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En Grèce et en Belgique : Brisons l'austérité!
Arrivée de Syriza au pouvoir en Grèce, deuxième plan d’action contre Michel 1er après l’énorme succès du premier,… Grèce, Belgique : même combat contre l’austérité!
Tract des sections bruxelloises du PSL
Syriza brise le concensus austéritaire
Le nouveau gouvernement grec dirigé par SYRIZA a annoncé une série de mesures accueillies comme un énorme soulagement après toutes ces années de mesures d’austérité brutales: restauration du salaire minimum, augmentation des faibles pensions, abolition des frais d’hospitalisation, arrêt des ventes forcées de maisons de personnes incapables de rembourser leur prêt, arrêt des privatisations, réembauche des enseignants licenciés et de 10.000 fonctionnaires, restauration de la radio et télévision publique,… Ces annonces marquent le début de la contre-offensive des travailleurs grecs afin de reconquérir ce qui leur a été enlevé ces dernières années.
L’Europe veut poursuivre l’austérité
Mais la Troïka (UE, FMI, BCE) et les dirigeants européens refusent de faire des concessions significatives et veulent imposer aux grecs, frappés par un appauvrissement de masse, de nouveaux sacrifices pour le paiement d’une dette provoquée par les banquiers et les spéculateurs.
Alors que cette Europe du capital déclare la guerre au gouvernement SYRIZA, elle donne aussi un bon bulletin au gouvernement de droite dure Michel I soutenant ainsi le recul de l’âge de fin de carrière, la démolition de nos services publics, la diminution de nos salaires et allocations,…
Belgique: un deuxième plan d’action contre ce gouvernement des riches
Le premier plan d’action des syndicats, avec la grève générale du 15 décembre en apogée, a fait un carton. Qu’importe la région ou le secteur, chaque étape fut un succès renforçant la suivante. La classe des travailleurs belges a reconfirmé son existence mais aussi sa puissance. Et de quelle manière !
Le plan d’action a fait vaciller le gouvernement. La tonalité a temporairement changé, Charles Michel déclarant qu’il y a un boulevard pour la concertation sociale. Mais ce n’est que du vent pour faire retomber un peu l’orage social. Le gouvernement Michel I est anti-travailleurs et veut affaiblir les syndicats pour imposer une société où il n’y a plus d’obstacle pour les riches et les patrons.
L’ accord salarial a abouti à un gel de nos salaires en 2015 et à une augmentation de 0,3% en 2016. Avec le maintien du saut d’index, cela signifie en réalité une perte salariale de 1,7%. Nos allocations suivent une évolution comparable. C’est pourquoi une majorité syndicale a rejeté ce soi-disant accord de recul social (FGTB contre ; et à la CSC 49% pour, 46% contre et 6% d’abstention).
Poursuivre la construction du mouvement est de première importance. Afin d’évaluer les actions passées et de se préparer aux nouvelles, des assemblées du personnel sont une excellente méthode, aussi pour répondre aux questions et convaincre les sceptiques. Une nouvelle concentration des militants syndicaux suivie d’une nouvelle manifestation massive offrira l’espace pour continuer à construire la lutte. Mais l’arme de la grève restera nécessaire pour faire tomber le gouvernement Michel I et toutes les politiques d’austérité.
Il y a une alternative à l’austérité
Tant en Belgique, qu’en Grèce, pour faire face aux problème sociaux, ce qu’il nous faut c’est un plan radical d’investissements publics dans l’enseignement, les soins de santé, le logement social, les transport publics,… On pourrait ainsi créer des dizaines de milliers d’emplois socialement utiles et redresser l’économie. Cela est possible en présentant la facture aux grosses fortunes et en refusant de payer la dette. Un secteur financier public démocratiquement géré, via la nationalisation des banques, permettrait une offre de crédits bon marché à la population et garantirait que nos épargnes soient en lieux sûrs. La prise en main des secteurs vitaux de l’économie, sous gestion démocratique de la collectivité palierait à l’effondrement de l’investisment privé.
Précarisation, pertes d’emplois et de revenus, destruction sociale,… Les femmes, en première ligne des victimes de l’austérité
Ce 8 mars 2015, à l’occasion de la journée internationale des droits des Femmes : UNE JOURNÉE DE DISCUSSION ET DE FORMATION :
– 11h : Le 8 mars : Histoire de la journée internationale des femmes et son actualité aujourd’hui (par Aïsha P.)
– 12h: deux commissions : Femme objet, harcèlement et culture du viol : violence et sexisme croissant vis-à-vis des jeunes filles et des femmes dans un contexte de crise (par Emily B.) // Rôle et implication des femmes dans les luttes syndicales contre la crise, l’austérité et le capitalisme (par Maud W.)
– 15h30 : Débat modéré par Emilie VDH. La réduction collective du temps de travail : une revendication féministe ?! Avec entre autres Anja Deschoemaker.
Accueil 10h45 – Centre culturel Randstad – 45 rue du jardinier à Molenbeek
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28 mars : SOCIALISME 2015
• NIKOS KANELLI. Conseiller municipal à Volos (Grèce) élu sur une liste SYRIZA
• LUCY REDLER. Porte-parole de la “Gauche Anticapitaliste” dans Die Linke (Allemagne) sur le mouvement anti-Pegida
• BART VANDERSTEENE. Porte-parole du PSL, récemment activement impliqué dans le travail de Socialist Alternative à Seattle (USA)
• THIERRY MÜLLER. Du Réseau Stop art.63§2, contre la limitation dans le temps des allocations de chômage dites d’insertion
• ERIC BYL. Secrétaire général et responsable du travail syndical du PSL
• ANJA DESCHOEMACKER. Tête de liste de Gauches Communes
Socialisme 2015 est une journée de débats et discussions politiques pour syndicalistes, jeunes militants et activistes des divers mouvements sociaux. Des membres de nos organisations-soeurs de plusieurs pays européens seront également présents afin de partager leurs expériences de lutte.
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