Category: Le PSL

  • Au revoir, camarade !

    C’est avec une très grande tristesse que nous avons appris le décès de notre camarade Yves Capelle. Yves était délégué syndical SETCa à Steria et venait de renouveler son mandat à l’occasion des récentes élections sociales. Comme beaucoup de syndicalistes de la base, son activité syndicale, militante et politique était inspirée par la solidarité et la lutte pour les droits et les acquis sociaux des jeunes, des travailleurs et de leurs familles.

    Par Nico M. (Bruxelles)

    Nous avons rencontré Yves en 2009, notamment durant l’occupation du garage IAC à Meiser, une lutte combattive à laquelle Yves avait participé en solidarité afin de renforcer la lutte des camarades d’un autre secteur. Il fut aussi de ceux qui, au SETCa-BHV et ailleurs, se mobilisèrent semaines après semaines contre le licenciement abusif des 5 permanents du secteur industrie.

    Il fut aussi à l’initiative de rencontres entre syndicalistes de divers secteurs, auxquelles il participait avec enthousiasme, afin de partager les expériences syndicales et, bien entendu, de déconner et de partager un verre. C’était ce qu’il aurait aimé voir se développer : des initiatives rassemblant les militants de divers horizons pour partager les diverses expériences, discuter des campagnes, prendre des initiatives destinées à renforcer les luttes.

    Dans toute son activité politique et syndicale, et malgré les complications de santé qu’il connaissait, Yves se mobilisait et luttait notamment pour ce que signifiait le syndicalisme à ses yeux : un syndicalisme de combat guidé par la nécessité de construire un rapport de force sur les lieux de travail, de ne pas se limiter aux seules négociations et de résister au développement d’un syndicalisme de service dans une période de crise profonde où la résistance et la lutte sont de plus en plus incontournables.

    Dans toutes ces discussions, Yves était aussi convaincu de la nécessité de construire une alternative à l’exploitation capitaliste, de discuter d’une économie démocratiquement planifiée, de changer le système. C’est pourquoi il avait décidé de rejoindre le PSL/LSP.

    Il va terriblement nous manquer, pour sa gentillesse, son sens de l’accueil, sa bonne humeur, sa combattivité. Nous voulons apporter tout notre soutien à ses proches, ses camarades, sa famille, à Julie, à Marie ainsi qu’à Maud et ses filles. Le temps aura manqué, continuons le combat !

    Une cérémonie d’hommage aura lieu ce vendredi, à 14h, au crématorium d’Uccle, 61 avenue du Silence.

  • A propos du parti – Nouvelles du PSL

    Cette rubrique de socialisme.be vous propose des nouvelles de notre parti, de ses activités et initiatives,… Cette rubrique comprend donc divers courts rapports d’actions, des brèves de campagne, des appels pour des conférences, des rapports de réunion, ou encore de petits textes de nouveaux membres qui expliquent pourquoi ils ont rejoint notre parti.


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    A noter dans votre agenda

    • di. 18 sep. Bruxelles. 13h30-14h30 Place Schumann. Action de solidarité avec les mineurs d’Afrique du Sud. Evénement Facebook
    • Me. 19 sep. ULB (Bruxelles). Réunion de lancement des Etudiants de Gauche Actifs. 19h au H.1309 (Bâtiment H, 1e étage, salle 309)
    • Ma. 25 sep. Liège. 19h. Meeting des Etudiants de Gauche Actifs : Un an après le mouvement Occupy. Salle Wittert, université de Liège, place du XX août.
    • Sa. 29 sep. Anvers. 14h Place Astrid. Manifestation Antiraciste organisée par Hand-in-Hand
    • Sa. 29 sep. Gand. Fête de Rood!
    • Sa. 29 sep. Anvers. Fête de Rood!
    • Di. 30 sep. Bruxelles. Manifestation contre la pauvreté.
    • Jeu. 4 oct. Anvers. Meeting de lancement des Etudiants de Gauche Actifs
    • Jeu. 11 oct. Bruxelles. 18h. Action contre le banquet des riches
    • 1-2 décembre: Congrès national du PSL

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    Manifestation de la FGTB

    Ce vendredi, le PSL était bien entendu présent à l’occasion de la manifestation de la FGTB pour plus de pouvoir d’achat. Nous avons tenu deux stands politiques, l’un au début, l’autre à la fin. Durant le cortège lui-même, nos militants ont parcouru les diverses délégations en proposant notre mensuel, Lutte Socialiste, et en distribuant nos tracts. Notre premier décompte fait état de 44 journaux vendus. Nous avons aussi récolté une bonne solidarité financière pour poursuivre notre travail politique. Avec nos badges, nos T-shirts et nos auto-collants, nous avons pu récolter 150 euros pour notre fonds de lutte.

    Photo: Anja Deschoemacker, tête de liste de Gauches Communes à Saint-Gilles, à notre stand au point de ralliement de la manifestation.


    Rentrée académique

    Si ce n’est que ce lundi que s’effectue la rentrée dans la plupart du supérieur, des journées d’accueil pour les nouveaux étudiants étaient déjà organsiées, à l’ULG et à l’ULB par exemple. C’était bien sûr une excellente occasion pour lancer les activités des Etudiants de Gauche Actifs. Tant à Bruxelles qu’à Liège, nous avons pu compter sur de bonnes réponses, et de nombreux jeunes ont laissé leurs coordonnées pour travailler avec nous par la suite. Ces prochaines semaines, et surtout ces prochains jours, commenceront les premières activités, y compris du côté néerlandophone. Nous publierons bientôt notre tract de rentrée.

    Photo ci-contre: le stand des Etudiants de Gauche Actifs à l’université de Liège lors de la journée ”Bac J-1", où nos militants ont mené campagne toute la journée.


    In memoriam: Nikos Remoundos

    Le 4 septembre dernier est décédé notre camarade grec Nikos Remoundos, membre de longue date de notre parti-frère en Grèce (Xekinima), dont il était le secrétaire général de puis la fin des années ’80. Nikos est décédé à l’âge de 71 ans. Tout comme d’autres, il avait rejoint le Comité pour une Internationale Ouvrière en 1974, au lancement de notre section grecque, dans le cadre de discussions politiques intenses qui avaient pris place à la chute de la dictature des colonels en Grèce. Avant cela, Nikos étant actif au sein d’un groupe clandestin qui avaient notamment joué un rôle non négligeable dans la lutte étudiante de 1973, un avant-goût du mouvement qui allait faire chuter la dictature en 1974.

    A ce moement, Nikos et ses camarades ont participé au lancement du PASOK, qui était à l’époque un parti avec une base ouvrière et un programme de gauche radical. Mais l’approche de Xekinima, qui militait pour un programme révolutionnaire socialiste et pour une réelle démocratie interne, a conduit à leur exclusion du PASOK. Par la suite ont suivi des années très difficiles sous la pression du recul idéologique dans les masses et des illusions énormes qui existaient dans le PASOK et le KKE.

    Ces dernières années, Xekinima a recommencé à croître pour devenir une grande organisation qui joue un rôle important parmi la gauche grecque. Nikos a joué un rôle crucial dans la formation de ces nouvelles générations de militants.

    Nikos Remoundos souffrait depuis longtemps de la maladie de Parkinson et il a fermement lutté contre cette maladie. Jusqu’au dernier instant, il est resté politiquement conscient.

    Xekinima a organisé le 7 septembre une commémoration en son honneur. Là-bas, divers orateurs se sont succédés, parmi lesquels Peter Taaffe, secrétaire général du Socialist Party d’Angleterre et du Pays de Galles, Doros Michael de la section chipriote du CIO, et d’autres camarades actifs dans notre internationale depuis les années ’70. Andros Payiatsos, l’actuel secrétaire général de Xekinima, a également pris la parole.

    Le PSL envoit ses salutations fraternelles à sa famille et à ses camarades. C’est également en son nom que nous poursuivrons la lutte pour une société socialiste!

