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Le capitalisme échoue sur tous les fronts. Luttons pour le socialisme !
Bonne nouvelle : pandémie ou pas, les profits sont au rendez-vous. Des profits records même ! Alors que plus de 48 millions de personnes ont perdu leur emploi aux États-Unis depuis le mois de mars, les 600 milliardaires du pays ont réussi à s’enrichir de 637 milliards de dollars supplémentaires (soit environ le PIB de l’Argentine). Autres records que le capitalisme bat déjà en 2020: cette année, pour la première fois, une température de plus de 20 degrés a été mesurée en Antarctique et il y a eu encore plus de forêt amazonienne en feu cet été que l’année dernière.
Par Fabian (Gand)
Plusieurs scientifiques avertissent maintenant que la combinaison du réchauffement climatique et du déclin très rapide des biotopes naturels – par la pollution, l’expansion des forêts et de l’agriculture motivée par le profit – entraînera un effondrement sans précédent de la biodiversité sur notre planète dans les décennies à venir. Cela aggraverait encore tous les autres problèmes écologiques et rendrait de grandes parties de la planète à peine habitables. Cependant, nous n’avons même pas besoin de regarder aussi loin dans l’avenir pour voir quel sombre avenir le capitalisme réserve à la jeunesse.
Une pandémie qui aggrave les inégalités
Les actions en Bourse se portent à nouveau très bien alors que, selon l’OIT (Organisation internationale du travail), jusqu’à 1,5 milliard de personnes risquent de perdre leur emploi en raison de la crise économique qui a débuté avec l’apparition du Covid-19. Alors que la jeunesse était déjà frappée par un chômage important avant la crise sanitaire et économique, elle sera désormais doublement touchée par les licenciements, le non-renouvellement des contrats précaires et la diminution des nouvelles offres d’emploi.
Le confinement a clairement démontré quelles différences existent entre famille aisées et défavorisées en termes d’enseignement, de loisirs et même d’accès à l’espace public. Les problèmes psychologiques s’accumulent et sont plus fréquents chez les jeunes. Les jeunes des quartiers défavorisés sont rapidement devenus la proie de la police pendant le confinement, avec une répression sévère de ceux qui ne pouvaient que choisir entre rester chez eux dans un appartement exigu ou traîner dans la rue. La violence policière brutale et le ‘‘contrôle au faciès’’ sont devenus la norme dans de nombreuses communes du pays.
Comme peu de gouvernements, voire aucun, ne parviennent à adopter des politiques décisives contre la propagation du virus, par crainte de mettre en danger les intérêts commerciaux, l’accent est mis sur le comportement individuel. On masque ainsi l’impact du manque de soins, de dépistage, de tracing, d’infrastructures pour un enseignement ou des loisirs sûrs,… Quant à l’extrême droite, une fois de plus, tout lui est bon pour cibler certains groupes de population et inciter à la haine et au racisme.
Les robinets sont ouverts…
Au début de la pandémie, les gouvernements de nombreux pays se sont empressés d’injecter d’énormes quantités d’argent dans l’économie afin de maintenir le système à flot. Des centaines de milliards ont été distribués aux banques et aux entreprises et – pour éviter que la demande de produits et de services ne s’effondre complètement – quelques euros ou dollars aux travailleurs et à leurs familles par le biais de systèmes de chômage temporaire.
Cependant, maintenant que le premier choc est passé, les capitalistes et leurs représentants politiques commencent à réfléchir à la manière de restaurer leurs taux de profit en faisant payer la crise aux jeunes et aux travailleurs à coups de chômage, de bas salaires, de réduction des droits sociaux, etc. Les écotaxes symboliques peuvent rapporter de l’argent, mais une véritable transition écologique de l’économie est la dernière chose à l’ordre du jour, car cela ne serait pas rentable. Ce système n’a rien d’autre à offrir aux milliards de jeunes et de travailleurs que la pauvreté, la misère et la division, à côté de la santé, du climat et de la crise économique.
Les jeunes et les travailleurs montrent la voie
En de nombreux lieux de travail, ce sont les travailleurs eux-mêmes qui ont initié ou fait respecter les mesures de protection contre le virus. Au Liban, la jeunesse s’est précipitée porter son assistance à Beyrouth après l’explosion alors que le gouvernement regardait impuissant. Au Bélarus de nombreux jeunes manifestent chaque jour tandis que les ouvriers partent en grève. La dictature de Loukachenko vacille.
Nous ne pouvons pas laisser aux capitalistes et à leurs gouvernements le soin de changer nos perspectives d’avenir. Le véritables progrès passe par l’organisation et la lutte des (futurs) travailleurs, mais tout progrès acquis sous le capitalisme est à nouveau soumis à la pression des intérêts du profit. C’est pourquoi nous devons nous organiser contre ce système et le renverser afin de le remplacer par une planification démocratique de l’économie, en fonction des besoins des êtres humains et de la planète. En d’autres termes, par une société socialiste démocratique.