[TEXTES de CONGRES] Recherche d'alternatives

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Le texte qui suit est la sixième partie du texte de perspectives internationales et belges discuté, amendé et voté lors du Congrès national du PSL de novembre 2015. Ce texte est également disponible sous forme de livre. Commandez dès maintenant votre exemplaire en versant 10 euros sur le compte BE48 0013 9075 9627 de ‘Socialist Press’ avec pour mention « texte de Congrès ».


 

Recherche d’alternatives

L’échec du capitalisme sur le plan économique, écologique et social, l’inégalité extrême, la brutalité du gouvernement de droite, etc. pousse à la recherche d’alternatives. Ainsi, Femma (équivalent flamand de Vie Féminine) lançait en septembre 2014 la proposition d’une diminution du temps de travail généralisée à 30 heures semaine. [134] Ce matin-là, chez le patronat, surtout ceux du pilier chrétien, plus d’un ont bu leur tasse de travers. Et pas seulement là. Femma n’est pas un petit groupe de femmes anarchistes en marge de la société, mais l’ancien KAV (Kristelijke Arbeiders Vrouwenbeweging). L’organisation ne défend pas comme nous la réduction du temps de travail sans perte de salaire mais, néanmoins, son argumentaire est une critique cinglante de la chasse aux profits dans la société capitaliste. Elle le dit d’ailleurs explicitement : « Derrière notre proposition pour la semaine de 30 heures se cache un modèle de société totalement différent de l’actuel. »

Femma considère la semaine des 30 heures généralisée comme un moyen de revaloriser le travail non-rémunéré et de stimuler l’égalité entre les genres. Femma veut aussi se débarrasser de « la norme masculine de la semaine des 40 heures » et plaide pour une semaine de 30 heure comme nouvelle norme pour tout le monde. Alors, beaucoup de femmes travailleraient bien à temps plein et construiraient les mêmes droits que les hommes. Femma démontre aussi que nous sommes systématiquement à la recherche de moyens et de services dont nous pensons qu’ils nous épargnent du temps : « des repas préparés, des légumes emballés, des moyens de transports motorisés, des trajets en avion, toute une série d’appareils électriques,… beaucoup de ces produits ont un impact environnemental et énergétique élevé. La semaine des 30 heures tempérerait les effets environnementaux négatifs d’une société orientée vers la prestation et traduirait la croissance de la productivité en plus de temps libre au lieu de la consommation, redistribuerait mieux le temps de travail disponible, rendrait le travail plus supportable,… »

Poliargus, un bureau d’études de gauche qui « œuvre pour la liberté, la démocratie et la solidarité », a réalisé une étude concernant le passage de la semaine des 39 heures à celle des 35 heures en France. Leur conclusion est que cette mesure a eu beaucoup d’effets positifs. 350.000 emplois supplémentaires ont été créés et le chômage a diminué de 10,3% à 7,5%, la qualité de vie s’est améliorée, il y avait plus d’égalité des genres dans les foyers, plus d’aînés travaillent et il y a eu une diminution du nombre d’emplois à temps partiels. [135] Mais cette mesure a aussi provoqué une augmentation de la pression au travail en France. Femma argumente qu’une réduction trop limitée du nombre dans la semaine de travail incitera les patrons à imposer à leurs travailleurs de faire le même boulot en moins d’heures. Avec une diminution drastique – la semaine des 30 heures par exemple – ceci ne serait plus possible et des recrutements supplémentaires seraient nécessaires pour faire face à la charge de travail. Pour le PSL, la revendication du programme de transition de l’échelle mobile des salaires et des heures de travail reste la base de notre position. Pour le moment, nous traduisons cela par la revendication des 32 heures de travail par semaine sans perte de salaire et avec embauches compensatoires, mais nous sommes bien entendu ouverts à des améliorations.

