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Le Premier mai fait son retour dans la rue après plus d’un an de crise sanitaire

Crise sanitaire oblige, ce Premier mai était une fois de plus très particulier… Mais contrairement à l’an dernier, il y a tout de même eu quelques petites activités, avec la lutte pour l’augmentation de nos salaires au coeur des initiatives syndicales.
Le Premier mai est une journée très importante pour nous, c’est la Journée internationale de la lutte, de la solidarité et du socialisme, la fête des travailleuses et des travailleurs. Cette journée est étroitement liée au combat pour la journée des 8 heures, elle puise ses racines aux Etats- Unis où, le 1er mai 1886, une grève nationale fut organisée pour revendiquer l’instauration de la journée des 8 heures. En Belgique, la journée de travail de 8 heures existe depuis tout juste 100 ans. C’est la loi du 14 juin 1921 qui a introduit la journée de travail de huit heures. Elle stipulait également que le travail lourd est punissable pour les enfants de moins de 16 ans. D’autre part, nous fêtons aussi cette année le 100e anniversaire du droit de grève.
Les luttes titanesques des travailleuses et des travailleurs pour arracher ces conquêtes sociales sont une inspiration et un exemple à suivre, tout particulièrement dans ce contexte de crise sanitaire, de crise économique et de crise écologique.
Cette années, les militantes et militants du PSL ont particulièrement accentué la nécessité de faire de la prochaine manifestation appelée par La Santé en Lutte le plus grand succès possible autour du slogan “Les soins de santé sont essentiels – Nous sommes essentiels !” qui figurait en première page de notre journal, Lutte Socialiste, mais également en tête du tract de la Campagne ROSA que nous avons distribué.
A Bruxelles, nos camarades sont intervenus au rassemblement organisé à l’initiative de la CGSP-ALR et ensuite à une action organisée en faveur de la régularisation des sans-papiers. Ils ont pu vendre 51 exemplaires de Lutte Socialiste. A Liège, nous sommes intervenus en compagnie d’une équipe de militants de Namur au rassemblement antifasciste qui ripostait à une tentative du groupuscule néonazi NATION de récupérer à son compte le Premier mai. La solidarité sur laquelle repose la tradition ouvrière du Premier mai est totalement étrangère à l’idéologie nauséabonde de l’extrême droite. Par la suite, nous nous sommes rendus Place Saint Paul, où le PTB tenait un rassemblement de même que la FGTB. L’intervention s’est clôturée par une discussion collective sur la lutte antifasciste aujourd’hui ainsi que sur le combat féministe socialiste. Nous avons vendu une trentaine d’exemplaires de notre mensuel, Lutte Socialiste, et deux camarades ont décidé de rejoindre notre parti à la fin de nos interventions. Nous avons également fait une photo de solidarité avec la résistance contre le coup d’Etat au Myanmar dans le cadre des activités de notre internationale, Alternative Socialiste Internationale. D’autres photos de solidarité ont été prises dans divers endroits de Belgique, même si des activités de Premier mai n’étaient pas organisées. Une équipe de militants était également présente au côté de la FGTB de Charleroi.
Quelques actions plus limitées ont également eu lieu en Flandre à l’initiative du PTB et de la FGTB. Nos camarades sont intervenus à Gand, Anvers, Bruges et Alost. A Louvain, nos camarades sont partis vendre notre mensuel en porte-à-porte. Un peu plus de 80 exemplaires ont ainsi été vendus en ces différents endroits.
Bruxelles
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Liège :
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Charleroi :
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Gand
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Bruges :
