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Scandales chez les libéraux flamands
La chronique des scandales touchant les libéraux flamands va finir par devenir plus longue que la liste des rediffusions de Derrick à la TV…
La série avait été lancée fin 2007 par Fientje Moerman, ministre flamande de l’Economie et vice-ministre-président du gouvernement flamand, qui avait dû démissionner après avoir été, entre autres, accusée de passer des commandes publiques de préférence à ses copains du VLD. Depuis, c’est une véritable vague qui déferle. Patrick Dewael, ministre de l’Intérieur, a été mis sous pression parce qu’un des hauts responsables de la police sous ses ordres est suspecté d’avoir accordé quelques « promotions canapé » à de secrétaires. Karel De Gucht est accusé de délit d’initié pour avoir revendu au bon moment un paquet d’actions Fortis appartenant à sa belle-mère.
Tout dernièrement, c’est Noël Slangen, le gourou de la communication de Verhofstadt et du parti, qui a été poussé vers la sortie du VLD pour avoir mélanger un peu trop gaillardement intérêts privés et position publique. Son entreprise de consultance, le groupe C, a ainsi obtenu un contrat de 6,5 millions d’euros pour donner des avis dans un dossier de grands travaux urbains à Anvers, sans avoir été mis en concurrence avec d’autres bureaux d’études.
Pour sa défense, Slangen a déclaré “Je n’ai jamais été condamné”. Mais qu’est-ce que cela signifie dans un pays qui n’a jamais condamné quelqu’un pour grande fraude fiscale au cours de ces 20 dernières années ? Tout le monde est égal devant la loi, mais certains un peu plus que d’autres…