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Tag: EGA
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Sauvons notre planète du capitalisme !

POUR UN CONTRÔLE DÉMOCRATIQUE DES RESSOURCES NATURELLES UNE PLANIFICATION SOCIALISTE AU LIEU DU CHAOS CAPITALISTE
CLAIM THE CLIMATE – 2 DÉCEMBRE
Manifestation pour le climat – 12h00 – Bruxelles-NordLa nouvelle étude du GIEC (le Groupe d’experts intergouvernemental sur le climat) nous donne 12 ans
pour éviter les pires effets du changement climatique et limiter l’augmentation de la température à 1,5°C.Mais nous sommes en bonne voie pour 3 °C. Il n’est donc pas étonnant que nous soyons déjà confrontés
de près aux changements climatiques. 2018 est une nouvelle année record en terme de températures,
sécheresse et catastrophes climatiques. A cela s’ajoute la perte de biodiversité, l’acidification et l’asphyxie par le plastique des océans…Le monde scientifique publie des tonnes de mises en garde et de nombreuses organisations et militants
tentent de faire leur part. Pourtant, rien ne bouge vraiment. Pourquoi ?A la veille du sommet climatique COP24 en Pologne, une large plateforme d’associations appelle à manifester à Bruxelles le 2 décembre ! Ce sera la plus grande manifestation depuis celle d’Ostende en 2015. Les Etudiants de Gauche Actifs (EGA) appellent à y participer en masse.
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Tous responsables ?
Sommes-nous tous responsables du fait de notre consommation ? Les médias et les politiciens nous disent de consommer moins et différemment, que cela influencerait le marché et favoriserait les alternatives durables.
On entend ce discours depuis des décennies, pourtant la situation ne cesse de se détériorer. L’empreinte écologique de l’être humain moyen est modeste. Oxfam calculait que les 10% des personnes les plus riches émettent autant de gaz à effet de serre que la moitié la plus pauvre de l’humanité. D’ailleurs, pour les plus pauvres, consommer moins n’est pas une option. Ils sont déjà contents de pouvoir consommer suffisamment pour vivre.
La consommation ne peut être considérée séparément de la production. Pour les capitalistes, produire, c’est une question de profit. Les coûts environnementaux, c’est nous qui les payons. Depuis 1988, 100 entreprises sont responsables de 71% des émissions de gaz à effet de serre. La Fédération des entreprises de Belgique (FEB) met ainsi en garde contre des objectifs trop ambitieux, car “ils ne doivent pas nuire à la compétitivité”.
Tous victimes ?
On n’est pas tous dans le même bateau ! Bloomberg rapportait que quelques milliardaires construisent des bunkers en Nouvelle-Zélande. Ils veulent se mettre en sécurité en cas de catastrophe climatique…
Dans les villes, les maladies respiratoires touchent déjà massivement les enfants et les personnes âgées. Ailleurs, les inondations et la desertification sont meurtrière. Pour nous, le changement climatique et la pollution, c’est une question de vie ou de mort.En 2016, 24,2 millions de personnes supplémentaires ont fui suite à ces catastrophes. L’ONU estime que d’ici 2050, le nombre de réfugiés climatiques se chiffrera entre 200 millions et 1 milliard. Les populistes de droite comme Francken y répondront avec plus de murs, de push-back et de morts.
Que faire?
Les rapports scientifiques sont sans appel : le changement climatique est déjà une réalité et fait des victimes. Le défi n’est plus seulement de savoir comment arrêter ses pires conséquences, mais aussi de voir comment y faire face. La loi du plus riche s’appliquera-t-elle ? Ou utiliserons-nous les ressources existantes pour trouver des solutions collectives ?
Une riposte à la hauteur du défi !
De véritables alternatives aux combustibles fossiles et à l’énergie nucléaire seraient introuvables alors que l’Humanité est capable de prouesses scientifiques ?! En réalité, de tels investissements ne sont pas assez lucratif. Pourtant, il n’y a jamais eu autant de richesses. Une économie planifiée, gérée et contrôlée par la collectivité permettrait d’investir ces richesses collective dans une production alimentaire et énergétique durable, de limiter les gaspillages, d’améliorer la qualité de vie …
Un gouvernement de gauche investirait massivement dans des transports publics gratuits et de qualité, un plan d’isolation financé par l’État et la recherche scientifique pour une production et une distribution d’énergie verte.