  • A propos du parti – Nouvelles du PSL

    Cette rubrique de socialisme.be vous propose des nouvelles de notre parti, de ses activités et initiatives,… Cette rubrique comprend donc divers courts rapports d’actions, des brèves de campagne, des appels pour des conférences, des rapports de réunion, ou encore de petits textes de nouveaux membres qui expliquent pourquoi ils ont rejoint notre parti.


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    A noter dans votrer agenda

    • Me. 12 sep. Liège. Action "Le centre-ville n’est pas une propriété privée"
    • Ve. 14 sep. Bruxelles. Manifestation nationale pour le pouvoir d’achat (FGTB). 10h place Brugmann, Ixelles.
    • Ve. 14 sep. Gand. Assemblée générale de Rood!
    • Sa. 29 sep. Anvers. 14h place Astrid. Manifestation antiraciste organisée par Hand-in-Hand
    • Sa. 29 sep. Gand. Fête de Rood!
    • Sa. 29 sep. Anvers. Fête de Rood!
    • Sa. 6 oct. Anvers. Meeting électoral de Rood!
    • 1-2 décembre: Congrès National du PSL

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    Echos de campagne

    La campagne électorale bat maintenant son plein. A Gand, presque tous les soirs, nos camarades sont au porte-à-porte et en une dizaine de jours à peine, la pile des 100.000 tracts a déjà considérablement diminué. Le week-end dernier, Rood! a aussi mené une action concernant l’ouverture de d’un nouvel hôtel de ville extrêmement coûteux. "Pas de projets de prestige, des logements abordables pour tout le monde", voilà quel était le message clair lancé par les militants.

    A Bruxelles, nos militants sont en pleine activité à Saint-Gilles. Les tracts se suivent et peuvent compter sur un bon écho dans la population. La ville a laissé voir sa nervosité à l’occasion de la validation des signatures permettant de déposer une liste: toutes sortes de détails ont été utilisés pour en invalider plusieurs dizaines. Les arguments étaient enfantins : une femme de 82 ans qui se nomme Berthe, mais qui se fait appeller Bertha dans la vie de tous les jours, a fait l’erreur d’inscrire Bertha au lieu de Berthe. Cela a été suffisant pour rejeter la déclarationd e parrainage! Les signatures supplémentaires nécessaires ont cependant rapidement été récoltées, mais cela donne une idée de l’atmosphère qui règne au sommet du PS à Saint-Gilles

    Ailleurs aussi, la campagne est véritablement lancée. A Liège, nous avons trois membres sur la liste de la coopérative politique VEGA, une liste complète de 49 candidats qui subit le sort que réservent les partis traditionnels à leurs opposants : un espace plus limité sur les panneaux électoraux, et aucune participation aux débats de la chaîne de télévision locale. Depuis cette année, il faut non seulement déposer une liste complète pour pouvoir participer, mais aussi avoir au moins un élu! De quoi s’assurer que l’espace laissé aux voix dissidentes est le plus lilité possible… A Charleroi également, le Front de Gauche dépose une liste complète de 51 candidats pour les communales, et une liste de 9 candidats pour la province. Notre camarade Stefanie Lagae est en deuxième place sur la liste pour les communales, et occupe la tête de liste pour la Province.


    Du 30 novembre au 2 décembre 13e Congrès National du PS L

    Une fois les élections communales passées et qu’il ne faudra plus coller d’affiche aux fenêtres, la plupart des membres des partis traditionnels n’auront plus de nouvelles de leurs sections locales (pour autant qu’elles existent réellement). Dans ces partis, l’implication active des membres et leur formation politique est très loin de constituer une priorité. Comment dès lors s’étonner que malgré la croissance de la population, le nombre global de membres des divers partis politiques ait diminué de 160.000 personnes en 20 ans ?

    C’est ce qu’a révélé fin 2011 une étude réalisée par le centre d’étude de la vie politique (Cevipol) de l’ULB: aujourd’hui, moins de 5% des électeurs sont membres d’un parti, alors que le chiffre dépassait 13% dans les années ‘80. Nous considérons les choses différemment au PSL, conscients que l’efficacité de notre action passe par nos membres, leur formation et leur implication dans les luttes concrètes.

    Pour le PSL, un Congrès est l’occasion de discuter en profondeur afin d’arriver à une clarification politique des processus à l’oeuvre dans la société destinée à déterminer les grandes orientations de notre travail militant. C’est une opportunité d’avoir une meilleure compréhension de la situation économique, politique et sociale dans laquelle nous vivons et sommes politiquement actifs.

    Il ne s’agit pas pour nous d’un événement anodin avec beaucoup de blabla avant de retourner dans le quotidien, mais d’un événement majeur préparé dans toutes les sections sur base de différents textes (organisationnels et de perspectives politiques) soumis à la discussion, événement qui par ailleurs élira notre Comité National pour les deux ans à venir.

  • "Retrouvailles 2012" : Encore une fois, un beau succès

    "Retrouvailles", c’est le rendez-vous annuel et obligé des associations liégeoises. Cette année encore, nous étions présents avec notre campagne antiraciste et anticapitaliste "Résistance Internationale" et, cette année encore, ce fut un beau succès. Nous avons ainsi pu vendre plus de 100 exemplaires de notre mensuel Lutte Socialiste, à côté de très nombreuses discussions politiques avec les passants, principalement autour de la nécessité de construire en Belgique un nouveau parti large pour et par les travailleurs. Ce fut aussi l’occasion de mieux connaître plusieurs militants de la coopérative politique VEGA avec laquelle nous collaborons pour ces élections communales.

    Par Nico

    A gauche, Simon Hupkens, candidat du PSL sur la liste VEGA (11e place : lire notre article "Liège : trois membres du PSL sur la liste VEGA") et Nicole Rossion, ouvrière dans le nettoyage et déléguée syndicale, deuxième candidate sur la liste VEGA. –

  • A propos du parti – Nouvelles du PSL

    Cette rubrique de socialisme.be vous propose des nouvelles de notre parti, de ses activités et initiatives,… Cette rubrique comprend donc divers courts rapports d’actions, des brèves de campagne, des appels pour des conférences, des rapports de réunion, ou encore de petits textes de nouveaux membres qui expliquent pourquoi ils ont rejoint notre parti.


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    A noter dans votrer agenda

    • Je. 6 sep. Anvers. Assemblée générale de Rood !
    • Me. 12 sep. Liège. Action "Le centre-ville n’est pas une propriété privée"
    • Ve. 14 sep. Bruxelles. Manifestation nationale pour le pouvoir d’achat (FGTB). 10h place Brugmann, Ixelles.
    • Ve. 14 sep. Gand. Assemblée générale de Rood!
    • Sa. 29 sep. Anvers. 14h place Astrid. Manifestation antiraciste organisée par Hand-in-Hand
    • Sa. 29 sep. Gand. Fête de Rood!
    • Sa. 29 sep. Anvers. Fête de Rood!
    • Sa. 6 oct. Anvers. Meeting électoral de Rood!
    • 1-2 décembre: Congrès National du PSL

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    Du 30 novembre au 2 décembre 13e Congrès National du PSL

    Une fois les élections communales passées et qu’il ne faudra plus coller d’affiche aux fenêtres, la plupart des membres des partis traditionnels n’auront plus de nouvelles de leurs sections locales (pour autant qu’elles existent réellement). Dans ces partis, l’implication active des membres et leur formation politique est très loin de constituer une priorité. Comment dès lors s’étonner que malgré la croissance de la population, le nombre global de membres des divers partis politiques ait diminué de 160.000 personnes en 20 ans ?

    C’est ce qu’a révélé fin 2011 une étude réalisée par le centre d’étude de la vie politique (Cevipol) de l’ULB: aujourd’hui, moins de 5% des électeurs sont membres d’un parti, alors que le chiffre dépassait 13% dans les années ‘80. Nous considérons les choses différemment au PSL, conscients que l’efficacité de notre action passe par nos membres, leur formation et leur implication dans les luttes concrètes.

