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Tag: PSL
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Réveillon rouge à Bruxelles !
Cette année 2017, nous célébrerons le centième anniversaire de la révolution russe. Quoi de mieux pour commencer cette célébration que de passer un réveillon combatif ? N’hésitez plus, cette soirée est faite pour vous !
A l’instar des années précédentes, les sections de Bruxelles et de Brabant du Parti Socialiste de Lutte (PSL) organisent le 31 décembre un réveillon de nouvel an combatif, festif, agréable et bon marché. L’entièreté de l’argent récolté lors de notre réveillon servira à financer notre parti et nos campagnes.
MENU
- Sélection de bouchées stimulant l’appétit, la conscience et les luttes espagnoles et sud-américaines
- Boeuf braisé Black Lives Matter, recette militante antiraciste et antisexiste de Maya Angelou
- Gâteaux britanniques, gourmandises de Ken Loach & Cie.
- Plateau de fromages centenaires célébrant la Révolution russe de 1917
Menu végétarien possible
PRIX
- 25€ salariés
- 17€ petits revenus
- (+5€ sur place)
- 5€ – de 12 ans
Baby-sitting possible
Les inscriptions et le paiement peuvent s’effectuer auprès de Ammar, avant le 28 décembre, par mail tresorier-psl-bxl@hotmail.com ou par téléphone 0478/40.16.09.Vous pouvez verser la somme sur le compte BE18 0014 9478 6265 avec pour communication “31/12” suivi de votre nom. Le repas et la fête dansante prendront place dans la salle Randstad, Rue du Jardinier 47 à 1080 Molenbeek.
Si vous ne pouvez malheureusement pas venir mais que vous souhaitez nous soutenir, nous vous invitons à faire un don sur notre compte bancaire afin de nous permettre de financer nos diverses campagnes.
=> Sur Facebook
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390 participants aux meetings avec Kshama Sawant!
Les 25 et 26 novembre, le PSL a organisé deux meetings avec Kshama Sawant à Gand et à Bruxelles. 150 personnes ont participé à la soirée de Gand et 240 à celle de Bruxelles! Kshama Sawant a d’autre part accordé des interviews à plusieurs médias, notamment à La Libre.
La période à venir sera faite de chaos, de provocations et de confrontations. Des millions de jeunes et des travailleurs seront obligés de se battre pour défendre leurs conditions de vie. Ceux qui étaient déjà radicalisés dans la dernière période font face à la tâche de construire de véritables mouvements de masse autour d’une alternative indépendante du monde de Wall Street et de ses deux partis, Démocrate et républicain.
L’annonce de la victoire de Trump a immédiatement provoqué de grandes manifestations. Des dizaines de milliers de personnes sont descendues dans les rues pour protester contre son agenda politique raciste et de droite. Ces actions de masse méritent notre soutien et notre solidarité. D’autres mobilisations prendront place aux Etats-Unis très prochainement avec pour point d’orgue l’investiture de Trump les 20 et 21 janvier 2017. Nous voulons relayer cette résistance en Belgique également et un appel a été lancé à ces deux soirées pour prendre des initiatives en ce sens.
La nouvelle montée du soutien aux idées socialistes illustrée par le succès de la campagne de Sanders ou par l’extraordinaire travail de Socialist Alternative aux Etats-Unis et la lutte contre la droite sont clairement des sources d’inspiration pour bon nombre de militants en Belgique. Un grand merci à tous ceux qui ont permis que ces soirées soient de si beaux succès, notamment à la CGSP – Bruxelles qui nous a donné l’opportunité de nous réunir dans ses locaux.
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Kshama Sawant à Bruxelles! La révolution politique après Sanders
Après Bernie Sanders, comment poursuivre la révolution politique aux USA ?
