Category: Le PSL

  • Kazakhstan : Vadim Kuramshin est entré en grève de la faim !

    Vadim Kuramshin, un avocat des droits de l’homme au Kazakhstan, a été arrêté dans le cadre de la vague de répression qui frappe le pays, au moment où il dénonçait la corruption du bureau du Procureur général. Cette affaire a été plusieurs fois suspendue, indubitablement pour permettre au juge et au procureur de mettre au point ce procès truqué. Au bout d’un moment, le procès s’est poursuivi sans jury, car il devenait trop clair que les charges retenues contre lui ne tiennent pas la route. Vadim devrait être relâché immédiatement et toutes charges contre lui abandonnées.

    Lettre de protestation de la Campagne Kazakhstan à envoyer aux autorités kazakhes

    Aux autorités du Kazakhstan

    Au Juge Samat Tulesbai, qui preside le procès de Vadim Kuramshin dans l’oblast de Zhambylskaya

    Au Chef de la Cour Pénale de l’oblast de Zhambylskaya

    Au Chef de la Cour Pénale Mr. Obydov

    Nous avons appris que Vadim Kuramshin, le militant des droits de l’Homme et avocat des droits des prisonniers, faussement accusé de corruption dans l’oblast de Zhambylskaya au Kazakhstan, a entamé une grève de la faim. Il s’agit d’une tentative désespérée et courageuse d’obtenir que justice soit faite et d’insister sur ses droits démocratiques de base, après déjà 6 mois d’emprisonnement. Nous exigeons que le tribunal soit immédiatement re-convoqué avec son jury afin d’en finir avec ce procès.

    Nous exigeons la libération immédiate de Vadim Kuramshin et l’abandon de toutes les charges retenues contre lui.

    Nous demandons que ceux qui ont tenté de le condamner à des années de prison sur base de fausses preuves et d’accusations forgées soient eux-mêmes tenus pour responsables de leurs actions.

    Tenez-nous informés des progrès faits dans le sens de ces revendications.

    Des partisans de la Campagne Kazakhstan se trouvent dans cinquante pays des cinq continents habités. La campagne fera encore plus de bruit internationalement si ces revendications ne sont pas immédiatement obtenues. Elle continuera à militer contre tout gouvernement qui entamerait des négociations ou des relations économiques ou politiques quelles qu’elles soient avec le régime du Kazakhstan, jusqu’à ce que la réelle démocratie soit établie dans ce pays.

    En protestation,

    Mick Whale, Secrétaire assistant, Campaign Kazakhstan, 07894 027 754

    SVP utilisez les emails et numéros de téléphone suivants ainsi que l’email de l’ambassade du Kazakhstan dans votre pays :

    Chef du tribunal régional : +7 7262 451219 hc-1@h.sud.kz

    Cour Pénale Régionale Spéciale +7 7262 43-12-04 hc-16@h.sud.kz

    SVP, envoyez une copie à: kazakhstansolidarity@gmail.com et campaignkazakhstan@gmail.com

    Signez la pétition en ligne pour la libération de Vadim !

  • Ecole d’été du CIO : comment construire les forces du marxisme révolutionnaire durant cette période de crise du capitalisme ?

    Durant une pleine semaine, quelque 395 marxistes issus de pas moins de 31 pays différents se sont réunis en Belgique afin de tenir d’intenses discussions politiques et de partager les diverses expériences militantes qui ont pris place durant l’année écoulée. Cette école d’été du Comité pour une Internationale Ouvrière (CIO) était la plus grande depuis des années, et les discussions y furent particulièrement instructives et formatives. Les points forts n’ont pas manqué au cours de toutes ces journées, mais le débat central fut sans aucun doute celui consacré aux tâches du mouvement ouvrier dans cette période de crise durable du capitalisme allant de paire avec une croissance des luttes et la possibilité de fondamentalement renverser ce système pourri.

    Le Comité pour une Internationale Ouvrière organise tous les ans une école d’été, depuis de nombreuses années déjà. Ces derniers temps, cet évènement a progressivement quitté son caractère exclusivement européen pour devenir un véritable évènement mondial. Ainsi, cette année, des représentants de 31 pays étaient présents (le Comité pour une Internationale Ouvrière est actif dans 44 pays), parmi lesquels divers militants du Sri Lanka, de Malaisie, du Nigeria, du Kazakhstan, du Liban, du Brésil, des Etats-Unis, du Québec, d’Australie, de Hong Kong, etc. Nous avons également accueilli deux représentants du Frontline Socialist Party du Sri Lanka, un nouveau parti large de gauche qui a récemment rompu avec son passé marqué par le nationalisme cinghalais et désire maintenant discuter et entretenir des relations avec d’autres forces de gauche.

    Il est bien entendu impossible dans un rapport aussi court que celui-ci de livrer une idée précise de la teneur des discussions, nous ne pouvons qu’effleurer les principaux thèmes à avoir été abordés. Des rapports plus détaillés seront toutefois publiés sous peu sur ce site.

    L’un des premiers éléments soulevés à cette école de formation a été le fait que la crise profonde du capitalisme se poursuit et se dirige même vers une nouvelle chute. En conséquence, peu à peu, les illusions basées sur l’idée que cette crise ne serait qu’un bref orage économique vont disparaître. En Europe, la crise s’approfondit tandis que la menace de la désintégration de la zone euro devient une discussion sans cesse plus ouverte, un évènement inévitable dans le cadre du système capitaliste. Aux Etats-Unis, la reprise est bien plus faible qu’initialement espéré et l’économie chinoise connaît également un essoufflement. Les capitalistes eux-mêmes ne savent plus où ils en sont et n’ont aucune solution sérieuse sur laquelle se baser pour répondre à la crise.

