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Tag: PSL
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[PHOTOS] Camp d’été 2017: une fois de plus un beau succès !

Le camp d’été des Etudiants de gauche Actifs et de la campagne ROSA (résistance contre l’Oppression, le Sexisme et l’Austérité) qui s’est déroulé du 30 juin au 6 juillet fut un beau succès, joignant efficacement l’utile à l’agréable, la formation le débat politiques à la détente. Le week-end a été centré autour de discussions consacrées à la situation politique internationale et nationale. Par la suite, l’attention avait été mise sur des formations marxistes de base ainsi que sur divers aspects de la Révolution russe de 1917 ou encore du programme de la campagne ROSA. Avec plus de 120 participants le week-end et encore 70 à 80 personnes par la suite, la participation à cette édition fut plus élevée que celle de l’année dernière. Réservez d’ores et déjà vote première semaine de juillet 2018 pour le camp d’été d’EGA, du PSL et d ela campagne ROSA !
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Karel De Mey (1927-2017), notre vieux camarade et ami n’est plus
Karel ‘‘Charel’’ De Mey est décédé le 4 juin dernier et a été incinéré dans l’intimité qu’il désirait. Ces dernières années, sa santé avait fortement empiré et il ne pouvait plus participer à nos activités. Sa présence aux réunions hebdomadaires démontrait à quel point Charles était un camarade apprécié de tous dans la section anversoise du PSL. Le meilleur hommage que nous pouvons apporter au souvenir de sa personne et de ses 70 ans de lutte contre le fascisme, c’est de continuer cette lutte.Ayant concrètement vécu le fascisme, la lutte contre celui-ci était une question particulièrement sensible pour Charles. Jeune homme, il a pris les armes et est entré dans la résistance armée contre l’occupant nazi. Il n’a jamais parlé de l’horreur qu’il a vécue durant la guerre. Ce qui est sûr, c’est qu’il a combattu et souffert. Rien ne l’a empêché d’être actif et de participer aux formations et réunions des organisations communistes. Après la guerre, il a refusé le désarmement des membres de la résistance armée. Ce n’est que des décennies plus tard qu’il a remis son arme devenue rouillée.
Le Front de l’indépendance (organisation résistante communiste) avait une place importante dans la vie de Charles. Il se rendait régulièrement à Bruxelles, était membre du bureau de l’organisation et était fier du Musée de la Résistance. A la création de notre campagne antifasciste flamande Blokbuster en 1991, Charles fut de suite enthousiaste et nous ouvrit de nombreuses portes. Il a participé à plusieurs conférences nationales de Blokbuster et a été orateur lors du premier grand meeting de cette campagne organisé à Anvers en 1999.
Par la suite, Charles est régulièrement venu aux réunions du parti. L’existence de groupes d’extrême-droite après la guerre le révulsait. Mais ces groupes n’étaient pas le seul danger. Des politiciens formés dans les groupes d’extrême-droite nationalistes flamands ont pénétré dans presque tous les partis traditionnels.
La dernière manifestation à laquelle il participa fut probablement celle contre le NSV, en 2004 à Anvers. Fier comme un paon, il menait la marche à l’avant du cortège. Ce simple fait rendait la manifestation symboliquement très spéciale. Par la suite, les choses devinrent plus difficiles pour lui. Il fit une mauvaise chute après une visite au Secrétariat de l’ASBL antiraciste Hand-in-hand. Sa convalescence dura longtemps. Allant chercher son journal, il chuta de nouveau en tentant d’empêcher une femme enceinte de glisser sur le sol enneigé. Ne pouvant plus conduire, Charles perdit sa liberté. Venir aux réunions devint alors difficile. Il s’y rendit malgré tout à plusieurs reprises. Par la suite, nous lui avons rendu visite au moins une fois par mois. Ces dernières années, il devint difficile de tenir des discussions. Sa mémoire lui faisant défaut, son monde s’amenuisa. En fin de compte, nos tentatives d’établir un contact restèrent vaines.
Charles nous manquera. Sa personnalité chaleureuse et son expérience nous manqueront. Il laisse derrière lui une femme, une fille et un petit-fils. Nous poursuivrons la lutte qu’il a menée des décennies durant. Dans les temps difficiles, nous penserons à Charles De Mey et à son obstination. RIP Charles.