Meeting avec Kshama Sawant “La plus importante socialiste aux USA qui ne s’appelle pas Bernie Sanders”
Kshama a été élue au Conseil de la ville de Seattle en 2013 avec 95.000 voix. Elle siège au collège d’une grande ville américaine en se réclamant ouvertement des idées du socialisme. Sa renommée est devenue nationale après le succès de la lutte pour l’instauration d’un salaire minimum de 15 $ de l’heure. Elle a été réélue en 2015 avec 56% des voix.
Samedi 26 novembre, 18h30, CGSP Bruxelles – ACOD Brussel, Rue du Congrès 17-19 Congresstraat, 1000 Bruxelles
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Comment le socialisme est-il devenu populaire aux USA ?
Ces dernières décennies, les États-Unis n’ont pas particulièrement été associés au soutien aux idées du socialisme et aux succès électoraux des socialistes. Les temps changent. Un nouveau vent de gauche souffle sur le pays depuis le mouvement Occupy en 2011. La jeunesse, surtout, a durement été frappée par l’impact de la crise et elle est à la recherche d’une alternative à la logique capitaliste.Cette année, Bernie Sanders a démontré l’énorme potentiel qui existe pour une alternative de gauche conséquente. Son appel à la «révolution politique» a reçu le soutien de millions d’Américains. Sa campagne a malheureusement été mise à l’arrêt après qu’il ait perdu les primaires trafiquées du Parti Démocrate. Mais cela ne signifie pas la fin du mouvement.
Kshama Sawant est devenue une célébrité de renommée nationale aux USA suites aux succès arrachés à Seattle mais aussi grâce à la défense de positions clairement socialistes dans le débat politique national. Les médias étrangers lui ont aussi accordé une attention régulière quand ils devaient aborder le soutien croissant pour les idées du socialisme aux Etats-Unis. En mai 2016, elle a notamment initié une pétition signée par 140.000 Américains visant à appeler Bernie Sanders à se présenter comme candidat indépendant aux présidentielles.
Ce 26 novembre, participez à notre meeting et découvrez de quelle façon Kshama envisage l’avenir de la révolution politique contre la classe des milliardaires.
John Nichols, journaliste à The Nation: «A l’instar des socialistes d’il y a 100 ans, Sawant ne limite pas son activité en tant que conseillère aux conflits spécifiques dans lesquels elle est impliquée. Elle relie les luttes au niveau national et même international, elle voyage beaucoup, elle essaie de s’imposer dans les médias. Elle se met à la disposition de la diffusion des idées. C’est le modèle classique.»
Mic.com: «Kshama démontre non seulement qu’une socialiste peut remporter un mandat électif en Amérique mais aussi que ce processus peut changer le paysage politique. Dans le cas de Sawant, les vagues du changement ont très largement débordé les limites de sa ville.»
Cette soirée sera présentée par Bart Vandersteene (photo, en t-shirt noir), porte-parole national du PSL. Bart a passé plusieurs mois à Seattle et a activement participé aux campagnes électorales de Kshama Sawant. L’expansion mondiale du mouvement anticapitaliste et socialiste constitue une partie importante du travail politique du PSL. Nous sommes fiers d’accueillir Kshama à Bruxelles
pour ce qui sera sans aucun doute une soirée unique et très intéressante.=> Sur Facebook
Une initiative des Etudiants de Gauche Actifs et du PSL
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Pourquoi rejoindre le PSL?
Ci-dessous, quelques jeunes nouveaux camarades expliquent les raisons qui les ont poussés à rejoindre le Parti Socialiste de Lutte (PSL). Espérons que cela puisse vous inspirer à en faire autant ! Contactez-nous via info@socialisme.be ou au 02/345.61.81.
