Pourquoi attendre encore avant de rejoindre le PSL?

Il y a quelques années encore, parler de la gauche américaine faisait sourire la plupart des gens. Mais, aujourd’hui, les adhésions aux organisations qui se revendiquent du socialisme explosent en réaction notamment à l’élection de Donald Trump. En avril 2016, une étude de l’université d’Harvard mettait en lumière que 51% des jeunes entre 18 et 29 ans rejetaient le capitalisme et que 33% soutenaient l’idée du socialisme. Depuis l’élection de Trump, nos confrères américains de Socialist Alternative ont vu leur nombre de membres augmenter de 30%.

Nous sommes rentrés dans une période tourmentée, faite de changements brusques et d’incertitudes. Cela comporte de nombreux dangers, mais aussi d’extraordinaires opportunités. L’autorité des institutions capitaliste est largement détruite aux quatre coins du globe et la lutte de masse a fait son retour sur le devant de la scène. Mais, en Belgique comme ailleurs, manifester et organiser des actions, cela ne suffit pas. Encore faut-il disposer d’un objectif clair – le type de société alternative par lequel remplacer le capitalisme – de même que du programme politique, de la stratégie et des méthodes adéquats pour y parvenir.

Une organisation mondiale

Une des plus grandes forces du PSL est d’être organisé bien au-delà de la Belgique. Bien que la lutte du mouvement des travailleurs commence au niveau local et national, un changement durable ne peut être consolidé qu’à l’échelle internationale. C’est pourquoi nous faisons partie du Comité pour une Internationale Ouvrière (CIO) qui dispose de sections dans une quarantaine de pays sur tous les continents. Il ne s’agit pas d’un regroupement vague de partis qui agissent comme bon leur semble, indépendamment les uns des autres, mais bien d’un véritable parti mondial, reposant sur l’échange d’expérience et l’étude des mouvements sociaux passés et présents afin de renforcer notre implication dans les luttes.

Un héritage politique unique

Pour renverser le capitalisme, nous sommes loin de partir d’une page blanche. Pour notre intervention, nous nous basons sur la grille d’analyse développée par Marx, Engels et de nombreux autres révolutionnaires tels que Lénine et Trotsky. Le Comité pour une Internationale Ouvrière (qui existe depuis 1974) dispose aussi d’une expérience qui a déjà fait ses preuves lors de précédentes périodes socialement turbulentes.

Dans les années ‘80, nos camarades britanniques ont dirigé la lutte de la ville de Liverpool qui a résisté à l’austérité de Thatcher et a lancé un vaste plan de construction de logements sociaux, d’écoles, de crèches,… Le conseil municipal reposait sur la mobilisation active de la population et non seulement sur ses votes. Un peu plus tard, ce sont encore eux qui ont lancé la vaste campagne de boycott de poll tax. 18 millions de Britanniques ont refusé de payer ce nouvel impôt et leur lutte a mis fin au règne de la ‘‘Dame de fer’’.

Aux États-Unis, nos camarades sont parvenus à faire élire la première personne ouvertement socialiste dans une grande ville depuis des décennies. Une fois installée au conseil de la ville, elle et son organisation ont lancé une campagne de mobilisation pour instaurer un salaire minimum de 15 dollars de l’heure à Seattle. Une fois cette nouvelle victoire obtenue, le débat sur l’augmentation du salaire minimum a gagné tout le continent nord-américain. Aujourd’hui, ils jouent un rôle de premier plan dans l’organisation de la résistance contre Trump.

Les exemples ne manquent pas pour démontrer que nous ne restons pas dans une tour d’ivoire à commenter les événements. Nous nous impliquons dans les luttes concrètes – en dépit de moyens souvent très limités – tout en liant les nécessités d’aujourd’hui au besoin de construire une société socialiste démocratique.

De spectateur à acteur

Les sections du PSL se réunissent hebdomadairement et représentent l’organe essentiel de la vie du parti. Les pages de ce journal regorgent d’exemples qui peuvent vous donner une idée précise de nos interventions et de notre approche. Ces réunions sont à la fois des outils de formation et de prise de décision collective, où chacun peut trouver sa place en fonction de ses possibilités. La vôtre vous y attend.

Rester sur le bord du chemin en regardant avec angoisse la lutte qui se développe entre les opprimés et les oppresseurs n’est pas une option. Face aux défis titanesques qui nous font face, la colère doit devenir action. Rejoignez-nous et prenez une part active dans ce combat pour une société enfin débarrassée de la misère, de la guerre et de l’exploitation : une société socialiste.

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