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Camp d’été. Demandez le programme!
Nous vous invitons à participer au camp d’été annuel des Etudiants de Gauche Actifs (EGA) et du Parti Socialiste de Lutte (PSL) qui est, pour la première fois, organisé en collaboration avec la campagne ROSA (Résistance contre l’Oppression, le Sexisme et l’Austérité) qui aura lieu du vendredi 30 juin au jeudi 6 juillet. Ne tardez plus et inscrivez-vous via le formulaire en ligne !PROGRAMME :
VENDREDI 30 juin – Un monde ébranlé (1)
- 16h00 : Accueil
- 18h00 : Souper froid
- 19h30 – 21h30 : Plénière : Un monde ébranlé – un système en crise 100 ans après la Révolution Russe.
- 21h30 – 01h00 : Bar
SAMEDI 1er juillet – Un monde ébranlé (2)
- 11h00 – 13h00 : Plénière : La crise de la social-démocratie – 100 ans après la faillite de la Deuxième Internationale
- 14h30 – 16h00 : Après-midi libre (kin-ball, frisbee, secourisme, quizz musical, sieste …)
- 16h00 – 18h00 : Ateliers – Thématiques internationales
– Vers une troisième guerre mondiale ? La militarisation et les conflits au Moyen-Orient. (Parcours “1917”)
– Amérique Latine – Où vont le Venezuela, le Chili, Cuba, … ? 50 ans après la mort de Che Guevara.
– L’Union Européenne à l’agonie ?
– Des USA à l’Inde; de l’Islande à la Pologne – les luttes des femmes dans le monde. (Parcours ROSA)
-L’héritage du stalinisme comme frein pour les luttes en Afrique. (Parcours 1917) - 18h30 – 19h30 : Plénière. Les socialistes et l’internationalisme : Qu’est-ce que le Comité pour une Internationale Ouvrière ?
- 19h30 – 21h00 : Grand BBQ
- 21h00 – 22h15 : Film : The revolution will not be televised – 74’ – sur le coup d’Etat de 2001-2002 au Venezuela.
- 22h30 – 02h30 : Fête
DIMANCHE 2 juillet – La Belgique et la lutte au lieu de travail
- 11h00 – 13h00 : Ateliers – Thèmes historiques et d’actualités belges
– Le PTB et nous – convergences, divergences, possibilités pour la gauche (Parcours 1917)
– Le droit de grève – un droit durement arraché !
– Quelle solution aux problèmes de mobilité?
– Le trotskisme belge – son histoire. (Parcours 1917)
– Le 8 mars et la lutte pour les droits de femmes (Parcours ROSA) - 14h30 – 17h00 : Quelle attitude des révolutionnaires sur leur lieu de travail ?
Après une discussion en plénière, nous organiserons des ateliers par secteur [entre autres: services, transport public, enseignement, non -marchand (Parcours ROSA)]. - 17h30 – 19h30 : Stratégo géant
- 20h30 – 22h30 : Film. Made in Dagenham (Parcours ROSA) – 113’ – lutte des travailleuses de l’industrie automobile en 1968 en Angleterre pour l’égalité salariale.
LUNDI 3 juillet – Les jeunes et leur rôle dans la lutte
- 11h00 – 13h00 : Plénière. Le rôle des jeunes dans la lutte pour une autre société.
- 14h30 – 16h00 : Ateliers – Comment construire EGA/ROSA à la fac/dans les écoles ?
- 16h30 – 18h00 : Plénière. La lutte victorieuse des étudiants espagnols contre les réformes de l’enseignement. Présenté par Marina Mata, membre du syndicat étudiant SE en Espagne.
- 20h30 – 22h00 : L’histoire du mouvement socialiste à travers des chants révolutionnaires.
MARDI 4 juillet – Les ABC du marxisme
- 11h00 – 13h00 : Le libre marché ne fonctionne pas : l’économie capitaliste démasquée !