“En vivant comme étudiante et sans-papiers, je vois régulièrement toutes les injustices qui s’appliquent à ces deux couches de la population assez nombreuses (les étudiants et les sans-papiers). Je crois que cela a développé en moi une certaine conscience politique, cela a réveillé l’envie de lutter contre les mesures prises par le gouvernement actuel. Le PSL est le parti qui mène cette lutte mais qui défend aussi une alternative en faisant l’analyse nécessaire de tout ce qui se passe dans le monde. Cette analyse me permet ainsi de politiser les gens autour de moi et d’expliquer à certains pourquoi les préjugés n’ont pas de sens la plupart de temps.” Yana
“J’ai rejoint le PSL parce qu’une amie m’en avait parlé et qu’elle m’avait dit que ça pouvait coller avec ce que je pensais idéologiquement. En outre, elle m’avait dit que ce parti s’intégrait dans un organisme international (le CIO) et ça m’a tout de suite plu parce que je trouve important de voir plus loin qu’à l’échelle d’une nation et de devoir quitter nos petits égocentrismes nationaux. Ensuite, une chose qui m’a de suite séduit, c’est le fait que le PSL est un parti qui évolue dans l’action (mouvements de grèves, manifs, etc.) mais qui ne délaisse pas non plus toute la base théorique sans laquelle toute action serait stérile. En bref, c’est un parti dans lequel il y a un certain ‘‘équilibre’’ que je trouve très important pour mener une lutte à bien.” Frank‘‘Je suis membre depuis un an. Je me suis intéressée au marxisme autour de mes 13-14 ans. J’ai lu le Manifeste du Parti Communiste. Mais je ne suis pas devenue politiquement active parce que je ne pensais pas qu’un changement soit possible mais une fois qu’un de mes amis m’a entrainée dans une manifestation à Bruxelles, j’ai de suite vu que c’était tout le contraire. J’ai rejoint les Etudiants de Gauche Actifs peu après. Après plusieurs manifestations, meetings, discussions politiques individuelles, ateliers de discussion, je suis encore plus convaincue d’avoir fait le bon choix.’’ Louise
“Je suis cette organisation depuis quelques mois et suis membre depuis le camp d’été de juillet dernier. Venant d’une ‘‘bonne’’ famille, je ne me rendais pas compte que la misère sociale existait pas loin de chez moi. J’avais remarqué depuis quelques années que ce système était mal foutu et je me suis tourné à 15 ans vers l’anarchisme. À partir de là, les expériences personnelles m’ont conduites à rencontrer des gens de milieux sociaux différents et plus défavorisés. J’ai beaucoup appris de leurs parcours de vie et je me suis conforté dans l’idée qu’il fallait changer les choses. Mais comment ? C’est alors que j’ai rencontré un camarade du PSL, un soir, par hasard, à Mons. On a parlé de politique et il m’a laissé le journal du parti. Peu de temps après, on a passé une après-midi entière à parler et j’ai vu dans l’organisation une réelle solution d’avenir pour changer le monde. Il m’a invité à une réunion et d’autres personnes m’ont expliqué le fonctionnement du parti et, par projection, du système de société alternatif à mettre en place. Au camp d’été, j’ai rencontré plein de personnes de tous âges, dont le fondateur du parti en Belgique. J’ai appris beaucoup de choses, ce qui m’a conforté dans l’idée qu’il est possible de tout changer si on y met tous du sien !” Jenio
“J’ai rejoint le PSL peu après mon entrée à l’Université. J’étais déjà intrigué par le marxisme et donc, vu le contexte actuel, j’étais enclin à rejoindre une organisation qui pourrait me faire comprendre réellement de quoi il en retourne. C’est donc tout naturellement que j’ai laissé mes coordonnées à un stand EGA qui prenait place à l’ULG, après quoi j’ai eu des conversations avec certains de ses membres qui n’ont fait qu’affermir ma volonté de rejoindre le PSL.” Nicolas
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L’importance des stands en rue dans la construction d’une section
En juin, nous avons présenté dans Lutte Socialiste le fonctionnement traditionnel d’une section du PSL et des réunions de section. L’essentiel de cette énergie vise bien entendu à aller vers l’extérieur et à mener campagne pour défendre nos idées, notamment en tenant des stands en rue. Nous avons discuté de cet aspect de notre fonctionnement militant avec Pietro, responsable de la section de Saint-Gilles.‘‘Comme c’est le cas partout en Belgique, nos réunions de section se réunissent de manière hebdomadaire, dans un endroit convivial. Avant ces réunions, deux heures sont systématiquement prévues pour pouvoir discuter et accueillir des personnes désireuses de s’engager à nos côté pour aborder des points plus spécifiques que le temps ne permettra pas d’aborder en réunion,… Ça, c’est le cœur de la section. C’est là aussi qu’est discutée la manière de transmettre à l’échelle locale les campagnes menées nationalement par le parti.
