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  • Sauvons notre planète du capitalisme !

    Sauvons notre planète du capitalisme !

    POUR UN CONTRÔLE DÉMOCRATIQUE DES RESSOURCES NATURELLES UNE PLANIFICATION SOCIALISTE AU LIEU DU CHAOS CAPITALISTE

    CLAIM THE CLIMATE – 2 DÉCEMBRE
    Manifestation pour le climat – 12h00 – Bruxelles-Nord

    La nouvelle étude du GIEC (le Groupe d’experts intergouvernemental sur le climat) nous donne 12 ans
    pour éviter les pires effets du changement climatique et limiter l’augmentation de la température à 1,5°C.

    Mais nous sommes en bonne voie pour 3 °C. Il n’est donc pas étonnant que nous soyons déjà confrontés
    de près aux changements climatiques. 2018 est une nouvelle année record en terme de températures,
    sécheresse et catastrophes climatiques. A cela s’ajoute la perte de biodiversité, l’acidification et l’asphyxie par le plastique des océans…

    Le monde scientifique publie des tonnes de mises en garde et de nombreuses organisations et militants
    tentent de faire leur part. Pourtant, rien ne bouge vraiment. Pourquoi ?

    A la veille du sommet climatique COP24 en Pologne, une large plateforme d’associations appelle à manifester à Bruxelles le 2 décembre ! Ce sera la plus grande manifestation depuis celle d’Ostende en 2015. Les Etudiants de Gauche Actifs (EGA) appellent à y participer en masse.

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    Tous responsables ?

    Sommes-nous tous responsables du fait de notre consommation ? Les médias et les politiciens nous disent de consommer moins et différemment, que cela influencerait le marché et favoriserait les alternatives durables.

    On entend ce discours depuis des décennies, pourtant la situation ne cesse de se détériorer. L’empreinte écologique de l’être humain moyen est modeste. Oxfam calculait que les 10% des personnes les plus riches émettent autant de gaz à effet de serre que la moitié la plus pauvre de l’humanité. D’ailleurs, pour les plus pauvres, consommer moins n’est pas une option. Ils sont déjà contents de pouvoir consommer suffisamment pour vivre.

    La consommation ne peut être considérée séparément de la production. Pour les capitalistes, produire, c’est une question de profit. Les coûts environnementaux, c’est nous qui les payons. Depuis 1988, 100 entreprises sont responsables de 71% des émissions de gaz à effet de serre. La Fédération des entreprises de Belgique (FEB) met ainsi en garde contre des objectifs trop ambitieux, car “ils ne doivent pas nuire à la compétitivité”.

    Tous victimes ?

    On n’est pas tous dans le même bateau ! Bloomberg rapportait que quelques milliardaires construisent des bunkers en Nouvelle-Zélande. Ils veulent se mettre en sécurité en cas de catastrophe climatique…
    Dans les villes, les maladies respiratoires touchent déjà massivement les enfants et les personnes âgées. Ailleurs, les inondations et la desertification sont meurtrière. Pour nous, le changement climatique et la pollution, c’est une question de vie ou de mort.

    En 2016, 24,2 millions de personnes supplémentaires ont fui suite à ces catastrophes. L’ONU estime que d’ici 2050, le nombre de réfugiés climatiques se chiffrera entre 200 millions et 1 milliard. Les populistes de droite comme Francken y répondront avec plus de murs, de push-back et de morts.

    Que faire?

    Les rapports scientifiques sont sans appel : le changement climatique est déjà une réalité et fait des victimes. Le défi n’est plus seulement de savoir comment arrêter ses pires conséquences, mais aussi de voir comment y faire face. La loi du plus riche s’appliquera-t-elle ? Ou utiliserons-nous les ressources existantes pour trouver des solutions collectives ?

    Une riposte à la hauteur du défi !

    De véritables alternatives aux combustibles fossiles et à l’énergie nucléaire seraient introuvables alors que l’Humanité est capable de prouesses scientifiques ?! En réalité, de tels investissements ne sont pas assez lucratif. Pourtant, il n’y a jamais eu autant de richesses. Une économie planifiée, gérée et contrôlée par la collectivité permettrait d’investir ces richesses collective dans une production alimentaire et énergétique durable, de limiter les gaspillages, d’améliorer la qualité de vie …

    Un gouvernement de gauche investirait massivement dans des transports publics gratuits et de qualité, un plan d’isolation financé par l’État et la recherche scientifique pour une production et une distribution d’énergie verte.

    Construire un rapport de force

    Si nous voulons vivre sur cette planète, nous devons opérer des changements sans précédent. Grâce à l’action de masse de la classe ouvrière et des jeunes, nous pouvons y parvenir.

    Par exemple, les réglementations en matière de santé au travail ont été imposées par la lutte et un rapport de forces favorable aux syndicats. Aux yeux des employeurs, il ne s’agit que de coûts supplémentaires.

    La rapidité avec laquelle nous atteindrons une solution collective dépendra de la place que prendra le
    mouvement ouvrier organisé dans le mouvement climatique, car c’est lui qui détient les clés de l’économie. La grève est un instrument indispensable pour être capable de retirer les ressources naturelles et les moyens de production des mains de ceux qui causent le changement climatique, les capitalistes, et construire une alternative socialiste sous contrôle et gestion démocratique.

    Les Étudiants de Gauche Actifs revendiquent

    • La mobilisation des activistes, des syndicats et des jeunes dans un mouvement de masse contre les investissements destructeurs soutenu par l’establishment politique.
    • Des transports publics plus nombreux, meilleurs et gratuits, seule véritable alternative aux bouchons et aux particules fines.
    • Une conversion rapide aux sources d’énergie véritablement renouvelables : énergie éolienne, houlomotrice et solaire …
    • La mise en œuvre de mesures collectives sur base d’un financement public pour économiser de l’énergie, notamment pour rendre les maisons basse énergie.
    • Un programme à grande échelle de reconversion en emplois verts et décents pour parvenir à une reconversion énergétique.
    • L’expropriation et la nationalisation de la production et de la distribution énergétique sous contrôle démocratique. Combiné à la nationalisation du secteur financier et de la recherche scientifique, les investissements énormes mais nécessaires pourraient être réalisés en peu de temps.
    • Une production socialiste planifiée démocratiquement et basée sur les besoins de la population qui tienne compte de la protection de notre environnement.

    Tu veux participer à construire, avec nous, un monde où les gens et la nature sont au centre des préoccupations, et non les intérêts d’une poignée de super-riches ?

    Rejoins les Etudiants de Gauche Actifs !