    Le contexte international actuel est aussi puissamment marqué par le développement des luttes de masse, avec la vague révolutionnaire du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord suivie par des mouvements à la fois aux États-Unis (avec la bataille du Wisconsin, puis l’irruption fantastique du mouvement Occupy) et en Europe (notamment au travers de grèves générales historiques en Grèce et au Portugal). Le potentiel de ces mouvements a été illustré par la chute des dictateurs Ben Ali (en Tunisie) et Moubarak (en Egypte). La suite de ces évènements a cependant clairement indiqué qu’une vague révolutionnaire ne se développe pas de façon linéaire. Sans instruments politiques propres aux travailleurs et aux pauvres, l’espace laissé vacant peut être (temporairement) investi par d’autres forces. La rapide croissance du soutien à la coalition de la gauche radicale grecque Syriza exprime que les développements peuvent être soudains et que la question d’un gouvernement réellement de gauche et de la politique qui devrait être la sienne (y compris face à la question de la monnaie unique) se pose jusqu’au sein de l’Europe.

    La situation grecque et les perspectives pour les luttes dans ce pays ont pris une place prépondérante durant l’école d’été, avec des discussions très instructives et enrichissantes concernant notamment les propositions et revendications les plus correctes à mettre en avant aujourd’hui pour renforcer le mouvement. Certains points méritent encore certainement d’être approfondis mais toute cette discussion sur le programme concret que devrait adopter un gouvernement des travailleurs au sein de l’Union Européenne est neuve et est une expression de la radicalisation à l’œuvre en Europe.

    L’école d’été n’a pas comporté que des sessions de discussion en plénière sur la situation internationale et l’Europe, mais aussi tout un nombre de commissions sur des sujets variés. Des discussions en comités plus restreints ont ainsi pris place sur les luttes étudiantes au Québec, le développement de la lutte des classes aux USA, la situation au Nigeria, au Brésil, au Sri Lanka,… A chaque fois, l’idée était d’expliquer quelles leçons tirer de situations spécifiques pour la formation des militants marxistes. Des commissions plus pratiques ont également eu lieu, au sujet du rôle de nos publications, de la manière d’organiser nos sections,… A côté de cela, de l’espace a été laissé pour des commissions consacrées aux leçons à tirer de thèmes historiques pour les luttes d’aujourd’hui. Une commission a été consacrée au 50e anniversaire de l’indépendance de l’Algérie et un camarade grec a parlé des traditions révolutionnaires de son pays. Nous publierons des rapports d’un grand nombre de ces commissions.

    Il est clair que nos sections à travers le monde ont pu se renforcer dans la période écoulée et peuvent dorénavant jouer un plus grand rôle dans les luttes. Cette situation est source de grandes expériences et toute une série d’analyses portant sur notre compréhension de la situation objective actuelle et de nos tâches au sein de celle-ci peuvent être affinées. Dès lors, l’enthousiasme parmi les participants n’était pas surprenant. Cet enthousiasme s’est notamment traduit par un appel financier très réussi pour notre internationale et par l’intérêt porté sur le matériel politique des différentes sections.

  • Liège : Barbecue de soutien du PSL

    Les mesures d’austérité déjà imposées par le gouvernement Di Rupo 1er ne sont que les premières d’une longue série. Une véritable avalanche d’austérité nous tombe dessus. Elle s’amplifiera avec le développement de la crise économique et de la zone euro. Avec la grève générale du 30 janvier dernier, nous avons connu un premier tour de chauffe de résistance.

    De nouvelles attaques antisociales sont en préparation, notamment contre le mécanisme d’indexation automatique des salaires vis-à-vis de l’augmentation du coût de la vie, tandis que plusieurs mesures déjà votées n’entreront en application qu’après les élections communales.

    Une manifestation nationale est déjà prévue en septembre pour revendiquer de s’en prendre au chômage et non aux chômeurs, contrairement à ce que veut faire le gouvernement. D’autres mobilisations devraient s’organiser également en réaction aux mesures d’austérité qui seront comprises dans la confection du budget fédéral pour 2013, ou encore dans le cadre des prochaines négociations pour l’Accord Interprofessionnel (AIP, qui fixe tous les deux ans la norme d’augmentation salariale dans le secteur privé). A côté de ces mobilisations syndicales, il y a d’autres combat; contre l’extrême-droite, en défense des droits des femmes, contre la pollution et l’impact de la soif de profits sur notre environnement,…

    En bref, l’année civile à venir s’annonce chargée, et nous avons déjà pas mal de leçons à tirer de celle qui vient de s’écouler !

    Ce barbecue sera bien entendu l’occasion de se rencontrer dans un cadre détendu et convivial, mais aussi de discuter de ces 10 derniers mois tout en se préparant pour la rentrée et pour les nouveaux combats sociaux dans lesquels le PSL va s’engager.

    N’hésitez pas et venez participer à cette discussion, venez nous soutenir et nous donner les moyens de poursuivre nos activités avec ce barbecue de soutien !


    Ce VENDREDI 20 JUILLET 2012, dès 17h,

    Parc Public de la rue Fond Pirette (à 2 minutes à pied de la gare des bus d’Hocheporte).

    Repas : 5 euros pour les non-salariés, 7 euros pour les salariés.

    Possibilité de plats végétariens.

    Boissons à prix démocratiques.

    Pour réserver :

    Olivier : 0495/42.51.72 – vranckenolivier@gmail.com

  • Kazakhstan : Solidarité contre la dictature !

    Interview du dirigeant syndical Esenbek Ukteshbaev

    En, décembre dernier, les forces de l’ordre ont tiré sur une manifestation d’opposition, faisant des dizaines de morts. La répression a été terrible, les arrestations ont été nombreuses et les accusés ont témoigné dans leur procès de l’usage de la torture et du viol. Le 5 juin, Takhir Mukhamedzyanov, dirigeant du Mouvement Socialiste du Kazakhstan (au sein duquel milite notre section kazakhe) et du syndicat indépendant Zhanartu, a été retrouvé mort dans son appartement. Nous avons discuté avec Esenbek Ukteshbaev, dirigeant de Zhanartu actuellement en exil.