‘‘A Saint-Gilles, nous distribuons régulièrement des toutes-boîtes, mais nous avons aussi chaque semaine un stand en rue, c’est-à-dire une petite table que nous installons le jour du marché pour y présenter nos journaux, nos tracts,… avec une équipe de militants qui va activement à la recherche du dialogue avec la population. Nous avons rendez-vous un peu avant autour d’un café pour discuter de la campagne spécifique que nous nous apprêtons à défendre, avec quelle approche,… Cela permet aux camarades d’être plus facilement plongés dans l’activité quelques minutes plus tard. Nous cherchons à faire porter ce travail par tous les camarades, du plus récent aux vétérans. Il s’agit d’une expérience très intéressante, c’est un excellent moyen de s’immerger dans la réalité sociale. Sur le marché, les gens ne s’attendent pas directement à avoir une discussion politique en allant faire leurs courses. C’est un bon instrument à la fois pour voir comment les choses vivent dans la société ainsi que pour défendre nos idées auprès d’un public qui n’est pas nécessairement militant.‘‘L’évaluation du stand est ensuite faite à la réunion de section suivante. Sur base de cette expérience, le prochain est élaboré en affinant la campagne, la méthode pour aller trouver les gens en fonction des possibilités de chacun,…’’
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Camp d'été 2016: Un enthousiasme impressionnant pour changer le monde
Le seul point noir du camp d’été très réussi des Étudiants de Gauche Actifs et du PSL est venu de France, quand le Pays de Galles a remporté une victoire méritée contre les Diables rouges. Ce fut toutefois largement compensé par l’atmosphère du camp.Les participants (près d’une centaine sur les 6 jours de camp) ont fait preuve d’une grande soif d’idées politiques et d’échanges d’expériences pour améliorer notre approche et notre efficacité. Une fois de plus, l’équipe d’intendance était au rendez-vous et a assuré que la qualité des repas accompagne celle des discussions.
Le camp d’été a commencé par un week-end avec, comme c’est traditionnellement le cas, la participation de beaucoup de travailleurs et de syndicalistes. Les thèmes de discussion et les ateliers prévus y étaient adaptés, notamment avec un meeting portant sur la résistances à la politique de casse sociale du gouvernement Michel, qui a entre autres permis d’évaluer la grève nationale du 24 juin ainsi que les futures étapes du nouveau plan d’action syndical.
Par la suite ont suivi des journées de formation plus particulièrement réservées à la jeunesse, avec différents ateliers sur l’ABC du marxisme ou encore une journée consacrées à nos principaux thèmes de campagne. Le contexte politique de nos campagnes – contre les discriminations (le racisme, l’homophobie, le sexisme), contre l’austérité, contre l’impérialisme et contre la dictature des marchés (notamment le TTIP) – a été présenté, mais les participants ont aussi travaillé sur les campagnes elles-mêmes et la manière dont nous allons les mener.
L’espace pour la détente et les discussions plus informelles n’a pas manqué, entre football, documentaire et chants révolutionnaires. Et la fête jusqu’à l’aube… Nos batteries politiques sont maintenant bien rechargées pour aborder les défis de nos campagnes d’été!
Photos: Julie N (Liège)
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Comment organiser une section locale du PSL ?