Un autre exemple de recherche d’idées alternatives est celle du revenu de base garanti. Dans le passé, cela était considéré comme une utopie désespérée. En Belgique, un revenu de base universel de 1000 euros à partir de l’âge de 18 ans signifiera une dépense de 108 milliards d’euros par an. C’est largement plus que les 76 milliards de dépenses pour la sécurité sociale en 2014. On pourrait mettre en avant qu’un certain nombre de dépenses réalisées aujourd’hui disparaitraient après l’introduction d’un revenu de base, mais ce n’est certainement pas le cas pour les dépenses en maladie et en invalidité qui pèsent à elles seules 29,4 milliards d’euros. Probablement, on veut aussi sauvegarder l’allocation familiale, qui représente 4,8 milliards d’euros. Les pensionnés recevront-ils un revenu de base à la place de leur pension ? Et que faire avec les pensions de plus de 1000 euros et pourquoi un salarié aurait droit à son salaire plein et qu’un pensionné payerait lui-même son revenu de base ? Que faire avec les allocations de chômage plus élevées que 1000 euros, même s’il n’y en a pas beaucoup, la différence serait-elle ajoutée ?

Néanmoins, la demande d’un revenu de base est aujourd’hui beaucoup plus proche d’être concrétisée qu’auparavant. Aux Pays-Bas, des projets sont prévus dans quatre municipalités pour y mener des expériences locales avec un revenu de base (Utrecht, Wageningen, Tilburg et Groningen). Dans neuf autres, soit des recherches sont en cours afin de déterminer si cela est possible, soit une motion a été votée dans ce sens. Dans 28 autres municipalités, cela existe à des degrés variables. C’est ce qu’a écrit un certain Rutger Bregman le 5 août 2015 dans le Vooruitgang. Il a déclaré que dans des municipalités comme Utrecht, provisoirement, seules les personnes qui ont déjà un droit à une allocation y ont droit et qu’il s’agit donc plutôt d’une « allocation inconditionnelle ». Il s’agit néanmoins d’un revirement par rapport à la politique d’activation aujourd’hui utilisée avec une rigueur grandissante dans la sécurité sociale. C’est en fait l’une des principales raisons de la popularité du revenu de base.

En Finlande, cette discussion est aussi sur la table de la coalition conservatrice, avec participations des Vrais Finlandais (populiste de droite), là, en première instance, un revenu de base serait introduit dans les régions au chômage élevé, on parle de 500 euros mais, selon certains, même de 850 à 1000 euros. [136] La critique classique, c’est que cela pousserait des gens à ne plus travailler et surtout dans les secteurs où il y a déjà pénurie, mais 79% de la population soutient la mesure, à l’exception des fonctionnaires des services publics qui craignent une perte d’emplois.

Tony Atkinson, professeur à la London School of Economics, qui est aussi qualifié de père spirituel de Thomas Piketty, parle de cela en ces termes : « j’ai été très longtemps sceptique à propos de l’idée, mais je pense que son époque est arrivée. Pourquoi ai-je changé d’opinion ? Parce que la société a changé, et en particulier le marché du travail. Le nombre de gens avec un emploi fixe et à temps plein devient de plus en plus petit. Mais notre sécurité sociale est tout de même totalement construite autour de ce modèle traditionnel de gagne-pain. Nous allons devoir repenser notre sécurité sociale, pour assurer son efficacité et son équité. Un revenu de base peut aider, surtout si nous voulons construire quelque chose au niveau européen. Mais attention, un tel revenu de base n’est pas libéré de toute obligation. On ne peut pas recevoir de l’argent comme ça. [137]

A la question à Johnny Thijs (ex-CEO de la poste) si le revenu de base n’est pas une folie gauchiste, il répond « ça l’a été longuement dans la tête parce que j’ai longtemps pensé que face à une rémunération il faut un effort, c’est le moteur du progrès. Maintenant je doute. On peut apprendre du chinois à des jeunes. On peut leur apprendre à programmer un ordinateur. Mais il y aura toujours un groupe considérable de gens qui n’ont pas de talents pour une formation plus élevée. Que faire avec les travailleurs manuels lorsque le travail manuel devient superflu. Je ne vois toujours pas comment nous arriverons à payer un revenu de base à chacun, mais je n’exclus plus l’idée ». [138] Si des capitalistes considèrent un revenu de base, c’est surtout par peur de troubles sociaux qu’ils veulent tempérer. Auparavant, la sécurité sociale était capable de corriger les pires émanations du capitalisme. Aujourd’hui, la ruine sociale est telle que la sécurité sociale est de plus en plus mise sous pression.

