Tag: Anvers

  • Résistons ensemble : nous ne voulons pas payer leur crise !

    29 septembre: Manifestation Européenne

    Les banques ont été sauvées grâce aux moyens publics, et les travailleurs et les jeunes en devraient maintenant payer le prix. Voilà l’objectif des mesures drastiques d’austérité appliquées en Europe. Rien n’est plus à l’abri: salaires, emplois, âge d’accès à la retraite, allocations, services publics,… Pour protester contre cela, les syndicats européens organisent une manifestation à Bruxelles ce 29 septembre. Faites un succès de cette manifestation en y participant, et amenez vos collègues et vos amis!

    Tract du PSL

    Tract en version PDF

    Pourquoi cette manifestation est-elle importante?

    Les plans d’’austérité en Europe ne se limitent pas à de petites mesures. En Grèce, tous les services publics et acquis sociaux sont attaqués. Dans les pays d’Europe de l’Est, mais également aux Etats-Unis et de plus en plus en Europe occidentale, des hôpitaux, des écoles, des bibliothèques, etc. sont fermés. Les salaires et les allocations sociales reculent, la protection sociale disparaît. Le patronat et les politiciens instrumentalisent cette crise pour nous faire avaler un véritable massacre social. Ils veulent que ce soient aux travailleurs et à leurs familles de payer leurs crises.

    Et en Belgique, nous allons y passer nous aussi? Un point important dans les discussions concernant la formation du nouveau gouvernement est le rythme des mesures d’austérité, mais tous les partis acceptent l’idée que l’on devra faire des économies et que ça fera mal. Le bureau fédéral du Plan parle d’un montant de 22 milliards d’euros étalé sur quatre années. Cela ne pourra pas se faire par la manière douce et si nous voulons bloquer l’attaque, il faudra résister. La manifestation du 29 septembre peut constituer un bon début!

    Les mesures d’austérité sont-elles nécessaires?

    [box type=”shadow” align=”alignright” width=”100″]

    Jeunes en lutte pour l’emploi

    Le PSL participe à des comités locaux de jeunes en lutte pour l’emploi. Nous plaidons pour des marches locales de jeunes pour l’emploi afin de construire la lutte pour l’emploi à partir de la base. Les premières actions sont prévues à Bruxelles (le 14 octobre), à Charleroi (le 28 octobre) et dans le Brabant-Wallon (le 15 octobre), en collaboration avec, entre autres, les jeunes FGTB et la Jeunesse Ouvrière Chrétienne. En Flandre, à Anvers, nous organisons nous-mêmes une action des jeunes pour l’emploi à la Millionaire Fair, un rassemblement luxueux pour les super-riches. Cette manif est prévue pour le 25 septembre. Aidez-nous à construire ces campagnes!

    Parti Socialiste de Lutte

    Le PSL est un parti de lutte qui veut réaliser une société socialiste démocratique. Tous les problèmes fondamentaux de cette société ont leur racine dans la société capitaliste dans laquelle seul le profit de quelques capitalistes est la priorité. Là où nous en avons les moyens, nous prenons des initiatives et jouons un rôle dans le soutien dans la lutte des travailleurs, des jeunes, des femmes ou des immigrés. Souvent, nos jeunes jouent un rôle décisif dans des mobilisations importantes contre le racisme, contre la guerre et contre la destruction de l’environnement.

    Vous voulez une vue claire sur nos idées et nos activités ? Prenez un abonnement à notre mensuel Lutte Socialiste.

    [/box]

    On nous dit qu’il n’existe pas d’alternative à ces mesures. Pourtant, lorsque les banques risquaient la banqueroute, tout d’un coup, beaucoup de moyens ont été trouvés pour les opérations de sauvetage. Depuis, les banques font à nouveau de grands bénéfices, les top-managers continuent d’encaisser leurs bonus royaux,… Et on nous demande d’accepter des diminutions salariales et des coupes budgétaires dans nos services sociaux?

    Les plus grandes entreprises de notre pays ont réalisé 15 milliards d’euros de profit l’an dernier. Cette année, le patronat recevra des cadeaux fiscaux pour un montant de 8,9 milliards d’euros. En 2009, les 500 plus grandes entreprises des Etats- Unis ont réalisé 335% de bénéfices de plus qu’en 2008. La même année, ensemble, elles ont licencié 834.000 travailleurs. On fait des économies sur le dos de notre niveau de vie pour sauvegarder leurs profits. Pourquoi les moyens existants ne seraient-ils pas utilisés dans l’intérêt de la majorité de la population au lieu de ne servir qu’à garantir les superbénéfices d’une petite minorité?

    Qui est responsable de cette crise?

    La crise financière est la conséquence de l’avidité des banquiers. Nous n’avons pas causé la crise économique, elle est la suite logique d’un système basé sur la recherche de profit. Les conditions de travail, les salaires, l’environnement, etc. tout doit être adapté à ce système. En conséquence, nous avons la capacité de produire bien plus que ce que nous pouvons nous payer, et il en résulte une crise de surproduction. Les banquiers avaient trouvé une solution à ce problème : faire dépenser aux familles de travailleurs non seulement leurs revenus actuels, mais également ce qu’ils allaient gagner à l’avenir. En plus, avec les crédits créés de cette manière, les ‘banksters’ ont spéculé. Quand, par la suite, les ‘marchés financiers’ ont finalement commencé à vaciller, on nous a demandé un ‘effort’ pour qu’ils puissent se remettre. Mais le transfert de moyens publics (payés avec nos impôts) vers les banques et les entreprises n’a pas stoppé leur crise.

    Existe-t-il une alternative à ces mesures d’austérité?

    Pendant une période de chômage massif, il faut répartir le travail disponible avec une réduction du temps de travail sans perte de salaire et avec des embauches compensatoires. Pourquoi faire travailler plus longtemps nos aînés si les jeunes ne trouvent pas de travail? Qu’on ne touche pas aux pensions ou à la prépension! Et au lieu de boulots précaires, il nous faut de vrais emplois avec de vrais contrats de travail.

    L’anarchie du marché met sous pression tous les acquis sociaux et a un grand impact sur nos vies. Il est temps de retirer les banques et les grandes entreprises des mains des capitalistes avides de profits!

    Comment défendre ces revendications?

    Une mobilisation syndicale est importante, mais nous avons également besoin d’un instrument politique. Les partis traditionnels continuent à arroser le patronat de cadeaux et à nous en faire payer le prix. Le PS, le SP.a et les verts rentrent tout à fait dans cette logique.

    Il est grand temps que nous, syndicalistes, commencions à construire un prolongement politique indépendant. Nous ne pouvons pas continuer à attendre que le sommet syndical veuille bien le comprendre.

    Que faire?

    Participer à la manifestation du 29 septembre et de préférence en n’y allant pas seul bien entendu. En discutez avec des collègues et des amis pour y aller ensemble, les informer pendant les discussions ou pendant des réunions de mobilisation au travail. Beaucoup parmi nous sont fatigués d’être utilisés comme des épouvantails sortis des armoires de temps à autre par les dirigeants syndicaux pour y être ensuite remis sans explication. Nous voulons une vraie participation démocratique et un mot d’ordre à la fin de la manifestation pour un prochain rendez-vous. Disposer d’un plan d’action pour construire une grève générale européenne, ça, ça ferait une différence.