Construire un rapport de force
Si nous voulons vivre sur cette planète, nous devons opérer des changements sans précédent. Grâce à l’action de masse de la classe ouvrière et des jeunes, nous pouvons y parvenir.
Par exemple, les réglementations en matière de santé au travail ont été imposées par la lutte et un rapport de forces favorable aux syndicats. Aux yeux des employeurs, il ne s’agit que de coûts supplémentaires.
La rapidité avec laquelle nous atteindrons une solution collective dépendra de la place que prendra le
mouvement ouvrier organisé dans le mouvement climatique, car c’est lui qui détient les clés de l’économie. La grève est un instrument indispensable pour être capable de retirer les ressources naturelles et les moyens de production des mains de ceux qui causent le changement climatique, les capitalistes, et construire une alternative socialiste sous contrôle et gestion démocratique.Les Étudiants de Gauche Actifs revendiquent
- La mobilisation des activistes, des syndicats et des jeunes dans un mouvement de masse contre les investissements destructeurs soutenu par l’establishment politique.
- Des transports publics plus nombreux, meilleurs et gratuits, seule véritable alternative aux bouchons et aux particules fines.
- Une conversion rapide aux sources d’énergie véritablement renouvelables : énergie éolienne, houlomotrice et solaire …
- La mise en œuvre de mesures collectives sur base d’un financement public pour économiser de l’énergie, notamment pour rendre les maisons basse énergie.
- Un programme à grande échelle de reconversion en emplois verts et décents pour parvenir à une reconversion énergétique.
- L’expropriation et la nationalisation de la production et de la distribution énergétique sous contrôle démocratique. Combiné à la nationalisation du secteur financier et de la recherche scientifique, les investissements énormes mais nécessaires pourraient être réalisés en peu de temps.
- Une production socialiste planifiée démocratiquement et basée sur les besoins de la population qui tienne compte de la protection de notre environnement.
Tu veux participer à construire, avec nous, un monde où les gens et la nature sont au centre des préoccupations, et non les intérêts d’une poignée de super-riches ?
Rejoins les Etudiants de Gauche Actifs !
Les Etudiants de Gauche Actifs sont Solidaires de la lutte des populations locales touchées par la sécheresse, les inondations, etc.
Pour une politique d’asile réelle et de qualité qui ne fasse aucune distinction entre les réfugiés politiques, économiques et climatiques.
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Camp d’été d’EGA, de ROSA et du PSL : Le programme

Pour changer le monde, nous devons d’abord le comprendre. Participe au camp d’été annuel des Étudiants de Gauche Actifs, de la campagne ROSA et du Parti Socialiste de Lutte. Afin de nous préparer au mieux aux prochaines actions et campagnes, nous y alternons discussions politiques et formation marxiste avec des temps de loisirs et des activités sportives.
INFOS PRATIQUES
Le camp est ouvert à toutes et tous : écoliers, étudiants, travailleurs et pensionnés. Il est possible de venir un ou plusieurs jours – nous prévoyons d’ailleurs un week-end spécialement orienté vers les travailleurs – mais bien sûr chacun est invité à rester durant l’entièreté du camp. Vous pouvez passer la nuit sous tente ou dans l’un des dortoirs, au choix. Durant le week-end, un babysitting et des animations pour enfants sont prévus.
- Quand : du vendredi 29 juin à 18h au jeudi 5 juillet à 12h.
- Lieu : Kampplaats De Viggel III (Boolenstraat, Bree – chemin de terre)
- Inscription : par mail ou via le lien sur nos sites. Mentionnez vos spécificités alimentaires (végétarien, halal, intolérances, allergies,…) et si vous serez accompagné par des enfants. Paiement sur BE86 5230 8092 4650 avec la communication “camp 2018 + nom”. Prix de prévente jusqu’au 15 mai.

=> Formulaire d’inscription en ligne
VENDREDI
A partir de 16:00 : Accueil
18:00 – 19:30 Repas froid
20:00 – 22:00 Plénière – 200 ans après la mort de Marx, un monde toujours aussi révoltant.
Rapport des luttes et grèves féministes dans l’Etat espagnol par Ainhoa, Libres y Combativas (organisation-sœur de ROSA).SAMEDI
11:00 – 13:00 Plénière – Comment le PSL considère-t-il les élections? Qu’est-ce qu’un programme communal socialiste ?