    Interview par Tiphaine, Gauche Révolutionnaire (CIO-France)

    Quelle est la situation au Kazakhstan depuis le massacre du 16 décembre?

    La répression a été terrible, ils ont arrête beaucoup de gens et en premier les blesses. Pendant le procès qui a suivi, les accuses ont témoigné de la torture dans les prisons. Ils ont utilise des méthodes fascistes comme de tabasser les prisonniers a coup de barres de fer et de violer les militantes.

    Ils pouvaient trouver des gens pour témoigner contre des innocents, qui pouvaient être arrêtés et attaqués, comme dans le cas de Vadim Kuramshin. Mais aller ouvertement vers un meurtre de masse, personne ne s’y attendait. Au départ, tout le monde était choqué. Après un moment, les gens ont analysé ce qui s’était passé. Le mécontentement a commencé à faire surface.

    On a réussi à dépasser le blocage médiatique. Nos camarades ont travaillé à assurer que les informations sortent de la région. La plupart de la population n’a pas d’ordinateur mais il n’y avait pas d’autre moyen d’avoir des informations. La plupart ont été informés par internet. Dans les principales villes, ceux qui avaient accès à internet ont commencé à discuter entre eux et commencé les manifestations de « dissident », ils ont commencé à organiser des manifestations illégales chaque dernier samedi du mois. Ils ont choisi l’endroit de la manifestation et demandent la permission de manifester, ne l’obtiennent pas, ils manifestent quand même et se font arrêter. Les organisateurs sont arrêtés et emprisonnés pour 15 jours, les orateurs ont des amendes. Des gens qui n’avaient jamais manifesté avant ou participé à un mouvement se rassemblent, se rencontrent dans les manifs. Le régime les fiche, cherche où ils travaillent, où étudient leurs enfants, etc. Malgré cela, la colère monte.

    A cause du contrôle du régime sur les médias de masse, dont la télévision, une bonne partie de la population n’a que les infos du régime. Depuis des années, les gens sont transformés en zombies par les médias de masse. Ils font croire aux gens que les personnes qui parlent dans les meetings de masse font partie de la CIA pour que les gens aient peur d’aller aux meetings, mais les gens n’ont plus peur maintenant. Les choses vont mal au Kazakhstan, mais on leur dit « soyez patients, nous construisons l’avenir, nous avons besoin d’une période jusque 2030 et ensuite tout ira bien ».

    Est-ce que cela se traduit par l’organisation de plus de travailleurs dans les organisations indépendantes, Zhanartu et le Mouvement Socialiste Kazakhstan ?

    Il y a des exemples, comme ce qui se passe à Kazakhmys, où une grève de mineurs a obtenu le doublement de leurs salaires en avril. Toute l’organisation syndicale était dans l’organisation officielle qui défend le régime, et maintenant les travailleurs ont dit qu’ils voulaient rejoindre Zhanartu mais il y a un problème administratif pour rejoindre. Même dans le Sud du Kazakhstan, des gens voient notre site internet et nous contactent pour rejoindre et s’organiser au travail, en particulier des travailleurs qui construisent une autoroute internationale à travers le Kazakhstan, de l’Europe à la Chine. Les travailleurs de deux régions du Sud du Kazakhstan, à Taraz et Zhambilsk, ont exprimé le désir de faire partie de notre syndicat. Mais c’est surtout dans l’Ouest du Kazakhstan, après cet événement dramatique, que les gens ne ressentaient plus aucune peur.

    Nous espérons voir beaucoup de manifestations dans l’Ouest. Tout le monde se prépare attaquer le régime sur des supports comme facebook, tweeter, les sites internet des journaux, même dans les commentaires sur les sites des journaux officiels. Ils l’ont surnommé le président « Nursultan Krawawe », le Sanglant.

    Il y a une crise au sein du régime ?

    Il y a une crise politique en effet.

    Au sommet de l’appareil du pouvoir se trouvent plusieurs groupes qui se sont enrichis et ont affermi leurs positions, placé leurs clans dans des positions puissantes. Une guerre silencieuse se développe entre eux, sans qu’ils ne la montre au grand jour. Chacun essaie de mettre ses propres hommes aux positions clé de l’appareil dirigeant. Certains imaginent comment effectuer un changement de pouvoir, prendre le pouvoir à la place du régime actuel. A notre avis, un coup de palais n’est toutefois pas probable. Si un groupe parvient au pouvoir de cette façon, nous ne pensons pas qu’il durerait longtemps.

    Nazarbaev a des liens avec des Etats puissants, des multinationales. En particulier des intérêts économiques dans le gaz et le pétrole. Ces Etats ferment les yeux et soutiennent le régime, ce qui lui permet de se maintenir au pouvoir. Mais chaque jour, le régime devient plus faible. Si un autre groupe essaie de prendre le pouvoir, ce serait un signe à la population qu’il y a une faille et il y aurait un soulèvement. En ce moment, les gens regardent vers le haut du régime et voient tous ces lien avec les puissances mondiales, ils pensent qu’attaquer le régime provoquerait uen réaction des ces puissances. Il y a par exemple un accord des états de l’ex-URSS, un genre d’accord de sécurité. S’il y a un mouvement populaire dans un pays, les autres lui viennent en aide.

    Les gens veulent-ils renverser le régime ou est-ce qu’ils en sont plutôt à se défende, obtenir des acquis etc ?

    Dans les manifestations, tout le monde dit que Nazarbaev devrait partir, qu’il est un voleur et un menteur.

    Dans cette situation, que proposent le Mouvement Socialiste Kazakhstan et Résistance Socialiste (la section du CIO dans le pays) ?