  • 25 septembre : Protestation à la Millionaire Fair à Anvers

    Du 23 au 26 septembre se tiendra une orgie de luxe et d’extravagance à l’Antwerp Expo. La Millionaire Fair, la foire aux millionnaires, sera l’occasion de découvrir des produits réservés à un public qui se décrit lui-même comme “rich&famous, membres de conseils d’administrations et actionnaires.” Les médias seront bien entendu présents, histoire de distiller les bons conseils de cette élite décadente. Mais ce que les organisateurs ne veulent surtout pas voir débarquer, ce sont des jeunes et des travailleurs normaux.

    A Anvers, le taux de chômage parmi les moins de 25 ans a augmenté de 50% en deux ans à peine. Pas si loin de l’endroit où se tiendra cette bourse du luxe se trouve un des quartiers les plus pauvres d’Anvers, où le chômage atteint les 20%. Il est certain que les jeunes de ce quartier n’ont pas à aller à cette Millionaire Fair pour voir que ces nouvelles Roll Royce, yachts ou montres à diamants sont totalement hors de leurs moyens…

    Avec les jeunes et les habitants du quartier, nous allons mobiliser pour une action à cette Millionaire Fair, non pas pour s’en prendre individuellement aux visiteurs, mais pour dénoncer l’énorme fossé qui existe entre riches et pauvres. Le luxe extrême qui y sera étalé illustrera suffisamment qu’il y a assez de moyens dans la société, mais cette richesse n’est pas utilisée dans l’intérêt de la majorité de la population.

    L’année dernière, pendant que le chômage augmentait, les 10 familles les plus riches de ce pays sont devenues beaucoup plus riches, leur fortune passant de 3,6 milliards d’euros à 17,4 milliards ! Ces dix familles possèdent donc à elles seules à peu près la somme que le prochain gouvernement devra assainir d’ici 2015 pour retrouver l’équilibre budgétaire. Nous n’acceptons pas cette situation, et nous voulons non seulement la dénoncer, mais aussi la combattre. Participez avec nous aux protestations contre la Millionaire Fair à Anvers ce 25 septembre!

  • NON À LA GUERRE, AU RACISME ET AU CAPITALISME

    NOUS VOULONS UN EMPLOI ET UN AVENIR !

    Après les examens (et la seconde session) des milliers de jeunes vont directement rejoindre la masse de chômeurs. La crise économique a été causée par la cupidité d’une petite élite au sommet de la société. Ces rapaces sont sans cesse plus riches, mais n’en ont jamais assez. Aux travailleurs et aux jeunes de payer pour leur avidité.

    L’argument traditionnel des partis établis selon lequel les chômeurs sont eux-mêmes responsables de leur propre situation ne tient pas la route. Dans le cas contraire, les quelques 70% de jeunes qui connaissent le chômage dans certains quartiers de Bruxelles et dans le Hainaut auraient choisi de vivre dans le chômage et la pauvreté… Bien des jeunes ne trouvent aucun emploi et ne peuvent se construire aucun avenir, mais on veut pourtant que les travailleurs plus âgés travaillent plus et plus longtemps.

    Nous contestons cette logique et voulons résister contre chaque tentative de nous faire payer la crise. Dans plusieurs régions, nous sommes actifs dans des comités “jeunes en lutte pour l’emploi” qui organisent différentes actions pour l’emploi à la rentrée. L’une de ces mobilisations se tiendra à Anvers fin septembre à l’occasion de la Millionaire Fair, un rassemblement de super- riches. Nous voulons nous battre pour des emplois décents pour tous.

    Le pourcent de personnes les plus riches au monde est aujourd’hui propriétaire de 40% de toutes les richesses. Les 10% les plus riches au monde s’accaparent 85% de toute la richesse, tandis que la moitié la plus pauvre… n’en possède qu’un pourcent ! La crise aiguise les contradictions entre riches et pauvres. Les capitalistes essayent de masquer les contradictions réelles de la société en cherchant à ‘‘diviser-pour-mieuxrégner’’, en montant les Belges contre les immigrés, les jeunes contre les vieux, les hommes contre les femmes, etc. Nous nous opposons au racisme, au sexisme, à l’homophobie,… en criant: tout ce qui nous divise, nous affaiblit ! C’est tous ensemble que nous devons résister contre le capitalisme.

    Des guerres désespérées sont menées en Irak et en Afghanistan (avec la complicité de la Belgique), pour les profits et le prestige des grandes puissances. Au même moment, BP a pu, tranquillement et sans être inquiété, forer des puits en haute mer dans le Golfe du Mexique, au mépris de toute sécurité.

    Pour la majorité de la population, l’avidité des capitalistes signifie le chômage, la pauvreté, la misère, la faim, la guerre et la pollution. Ce système est fou, nous devons y mettre fin. Nous voulons donc organiser les travailleurs et les jeunes dans une lutte commune contre le capitalisme et pour une alternative socialiste. Cet été, nous faisons campagne pour des actions locales pour l’emploi (principalement en Wallonie et à Bruxelles): en septembre, nous protesterons ainsi à Gand contre un sommet européen des ministres de la Défense (ou plutôt, de la guerre); pour le climat en novembre et, début 2011, une grande manifestation antiraciste se déroulera à Gand (la manifestation anti-NSV annuelle). Vous aussi, vous pouvez assurer le succès de ces actions. Vous voulez un avenir ? Alors il faudra lutter.

    Rejoignez EGA (Etudiants de Gauche Actifs) ou les Jeunes-PSL dans la résistance contre le capitalisme et pour discuter de la manière de construire une alternative socialiste. Rejoigneznous, discutez avec nous, construisez avec nous des comités locaux d’action et de mobilisation.

  • Pas question de payer leur crise ! De vrais emplois pour tous!

    Durant l’été, nous continuons nos activités, et allons intervenir lors de différents festivals, en rue,… Différentes manifestations sont déjà prévues pour la rentrée, et nous allons utiliser ces deux mois pour déjà mobiliser pour des marches locales de jeunes pour l’emploi, pour une manifestation nationale pour l’environnement, contre le racisme et l’extrême-droite ou encore pour une manifestation antiguerre.

    Tract d’été du PSL et d’EGA

    – Tract en version PDF

    Après un premier succès à Mons

    Participe aux marches locales des jeunes pour l’emploi !

    à Anvers, Bruxelles, Charleroi, Liège, Louvain, Namur, Nivelles …

    La récession serait-elle terminée? Seuls les actionnaires le ressentent. Les grandes entreprises, les banques et les institutions financières ont été sauvées du naufrage par une injection massive d’argent public et aujourd’hui, ils renouent avec les profits record. Mais il ne faut pas s’attendre au même traitement pour sauver nos emplois. Au contraire, c’est aux travailleurs et aux jeunes que les patrons et leurs politiciens veulent faire payer la crise!