- 14h30 – 17h00 : Temps libre (piscine, promenade, Kin Bowl, au choix …)
- 17h00 – 19h00 : Ateliers – Les ABC
– Le Manifeste Communiste, la Révolution Russe et nous: le programme de transition et son application. (Parcours 1917)
– Marxisme ou anarchisme ? Le rôle du parti révolutionnaire en 1917 et après. (Parcours 1917)
– Le marxisme et la science. La dialectique matérialiste est partout.
– L’origine de la famille et l’Histoire de la société humaine. (Parcours ROSA) - 20h30 – 22h30 : Film. The shock doctrine – 80’ – Film sur la montée d’un capitalisme du désastre basé sur le livre éponyme de Naomi Klein de 2007.
MERCREDI 5 juillet
- 11h00 – 13h00 :
– La Révolution russe se livre à nous (Conseillé par 1917). Histoire du parti bolchévique de 1898 à 1917
– Comment le stalinisme a-t-il pu vaincre : la bureaucratisation de l’URSS.
– L’impact de la chute du mur sur les droits des femmes. (Parcours ROSA)
– La défense de la révolution pendant la guerre civile russe. - 14h30 – 17h00 : Notre programme
– Un monde livré au populisme de droite ou au fascisme ? Ce qu’il en est et comment riposter ?
– Les droits LGBTQI – la lutte à l’ordre du jour.
– Les droits des animaux – Pour une approche collective
– Mon corps, mon choix (Parcours ROSA)
– Save our planet from capitalism ! - 17h30 – 19h30 EGA en action – Lancement de la campagne d’été
- 21h00 – … Fête
JEUDI 6 juillet
- 13h00 – 14h30 : Pique-nique et au revoir.
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Du 30 juin au 6 juillet : détente et formation politique. Bloquez les dates du Camp d’Eté !
Nous traversons une période mouvementée. La crise du capitalisme s’approfondit jour après jour. L’élite à la tête de la société ne parvient ni à redresser la barre et ni à insuffler un sursaut de stabilité dans un monde en ébullition. Les inégalités continuent d’exploser dans un monde qui semble marcher sur sa tête. Les 8 personnes les plus riches possèdent plus que la moitié la plus pauvre du globe , rien que ça ! Tout au long de l’année, en Belgique avec le PSL et EGA et internationalement avec le Comité pour une Internationale Ouvrière (CIO), nous discutons et agissons en faveur d’une alternative au capitalisme. Notre camp d’été est l’événement idéal pour participer à ces discussions.
Les scandales de corruptions, de conflits d’intérêt, de détournements et autres magouilles font la une de plus en plus régulièrement, et pas uniquement à Liège. Non vraiment, rien ne semble vouloir aller dans le sens inverse, le capitalisme n’est plus bon à rien. Le sentiment qu’il est nécessaire de le renverser est de plus en plus largement ressenti. La perspective d’un avenir décent pour la grande majorité de la population est bloquée par l’avidité d’une minorité, par les tensions croissantes à travers le monde, par la destruction appliquée de notre environnement. Les jeunes et les travailleurs ont besoin d’une alternative. Et ils le font bien sentir. L’élection de Trump a poussé des millions d’Américains dans les rues, le plus grand mouvement depuis la guerre du Vietnam. Partout, contre la corruption, le racisme, le sexisme, des mouvements larges prennent place. Les dirigeants capitalistes discrédités laissent place à de nouvelles têtes. Le populisme de droite, l’extrême droite, les conservateurs et autres réactionnaires continuent d’augmenter le mécontentement contre ce système pourri.
Nous sommes intervenus dans un nombre de combats, de luttes syndicales, de mouvements dans la jeunesse, nous avons pris aussi nos propres initiatives pour pousser en avant l’organisation de la colère. Le camp d’été est l’occasion de regarder ces expériences dans l’optique, bien sûr, de construire les futures campagnes et mobilisations.
2017 est aussi l’année du centenaire de la Révolution Russe de 1917. Nous aurons l’occasion de revenir dans différentes commissions sur cet événement qui a vu les ouvriers et les paysans russes mettre à bas le capitalisme et instaurer un Etat socialiste.
