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Tag: EGA
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[PHOTOS] Rassemblement d’enseignants à Liège
Aujourd’hui matin, entre 7h30 et 8h30, un rassemblement de profs en front commun syndical a eu lieu à Liège, boulevard d’Avroy, devant la statue de Charlemagne. Plus d’une centaine d’enseignants étaient présents. Dans les discussions que nous avons pu avoir avec les travailleurs, on sentait une grande impatience d’actions de plus grandes ampleurs, à la rentrée, dans la lignée de la journée de grève du 5 mai dernier, où la manifestation avait attiré plus de 5.000 personnes à Liège.
Par Mandy
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Le sexisme est toujours présent!
Le 8 mars se déroule la journée internationale des Femmes. Partout dans le monde, le sexisme est toujours bel et bien présent. La Belgique n’est pas épargnée, comme le démontre en un instant la façon dont les entreprises utilisent l’image de la femme comme outil de vente pour n’importe quel produit; des voitures, aux boites de nuit. Cela dans le seul but d’augmenter leurs profits. Cette image de la femme comme objet sexuel ou représenté «dans son rôle traditionnel» est également présente sur nos unifs et écoles.
Tract d’EGA
Le sexisme a des conséquences directes sur les femmes et les jeunes filles. L’image de la femme actuellement véhiculée dans les médias et ailleurs est néfaste au point d’entraîner des problèmes comme la boulimie (90% des personnes touchées par cette maladie sont des femmes), le stress, etc. Sans encore parler du harcèlement sexuel et de la violence. Un tiers des femmes avoue avoir subi des violences sexuelles à l’école, sur son lieu de travail ou encore dans leur famille.
Le comportement sexuel des jeunes s’en trouve lui aussi fortement influencé. EGA défend l’émancipation sexuelle de chacun – libre et sans contrainte – mais s’oppose l’image de soumission associée aux femmes ainsi qu’à la commercialisation du corps de la femme.
La crise du capitalisme que nous traversons touche particulièrement les femmes du fait de leur position sur le marché de l’emploi. Le sexisme est partout, y compris sur le lieu de travail. Une femme gagne ainsi, en moyenne, 76% du salaire d’un homme. Les femmes occupent plus de 80 % des emplois à temps partiel, obligées de jongler entre leur vie professionnelle et leur vie privée. Elles sont également 2 fois plus touchées par des contrats à durée déterminée que les hommes.
Face à la crise, n’importe quel gouvernement sera formé, les partis traditionnels appliqueront l’austérité et de nombreuses années difficiles s’annoncent pour la population, et plus particulièrement pour les jeunes. On prévoit une diminution des moyens dans l’enseignement supérieur. Les coûts, déjà conséquent, que représentent les études s’en verra ainsi augmenté, avec un impact direct sur les jeunes filles. Certaines ont, déjà à l’heure actuelle, recours à la prostitution pour pouvoir payer leurs études et ceci ne fera sans doute que s’amplifier.
Il est absolument nécessaire de lutter pour une réelle émancipation de la femme. Ce n’est pas une lutte contre les hommes, mais bien une lutte commune pour des emplois convenables et des salaires décents pour tous, pour des services publics qui organisent collectivement une partie des tâches «domestiques»,… Le capitalisme n’a de cesse de diviser les travailleurs au maximum pour pouvoir maximaliser les profits à court termes pour une poignée d’actionnaires.
Dimanche 13 mars 13h : Comment se battre contre le sexisme?
Le sexisme, les femmes y sont confrontées sous toutes ses formes: des commentaires stupides dans la rue, des images omniprésentes qui les réduisent à l’état d’objets sexuels, du harcèlement sexuel au travail ou à l’école. Une étude a notamment montré qu’en moyenne, une jeune fille est violé chaque semaine à l’école. Le sexisme n’est pas innocent et nous ne devons pas être dégoûtés de le combatre. Une discussion avec Laure M. (comission femmes du PSL) et Christine Thomas (auteur du livre “It doesn’t have to be like that” et ancienne présidente de la commission femmes du Socialist Party en Grande-Bretagne).