    Notre principale tâche est de renforcer le mouvement et d’amener plus de gens à nous soutenir. Nos rangs augmentent, selon différentes sources. Les oligarques ne restent pas les bras croisés, ils préparent des choses. Ils utilisent de l’argent pour acheter des groupes, des nationaux-patriotes qui font tout ce que le pouvoir leur demande et sont utilisés comme provocateurs. La situation est compliquée avec des conditions dignes de la guerre, des attaques violentes du régime, ces groupes de provocateurs, les services secrets,…

    Des provocateurs sont utilisés pour mettre en avant la question de la langue kazakhe, pour abolir l’usage du russe. Il s’agit d’une campagne délibérée destinée à diviser la classe ouvrière. Le Mouvement Socialiste du Kazakhstan répond toujours à ces provocations et les condamne, nous expliquons qu’elles sont utilisées pour nous diviser et que nous ne le tolèrerons pas.

    Nous mettons en avant le besoin d’unifier tous les groupes qui militent ou s’opposent au régime. Nous essayons d’expliquer le capitalisme est mauvais en lui-même, pour tout le monde, c’est une route qui ne va nulle part. La seule issue pour répondre aux besoins de tous est d’établir le socialisme.

    Nous avons réussi à sauver des usines qui avaient été privatisées après la chute de l’URSS. Après 20 ans, les travailleurs pouvaient comprendre la différence. Il y a 20 ans, il y avait beaucoup de propagande sur comment le capitalisme allait changer la vie des gens. On ne pouvait pas dire que c’était le socialisme à cette époque et il y avait beaucoup d’insuffisances, le culte de la personnalité, etc. Mais il y avait des réussites sociales : l’éducation gratuite, même dans le supérieur, des équipements gratuits pour tous, la santé gratuite, les vacances gratuites organisées par les entreprises, les cantines gratuites dans les entreprises, etc. Dans les entreprises il y avait une liste d’attente pour obtenir un logement gratuit.

    Quand les propriétaires du privé sont arrivés, tout cela a disparu. Ils ont commencé à attaquer les droits des travailleurs, à supprimer des emplois, à augmenter la charge de travail, à diminuer les salaires. Les gens ont vu la différence d’eux-mêmes sans qu’on ait à le démontrer. Les travailleurs mettent en avant la renationalisation avant même de demander une augmentation de salaire.

    Comment poursuivre la lutte?

    Nous travaillons dans des conditions très difficiles. Il est difficile de s’opposer au régime, aux oligarques. En particulier nous manquons de finances pour coordonner le mouvement et de voyager d’un endroit à l’autre. Nous avons vraiment besoin de mobiliser plus pour parvenir à nos fins. Nous avons besoin de groupes mobiles qui vont de lieu de travail en lieu de travail, pour faire du travail d’agitation. Nous avons besoin de développer nos propres moyens de communication dont le journal, qui n’est pas suffisant pour l’instant. Il est difficile de le produire, nous avons besoin de fonds. Le matériel imprimé est important, parce que tout le monde n’a pas accès à un ordinateur.

    C’est une guerre et nous devons maintenir nos forces et les renforcer pour continuer à combattre. Je suis convaincu que quoi qu’il arrive, la classe ouvrière va venir au pouvoir. Nous devons apprendre des erreurs passées et ne pas autoriser la venue au pouvoir de personnes qui l’utilisent pour leurs intérêts personnels. Nous voyons la différence entre ceux qui sont impliqués dans le mouvement parce qu’ils sont convaincus et dévoués et ceux qui sont là pour obtenir un peu de prestige, et sont là seulement temporairement.

    Il est très important de construire ces groupes mobiles, pour ouvrir les yeux aux gens, pour construire des groupes d’initiative partout, pour qu’ils s’organisent eux-mêmes dans leur propre endroit et leur expliquer le rôle qu’ils doivent jouer et d’unir et de consolider les individus et les groupes ensemble, de les convaincre que ce n’est que par ce moyen qu’ils peuvent parvenir à leurs fins. Nous devons aussi les convaincre de ne pas être isolés, qu’il ne s’agit pas que de notre pays mais que nous devons établir des liens avec le mouvement ouvrier dans d’autres pays et devenir impliqués activement dans les campagnes de solidarité.

    Je pense que beaucoup de gens viennent à cette conclusion, comme les travailleurs du pétrole, qu’il ne s’agit pas que de lutter dans notre pays mais que c’est une question internationale. Nous pouvons même dire que c’est grâce à la campagne internationale et l’activité dans plusieurs pays que nous avons pu éviter une répétition de ce qui s’est passé avec les travailleurs du pétrole. Ils doivent reconnaitre la force du mouvement et doivent trouver un moyen de résoudre la situation en développant leurs propres contacts internationaux. Cela doit être une coopération mutuelle. Merci encore à cette campagne internationale de solidarité, je suis convaincu que sans cette campagne le nombre de morts aurait été encore pire. La campagne a sauvé des vies humaines.

  • Week-end de formation marxiste du Parti Socialiste de Lutte à Liège

    L’Europe croule sous le poids de la politique d’austérité. Les attaques antisociales pleuvent sur le dos des travailleurs et de leurs familles, mais la résistance s’organise contre les spéculateurs, les banquiers, les gros patrons et leurs amis politiciens qui veulent nous faire payer le prix de leur crise. Avec les révolutions en Afrique du Nord et au Moyen-Orient, avec les Indignés en Espagne et ailleurs, le mouvement Occupy aux Etats-Unis, les grèves générales massives en Grèce, au Nigeria, en Inde et ailleurs, etc. il est clairement démontré que la résistance de masse est à l’ordre du jour. Comment canaliser toute cette énergie pour changer de société ? C’est que nous voulons aborder au cours de ce week-end de formation marxiste.