    Pour le PSL, un Congrès est l’occasion de discuter en profondeur afin d’arriver à une clarification politique des processus à l’oeuvre dans la société destinée à déterminer les grandes orientations de notre travail militant. C’est une opportunité d’avoir une meilleure compréhension de la situation économique, politique et sociale dans laquelle nous vivons et sommes politiquement actifs.

    Il ne s’agit pas pour nous d’un événement anodin avec beaucoup de blabla avant de retourner dans le quotidien, mais d’un événement majeur préparé dans toutes les sections sur base de différents textes (organisationnels et de perspectives politiques) soumis à la discussion, événement qui par ailleurs élira notre Comité National pour les deux ans à venir.


    Campagne électorale : Et voilà les tracts !

    6 semaines avant la tenue des élections, le matériel est presque là au complet. Dans quelques jours, le tract national du PSL sera disponible et nous aurons également une affiche nationale du PSL. Précisons que ce matériel peut être utilisé dans des communes où nous ne nous présentons pas. L’intérêt suscité par l’atmosphère générale de campagne peut être saisie comme occasion de diffuser partout les idées socialistes, réellement socialistes.

    En plus de cela, il y aura bien entendu le matériel local. Cette semaine, à Gand, il y a eu une première livraison de 100.000 tractset ils devraient déjà être dans les boîtes aux lettres à l’heure qu’il est. A Bruxelles et à Anvers également, un tract sera distribué en grand nombre. Celui de Bruxelles a été présenté jeudi dernier en soirée est disponible ici.

    Cette semaine s’est également tenue à Liège la conférence de presse qui a présenté la liste de la coopérative politique VEGA, sur laquelle nous avons trois membres. A Charleroi aussi, la campagne du Front de Gauche a commencé (Liste des candidats). Cette liste sera enmenée par René Andersen, qui a été actif des années durant en tant que cheminot. Deux candidats du PSL seront également présents.


    Edition de septembre de "Lutte Socialiste"

    Demain commence la nouvelle année civile, une nouvelle année de travail après des vacances bien méritées. Durant ce mois de septembre, la campagne électorale tournera à plein régime, mais nous aurons également beaucoup à faire avec les Etudiants de Gauche Actifs, avec cette nouvelle année académique qui commence. Septembre sera donc un mois bien chargé, avec de nombreuses possibilités de diffuser notre mensuel. Cette édition accorde une large place aux élections, avec notamment une grande interview d’Anja Deschoemacker (tête de liste pour Gauches Communes à Saint-Gilles) et Bart Vandersteene (tête de liste de Rood! à Gand). Mais nous abordons également le contexte général de crise économique et divers élements de la situation internationale, notamment la percée fantastique du SP aux Pays-Bas. Des articles sont encore consacrés à la situation actuelle de la SNCB, à la manifestation syndicale de la FGTB du 14 septembre, à la lutte contre le chômage et au maintien de chaque emploi,…

    Aperçu du contenu :

    1. ‘Envoyons la facture de la crise dans l’autre direction!’
    2. ‘Manifestation de la FGTB le 14 septembre – Mettons la pression dès la rentrée sociale !’ || Brèves : ‘L’énergie (nucléaire) aux mains de la collectivité !’ et ‘Un dépotoir nucléaire à Fleurus’
    3. Edito: ‘Pas moyen de savoir pour quoi on vote… ‘ || ‘Quand les frais scolaires étranglent les ménages’
    4. ‘Non à la libéralisation du rail !’ || ‘Eux et nous : Quelques faits et chiffres sur le fossé entre le 1% des plus riches et les autres 99%.’
    5. ‘Y en a marre de la chasse aux chômeurs !!! ‘ || ‘Battons-nous pour chaque emploi !’
    6. ‘Homophobie, racisme, sexisme : tout ce qui nous divise nous affaiblit !’ || ‘Michèle Martin : symptôme d’une justice malade’
    7. Interview de Bart Vandersteene et Anja Deschoemacker: “Nous voulons des emplois, des logements sociaux et des services publics de qualité’’
    8. Suite de l’interview + cadre : ‘Élections communales : où le PSL se présente-t-il ?’
    9. Le capitalisme en crise. “Pris dans les phares du camion qui approche”
    10. ‘Les mineurs espagnols montrent la voie à la classe ouvrière’ || ‘Pays-Bas: Vers une victoire éclatante du SP !’
    11. ‘Syrie : vers une interminable guerre civile ?’ || ‘Massacre en Afrique du Sud. Solidarité avec les mineurs !’
    12. ‘‘‘Pussy Riot’’, les bouc-émissaires de Poutine’ || ‘‘The Dark Knight Rises’. Hollywood choisit le statu quo’
    13. Nouvelles du parti
    14. Les jeunes et les élections : ‘Ne laissons pas notre avenir aux mains des politiciens de l’establishment !’ || ‘Avertissements de Grèce – Allons à l’offensive contre le racisme et l’extrême-droite !’
    15. ‘Pour une année de lutte, rejoins les Etudiants de Gauche Actifs !’
    16. ‘Notre enseignement n’est pas une marchandise!’

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  • Choisir entre ‘‘rigueur’’ et austérité ? Un seul mot : Résistance !

    Les mauvaises nouvelles sont pour après le 14 octobre. Ensuite, le budget fédéral sera présenté à la Commission Européenne et l’austérité frappera encore, des Régions jusqu’aux communes. Actuellement, les partis établis se taisent dans toutes les langues concernant les trous à combler. Ils attendent que le 14 octobre soit passé pour une fois de plus nous présenter la facture d’une crise que nous n’avons pas provoquée.

    Tract général du PSL pour les élections communales du 14 octobre

    Tract en version PDF

    L’austérité à tous niveaux

    L’économie du pays faiblit à nouveau, jusqu’à se contracter. Résultat : plus de chômage et moins de revenus pour les autorités. Il est possible que jusqu’à un milliard d’euros soit encore assaini des budgets de l’Etat d’ici la fin de cette année, en plus des précédentes mesures antisociales notamment contre les pensions et les allocations de chômage.

    Au niveau régional ou de la Fédération Wallonie-Bruxelles, les moyens manquent pour tous les besoins fondamentaux, tant pour les logements sociaux, que les transports publics ou l’enseignement. Nous pouvons voir au quotidien ce que cela signifie : diminution de la qualité du service à la STIB ou aux TEC, manque de places dans les écoles, listes d’attentes à rallonge pour les logements sociaux, les soins de santé ou les crèches publiques,… Il nous sera bientôt possible de figurer sur liste d’attente de la crèche jusqu’à la maison de repos !

    Au niveau communal également, le manque de moyens règne en maître, notamment suite au désastre de Dexia : 39% des communes wallonnes sont dans le rouge, tout comme la moitié des bruxelloises et 70% des flamandes.

    Dans l’actuel contexte de politique européenne d’austérité drastique – responsable du naufrage des conditions de vie des populations grecques, espagnoles ou italiennes – aucune reprise économique n’est attendue. Pourtant, tous les partis traditionnels continuent d’approuver la logique d’assainissement des finances visant à nous faire payer une crise dont nous ne sommes en rien responsables.

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    En juin dernier, une délégation du PSL s’était rendue en France pour participer à la “Marche contre l’austérité et le fascisme” et soutenir la candidature de Jean- Luc Mélenchon (Front de Gauche) contre celle de Marine Le Pen (Front National) aux élections législatives.

    Préparons la résistance !

    Nous avons besoin de bons emplois (notamment pour assurer que nos jeunes ne soient pas une génération perdue), de logements sociaux abordables et de bons services collectifs (crèches,…). Mais les partis établis préfèrent négliger ces domaines en faveur de projets de prestige destinés à attirer des touristes et une population plus riche. Pendant ce temps, une couche croissante de la population voit ses perspectives d’avenir s’évaporer. Fautil dès lors s’étonner que les problèmes deviennent plus explosifs dans cette société sans cesse plus dure ?