Poliargus a aussi ses doutes concernant le revenu de base. Il accentue que pour beaucoup de partisans libéraux, c’est une alternative au service public et à la sécurité sociale. Une partie des allocataires (pensionnés, chômeurs,…) « reculerait parce que leur allocation serait remplacée par un revenu de base moins élevé. Les fortunés recevraient un revenu de base en plus de leur revenu déjà élevé. » Puis que « les services publics ne sont simplement une alternative importante pour le secteur privé orienté vers le profit. Cela assure aussi tout un nombre de services de base (mobilité, enseignement, soins de santé, énergie,…) Tout comme à la sécurité sociale, la règle est valable que les revenus les plus bas et la classe moyenne plus large en serait plus dépendante que les fortunés et perdraient plus avec son démantèlement. Par la suite, Poliargus argumente que même le démantèlement de la sécurité sociale et des services publics ne sera pas suffisant pour financer un revenu de base élevé. « Lorsque l’on constate que le Tax Shift a totalement nié le principe de la justice fiscale, il est peu probable que le financement d’un revenu de base en ce moment pourrait se faire de manière progressiste. »

Poliargus pointe aussi le fait qu’un revenu de base ne contrarie pas les raisons pour lesquelles une partie de plus en plus restreinte va vers les 99%, c’est-à-dire la concentration des richesses au sommet de la société. En plus d’être loin d’être garanti que la majorité des travailleurs seraient capables de refuser un emploi parce que les conditions ne sont pas convenables. Finalement, tant que les normes sociales mettent en avant un certain type de consommation, beaucoup de gens vont néanmoins accepter un mauvais emploi afin de pouvoir atteindre cette norme. C’est justement pourquoi selon Poliargus « l’action et les mesures collectives sont une meilleure alternative que de laisser dépendre les discussions du pouvoir de marché du travailleur. » Pour d’autres problèmes, il existe d’ailleurs des alternatives qui peuvent être plus efficaces qu’un revenu de base : des services publics universels et des impôts progressifs sur les inégalités, les réductions du temps de travail collectif contre les longues heures de travail et pour plus de temps libre, la redistribution du travail et de l’emploi publics contre le chômage. »

Mais Poliargus comprend également qu’automatiquement la question se pose : pourquoi donc cela ne se fait pas ? « Que ces mesures politiques ne soient pas introduites est largement dû au fait que les relations de force actuelles ne sont pas favorables à une politique progressiste. Ainsi nous arrivons à une réflexion essentielle. Le revenu de base semble pour une partie de ses partisans une voie facile vers le progrès. Au lieu de suivre la voie difficile et cahoteuse de changement de relation de force. Mais à un moment où la gauche se trouve toujours en position défensive en Europe occidentale (et dans pratiquement tout le reste du monde), le danger que le revenu de base soit appliquée de manière réactionnaire est réel. Cela nous conduit à un paradoxe : au plus la politique est à droite, au plus des progressistes considèrent le revenu de base comme une solution. Mais le moins fort que la gauche peut être sur le terrain politique, le plus grand est la possibilité que le revenu de base entraine une politique encore plus droitière. Un changement dans la politique exige donc en premier lieu un changement au niveau des relations de force. Cela signifie le renforcement des syndicats, des mouvements sociaux et des partis de gauche, de l’action collective, de la lutte sociale et de la mobilisation et la politisation de toute question en contradiction gauche/droite. Si ces relations de force ne changent pas, la possibilité est très grande que le revenu de base soit usé et abusé comme partie intégrante d’un projet de droite. »