Socialisme 2011 se déroulera au centre ‘Kriekelaar’, Rue Gaillat 86, Schaerbeek.
Inscriptions: prévente: 10/15 euros (non-salariés et travailleurs), une journée: 6/8 euros.
N ° de compte: 001-2260393-78 mention: “Socialisme 2011”.
Plus d’infos : info@socialisme.be ou 02/345 61 81
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STOP au sexisme sur notre campus!
Participe à la marche mondiale des femmes – samedi 6 mars à bruxelles – 12h30 à la Bourse
La Marche mondiale des Femmes se tiendra le 6 mars prochain à Bruxelles, dans le cadre de la journée internationale des Femmes (le 8 mars). Partout dans le monde, le sexisme est toujours bel et bien présent. La Belgique n’est pas épargnée, comme le démontre en un instant la façon dont les entreprises utilisent l’image de la femme comme outil de vente pour n’importe quel produit; des voitures, aux boites de nuit. Cela dans le seul but d’augmenter leurs profits.
Tract des Etudiants de Gauche Actifs
Cette image de la femme comme objet sexuel ou représenté «dans son rôle traditionnel» est également présente dans notre unif. De nombreux cercles étudiants folkloriques, culturels, régionaux ou politiques n’hésitent pas à y recourir pour attirer facilement l’attention. Ce type d’affiches dégradantes fait malheureusement partie de la routine, mais cela a un impact important sur le comportement des étudiants et des étudiantes.
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- Affiche “Stop au sexisme sur notre campus!”
- Tract antifasciste et antisexiste (PDF)
- Participez à la Marche Mondiale des femmes
- Le PSL/LSP mobilise pour la Marche Mondiale des Femmes
- Aux origines de l’oppression de la femme
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Dans l’ensemble de la société, le sexisme a des conséquences directes sur les femmes et les jeunes filles. L’image de la femme actuellement véhiculée dans les médias et ailleurs est néfaste au point d’entraîner des problèmes comme la boulimie (90% des personnes touchées par cette maladie sont des femmes), le stress, etc. Sans encore parler du harcèlement sexuel et de la violence. Un tiers des femmes avoue avoir subi des violences sexuelles à l’école, sur son lieu de travail ou encore dans leur famille.
Le comportement sexuel des jeunes s’en trouve lui aussi fortement influencé. EGA défend l’émancipation sexuelle de chacun – libre et sans contrainte – mais s’oppose l’image de soumission associée aux femmes ainsi qu’à la commercialisation du corps de la femme.
La crise du capitalisme que nous traversons touche particulièrement les femmes du fait de leur position sur le marché de l’emploi. Le sexisme est partout, y compris sur le lieu de travail. Une femme gagne ainsi, en moyenne, 76% du salaire d’un homme. Les femmes occupent plus de 80 % des emplois à temps partiel, obligées de jongler entre leur vie professionnelle et leur vie privée. Elles sont également 2 fois plus touchées par des contrats à durée déterminée que les hommes.
Face à la crise, les partis bourgeois appliquent l’austérité et de nombreuses années difficiles s’annoncent pour la population et les jeunes plus particulièrement. On prévoit une diminution des moyens dans l’enseignement supérieur. Le coût, déjà conséquent, que représente les études s’en verra ainsi augmenté, avec un impact direct sur les jeunes filles. Certaines ont, déjà à l’heure actuelle, recours à la prostitution pour pouvoir payer leurs études et ceci ne fera sans doute que s’amplifier.
EGA appelle chacun à prendre part à la manifestation du 6 mars d’une part et d’autre part à ce que les cercle étudiants et les étudiant(e)s membres de l’un ou l’autre cercle mènent le débat au sein de leurs réunions, assemblée des membres,… afin d’adopter une attitude anti-sexiste tant dans son matériel que dans ses activités.