    Les annonces de licenciements se succèdent et 350 emplois disparaissent chaque jour. Cette année, on dépassera le cap des 750.000 chômeurs en Belgique et un jeune sur trois sera au chômage en 2011. Les emplois précaires (intérims, CDD,…) ont servi à mettre les jeunes sous pression quand tout allait bien. Et maintenant, on nous jette à la porte comme des kleenex aux premiers revers économiques, pour continuer à accroitre les profits.

    Soit chacun essaie de trouver des solutions individuelles, qui souvent n’existent pas, soit on tente de réagir collectivement. Un programme combatif pour l’emploi des jeunes est nécessaire. Il est tout à fait possible de répartir le travail disponible en diminuant le temps de travail sans perte de salaire et avec embauches compensatoires. Les moyens existent mais il faut aller les chercher là où ils sont : dans les coffres des patrons des grandes entreprises et des gros actionnaires. Mais pour y arriver, nous allons devoir lutter.

    [box type=”shadow” align=”alignright” width=”100″]

    Avec EGA et le PSL

    • Défendons chaque emploi! Nationalisation des entreprises qui font des licenciements collectifs!
    • Stop aux contrats précaires! Des emplois décents pour tous avec un salaire minimum de 1500 € net!
    • Stop à la chasse aux chômeurs!
    • Partageons l’emploi disponible, 32 heures par semaine sans perte de salaire et avec embauches compensatoires!

    MARCHES des JEUNES pour l’EMPLOI : à Anvers contre le Millionnaire Fairs le samedi 25 septembre, à Bruxelles le jeudi 14 octobre (à 18h), à Charleroi le jeudi 28 octobre (à 18h) et bientôt: Liège, Louvain, Namur, Nivelles …
    [/box]

    Une centaine de jeunes ont lancé la campagne avec une marche des jeunes pour l’emploi combative le 1er mai à Mons, à l’appel de section hennuyère d’Etudiants de Gauche Actifs (EGA), des Jeunesses Ouvrières Chrétienne (JOC), des Jeunes FGTB et du Parti Socialiste de Lutte (PSL). Cette première marche locale réussie pour des vrais emplois pour tous sera suivie par bien d’autres.

    Des marches sont prévues après l’été à Anvers, Bruxelles et Charleroi. A Anvers la manifestation prendra place contre le ‘Millionnaire Fair’ : ce salon du luxe réservé aux 59.000 millionnaires de notre pays ou la tenue de soirée est de rigueur. A Liège, Louvain, Namur et dans le Brabant Wallon, des comités Jeunes en Lutte pour l’Emploi ont été également lancés et des marches prendront place prochainement, et d’autre villes encore vont suivre. Chacun (tant les personnes que les organisations) qui le souhaitent peut participer activement à la campagne au sein de comités.

    Des comités Jeunes en Lutte pour l’Emploi peuvent être lancés dans les quartiers, dans les entreprises, dans les écoles et les unifs ou tout simplement autour de soi avec quelques connaissances pour mener des actions visant à mobiliser pour la manifestation. Avec une telle méthode, on peut commencer à organiser un rapport de forces pour mener des actions de plus grande ampleur par la suite.

    Prends contact avec nous pour participer à la campagne et/ou lancer ton comité.


    Après le fiasco de Copenhague et la marée noire provoqué par BP,

    Manifestation nationale pour l’environnement

    lors du sommet de Cancun dimanche 28 novembre à Bruxelles

    L’année dernière, EGA a participé à la grande mobilisation internationale à Copenhague. Des manifestations de masse ont eu lieu un peu partout en Europe et 15.000 personnes ont manifesté à Bruxelles. Une nouvelle manifestation nationale à Bruxelles se prépare pour le 28 novembre lors du sommet de l’ONU à Cancun au Mexique.

    La course aux profits entraine la pollution et les dérèglements climatiques. La marée noire provoquée par l’avidité de la multinationale pétrolière BP l’illustre. BP n’en est pas à sa première catastrophe et a de nouveau montré que ses actionnaires n’en ont rien à faire d’investir dans la sécurité du personnel et la sauvegarde de notre environnement : pour eux, seuls comptent leurs dividendes. Arrêtons ces pollueurs en nationalisant les multinationales pétrolières.

    La planète devient un monde imprévisible. Il faut s’en prendre à la cause réelle de la crise environnementale: le système capitaliste.


    Des Emplois, pas de Racisme !

    Rejoins les JAF et Blokbuster !

    Dans cette période de crise, les divisions provoquées par le racisme (comme le sexisme, l’homophobie,…) peuvent facilement fleurir sur base des pénuries d’emplois, de logements engendrées par 30 années de politique néolibérale.

    Blokbuster organise chaque année d’importantes actions contre le racisme et l’extrême-droite dont une manifestation nationale rassemblant environ un millier de jeunes contre la marche de la haine du NSV, l’organisation étudiante du Vlaams Belang. La prochaine manif anti-NSV aura lieu en mars à Gand. Une campagne antiraciste et antifasciste similaire à aussi vu le jour en Wallonie: les Jeunes Anti-Fascistes (JAF). Nous participons au lancement de cette initiative avec les jeunes FGTB et d’autres.

    Si le Vlaams Belang et le Front National ont subi une défaite ce 13 juin, cela ne signifie pas que le danger a disparu. Leur politique de «diviser pour régner» sert à affaiblir les travailleurs et les jeunes afin de pouvoir appliquer une politique encore plus antisociale que les partis traditionnels. Ils veulent solder au privé les services publics, s’attaquer aux syndicats et sont solidaires avec ceux qui licencient. Avec une réponse collective du mouvement ouvrier, le terreau social sur lequel se développent le racisme et l’extrême-droite peut disparaitre.


    Manifestation contre le sommet Européen des ministres de la guerre

    Jeudi 23 septembre À gand

    Fin septembre, se tiendra à Gand le sommet des ministres de la «défense» de la présidence belge de l’Union Européenne. Avec EGA et les organisations de paix, nous prenons l’initiative d’organiser une grande manifestation anti-guerre le vendredi soir à Gand. Les militaires européens sont aujourd’hui actifs dans toute une série de régions en conflits. L’occupation de l’Afghanistan et de l’Iraq en sont évidemment les exemples les plus connus. Mais dans d’autres pays aussi, des troupes sont déployées afin de sauvegarder les intérêts des multinationales.

    Le dernier gouvernement, sous l’impulsion du ministre de la guerre Pieter de Crem, a engagé la Belgique dans une voie de plus de participation aux interventions et guerres impérialistes partout dans le monde sous la bannière de l’OTAN. Le nouveau service militaire «volontaire» de De Crem utilise la même tactique que les recruteurs américains pour l’envoi de troupes en Irak et en Afghanistan: profi ter du haut taux de chômage et de précarité chez les jeunes pour les utiliser comme chair à canon bon marché. Reconstruit avec nous le mouvement anti-guerre en Belgique !

    Retrait immédiat des troupes d’Afghanistan et d’Irak !

  • Campagne d’été : Construisons les Marches locales des Jeunes pour l’emploi lors des Festivals !