L’implication active est centrale dans le fonctionnement du PSL. Un parti qui lutte contre le capitalisme rencontre de nombreux obstacles. Nos membres sont eux aussi sous la pression quotidienne de leur employeur, de la propagande des médias,… C’est pourquoi il est essentiel de nous réunir et d’impliquer le plus de camarades possible dans les discussions et activités politiques. L’organe central pour le faire est la section.Les sections du PSL se réunissent toutes les semaines avec une introduction politique suivie d’un débat avec tous les membres. Cela peut porter sur un thème d’actualité, sur une expérience historique intéressante, sur un aspect particulier de la formation politique,… Nous essayons de placer l’accent sur le débat. Ensuite suit la partie pratique de la réunion avec l’agenda préparé et présenté par les organisateurs de la section afin de libérer le plus de temps possible pour la discussion politique.
Dans une période de changements rapides et de mouvements de lutte, ce ne sont pas les sujets de débats qui manquent. Les discussions collectives sur les actions et les développements politiques les plus récents aident les membres du parti à aiguiser leur compréhension et leur capacité d’intervention auprès de leurs collègues, de leurs proches, des activistes,… Il peut également être utile aux membres de se préparer pour présenter quelque chose sur un thème qui les touche : ce qui vit sur leur lieu de travail par exemple. Le thème central de discussion est déterminé à l’avance en réunion de section, mais un président de section peut faire quelques suggestions adaptées au profil des membres. Peu de gens sont habitués à prendre la parole en public, c’est l’occasion idéale d’apprendre sans une pression insurmontable.
Le but du débat politique est d’être en mesure de jouer un rôle dans les actions et les mouvements. En tenant des stands réguliers et en organisant des moments de campagne où nous vendons notre journal, nous voulons discuter de nos idées et propositions et les tester dans la pratique afin de nous renforcer. Construire les forces nécessaires pour changer de société exige d’avoir le courage de réaliser l’effort de sortir pour défendre ses idées. C’est généralement essentiellement une question de conviction politique : les travailleurs ordinaires et la jeunesse ne sont pas encouragés à être considérés comme des ‘‘experts’’ de leur situation vécue (un comble !) et à en parler ouvertement. Maintenir la ‘‘majorité silencieuse’’ sert les intérêts de l’infime minorité de la population au sommet de la société. Tout comme le déclarait en son temps le révolutionnaire irlandais James Larkin : ‘‘Le puissant ne semble l’être que parce que nous sommes à genoux, levons-nous.’’
Pour que ces moments de campagne soient couronnés de succès, il est nécessaire de les planifier minutieusement, avec des objectifs à atteindre définis à l’avance et qui traduisent notre volonté de récolter de la solidarité financière et de diffuser notre journal. Les choses sont ensuite évaluées à la réunion de section suivante.
Tous nos fonds proviennent de nos membres et du soutien que nous recueillons. Les cotisations des membres, par exemple, représentent une question éminemment politique : nous ne nous limitons pas aux mots, mais sommes également prêts à faire des efforts concrets. Le montant de cette cotisation mensuelle est déterminé par les membres qui réalisent une contribution à la mesure de leurs moyens. Concernant notre journal, la vente militante est une pratique aujourd’hui moins courante qu’il y a vingt ou trente ans. Mais cela constitue un guide utile pour nos militants et sympathisants afin de disposer d’un aperçu mensuel de nos analyses et propositions centrales. La vente de notre journal est aussi un moyen de faire connaitre notre parti.
Tout le monde peut jouer un rôle dans une section du PSL, en tenant bien entendu compte de la pression de la vie de tous les jours. Nous sommes plus forts en agissant collectivement et de manière réfléchie. Un doigt peut facilement être brisé, mais plusieurs doigts forment un poing. Notre parti est tel un poing destiné à combattre le capitalisme pourri pour le remplacer par le socialisme démocratique !
Vous voulez rejoindre le parti ? Vous voulez participer aux réunions de section ? Contactez-nous via : info@socialisme.be ou au 02/345 61 81.
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[Soirée-Débat] Unidos Podemos : Vers un gouvernement de gauche en Espagne ?