14:30 – 17:00 Ateliers – Thèmes internationaux
- Les Kurdes, en lutte contre Daesh et Erdogan et pour leur liberté.
- Une guerre commerciale, c’est quoi ?
- France insoumise, Podemos,… Quel rôle les nouvelles formations de gauche peuvent-elles jouer dans les mouvements sociaux ?
- 50 ans après l’assassinat de Martin Luther King, retour sur le mouvement des droits civiques aux USA
- Thatcher, Clinton, May, Merkel,… Pourquoi a-t-on besoin d’un féminisme socialiste ?
- Kurdistan, Catalogne,… L’indépendantisme peut-il être progressiste ?
17:00 – 19:00 Temps libre : jeux, sport, sieste,…
19:00 – 20:30 BBQ
20:30 – 22:30 Film ou Foot [8èmes de la Coupe du Monde] au choix
DIMANCHE
10:30 – 11:30 Plénière – Le rôle de la grève générale et des occupations d’usines en mai ’68.
11:30 – 12:30 Ateliers – Thèmes belges et syndicaux (1e partie).
- La réduction collective du temps de travail, une solution contre la précarité et les discriminations ?
- Nos droits syndicaux sous pression, comment riposter ?
- De bonnes pensions pour tous : possible ou irréaliste ?
14:00 – 15:00 Ateliers – Thèmes belges et syndicaux (2e partie).
15:00 – 17:00 Ateliers – 100 après, (re)découvrir la Révolution allemande.
- Grande Guerre, horreur des tranchées et révolution.
- L’héritage de Rosa Luxembourg.
- 1918, 1919, 1923 : qu’a-t-on fait de l’énorme potentiel révolutionnaire en Allemagne ?
- Comment le fascisme a-t-il pu triompher ?
17:00 – 19:00 Temps libre & Jeux
20:30 – 22:30 Film ou Foot [8èmes de la Coupe du Monde] au choix
LUNDI – La jeunesse et les mouvements sociaux
10:30 – 12:30 Plénière – Le rôle de la jeunesse dans les mouvements de masse aux USA, dans l’Etat espagnol, dans les luttes féministes,…
14:00 – 16:00 Ateliers – Les événements de mai ‘68
- Quand le Printemps de Prague défiait le stalinisme.
- Mai 68 : à deux doigts d’une révolution ?
- 50 ans après la révolution sexuelle, comment combattre la commercialisation du corps des femmes ?
- Leuven Vlaams : comment comprendre cette lutte pour l’enseignement supérieur flamand ?
16:00 – 17:00 Libre
17:00 – 19:00 Ateliers pratiques – EGA et ROSA en action
- Construire EGA sur son lieu d’étude?
- Comment animer un stand EGA/ROSA?
- La campagne ROSA: préparons l’été et la rentrée
20:00 – 22:00 Film ou Foot [8èmes de la Coupe du Monde] au choix
MARDI – Qu’est-ce que le marxisme?
10:30 – 13:00 Ateliers – Les fondements du marxisme.
- Comprendre le monde pour le changer : le matérialisme dialectique.
- Bien plus que des rois et des reines : le matérialisme historique.
- Dans les entrailles de l’ogre : comment fonctionne l’économie capitaliste ?
- Le Manifeste du parti communiste : Comment Marx a-t-il traduit ses idées en un programme ?
14:30 – 17:00 Après-midi libre, jeux, sport, sieste, piscine …
17:00 – 19:30 Ateliers – Thèmes divers.
- Marxisme et anarchisme : un débat toujours actuel.
- Le concept d’aliénation chez Marx.
- La biologie détermine-t-elle le destin des femmes ?
- Marxisme et écologie.
21:00 – 23:00 Film ou Foot [20:00 – 8èmes de la Coupe du Monde] au choix
MERCREDI
10:30 – 13:00 Ateliers – Luttes d’aujourd’hui à travers le monde
- Être heureux et LGBTQI : faudra-t-il passer toute sa vie à lutter ?
- Mouvements de solidarité avec les migrants et mouvement antiguerre : quelle orientation adopter ?
- 70 ans après la Nakba, quelles perspectives pour la lutte des Palestiniens ?
14:30 – 17:00 Ateliers – Que défendent les Etudiants de Gauche Actifs (EGA) ?