    Nos campagnes jeunes tourneront à plein régime cet été! Les jeunes du PSL et des Etudiants de Gauche Actif (EGA) interviendront sur des dizaines de festivals et événements afin de mobiliser pour les Marches locales des jeunes pour l’emploi prévues à la rentrée académique dans de nombreuses villes.

    Par Boris Malrame

    [box type=”shadow” align=”alignright” width=”100″]

    Du 7 au 9 août – Participe à notre camp d’été!

    Cet été, place à la détente et à la formation marxiste au camp d’été organisé par les Etudiants de Gauche Actifs et les jeunes-PSL! Au programme : le marxisme et l’histoire, l’analyse marxiste de l’économie, Lénine et la question nationale, Marx et la Commune de Paris, la crise environnementale, la résistance en Grèce, les luttes étudiantes, la lutte antifasciste,… mais aussi barbecue, fiesta et film! Bref, une excellente occasion de se préparer aux luttes à venir, dans un cadre convivial et agréable.

    [/box]

    La Ministre de l’emploi Joëlle Milquet (CDH) peut gesticuler et trafiquer les chiffres autant qu’elle peut pour faire croire que le chômage diminue et que l’impact de la crise pour les travailleurs et les jeunes arrive à son terme, sa politique néolibérale est un échec. Fournir une main d’œuvre jeune quasi gratuite aux patrons (diminutions de taxes, subsides,…) ne crée pas d’emploi, c’est juste un nouveau vol dans les caisses de la collectivité pour le privé. Les perspectives du Bureau du Plan affirment d’ailleurs que le chômage devrait atteindre 13,3% en 2010, un sommet jamais atteint depuis la Seconde Guerre Mondiale ! Taux sous lequel on ne devrait pas redescendre d’ici 2015…

    Les jeunes sont parmi les plus fortement touchés. Pour leur avenir, ils devront lutter et s’organiser. C’est pourquoi le PSL, les Jeunesses Ouvrières Chrétienne (JOC), des groupes locaux des Jeunes FGTB et diverses organisations de gauche, selon les régions, participent à cette campagne. Des comités de mobilisation ‘‘Jeunes en lutte pour l’emploi’’ rassemblant des jeunes travailleurs, chômeurs, étudiants,… émergent petit à petit dans de nombreuses villes pour permettre à chacun de s’impliquer dans cette campagne.

    Des marches des jeunes sont déjà prévues: le 25 septembre dans la ville industrielle d’Anvers, fortement touchée par les licenciements, à l’occasion du salon du Luxe pour millionnaires (le Millionnaire Fair) et le 14 octobre à Bruxelles, région où plus d’un jeune sur trois est déjà au chômage. D’autres Marches des jeunes sont prévues en octobre-novembre à Liège, Charleroi et Louvain et de premières actions devraient avoir lieu à Namur et dans le Brabant Wallon.

    A Gand, une manifestation est également prévue contre le sommet européen des ministres de la guerre des 23 et 24 septembre, auquel Pieter ‘Crembo’ de Crem devrait participer. ‘‘Le service militaire volontaire’’ de Crembo, ministre de la Défense dans le précédent gouvernement, utilise le chômage de masse pour recruter des jeunes pour l’armée sous statut précaire.

    Notre campagne d’été a aussi l’intention de renforcer et d’organiser le mouvement antiraciste et antifasciste autour du slogan ‘‘Des emplois, pas de racisme’’. Blokbuster démarrera sa mobilisation nationale pour la prochaine manif anti-NSV, contre la manifestation de l’organisation étudiante officieuse du Vlaams Belang prévue en mars à Gand. Du côté francophone, nous participons au lancement des JAF (Jeunes Antifascistes), à l’initiative des Jeunes FGTB.

    Avec EGA et les jeunes du PSL nous voulons organiser la jeunesse et développer la Résistance contre ce système basé sur la course au profit d’une poignée de capitalistes qui crée le chômage de masse, la précarité, les guerres et les discriminations racistes, sexistes et homophobes,… Participe à nos campagnes !

    Tu veux participer à la campagne sur un festival ? Contacte-nous

    Listes des principaux festivals où nous seront présent : Festival Couleur Café (Bruxelles), Les Ardentes (Liège), Klinkende Munt (Bruxelles), Dour festival, Gentsefeesten (Gand), Reggae Geel, Folkfestival Dranouter, Lokerse Feesten, Brussels Summer Festival, Pukkelpop (Hasselt), City Parade (Bruxelles).

  • La solidarité contre les inégalités. Rapport du meeting de la FGTB

    La semaine dernière, la FGTB a tenu son Congrès statutaire à Bruxelles, sous le titre de ‘‘La solidarité contre les inégalités’’. Le PSL-LSP était bien entendu présent pour mener campagne auprès des militants présents : nous avons besoin d’une alternative de gauche contre les partis traditionnels ! Voici un rapport du meeting de clôture ainsi qu’une vidéo de cette journée.

    Rapport par Jarmo

    La parole a été donnée à 9 délégations syndicales qui ont été victimes de restructurations ces dernières années. La première délégation était celle d’Opel-Anvers, avec Rudi Kennes qui a déclaré que la lutte à Opel a été menée de façon ‘‘non-traditionnelle’’. Ce qu’il voulait dire, c’est que malgré le projet de fermer une usine rentable, il n’y a pas eu d’actions de grève. D’autre part, il a expliqué que la loi-Renault est amplement insuffisante pour permettre aux délégations syndicales de lutter contre les plans du patronat pour organiser un carnage social, et que le Comité d’entreprise a en fait très peu à dire. Il a aussi expliqué qu’il avait choisi un syndicalisme de concertation plutôt que de passer à des actions de grève. Sa prise de parole s’est terminée par l’assurance qu’Opel-Anvers serait toujours ouvert en 2011, mais il n’a pas expliqué comment il pensait pouvoir atteindre cet objectif.

    La délégation combative d’AB InBev est ensuite venue expliquer comment ils avaient refusé de rester dans le cadre de la loi-Renault et d’organiser immédiatement des actions de blocage. Ils ont déclaré que ce n’avait pas été difficile d’avoir une telle détermination, étant donné qu’AB InBev avait empoché 4 milliards d’euros de bénéfice l’an dernier et que le grand patron Carlos Brito avait obtenu un bonus de 6 millions. Avec l’aide de mesures comme la déduction des intérêts notionnels, chaque licenciement était véritablement un scandale. A juste titre, la délégation a répondu : des emplois, des emplois, des emplois ! ”

    Les ouvriers de TechSpace Aéro, à Liège, ont apporté un récit similaire. Leur usine a réalisé 11 millions d’euros de bénéfices ces dernières années, et presque 9 le million d’euros ont pu être obtenus par l’application de la déduction des intérêts notionnels. Au cours de cette même période, les salaires des travailleurs ont baissé de 14% et on disait aux ouvriers qu’il était temps de serrer leur ceinture. Après 14 jours de grève, les ouvriers de Techspace Aéro ont réussi à arracher une trentaine de départ en prépension à 58 ans, avec le recrutement d’autant de jeunes à durée indéterminée. La délégation syndicale a souligné qu’une grande solidarité a existé entre les plus vieux et les plus jeunes, mais aussi avec d’autres délégations syndicales de la Belgique entière. De cette lutte, ils ont conclu que le défaitisme ne mène nulle part, et que seule la lutte paie. Ils l’ont amplement démontré, tout comme les travailleurs d’AB InBev.