    Combattre les divers manque de moyens et l’insécurité, cela signifie combattre la politique d’austérité. Partout en Europe grandit la colère contre cette logique, ce qui a abouti aux grèves générales grecques ou encore au mouvement des Indignés et à la lutte des mineurs des Asturies en Espagne. Ici aussi, nous devons prendre le chemin de la lutte ! Nous devons nous battre, tant dans les rues que dans les entreprises et sur le plan politique.

    Le Parti Socialiste de Lutte – Linkse Socialistische Partij (PSL-LSP) veut jouer un rôle actif dans ce processus. Nous stopperons d’autant mieux cette avalanche d’assainissements si nous nous y prenons avant que notre niveau de vie ait rejoint celui des Grecs. Lutter activement contre cette politique implique de discuter d’un instrument politique. Nous pensons nécessaire que les opposants au néolibéralisme s’unissent dans un parti ouvert et démocratique respectant les diverses personnalités et tendances regroupées en son sein.

    Les travailleurs, les chômeurs, les pensionnés, les jeunes,… ont besoin de leur propre relais politique, avec des représentants qui, contrairement aux politiciens établis, ne gagneraient pas autant qu’un manager, mais l’équivalent du salaire moyen d’un travailleur.

    C’est dans ce cadre que nous allons participer à ces élections sur des initiatives unitaires locales ouvertes regroupant des syndicalistes, des militants politiques ou associatifs et diverses organisations de gauche. Nous voulons développer le débat en faveur d’une coordination unitaire à la gauche du Parti ‘‘Socialiste’’ et d’Ecolo pour les élections législatives de 2014. A Bruxelles, nous participons aux listes unitaires ‘‘Gauches Communes’’, soutenues par le PSL, le Parti Humaniste et le Comité pour une Autre Politique, avec également des candidats de Syriza (Grèce) et du Socialist Party (Irlande). Dans le Hainaut, nous participons aux listes ‘‘Front de Gauche’’ (à Charleroi et La Louvière), soutenues par le Parti Communiste et le PSL. A Liège, nous participons à la liste déposée par la coopérative politique ‘‘Verts et à gauche’’ (VEGA), sur laquelle seront également présents divers candidats du Mouvement Socialiste et du Mouvement politique des objecteurs de croissance.

    En Flandre, Rood! (Rouge) est sorti du SP.a (l’équivalent flamand du PS) et veut rassembler les forces à l’extérieur de ce parti en un nouveau mouvement politique. Nous serons présents avec Rood! à Gand et à Anvers. Nous serons également sur les listes LSP-Rood! à Keerbergen, LSP à Termonde et LEEF! A Zottegem.

    ‘‘Qui combat peut perdre, mais celui qui ne combat pas a déjà perdu.’’ (Bertolt Brecht)

    Ce pour quoi nous luttons

    Le PSL défend un programme qui se base sur les intérêts de la majorité de la population. Les possibilités technologiques et les richesses sont plus que suffisantes pour les satisfaire. Quelques points centraux :

    • De l’EMPLOI pour tous. Alors que le chômage atteint des proportions dramatiques, certains doivent prendre des pilules pour supporter leur charge de travail et d’autres ont besoin de deux jobs pour parvenir à la fin du mois. Au lieu de répartir le chômage, il faut répartir le travail disponible ! C’est possible, en diminuant le nombre d’heures de travail par semaine sans perte de salaire et avec embauches compensatoires. Nous défendons la résistance active contre tous les licenciements et la création de bons emplois avec lesquels il est possible de faire face à l’avenir.
    • Des SERVICES PUBLICS pour tous. Privatisations et libéralisations entraînent de moins bons services qui coûtent plus chers. Énergie, transports en commun, poste, crèches, soins de santé,… sont autant de services essentiels que la collectivité doit avoir en main afin de les développer et non de les sacrifier pour les profits. Les assainissements de ces dernières années ont déjà réalisé de grands trous dans notre tissu social, laissant de plus en plus de gens sur le bord de la route. Il nous faut plus de moyens publics pour de meilleurs services publics !
    • Des LOGEMENTS SOCIAUX abordables. Un programme de construction de logements sociaux est urgent. De plus, cela ferait pression à la baisse sur les loyers du privé. Les logements sociaux doivent être dans les mains du public et de bonne qualité. Les loyers ne doivent pas dépasser 20% du revenu des ménages.

    Les moyens existent-ils ?

    Une alternative socialiste

    Chaque acquis issu des luttes ouvrières passées est en danger. Le capitalisme est en crise systémique et n’a plus à offrir que chômage, pauvreté, guerre et dégradation de l’environnement pour la majorité. Pourtant, les capacités technologiques et les richesses n’ont jamais été aussi grandes.

    Le PSL se bat pour une alternative socialiste où la richesse créée par les travailleurs reviendra à la société toute entière au lieu de disparaître dans les poches des actionnaires et autres spéculateurs. La nationalisation des secteurs clés de l’économie est une première étape pour assurer un contrôle démocratique de la finance ou de l’énergie, entre autres. Nous sommes pour le socialisme démocratique, pour que la production soit organisée en fonction des besoins de la majorité et non en fonction des profits d’une infime minorité.
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    Il y a bien de l’argent pour les énormes projets de prestige avec lesquels les villes et les communes veulent attirer les touristes et les habitants riches.

    Il y a bien de l’argent chez cette infime élite mondiale de super-riches qui avait au moins 17.000 milliards d’euros sur ses comptes dans des paradis fiscaux en 2010. Les chercheurs qui ont dévoilé ce chiffre ont déclaré : “Le monde possède une énorme montagne de richesses financières qui pourrait être utilisée pour solutionner les problèmes majeurs sur Terre.”

    Il y a bien de l’argent chez ces 14 entreprises du Bel20 qui ont réalisé un bénéfice net de 7 milliards d’euros les 6 premiers mois de cette année. Les grandes entreprises réalisent chaque année des milliards d’euros de profit et reçoivent en plus des cadeaux fiscaux comme les 4,25 milliards d’euros de déduction des intérêts notionnels en 2011. Il existe en plus une fraude fiscale d’environ 30 milliards d’euros par an.

    Des moyens, il y en a, mais les capitalistes assurent qu’il est impossible que les richesses produites dans la société servent à satisfaire les besoins de la majorité de la population. Ce système capitaliste est incapable de parvenir à un programme social qui rencontre les besoins réels et n’en a que faire. Un tel programme n’est possible que si la masse de la population active s’organise et lutte pour ôter les richesses de la société des mains de ceux qui se les accaparent aujourd’hui pour les remettre à ceux qui les produisent : les travailleurs.

    Seul un système garantissant que les richesses de la société soient aux mains de cette société elle-même peut rendre cela permanent. C’est ce que nous appelons une société socialiste démocratique, une société basée sur la planification démocratique de l’économie.

    Ce que nous pensons :

    “Même les communes cherchent l’argent principalement dans les poches de la population ordinaire, tout en protégeant les privilèges des plus riches. Pourtant, les communes pourraient aller chercher leurs moyens parmi ce 1% de super-riches, les capitalistes et les spéculateurs. Mais les communes sont dirigées par ces mêmes partis au pouvoir à tous les niveaux. Pour nous y opposer, nous devons commencer à rassembler les forces qui veulent lutter contre l’austérité.”

    ANJA DESCHOEMACKER, tête de liste de Gauches Communes à Saint-Gilles

    “À Charleroi, il y a seulement un emploi disponible pour 40 chômeurs. Il faut s’attaquer au chômage, pas aux chômeurs. Ce qu’il faut, c’est des emplois de qualité pour tous. La commune pourrait montrer l’exemple en lançant un vaste programme de travaux publics répondant aux besoins urgents de la population, construction et rénovation des logements, des crèches, des écoles,… Mais aussi en diminuant le temps de travail sans perte de salaire et avec embauches compensatoires pour l’ensemble des travailleurs communaux. Ce ne sera possible que si nous nous décidons à aller chercher l’argent là où il est, dans les poches du patronat !”