    Les Etudiants de Gauche Actifs sont Solidaires de la lutte des populations locales touchées par la sécheresse, les inondations, etc.

    Pour une politique d’asile réelle et de qualité qui ne fasse aucune distinction entre les réfugiés politiques, économiques et climatiques.

     

  • Camp d’été d’EGA, de ROSA et du PSL : Le programme

    Pour changer le monde, nous devons d’abord le comprendre. Participe au camp d’été annuel des Étudiants de Gauche Actifs, de la campagne ROSA et du Parti Socialiste de Lutte. Afin de nous préparer au mieux aux prochaines actions et campagnes, nous y alternons discussions politiques et formation marxiste avec des temps de loisirs et des activités sportives.

    INFOS PRATIQUES

    Le camp est ouvert à toutes et tous : écoliers, étudiants, travailleurs et pensionnés. Il est possible de venir un ou plusieurs jours – nous prévoyons d’ailleurs un week-end spécialement orienté vers les travailleurs – mais bien sûr chacun est invité à rester durant l’entièreté du camp. Vous pouvez passer la nuit sous tente ou dans l’un des dortoirs, au choix. Durant le week-end, un babysitting et des animations pour enfants sont prévus.

    • Quand : du vendredi 29 juin à 18h au jeudi 5 juillet à 12h.
    • Lieu : Kampplaats De Viggel III (Boolenstraat, Bree – chemin de terre)
    • Inscription : par mail ou via le lien sur nos sites. Mentionnez vos spécificités alimentaires (végétarien, halal, intolérances, allergies,…) et si vous serez accompagné par des enfants. Paiement sur BE86 5230 8092 4650 avec la communication “camp 2018 + nom”. Prix de prévente jusqu’au 15 mai.

    => Formulaire d’inscription en ligne

    => Evénement Facebook

    VENDREDI

    A partir de 16:00 : Accueil

    18:00 – 19:30 Repas froid

    20:00 – 22:00 Plénière – 200 ans après la mort de Marx, un monde toujours aussi révoltant.
    Rapport des luttes et grèves féministes dans l’Etat espagnol par Ainhoa, Libres y Combativas (organisation-sœur de ROSA).

    SAMEDI

    11:00 – 13:00 Plénière – Comment le PSL considère-t-il les élections? Qu’est-ce qu’un programme communal socialiste ?

    14:30 – 17:00 Ateliers – Thèmes internationaux

    • Les Kurdes, en lutte contre Daesh et Erdogan et pour leur liberté.
    • Une guerre commerciale, c’est quoi ?
    • France insoumise, Podemos,… Quel rôle les nouvelles formations de gauche peuvent-elles jouer dans les mouvements sociaux ?
    • 50 ans après l’assassinat de Martin Luther King, retour sur le mouvement des droits civiques aux USA
    • Thatcher, Clinton, May, Merkel,… Pourquoi a-t-on besoin d’un féminisme socialiste ?
    • Kurdistan, Catalogne,… L’indépendantisme peut-il être progressiste ?

    17:00 – 19:00 Temps libre : jeux, sport, sieste,…

    19:00 – 20:30 BBQ

    20:30 – 22:30 Film ou Foot [8èmes de la Coupe du Monde] au choix

    DIMANCHE

    10:30 – 11:30 Plénière – Le rôle de la grève générale et des occupations d’usines en mai ’68.

    11:30 – 12:30 Ateliers – Thèmes belges et syndicaux (1e partie).

    • La réduction collective du temps de travail, une solution contre la précarité et les discriminations ?
    • Nos droits syndicaux sous pression, comment riposter ?
    • De bonnes pensions pour tous : possible ou irréaliste ?

    14:00 – 15:00 Ateliers – Thèmes belges et syndicaux (2e partie).

    15:00 – 17:00 Ateliers – 100 après, (re)découvrir la Révolution allemande.

    • Grande Guerre, horreur des tranchées et révolution.
    • L’héritage de Rosa Luxembourg.
    • 1918, 1919, 1923 : qu’a-t-on fait de l’énorme potentiel révolutionnaire en Allemagne ?
    • Comment le fascisme a-t-il pu triompher ?

    17:00 – 19:00 Temps libre & Jeux

    20:30 – 22:30 Film ou Foot [8èmes de la Coupe du Monde] au choix

    LUNDI – La jeunesse et les mouvements sociaux

    10:30 – 12:30 Plénière – Le rôle de la jeunesse dans les mouvements de masse aux USA, dans l’Etat espagnol, dans les luttes féministes,…

    14:00 – 16:00 Ateliers – Les événements de mai ‘68

    • Quand le Printemps de Prague défiait le stalinisme.
    • Mai 68 : à deux doigts d’une révolution ?
    • 50 ans après la révolution sexuelle, comment combattre la commercialisation du corps des femmes ?
    • Leuven Vlaams : comment comprendre cette lutte pour l’enseignement supérieur flamand ?

    16:00 – 17:00 Libre

    17:00 – 19:00 Ateliers pratiques – EGA et ROSA en action

    • Construire EGA sur son lieu d’étude?
    • Comment animer un stand EGA/ROSA?
    • La campagne ROSA: préparons l’été et la rentrée

    20:00 – 22:00 Film ou Foot [8èmes de la Coupe du Monde] au choix

    MARDI – Qu’est-ce que le marxisme?

    10:30 – 13:00 Ateliers – Les fondements du marxisme.

    • Comprendre le monde pour le changer : le matérialisme dialectique.
    • Bien plus que des rois et des reines : le matérialisme historique.
    • Dans les entrailles de l’ogre : comment fonctionne l’économie capitaliste ?
    • Le Manifeste du parti communiste : Comment Marx a-t-il traduit ses idées en un programme ?

    14:30 – 17:00 Après-midi libre, jeux, sport, sieste, piscine …

    17:00 – 19:30 Ateliers – Thèmes divers.

    • Marxisme et anarchisme : un débat toujours actuel.
    • Le concept d’aliénation chez Marx.
    • La biologie détermine-t-elle le destin des femmes ?
    • Marxisme et écologie.

    21:00 – 23:00 Film ou Foot [20:00 – 8èmes de la Coupe du Monde] au choix

    MERCREDI

    10:30 – 13:00 Ateliers – Luttes d’aujourd’hui à travers le monde

    • Être heureux et LGBTQI : faudra-t-il passer toute sa vie à lutter ?
    • Mouvements de solidarité avec les migrants et mouvement antiguerre : quelle orientation adopter ?
    • 70 ans après la Nakba, quelles perspectives pour la lutte des Palestiniens ?