    Un représentant de la centrale textile d’Anvers a attiré l’attention sur les milliers de plus petites sociétés qui ne font pas la une des journaux, mais où les travailleurs doivent aussi subir des attaques sévères. Il a déclaré que le nombre de personnes qui se retrouvent à la porte ressemble à un carnage social organisé dans une grande entreprise.

    Les militants du secteur non-marchand ont lancé un appel pour leur manifestation du 8 juin. Leur exigence centrale sera que les problèmes sociaux ne connaissent pas de frontière linguistique et que ces questions sont bien plus importantes que les débats communautaires. Depuis le début de la crise, la pauvreté a augmenté et nous avons besoin de plus de services sociaux. Le 8 juin, les travailleurs du non-marchand veulent clairement signifier qu’ils constituent un mouvement sans frontière linguistique qui joue un rôle crucial dans la société. Il a encore été question, avec d’autres orateurs, de la fraude fiscale, par un militant CGSP-Finances, et de la lutte des travailleurs de Cartomills.

    Un militant syndical grec a abordé les plans d’austérité énormes dont son pays est victime et la lutte contre ces attaques. Il a parlé de la question de la compétitivité et que, pour les patrons, c’est le tiers monde qui sert d’exemple, et nos conditions de travail devraient évoluer dans ce sens. En Grèce, on se retrouve aujourd’hui 50 ans en arrière, et d’autres pays sont sur la même voie, comme l’Espagne ou encore le Portugal. Ce sont les banques et les spéculateurs qui sont responsables de la crise, mais c’est à la population que les gouvernements la font payer.

    Le meeting a été clôturé par Anne Demelenne et Rudy De Leeuw, le sommet réélu de la FTGB. Ils ont promis de lutter contre la déduction des intérêts notionnels, mais ont tout de même appuyé le SP.a. Même si ce n’était pas aussi clair du côté francophone, la logique était la même. Il ne suffit pas de dire de ‘‘voter à gauche’’, nous avons aujourd’hui besoin d’un nouveau parti des travailleurs qui pourrait réellement prolonger les luttes syndicales sur le terrain politique. Mais plus fondamentalement, nous pensons que les restructurations et les crises économiques sont inhérentes à la société capitaliste, et que si nous voulons obtenir de véritables acquis permanents, c’est du renversement du capitalisme qu’il faut parler. Mais, dans l’intervalle, un parti des travailleurs est une donnée cruciale pour impliquer les couches larges de la population dans la lutte active et pour appuyer les luttes des travailleurs.

  • Campagne pour des marches de jeunes pour l’emploi: Résistance contre le chômage des jeunes – Résistance pour notre avenir!

    Le PSL mène campagne pour des marches locales de jeunes pour l’emploi afin d’organiser la riposte des jeunes pour l’emploi et leur avenir. Quelques initiatives concrètes ont déjà pris place dans cette direction, principalement du côté francophone, mais la dynamique est aussi en marche dans le nord du pays.

    Ce n’est aucunement un hasard si la campagne est plus avancée du côté francophone. Alors qu’un jeune sur trois sera au chômage en 2011, on parle de 40% en Wallonie. Cela signifie donc que près d’un jeune sur deux ne trouvera pas d’emploi et ne pourra pas commencer à construire son avenir.

    A Mons, ce premier mai, la plateforme “Jeune en lutte pour l’emploi-Hainaut” organise une manifestation pour lancer une série d’activités. Le samedi 26 juin se déroulera aussi une journée de débats consacrée au programme dont les jeunes ont besoin pour s’assurer un avenir par leur lutte. Ensuite, fin octobre, une manifestation prendra place à Charleroi. Autour de ce projet collaborent les Jeunes-FGTB de Charleroi, la Jeunesse Ouvrière Chrétienne de Charleroi, de Mons et de La Louvière et bien entendu le PSL et les Etudiants de Gauche Actifs. Des activités de ce type auront encore lieu à Namur et dans le Brabant Wallon avec les Jeunes FGTB et la JOC.

    A Liège, à la mi-avril, une première action symbolique a notamment eu lieu afin de mobiliser vers un premier meeting public qui a reçu la participation enthousiaste de plus d’une cinquantaine de personnes. Là, la campagne est menée conjointement par la FGTB-Jeunes, la JOC-Liège, Comac, Ecolo-J, la LCR et le PSL, qui y défend l’idée d’un appel pour une manifestation vers septembre-octobre lié à l’organisation de la mobilisation à travers des comités de quartiers, d’écoles, d’entreprises,… ou tout simplement avec un petit groupe autour de soi.

    A Bruxelles, quelques actions ont eu lieu dans le cadre de la campagne ‘‘Jeunes et emploi’’ du PSL. Une action a par exemple eu lieu début février pour protester contre la proposition de service militaire ‘‘volontaire’’ du ministre de la défense De Crem. Lors de la grève de la chocolaterie Godiva, à Koekelberg, nous avons mené une campagne de solidarité dans le voisinage. Dans les médias, on parle beaucoup des jeunes de Bruxelles, de bagarres et de violence, mais les jeunes en lutte pour l’emploi reçoivent bien moins d’attention! Pourtant, la lutte pour le droit d’avoir un emploi décent est un élément essentiel quand on parle de la violence parmi la jeunesse. Dans certains quartiers de Bruxelles, le chômage des jeunes peut atteindre les 70%! Comment imaginer que la frustration ressentie face à ce manque d’avenir n’entraîne aucun problème?

    Du côté néerlandophone, des actions sont prévues à Anvers et Gand pour la rentrée académique. A Gand, nous allons protester contre le sommet européen des ministres de la Défense. A Anvers, une Millionaire Fair se déroulera fin septembre, une foire réservée aux super-riches où nous irons protester. Cet étalage indécent de richesses se déroulera dans un contexte où 15% de la population vit sous le seuil de pauvreté en Belgique. Nous abordons ici plus largement la situation rencontrée dans le Hainaut et les actions prévues à Anvers.

    Champagne pour les millionnaires – Chômage pour les jeunes

    Thomas, du PSL-Anvers, explique: ‘‘Ce 25 septembre, nous voulons mener campagne à Anvers autour de la Millionaire Fair, une fête décadente pour les super-riches. Eux peuvent se réjouir que la crise soit désormais derrière eux, mais ce n’est pas du tout notre cas. En deux ans, le nombre de chômeurs dans la province d’Anvers a augmenté de 30%, et de 50% chez les jeunes. Dans la ville d’Anvers, plus de 11.000 jeunes de moins de 30 ans sont sans emploi. Le taux de chômage a dépassé la barre des 15%. Et ce chiffre ne tient pas compte de la restructuration d’Opel-Anvers et de ses conséquences!