Ce n’est pas une coïncidence que ce soit Milton Friedman qui ait suggéré en premier cette idée d’un revenu de base. Il comprenait qu’à partir des années ’80, le chômage massif resterait une caractéristique structurelle du capitalisme. Il « l’acceptait » et s’opposait d’ailleurs à toute tentative de tempérer cela par des interventions publiques. Il savait que cela mettrait sous pression le mécanisme de solidarité de la sécurité sociale. C’était selon lui une opportunité d’individualiser les facilités sociales et casser la solidarité entre travailleurs avec et sans emploi à travers un revenu de base. De cette manière, il n’y aurait plus de chômeur, mais seulement des gens qui auraient de leur propre volonté choisi de ne pas travailler. Celui qui s’attaque à la sécurité sociale s’attaque au salaire brut de tous les travailleurs. Mais celui qui réduit le revenu de base, soit de manière nominale, soit au travers de l’inflation, ne s’attaque qu’à la partie qui a « volontairement » abandonné son moyen de résistance principale, sa possibilité d’arrêter le travail. Pour Friedman et beaucoup de partisans actuels du revenu de base, il s’agit surtout d’un pied de biche pour pouvoir casser le mécanisme de solidarité collectif de la sécurité sociale et les services publics.

La question d’un revenu de base ne peut pas être découplée de la question des relations de force entre travail et capital. Sous le capitalisme, cela nous semble une utopie dangereuse qui peut fondamentalement affecter la force du mouvement des travailleurs. Durant le siècle précédent, nous aurions aussi considéré le revenu de base, même dans une société socialiste, comme une utopie de gens qui perdent de vue les énormes défis mondiaux. Mais la société a changé depuis. Aujourd’hui, la science et la technique, à condition d’être sous gestion et contrôle démocratiques de la société, nous offrent la possibilité non seulement de répartir le travail disponible entre toutes les personnes qui sont capables de travailler mais aussi de permettre à ceux qui ne veulent pas travailler, alors même qu’ils pourraient travailler moins ou à des conditions plus agréables, de leur reconnaître le choix de ne pas participer au travail productif et de disposer malgré tout d’un revenu socialement acceptable.

Un dernier élément dans la recherche d’alternative que nous voulons toucher est celui de l’économie du partage. L’émergence du web dans les années ’90 a fait croître le mouvement du logiciel libre. Ses partisans militaient pour un partage libre, gratuit et collaboratif des avancées logicielles. Au-delà de l’aspect technique, c’est sur base de ces principes que sont nés plus tard des projets comme Wikipédia puis, dans les années 2000, ce qui a été désigné comme l’économie du partage. Derrière ce concept aux frontières floues, on retrouvait un ensemble de services construits sur base de la solidarité et de l’échange : covoiturage, couchsurfing (se loger gratuitement en voyage), achats groupés, monnaies alternatives, SEL (systèmes d’échange locaux, où l’on peut s’échanger des petits services), financement participatif, etc. S’ils ne sont pas tous nés avec lui, c’est le web qui a permis à ces systèmes de prendre de l’ampleur. Certains intellectuels ont alors publié de nouvelles perspectives. Un nouveau type d’économie allait apparaître, fondée sur la prise de conscience écologique, l’échange et les communications presqu’infinies que permettent internet. Cette économie du futur allait phagocyter le capitalisme. [139]

Basées sur de bonnes intentions mais sur une mauvaise compréhension du système capitaliste, ces théories n’ont à aucun moment abordé sérieusement la nature de classe du capitalisme et la nécessité d’y mettre fin avec un programme de rupture clair. Les entrepreneurs, eux, n’ont pas manqué de voir le potentiel qu’il y avait là-derrière. Ils ont commencé à s’approprier progressivement ces services et les ont développés en fonction de leurs intérêts. Airbnb a par exemple recyclé l’idée du couchsurfing. Le crowdfunding – ou financement participatif – a été conçu pour financer les projets du monde associatif mais sert de plus en plus à financer les entreprises. Fiverr, site américain à succès, propose comme les SEL de s’échanger des services, mais a remplacé la gratuité par le « tout à 5 euros ». Le leader français du covoiturage, Blablacar, est quant à lui devenu une entreprise au taux de croissance exponentiel depuis sa conversion au modèle payant en 2012.