    14:30 – 17:00 Ateliers – Que défendent les Etudiants de Gauche Actifs (EGA) ?

    • Un enseignement démocratique : lequel et comment y parvenir ?
    • Quelle forme de résistance contre la droite populiste et l’Alt-Right ?
    • Industrie alimentaire : le capitalisme se moque de la vie.
    • Ecologie : nous manquons de temps, n’en gaspillons pas avec l’illusion du capitalisme vert.

    17:00 – 18:00 Plénière – Clôture du camp: allons-y militer avec EGA et ROSA

    21:00 Fête de clôture

  • Manifestation antiraciste réussie à Gand. Solidarité internationale contre le racisme et le sexisme !

    Photo : Jean Marie

    C’est une manifestation dynamique qui a défilé hier dans les rues de Gand. Deux semaines à peine après la grande marche contre le sexisme qui a réuni 1.200 personnes à l’appel de notre campagne ROSA (Résistance contre l’Oppression, le Sexisme et l’Austérité) le 8 mars dernier, une nouvelle mobilisation importante a eu lieu contre une marche de la haine d’extrême droite.

    L’extrême droite entendait manifester en faveur de l’apartheid en Afrique du Sud. Sur les 18.000 personnes qui sont tuées chaque année dans ce pays en proie à une violence terrible, l’extrême droite a décidé de rendre hommage à 70 fermiers blancs. Seules les victimes blanches comptent à leurs yeux. ‘‘Bien entendu, nous nous intéressons davantage aux Africains blancs’’, a déclaré sans honte un responsable du NSV, l’organisation étudiante officieuse du Vlaams Belang, dans le magazine étudiant Veto. Nous ne voulions pas laisser la rue à l’extrême droite, il était nécessaire de réagir !

    A la suite de la marche antisexiste du 8 mars ainsi qu’en raison de diverses provocations de l’extrême droite ces dernières semaines et d’une campagne intensive menée par les Etudiants de Gauche Actifs (EGA), la participation à la manifestation antifasciste a réuni 500 participants, ce qui a dépassé nos attentes. Nous avons confirmé la tradition d’une participation plus de deux fois plus élevée en comparaison de la mobilisation de l’extrême droite.

    Notre manifestation était très animée, les slogans étaient scandés avec énergie. Quelques prises de parole ont eu lieu avant et après la manifestation, de la part de représentants d’EGA, de la campagne antifasciste flamande du PSL Blokbuster et de la campagne ROSA. Nous avons tenu non seulement à manifester, mais également à utiliser la dynamique d’une telle action collective pour entamer une discussion de fond. Comment mettre fin au racisme ? Comment construire une société différente et comment l’envisager ?

    Le thème de la marche de la haine de l’extrême droite n’était qu’un prétexte pour descendre en rue. Mais nous avons saisi le thème de leur marche – la défense de l’apartheid – pour discuter de la situation actuelle en Afrique du Sud. Plusieurs prises de paroles ont abordé cet élément, mais nous disposions également d’un message vidéo du Workers and Socialist Party (WASP) d’Afrique du Sud qui a été diffusé à l’occasion du meeting que nous avions organisé pour clôturer la soirée. L’extrême niveau de violence dans la société sud-africaine s’inscrit dans un contexte plus large d’inégalité extrême et de désespoir pour de larges couches de la population. S’en prendre à cette inégalité est le seul moyen de mettre fin à la violence.

    Du côté du Nationalistische Studentenverenvereniging (NSV), selon nos sources, il y avait entre 200 et 215 personnes présentes sur place. Ces dernière années, l’extrémisme ‘‘old school’’ du NSV a été sérieusement mis sous pression en raison de l’émergence de ‘‘nouvelles’’ forces de droite radicale. L’an dernier, le NSV n’était même pas parvenu à réunir 100 personnes. Cette année, leur mobilisation était plus conséquente, en partie en raison de la présence de ‘‘Schild & Vrienden’’, qui prétend incarner la ‘‘nouvelle droite’’. Ce qui est certain, c’est que cette ‘‘nouvelle droite’’ défend les mêmes idées pourries. Sur leur photo de groupe au début de la manifestation du NSV, le Front Antifasciste a compté environ 60 hommes. Dans cette marche de la haine, on pouvait également trouver pas mal de membres de la N-VA qui ont fraternellement fait un pas en avant aux côtés de militants du Vlaams Belang et de diverses personnes qui n’hésitent pas à s’associer à l’héritage et sont toujours présentes à cette manifestation annuelle.

    Le capitalisme conduit à des inégalités croissantes et à l’essor de toutes les tensions qui en découlent. Le racisme et la division en sont l’expression. L’establishment capitaliste ne défend pas une politique capable de s’en prendre aux pénuries sociales ou à la guerre, il discute simplement de la manière dont ces déficits peuvent être encore aggravés. Aujourd’hui, deux ans après les terribles attentats de Bruxelles, il est question d’acheter de nouveaux avions de chasse pour des milliards d’euros. Pour ces avions de combat qui contribuent à la guerre et à la misère, les moyens ne manquent visiblement pas. Mais pour l’enseignement, le logement ou les pensions, les choses sont toutes différentes pour els autorités… Vopilà qui résume parfaitement la politique actuelle. Le racisme et la division sont utilisés pour couvrir les politiques antisociales. Francken criminalise les réfugiés. Le président de la N-VA De Wever ne manque pas une occasion de parler du port du voile. Mais personne ne parle du fait qu’une personne sans-abri a récemment trouvé la mort à Anvers, la ville qu’il dirige.

    Le racisme et la division constituent des obstacles dans notre lutte pour l’emploi, de bons logements, de bons services publics,…. Tout ce qui nous divise nous affaiblit dans notre combat les ultra-riches. Avec des mobilisations dynamiques comme celle d’hier, nous voulons y répondre et défendre une alternative reposant sur la solidarité. Cette solidarité a un but précis : mener la lutte ensemble contre les politiques antisociales de ce gouvernement et pour un avenir sans guerre ni pillage néocolonial afin que les gens n’aient plus à fuir leur pays. Pour un avenir sans inégalités. Un avenir basé sur la satisfaction des besoins de la majorité de la population.

    Tout comme Fred Hampton, des Black Panthers, le disait à l’époque : ‘‘On ne peut pas combattre le feu par le feu. Il faut combattre le feu avec de l’eau. Nous lutterons contre le racisme par la solidarité. Nous ne combattons pas le capitalisme avec le capitalisme noir. Nous combattons le capitalisme avec le socialisme.’’