    ‘‘La Millionaire Fair s’adresse à ces “richs and famous” pour leur livrer des informations sur “le sommet absolu de l’industrie du luxe nationale et internationale.” Si vous avez envie d’un nouvel hélicoptère, vous pouvez l’acheter là-bas, entre gens de bonne compagnie. Car pour les gens ordinaires, il n’est pas question d’entrer. Pénétrer dans cet antre du luxe revient à 35 euros par personnes, et la tenue de soirée est de rigueur. L’évènement est orienté vers les 59.000 millionaires de notre pays. “Pendant le déroulement de cette fête de millionnaires, nous voulons mener des actions autour du thème ‘‘nous ne voulons pas payer pour leur crise’’. Les gigantesques montants de dividendes pour les actionnaires et les bonus des topmanagers sont de retour, mais le chômage continue son ascension. Ce serait à nous de payer pour une crise dont nous ne sommes en aucun cas responsables ?

    ‘‘La Millionaire Fair d’Anvers sera pour nous l’occasion de lancer la campagne “Jeunes et emploi” que nous espérons pouvoir mener avec d’autres organisations. Contrairement à ce qui est dit dans les médias, nous ne nous considérons pas comme une ‘‘génération perdue’’, mais comme une génération qui va mener une lutte résolue pour assurer son avenir. La concentration de richesses dans les mains d’une petite élite va de pair avec une pauvreté grandissante pour des couches sans cesse plus large de la population.

    ‘‘Nous voulons lutter pour la répartition du temps de travail, pour les 32 heures sans perte de salaire et avec embauches compensatoires et sans perte de salaire. Nous exigeons aussi le maintien de la prépension et la défense des fins de carrière – pourquoi laisser les plus âgés bosser plus longtemps si les jeunes ne trouvent pas d’emploi? C’est avec ce genre de revendication que nous voulons lancer notre campagne le premier mai à Anvers, Malines et Mol. De là, nous allons pousser la campagne vers le 25 septembre et les protestations contre la Millionaire Fair.’’

    Hainaut : Pays noir et sombres perspectives

    Le jugement ‘‘Jaguar’’ a marqué les esprits. Un jugement selon lequel il n’est pas des plus malin d’exposer sa richesse dans une région aussi sinistrée que Charleroi, cela tranche avec les discours triomphalistes des politiciens concernant la lutte contre la pauvreté.

    A l’époque des débuts des affaires ‘‘Van Cau’’, beaucoup de chiffres étaient sortis, dont celui concernant le fait qu’un jeune sur deux est au chômage dans la plus grande métropole wallonne! Depuis, la crise est passée par là…

    On parlait du Pays Noir en référence au charbon, aujourd’hui ce serait en termes d’avenir… Le revenu annuel moyen par habitant est dans le Hainaut de 12.647 euros et le taux de chômage y était de 21% en 2009 (contre 17,6% pour toute la région wallonne et 7,1% en Flandre).

    L’aspect le plus dramatique est peut-être le taux de chômage parmi les jeunes. En 2007, le taux de chômage chez les 15-24 ans de la province était de 36,8%! Sur les 660 régions d’Europe, ces chiffres plaçaient le Hainaut à la 5ème place, après, entre autres, la Guadeloupe et la Martinique.

    Avec des données pareilles la campagne du comité pour des marches de jeunes pour l’emploi-Hainaut a fort à faire!

  • Un parti par et pour les jeunes

    La crise économique mondiale est d’une ampleur inconnue depuis celle des années ’30: le capitalisme et sa logique de course aux profits a créé le chaos.

    Tract d’été du PSL

    Ce système plonge des millions de personnes à travers le monde dans une misère sans cesse plus sombre tout en perpétuant des guerres sans fin, provoquant ainsi des flots de réfugiés. Aux pertes d’emplois, à la misère et à la famine s’ajoutent encore la pollution, les dérèglements climatiques et la disparition d’espèces. Les effets les plus graves de la crise n’ont pas encore frappé la Belgique en termes de chômage, de pauvreté ou encore d’insécurité.

    Pour la première fois depuis longtemps, notre génération – celle qui est aux études ou sur le marché du travail depuis peu – éprouvera plus de difficultés à s’en sortir que la précédente. Une génération sacrifiée sur l’autel du profit, voilà le résultat de 30 années de néolibéralisme.

    On nous a fait miroité l’illusion que le néolibéralisme augmenterait le bien-être et la richesse de tous. Mais les finances publiques ont été pillées (les patrons ont reçu de nombreux cadeaux fiscaux). Les riches le sont encore plus tandis que la majorité de la population a connu une forte dégradation de ses conditions de vie. Bref, les capitalistes s’en sont mis plein les fouilles avant que le bateau coule. Aujourd’hui, le mythe néolibéral cher à tous les partis établis a coulé, mais ça ne les empêche pas de ne rien vouloir changer à leur politique, si ce n’est un léger assaisonnement vert.

    Les élections terminées, les gouvernements planifient des économies budgétaires drastiques aux frais des travailleurs et des jeunes, notamment pour payer les cadeaux accordés aux grands actionnaires des banques et aux autres spéculateurs. Il faut s’attendre à un plan d’austérité d’envergure inégalée concentré sur quelques années. Un bain de sang social se profile à l’horizon, même si les libéraux sont dans l’opposition. Pour défendre notre avenir, il n’y a pas plusieurs choix : nous devons nous organiser et lutter ensemble.

    Marx avait raison

    K a r l Marx a démontré que le capitalisme conduit inévitablement à des crises de surproduction et de taux de profits, l’ensemble des travailleurs étant incapable de racheter toutes les marchandises produites, tout comme les capitalistes d’ailleurs. Mais il a surtout posé les bases d’une alternative à ce système capitaliste: le socialisme. Contraitrement aux dictatures bureaucratiques soviétiques ou chinoises, une société réellement socialiste est basée sur une gestion démocratique de la production et des richesses par les travailleurs eux-mêmes. Les richesses produites seraient ainsi mises au service réel de la population et de l’environnement, garantissant un véritable épanouissement tant individuel que collectif. Mais il n’y a pas de crise finale du capitalisme, celuici trouvera toujours une manière de s’en sortir tant que la classe des travailleurs ne s’organise pas pour opérer une transformation socialiste de la société.

    Deviens actif!

    Le Parti Socialiste de Lutte, PSL(ex-MAS) est un parti de travailleurs et de jeunes. Chez nous, les jeunes ne font pas figure de spectateur mais joue un rôle important.

    Participe au lancement d’Etudiants de Gauche Actifs – Ecoles

    Dès la rentrée académique nous lançons une nouvelle organisation de gauche dans les écoles, EGA-Ecoles. Dans les écoles, nous avons déjà organisé des grèves contre la guerre, des actions et des manifestations avec notre campagne pour l’environnement « destroy capitalisme, before it destroy the planet » ou sur d’autre thèmes: contre le sexisme, contre l’interdiction du port du voile et contre le racisme… Avec EGA-écoles, nous franchissons une étape en lançant, partout dans le pays, une organisation politique d’élèves qui mène des actions et qui met en évidence une alternative socialiste contre la racine commune de tous ces maux, le capitalisme. Participe avec nous à la mise sur pied d’un comité EGA dans ton école.