L’organisation des gens en réseaux et la mutualisation des informations est toujours là, mais les échanges sont devenus payants. Marginaux, ces secteurs pouvaient être gérés de manière alternative, devenus grands la logique du système s’est imposée. L’économie du partage est passée aux mains des capitalistes : elle partage tout, sauf les bénéfices. L’ascension des nouvelles technologies ouvre ainsi de nouvelles opportunités aux capitalistes. Ils incluent progressivement dans le monde du profit des domaines de la vie qui leur échappaient encore largement. Ceci confirme une fois de plus une position de Marx, c’est-à-dire que le capitalisme ou la production de marchandise a la tendance à transformer tout en marchandise. Le capitalisme peut désormais marchandiser le covoiturage, les services entre voisins, le financement solidaire, les données concernant nos goûts et notre vie privée, la discussion et la rencontre,…

Des logiciels libres comme GNU/Linux, des sources d’informations collaboratives comme Wikipedia ouOpenStreetMap, et différentes technologies internet ont été le plus souvent conduits par une communauté geek qui n’était pas guidée par l’appât du gain. Celle-ci a entrevu l’énorme potentiel que la mise en réseau pouvait apporter aux systèmes d’entraide et au genre humain en général. Ce sont des exemples intéressants à utiliser pour démonter les idéologies bourgeoises qui prétendent que la nature humaine serait égoïste et que la concurrence du marché libre serait le meilleur moteur de l’innovation. Au contraire, ce sont les grandes multinationales qui constituent le plus grand frein sur le progrès et l’efficience, entre autres par la formation de monopole, par vendor lock?in, c’est?à?dire des systèmes fermés/protégés créant des incompatibilités inutiles, par brevets,… Le capitalisme a néanmoins la capacité de s’adapter aux circonstances et à récupérer les idéologies qui n’entrent pas directement en conflit avec lui. Par exemple, L’Open source « pragmatique » est la scission (de droite) du mouvement Free Software qui lui a des principes politiques. Les algorithmes, le « big data », la démocratisation des PCs et smartphones toujours plus performants, « l’internet des objets », les imprimantes 3D,… sont des outils d’une puissance fascinante qui pourraient nous permettre d’organiser la société de manière réellement démocratique. Nous pourrions utiliser ces technologies pour décider collectivement de ce que nous voulons produire et avec quels moyens. Nous pourrions plus facilement que jamais dans l’histoire de l’humanité permettre à chacun d’exprimer son opinion et ses intérêts. Nous pourrions profiter de l’automatisation pour diminuer notre temps de travail tout en partageant les richesses. Chauffeurs Uber et taximen ne seraient plus entraînés dans une concurrence absurde. C’est ce à quoi nous pensons lorsque nous parlons de société socialiste.

Mais cela nécessite que la majorité sociale soit aux commandes, et non plus une minorité. Nous ne pourrons pas bâtir un tel système sans prendre possession des grands moyens de production et de l’industrie technologique des mains de la classe capitaliste au pouvoir. Les changements économiques engendrés par la propagation d’internet et le développement des dernières technologies provoquent des débats importants et légitimes. Ceux qui veulent en finir avec ce système doivent discuter et tenir compte de ces évolutions. Mais le capitalisme ne s’effondrera pas par lui-même : nous devons organiser le combat avec un programme et des méthodes qui l’attaquent en son cœur.


 

134 http://www.femma.be/nl/onze-visie/artikel/waarom-het-nieuwe-voltijds-zo-veel-kansen-in-zich-heeft
135 http://poliargus.be/in-vijf-jaar-naar-35-uur/
136 La Finlande prête à expérimenter la fin du travail? Francetvinfo,20 juillet 2015
137 ‘Een basisinkomen kan nooit onvoorwaardelijk zijn’, De Standaard 28 maart 2015
138 ‘Ik was de moordenaar van het dorpsleven’, De Morgen, 22 augustus 2015
139 Dans son livre « Sauver le monde. Vers une économie post-capitaliste avec le peer-to-peer » (2015), le belge Michel Bauwens met en avant l’« économie du peer-to-peer (P2P) ». Quelques mois plus tôt, l’essayiste américain Jeremy Rifkin annonçait lui aussi l’arrivée du modèle des « communs » dans son livre « La nouvelle société du coût marginal zéro : L’internet des objets, l’émergence des communaux collaboratifs et l’éclipse du capitalisme »

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