    Mars tegen racisme // Foto's door Jean-Marie

  • Réveillon rouge du Parti Socialiste de Lutte et des Étudiants de Gauche Actifs !

    31 décembre, 19h, Rue du Jardinier 47, 1080 – Molenbeek

    Comme les années précédentes, les sections de Bruxelles et de Brabant du Parti Socialiste de Lutte (PSL) organisent le 31 décembre un réveillon de nouvel an combatif, festif, agréable et bon marché. L’entièreté de l’argent récolté lors de notre réveillon servira à financer notre parti et nos campagnes.

    Les inscriptions et le paiement peuvent s’effectuer auprès de Ammar, avant le 28 décembre, par mail tresorier-psl-bxl@hotmail.com ou par téléphone 0478/40.16.09.Vous pouvez verser la somme sur le compte BE18 0014 9478 6265 avec pour communication “31/12” suivi de votre nom. Le repas et la fête dansante prendront place dans la salle Randstad, Rue du Jardinier 47 à 1080 Molenbeek.

    Si vous ne pouvez malheureusement pas venir mais que vous souhaitez nous soutenir, nous vous invitons à faire un don sur notre compte bancaire afin de nous permettre de financer nos diverses campagnes.

    MENU de l’année2017 :

    Solidarité avec le mouvement ouvrier en Catalogne !

    • Sélection de tapas Catalan
    • Conejo al vino (Lapin arrosé de vin)

    Centenaire de la révolution russe :

    • Assortiment de gâteaux soviétiques
    • Plateau de fromage bolchevik
    • Café et Truffes d’Octobre

    Menu végétarien/vegan/halal possible

    PRIX :

    • 25€ salariés (+5€ sur place)
    • 17€ non salariés (+5€ sur place)
    • 5€ – de 12 ans

    (Baby-sitting possible)

  • Jeunesse en galère, en lutte contre la précarité !

    Pour un refinancement public massif de l’enseignement !

    Les études toujours plus chères

    En 2017, 27133 étudiants bénéficient du Revenu d’Intégration Sociale (un chiffre multiplié par 7 en 15 ans). On recense un demi-million d’étudiants jobistes (+70% en cinq ans), obligés de travailler pour faire face au coût des études. On estime qu’une année d’études oscille entre 8000 et 12000€/an (kot, nourriture, transport, frais de scolarité, …).
    Tract des Etudiants de Gauche Actifs
    Vers quel modèle l’enseignement supérieur se dirige-t-il ? Aux Etats-Unis, le montant des dettes étudiantes est maintenant supérieur à celui du marché des subprimes avant son implosion en 2008. C’est le résultat d’un enseignement privatisé, orienté vers les besoins des entreprises et le profit privé.
    Flexi-jobs généralisés
    Le gouvernement Michel vend sa politique en se targuant d’avoir créé 130000 emplois depuis 2014. Parmi ces emplois moins de 20000 sont à temps plein, 75% serait en fait à temps partiel ou intérimaires. Le gouvernement sabre dans les finances publiques avec des baisses de charges pour les entreprises sous prétexte que cela crée de l’emploi, il s’agit d’un gigantesque transfert d’argent public vers les profits privés.
    Après avoir introduit les flexi-jobs dans l’Horeca, le gouvernement veut les généraliser à d’autres secteurs dont celui du commerce. Des secteurs où l’on retrouve beaucoup d’étudiants. Ces flexi-jobs introduisent les ‘’contrats zéro heure’’ pour lesquels seul l’employeur décide le nombre d’heures prestées et pour lesquels les cotisations sociales ne sont plus collectées. En plus de n’assurer aucune stabilité, cette nouveauté renforce la compétition entre les travailleurs du secteur, les jobistes et les flexi-jobs.
    Sugar daddy : pas de prostitution pour payer ses études !
    La précarisation étudiante est une opportunité pour les business de tous genres. Les plateformes de livraison peuvent proposer des contrats et des conditions de travail toujours plus précaires. A l’ULB en septembre une publicité proposait aux étudiantes de sortir avec des vieux riches. La pauvreté croissante ouvre les conditions pour une banalisation de la prostitution étudiante.
    Permettons à chacun d’étudier dans de bonnes conditions
    C’est en éradiquant la pauvreté que nous repousseront ces solutions extrêmes. Il faut nous opposer tous ensemble, jeunes et travailleurs, aux politiques d’austérité qui créent une situation de sous financement dans les services publics, dont l’enseignement. Une situation qui est utilisée pour chercher des sources de financement privées sur les campus, comme ce fut le cas avec Mc Kinsey à l’ULB en 2016.
    Luttons, étudiants, travailleurs et personnel sur nos campus, pour un refinancement public massif afin d’assurer à tous un accès à un enseignement gratuit et de qualité, afin de repousser la commercialisation de l’enseignement. Pas de profits sur l’éducation !
    La plateforme de la manifestation du 17 novembre pointe également les pénuries concernant les bourses et allocations étudiantes. Face à cela il y aurait en fait 1 étudiant sur 2 qui doit chercher une source de financement à côté, ce qui mine leurs conditions d’étude et donc leur réussite. La mise en place d’un salaire étudiant couvrant le coût réel des études, revendication portée auparavant par les organisations de jeunesse syndicales, rendrait les études réellement accessibles à tous. Un salaire étudiant permettrait aussi de choisir quel type d’étude entreprendre. Un jeune dont la famille a dû faire des sacrifices importants pour qu’il accède aux études est souvent bien plus confronté à la pression de faire des études qui permettent de mieux gagner sa vie au détriment de celles qui l’intéressent peut-être plus. Un salaire étudiant permettrait de mettre toutes les chances du côté de l’étudiant et de l’étudiante pour favoriser sa réussite, mais également lui permettre de vivre dignement.
    En lutte pour notre avenir, en lutte contre le capitalisme !
    Chaque jour nous faisons face aux limites du marché libre et du système capitaliste incapable de résoudre les besoins fondamentaux de la majorité. Au contraire, l’environnement est sacrifié, les services publics sont détricotés, l’exploitation augmente, les inégalités s’approfondissent et les riches sont toujours plus riches. Nous défendons une alternative anticapitaliste basée sur le contrôle démocratique de la collectivité sur l’économie, ce que nous appelons le socialisme démocratique. Rejoins EGA !
  • Que se passe-t-il à l’ULB ? Une dénonciation du capitalisme.

