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Résistons ensemble : nous ne voulons pas payer leur crise !
29 septembre: Manifestation Européenne
Les banques ont été sauvées grâce aux moyens publics, et les travailleurs et les jeunes en devraient maintenant payer le prix. Voilà l’objectif des mesures drastiques d’austérité appliquées en Europe. Rien n’est plus à l’abri: salaires, emplois, âge d’accès à la retraite, allocations, services publics,… Pour protester contre cela, les syndicats européens organisent une manifestation à Bruxelles ce 29 septembre. Faites un succès de cette manifestation en y participant, et amenez vos collègues et vos amis!
Tract du PSL
Pourquoi cette manifestation est-elle importante?
Les plans d’’austérité en Europe ne se limitent pas à de petites mesures. En Grèce, tous les services publics et acquis sociaux sont attaqués. Dans les pays d’Europe de l’Est, mais également aux Etats-Unis et de plus en plus en Europe occidentale, des hôpitaux, des écoles, des bibliothèques, etc. sont fermés. Les salaires et les allocations sociales reculent, la protection sociale disparaît. Le patronat et les politiciens instrumentalisent cette crise pour nous faire avaler un véritable massacre social. Ils veulent que ce soient aux travailleurs et à leurs familles de payer leurs crises.
Et en Belgique, nous allons y passer nous aussi? Un point important dans les discussions concernant la formation du nouveau gouvernement est le rythme des mesures d’austérité, mais tous les partis acceptent l’idée que l’on devra faire des économies et que ça fera mal. Le bureau fédéral du Plan parle d’un montant de 22 milliards d’euros étalé sur quatre années. Cela ne pourra pas se faire par la manière douce et si nous voulons bloquer l’attaque, il faudra résister. La manifestation du 29 septembre peut constituer un bon début!
Les mesures d’austérité sont-elles nécessaires?
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Jeunes en lutte pour l’emploi
Le PSL participe à des comités locaux de jeunes en lutte pour l’emploi. Nous plaidons pour des marches locales de jeunes pour l’emploi afin de construire la lutte pour l’emploi à partir de la base. Les premières actions sont prévues à Bruxelles (le 14 octobre), à Charleroi (le 28 octobre) et dans le Brabant-Wallon (le 15 octobre), en collaboration avec, entre autres, les jeunes FGTB et la Jeunesse Ouvrière Chrétienne. En Flandre, à Anvers, nous organisons nous-mêmes une action des jeunes pour l’emploi à la Millionaire Fair, un rassemblement luxueux pour les super-riches. Cette manif est prévue pour le 25 septembre. Aidez-nous à construire ces campagnes!
Parti Socialiste de Lutte
Le PSL est un parti de lutte qui veut réaliser une société socialiste démocratique. Tous les problèmes fondamentaux de cette société ont leur racine dans la société capitaliste dans laquelle seul le profit de quelques capitalistes est la priorité. Là où nous en avons les moyens, nous prenons des initiatives et jouons un rôle dans le soutien dans la lutte des travailleurs, des jeunes, des femmes ou des immigrés. Souvent, nos jeunes jouent un rôle décisif dans des mobilisations importantes contre le racisme, contre la guerre et contre la destruction de l’environnement.
Vous voulez une vue claire sur nos idées et nos activités ? Prenez un abonnement à notre mensuel Lutte Socialiste.
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On nous dit qu’il n’existe pas d’alternative à ces mesures. Pourtant, lorsque les banques risquaient la banqueroute, tout d’un coup, beaucoup de moyens ont été trouvés pour les opérations de sauvetage. Depuis, les banques font à nouveau de grands bénéfices, les top-managers continuent d’encaisser leurs bonus royaux,… Et on nous demande d’accepter des diminutions salariales et des coupes budgétaires dans nos services sociaux?
Les plus grandes entreprises de notre pays ont réalisé 15 milliards d’euros de profit l’an dernier. Cette année, le patronat recevra des cadeaux fiscaux pour un montant de 8,9 milliards d’euros. En 2009, les 500 plus grandes entreprises des Etats- Unis ont réalisé 335% de bénéfices de plus qu’en 2008. La même année, ensemble, elles ont licencié 834.000 travailleurs. On fait des économies sur le dos de notre niveau de vie pour sauvegarder leurs profits. Pourquoi les moyens existants ne seraient-ils pas utilisés dans l’intérêt de la majorité de la population au lieu de ne servir qu’à garantir les superbénéfices d’une petite minorité?
Qui est responsable de cette crise?
La crise financière est la conséquence de l’avidité des banquiers. Nous n’avons pas causé la crise économique, elle est la suite logique d’un système basé sur la recherche de profit. Les conditions de travail, les salaires, l’environnement, etc. tout doit être adapté à ce système. En conséquence, nous avons la capacité de produire bien plus que ce que nous pouvons nous payer, et il en résulte une crise de surproduction. Les banquiers avaient trouvé une solution à ce problème : faire dépenser aux familles de travailleurs non seulement leurs revenus actuels, mais également ce qu’ils allaient gagner à l’avenir. En plus, avec les crédits créés de cette manière, les ‘banksters’ ont spéculé. Quand, par la suite, les ‘marchés financiers’ ont finalement commencé à vaciller, on nous a demandé un ‘effort’ pour qu’ils puissent se remettre. Mais le transfert de moyens publics (payés avec nos impôts) vers les banques et les entreprises n’a pas stoppé leur crise.
Existe-t-il une alternative à ces mesures d’austérité?
Pendant une période de chômage massif, il faut répartir le travail disponible avec une réduction du temps de travail sans perte de salaire et avec des embauches compensatoires. Pourquoi faire travailler plus longtemps nos aînés si les jeunes ne trouvent pas de travail? Qu’on ne touche pas aux pensions ou à la prépension! Et au lieu de boulots précaires, il nous faut de vrais emplois avec de vrais contrats de travail.
L’anarchie du marché met sous pression tous les acquis sociaux et a un grand impact sur nos vies. Il est temps de retirer les banques et les grandes entreprises des mains des capitalistes avides de profits!
Comment défendre ces revendications?
Une mobilisation syndicale est importante, mais nous avons également besoin d’un instrument politique. Les partis traditionnels continuent à arroser le patronat de cadeaux et à nous en faire payer le prix. Le PS, le SP.a et les verts rentrent tout à fait dans cette logique.
Il est grand temps que nous, syndicalistes, commencions à construire un prolongement politique indépendant. Nous ne pouvons pas continuer à attendre que le sommet syndical veuille bien le comprendre.
Que faire?
Participer à la manifestation du 29 septembre et de préférence en n’y allant pas seul bien entendu. En discutez avec des collègues et des amis pour y aller ensemble, les informer pendant les discussions ou pendant des réunions de mobilisation au travail. Beaucoup parmi nous sont fatigués d’être utilisés comme des épouvantails sortis des armoires de temps à autre par les dirigeants syndicaux pour y être ensuite remis sans explication. Nous voulons une vraie participation démocratique et un mot d’ordre à la fin de la manifestation pour un prochain rendez-vous. Disposer d’un plan d’action pour construire une grève générale européenne, ça, ça ferait une différence.