    Programme des discussions :

    Vendredi 27 :

    – 17h : Accueil et repas

    – 19h – 21h : ‘‘La crise du capitalisme et la construction du parti révolutionnaire’’ Quelles leçons tirer de la construction de partis révolutionnaires dans le passé ? Comment la période socialement turbulente dans laquelle nous sommes entrés peut-elle être saisie comme une opportunité pour construire les forces révolutionnaires capables de changer de société?

    Samedi 28 :

    – 8h30 : Petit déjeuner

    – 10h – 12h30 : Deux ateliers :

    • ‘‘Le matérialisme dialectique, la philosophie marxiste’’ Sur quoi se base la grille d’analyse qu’est le marxisme ? Quelles en sont les lois générales ?
    • Le matérialisme historique, à travers le livre ‘‘La conception matérialiste de la question juive’’ Comment analyser un évènement ou une période ? A partir d’une des publications de Marxisme.be.

    – 12h30 : diner

    – 14h – 16h30 : Deux ateliers :

    • ‘‘La double tache des marxistes et l’appel pour un nouveau partis des travailleurs’’ Syriza, Front de Gauche,… En Belgique aussi, il nous faut un relais politique large pour les travailleurs ! Mais comment articuler cela avec la construction de forces révolutionnaires?
    • ‘‘Le Programme de Transition et son actualité’’ Sur base de la réédition de cet ouvrage de Trotsky par les éditions Marxisme.be.

    – 17h – 19h :

    ‘’L’histoire du PSL/LSP’’ : Comment un parti révolutionnaire s’adapte-t-il à une période tout en préservant ses principes ? Sur base de la brochure : ‘‘Le PSL, un parti pour changer de société’’.

    – 19h30 : Barbecue et soirée

    Dimanche 29 :

    – 8h30 : Petit déjeuner

    – 10h – 12h30 Deux ateliers :

    • ‘‘Les syndicats à l’époque de la décadence impérialiste’’ De quelle stratégie syndicale a-t-on besoin aujourd’hui pour faire face à la crise du système capitaliste? Sur base du texte du même nom de Léon Trotsky.
    • ‘‘L’économie marxiste’’ La crise économique actuelle est-elle un accident ? Pour les marxistes, la crise est inscrite dans le code génétique du système de production capitaliste, basé sur la concurrence et la propriété privée des moyens de production. Explications.

    – 12h30 diner

    – 14h – 16h30 ‘‘Vie et oeuvre de Léon Trotsky’’ Pourquoi se réclamer aujourd’hui de ce révolutionnaire russe, compagnon de Lénine, qui fut à la pointe du combat contre le stalinisme. Son apport au marxisme est-il toujours d’actualité ?

    -16h30 Pot de départ et mot de conclusion.


    A Mery (Esneux)

    Rendez-vous le 27 juillet à 16h00 aux Guillemins pour un départ collectif.

    P.A.F. : 15 euros pour tout le week-end, 7 euros pour une journée.

    Repas compris, boissons diverses à prix démocratiques. Prenez vos tentes, matelas et sacs de couchage.

    Pour plus d’informations :

    Olivier : 0495/42.51.72 – info@socialisme.com

  • A propos du parti – Nouvelles du PSL

    Cette rubrique de socialisme.be vous propose des nouvelles de notre parti, de ses activités et initiatives,… Cette rubrique comprendra donc divers courts rapports d’actions, des brèves de campagne, des appels pour des conférences, des rapports de réunion, ou encore de petits textes de nouveaux membres qui expliquent pourquoi ils ont rejoint notre parti.


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    A noter dans votre agenda

    • Jeu. 5 juillet. Anvers. Assemblée générale de Rood!
    • 7-13 jullet. Gand. Ecole d’été du CIO
    • Me. 18 juillet. Anvers. 19h30 Assemblée générale du PSL : rapport de l’école d’été internationale du CIO : Construction du CIO
    • Ve. 20 juillet : BBQ de soutien organisé par la section liégeoise du PSL
    • Ve. 20 juillet. Keerbergen. Meeting sur l’environnement et l’énergie
    • 27, 28, 29 juillet : Week-end de formation marxiste à Liège
    • Sa. 4 août. Keerbergen, BBQ électoral
    • Me. 8 août. Anvers. Assemblée générale du PSL : rapport de l’école d’été du CIO : comment faire face à la crise et saisir les opportunités qui se présentent à gauche
    • Sa-Di 11-12 août. Anvers. Week-end de formation marxiste
    • Jeu. 30 août. Bruxelles. Assemblée générale de Gauches Communes. 19h30 Garcia Lorca
    • Ve. 7 septembre. Keerbergen. Meeting électoral
    • Ve. 14 septembre. Bruxelles. Manifestation nationale contre les attaques sur les chômeurs
    • 7-9 décembre: Congrès National du PSL

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    L’été, sur socialisme.be et au PSL

    Durant les mois de juillet et août, nous allons maintenir le rythme d’alimentation quotidien de notre site internet, même si le nombre d’articles sera plus limité. Nous allons laisser plus d’espace durant l’été pour des articles de fond. Ce n’est que durant la période de l’école d’été internationale du CIO (du 7 au 13 juillet) que la rédaction ne sera pas disponible par e-mail.

    Le secrétariat national du PSL fonctionnera lui-aussi à un moindre rythme. A l’exception de la période de l’école d’été, il sera ouvert tous les jours ouvrables de 9h à 17h, mais pas le week-end, et la permanence ne sera pas assurée tous les jours jusque 20h.


    Un week-end de formation réussi à Floreffe

    Les sections de Liège, Namur et Charleroi ont tenu la semaine dernière un week-end de formation marxiste. Pour de nombreux étudiants, la date était un peu trop proche des examens, mais une vingtaine de participants étaient tout de même présents. L’évènement a débuté par un meeting où Tony Mulhearn a pu parler de l’expérience des marxistes sur le plan communal, à partir de la riche expérience de Liverpool dans les années ’80.

