Category: Brabant Wallon

  • Wavre verte de rage et rouge de colère

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    Début mai, un nouveau plan d’action syndical avait été annoncé contre le gouvernement Michel jusqu’à une grève générale ce 7 octobre. Au fur-et-à mesure, il a de moins en moins été question de cette grève générale jusqu’à ce qu’elle soit tout simplement annulée par les sommets syndicaux. Quelques jours après, le gouvernement annonçait devoir trouver des mesures pour combler un trou budgétaire de… 4,2 milliards d’euros.

    Ce 7 octobre est donc devenu une journée d’action avec des grèves sectorielles qui ont ciblés certains domaines. Des préavis de grève avaient été déposés au préalable dans le nettoyage et le gardiennage, l’horeca, l’alimentation, le métal et les activités connexes ainsi que le textile. La fédération patronale sectorielle Agoria a ainsi annoncé par communiqué que la production de la plupart des grandes entreprises de l’industrie technologique était à l’arrêt.

    A Wavre, ville du Premier ministre Charles Michel, un rassemblement en front commun syndical a réuni quelques milliers de personnes place Bosch. Une fois finies les prises de paroles des dirigeants syndicaux, une bonne partie des syndicaliste s’est alors dirigée vers l’hôtel de ville de Wavre.
    Ce ne sont pas les raisons d’être en colère qui manquent, contre le gouvernement et son catalogue des horreurs qui n’en finit pas, contre l’échec complet de la politique des partis établis de noyer les grandes entreprises sous les cadeaux fiscaux pour sauvegarder l’emploi… mais aussi contre l’absence de réelle stratégie syndicale pour arracher la victoire.

    Lors de la manifestation nationale du 29 septembre dernier, le secrétaire général de la FGTB Marc Goblet a répété qu’une nouvelle grève générale était nécessaire. La taille de la manifestation avait même poussé le président de la FGTB Rudy De Leeuw à dire : ‘‘Nous n’avons pas enterré l’idée d’une grève nationale. Si le gouvernement reste sourd à toutes nos questions, cette grève reste une possibilité.’’ Mais il n’y a aucun doute à avoir : ce gouvernement d’apprentis-Thatcher fera la sourde oreille. Une nouvelle grève générale doit être préparée, et sérieusement, avec un objectif clair : renverser le gouvernement. Attendre qu’il termine son mandat et poursuive son carnage antisocial n’est pas une option, c’est inacceptable !

    Rassemblement syndical à Wavre contre la politique gouvernementale

  • Louvain. 2 euros le sac poubelle !

    Le 21 mai, la ville de Louvain a décidé d’augmenter les taxes pour l’eau de 0,66 à 1,06 EUR le m³. Le 25 juin, le prix des sacs poubelles a également été porté de 1,49 EUR à 2 EUR.

    Ces augmentations viennent après la diminution des impôts des personnes physiques, qui sont passés de 8% à 7,5%.

    Le résultat est que les taxes qui dépendent des revenus diminuent pendant que des taxes qui sont indépendantes de ceux-ci revenus augmentent. Les riches paieront donc moins tandis que les plus pauvres devront payer plus. Rappelons que Louvain est dirigé par une coalition socialiste-chrétienne et a comme bourgmestre l’ancien ministre socialiste Louis Tobback.

    La section locale du CAP mène campagne contre ces mesures antisociales avec tracts et affiches.

  • Louvain: amendes contre la distribution de tracts

    Les droits à la liberté d’expression et à l’organisation de campagnes sont sérieusement menacés dans le Louvain de Louis Tobback (SP.a). Le 1er décembre, peu de temps avant une manifestation contre le NSV, organisation d’extrême-droite, quatre membres du MAS/LSP ont été interpellés parcequ’ils menaient campagne. Selon la police, une autorisation était nécessaire pour distribuer des tracts!

    Un correspondant

    Il en va de même en ce qui concerne la vente d’autocollants ou de nos journaux, ce qui déplait à la police de Louvain. Depuis lors, on est passé à la vitesse supérieure. En décembre, six arrestations ont été effectuées.

    Chaque fois, nos camarades ont fait l’objet d’amendes administratives, ce qui représente une somme totale de plus de 1000 euros. Toutes ces manoeuvres ont pour objectif de contrer l’ensemble de notre travail. Dans le passé, nous ne connaissions pas vraiment ce genre de problèmes. On ne comptait qu’un seul incident isolé quand quelques membres furent arrêtés lors des Wereldfeesten en 2004. Ce à quoi nous assitons relève d’une attaque en règle contre notre liberté d’expression.

    La police de Louvain invoque constamment le règlement de police local qui stipule qu’une autorisation préalable est nécessaire pour distribuer des flyers commerciaux. Comme si un tract politique était une affaire commerciale… Ce genre d’affirmation est sans doute compréhensible de la part des partis traditionnels dont les campagnes électorales sont conçues par des firmes privées, mais, en ce qui nous concerne, nous distribuons de l’information indubitablement politique.

    A un an des élections communales à Louvain, il est évident qu’il ne nous est plus possible de jouir d’un droit à la liberté d’expression qui ne doit surtout pas s’appliquer à des petits partis militant en faveur d’une alernative tant au néolibéralisme qu’à l’extrême-droite. Mais est-ce vraiment le problème de la police locale et de l’establishment politique?

    Nous ne nous laisserons évidemment pas museler et défendrons notre droit à la liberté d’expression. Nous n’acceptons aucune censure et continuerons à défendre nos idées. Ces amendes administratives ne seront pas payées et nous mènerons une campagne contre la répression!

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