- Un enseignement démocratique : lequel et comment y parvenir ?
- Quelle forme de résistance contre la droite populiste et l’Alt-Right ?
- Industrie alimentaire : le capitalisme se moque de la vie.
- Ecologie : nous manquons de temps, n’en gaspillons pas avec l’illusion du capitalisme vert.
17:00 – 18:00 Plénière – Clôture du camp: allons-y militer avec EGA et ROSA
21:00 Fête de clôture
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Manifestation antiraciste réussie à Gand. Solidarité internationale contre le racisme et le sexisme !

Photo : Jean Marie C’est une manifestation dynamique qui a défilé hier dans les rues de Gand. Deux semaines à peine après la grande marche contre le sexisme qui a réuni 1.200 personnes à l’appel de notre campagne ROSA (Résistance contre l’Oppression, le Sexisme et l’Austérité) le 8 mars dernier, une nouvelle mobilisation importante a eu lieu contre une marche de la haine d’extrême droite.
L’extrême droite entendait manifester en faveur de l’apartheid en Afrique du Sud. Sur les 18.000 personnes qui sont tuées chaque année dans ce pays en proie à une violence terrible, l’extrême droite a décidé de rendre hommage à 70 fermiers blancs. Seules les victimes blanches comptent à leurs yeux. ‘‘Bien entendu, nous nous intéressons davantage aux Africains blancs’’, a déclaré sans honte un responsable du NSV, l’organisation étudiante officieuse du Vlaams Belang, dans le magazine étudiant Veto. Nous ne voulions pas laisser la rue à l’extrême droite, il était nécessaire de réagir !
A la suite de la marche antisexiste du 8 mars ainsi qu’en raison de diverses provocations de l’extrême droite ces dernières semaines et d’une campagne intensive menée par les Etudiants de Gauche Actifs (EGA), la participation à la manifestation antifasciste a réuni 500 participants, ce qui a dépassé nos attentes. Nous avons confirmé la tradition d’une participation plus de deux fois plus élevée en comparaison de la mobilisation de l’extrême droite.
Notre manifestation était très animée, les slogans étaient scandés avec énergie. Quelques prises de parole ont eu lieu avant et après la manifestation, de la part de représentants d’EGA, de la campagne antifasciste flamande du PSL Blokbuster et de la campagne ROSA. Nous avons tenu non seulement à manifester, mais également à utiliser la dynamique d’une telle action collective pour entamer une discussion de fond. Comment mettre fin au racisme ? Comment construire une société différente et comment l’envisager ?
Le thème de la marche de la haine de l’extrême droite n’était qu’un prétexte pour descendre en rue. Mais nous avons saisi le thème de leur marche – la défense de l’apartheid – pour discuter de la situation actuelle en Afrique du Sud. Plusieurs prises de paroles ont abordé cet élément, mais nous disposions également d’un message vidéo du Workers and Socialist Party (WASP) d’Afrique du Sud qui a été diffusé à l’occasion du meeting que nous avions organisé pour clôturer la soirée. L’extrême niveau de violence dans la société sud-africaine s’inscrit dans un contexte plus large d’inégalité extrême et de désespoir pour de larges couches de la population. S’en prendre à cette inégalité est le seul moyen de mettre fin à la violence.
Du côté du Nationalistische Studentenverenvereniging (NSV), selon nos sources, il y avait entre 200 et 215 personnes présentes sur place. Ces dernière années, l’extrémisme ‘‘old school’’ du NSV a été sérieusement mis sous pression en raison de l’émergence de ‘‘nouvelles’’ forces de droite radicale. L’an dernier, le NSV n’était même pas parvenu à réunir 100 personnes. Cette année, leur mobilisation était plus conséquente, en partie en raison de la présence de ‘‘Schild & Vrienden’’, qui prétend incarner la ‘‘nouvelle droite’’. Ce qui est certain, c’est que cette ‘‘nouvelle droite’’ défend les mêmes idées pourries. Sur leur photo de groupe au début de la manifestation du NSV, le Front Antifasciste a compté environ 60 hommes. Dans cette marche de la haine, on pouvait également trouver pas mal de membres de la N-VA qui ont fraternellement fait un pas en avant aux côtés de militants du Vlaams Belang et de diverses personnes qui n’hésitent pas à s’associer à l’héritage et sont toujours présentes à cette manifestation annuelle.
