreux transexuel(le)s n’ont pas accès à un travail ou encore à un logement et n’ont souvent que comme seul recours la prostitution pour (sur)vivre. La route pour une égalité entre tous quelle que soit l’identité sexuelle est encore longue.
D’où vient l’homophobie ? Le capitalisme engendre-t-il l’homophobie ou est-elle inhérente à la société ? Quelles perspectives pour la situation des personnes LGBT dans les mois et années à venir ? Comment lutter contre l’homophobie et la transphobie ? Il est plus que temps d’ouvrir le débat et d’apporter une réponse des travailleurs à ces questions !
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Stop aux chanteurs homophobes ! Sexion d’Assaut : ‘‘On est homophobe à 100% !’’
Depuis quelques jours, de nombreuses associations dénoncent les propos homophobes tenus par le groupe de rap Sexion d’Assaut : ‘‘l’homosexualité est une erreur, une déviance, un péché intolérable’’. De quoi faire trembler leur maison de disques. Le groupe est actuellement le premier vendeur de disques en France avec pas moins de 350.000 albums vendus, des chiffres inconnus dans le rap français depuis dix ans… et des comptes en banque garnis en conséquence.
Après un été chargé en concerts déprogrammés, en prises de parole enflammées, c’est bien plus qu’un énième groupe de rap qui dérape. C’est dans une interview pour le magazine International Hip-Hop que le groupe Sexion d’Assaut répand sa morve : ‘‘On a beaucoup attaqué les homosexuels parce qu’on est homophobes à cent pour cent et qu’on l’assume!’’ Au fil de l’interview, le groupe enfonce le clou sur ce ‘‘phénomène de mode’’, ce ‘‘péché’’ qu’est l’homosexualité dont il faut se repentir par rapport à l’islam, la seule religion ‘‘dans le vrai’’. ‘‘On est très croyants et même dieu a envoyé un prophète chez les gays pour les rappeler à l’islam et leur pardonner leurs péchés.’’ Face à l’étonnement du journaliste, abasourdi par ce qu’il vient d’entendre, ils répondent ‘‘On ne peut donc pas se permettre de dire ouvertement que pour nous, le fait d’être homosexuel est une déviance qui n’est pas tolérable! On ne comprend absolument pas que le mariage gay et l’adoption pour les gays soient acceptés dans certains pays!’’
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- Rubrique LGBT de ce site
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Aujourd’hui, le groupe est inquiet et divisé, moins sur le fond de la polémique, mais plutôt sur la manière d’assurer les futures rentrées sur leur comptes en banques. En effet, le groupe vient de lancer sa nouvelle tournée, plusieurs concerts sont déjà prévus en France et en Belgique. L’annulation d’un seul concert représenterait des pertes substantielles, à éviter à tout prix. Alors forcément, certains membres du groupe essaient de faire bonnes figures, s’enlisent dans des déclarations bancales et contradictoires sur Twitter : les propos auraient été ‘‘mal rapportés’’ par une journaliste qui ‘‘a la haine contre le groupe’’. Pourtant, leur maison de disques Sony confirme que ces propos nauséabonds ont bien été tenus : ‘‘On était atterrés en écoutant l’enregistrement.’’ Leur participation aux MTV Music Awards est par ailleurs remise en question. En ce qui concerne les mises en garde de la maison de disque, le groupe réplique : ‘‘Mais on nous a déjà fait beaucoup de réflexions et on nous a dit qu’il était mieux de ne plus trop en parler dans nos nouveaux disques parce que ça pouvait nous porter préjudice, que notre public pourrait se sentir concerné. Imagine, il y a même des gays qui viennent nous voir en concert!’’ Enfin, plus pour très longtemps… Néanmoins, le groupe traine depuis toujours une réputation d’homophobes. Alors simple flirt avec l’homophobie ou combat de toujours ?
Des appels au meurtre comme antécédents !
Le groupe a déjà tenu, dans ses précédents albums, de véritables appels au meurtre contre les gays. En attendant la localisation du «prophète chez des gays», on peut toujours relire les paroles de la chanson On t’a humilié ‘‘Je crois qu’il est grand temps que les pédés périssent, coupe leur le pénis, laisse les morts, retrouvés sur le périphérique. Lointaine est l’époque où les homos se maquaient en scred. Maintenant, se galochent en ville avec des sappes arc-en-ciel. Mais vas-y bouge, vas-y bouge. Toutes ces pratiques ne sont pas saines, nos corps ne seront qu’un tas de cendres, la mort ne sera qu’une passerelle’’, entend-on dans Cessez le feu. Et de continuer… ‘‘T’as froid dans le dos quand un travelo te dit “vas-y viens”. Car tu sais que l’homme ne naît pas gay mais qu’il le devient’’ dans le morceau A 30%. ‘‘Bien trop de gays qui s’aiment et en plus se marient’’ dans Vous aussi ou ‘‘Toujours anti-homos’’ dans Rescapé. Pour ne citer que celles-là… Des chansons qui tournent en boucle sur Youtube, sans doute écoutées frénétiquement par des jeunes encore en manque d’esprit critique.