    Les premiers exemplaires de "La conception matérialiste de la question juive" (par Abraham Léon) et du "Programme de transition" (par Trotsky) y ont été présentés et vendus.

    Le succès de ce week-end est à la base d’un nouveau week-end de formation marxiste qui se déroulera à Liège du 27 au 29 juillet, notamment sur base des lectures collectives organisées autour des publications de Marxisme.be.


    Lecture d’été

    Marxisme.be n’est pas seulement le site théorique du PSL, c’est aussi le nom des éditions du PSL. Voici quelques idées intéressantes pour politiquement agrémenter votre été.

    La conception matérialiste de la question juive

    Le trotskiste belge Abraham Léon était actif dans une organisation sioniste de gauche durant les années ’30. Il a toutefois rompu avec le sionisme sur base de l’analyse marxiste. Afin d’étayer cette rupture politique, il a réalisé une étude impressionnante de l’histoire du judaïsme : La conception matérialiste de la question juive.

    Ce livre est une application du matérialisme historique à l’histoire intéressante du judaïsme. Il répond à des questions telles que pourquoi les Juifs ont tellement été persécuté par les nazis et argumente efficacement contre le racisme. Abraham Léon a écrit ce livre en 1942, deux ans avant de périr dans un camp de concentration. Ce livre est disponible en français et, pour la toute première fois, également en néerlandais.

    ‘La conception matérialiste de la question juive’, 188 pages, 10 euros. Passez commande en répondant à ce mail ou en téléphonant au 0485/05.86.39.

    Le Programme de transition

    Avec quel programme pouvons nous renforcer la lutter pour le renversement du système capitaliste? Ce n’est pas une question neuve dans le mouvement ouvrier.

    Dans le ‘‘Programme de transition’’, le révolutionnaire russe Léon Trotsky a développé différentes positions qui sont toujours d’une grande actualité. Trotsky y explique comment les revendications les plus basiques des travailleurs peuvent être liées à la lutte pour le socialisme. Le lecteur sera surpris de voir à quel point cet ouvrage reste pertinent malgré son âge.

    Avec ses 95 pages, ce n’est pas un livre épais, mais son contenu est extrêmement lourd. Il s’agit d’une lecture essentielle, particulièrement en cette période de campagne électorale pour les communales et dans ce contexte d’augmentation des luttes.

    ‘Le programme de transition’, 95 pages, 6 euros. Passez commande en répondant à ce mail ou en téléphonant au 0485/05.86.39.

    Ma Vie

    Ce n’est aucunement un hasard si les éditions marxisme.be ont choisi de rééditer cette autobiographie en ce moment, en pleine crise du système capitaliste, au beau milieu d’effroyables turbulences économiques et sociales.

    C’est dans cette optique que se déroule une lutte qui a pour champ de bataille le passé et l’héritage des luttes du mouvement des travailleurs. Ainsi présente-t-on le plus souvent la sanglante caricature de socialisme qu’est le stalinisme comme découlant directement du marxisme, ou en tout cas du bolchévisme. Ce mythe qui associe étroitement l’image de Lénine à celle de Staline réduit Trotsky au niveau d’un simple apprenti dictateur, un triste personnage jaloux d’avoir perdu une lutte personnelle pour succéder à Lénine. Cette fable s’effondre cependant très facilement à l’étude des faits historiques, et c’est pourquoi il importe pour les partisans du capitalisme – débridés ou ‘‘domestiqués’’ – de les passer sous silence ou de les déformer. La présente autobiographie de Trotsky est donc avant tout à considérer comme une des armes destinée à restaurer la vérité.

    Ma vie, 658 pages, 20 euros. Passez commande en répondant à ce mail ou en téléphonant au 0485/05.86.39.

    "La grève générale insurrectionnelle et révolutionnaire de l’hiver 1960/61 – Témoignage ouvrier sur la grève du siècle"

    Par sa durée, sa dureté et son ampleur, la grève générale de l’hiver 60-61 a constitué un moment de lutte historique pour les travailleurs belges. Le pays entier était à l’arrêt et les grévistes tenaient le haut du pavé, ils commençaient même à poser les jalons d’une autre organisation de la société. L’occasion était véritablement présente de mettre à bas le régime capitaliste.

    Hélas, malgré l’héroïsme extraordinaire dont les travailleurs ont fait preuve dans leur combat, cette grève insurrectionnelle et révolutionnaire n’a pas abouti à sa conclusion logique. Le PSL a édité ce livre écrit par Gustave Dache, qui a participé à ces évènements en toute première ligne, afin que les leçons de cette lutte hitorique puissent être tirées pour les combats à venir.

    ”La grève générale insurrectionnelle et révolutionnaire de l’hiver 1960/61", 388 pages, 15 euros. Passez commande en répondant à ce mail ou en téléphonant au 0485/05.86.39

  • Gand : Rood! lance sa campagne

    Après les meetings de Bruxelles et d’Anvers, c’était au tour de Gand d’avoir son meeting contre l’austérité, qui a tout comme dans les deux autres villes, lancé la campagne électoral. Aux côtés de Panayota Maniou (de la coalition de la gauche radicale grecque Syriza) et de Tony Mulhearn (du Socialist Party d’Angleterre et du Pays de Galles), notre camarade Bart Vandersteene a également pu prendre la parole, en tant que porte-parole du PSL et tête de liste de Rood à Gand. Le meeting était suivi d’une soirée de soutien qui a récolté environ 1.000 euros et a permis à de nombreux nouveaux visages de faire connaissance avec la dynamique de Rood!

