Rapport et photos de quelques piquets à Ixelles

Que ce soit à Buyl (au dépôt de trams de la STIB), à l’ULB ou à la VUB, à Delta ou encore chez le concessionnaire Renault d’Ixelles, beaucoup ont répondu présent pour cette grève générale qui à lieu dans un contexte économique des plus préoccupant pour les travailleurs et les étudiants.

Rapport par Clément, photos par Bruno

Bien qu’il y ait eu encore trop peu de militants, la combativité était présente. Les travailleurs et étudiants de tous bords et organisations étaient dès 5h30 présent sur les piquets. Malgré les accusations de paresse de la presse traditionnelle, ce qu’on pouvait remarquer, c’était une vraie volonté d’en découdre.

Les travailleurs n’en peuvent plus et le montre de plus en plus. Cela laisse à présager de bonnes choses surtout quand on voit la situation évoluer comme elle le fait actuellement. Partout où nous sommes allés nous avons vus des hommes et des femmes harassés par leurs conditions de travail et souhaitant améliorer leur sort. Ce que l’on entendait ? ‘‘Les patrons, les pourris du service public ont le licenciement et les pressions ? Alors nous nous auront la grève.’’ Et ils bloquent jusqu’au bout.

Impossible de faire entrer sa voiture sur les campus universitaires, feu de joie et profusion de drapeau à Renault et à Buyl : la grève est la et gare à celui qui veut la briser. Mais en parlant avec eux, nous nous sommes rendus compte de leur lassitude. Ils en ont marre de voter année après année pour de fausses paroles et promesses, marre aussi de se faire insulter par les journaux alors qu’ils exercent leur plein droit, droit qui permet d’interdire le travail des enfants comme certains nous le rappelèrent.

L’ombre au tableau ? L’absence globale de ceux affiliés à un syndicat encore trop proche du gouvernement et donc peu enclin à le critiquer. Ceci dit les mesures d’austérité vont arriver, elles toucheront tout les travailleurs et n’épargneront personne, ni jaune, ni vert, ni rouge. Il est temps de couper les liens avec les partis traditionnels ! Il est temps de se battre car rien n’a jamais été acquis en nous divisant ou en acceptant passivement les décisions de ceux qui prétendent nous représenter. Il faut maintenant un parti des travailleurs qui défendent les intérêts de ceux ci.

Stib

ULB

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