Quand on voit l’indifférence qui règne autours ce genre de propos, il ne faut pas s’étonner de la montée de violence envers les homosexuels. C’est ainsi que la banlieue pauvre de Marseille a été le théâtre d’une agression particulièrement brutale le mois passé. David, un jeune étudiant, se balade avec un ami par une chaude soirée du mois d’août près du périphérique quand soudain, une bande de 10 jeunes bavant de rage se jette sauvagement sur eux : ‘‘sale pédé, on va t’arranger!’’ Les coups pleuvent. David perd connaissance. Il se réveille dans l’ambulance baignant dans son sang et souffre de multiples traumatismes, de quatre fractures au niveau du visage et plusieurs dents cassées. Après une opération maxillo-faciale, David conservera les deux mâchoires collées par des bridges métalliques. Il s’alimente aujourd’hui par une paille et devrait rester les deux mâchoires soudées pendant 4 à 8 semaines. Certain semblent avoir bien retenu la leçon de Sexion d’Assaut. Si nous voulons empêcher de tels actes homophobes, nous devons rester intransigeants face à ceux qui veulent diffuser la haine. Nous devons lutter pour empêcher toute prise de parole qui incite à la haine contre les homosexuels.
Pas de place pour les homophobes !
Rares sont les groupes de rap qui luttent contre l’homophobie et la misogynie comme Calavera, CelluleX, Piloophaz et Rapaces, beaucoup sont des noirs américains qui veulent faire vivre l’héritage du combat pour les droits civiques en luttant pour les gays. N’oublions que le bras droit de Martin Luther King était ouvertement homosexuel. Le problème aujourd’hui, c’est qu’il y a trop de tolérance vis-à-vis de l’homophobie dans le milieu du rap. Sexion d’Assaut n’est pas le premier groupe à faire davantage parler de lui pour ses propos haineux que pour sa musique. C’est ainsi que le chanteur Krys, qu’on entend plus aujourd’hui, affirmait : ‘‘Brûlez tous les bisexuels, les transsexuels, les homosexuels et les travestis, de cette mission là je m’investis. Coup de fusil sur les PD clic clac boum. Ils méritent tous de brûler’’. Il prétendait alors que l’homophobie n’est qu’une ‘‘opinion’’ liée à ses ‘‘convictions religieuses’’. C’est malheureux, mais ce n’est pas un cas isolé. Beenie Man, Capleton, Admiral T, Bounty Killer, Buju Banton, D. Pleen, Lieutenant, Sizzla et Straika,… tous ont déjà été dénoncés par plusieurs associations LGBT, et plusieurs de leurs concerts annulés.
« Out of the closets and into the streets »
De son côté, Sexion d’Assaut sera en concert à Bruxelles le 02 novembre à l’Ancienne Belgique à 20h, sans doute précédé par un comité d’accueil… En effet, plusieurs associations LGBT se mobilisent d’ores et déjà. Fortes de leur succès au festival Couleur Café cet été, les associations sont à présent montées à bloc. Elles avaient obtenu l’annulation pure et simple du concert de l’homophobe Bennie Man grâce à une mobilisation soutenue. Un groupe sur Facebook rassemble déjà des centaines de réactions : « Sexion D’Assaut, groupe homophobe: BOYCOTT ! ».
Au delà de la chanson, nous voulons lutter contre toutes les discriminations et en particulier contre l’homophobie dans les écoles et sur les lieux de travail. C’est pourquoi le PSL/LSP participe chaque année à la Gay Pride et milite toute l’année avec du matériel contre l’homophobie lors de différents festivals, manifs, meeting et autres. Tout ce qui nous divise, nous affaiblit!
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Un homme agressé à Bruxelles parce qu’il est homo : L’homophobie n’a pas pris de vacances !
On a assisté à une surenchère de haine contre les homosexuels durant tout l’été. Les propos homophobes se sont succédés sur la scène publique, notamment lors de différents festivals. C’est dans ce contexte qu’un homme s’est fait tabasser à Bruxelles en raison de son orientation sexuelle. Retour sur un été plus qu’homophobe.