Le capitalisme conduit à des inégalités croissantes et à l’essor de toutes les tensions qui en découlent. Le racisme et la division en sont l’expression. L’establishment capitaliste ne défend pas une politique capable de s’en prendre aux pénuries sociales ou à la guerre, il discute simplement de la manière dont ces déficits peuvent être encore aggravés. Aujourd’hui, deux ans après les terribles attentats de Bruxelles, il est question d’acheter de nouveaux avions de chasse pour des milliards d’euros. Pour ces avions de combat qui contribuent à la guerre et à la misère, les moyens ne manquent visiblement pas. Mais pour l’enseignement, le logement ou les pensions, les choses sont toutes différentes pour els autorités… Vopilà qui résume parfaitement la politique actuelle. Le racisme et la division sont utilisés pour couvrir les politiques antisociales. Francken criminalise les réfugiés. Le président de la N-VA De Wever ne manque pas une occasion de parler du port du voile. Mais personne ne parle du fait qu’une personne sans-abri a récemment trouvé la mort à Anvers, la ville qu’il dirige.
Le racisme et la division constituent des obstacles dans notre lutte pour l’emploi, de bons logements, de bons services publics,…. Tout ce qui nous divise nous affaiblit dans notre combat les ultra-riches. Avec des mobilisations dynamiques comme celle d’hier, nous voulons y répondre et défendre une alternative reposant sur la solidarité. Cette solidarité a un but précis : mener la lutte ensemble contre les politiques antisociales de ce gouvernement et pour un avenir sans guerre ni pillage néocolonial afin que les gens n’aient plus à fuir leur pays. Pour un avenir sans inégalités. Un avenir basé sur la satisfaction des besoins de la majorité de la population.
Tout comme Fred Hampton, des Black Panthers, le disait à l’époque : ‘‘On ne peut pas combattre le feu par le feu. Il faut combattre le feu avec de l’eau. Nous lutterons contre le racisme par la solidarité. Nous ne combattons pas le capitalisme avec le capitalisme noir. Nous combattons le capitalisme avec le socialisme.’’
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Réveillon rouge du Parti Socialiste de Lutte et des Étudiants de Gauche Actifs !

31 décembre, 19h, Rue du Jardinier 47, 1080 – Molenbeek
Comme les années précédentes, les sections de Bruxelles et de Brabant du Parti Socialiste de Lutte (PSL) organisent le 31 décembre un réveillon de nouvel an combatif, festif, agréable et bon marché. L’entièreté de l’argent récolté lors de notre réveillon servira à financer notre parti et nos campagnes.
Les inscriptions et le paiement peuvent s’effectuer auprès de Ammar, avant le 28 décembre, par mail tresorier-psl-bxl@hotmail.com ou par téléphone 0478/40.16.09.Vous pouvez verser la somme sur le compte BE18 0014 9478 6265 avec pour communication “31/12” suivi de votre nom. Le repas et la fête dansante prendront place dans la salle Randstad, Rue du Jardinier 47 à 1080 Molenbeek.
Si vous ne pouvez malheureusement pas venir mais que vous souhaitez nous soutenir, nous vous invitons à faire un don sur notre compte bancaire afin de nous permettre de financer nos diverses campagnes.
MENU de l’année2017 :
Solidarité avec le mouvement ouvrier en Catalogne !
- Sélection de tapas Catalan
- Conejo al vino (Lapin arrosé de vin)
Centenaire de la révolution russe :
- Assortiment de gâteaux soviétiques
- Plateau de fromage bolchevik
- Café et Truffes d’Octobre
Menu végétarien/vegan/halal possible
PRIX :
- 25€ salariés (+5€ sur place)
- 17€ non salariés (+5€ sur place)
- 5€ – de 12 ans
(Baby-sitting possible)
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Jeunesse en galère, en lutte contre la précarité !

Pour un refinancement public massif de l’enseignement !