    Carte Blanche des Etudiants de Gauche Actifs

    La semaine passée, une carte blanche de Bill Wirtz, coordinateur local pour le groupement libéral Students for Liberty, critiquait la tenue d’un meeting sur la révolution cubaine à l’occasion des 50 ans de la mort de Che Guevara. L’organisation à l’initiative de ce meeting, Etudiants de Gauche Actifs (EGA) aimerait clarifier certains points : Che Guevara était-il stalinien ou un véritable socialiste ?

    Julien Englebert, responsable Etudiants de Gauche Actifs (EGA) – ULB.

    Le socialisme n’a rien à voir avec le stalinisme.

    Les commémorations sont des occasions pour tirer des leçons du passé, de la lutte contre la dictature de Batista à Cuba et l’expérience du Che dans le cas présent. En tant que socialistes, nous voulons réhabiliter le marxisme comme méthode d’analyse. Comme disait Mélenchon : « C’est la rue qui a abattu les rois et les nazis ». Bill Wirtz demande que l’Histoire soit enseignée plus sérieusement dans les écoles. Est-il sérieux, comme il le fait, de se référer au Livre noir du communisme dont l’auteur, Stéphane Courtois, a inventé le chiffre de « 94 millions de morts » sous les dictatures se proclamant du communisme ? Le stalinisme ne doit pas être combattu par ses méthodes, la réécriture des faits.

    Che Guevara était un véritable socialiste. Il s’est battu toute sa vie contre la guerre et l’exploitation et cherchait à construire une société où les richesses seraient mises en commun et où l’économie serait gérée collectivement afin de faire correspondre la production aux besoin de tous. Sous le capitalisme, le profit gouverne l’activité économique, assurant à une minorité de vivre dans l’abondance sans travailler.

    Comme aujourd’hui, les multinationales pillaient les ressources de l’Amérique Latine. Cuba, alors casino et bordel des USA, souffrait d’une misère incroyable : manques d’écoles, d’hôpitaux… et fort taux d’analphabétisme. La révolution cubaine a permis de lancer un système de soin de santé augmentant l’espérance de vie de 19 ans et un système d’éducation gratuit et massif.

    Che Guevara s’est battu pour que l’île se libère de la dépendance par rapport aux économies étrangères. Il soutient pour cela l’industrialisation et la modernisation de l’économie et une réforme agraire basée sur la polyculture. Il initie un vaste débat international sur les méthodes pour arriver au socialisme. Réalisant que la révolution cubaine ne peut survivre seule dans un océan capitaliste, il entend internationaliser la révolution et parcourt l’Amérique Latine, l’Afrique et l’Asie.

    Ceci le place comme ennemi du stalinisme. La caste bureaucratique au pouvoir en URSS maintenait sa position en empêchant l’internationalisation de la révolution et en plaçant les pays du bloc soviétique sous sa dépendance économique. Le mouvement du 26 juillet s’est tourné vers l’URSS en cherchant des alliés mais sans réelle perspective socialiste. Ils copièrent alors des éléments de la bureaucratie soviétique et imposèrent, sur demande de l’URSS, la monoculture sucrière contrairement à l’avis du Che. Guevara s’opposait au stalinisme et voulait éviter que la bureaucratisation se développe à Cuba.

    Dans une révolution, les masses écrivent l’histoire et construisent leur avenir. Les coups d’Etat et la violence sont les méthodes des nantis qui voient partir leurs privilèges. La CIA a maintes fois tenté de mettre à genoux le peuple cubain pour défendre les intérêts des multinationales comme la United Fruit Company. Le débarquement de la baie des Cochons n’est qu’un des nombreux exemples de cela.

    L’erreur fatale du Che est de baser la révolution sur la guérilla, un groupe restreint de personnes. Les masses n’ont pas joué de rôle actif dans le processus. Les ouvriers n’ont pas été impliqués pour bloquer les multinationales et initier des comités de grève qui auraient pu prendre en main collectivement la révolution. Ceci a laissé l’espace au développement d’une bureaucratie qui a récupéré les reines de la société. La démocratie est l’oxygène de la révolution et celle-ci manque effectivement à Cuba. Les acquis de l’économie planifiée en termes de santé et d’éducation sont pourtant bien là. Elle a permis le développement de l’ile comme jamais les actionnaires des multinationales ne l’auraient permis. Plutôt que de ramener la misère capitaliste, il faut continuer la révolution. Pour développer ces points, nous comptons réorganiser notre meeting sur le cinquantenaire de l’assassinat de Che Guevara le mardi 14 novembre à l’ULB.

    Engagement contre l’extrême-droite et défense des droits des femmes

    Bill Wirtz veut coller l’étiquette « stalinien » sur ceux qui luttent contre le capitalisme, EGA en particulier. Il n’y a pourtant plus d’organisation stalinienne à l’ULB. Nous n’avons jamais défendu le stalinisme, bien au contraire.

    Pour information, si on imagine mal la tenue d’événements glorifiant Pétain ou Himmler, c’est grâce à l’histoire de la Résistance. Sous l’Occupation, l’université ferme ses portes en 1941 plutôt que d’accepter les professeurs imposés par les nazis et un groupe de résistants de l’ULB, le Groupe G, est initié par des étudiants et des professeurs. Nous défendons cet héritage : pas de forum pour les nazis ! Nous organisons chaque année en mars une manifestation contre le NSV, cercle étudiant d’extrême-droite en Flandre, non pour aller vers la confrontation de rue avec les fachos mais pour construire une mobilisation la plus large possible contre les néo-nazis et le populisme de droite.

    Nous ne pensons pas que « plus rien ne semble choquer les étudiants ». La colère énorme à l’ULB contre la publicité pour la prostitution étudiante il y a quelques semaines en est un l’exemple. La précarité étudiante et le sexisme ambiant constituent le terreau sur lequel des entreprises comptent faire du profit. Sur son site, Bill Wirtz avance que celles et ceux qui ont été dérangé par la publicité ne devraient pas faire d’études. Selon nous, il est nauséabond de défendre l’oppression des femmes contraintes de vendre leur corps pour subvenir à leurs besoins. Nous participerons à la manifestation contre les violences sexistes ce 25 novembre à Bruxelles.

  • Socialisme 2017: Le programme. Des idées pour changer le monde !

    Les 21 et 22 octobre, centre culturel DE KRIEKELAAR, 86 rue Gallait, 1030 Schaerbeek (Bruxelles)

    Voici le programme tant attendu du week-end “Socialisme 2017” ! Comme vous pourrez le constater il vous sera extrêmement difficile de choisir à quoi participer les 21 et 22 octobre prochains ! A côté des sessions plénières, les ateliers donnent tous l’eau à la bouche, il sera très certainement frustrant de ne pouvoir participer à tout.