Il est absolument nécessaire de lutter pour une réelle émancipation de la femme. Ce n’est pas une lutte contre les hommes, mais bien une lutte commune pour des emplois convenables et des salaires décents pour tous, pour des services publics qui organisent collectivement une partie des tâches «domestiques»,… Le capitalisme n’a de cesse de diviser les travailleurs au maximum pour pouvoir maximaliser les profits à court termes pour une poignée d’actionnaires.
- Contre la violence envers les femmes
- Contre le démantèlement des services de base (soin de santé, logement…)
- POUR Des emplois convenables et des salaires décents pour tous
- POUR Des services publics qui organisent collectivement une partie des tâches “domestiques”
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Plus de moyens publics pour l’enseignement !
Non à la commercialisation croissante ! –Non aux coupes budgétaires !
L’enseignement est de nos jours un des secteurs les plus importants du pays. Quelque 300.000 personnes y travaillent et ses budgets s’élèvent à quelque 15 milliards d’euros par an. La crise économique fait de ce secteur une proie très attrayante pour les entreprises à la recherche d’un endroit sûr pour investir leurs profits. Pour la même raison, on doit s’attendre après les élections à une série d’attaques et de coupes budgétaires, notamment contre l’enseignement. Nous voulons mettre en avant notre alternative et, dans ce dossier, aborder le pourquoi et le comment de notre programme sur l’enseignement.
Par Tim (Gand)
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Coupes d’austérité en pratique : le crédit-études
Depuis cette année académique, le crédit-études a été introduit en sourdine dans l’enseignement supérieur flamand (soyons vigilants du côté francophone!). Il s’agit d’une mesure qui vise à limiter de façon drastique les possibilités d’études. Le ministre Vandenbroecke présente cela comme une mesure sociale afin d’empêcher le gaspillage. La réalité est toute autre. Nous en avons parlé avec quelques étudiants de l’Université de Gand qui s’opposent au crédit-études.
« Le crédit–études a été introduit dans le cadre de la libéralisation de l’enseignement supérieur et du décret de financement de Vandenbroecke. Chaque étudiant reçoit 140 points au début de ses études, en plus d’un bonus de soixante points pour un débutant. Au début de l’année, on déduit soixante points, que l’on reçoit à nouveau à la fin de celle-ci, mais seulement si on passe l’année en première session. Différents autres mécanismes sont prévus pour retirer des points.
Sans points d’études, soit l’institution peut refuser l’étudiant, soit l’obliger à payer deux fois les frais d’inscription. Les universités de Gand et de Louvain ont déjà déclaré vouloir rigoureusement appliquer cette politique. Les universités et les hautes écoles ne recevront plus de financement pour les étudiants qui n’auront plus de points d’études.
Cette mesure est surtout un désastre pour les étudiants qui travaillent et pour ceux issus d’un milieu social plus faible et qui ont plus de difficultés à réussir dans l’enseignement supérieur. Il n’existe aucune compensation ou situation d’exception pour ces étudiants. En outre, cette mesure ouvre la possibilité d’augmenter de façon masquée les frais d’inscription. Il ne s’agit donc pas du tout d’une mesure sociale, mais d’un coup d’austérité sur le dos des étudiants, qui limite l’accès à l’enseignement supérieur surtout pour les plus faibles dans la société. Pour un étudiant qui a des parents nantis, ce n’est pas un problème de payer deux fois les frais d’inscription. »
Rendre l’enseignement accessible à tous
Aller à l’école, ça coûte de l’argent. L’ « enseignement gratuit » qui « offre sa chance à chacun » dont ont tant parlé les différents ministres de l’enseignement est un rêve à mille lieux de la réalité. Aujourd’hui, une famille de salariés modestes est quasiment incapable d’assurer des études supérieures à plusieurs enfants. Le système des bourses d’étude n’est pas adapté pour remédier pleinement à pareille situation.