Les études toujours plus chères
En 2017, 27133 étudiants bénéficient du Revenu d’Intégration Sociale (un chiffre multiplié par 7 en 15 ans). On recense un demi-million d’étudiants jobistes (+70% en cinq ans), obligés de travailler pour faire face au coût des études. On estime qu’une année d’études oscille entre 8000 et 12000€/an (kot, nourriture, transport, frais de scolarité, …).Tract des Etudiants de Gauche ActifsVers quel modèle l’enseignement supérieur se dirige-t-il ? Aux Etats-Unis, le montant des dettes étudiantes est maintenant supérieur à celui du marché des subprimes avant son implosion en 2008. C’est le résultat d’un enseignement privatisé, orienté vers les besoins des entreprises et le profit privé.Flexi-jobs généralisésLe gouvernement Michel vend sa politique en se targuant d’avoir créé 130000 emplois depuis 2014. Parmi ces emplois moins de 20000 sont à temps plein, 75% serait en fait à temps partiel ou intérimaires. Le gouvernement sabre dans les finances publiques avec des baisses de charges pour les entreprises sous prétexte que cela crée de l’emploi, il s’agit d’un gigantesque transfert d’argent public vers les profits privés.Après avoir introduit les flexi-jobs dans l’Horeca, le gouvernement veut les généraliser à d’autres secteurs dont celui du commerce. Des secteurs où l’on retrouve beaucoup d’étudiants. Ces flexi-jobs introduisent les ‘’contrats zéro heure’’ pour lesquels seul l’employeur décide le nombre d’heures prestées et pour lesquels les cotisations sociales ne sont plus collectées. En plus de n’assurer aucune stabilité, cette nouveauté renforce la compétition entre les travailleurs du secteur, les jobistes et les flexi-jobs.Sugar daddy : pas de prostitution pour payer ses études !La précarisation étudiante est une opportunité pour les business de tous genres. Les plateformes de livraison peuvent proposer des contrats et des conditions de travail toujours plus précaires. A l’ULB en septembre une publicité proposait aux étudiantes de sortir avec des vieux riches. La pauvreté croissante ouvre les conditions pour une banalisation de la prostitution étudiante.Permettons à chacun d’étudier dans de bonnes conditionsC’est en éradiquant la pauvreté que nous repousseront ces solutions extrêmes. Il faut nous opposer tous ensemble, jeunes et travailleurs, aux politiques d’austérité qui créent une situation de sous financement dans les services publics, dont l’enseignement. Une situation qui est utilisée pour chercher des sources de financement privées sur les campus, comme ce fut le cas avec Mc Kinsey à l’ULB en 2016.Luttons, étudiants, travailleurs et personnel sur nos campus, pour un refinancement public massif afin d’assurer à tous un accès à un enseignement gratuit et de qualité, afin de repousser la commercialisation de l’enseignement. Pas de profits sur l’éducation !La plateforme de la manifestation du 17 novembre pointe également les pénuries concernant les bourses et allocations étudiantes. Face à cela il y aurait en fait 1 étudiant sur 2 qui doit chercher une source de financement à côté, ce qui mine leurs conditions d’étude et donc leur réussite. La mise en place d’un salaire étudiant couvrant le coût réel des études, revendication portée auparavant par les organisations de jeunesse syndicales, rendrait les études réellement accessibles à tous. Un salaire étudiant permettrait aussi de choisir quel type d’étude entreprendre. Un jeune dont la famille a dû faire des sacrifices importants pour qu’il accède aux études est souvent bien plus confronté à la pression de faire des études qui permettent de mieux gagner sa vie au détriment de celles qui l’intéressent peut-être plus. Un salaire étudiant permettrait de mettre toutes les chances du côté de l’étudiant et de l’étudiante pour favoriser sa réussite, mais également lui permettre de vivre dignement.En lutte pour notre avenir, en lutte contre le capitalisme !Chaque jour nous faisons face aux limites du marché libre et du système capitaliste incapable de résoudre les besoins fondamentaux de la majorité. Au contraire, l’environnement est sacrifié, les services publics sont détricotés, l’exploitation augmente, les inégalités s’approfondissent et les riches sont toujours plus riches. Nous défendons une alternative anticapitaliste basée sur le contrôle démocratique de la collectivité sur l’économie, ce que nous appelons le socialisme démocratique. Rejoins EGA ! -
[PHOTOS] Camp d’été 2017: une fois de plus un beau succès !