    >> Programme en version PDF

    Les différentes couleurs sur le programme correspondent à des thèmes et parcours qui abordent en profondeur un aspect particulier à travers divers ateliers de discussion : ROSA (Résistance contre l’Oppression, le Sexisme et l’Austérité), Être révolutionnaire aujourd’hui, Les jeunes et la révolution, Introduction au marxisme, Impact international de la Révolution Russe, En défense de la Révolution Russe, BadArt Art: culture et révolution.

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    Au moment où vous lisez ces lignes, 8 personnes à peine possèdent plus que la moitié la plus pauvre de l’Humanité. Jamais autant de richesses n’ont existé sur cette planète. La grande masse des gens semble pourtant condamnée aux inégalités, aux fins de mois difficiles, à la pauvreté, aux discriminations, à l’exploitation, à la guerre,… Même la planète sur laquelle nous vivons est sacrifiée au nom de la soif de profits d’une infime élite capitaliste. Ça vous révolte ? Vous n’êtes pas seul !

    Fin 2016, en France, un sondage révélait que 62% des jeunes interrogés étaient prêts à s’impliquer dans ‘‘une révolte de grande ampleur’’. Au printemps de cette année, une étude révélait que la moitié des jeunes irlandais étaient prêts à prendre part à ‘‘un soulèvement massif contre le gouvernement’’. Ce sentiment de révolte est ressenti aux quatre coins du globe, et en Belgique aussi. Mais que peut-on faire ? Comment changer de société ?

    Le PSL (Parti Socialiste de Lutte), la campagne ROSA (Résistance contre l’Oppression, le Sexisme et l’Austérité) et EGA (Etudiants de Gauche Actifs) vous invitent à venir en discuter – avec nous et les autres organisations et orateurs invités (CADTM, GRESEA, asbl VREDE,…) – lors d’un week-end qui sera également l’endroit par excellence où commémorer le centenaire de la Révolution Russe !

    La Révolution d’Octobre 1917 fut la première tentative consciente de construire une démocratie des travailleurs. La société pour laquelle les révolutionnaires russes ont lutté n’avait rien à voir avec la sanglante dictature que fut le stalinisme, ils aspiraient à vivre dans une société où les richesses seraient utilisées au profit de tous et toutes.

    Aujourd’hui, nous subissons toujours la dictature des marchés. Les conquêtes sociales arrachées par les générations précédentes sont sous pression. Mais nous ne sommes pas désarmés pour riposter : nous bénéficions déjà d’une longue expérience de lutte ! Tirons-en les leçons et armons-nous des idées qui nous ferons changer le monde !

    Ne laissez pas passer cette occasion !

    Cette année encore, Socialisme 2017 réunira plus de 200 activistes, syndicalistes, militants associatifs,… Toutes les personnes à qui cette société inspire rébellion et indignation sont les bienvenues pour bénéficier de l’échange d’expérience que permet cet événement unique en son genre. Les orateurs et participants viendront de tout le pays et même d’au-delà !

    => Evénement Facebook

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    Samedi 21 octobre

    11h00-12h00 : La Révolution Russe – Le plus important événement de l’Histoireavec Anja Deschoemacker (porte-parole du PSL à Bruxelles), Emily Burns (animatrice nationale de la campagne ROSA) et Rob Jones (Alternative Socialiste, Moscou)

    13h30-15h30 : Ateliers

    • La Révolution Russe et l’émancipation des femmes
    • Parlementaire et révolutionnaire: Equation impossible ? avec Ruth Coppinger députée irlandaise, Solidarity
    • Qui a peur de Léon Trotsky ? Son héritage politique est-il toujours pertinent ?
    • L’impact de la Révolution Russe sur le Moyen Orient avec Ludo De Brabander
      ASBL pacifiste “Vrede” et Brecht Desmet auteur et professeur à l’université de Gand
    • Les soviets et les partis ouvriers – organisé par Lutte ouvrière Belgique
    • L’art et la révolution. Un nouvel art pour un nouveau monde
    • Les partis ouvriers et les soviets. Organisé par Lutte Ouvrière (Belgique)
    • Les révolutions russes dans leurs cadre historique. Organisé par Gauche Anticapitaliste, avec Peter Veltmans

    16h00-18h00 : Ateliers

    • La lutte pour le droit à l’avortement en Irlande – avec Ruth Coppinger députée irlandaise, Solidarity
    • La répudiation des dettes et la Révolution Russe – avec Nathan Legrand CADTM, Comité pour l’annulation des dettes illégitimes
    • La Révolution Russe et la Belgique : la création du Parti Communiste Belge – avec Geert Cool rédacteur en chef de “De Linkse Socialist”
    • 1919-1921. L’échec de la révolution allemande. Le XXe siècle aurait-il pu être différent ?
    • 1917 : Coup d’Etat ou révolution ?
    • Film ‘‘I’m not your negro’’
    • Le revenu de base universel et inconditionnel, l’affranchissement du peuple. Organisé par le Parti Humaniste, avec Angel Bravo, militant espagnol du réseau “Humanistas por la renta basica universal”

    19h00-20h30 : 100 ans après la Révolution Russe, révolte contre le capitalisme en crise !, Avec Ana Garcia (présidente du Sindicato de Estudiantes, Etat espagnol), Ludo De Brabander (ASBL Vrede), Ruth Coppinger (députée irlandaise – Solidarity), Bart Vandersteene (porte-parole national du PSL)

    Dimanche 22 octobre

    10h30-12h30 : Ateliers

    • Les droits des lesbiennes, gays, bisexuels, trans,… en 1917 et aujourd’hui
    • Venezuela, Bolivie, Cuba : des alternatives au capitalisme ?
    • Jeunesse et révolution – avec Ana Garcia Présidente du Sindicato de Estudiantes espagnol
    • Le rôle de la révolution dans l’histoire. Introduction au matérialisme historique
    • “Nouvelles conquêtes. À gauche pour un monde plus juste”, critique du livre-programme d’Elio Di Rupo – par Eric Byl, secrétaire général du PSL
    • Promenade “Marx à Bruxelles” – avec François Bliki, fondateur du PSL