L’année dernière, nous avons rassemblé plus d’une centaine de jeunes et de travailleurs sur les 6 jours de camp. Ce fut une réussite enthousiasmante pour préparer les campagnes d’été et bien sûr la rentrée de septembre. Le camp commence le vendredi 30 juin pour un weekend rassemblant jeunes et travailleurs. La lutte de la jeunesse n’est pas dissociée de celles des syndicalistes, des militants sur les lieux de travail, ces journées sont l’occasion d’un intense échange d’expériences.
Les commissions qui parcourront ces journées de camp seront l’occasion d’améliorer collectivement notre analyse de la société : pour changer le monde il faut le connaître. Le programme est encore en élaboration, mais un grand nombre de thèmes politiques, d’éléments de formation marxiste et de discussions sur l’histoire et l’actualité seront à l’agenda. En parallèle, notre camp d’été annuel se veut aussi un moment convivial de détente, d’activités sportives, de loisirs et de fêtes.
Inscrivez-vous au camp ! Les inscriptions doivent nous parvenir d’ici au 15 mai :
* Totalité du camp : 105 euros / 80 euros au tarif social
* Weekend : 60 euros / 45 euro au tarif social
Envoyez votre participation au BE69 0012 2603 9378 avec pour mention “camp2017 + votre nom’’ -
Pourquoi attendre encore avant de rejoindre le PSL?
Il y a quelques années encore, parler de la gauche américaine faisait sourire la plupart des gens. Mais, aujourd’hui, les adhésions aux organisations qui se revendiquent du socialisme explosent en réaction notamment à l’élection de Donald Trump. En avril 2016, une étude de l’université d’Harvard mettait en lumière que 51% des jeunes entre 18 et 29 ans rejetaient le capitalisme et que 33% soutenaient l’idée du socialisme. Depuis l’élection de Trump, nos confrères américains de Socialist Alternative ont vu leur nombre de membres augmenter de 30%.
Nous sommes rentrés dans une période tourmentée, faite de changements brusques et d’incertitudes. Cela comporte de nombreux dangers, mais aussi d’extraordinaires opportunités. L’autorité des institutions capitaliste est largement détruite aux quatre coins du globe et la lutte de masse a fait son retour sur le devant de la scène. Mais, en Belgique comme ailleurs, manifester et organiser des actions, cela ne suffit pas. Encore faut-il disposer d’un objectif clair – le type de société alternative par lequel remplacer le capitalisme – de même que du programme politique, de la stratégie et des méthodes adéquats pour y parvenir.Une organisation mondiale
Une des plus grandes forces du PSL est d’être organisé bien au-delà de la Belgique. Bien que la lutte du mouvement des travailleurs commence au niveau local et national, un changement durable ne peut être consolidé qu’à l’échelle internationale. C’est pourquoi nous faisons partie du Comité pour une Internationale Ouvrière (CIO) qui dispose de sections dans une quarantaine de pays sur tous les continents. Il ne s’agit pas d’un regroupement vague de partis qui agissent comme bon leur semble, indépendamment les uns des autres, mais bien d’un véritable parti mondial, reposant sur l’échange d’expérience et l’étude des mouvements sociaux passés et présents afin de renforcer notre implication dans les luttes.Un héritage politique unique
Pour renverser le capitalisme, nous sommes loin de partir d’une page blanche. Pour notre intervention, nous nous basons sur la grille d’analyse développée par Marx, Engels et de nombreux autres révolutionnaires tels que Lénine et Trotsky. Le Comité pour une Internationale Ouvrière (qui existe depuis 1974) dispose aussi d’une expérience qui a déjà fait ses preuves lors de précédentes périodes socialement turbulentes.
Dans les années ‘80, nos camarades britanniques ont dirigé la lutte de la ville de Liverpool qui a résisté à l’austérité de Thatcher et a lancé un vaste plan de construction de logements sociaux, d’écoles, de crèches,… Le conseil municipal reposait sur la mobilisation active de la population et non seulement sur ses votes. Un peu plus tard, ce sont encore eux qui ont lancé la vaste campagne de boycott de poll tax. 18 millions de Britanniques ont refusé de payer ce nouvel impôt et leur lutte a mis fin au règne de la ‘‘Dame de fer’’.