    STEFANIE LAGAE, candidate sur la liste Front de Gauche à Charleroi

    “Aujourd’hui, à Liège comme ailleurs, seule manque la volonté politique pour réquisitionner les dizaines d’immeubles inoccupés qu’on laisse pourrir pour spéculer et qui pourraient très bien abriter les nombreuses familles en attente d’un logement social. Faute de responsables politiques qui défendent nos interêts, c’est nous, travailleurs, qui devons nous mobiliser pour imposer une politique qui réponde à nos besoins.”

    SIMON HUPKENS, candidat sur la liste VEGA à Liège


    Faites campagne avec nous !

    Il y a des candidats du PSL à Bruxelles à Saint-Gilles (Gauches Communes), Ixelles (Gauches Communes), Anderlecht (Gauches Communes) et Jette (Gauches Communes) ; en Wallonie à Liège (Vega) et Charleroi (Front de Gauche) et en Flandre à Gand (Rood!), Anvers (Rood!), Termonde (LSP), Zottegem (LEEF!), Keerbergen (LSP-Rood!). Là où nous ne sommes pas présents, nous appelons à voter pour des syndicalistes combatifs et des candidats issus du mouvement ouvrier.

    Le Parti Socialiste de Lutte n’est pas actif qu’au moment des élections. Nous sommes impliqués au quotidien dans des luttes, mouvements et campagnes sur les lieux de travail, dans les quartiers et parmi la jeunesse. Contre la crise du capitalisme, il nous faut une gauche ouverte et unifiée. Le PSL veut participer à sa construction. Soutenez nos campagnes financièrement, participez à nos activités ou mieux : rejoignez-nous ! Numéro de compte: 001-2260393-78 du LSP. Pour plus d’infos / devenir membre, contactez-nous via info@socialisme.be ou au 02/345.61.81.

    Prenez un abonnement à ‘Lutte Socialiste’! Désirez-vous lire chaque mois nos rapports et nos analyses? Un abonnement à notre mensuel revient à 20 euros pour 12 numéros (soutien : 30 ou 50 euros). Il vous est également possible de verser un ordre permanent d’au moins 2 euros par mois. Versez cela sur n° de compte 001-3907596-27 de ‘Socialist Press’ avec pour mention “abonnement”. Bonne lecture !

    Rejoignez le PSL ! Le PSL-LSP essaye le plus possible d’impliquer ses membres dans l’activité. Nous tenons des réunions de discussion politique hebdomadaires et menons campagne sur les lieux de travail, dans les quartiers, aux universités, aux écoles,… Voulez-vous également jouer un rôle actif contre le capitalisme? Rejoignez-nous aujourd’hui, contactez-nous pour une discussion avec un militant! info@socialisme.be 02/345.61.81.

  • Kazakhstan : Libération de Vadim Kuramshin !

    Ces dernières semaines ont vu le développement d’une intense campagne de solidarité en faveur de l’avocat spécialiste des Droit de l’Homme Vadim Kuramshin, arrêté et menacé au Kazakhstan d’une lourde peine de prison après un jugement marqué par les nombreuses erreurs de procédures. L’accusation reposait sur des ‘‘preuves’’ fabriquées de toute pièce destinées à le condamner pour corruption. La campagne internationale de solidarité a très certainement eu un impact pour obtenir ce résultat.

    Le ‘‘Mouvement Socialiste du Kazakhstan’’ (organisation large à l’intérieur de laquelle est active notre parti-frère au Kazakhstan ‘‘Résistance Socialiste’’) a pu annoncer aujourd’hui que Vadim avait été relâché. Le procès se terminait des derniers jours, sur fonds d’une intense campagne de solidarité menée aux quatre coins du monde, avec des actions de protestation aux ambassades et l’envoi de centaines d’e-mails de protestation, dont un bon nombre au départ de Belgique.

    Le Mouvement Socialiste du Kazakhstan a tenu à remercier sur son site les centaines de personnes qui ont pris part à cette campagne, à “chaque personne qui n’est pas restée sur le côté mais a rejoint notre camp afin d’assurer la libération de Vadim.”

    Cette libération est une grande victoire obtenue par la campagne internationale de solidarité, et nous remercions chaleureusement toute personne qui a suivi notre appel à envoyer des lettres de protestation.

    Plus d’informations suivront bientôt.

  • PARTICIPEZ À LA CAMPAGNE ÉLECTORALE DU PSL !

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    Le PSL veut saisir la campagne pour les communales pour mieux préparer la classe des travailleurs à une période de lutte. Après les élections, une nouvelle tournée d’assainissements arrivera, cette fois-ci également au niveau local. Les capitalistes useront tous leurs réseaux pour sauvegarder le maximum de leurs profits lors de la négociation, fin d’année, du nouvel Accord interprofessionnel (AIP). L’index, nos salaires et notre pouvoir d’achat seront à nouveau attaqués. Le PSL veut, dans la mesure de ses capacités, alerter de l’arrivée de cette offensive soutenue par tous les partis traditionnels et hâter l’organisation de la contre-attaque à tous niveaux.

    Il n’existe aucune opposition de gauche qui uni les travailleurs et les jeunes dans la lutte contre ce gouvernement. Malgré sa rhétorique quelque peu de gauche, le PS assiste la bourgeoisie et sa soif de profits, tout comme les autres partis pro-capitalistes. En Flandre, la N-VA se pose en seule alternative à ces politiciens, alors même que son programme n’a qu’un objectif : tordre un peu plus et un peu plus vite le cou et le portefeuille des travailleurs et de leur famille. Construire une véritable alternative de gauche est plus que jamais nécessaire.

    Un outil politique pour notre classe !

    Le PSL a toujours été partisan de la création d’un nouveau parti large, un instrument qui relie les divers mouvements de lutte. Un tel parti travaillerait à un programme qui redonnerait aux jeunes et aux travailleurs la confiance et l’audace de revendiquer un autre type de société. La large implication dans la campagne électorale du Front de Gauche en France et les résultats obtenus par Syriza en Grèce ont illustré le potentiel pour les idées de gauche.

    Nous n’en sommes pas encore là en Belgique, mais nous voulons saisir ces élections locales pour poser un pas en ce sens. Nous allons souligner la nécessité d’une résistance unifiée et de préparer une réelle alternative de gauche pour les prochaines élections générales de 2014. Nous voulons populariser l’idée que seule une résistance active peut stopper la politique néolibérale. Parallèlement, nous soutenons qu’il faut rompre avec le capitalisme et lutter pour une autre société, basé sur les intérêts de l’immense majorité de la population.

    C’est dans ce cadre que nous participerons à différentes listes électorales qui regroupent des formations politiques de gauche et des militants syndicaux et associatifs comme Gauches Communes à Bruxelles, Front de Gauche à Charleroi et La Louvière, Verts et à gauche (VEGA) à Liège et Rood! en Flandre (comme à Gand et Anvers). Le PSL présentera une liste locale à Termonde et participera à une liste LSP-Rood à Keerbergen.

    Commencer à construire une implantation locale

    Nos précédentes campagnes électorales avaient essentiellement pour but de faire connaître notre parti et de le renforcer. Cela reste crucial, mais nous voulons franchir une étape supplémentaire dans certaines communes (à Saint-Gilles et Gand) en essayant d’atteindre les masses et de poser les bases pour obtenir un premier élu du PSL. Ce n’est pas un hasard si nous avons été dans ces communes à la base de ”reprenons nos communes” et des ”Gantois contre l’austérité”. Dans d’autres sections du CIO, nous pouvons voir quel rôle public peuvent jouer des élus afin de renforcer la lutte contre l’austérité et de populariser l’idée d’une alternative socialiste.

    Pour cela, nous avons besoin de l’implication active et d’une aide financière supplémentaire de la part de tous nos membres et sympathisants. Nous voulons récolter 15.000 € d’ici fin septembre, dont plus de 7.000 ont déjà été récoltés. Voilà pourquoi nous vous appelons chaudement à faire un don au PSL d’ici la fin septembre ou à soutenir le PSL sur une base plus régulière, avec un ordre permanent bancaire mensuel de soutien. Chaque soutien, petit ou grand selon les moyens de chacun, sera d’une très grande aide pour réaliser nos objectifs.