    14h00-16h00 : Ateliers

    • Le féminisme socialiste hier et aujourd’hui – avec Anja Deschoemacker bureau femmes du PSL
    • Leçons des entreprises récupérées par les travailleurs en Argentine – avec Natalie Hirtz GRESEA, Groupe de recherche pour une stratégie économique alternative
    • Un coup d’oeil derrière le rideau de fer : être jeune en Europe de l’Est avant la chute du Mur
    • L’impact de la révolution russe sur l’Afrique – avec Alain et Ekobo Priso Olivier
    • Comment le cauchemar stalinien est-il né ? avec Rob Jones Alternative Socialiste (Moscou)
    • Comprendre le monde pour le changer. Introduction à la philosophie marxiste

    16h15-17h00 : Être révolutionnaire au 21 siècle : avec quel type de parti et de programme ? avec Eric Byl (secrétaire général du PSL), Ana Garcia (Izquierda Revolucionaria, Etat espagnol), Nicolas Croes (rédacteur en chef de Lutte Socialiste)

     


    INFORMATIONS PRATIQUES

    • LIEU : C.C. de Kriekelaar, rue Gallait 86, 1030 Schaerbeek, à proximité de la place Liedts.
      Bus 58 arrêt Pavillon. Tram 32, 55 arrêt Rubens.
    • ENTRÉE : Week-end entier : 20 € (15 € en prévente) / 12 € au tarif social (8 € en prévente)
      Un jour : 15 € (10 € en prévente) / 8 € au tarif social (5 € en prévente).
    • INSCRIPTION : info@socialisme.be ou 02/345.61.81. Numéro de compte du PSL : BE69 0012 2603 9378 communication : ‘‘Socialisme 2017’’.
    • Une crèche est également prévue, précisez le nombre d’enfants à l’inscription.
    • Boissons et repas seront prévus à prix démocratiques.
    • Un espace de livres et brochures politiques est également prévu, avec la participation d’autres organisations.
  • Participez au week-end Socialisme 2017 !

    Le Parti Socialiste de Lutte organise “Socialisme 2017” en collaboration avec la Campagne ROSA (Résistance contre l’Oppression, le Sexisme et l’Austérité) et les Etudiants de Gauche Actifs. Venez discuter, avec nous et les autres organisations et orateurs invités, de la meilleure manière de changer le monde !

    Socialisme 2017 coïncide avec le centenaire de la Révolution Russe d’Octobre 1917: la première tentative consciente d’établir une démocratie ouvrière. La société pour laquelle nous luttons n’a toutefois rien à voir avec la sanglante dictature que fut le stalinisme, mais bien avec la société qu’envisageaient les bolchéviques et les masses en Russie en 1917 ; une société où les richesses de notre planète – les richesses créées avec la force de travail et le savoir de l’homme – seraient utilisées au profit de toutes et tous.

    Aujourd’hui, 8 personnes à peine possèdent davantage que la moitié la plus pauvre de l’Humanité. Une nouvelle extinction animale de masse est en cours. Les conflits entre puissances mondiales gagnent en intensité. Les conquêtes sociales arrachées par les générations précédentes sont sous pression. Pourtant, il n’y a jamais eu autant de richesses et de connaissances qu’aujourd’hui. Notre résistance repose sur une déjà longue et riche histoire de luttes. Tirons-en les leçons et armons-nous des idées qui nous ferons changer le monde : Lutte, Solidarité, Socialisme !

    THEMES

    • Les leçons de la Révolution Russe
    • La place des femmes dans la Révolution Russe
    • L’impact de la Révolution Russe en Afrique, au Moyen-Orient, etc.
    • Qui a peur de Léon Trotsky ?
    • Jeunesse et révolution, hier et aujourd’hui
    • Venezuela, Bolivie, Cuba : des alternatives au capitalisme ?
    • La lutte pour le droit à l’avortement en Irlande
    • Comment est né le cauchemar stalinien ?
    • Être jeune derrière le ‘‘rideau de fer’’
    • Parlementaire et révolutionnaire : une équation impossible ?
    • LGBTQI : l’égalité reste à gagner
    • Les nationalisations, leçons d’hier pour aujourd’hui
    • L’art et la révolution
    • Promenade ‘‘Marx à Bruxelles’’

    En pratique :

    • “Socialisme 2017” se déroulera les 21 et 22 octobre au centre culturel De Kriekelaar (86 rue Gallait, Schaarbeek). Le centre est aisément joignable à partir de la Gare du Nord..
    • Week-end entier : 20€ (15€ prévente) / 12€ tarif social (8€ prévente)
    • 1 jour : 15€ (10€ prévente) / 8€ tarif social (5€ prévente).
    • Préventes via le numéro du compte du PSL : BE69 0012 2603 9378 avec la communication : “Socialisme 2017” ou auprès de l’un de nos militants.
    • Une crèche est également prévue, précisez le nombre d’enfants à l’inscription.
    • Boissons et repas seront prévus à prix démocratiques.
    • Un espace de livres et brochures politiques est également prévu, avec la participation d’autres organisations.
    • Inscriptions et informations : info@socialisme.be / 02/345.61.81

    => Evénement Facebook

  • [PHOTOS] Camp d’été 2017: une fois de plus un beau succès !

    Le camp d’été des Etudiants de gauche Actifs et de la campagne ROSA (résistance contre l’Oppression, le Sexisme et l’Austérité) qui s’est déroulé du 30 juin au 6 juillet fut un beau succès, joignant efficacement l’utile à l’agréable, la formation le débat politiques à la détente. Le week-end a été centré autour de discussions consacrées à la situation politique internationale et nationale. Par la suite, l’attention avait été mise sur des formations marxistes de base ainsi que sur divers aspects de la Révolution russe de 1917 ou encore du programme de la campagne ROSA. Avec plus de 120 participants le week-end et encore 70 à 80 personnes par la suite, la participation à cette édition fut plus élevée que celle de l’année dernière. Réservez d’ores et déjà vote première semaine de juillet 2018 pour le camp d’été d’EGA, du PSL et d ela campagne ROSA !

    Zomerkamp 2017 // Foto's door Wolf

  • Stop aux dictats vestimentaires! Stop au harcèlement et à la violence!

    Tract de campagne de la campagne ROSA (Résistance contre l’Oppression, le Sexisme et l’Austérité) pour cet été – 

    Mon corps, mon choix, ma liberté!

    Stop au sexisme !

    • Nous avons le droit de nous habiller comme nous le souhaitons !
    • Nous n’avons pas à être traitées comme des objets !

    Pour un choix réel

    • Il nous faut des moyens contraceptifs et d’avortement accessibles, gratuits et de qualité !
    • Nous avons le droit d’avoir des enfants sans pour autant risquer de tomber dans la pauvreté !
    • Stop aux coupes budgétaires dans les soins de santé, les services publics, …

    28 septembre : Journée d’action européenne pour l’accès à l’avortement – Rejoins la campagne ROSA et participe à cette journée d’action avec nous !