Aux États-Unis, nos camarades sont parvenus à faire élire la première personne ouvertement socialiste dans une grande ville depuis des décennies. Une fois installée au conseil de la ville, elle et son organisation ont lancé une campagne de mobilisation pour instaurer un salaire minimum de 15 dollars de l’heure à Seattle. Une fois cette nouvelle victoire obtenue, le débat sur l’augmentation du salaire minimum a gagné tout le continent nord-américain. Aujourd’hui, ils jouent un rôle de premier plan dans l’organisation de la résistance contre Trump.Les exemples ne manquent pas pour démontrer que nous ne restons pas dans une tour d’ivoire à commenter les événements. Nous nous impliquons dans les luttes concrètes – en dépit de moyens souvent très limités – tout en liant les nécessités d’aujourd’hui au besoin de construire une société socialiste démocratique.
De spectateur à acteur
Les sections du PSL se réunissent hebdomadairement et représentent l’organe essentiel de la vie du parti. Les pages de ce journal regorgent d’exemples qui peuvent vous donner une idée précise de nos interventions et de notre approche. Ces réunions sont à la fois des outils de formation et de prise de décision collective, où chacun peut trouver sa place en fonction de ses possibilités. La vôtre vous y attend.Rester sur le bord du chemin en regardant avec angoisse la lutte qui se développe entre les opprimés et les oppresseurs n’est pas une option. Face aux défis titanesques qui nous font face, la colère doit devenir action. Rejoignez-nous et prenez une part active dans ce combat pour une société enfin débarrassée de la misère, de la guerre et de l’exploitation : une société socialiste.
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La Campagne ROSA est bel et bien lancée
Cette semaine a marqué le lancement de la Campagne ROSA en Belgique, Résistance contre l’Oppression, le Sexisme et l’Austérité initiée par le PSL et les EGA. Des moments ont été consacrés à des actions, manifestations, d’autres pour des discussions et débats, deux éléments indispensables pour la construction d’une lutte contre le sexisme et l’austérité. Le nombre de participants, le dynamisme et l’atmosphère combative qui a régné lors de ces journées illustrent le potentiel qui existe pour le développement d’un nouveau mouvement féministe, à l’instar de ce que nous pouvons observer dans de nombreux autres pays.
ROSA en action

Discours d’Anja Deschoemacker. Au podium, de gauche à droite : Jess Spear, Tiphaine Soyez, Emily (Namur), Mai (Gand) Le 8 mars, des actions ont pris place dans différentes villes de Belgique à l’occasion de la Journée internationale pour les droits des femmes avec comme point culminant une manifestation de 6OO personnes à Gand contre le sexisme. Ce sont principalement des jeunes qui sillonné les rues de Gand en scandant des slogans tels que “What do we want, women’s rights ; when do we want it : now!”. Cela faisait longtemps que l’on n’avait plus vu une telle mobilisation à l’occasion du 8 mars. D’autres actions sont déjà en réflexion. Rejoignez-nous, donnez vos idées et participez à la lutte.
Comment construire la lutte contre le sexisme
La semaine s’est terminée avec la journée officielle de lancement de la Campagne ROSA. Pas moins de 150 personnes se sont réunies pour un partage des expériences de luttes contre le sexisme et l’austérité et réfléchir à la construction des luttes futures.
La matinée a été consacrée à deux ateliers internationaux. Les personnes présentes ont eu la difficile tâche de choisir entre une discussion avec Jess Spear (Socialist Alternative à Seattle) sur le développement de la résistance contre Trump et le réveil du mouvement féministe aux USA et une avec Tiphaine Soyer (membre d’Alternatywa Socjalistyczna à Cracovie) au sujet des leçons de la grève des femmes en Pologne en défense du droit à l’avortement.
L’après-midi a été l’occasion de discuter des différentes facettes que prend le sexisme, mais surtout discuter la stratégie pour lutter contre celui-ci dans les écoles, les unifs et dans et avec les syndicats. Un atelier a également été consacré aux acquis des femmes et des LGBT lors de la Révolution russe dont on fête cette année le centenaire.