    Pour une cotisation ou un don, verser sur le compte du PSL : 001-2260393-78

  • Quel type de parti révolutionnaire pour aujourd'hui?

    Lequel de ces deux mots est le moins populaire pour l’instant? Difficile à dire, mais à coup sûr les événements en Tunisie et en Egypte ont joué un rôle crucial dans la popularisation des idées de mouvements de masse et de révolution. Mais la conscience reste faible et vague. Quand on parle de la révolution, les gens peuvent en venir à parler de révolution dans notre façon de penser, dans nos esprits,… C’est à nous qu’il incombe de donner une vision concrète de la notion de révolution, de comment le pouvoir peut être retiré des mains du 1% pour être transféré dans les mains des 99%.

    Rapport d’une discussion tenue à l’école d’été du CIO

    Rien que sur l’année 2011, nous avons vu des mouvements comme les Indignados, le vote grec, le mouvement Occupy et tous avaient des éléments de sentiments anti-parti, plus forts dans certains pays que d’autres. Dans tous les pays, les sondages montrent une faible confiance envers la politique. La politique de gauche également, à cause de la trahison des partis sociaux-démocrates et des verts, sont touchés aussi.

    Ces 20 dernières années, nous avons vu toutes sortes de soi-disant «nouvelles formes d’organisation» – aucunes d’entre elles n’étaient vraiment nouvelles, mais c’était le reflet d’une recherche d’alternative de la part de quelques éléments parmi les plus conscients de la société touchés par le sentiment anti-parti, le sentiment anti-politique.

    Les jeunes ont formé des réseaux, des comités ad hoc, des groupes d’entraide, n’importe quoi, avec n’importe quel nom, mais pas celui de parti. Un parti est vu par eux comme bureaucratique, un instrument où la trahison et la corruption sont inévitables.

    Pour nous, un parti n’est ni plus ni moins que la nature de l’outil nécessaire pour organiser l’avant-garde de la classe ouvrière dans sa conquête du pouvoir, pour atteindre l’objectif de la transformation socialiste de la société.

    La seule classe capable de mener une révolution socialiste et de créer un état des travailleurs en tant que première étape vers une société sans classes est la classe ouvrière. Le rôle décisif de la classe ouvrière dans la révolution socialiste se pose en raison de la conscience de classe collective qui se développe dans le lieu de travail et qui lui permet de préparer la base pour le contrôle démocratique collectif et de la gestion de la société.

    Ce n’est pas non plus une coïncidence si les méthodes d’action et de lutte de la classe ouvrière sont les mêmes partout dans le monde et sont fondées sur le rôle central qu’ils ont dans le processus de production. Ils vont utiliser leurs forces : leur nombre, avec des manifestations et des actions de masse, et leur place dans la production, avec des arrêts de travail, des grèves et des grèves générales. La classe ouvrière est la classe la plus unie en raison de son rôle dans la production et dans la société.

    Les autres classes sociales reflètent tous d’une certaine manière l’individualisme du propriétaire, comme les petits agriculteurs,les petits commerçants,…

    Pourquoi un parti, pourquoi un parti de cadre?

    Si nous étudions l’histoire révolutionnaire, c’est pour que le parti puisse utiliser la mémoire collective de la classe ouvrière et incorporer toutes les leçons du passé. Chaque individu apprend sur la base d’expériences propres, mais ces expériences sont limitées. Suivant les expériences propres, nous apprenons beaucoup d’autres personnes. La vie serait plus difficile si nous ne pouvions pas utiliser l’expérience acquise par ceux autour de nous.

    De la même manière pour les révolutionnaires de la classe ouvrière, il est nécessaire de passer par des expériences propres, assorties de l’apprentissage à partir des énormes expériences des générations passées dans les différents pays. Nous avons besoin d’étudier les événements révolutionnaires, de connaître ses victoires et ses défaites. Celui qui n’apprend pas de l’histoire est condamné à la répéter, et ce n’est pas ce que nous voulons.

    Cette expérience collective tient sa plus forte expression dans le parti révolutionnaire et dans l’Internationale révolutionnaire.

    Comment est construit un tel parti?

    Toutes les informations génétiques d’une personne sont déjà présente chez le fœtus. C’est la même pour le développement d’un parti révolutionnaire de masse. L’information génétique est représentée ici par la théorie et des méthodes sur base desquelles un groupe de cadres est développé et tous les grands flux de prochaines étapes de cette situation.

    La théorie du marxisme telle que nous la connaissons aujourd’hui a été testée, affinée et développée à travers une histoire riche de plus de 150 ans de socialisme scientifique. Lorsque nous discutons et nous étudions la construction d’un parti révolutionnaire, nous essayons d’apprendre de l’expérience la plus importante, l’histoire des bolcheviks. Ils ont mené une révolution ouvrière et ont conquis le pouvoir. "Ils sont les seuls à avoir osé”, a déclaré Rosa Luxembourg, et la bourgeoisie et ses agents ne leur pardonneront jamais. Jusqu’à aujourd’hui, la classe dirigeante vit avec une grande peur de la révolution. Ils investissent dans des moyens importants pour lutter contre les idées révolutionnaires par la propagande, la littérature, l’éducation, les médias,… A nous d’étudier et de diffuser ces idées.

    Les origines des bolcheviks russes se trouvent dans le groupe de l’Émancipation du travail, un groupe de pas plus de 5 personnes qui ont jeté les bases théoriques et les racines pour le mouvement, parmi eux Plekhanov, le père du marxisme russe.

    Pendant toute une période, ce groupe était isolé, devait se battre contre la répression, et l’exil. De loin, on pourrait croire que ce groupe avait peu d’impact, mais ils ont jeté les bases, ils ont formé l’embryon du puissant parti révolutionnaire qui, 34 ans plus tard, conduirait la révolution russe.

    Dans les années 1880, la classe ouvrière s’est manifesté en tant que classe à travers les grèves héroïques, mais elles avaient encore un caractère faible, spontané et inorganisé. Il manquait une direction. Sur la base de capitaux extérieurs des développements économiques ont eu lieu dans le cadre d’une société féodale. En 1898, 1,43 million de travailleurs travaillaient dans les usines avec plus de 100 travailleurs. Jusqu’en 1900, la Russie était le plus grand producteur de pétrole au monde. Une armée du prolétariat s’est alors développée, mais il lui manquait un état-major général. C’est pendant cette période que les marxistes russes ont gagné la confiance des gens, avec patience, et ont fait connaître leurs idées.

    Dans cette période, le parti a été construit à travers des milliers d’actes ordinaires, des activités routinières de construction du parti, comme des discussions, des réunions, la rédaction de tracts et d’articles, des rencontres. Le genre d’activités qui passent inaperçues pour les historiens, mais qui constituent les origines historiques de la transformation révolutionnaire.

    Il vint une période d’agitation croissante par les cellules révolutionnaires et c’est à cette époque que Plekhanov a formulé sa définition classique de la propagande et l’agitation."Une secte politique peut se contenter d’une propagande générale dans les petits cercles, mais pas un parti politique, un propagandiste peut donner beaucoup d’idées pour un petit nombre de personnes, mais l’histoire est faite par les masses, c’est l’agitation d’un nombre limité d’idées mais pour un public de masse, qui construit le lien nécessaire entre les masses et leurs dirigeants."

    En l’an 1900, 50% de tous les travailleurs à Saint-Pétersbourg étaient dans les usines de plus de 500 travailleurs. Les cellules existantes étaient composées de groupes de lecture qui firent progresser l’agitation «illégale», la distribution de tracts, à travers lesquels cette petite quantité de gens ont commencé à jouer un rôle au-delà de leur proportion.

    Mais ce développement a suscité débats et controverses. Un certain nombre de vieux marxistes, qui travaillaient en sous-sol depuis longtemps avait adopté un mode de vie et de travail, une routine, à travers lequel il était difficile de briser la mentalité des petits cercles. D’autre part, parmi la jeune génération, il y avait une trop grande attention à l’agitation et l’activisme et une négligence de la construction de structures.