Fin du mois d’août, par un samedi après-midi ensoleillé, deux hommes se jettent sauvagement sur un gay au milieu de la rue du Brabant à Schaerbeek. Quelques minutes plus tard, la police retrouve le jeune homme à terre, le visage ensanglanté. La victime doit subir 30 jours d’incapacité de travail. «Il a reçu plusieurs coups de pied à la tête sans répliquer. Ils se sont acharnés.», confie un témoin qui a renseigné directement la police quand au motif de l’agression : l’homophobie. L’un des deux auteurs a par ailleurs été arrêté. Le secrétaire d’Etat à l’égalité des chances, Bruno De Lille (Groen), veut lancer une campagne contre l’homophobie et inciter davantage les policiers à tenir compte du caractère homophobe des agressions. «Il faut agir, je ne connais aucun homo qui ne sait jamais fait insulter à Bruxelles», poursuit-il. «Mais cela ne suffira pas…» En effet, la capitale est régulièrement le théâtre d’attaques homophobes. En mars dernier, deux réfugiés palestiniens et algériens ont été agressés par des homophobes dans le métro à une heure d’affluence. Dans l’ambulance qui le guidait à l’hôpital, l’un d’eux confiait alors «J’ai fui la haine, je ne veux pas la retrouver ici.» (voir notre article à ce sujet)
Retour sur un été plus qu’homophobe.
Au début de l’été, le festival Couleur Café a été contraint de déprogrammer un chanteur appelant au meurtre des homosexuels. Les organisateurs ont dû remballer leur homophobie au placard au moment où les pouvoirs publics, subsidiant l’évènement, menaçaient de ne plus financer le festival. Mais les organisateurs se sont alors offusqués de «l’intolérance des homosexuels vis-à-vis de ce chanteur», attisant ainsi la haine homophobe (voir notre article à ce sujet)
Quelques jours plus tard, un autre chanteur jamaïcain était invité au festival de Dour. Avec un discours très explicite : «Les sodomites et les pédés, moi je les flingue. Démembrez-les avec une machette, coupez, poignardez, fusillez-les.» Mais malgré la forte mobilisation des associations LGBT, l’appel au meurtre des homosexuels n’a hélas pas pu être empêché lors de ce festival. Les organisateurs Carlo Antonio (CDH) et Eliane Tillieux (PS) préféraient sans doute récolter quelques euros supplémentaires au détriment des droits humains. Peu importe les conséquences… Les intérêts des uns font le malheur des autres, dit-on… (voir notre article à ce sujet)
Des menaces de mort homophobes ont aussi surgis contre le préformateur Elio Di Rupo. Dans une lettre anonyme, on menaçait «dans un futur pays musulman comme la Belgique, un homosexuel ne peut en aucun cas devenir premier ministre». De plus, on ne peut pas oublier les déclarations du nouveau chef de l’Eglise belge fraichement nommé par le Vatican, Mgr Léonard affirmant que «les homosexuels sont anormaux». Ainsi que les propos moyen-ageux du N°2 du Vatican qui associe allègrement homosexualité et pédophilie. Des messages de haine envoyés à tous (voir notre article à ce sujet)
Dans un tel contexte où l’on voit une telle complaisance pour les propos homophobes, il ne faut pas s’étonner de la montée de violence envers les homosexuels. Parce que quelque part, si Mgr Léonard et des chanteurs comme Bennie Man et Capleton l’ont répété tout l’été, c’est que ça doit être vrai… C’est ainsi par exemple qu’on apprend qu’un homme de 26 ans vient d’être condamné pour une agression à caractère homophobe particulièrement violente. Cet habitant d’Ixelles s’était en effet introduit chez son voisin en l’insultant de «sale pédé». Il avait tout d’abord frappé la victime avec un bâton, puis avec une ceinture et encore avec ses poings et ses pieds. Il avait obligé l’homme à se déshabiller complètement, l’avait étranglé et étouffé avec un sac en plastic. Ensuite, l’Ixellois avait conduit sa victime dans un endroit isolé et placé dans un trou, creusé dans le sol, d’environ 50 centimètres à 1 mètre de profondeur. Il lui avait uriné dessus, l’avait recouvert de branches et de feuilles, puis laissé pour mort.
Si nous voulons empêcher de tels actes homophobes, nous devons rester intransigeants face à ceux qui veulent diffuser la haine. Nous devons lutter pour empêcher toute prise de parole qui incite à la haine contre les homosexuels, que ce soit lors de festivals, dans les églises, ou au parlement…
Nous voulons lutter contre toutes les discriminations et en particulier contre l’homophobie. C’est pourquoi le PSL/LSP participe chaque année à la Gay Pride et milite tout l’été avec du matériel contre l’homophobie lors des festivals. Nous voulons mener ce combat avec la grande majorité des gens, comme les jeunes, les travailleurs avec ou sans emploi et leur famille. Nous sommes convaincus que c’est à nous de mener ensemble la lutte contre ceux qui veulent nous diviser – que se soit sur base des origines, des sexes, des opinions… ou des préférences sexuelles – pour mieux nous exploiter. Nous pouvons mettre en place une société sans oppression, ni exploitation, ni discrimination où plus personne n’y aura aucun intérêt : une société socialiste démocratique.