La place des femmes est dans la lutte
Le meeting de clôture de la journée a été un temps fort rappelant que la place des femmes est dans la lutte et ponctué de différentes vidéos illustrant que la volonté de lutter contre le sexisme se développe à travers le monde. Les oratrices ont également appelé les participants à s’impliquer dans la Campagne ROSA. En plus des membres PSL et EGA présents, deux douzaines de personnes ont déjà rejoint la campagne lors de cette journée de lancement. En effet, si la Campagne ROSA a été initiée par le Parti Socialiste de Lutte (PSL) et les Étudiants de Gauche Actifs (EGA), elle se veut être un instrument de lutte ouvert à tous ceux et celles qui soutiennent son message et qui souhaitent s’impliquer dans cette lutte.
Nous sommes tous repartis gonflés à bloc, prêts à intervenir avec la Campagne ROSA dans les prochaines mobilisations, mais aussi enthousiastes pour organiser des réunions et des actions ROSA locales. Rejoignez la Campagne ROSA et participez avec nous aux prochaines actions !
Quelques photos de la journée
Pourquoi rejoindre ROSA ? Quelques membres expliquent l’importance de cette campagne.
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Le PSL en action à l’occasion du 8 mars
Le temps n’était vraiment pas favorable à la journée internationale des femmes en Belgique… mais en dépit de la pluie, des militants du PSL ont mené campagne dans plusieurs villes pour défendre une approche anticapitaliste et socialiste du féminisme.
L’événement le plus important fut bien entendu la manifestation antisexiste de Gand qui a été suivi par un meeting. Plus de 600 personnes avaient répondu présentes à l’appel de diverses militantes féministes gantoises, parmi lesquelles nombre de militantes de la campagne ROSA (Résistance contre l’Oppression, le Sexisme et l’Austérité) qui sera officiellement lancée ce dimanche à Bruxelles.Ailleurs en Belgique, nos militants ont tenu des stands de sensibilisation politiques et on participé à plusieurs conférences et événements organisés par d’autres organisations.
Hors de question de s’arrêter là une fois que le 8 mars est passé bien entendu ! Participez avec nous au lancement officiel de la campagne ROSA ce 12 mars et envisageons ensemble les prochaines actions à organiser en défense des droits des femmes, contre les discriminations, contre l’oppression et contre le capitalisme !
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Rejoignez le PSL et participez à la lutte pour le socialisme !
C’est avec effroi que nous jetons un regard vers l’année 2016, avec l’élection de Trump en point culminant. Nombreux sont ceux qui retiennent leur souffle pour 2017. Plus près de chez nous, des regards effrayés et inquiets se posent sur les prochaines élections en France, aux Pays-Bas et en Allemagne, où les populistes de droite et les racistes que sont Marine Le Pen, Geert Wilders et l’AFD (‘‘Alternative pour l’Allemagne’’) sont au centre des débats. Ici aussi, il n’est pas exclu que l’impensable devienne réalité, que le gouvernement Michel trouve un second souffle alors qu’il était pourtant proche de chuter à ses débuts face à la résistance sociale de fin 2014.
Par Els Deschoemacker
Mais comment cela a-t-il bien pu se produire
L’élection de Trump a été précédée par la ‘révolution politique’ de Bernie Sanders, le challenger d’Hillary Clinton aux primaires démocrates qui se réclame ouvertement de la défense du socialisme. Les sondages actuels indiquent qu’il aurait été en mesure de vaincre Donald Trump. En Grande-Bretagne, il y a eu le Brexit, une révolte contre l’Union européenne néolibérale et l’establishment qui n’œuvre que pour lui-même, en parallèle du soutien massif dont bénéficie Jeremy Corbyn, personnalité atypique, de gauche, qui s’est retrouvé à la tête du Parti travailliste.
Tant aux États-Unis qu’en Angleterre, le socialisme bénéficie d’un intérêt renouvelé. En France, aux Pays-Bas et en Allemagne, les choses sont plus complexes mais, il y a quelques années, c’étaient des partis de gauche qui s’attireraient le vote de protestation. En Belgique aussi, les choses auraient pu se passer différemment si les dirigeants syndicaux n’avaient pas battu en retraite après la grève générale de décembre 2014 et s’ils avaient au contraire persévéré jusqu’à la chute du gouvernement.