    Photos par Jean-Marie

  • A propos du parti – Nouvelles du PSL

    Cette rubrique de socialisme.be vous propose des nouvelles de notre parti, de ses activités et initiatives,… Cette rubrique comprendra donc divers courts rapports d’actions, des brèves de campagne, des appels pour des conférences, des rapports de réunion, ou encore de petits textes de nouveaux membres qui expliquent pourquoi ils ont rejoint notre parti.


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    A noter dans votre agenda

    • Sa 30 juin. Anvers. BBQ rouge et Cantus rouge !
    • 7-13 juillet. Gand Ecole d’été internationale du CIO
    • Ve. 20 juillet. Keerbergen. Meeting sur la défense de l’environnement et la politique énergétique
    • Sa. 4 août. Keerbergen, “BBQ électoral”
    • Sa.-Di.11-12 août. Anvers. Week-end de formation marxiste
    • Ve. 14 septembre : Manifestation nationale contre la réforme du chômage
    • 7-9 décembre : Congrès national du PSL

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    Meetings électoraux

    Les meetings contre l’austérité tenus la semaine passée ont tous trois été bien suivis. Tant à Bruxelles qu’à Anvers et à Gand, la participation fut nombreuse. Aux trois meetings se trouvaient une représentante de Syriza et notre camarade britannique Tony Mulhearn, témoin de la lutte historique de la commune de Liverpool dans les années ’80. A Bruxelles se trouvaient aussi différents orateurs internationaux alors que l’attention était ailleurs portée sur un candidat de Rood!. Avec 150 (à Bruxelles), 85 (à Anvers) et 100 (à Gand) participants, ces meetings ont bien lancé les campagnes de Rood! et de Gauches Communes.

    Avant le meeting de Bruxelles s’est également tenue une conférence de presse qui a fait l’objet d’un article très cynique dans les pages du Soir, sous la signature de David Coppi (Lire cet article en ligne). Mais même si nous déplorons le ton du journaliste, une mauvaise publicité reste une publicité. Ce cynisme était une réaction au contenu combatif des prises de paroles de notre camarade Anja Deschoemacker, qui tirera la liste Gauches Communes à Saint-Gilles, et du député européen Paul Murphy. Le journaliste a tenté de minimaliser l’initiative en posant la question suivante en conclusion de son article : ‘so what?’


    Fonds de lutte : objectif atteint

    Au moment d’envoyer ce journal à l’imprimerie, nous n’avions pas encore les données totales du second trimestre de l’année 2012, mais nous avions déjà dépassé notre objectif de 11.000 euros de solidarité financière à récolter. Nous sommes complètement dépendants de nos membres et sympathisants pour pouvoir mener nos actions. En plus des cotisations mensuelles de nos membres, nous voulons récolter 11 000 euros de soutien pour payer tracts, affiches,… Aidez-nous vous-mêmes en effectuant une donation sur le n° de compte 001-2260393-78 du PSL avec pour mention ‘‘soutien’’. Pourquoi ne pas verser une petite contribution mensuelle de 2, 3, 5 ou 10 euros ? Nous pouvons ainsi vous envoyer notre journal par voie postale.

    • Hain-Namur : 1.228 euros // 123%
    • Bruxelles-Brab.Wal.: 2.459 euros // 112%
    • Liège-Lux : 1.077 euros // 108%
    • Anvers : 1.599 euros // 94%
    • Brab. Fl.-Limbourg : 875 euros // 88%
    • Flandre Or. Et Oc. : 2.417 euros // 78%
    • National : 1.309 euros // 131%

    Total : 10.965,33 euros 100%


    Soutenez notre fonds électoral !

    Afin de mener à bien ses campagnes électorales, le PSL veut récolter 14.000 euros de solidarité financière. Nous lions cet effort à notre fonds de lutte habituel, ce qui signifie que nous avons l’objectif de réuni 25.000 euros au cours de ce troisième trimestre, d’ici le 1er octobre.

    Nous ne disposons pas des moyens colossaux des partis traditionnels, nous n’avons ni subsides ni riche donateur. Nos campagnes vivent des ressources issues de nos membres et sympathisants.

    Nous accentuerons nos efforts sur les campagnes de Bruxelles, Gand et Anvers, mais participerons aussi au Front de Gauche à Charleroi et à La Louvière, sous le nom de LSP à Dendermonde et LSP-Rood ! à Keerbergen. A Liège, nous discutons d’une éventuelle participation à la liste VEGA.

    Un premier appel financier nous a déjà permis de dépasser les 6.800 euros. Nous voulons aller sérieusement de l’avant au cours des semaines à venir. Soutenez-nous et participez à notre fonds électoral en versant une donation sur le compte 001-2260393-78 avec pour mention ‘‘fonds électoral’’.

  • Lancement tonitruant de ‘‘Gauches Communes’’, avec le soutien de la gauche européenne

    ‘‘Gauches Communes’’ – un collectif de progressistes, de syndicalistes et de militants qui déposera des listes aux élections communales à Bruxelles – n’a pas raté le lancement de sa campagne. La Garcia Lorca, en plein centre de Bruxelles, n’avait plus vu autant de monde depuis un bon moment : plus de 150 personnes. Même le meeting international du Front des Gauches lors de la campagne électorale de 2010 n’avait pas fait mieux, alors qu’il s’agissait pourtant du meeting principal d’une campagne nationale. Comme le lecteur peut le voir sur les photos, ce n’était pas seulement la salle qui était pleine à craquer, mais également le hall d’entrée, converti en annexe de salle de conférence.