    Bien que la répression ait été forte en 1898, le Parti Ouvrier Social Démocrate de Russie a été créé. Pendant longtemps, ce parti n’était tout simplement qu’une feuille de papier. Ce n’est qu’après 1900, avec la publication du journal du parti, l’Iskra, qui a été produit en exil, qu’il y avait un instrument pour donner une base théorique et programmatique.

    Dans ces premières années du marxisme russe, nous pouvons trouver de nombreuses leçons pour nous aujourd’hui, même si les conditions sont différentes à bien des égards. Contrairement aux partis capitalistes, nous encourageons tous les membres à jouer un rôle actif dans la construction du parti.

    Une révolution ouvrière qui conduit à un Etat ouvrier doit être fondée sur la participation consciente de la masse des travailleurs. Un parti révolutionnaire de masse doit guider les travailleurs à une transformation socialiste réussie. Dans un tel parti, des membres individuels devraient être en mesure de jouer un rôle d’avant-garde dans leur milieu de travail, lotissement, école, dans les syndicats, au niveau local, régional et national. Pour en arriver à un tel parti, nous devons développer les moyens nécessaires pour s’assurer que les membres soient conscients de leur mission historique. Il faut que les activités du parti et ses méthodes puissent élever leur confiance, leur compréhension, leur courage et leur prise d’initiative. Il s’agit de stimuler l’activité de réflexion et d’initiative pour les membres, de stimuler une atmosphère de discussion.

    Pour atteindre la classe ouvrière avec nos idées, il faut que nous soyons organisés. La section est la clé de la construction du parti. Elle constitue, au niveau local, le lieu où les membres se réunissent pour élaborer une stratégie afin de construire le parti. Certaines sections travaillent avec des sections jeunes ou étudiantes. En Belgique, nous avons en général choisi d’avoir des sections mixtes, où il peut y avoir un échange entre les travailleurs et les jeunes, entre les expérimentés et les moins expérimentés.

    La réunion de section est l’endroit où les membres peuvent avoir une participation active dans toutes les discussions du parti, sur le programme, l’analyse, les perspectives et les décisions. C’est le lieu où l’activité des membres peut être guidés et discutées collectivement. C’est l’endroit crucial où les camarades peuvent acquérir les connaissances politiques nécessaires pour être en mesure de jouer un rôle en tant que révolutionnaires. La direction générale joue également un rôle primordial dans l’éducation et le développement des membres du parti. La façon dont nous construisons le parti et ses sections est bien sûr également déterminée par les conditions concrètes, le niveau de lutte de classe et la conscience.

    La période de lutte de classe et la conscience aura évidemment un impact sur nos racines et le fonctionnement. La chute du stalinisme a eu un impact dévastateur sur de nombreux partis de gauche. Le Comité pour une Internationale Ouvrière a été capable de passer par cette période avec des dommages limités sur base de discussion profondes et d’une forte analyse tout en développant de nouvelles initiatives destinées ) continuer à nous construire, comme en se tournant vers la jeunesse.

    Toutes les sections plus importantes ont connu des périodes de forte croissance et des périodes de consolidation. Les périodes de forte croissance se posent souvent avec des périodes d’intensification sociale et / ou de lutte politique. Dans de telles périodes, il est important d’ouvrir notre parti, d’adapter nos méthodes pour être en mesure de maximiser les possibilités de recrutement et de consolidation.

    C’est pourquoi les responsables de sections et leur équipe au sein du comité de section jouent un rôle important dans le parti. Ils ont à élaborer des propositions qui se traduisent par le projet du parti au niveau national ou régional. Ils doivent développer une approche dynamique pour stimuler et convaincre tous les camarades de jouer un rôle dans ce projet.

    Les sections doivent travailler avec un comité composé de 3 à 6 membres du parti. La direction est faite de membres qui sont les camarades principaux qui tirent en avant le travail montrant l’exemple, en inspirant et en aidant tous les membres à intervenir et à aider à construire le parti.

    Le comité établit des plans pour la section, pour les activités et les discussions et cherche à développer chaque camarade d’une manière qui permette de scinder la section et de cette manière, de doubler le montant des camarades impliqués dans le parti et en augmentant les capacités du parti dans son travail quotidien, les interventions, le recrutement et ainsi de suite.

    Il y a eu des périodes au cours desquelles nous avons opté pour les petites sections. Ça stimule les camarades à prendre un rôle, il est plus facile de prendre la responsabilité d’un aspect du travail. Il y a une différence pour un trésorier si vous devez suivre 20 ou 10 membres. Mais le fractionnement d’une section peut également être prématuré si les conditions ne sont pas bonnes, s’il n’y a pas assez de camarades pour garantir le fonctionnement et l’activité de cette section.

    Dans certaines situations, il est nécessaire d’avoir de plus grandes sections. Dans les périodes où nous faisons beaucoup de travail de campagne externe, si nous avons beaucoup de camarades impliqués dans le travail en organisations de gauche plus larges ou qui doivent prendre des responsabilités importantes, il n’est souvent pas possible de combiner cela avec une tâche concrète dans la section du parti. Mais dans de grandes réunions, les camarades seront plus réticents à intervenir dans les discussions, la charge de travail pourrait peser sur les épaules d’un petit groupe de membres. C’est pourquoi nous avons toujours besoin de chercher des camarades et de développer ces camarades qui peuvent prendre le travail de la construction du parti comme leur première priorité. Pour tous les camarades que nous envoyons dans le travail avec des formations de gauche plus large, l’équilibre doit être fait pour qu’ils puissent aussi se concentrer sur la construction de notre propre organisation.

    Les camarades dans les comités de section jouent le rôle le plus crucial dans le parti. Pour développer ces camarades et l’ensemble de la nouvelle génération, la section Angleterre et Pays de Galles a commencé à organiser des journées de formation pour les organisateurs du parti, une initiative que nous avons suivi en Belgique également. En conséquence de cela, nous préparons une brochure "organisateurs de section", similaire à la version anglaise, mais adapté à la situation belge, qui fonctionne comme un guide pour les camarades anciens et les nouveaux qui prennent la tâche de construire les sections. Il s’agit d’un instrument essentiel pour les membres des nouvelles régions où nous nous implantons, cette brochure pourra les aider dans les étapes qui doivent être prises pour passer d’une poignée de camarades à une section qui fonctionne pleinement.

    Le caractère du parti est déterminé en première instance par son programme, mais il n’est pas possible d’avoir une organisation saine révolutionnaire sans les structures nécessaires, les méthodes et le fonctionnement.

    L’expérience du SSP (scottish socialist party) a prouvé ce point. Lorsque le SSP a été lancé nos ex-camarades ont confondu la tâche de la construction du parti large et l’organisation des cadres marxistes. Ils ont dissous notre organisation et l’ont remplacées par un réseau avec des réunions mensuelles et un magazine trimestriel. Ils ont prétendu que, parce qu’ils étaient en position dominante dans la direction du SSP, le caractère marxiste du SSP serait garanti et qu’un travail de construction de notre parti frère n’était pas plus nécessaire.

    Plus de 10 ans après ce débat, une position qui était sans doute plus favorable que celle que connaissent actuellement nos camarades irlandais a été détruite, pas complètement toutefois grâce à notre groupe écossais qui est restés au sein du Comité pour une Internationale Ouvrière. Il faut du temps et un travail patient pour construire une position et des bases, elle peut être détruite très vite. Les mêmes erreurs ont été faites par la LCR française au sein du NPA. Le résultat pourrait être similaire.