Se révolter, c’est insuffisant !De tout cela ressort un enseignement majeur : l’importance cruciale d’une alternative solidaire sous la forme d’un programme et d’un parti capable de transformer la colère en un combat visant à renverser le capitalisme.
Lors d’un débat de l’émission Terzake (de la chaine de télévision flamande VRT), Gwendolyn Rutten (Open VLD), qui faisait face à Peter Mertens (PTB), a comparé l’extrême droite à la gauche radicale, selon le classique ‘‘les extrêmes se rejoignent’’. Selon elle, l’extrême droite incite à la haine raciale tandis que ce qu’elle appelle ‘‘l’extrême gauche’’ inciterait à la haine de classe. Mais la haine provient tout de même principalement des super-riches ! Si la lutte de classe est nécessaire, c’est pour trouver un moyen de sortir du bourbier du capitalisme.
La haine raciale permet de diviser pour régner, ce qui est bien utile à la classe dirigeante pour continuer à exploiter les travailleurs, ce dont le gouvernement soutenu par Gwendolyn Rutten sait pertinemment. Il se pourrait bien que ce soit ça la colle qui maintient ce gouvernement ensemble.
La haine de classe, ou la lutte de classe plutôt, est synonyme de résistance et de révolte contre la classe capitaliste, celle qui veut à tout prix préserver ce système inégalitaire qui n’a à offrir que guerre et misère à la majorité de la population. Le rapport d’Oxfam illustre l’ampleur obscène du fossé entre riches et pauvres.C’est le capitalisme lui-même qui donne naissance à la haine de classe. Il accumule les contradictions jusqu’à ce qu’elles ne soient plus viables, ce qui conduit inévitablement à des explosions. Le magazine capitaliste The Economist est lui aussi conscient de cela et a mis en garde sur les dangers de l’inégalité pour la stabilité dans un article intitulé ‘‘Les bolcheviks sont de retour’’.
Mais, tout comme la vapeur se volatilise si elle n’est pas canalisée par un piston, l’énergie des masses et la colère sociale peut être dilapidée si elle n’est pas organisée. Cette année marque le centenaire de la Révolution Russe. La principale caractéristique de cet événement historique est qu’il existait un tel piston, sous la forme du parti bolchevik.
Convertir la haine de classe croissante en un mouvement, en un parti et en un programme destinés à retirer le pouvoir des mains de la classe capitaliste afin de le remettre à la population, c’est la raison d’être du Parti Socialiste de Lutte et du Comité pour une Internationale Ouvrière (l’organisation internationale dont le PSL est la section belge). Participez, vous aussi, à ce combat et rejoignez-nous !
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Conférence-débat. Il y a 20 ans, Clabecq : une lutte exemplaire
Ce jeudi 2 février, à 19h, à la Pianofabriek, 35 rue du Fort, 1060 Saint-Gilles (Bruxelles)
Conférence-débat organisé par le Parti Socialiste de Lutte / Linkse Socialistische Partij (BXL) avec : Silvio Mara, ex-délégué FGTB aux forges de Clabecq & Gustave Dache, ex-délégué Caterpillar, vétéran de la grève générale de l’hiver 1960-61.
La faillite des Forges de Clabecq est prononcée en décembre 1996. Une lutte pour le maintien de l’emploi est directement engagée, avec notamment une grande marche pour l’emploi le 2 février 1997 qui a réuni 70.000 personnes sur le site des Forges. 600 emplois sont sauvegardés mais l’ensemble des membres de la délégation syndicale est licencié. Plusieurs d’entre eux sont carrément exclus de leur syndicat pour avoir concrétisé une approche syndicale de lutte.
Il y a beaucoup à tirer aujourd’hui de ce combat exceptionnel pour résister face aux restructurations à Caterpillar, ING, Douwe Egbert… La Belgique possède un mouvement syndical puissant mais cela ne suffit pas pour parvenir à contrer l’offensive généralisée contre les travailleurs à laquelle nous assistons. Ce meeting vise à renouer avec un syndicalisme de combat.
Bienvenu à toutes et tous!