Le camp d’été des Etudiants de gauche Actifs et de la campagne ROSA (résistance contre l’Oppression, le Sexisme et l’Austérité) qui s’est déroulé du 30 juin au 6 juillet fut un beau succès, joignant efficacement l’utile à l’agréable, la formation le débat politiques à la détente. Le week-end a été centré autour de discussions consacrées à la situation politique internationale et nationale. Par la suite, l’attention avait été mise sur des formations marxistes de base ainsi que sur divers aspects de la Révolution russe de 1917 ou encore du programme de la campagne ROSA. Avec plus de 120 participants le week-end et encore 70 à 80 personnes par la suite, la participation à cette édition fut plus élevée que celle de l’année dernière. Réservez d’ores et déjà vote première semaine de juillet 2018 pour le camp d’été d’EGA, du PSL et d ela campagne ROSA !
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Stop aux dictats vestimentaires! Stop au harcèlement et à la violence!

Tract de campagne de la campagne ROSA (Résistance contre l’Oppression, le Sexisme et l’Austérité) pour cet été –
Mon corps, mon choix, ma liberté!
Stop au sexisme !
- Nous avons le droit de nous habiller comme nous le souhaitons !
- Nous n’avons pas à être traitées comme des objets !
Pour un choix réel
- Il nous faut des moyens contraceptifs et d’avortement accessibles, gratuits et de qualité !
- Nous avons le droit d’avoir des enfants sans pour autant risquer de tomber dans la pauvreté !
- Stop aux coupes budgétaires dans les soins de santé, les services publics, …
28 septembre : Journée d’action européenne pour l’accès à l’avortement – Rejoins la campagne ROSA et participe à cette journée d’action avec nous !
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98% des femmes se sont déjà faites harcelées dans les transports en commun. Lorsque le problème est si étendu, il ne s’agit pas d’un problème individuel mais bien d’un phénomène de société qui nécessite une réponse collective.
Les femmes sont traitées comme des objets par l’industrie publicitaire : Photo retouchée d’une femme à forte poitrine en bikini pour faire la promo d’un site de jeu, slogan “Ça coûte cher les femmes délicieuses” pour faire la promo d’un supermarché discount,… Sans surprise, cette omniprésence de la femme-objet a des conséquences sur la vision et la place de la femme dans la société. Pire, certaines pubs banalisent les agressions sexuelles comme celle de Calvin Klein ou de Dolce&Gabana qui ont mis en scène un viol collectif. Et tout cela dans le seul but d’augmenter les profits d’une minorité dans le monde. Luttons pour une société qui ne fait pas passer notre bien-être après la soif de profits !
Défendons le droit de nous habiller comme nous l’entendons. De nombreux établissements scolaires pensent qu’imposer certaines tenues donne plus de crédit quant à la qualité de l’enseignement. Et ce phénomène est aujourd’hui accentué par la forte concurrence entre les écoles. Pourtant, porter un tailleur, une mini-jupe ou un foulard à un examen ne change en rien nos connaissances de la matière. Tout comme un “joli décolleté” ne peut être exigé pour une proclamation ! Au boulot et dans la rue aussi, une réelle pression existe. Non, porter une robe courte ne signifie pas que l’on souhaite être sifflée ou se faire insulter…
Refusons de nous habiller en fonction des goûts vestimentaires de notre patron, du directeur d’école ou suite aux injonctions de notre entourage ! Organisons collectivement une réponse à ces problèmes ! Par exemple, pour prévenir les agressions au retour de soirée, ne demandons pas aux femmes de ne plus sortir ou de se faire raccompagnées comme des enfants, exigeons des transports en commun publics aussi en soirée et la nuit, accessibles avec suffisamment de personnel à bord formés à la prévention du harcèlement. Viens discuter avec nous de quel programme et quelles méthodes sont nécessaires pour combattre le sexisme !
Un enfant si je veux, quand je veux et avec qui je veux
902 millions € de coupes budgétaires dans nos soins de santé… : nos conquêtes sociales sont en danger. Les mesures d’austérité nous précarisent tous et encore davantage les femmes. En plus, les mouvements réactionnaires se développent à mesure que le trumpisme se banalise, en s’appuyant sur la crise économique et ses conséquences.Défendons l’accès à la santé sexuelle et reproductive : pour des cours d’éducation sexuelle, une contraception gratuite, accessible et de qualité en ce compris la pilule du lendemain et pour le droit à l’avortement étendu. Refinançons les plannings familiaux et permettons leurs de jouer un plus grand rôle sur ces différents aspects.