    Rejoins EGA

    Avec notre organisation étudiante, EGA, nous sommes actifs et organisés dans toutes les universités et dans de nombreuses hautes écoles. Nous défendons un enseignement gratuit et de qualité pour tous (ce pourquoi nous participons à Respact). Nous sommes solidaires des luttes de tous les travailleurs, avec ou sans-papiers. Nous nous opposons à la marchandisation du corps de la femme qui, au nom du profit, stimule les comportements sexistes. Le sexisme est fort présent dans les unifs et les écoles, c’est pourquoi nous menons chaque année des campagnes, ensemble avec la commission femmes du PSL. Rejoins EGA pour renforcer le courant d’idées anticapitaliste et socialiste face aux idées néolibérales véhiculées sur les campus.

    Participe à la campagne contre le travail précaire du PSL-Jeunes

    Les jeunes du PSL sont aussi actifs dans les quartiers et sur les lieux de travail. Nous sommes à l’initiative de la marche des jeunes pour l’emploi en 2005. Avec les jeunes travailleurs du PSL, nous lançons une campagne contre les contrats précaires, pour un emploi décent avec un revenu décent pour tous. Serrons-nous les coudes, pas la ceinture ! Participe à notre campagne !

    Participe à Résistance Internationale contre le racisme et le fascisme

    Résistance Internationale est la campagne du PSL contre le racisme et le fascisme. La manifestation combative contre le NSV (l’organisation étudiante officieuse du Vlaams Belang) est devenue l’événement national pour tous les antifascistes et les antiracistes. Un millier de jeunes ont manifesté à Louvain en mars dernier. Nous organisons aussi d’autres actions plus localespar exemple, la manifestation contre le meeting électoral du FN à Molenbeek s’est soldé par une victoire avec l’annulation de celui-ci. Aide-nous à faire de nos actions un succès !

    PAS QUESTIONS DE PA YER LEUR CRISE ! PLUS DE MOYENS PUBLICS POUR L’ENSEIGNEMENT !

    Une campagne des Etudiants de Gauche Actifs – écoles et supérieur

    Le budget consacré à l’enseignement est tombé à 5% du Produit Intérieur Brut (PIB) alors qu’il représentait 7% en 1980. La politique néolibérale de transfert des moyens collectifs vers le privé sous forme de cadeaux aux entreprises est évidemment la cause de cette baisse.

    Dès lors, dans l’enseignement secondaire, les classes sont surpeuplées suite aux milliers d’emplois supprimés, les bâtiments sont délabrés, de nombreux jeunes quittent l’école sans diplôme en poche,…

    Les directions des institutions d’enseignement supérieur sont mises sous pression pour d’économiser sur les budgets sociaux et l’emploi, privatiser (les restos, les kots,…) et rechercher un financement privé. La qualité de notre enseignement est attaquée.

    Dans la presse, on parle déjà d’assainissements dans l’enseignement pour plusieurs centaines de millions d’euros. Si nous ne réagissons pas, la situation dans l’enseignement va encore empirer. Pour défendre un enseignement de qualité pour tous et donc un financement public de l’enseignement à hauteur de 7% du PIB, nous devons nous préparer à lutter comme les écoliers et les étudiants ont commencé à le faire dans plusieurs pays d’Europe (Italie, France, Espagne, Autriche,…). C’est en descendant dans la rue aux côtés des travailleurs que nous pourrons les empêcher de nous faire payer leur crise. Prépare la risposte avec nous, rejoins EGA !

    STOP au travail précaire, Un emploi décent pour tous = Un CDI pour tous !

    Une campagne de jeunes travailleurs du Parti Socialiste de Lutte

    Le taux de chômage officiel chez les jeunes en Belgique est déjà de 21%. Avec la crise économique, un terrible chômage de masse nous attend. En même temps, nos ainés peuvent de moins en moins partir à la pension à un âge où on peut encore profiter de la vie.

    Nous perdons nos emplois par milliers pour permettre aux actionnaires de sauvegarder leur profit. Que l’on soit embauché en intérim, en CDD ou via les chèques- services, nous subissons leur crise de plein fouet car ces types d’emplois sont les premiers à disparaître. On a voulu nous faire croire que ce type de contrat flexible nous ouvrirait la porte d’un emploi stable. Mais ce qui se cache derrière ces contrats précaires, c’est la possibilité de nous jeter plus facilement à la porte, et tant pis si cela ruine nos vies. Avec les restructurations et les fermetures, même avoir un CDI en poche n’est plus une garantie de sécurité.

    Pour stopper l’hémorragie, nous avons besoin d’un plan national d’action pour l’emploi élaboré démocratiquement à la base dans nos syndicats. Les entreprises qui licencient devraient être nationalisées pour sauver les emplois : un emploi stable avec un revenu décent pour tous doit redevenir la règle. La redistribution du temps de travail à hauteur de 32h par semaine sans pertes de salaires et avec embauches compensatoires est la seule manière de combattre effectivement le chômage.

    Des emplois, pas de Racisme ! Pas de marche de la haine à Anvers !

    Résistance Internationale, la campagne du PSL contre le racisme et le fascisme

    Le NSV (Nationalistische Studenten Vereniging) organise chaque année une marche d’intimidation dans une ville étudiante flamande. La prochaine se tiendra en mars prochain à Anvers. Le NSV est l’organisation étudiante officieuse du Vlaams Belang.

    Le NSV et le VB sont contre tous les travailleurs – immigrés, wallons mais aussi flamands. Leur politique de «diviser pour régner» sert à affaiblir les travailleurs afin de pouvoir appliquer une politique encore plus antisociale. Ils veulent solder au privé les biens publics et sont solidaires avec ceux qui licencient et qui envoient les huissiers aux piquets de grève, pas avec ceux qui valsent à la porte. Ils veulent s’attaquer aux syndicats pour que les patrons puissent exploiter et licencier encore plus librement.

    compétition entre les travailleurs pour un emploi. Sans véritable alternative à gauche, une progression des idées racistes n’est pas à exclure ; ce scénario est le rêve des partis d’extrême-droite. Même si le Front National a perdu ses élus, le terreau pour le développement de forces racistes existe encore. Participer aux mobilisations antifascistes flamandes c’est se préparer pour de futures luttes antifascistes francophones.

    Le NSV sert de réservoir à mandataires et dirigeants pour le VB. Aucun espace ne doit être laissé pour cette marche fasciste du NSV (à laquelle participe des groupes néo-nazis comme Blood&Honour ou Nation). Manifester en nombre largement supérieur permet de les isoler et de briser leur confiance. Aidenous à réussir la Manif Anti-NSV et les autres actions de Résistance Internationale.

  • Victoire éclatante pour les grévistes de la raffinerie Lindsey (GB)

    Les travailleurs du chantier de construction à la raffinerie de Lindsey (LOR) appartenant à TOTAL, en grève pendant une quinzaine de jours, ont remporté une victoire retentissante. Toutes les revendications des travailleurs ont été satisfaites. Les patrons sont revenus sur les 51 licenciements qui avaient conduit à des actions de solidarité sur d’autres sites, ainsi que sur les 647 licenciements annoncés par le patronat en représailles aux premières actions. De plus, tous les travailleurs ont obtenus des garanties sur leur temps de travail à venir.