La Fédérations des Etudiants francophones (FEF) a calculé l’an dernier qu’un étudiant en Belgique francophone dépense en moyenne entre 7.000 et 12.000 euros chaque année pour ses études alors qu’une bourse est de 3.500 euros au maximum. En Flandre, le nombre d’étudiants boursiers a chuté de 25 à 15% de la population étudiante entre 1989 et 2004, et ce n’est pas parce que ceux qui en ont besoin sont moins nombreux…
Résultat : plus de 80% des jeunes doivent travailler pour pouvoir payer leurs études, ce qui peut prendre des formes extrêmes. En Belgique, il existe peu de chiffres sur les étudiantes qui se prostituent pour pouvoir payer leurs études mais, aux Pays-Bas, la situation est telle que l’arrivée massive des étudiantes dans les bureaux d’escort-girls a provoqué une baisse des prix. Beaucoup de filles ne gagnent plus que 9 euros de l’heure en vendant leur corps ! Selon des données récentes, quelque 400 étudiantes ‘travaillent’ dans la prostitution à Anvers et 200 à Gand. En France, on estime à quelque 40.000 les étudiant(e)s qui se prostituent plus ou moins occasionnellement, soit 1 étudiant(e) sur 50. Ce sont bien entendu des cas extrêmes, mais une grande partie des étudiants sont confrontés aujourd’hui à la combinaison d’études trop chères et d’un emploi précaire mal payé.
Les choses ne sont pas meilleures dans l’enseignement obligatoire : septembre est un mois de lourdes dépenses pour de nombreux parents. Malgré les promesses et les demi-mesures, envoyer un enfant à l’école demeure financièrement pénible. En moyenne, dans notre pays, l’éducation d’un enfant coûte entre 250 et 400 euros par mois, dépenses qui sont loin d’être couvertes par les allocations familiales et autres. C’est aussi la raison pour laquelle de nombreuses mères célibataires flirtent avec le seuil de pauvreté et sont contraintes de repousser des dépenses fondamentales (les coûts médicaux par exemple). Elles ont aussi souvent moins d’argent pour offrir à leurs enfants une éducation décente.
EGA/ALS : des étudiants combatifs pour un enseignement accessible à tous !
Etudiants de Gauche Actifs, le cercle étudiant du PSL, est présent dans toutes les universités du pays et dans quelques Hautes Ecoles (sous le nom d’Actief Linkse Studenten en Flandre). Nos camarades étudiants militent pour la gratuité des études, soutiennent les luttes des travailleurs, et en particulier celles du secteur enseignant, ou encore celles des sans-papiers qui occupent des locaux dans certaines universités ; ils organisent aussi des conférences et des formations marxistes.
Aujourd’hui, en Belgique, les frais d’inscription pour l’enseignement supérieur restent encore relativement bas par rapport aux pays avoisinants. C’est pour cela que beaucoup d’étudiants allemands, hollandais et français viennent en Belgique afin de pouvoir encore jouir d’un enseignement à prix abordable. Cependant, avec la crise économique, il est prévisible que tant la Communauté flamande que la Communauté française voudront augmenter les frais d’inscription après les élections. Nous mobiliserons parmi les étudiants pour stopper ces mesures, mais nous ne nous croisons pas les bras en attendant. Nous participons ainsi à la campagne Respact qui vise à réduire le coût des études (voir la dernière page de ce journal).
Autre exemple ; nous avons pour la cinquième fois participé aux élections du Conseil étudiant de la VUB afin de populariser nos arguments parmi les étudiants, avec succès. Ces dernières années, nos représentants au Conseil ont, avec les militants syndicaux de la CGSP, ont été à l’initiative des mobilisations contre le décret de financement de Vandenbroecke, la réduction des dotations à la VUB, etc.