    Rapport par Eric, photos par Els

    José Menendez, coordinateur d’Izquierda Unida (Gauche Unie, Espagne) en Belgique, a fait allusion au fait que les "Mardis politiques" passeraient dorénavant au mercredi après ce meeting. Chaque semaine, un collectif international de sections de partis de gauche (Izquierda Unida (Espagne), Rifondazione Comunista (Italie), Die Linke (Allemagne) et le Parti Socialiste Unifié (Maroc)) organisent des débats politiques au centre culturel Garcia Lorca sous le nom de ‘‘Alternative à Bruxelles’’. Avec quel objectif ? Promouvoir la collaboration entre les diverses organisations progressistes, dans une atmosphère d’ouverture et de respect. C’est exactement ce à quoi vise ‘‘Gauches Communes’’, initiative soutenue par le Parti Humaniste, le Comité pour une Autre Politique et le Parti Socialiste de Lutte.

    Au vu des réactions des participants au meeting, cette approche rencontrait leurs attentes. Parmi la salle se trouvaient des habitants de Saint-Gilles dont la curiosité avait été piquée par la personnalité d’Anja Deschoemacker (tête de liste de ‘‘Gauches Communes’’ à Saint Gilles pour les communales). Les diverses organisations participantes avaient aussi bien entendu battu le rappel de leurs partisans, et l’affiche impressionnante a grandement contribué à elle seule à la réussite de la mobilisation. Mais si Charlotte Balavoine, qui fut candidate du Front de Gauche pour la circonscription du Benelux aux dernières élections législatives françaises, était présente à cette réunion, c’était en raison de la nature ouverte et collective de l’approche de Gauches Communes. C’est pour la même raison que Panayota Maniou, assistante du député européen de Syriza Nikos Chountis, était présente. Panayota a immédiatement annoncé qu’elle voterait pour Anja au mois d’octobre.

    Un rapport complet de cette réunion et de deux autres réunions similaires organisées par Rood à Anvers et Gand suivra cette semaine. Ce rapport abordera les contributions des divers intervenants mentionnés ci-dessus aiinsi que celles des autres orateurs ; l’eurodéputé irlandais Paul Murphy, l’ancien candidat pour la mairie de Liverpool Tony Mulhearn, Stephen Bouquin de Rood ! et Bernard Westphael du Mouvement de Gauche.

  • Déclaration à chaud du parlementaire européen Paul Murphy concernant le résultat des élections grecques.

    Le député européen Paul Murphy (élu de notre section irlandaise, le Socialist Party) s’est rendu la semaine dernière en Grèce afin de soutenir la campagne de Syriza ainsi que le travail de nos camarades grecs de Xekinima dans ce combat. Le soir même des élections, il a livré une courte déclaration avec ses premières impressions concernant le résultat obtenu par la coalition de la gauche radicale Syriza, arrivée deuxième avec 27% des suffrages.

    Par Paul Murphy

    "Les résultats de cette élection sont incroyablement serrés. Cependant, le résultat du sondage fait à la sortie de l’isoloir suggère une victoire remportée de justesse pour Nouvelle Démocratie (ce qui a été confirmé par la suite, NDLR). Cela survient après qu’une véritable campagne d’intimidation contre le peuple grec aie été menée, qui a de loin surpassé la campagne que les Irlandais ont eu à subir pour le referendum (sur le traité fiscal européen, NDLR). Une décision consciente a été prise par l’establishment politique, économique et médiatique grec, aidé de ses associés européens, afin de dépeindre cette élection comme étant un référendum sur un départ de la zone euro. Cette campagne visait à effrayer les électeurs pour qu’ils votent pour la droite.

    "La victoire de ce soir s’avérera être et de courte durée pour les capitalistes grecs. Qu’importe le gouvernement de droite qui sera constitué, il aura à faire face à une grande résistance dans les rues et sur les lieux de travail, couplé à une opposition massive de la part d’une gauche qui entre renforcée au Parlement. Ce gouvernement ne pourra pas mettre en œuvre le programme d’austérité exigé par Merkel et sa clique. Malgré les promesses de stabilité émises par la Nouvelle Démocratie, la crise va s’intensifier et la Grèce quittera vraisemblablement l’euro. Ce gouvernement sera extrêmement faible et peut tomber en très peu de temps.

    "La tâche cruciale pour la gauche en Grèce est maintenant de s’organiser afin de résister à l’austérité qui détruit littéralement la société. Le vote massif qu’a reçu Syriza et la gauche ne doit pas passer inaperçu. Cela démontre que les Grecs en ont assez du vieux système et qu’ils ne peuvent tout simplement plus tolérer ces attaques contre leur niveau de vie. Ce vote représente le désir d’une alternative, d’une société socialiste, où les besoins des gens passent avant les profits et l’avidité des banques, des actionnaires et des grandes entreprises.

    "L’Irlande n’est pas tout à fait la Grèce, mais nous nous dirigeons dans cette direction avec les politiques d’austérité désastreuses qui nous sont imposées. Un deuxième prétendu ‘sauvetage’ démasquera le caractère mensonger des promesses du gouvernement. La gauche à travers l’Europe fait face à une occasion sans précédent, pour construire un mouvement massif destiné à combattre l’austérité et à lutter pour une société fondamentalement différente, une société socialiste avec une Europe organisée pour les millions de gens, pas les multimillionnaires."


    A lire également

    MEETINGS : Pour une alternative à l’Europe d’austérité !

    Ce 20 juin, 3 jours après la tenue des élections en Grèce, Nikos Chountis (eurodéputé de Syriza) sera présent à un meeting européen contre l’austérité.

    Bruxelles – Mercredi 20 juin, 19h30

    Meeting organisé par Alternatives à Bruxelles & ‘‘Gauches Communes’’ avec :

    • Nikos Chountis, eurodéputé de Syriza, Grèce
    • Paul Murphy, député européen du Socialist Party, Irlande
    • Charlotte Balavoine, candidate du Front de Gauche aux législatives pour la circonscription du Bénélux
    • Tony Mulhearn, Trade Union and Socialist Coalition, Angleterre
    • Un représentant d’Izquierda Unida, Espagne
    • Stephen Bouquin, de Rood!
    • Anja Deschoemacker, ‘Gauches Communes’
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