Après la manifestation du 29 septembre: Ce n’est qu’un début, continuons le combat!

Ce 29 septembre 2010, nous sommes des millions de travailleurs en grève ou en action et nous battons le pavé, à travers l’Europe entière, en grand nombre et avec conviction. Nous nous mobilisons en effet pour défier l’arrogance sans limites du monde patronal et financier avec un message clair : “il n’est plus question de se laisser faire!” Cette journée restera certainement gravée dans l’histoire du mouvement ouvrier comme le jour où nous avons commencé à renouer avec nos meilleures traditions de lutte et de solidarité.

Par Karim (Bruxelles), article tiré de l’édition d’octobre de Lutte Socialiste

L’opulence néolibérale et nos conditions de vie : quel contraste !

Le patronat a sans hésitation défini sa réponse à la crise capitaliste et, surprise, c’est encore à nous de payer ! Mais c’est ce qu’on fait déjà depuis des décennies avec les politiques néolibérales favorisant les grosses multinationales et la rapacité des marchés financiers, ces politiques avec lesquelles le capitalisme a tenté de postposer sa crise. Et contrairement à ce que l’on veut nous faire croire, la crise n’est plus qu’un mauvais souvenir pour certains. A titre d’exemple, les sociétés composant le CAC 40 en France, ont globalement augmenté leur bénéfice de 85 % durant le seul premier semestre 2010. Cela n’empêche certainement pas la clique de politiciens à leur botte de se démener pour nous faire avaler des politiques d’austérité féroces et ce juste après avoir offert gracieusement des centaines de milliards d’euros aux banques. Ce même argent qui n’existait évidemment pas auparavant pour la sécurité sociale, nos services publics ou encore pour nos pensions!

Quel avenir pour les générations futures ?

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Pour en savoir plus:

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Le fossé (ou plutôt le gouffre) entre riches et pauvres n’a jamais été aussi grand. Le chômage de masse devient peu à peu une réalité. L’ensemble des acquis pour lesquelles nos aïeux ont durement luttés est réduit en miette. De son côté, le patronat ne compte pas s’arrêter là et a déjà déclaré la guerre sociale contre nos camarades grecs, espagnols ou portugais. Au programme : diminution des pensions publiques, réduction des salaires, licenciements,…. Nous nous demandons tous aujourd’hui où tout cela va s’arrêter ? Si nous les laissons faire, nous pouvons sans nous tromper affirmer que le pire reste à venir !!!

Ne laissons pas cette journée sans lendemain : vers une grève générale européenne de 24h !

Les travailleurs grecs ont déjà organisé héroïquement six grèves générales en 2010. Cela inspire la combativité des travailleurs de l’ensemble du continent, avec en paroxysme ce 29 septembre (grève générale en Espagne,…). Mais nous devons malheureusement constater que nos directions syndicales n’ont pas l’ambition de traduire cette combativité et cette solidarité en un véritable plan d’action à l’échelle européenne. Il est pourtant crucial que cette journée du 29 septembre ne se limite pas à une parade à Bruxelles et à quelques actions et autres manifestations sans suite.

C’est pourquoi nous devons nous atteler à construire le rapport de force au quotidien dans nos entreprises, dans nos quartiers et dans nos syndicats pour préparer la riposte. Informons, mobilisons et défendons activement la nécessité d’une grève générale de 24 heures dans l’Europe toute entière ! Une telle grève serait à même d’ébranler le capitalisme européen et d’effrayer nos élites mais surtout elle permettrait de renforcer considérablement la confiance des travailleurs et des jeunes dans leur lutte contre le capitalisme. Partout dans le monde, aujourd’hui, ce sont des millions de travailleurs et d’opprimés qui se lèvent pour lutter pour un monde débarrassé de la misère et de l’exploitation. Organisons nous pour avancer avec détermination et mener à bien ce combat !

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