Mercredi 29 juin à partir de 19h au Pianofabriek, 35 rue du Fort, Saint Gilles (Bruxelles).
Avec pour oratrices :
- Beatriz de la Cruz (militante d’Izquierda Unida – Bélgica)
- Marisa Cabal (militante du PSL-Bruxelles et collaboratrice de Socialismo Revolucionario).
Pour la première fois en Espagne, les deux partis de l’establishment, PP (droite) et le PSOE (social-démocratie), n’ont pas été capables de former un gouvernement. C’est une claire illustration de la crise des partis de la classe dominante ainsi que du rejet de l’austérité qu’ils ont appliquée.
De nouvelles élections auront lieu le 26 juin et, cette fois, la formation d’une alliance de gauche («Unidos Podemos») entre Podemos, Izquierda Unida (Gauche Unie) et les confluences de gauche régionales redonne espoir au mouvement de lutte contre l’austérité. Selon les sondages, Unidos Podemos est en position de devenir la deuxième force politique en dépassant le PSOE et même de contester la 1e place au PP. C’est une excellente nouvelle. La classe dominante, qui espérait restaurer un peu son système bipartite, panique.
Podemos défend un renforcement de l’État-Providence et des services publics via une imposition plus progressive, en introduisant de nouvelles tranches d’imposition sur les plus haut revenus. En plus de cette justice fiscale, Gauche Unie, qui a mis le cap plus à gauche avec son nouveau dirigeant Alberto Garzón, défend également des mesures socialistes comme la nationalisation des secteurs stratégiques de l’économie.
Pour changer de politique et l’orienter vers l’intérêt de travailleurs, est-ce suffisant de gagner les élections avec un programme anti-austérité ? Peut-on stopper l’austérité en entrant en coalition avec la social-démocratie ? Un gouvernement de gauche minoritaire reposant sur les propres forces du mouvement des travailleurs est-il possible ? Quel programme peut éviter un nouveau Tsipras en Espagne?
Le PSL, qui soutient la campagne d’Unidos Podemos, organise une soirée-débat en collaboration avec la campagne Blokbuster afin d’analyser les résultats de ces nouvelles élections et de discuter des perspectives du mouvement des travailleurs. Rendez-vous ce mercredi 29 juin à partir de 19h au Pianofabriek, 35 rue du Fort à Saint Gilles.
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Participez à notre camp d’été !
Pour changer le monde, il faut tout d’abord le comprendre. C’est pourquoi les Étudiants de Gauche Actifs et le Parti Socialiste de Lutte organisent notamment chaque année un camp d’été où de nombreux thèmes (inter)nationaux sont abordés.Par Michael, responsable jeunes du PSL
Nous essayons d’analyser les grandes tendances dans la société ainsi que les divers problèmes sociaux pour en traduire les conclusions en actions et en campagnes concrètes. Mais la détente ne sera bien entendu pas oubliée. Cette année, notre camp d’été se déroulera du vendredi 1er au mercredi 6 juillet. Ce camp d’été est ouvert à tous : étudiants du secondaire ou du supérieur, travailleurs, retraités,… Il est possible de ne venir qu’un seul jour ou quelques-uns – en particulier pour les travailleurs, vers qui le programme est plus orienté le week-end – mais nous invitons chacun à considérer de participer à toute la durée de l’événement.
Organiser la lutte contre l’austérité
Plusieurs sessions sont prévues sur les politiques d’austérité et leur impact. Le vendredi après-midi, nous aborderons l’impact de la crise capitaliste sur les jeunes ainsi que les leçons à tirer des mouvements qui ont mobilisé la jeunesse à travers le monde, notamment en France contre le nouveau Code du travail. Le lundi et le mardi, nous nous concentrons sur l’histoire des ‘Accords de Bologne’ qui ont orchestré le processus de commercialisation de l’enseignement supérieur en Europe ainsi que sur la lutte contre l’austérité dans l’enseignement.