Mais étudier coûte bien plus cher que le seul paiement des frais d’inscription. Dans toutes les universités et les hautes écoles, on assiste à une augmentation continuelle des frais des kots, des repas, de l’infrastructure sportive, des services médicaux,…
EGA/ALS participe partout aux luttes contre ces mesures et s’oppose au comportement des directions qui ne font que transférer les coupes d’austérité du gouvernement sur le dos des étudiants au lieu de rejoindre activement la mobilisation contre ce gouvernement.
Le PSL/LSP est en faveur de mesures comme l’introduction d’un salaire étudiant. Certains opposants au salaire étudiant rétorquent que cela bénéficierait aussi aux familles riches, mais dans un système où celles-ci ne représentent qu’une couche très réduite de la population, c’est une mesure générale comme la sécurité sociale ou un salaire étudiant qui protège le mieux possible les familles en difficultés financières. Nous sommes également pour d’autres mesures générales comme des transports en commun gratuits pour tous, un système de soins de santé national gratuit et des investissements massifs pour développer des logements sociaux à prix abordable – au bénéfice tant des étudiants que du reste de la population – afin que ces coûts ne soient pas un frein sur les études.
Stop aux coupes budgétaires!
Les réformes consécutives de l’enseignement ont aussi des conséquences néfastes pour les conditions de travail du personnel enseignant, administratif et technique du secteur. Depuis la communautarisation de l’enseignement, les ministres (le plus souvent soi-disant socialistes, comme Onkelinx et Di Rupo…) ont fait disparaître des milliers d’emplois dans l’enseignement secondaire en Communauté française. Inutile d’insister sur quelle charge de travail et quelle pression cela représente pour ceux qui restent.
La même chose vaut pour l’enseignement supérieur : les réformes entraînées par le processus de Bologne font porter plus de travail sur le dos du personnel des universités et des hautes écoles. En outre, on introduit constamment de nouvelles règles de contrôle qui conduisent à une pression administrative insupportable, et ce malgré le fait que l’enseignement et la recherche sont dans notre pays de haute qualité. Qui plus est, on peut douter de l’efficacité de ces mesures. Le personnel administratif qui doit se charger de gérer ces réformes en est souvent victime aussi : le financement de l’enseignement ne suit pas les tâches supplémentaires des universités et les hautes écoles, ce qui met une pression de travail supplémentaire sur ceux qui travaillent dans les services administratifs et techniques.
L’école n’est pas une usine
L’enseignement sous le socialisme
L’enseignement n’est jamais indépendant de la société dans laquelle il existe. Dans la société capitaliste, l’enseignement a avant tout pour fonction d’imposer la discipline et de fournir des ‘produits tout faits’ pour le marché du travail. De préférence des travailleurs qui ne sont pas trop critiques et qui peuvent aussi être facilement influencés en tant que consommateurs. Dans une société socialiste, les priorités seraient différentes. Une telle société serait organisée par la population travailleuse, activement impliquée dans la gestion et l’organisation de la production et des entreprises, mais aussi des autres institutions comme l’enseignement, la santé, la justice,… Cette société serait bien plus démocratique que la nôtre, parce que les richesses seraient gérées collectivement et que les gens pourraient donner leur opinion et participer aux choix sur tout ce qui concerne leur quotidien. L’enseignement y jouerait un rôle important : former des individus critiques, capables de se forger leur propre opinion et de la proposer de manière claire et respectueuse. Chaque individu devrait pouvoir développer ses talents amplement, pour se servir de ceux-ci dans le sens du progrès global de l’ensemble de la société.
C’est sur cette base que l’enseignement a été réorganisé dans les premières années qui ont suivi la révolution de 1917 en Union Soviétique. Les obstacles au libre accès à l’enseignement ainsi que toutes les traditions conservatrices ont été abolies : pas de frais d’inscription, du matériel gratuit, des voyages d’études, plus d’examen d’entrée ni d’uniformes scolaires, etc. Les élèves plus âgés ont été impliqués dans l’apprentissage de la matière scolaire par les plus jeunes, de manière à ce que les jeunes apprennent à vivre de manière solidaire. La musique et le théâtre ont été promus pour contribuer à favoriser une expression publique claire, sans timidité. Les universités ont été transformées en écoles populaires où chacun pouvait suivre les cours et participer de manière illimitée, où chaque sujet et chaque capacité étaient proposés à l’apprentissage. Le but était d’abolir les barrières artificielles entre le travail manuel et intellectuel pour que chacun puisse se développer en un individu complet et varié.