80% des mères-célibataires vivent sous le seuil de pauvreté. Luttons également pour de meilleures conditions de vie afin qu’un réel choix soit laissé à chaque personne d’avoir un enfant, si et quand elle le veut, avec qui elle veut et sans pour autant risquer de tomber dans la pauvreté. Pour cela, nous avons entre-autres besoin d’une allocation familiale qui couvre le réel coût d’un enfant, des services publiques gratuit, accessible et de qualité : crèches, écoles, soins de santé et pourquoi pas blanchisseries, cantines publics, etc. pour lutter contre les emplois précaires légions dans ces secteurs et la double journée de travail des femmes.
La campagne ROSA a été initiée par les Étudiants de Gauche Actifs (EGA). Mais EGA, c’est quoi ?
Face à la crise économique, sociale, écologique et migratoire, les Étudiants de Gauche Actifs (Actief Linkse Studenten en Flandre) constatent que le système capitaliste n’a aucune solution à nous apporter. Ils plaident pour une production orientée vers les besoins de la population plutôt que pour les profits des super-riches. Pour y parvenir, nous avons besoin d’un contrôle et d’une planification démocratiques des secteurs clés de l’économie par la collectivité (secteur énergétique, métallurgique, transports, santé, banques…). Pour changer la société, EGA tente de tirer les leçons du passé comme celles de la Révolution russe d’il y a tout juste 100 ans. Ils prennent le temps de comprendre et d’analyser la société en se basant sur le marxisme en tant que grille d’analyse de la société en vue de la changer.Tout ce qui nous divise nous affaiblit ! Notre force est notre nombre, construire l’unité de notre classe face à l’élite capitaliste est indispensable. Cela rend la lutte contre les discriminations d’autant plus criante ! Toutefois, nous sommes conscients que nous ne pourrons abattre les sources de ces discriminations qu’en renversant le système qui les entretient : le capitalisme. C’est pourquoi nous avons lancé la campagne ROSA.
Organise toi !
Rejoins une organisation anti-capitaliste
- pour lutter contre le sexisme et l’austérité avec la campagne ROSA.
- pour assurer un avenir décent en construisant ensemble une alternative socialiste au capitalisme avec les Etudiants de Gauche Actif.
- Prends une carte de membre à 5€ et reçois notre matériel de présentation. Planifions un moment pour en discuter ensemble.
- Participe aux réunions et aux actions contre le sexisme et l’austérité dans ta région.
- Crée un comité d’action dans ton école, sur ton campus ou dans ton quartier.
Contact :
- Wallonie : 0474 35 30 36 (Emily)
- Bruxelles : 0486 30 18 91 (Marisa)
- Flandre : 0484 36 77 01 (Aïsha)
- contact@campagneROSA.be

Centenaire de la Révolution Russe
SOCIALISME 2017 – Le 21 et 22 octobre à Bruxelles.Weekend de formation et de débats du PSL au Kriekelaar – 86B rue Gallait, 1030 Schaarbeek (à 1km de la gare du Nord).
COMPRENDRE L’HISTOIRE POUR CHANGER LE MONDE
Un parcours de discussion sera consacré à ROSA.Avec une députée irlandaise porte-parole de la campagne Repeal the 8th – pour la dépénalisation de l’avortement Ruth Coppinger, la présidente du syndicat étudiant espagnol (SE) Ana Garçia, le secrétaire général du Socialist Party – Angleterre & Pays de Galles Peter Taafe, des activistes de l’ex-URSS…

La semaine passée, une carte blanche de Bill Wirtz, coordinateur local pour le groupement libéral Students for Liberty, critiquait la tenue d’un meeting sur la révolution cubaine à l’occasion des 50 ans de la mort de Che Guevara. L’organisation à l’initiative de ce meeting, Etudiants de Gauche Actifs (EGA) aimerait clarifier certains points : Che Guevara était-il stalinien ou un véritable socialiste ?
Au moment où vous lisez ces lignes, 8 personnes à peine possèdent plus que la moitié la plus pauvre de l’Humanité. Jamais autant de richesses n’ont existé sur cette planète. La grande masse des gens semble pourtant condamnée aux inégalités, aux fins de mois difficiles, à la pauvreté, aux discriminations, à l’exploitation, à la guerre,… Même la planète sur laquelle nous vivons est sacrifiée au nom de la soif de profits d’une infime élite capitaliste. Ça vous révolte ? Vous n’êtes pas seul !