Le samedi soir sera consacré à un débat sur la lutte des travailleurs contre le gouvernement Michel. Le conclave budgétaire d’avril a tout de suite provoqué l’indignation, mais Kris Peeters (CD&V) a directement prévenu que ce serait pire encore en juillet. Cette session accordera une large place aux syndicalistes du PSL qui ont activement participé au plan d’action de l’automne 2014. Un tel plan, qui avait d’ailleurs abouti en 2014 à la plus grande grève générale depuis longtemps en Belgique, constitue le seul moyen de stopper ce gouvernement en le renversant. Le dimanche, un atelier portera sur la ‘défense du droit de grève’.
Le 0,1% qui occupe le monde
Un événement tel que celui-ci permet aussi aux jeunes de prendre le temps d’approfondir leurs connaissances du marxisme, en regardant de plus près le fonctionnement du capitalisme par exemple. Les médias traditionnels et les politiciens nous répètent que les inégalités découlent de la nature humaine et qu’il ne saurait y avoir de meilleur système que le capitalisme. Ces arguments doivent être contrés. À peine plus de 60 personnes au monde sont aussi riches que la moitié la plus pauvre de l’humanité. Comment expliquer cela ? Comment une si infime minorité est-elle en mesure de s’approprier autant ? Pourquoi ‘‘nos’’ politiciens appliquent-ils des politiques calibrées sur leurs seuls intérêts ? Peut-on réformer le capitalisme et le rendre ‘‘humain’’? Pourquoi les intérêts économiques sont-ils incompatibles avec la protection de l’environnement sous le capitalisme ?
Karl Marx a déjà abordé ces différents thèmes il y a 150 ans et son analyse demeure la plus pertinente aujourd’hui. Le marxisme n’est pas un dogme, contrairement à l’idéologie stalinienne rigide, il s’agit d’une méthode souple destinée à analyser le développement du capitalisme dans toute sa complexité. Plusieurs ateliers prendront ces questions à bras le corps, tels que celui sur les inégalités économiques dans le monde le vendredi soir, celui sur l’économie marxiste, la philosophie marxiste et le matérialisme historique le samedi ou encore l’atelier sur le climat le dimanche.
Riposter contre la logique de ‘‘diviser pour mieux régner’’ : contre la terreur, le racisme et le sexisme
La politique de diviser-pour-mieux-régner est aujourd’hui plus que jamais appliquée par l’establishment capitaliste. Pour détourner l’attention de l’échec de leurs politiques, Jambon, Francken et le reste du gouvernement veulent ainsi stigmatiser les musulmans. Cette politique ouvre la voie aux groupes d’extrême droite et fascistes comme PEGIDA. Un atelier sera consacré au fascisme, ce qu’il est et comment le vaincre, et un autre plus spécifiquement orienté sur la lutte antiraciste. Des groupes terroristes et réactionnaires comme l’État islamique instrumentalisent eux aussi le désespoir de millions de personnes. Pourquoi le terrorisme est-il inséparable de la politique impérialiste occidentale ? Cela sera abordé dans les ateliers anti-guerre et impérialisme contre internationalisme.
D’autres ateliers porteront sur les causes et les conséquences du sexisme. La discrimination contre les femmes reste un problème persistant et douloureux dans notre société. Cette discrimination est visible avec l’écart salarial entre hommes et femmes, le taux de pauvreté plus élevé chez les femmes, les campagnes de publicité et de marketing qui rabaissent les femmes au rang d’objets, etc. Le capitalisme et l’oppression des femmes vont de pair, comme cela est illustré en Grèce. Depuis la crise, le chômage et la pauvreté croissants ont poussé un nombre spectaculaire de femmes vers la prostitution : ce n’est pas une question de choix, mais une conséquence perverse de ce système.Le programme exact des divers thèmes qui seront abordés ainsi que les tarifs, l’emplacement et d’autres informations pratiques se trouvent sur notre site.