Hélas, avec l’avènement de la dictature stalinienne, beaucoup de ces mesures ont été restreintes ou supprimées, mais quelques éléments sont malgré tout restés, comme les investissements massifs dans l’enseignement et l’accès à l’enseignement à tous les niveaux. Ce n’est pas un hasard si l’enseignement en Union Soviétique était un des meilleurs du monde, avec une série de scientifiques renommés dans de nombreuses disciplines.
Aujourd’hui, nous luttons pour un enseignement qui applique ces idées, en sachant que ce type d’enseignement ne sera réalisable que dans une société où la population pourra décider collectivement et démocratiquement de ce qui est produit et de comment le répartir.
Cette société s’appelle une société socialiste.
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Ces dernières années, l’enseignement a dû avaler un tas de réformes néolibérales : le rôle de l’enseignement en tant que service public responsable de la formation et du développement de la société a été constamment mis sous pression par les coupes budgétaires continuelles ainsi que par l’introduction d’une logique de marché.
Les réformes de Bologne visent à remodeler l’enseignement supérieur européen selon le modèle anglo-saxon : quelques institutions renommées et élitistes et beaucoup d’institutions de second rang pour la majorité de la population. Le Partenariat Public-Privé mis en place pour rénover les bâtiments scolaires suit cette même logique.
Ce genre de mesure est officiellement destiné à réduire les dépenses d’investissements dont les écoles ont cruellement besoin (même si l’on devra rembourser aux banques 2,5 milliards d’euros pour 1 seul milliard prêté…). Un autre objectif est d’instaurer parmi la population l’idée que les entreprises auraient un rôle essentiel à jouer dans l’enseignement. Que ces entreprises soient principalement intéressées par le profit maximum qu’elles espèrent tirer de leurs investissements – et pas par les besoins réels des élèves et des enseignants – n’a, semble-t-il, guère d’importance.
Lutter ensemble pour un enseignement gratuit et de qualité
Le Parti Socialiste de Lutte (PSL/LSP) est présent parmi le personnel de l’enseignement à travers nos militants syndicaux, parmi les étudiants avec nos cercles Etudiants de Gauche Actifs (EGA-ALS) et parmi les écoliers avec la campagne Résistance Internationale (RI-IV).
Nous travaillons avec un programme concret basé sur les expériences quotidiennes de nos membres et sur leurs discussions avec leurs collègues, enseignants comme étudiants. Dans notre programme, nous ne partons pas de ce qui est réalisable avec les minces budgets dont disposent les ministres, et nous ne voulons pas intéresser le monde des affaires à l’enseignement. Nous prenons au contraire comme point de départ les intérêts du personnel et des étudiants : comment peut-on rendre le système éducatif de meilleure qualité et accessible pour tous ? Comment l’enseignement peut-il jouer un rôle dans le développement des talents de chacun et former des individus critiques et ayant une vie sociale riche et active ?
Mais le PSL, EGA et RI ne se limitent pas à discuter des réformes et de l’organisation dont l’enseignement a besoin. Nos militants sont souvent aux premiers rangs des luttes contre les coupes d’austérité et les réformes néolibérales. Nous voulons stimuler l’opposition active des jeunes et des travailleurs et nous défendons une réponse vraiment socialiste. Il n’est donc pas étonnant que nos militants se soient trouvés à l’avant-plan lors de la lutte contre le plan Vandenbroecke en Flandre (destiné à diminuer les subventions pour l’enseignement supérieur), lors de la lutte contre les privatisations à l’Université libre de Bruxelles l’année passée ou, il y a quelques années, lors de la lutte contre l’augmentation du minerval intermédiaire à l’Université de Liège.