    Par Alistair Tice, du Socialist Party (notre parti-frère en Angleterre et Pays de Galles

    [box type=”shadow” align=”alignright” width=”100″]

    [/box]

    Cette victoire est le résultat de la détermination militante des travailleurs qui n’ont pas hésité à partir spontanément en grève (chose particulièrement difficile en Grande Bretagne à cause des lois antigrève instaurées sous Thatcher et maintenues sous Blair et Brown) avec des actions de solidarité sur au moins 30 autres sites. Cela a exercé une pression énorme sur les permanents syndicaux des centrales GMB et Unite qui, tout en dénonçant l’action spontanée, ont été ensuite forcés de donner à la grève le statut de conflit officiel.

    Le rôle des délégués syndicaux de LOR et du comité de grève a été crucial en donnant une direction claire et intransigeante au mouvement. C’est sous la suggestion de Keith Gibson, membre de notre parti-frère le Socialist Party, que le comité de délégués syndicaux s’est tranformé en comité de grève, pour impliquer le plus de monde possible. A la fin, trois membres du Socialist Party y participaient.

    Le Socialist Party a produit un bulletin quasiment chaque jour présentant des propositions sur la voie à suivre pour continuer la grève, dont plusieurs ont été adoptées. Ces bulletins étaient aussi distribués par centaines sur les piquets d’autres sites, parfois fort éloignés. Les travailleurs étaient à la recherche d’idées et l’ont d’ailleurs démontré en étant très nombreux à acheter The Socialist, l’hebdomadaire du Socialist Party.

    Les lois anti-syndicales balayées

    L’action déterminée des travailleurs et la solidarité ont réduit à néant les lois anti-syndicales. C’était déjà la troisième fois cette année que les travailleurs de la construction ont entrepris des actions ‘illégales’. Les délégués syndicaux, le comité de grève et les réunions de masse quotidiennes où tous les travailleurs pouvaient participer à la discussion et poser des questions ont joué un rôle crucial dans cette victoire.

    L’action spontanée était forte, claire, et a réussi à mettre suffisamment de pression pour obtenir un soutien officiel des syndicats. Parvenir à ce résultat a constitué une source de confiance pour les travailleurs. Si la grève de janvier avait obtenu le soutien officiel des syndicats dès le premier jour, les bannières syndicales auraient mis de côté les slogans «Des emplois britanniques pour des travailleurs britanniques» qui étaient présents au début de la grève. Cela montre bien la nécessité de syndicats de combat, avec des permanents élus par la base et payés à des salaires de travailleur qualifié.

    A cause de ces panneaux défendant les «emplois britanniques», certaine organisations de gauche n’ont pas soutenu la grève de janvier et février, ne comprenant pas qu’il s’agissait d’une grève en défense des syndicats et contre les tentatives patronales de diviser les travailleurs en important de la main d’œuvre immigrée bon marché. A l’issue de la grève, tous les travailleurs – tant britanniques qu’italiens et polonais – avaient obtenu des droits identiques et les mêmes salaires. Cette victoire et les actions de solidarité ont donné aux travailleurs de LOR la confiance de mener cette action assez fortement pour qu’elle soit réglée en un peu plus de deux semaines.

    En janvier, les véritables socialistes présents dans le comité de grève avaient contré les slogans nationalistes avec des slogans réclamant une unité de classe, cet appel ayant d’ailleurs reçu le soutien de la délégation de Total à Anvers.

    Mais cette victoire n’est pas le point final du conflit. Si une bataille a été gagnée, la guerre ne l’est pas encore. Les employeurs ont toujours en vue de briser les syndicats. Mais cette victoire a renforcé la résistance des travailleurs. Les employeurs – TOTAL et ses sous-traitants – les ont complètement sous-estimé, les patrons sortent affaiblis de la lutte. Le licenciement de masse prévu en représaille des actions illustre clairement qu’il s’agissait de la place du syndicalisme dans l’entreprise.


    Le Comité pour une Internationale Ouvrière, CIO

    Le Socialist Party est la section du CIO en Angleterre et Pays de Galles

    Le capitalisme est un système mondial et il doit être combattu à la même échelle. C’est pourquoi le Parti Socialiste de Lutte fait partie d’une organisation marxiste internationale: le Comité pour une Internationale Ouvrière (CIO), un parti mondial actif sur tous les continents. Notre lutte en Belgique s’inscrit dans le cadre d’une lutte des travailleurs du monde entier pour un société socialiste car si la révolution socialiste éclate sur le plan national, elle se termine sur l’arène internationale. La démocratie ouvrière et la planification socialiste de la production ne peuvent se limiter à un seul pays. C’est d’ailleurs l’isolement de la Russie soviétique qui a conduit à sa dégénérescence à partir de 1924.

  • La FGTB-Anvers solidaire des travailleurs anglais de Total

    Au congrès de la FGTB-Anvers (ABVV-Antwerpen) un délégué de Total-Anvers a déposé une motion de solidarité avec les travailleurs anglais de Total. A la raffinerie de Lindsey, Total menace de licencier 900 travailleurs pour avoir osé militer contre le renvoi de 51 ouvriers du bâtiment que la direction avait trouvé trop combatifs lors d’actions précédentes. Total a finalement renvoyé 647 travailleurs dans cette attaque contre les syndicats et contre le droit de s’organiser (vous pouvez trouver ici notre article sur cette question). Des actions de solidarité ont déjà eu lieu sur 17 autres sites. La FGTB-Anvers a voté à l’unanimité cette motion de solidarité.

    Les 17 sites où ont lieu les grèves de solidarité sont : Fiddlers Ferry, Aberthaw, BOC Scunthorpe, South Hook, Drax, Ferrybridge, Eggborough, BP Saltend, Conoco, Staythorpe, West Burton, Ratcliffe, Cottam, Didcot, Stanlow, Wilton, Hinkley.

    Au congrès de la FGTB-Anvers, la motion suivante a été votée à l’unanimité:


    Le congrès de la FTGB-Anvers trouve inacceptable que:

    • des employés soient licenciés pour miner les salaires et les conditions de travail
    • les employeurs font tout pour repousser les syndicalistes et les syndicats hors des entreprises pour que les travailleurs ne soient pas soutenus et se retrouvent seuls dans la lutte
    • une distinction soit faite entre différents travailleurs en termes de salaire et de conditions de travail alors qu’ils effectuent le même travail
    • les droits syndicaux et les libertés syndicales des travailleurs soient attaqués

    Pour ces raisons; nous déclarons qu’il faut revenir sur les licenciements de travailleurs, qui doivent être réengagés aux mêmes conditions de travail. Le droit de mener des actions syndicales doit également être préservé.

    Nous soutenons donc la lutte de nos collègues en Angleterre. La solidarité n’est pas une vague notion pour la FTGB. La solidarité ne s’arrête pas aux frontières et notre lutte syndicale ne s’arrête pas non plus aux frontières.

    Put the people first,

    Ensemble, on est plus forts (Samen sterk)

    Au delà des frontières !


0
    0
    Your Cart
    Your cart is emptyReturn to Shop