    Nous voulons qu’un maximum de nos membres deviennent des cadres, autrement dit qu’un maximum de camarades soient capable d’intervenir dans le mouvement en tant que leaders révolutionnaires. Vous ne pourrez jamais devenir un cadre uniquement par l’étude du marxisme, il faut la pratique de la lutte des classes et de la lutte politique pour être en mesure de traduire les idées en pratique. Mais sans étudier, des erreurs inutiles peuvent être faites. Même si la section est l’unité centrale pour la formation, est utile de prendre des initiatives pour renforcer la formation des membres, sous la forme d’entretiens individuels et de programmes de formation de groupe, des groupes de lecture, la rédaction d’articles, de brochures,… ou des mesures spécifiques pour stimuler les jeunes camarades, les camarades immigrés et les femmes à prendre un rôle de premier plan dans le travail de construction du parti

    Notre objectif est de construire un parti révolutionnaire, un parti d’avant-garde, qui peut jouer un rôle de leadership dans la lutte de la classe ouvrière pour le pouvoir et la construction d’une société socialiste.

    C’est la science dans laquelle nous voulons que tous nos membres se spécialisent et soient formés et éduqués, afin d’être en mesure de jouer ce rôle historique. La discussion qui s’est développé sur cette base à l’école d’été du CIO a aidé à échanger les diverses expériences, à apprendre les uns des autres et à préparer nos sections pour la période future.

  • Ecole d’été du CIO : Le rôle révolutionnaire des médias

    Lors de l’édition 2012 de l’école d’été du Comité pour une Internationale ouvrière s’est tenue une discussion sur le rôle des médias et la manière de les utiliser pour les militants marxistes afin de diffuser nos idées le plus possible. Voici ci-dessous un bref rapport de cette commission.

    Par Tiphaine, Gauche révolutionnaire (CIO-France)

    Il nous faut utiliser toutes les méthodes pour entrer en dialogue avec la classe des travailleurs, comme avec les nouvelles méthodes que sont internet, facebook et tweeter. Les réseaux sociaux comme facebook permettent de populariser nos évènements et de contourner la presse bourgeoise. Des débats publics se mènent à petite échelle,… Parfois, certains journaux peuvent d’ailleurs reprendre des informations sur les comptes de nos sections car, à cause des coupes budgétaires, les journalistes des journaux bourgeois utilisent de plus en plus souvent facebook et tweeter pour obtenir des infos. En Grande Bretagne, il existe plusieurs exemples de prise de contact avec l’organisation par l’intermédiaire de facebook et tweeter. Bien entendu, tout cela ne peut en aucun cas remplacer le rôle d’une discussion face à face, mais ce sont des aides utiles.

    On peut aussi utiliser des vidéos sur youtube et appeler à rejoindre à la fin de la vidéo. Mais les vidéos ne sont pas un support pour les analyses, à moins de mettre des vidéos de discours.

    Contourner la presse bourgeoise a été utile dans les révolutions en Afrique du Nord et au Moyen-Orient, où facebook permettait de faire circuler l’info plus directement et à l’étranger en contournant la censure. Les réseaux sociaux ont été mis en avant par les journalistes bourgeois presque comme une cause de ces révolutions ; mais ces réseaux ne changent pas la conscience, ce n’est qu’un instrument pour la révolution.

    Les sites internet ont l’avantage de la rapidité, de pouvoir mettre beaucoup de contenu, de ne pas être cher et de permettre de cliquer pour nous rejoindre ou être en contact avec nous. Ils permettent aussi de diffuser la théorie marxiste parce que les vieux stocks de classiques disparaissent. Nos camarades belges par exemple ont un site spécial pour la théorie marxiste et ils traduisent chaque mois environ la moitié de socialism today (revue théorique des camarades Anglais et Gallois) en français et en flamand. Mais il faut faire attention aussi à ce que le site ne devienne pas qu’un site international.

    Dans l’internationale, il y a des sites des sections des pays mais aussi des sites des sections locales. Le site socialistworld.net a à un certain degré un rôle organisateur, par exemple pour les campagnes de solidarité.

    On peut faire des liens entre le journal et le site internet, par exemple les camarades Russes mettent dans le journal des versions courtes des articles de leur site avec l’adresse de l’article sur le site internet, ce qui permet d’avoir plus d’articles dans leur journal. Les moyens de communication électroniques ne s’opposent pas à la presse papier, et surtout ne remplacent pas les meetings, les discussions etc. La vente de la presse permet de rester en contact physique avec les jeunes et les travailleurs en leur proposant notre journal. Cela est non seulement extrêmement formatif pour els camarades, mais cela permet aussi de tâter le pouls de la société en quelques sortes. Souvent, nous devons convaincre de la nécessité d’acheter notre journal. Un des principaux arguments à mettre en avant est que nos publications ne sont pas que des analyses de gauche, ils comportent également des propositions concrètes pour faire avancer la lutte, des propositions de plans d’actions, de méthodes destinées à construire un rapport de force favorable à la classe des travailleurs,…

    Les journaux capitalistes sont différents des journaux révolutionnaires en ce que les journaux sont pour les capitalistes une production privée qui permet de faire du profit. Ces journaux connaissent un certain déclin, les coupes budgétaires sont nombreuses (avec un impact sur la qualité de l’information) et le manque d’investissements est important. Même dans la presse de qualité, 60% des articles sont de simples reprises de communiqués de presse. Un des rôles parmi les plus fondamentaux de a presse bourgeoise est d’attaquer le mouvement des travailleurs, de critiquer les grèves, les luttes sociales,…

    Les journaux révolutionnaires ont un but complètement différent. Par exemple en Angleterre et au Pays de Galles, notre journal (qui est un hebdomadaire) a été un élément important pour diffuser largement l’idée d’une grève générale de 24h, avec les principaux arguments à reprendre pour en parler autour de soi. En Irlande, notre journal a été crucial dans le cadre de la lutte contre la household tax afin de parler en profondeur de la stratégie et des tactiques de la lutte. Les ventes ont explosé pendant ces mouvements. Dans cette période de crise sociale, le potentiel pour le développement de notre presse révolutionnaire est véritablement gigantesque. Mais il est important de maintenir les ventes militantes également dans les périodes creuses, au risque de ne plsu être préparés aux périodes de lutte.

    Chaque camarade doit lire, s’abonner au journal et le vendre, mais également s’impliquer dans l’écriture. Il est important de discuter en section du contenu du dernier journal, de faire des remarques pour améliorer nos publications, de discuter de ce qu’il faut développer dans de nouvelles éditions,… En Suède, malgré le fait qu’un nouveau journal sort chaque semaine, cela est systématiquement discuté dans les réunions de section.

    La rédaction d’un article ne s’effectue pas de la même manière si on s’adresse à une personne lambda que l’on rencontrera lors d’une activité en rue, à un syndicaliste qui cherche à s’opposer de la meilleur manière à sa bureaucratie syndicale coincée dans un syndicalisme de conciliation ou encore à un membre du parti, ancien ou nouveau. Quand on écrit un article, il faut se poser les questions cruciales suivantes : que veut on dire et à destination de qui ? Nous devons varier les approches.

    Notre presse peut donner confiance aux travailleurs en lutte en reprenant leurs propos afin de diffuser leur combat, parce qu’ils n’ont pas leur mot à dire dans la presse bourgeoise, parce que leurs bureaucrates ne les écoutent pas, etc. Lénine disait aussi ‘‘si une lutte est victorieuse mais n’est pas rapportée, elle perd 90% de sa valeur parce que les masses n’en tirent pas de leçons.’’ Ce travail doit être au centre de notre attention.

    Les endroits où effectuer les ventes militantes n’ont rien d’automatique. Il faut discuter avec soin, collectivement, en section, où vendre, quand et à qui. Au lieu de se dire simplement ‘‘on va faire une vente tel jour à tel endroit’’, on peut plutôt se dire ‘‘tel jour, on va faire campagne sur tel sujet à tel endroit’’ en utilisant plus spécifiquement un article du journal.

    Nous devons défendre la tradition de la vente militante et d’une presse payante, car le prix du journal représente une petite contribution politique. L’argent de la vente des publications sert à produire d’autres publications, et toujours dans le but de répandre nos analyses, news etc., mais cela permet aussi de concrétiser l’intérêt politique de la personne à qui on parle.

    De petites forces, avec de grandes idées, peuvent faire de grandes choses en touchant les masses. C’est le défi auquel est confronté notre travail sur les publications.

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