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    98% des femmes se sont déjà faites harcelées dans les transports en commun. Lorsque le problème est si étendu, il ne s’agit pas d’un problème individuel mais bien d’un phénomène de société qui nécessite une réponse collective.

    Les femmes sont traitées comme des objets par l’industrie publicitaire : Photo retouchée d’une femme à forte poitrine en bikini pour faire la promo d’un site de jeu, slogan “Ça coûte cher les femmes délicieuses” pour faire la promo d’un supermarché discount,… Sans surprise, cette omniprésence de la femme-objet a des conséquences sur la vision et la place de la femme dans la société. Pire, certaines pubs banalisent les agressions sexuelles comme celle de Calvin Klein ou de Dolce&Gabana qui ont mis en scène un viol collectif. Et tout cela dans le seul but d’augmenter les profits d’une minorité dans le monde. Luttons pour une société qui ne fait pas passer notre bien-être après la soif de profits !

    Défendons le droit de nous habiller comme nous l’entendons. De nombreux établissements scolaires pensent qu’imposer certaines tenues donne plus de crédit quant à la qualité de l’enseignement. Et ce phénomène est aujourd’hui accentué par la forte concurrence entre les écoles. Pourtant, porter un tailleur, une mini-jupe ou un foulard à un examen ne change en rien nos connaissances de la matière. Tout comme un “joli décolleté” ne peut être exigé pour une proclamation ! Au boulot et dans la rue aussi, une réelle pression existe. Non, porter une robe courte ne signifie pas que l’on souhaite être sifflée ou se faire insulter…

    Refusons de nous habiller en fonction des goûts vestimentaires de notre patron, du directeur d’école ou suite aux injonctions de notre entourage ! Organisons collectivement une réponse à ces problèmes ! Par exemple, pour prévenir les agressions au retour de soirée, ne demandons pas aux femmes de ne plus sortir ou de se faire raccompagnées comme des enfants, exigeons des transports en commun publics aussi en soirée et la nuit, accessibles avec suffisamment de personnel à bord formés à la prévention du harcèlement. Viens discuter avec nous de quel programme et quelles méthodes sont nécessaires pour combattre le sexisme !

    Un enfant si je veux, quand je veux et avec qui je veux

    902 millions € de coupes budgétaires dans nos soins de santé… : nos conquêtes sociales sont en danger. Les mesures d’austérité nous précarisent tous et encore davantage les femmes. En plus, les mouvements réactionnaires se développent à mesure que le trumpisme se banalise, en s’appuyant sur la crise économique et ses conséquences.

    Défendons l’accès à la santé sexuelle et reproductive : pour des cours d’éducation sexuelle, une contraception gratuite, accessible et de qualité en ce compris la pilule du lendemain et pour le droit à l’avortement étendu. Refinançons les plannings familiaux et permettons leurs de jouer un plus grand rôle sur ces différents aspects.

    80% des mères-célibataires vivent sous le seuil de pauvreté. Luttons également pour de meilleures conditions de vie afin qu’un réel choix soit laissé à chaque personne d’avoir un enfant, si et quand elle le veut, avec qui elle veut et sans pour autant risquer de tomber dans la pauvreté. Pour cela, nous avons entre-autres besoin d’une allocation familiale qui couvre le réel coût d’un enfant, des services publiques gratuit, accessible et de qualité : crèches, écoles, soins de santé et pourquoi pas blanchisseries, cantines publics, etc. pour lutter contre les emplois précaires légions dans ces secteurs et la double journée de travail des femmes.

    La campagne ROSA a été initiée par les Étudiants de Gauche Actifs (EGA). Mais EGA, c’est quoi ?

    Face à la crise économique, sociale, écologique et migratoire, les Étudiants de Gauche Actifs (Actief Linkse Studenten en Flandre) constatent que le système capitaliste n’a aucune solution à nous apporter. Ils plaident pour une production orientée vers les besoins de la population plutôt que pour les profits des super-riches. Pour y parvenir, nous avons besoin d’un contrôle et d’une planification démocratiques des secteurs clés de l’économie par la collectivité (secteur énergétique, métallurgique, transports, santé, banques…). Pour changer la société, EGA tente de tirer les leçons du passé comme celles de la Révolution russe d’il y a tout juste 100 ans. Ils prennent le temps de comprendre et d’analyser la société en se basant sur le marxisme en tant que grille d’analyse de la société en vue de la changer.

    Tout ce qui nous divise nous affaiblit ! Notre force est notre nombre, construire l’unité de notre classe face à l’élite capitaliste est indispensable. Cela rend la lutte contre les discriminations d’autant plus criante ! Toutefois, nous sommes conscients que nous ne pourrons abattre les sources de ces discriminations qu’en renversant le système qui les entretient : le capitalisme. C’est pourquoi nous avons lancé la campagne ROSA.

    Organise toi !

    Rejoins une organisation anti-capitaliste

    • pour lutter contre le sexisme et l’austérité avec la campagne ROSA.
    • pour assurer un avenir décent en construisant ensemble une alternative socialiste au capitalisme avec les Etudiants de Gauche Actif.

     

    • Prends une carte de membre à 5€ et reçois notre matériel de présentation. Planifions un moment pour en discuter ensemble.
    • Participe aux réunions et aux actions contre le sexisme et l’austérité dans ta région.
    • Crée un comité d’action dans ton école, sur ton campus ou dans ton quartier.

    Contact :

    • Wallonie : 0474 35 30 36 (Emily)
    • Bruxelles : 0486 30 18 91 (Marisa)
    • Flandre : 0484 36 77 01 (Aïsha)
    • contact@campagneROSA.be

    Centenaire de la Révolution Russe
    SOCIALISME 2017 – Le 21 et 22 octobre à Bruxelles.

    Weekend de formation et de débats du PSL au Kriekelaar – 86B rue Gallait, 1030 Schaarbeek (à 1km de la gare du Nord).

    COMPRENDRE L’HISTOIRE POUR CHANGER LE MONDE
    Un parcours de discussion sera consacré à ROSA.

    Avec une députée irlandaise porte-parole de la campagne Repeal the 8th – pour la dépénalisation de l’avortement Ruth Coppinger, la présidente du syndicat étudiant espagnol (SE) Ana Garçia, le secrétaire général du Socialist Party – Angleterre & Pays de Galles Peter Taafe, des activistes de l’ex-URSS…

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