Avec la crise économique qui touche le monde entier aujourd’hui, beaucoup de multinationales visent le secteur de l’enseignement. Après avoir mis le chaos dans l’économie privée, nombre de capitalistes s’orientent à nouveau vers les services publics. La pression pour réduire les budgets de l’enseignement et privatiser les secteurs les plus juteux sera énorme dans les prochaines années.
Rejoindre une organisation comme la nôtre, c’est se préparer à lutter contre les (contre)-réformes au détriment du personnel et des étudiants et lutter pour un enseignement orienté vers les intérêts de l’ensemble de la société.
- Site électoral du PSL
- Site électoral du PSL
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A ne pas rater… Cet été, de nouveau un camp jeunes !
A partir du 4 juillet, et jusqu’au 8, Résistance Internationale, Etudiants de Gauche Actifs et Blokbuster organisent leur camp d’été annuel. Lors de ce camp, des jeunes de tout le pays se réuniront pour des discussions politiques ainsi que pour échanger leurs expériences dans la lutte contre le racisme, le capitalisme, la guerre… et pour se détendre un peu après une année active.
Jeroen Demuynck
Avec RI, EGA et Blokbuster nous construisons des campagnes combatives par et pour les jeunes. Ces campagnes sont capables d’organiser la lutte contre les problèmes auxquels les jeunes sont confontés.
Depuis des années, nous saisissons l’occasion des vacances d’été pour discuter du contenu de ces problèmes, échanger nos expériences et organiser la lutte.
Le camp d’été aura lieu du 4 au 8 juillet à Ruiselede (Flandre Occidentale). Quinze ateliers sont au programme avec des discussions sur des thèmes tels que le racisme, l’impérialisme, l’Amérique Latine, l’environnement, les femmes, les discriminations des minorités sexuelles, le socialisme,… Le samedi soir, des membres du CAP viendront pour un meeting sur la nécessite d’un prolongement politique, également dans le cadre des luttes de la jeunesse.
La détente ne sera pas en reste avec du sport, un film, un barbecue et une soirée le samedi soir, entre autres activités.
La lutte contre l’injustice et pour une meilleure société doit être organisée dès aujourd’hui. Construisons EGA, RI, et Blokbuster!
Infos pratiques:
– Le camp d’été aura lieu à Ruiselede. Rendez-vous le 4 juillet à la gare d’Aelter.
– Accueil, inscription et installation des tentes: le 4 juillet à partir de midi (apportez tente, sac de couchage et matelas). La clôture est prévue pour le dimanche 8 juillet à midi. – prix: 25 euros pour les quatre jours entiers : cela comprend le logement, l’infrastructure et les repas. (paiement via bulletin de versement sur 001-2260393-78 avec mention ’camp 2007’)
-information et inscription: 02/345.61.81 ou 0472/29.91.92
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Rentrée étudiante et lycéenne. Résistance Internationale et Etudiants de Gauche Actifs rencontrent un grand intérêt !
Le jour de la rentrée à Louvain-la-Neuve, le recteur de l’UCL a mis en avant l’idée de casser « le tabou » du plafonnement des minervals et d’utiliser le plan de réforme de l’enseignement supérieur flamand du ministre Vandenbroucke comme modèle pour transformer le financement des institutions en communauté française.
Boris Malarme
Le discours du recteur est le même que celui de la Commission européenne : laisser grimper les minervals en maintenant un système de bourses pour les familles à bas revenus rendrait l’enseignement plus équitable. Une telle explication est difficile à avaler. Chacun sait qu’un enseignement plus cher rend celui-ci moins accessible.
Le manque criant de moyens accordés par le gouvernement à l’enseignement pousse les directions d’écoles supérieures et d’universités à mener une politique d’austérité brutale. La direction de l’Université de Bruxelles a sorti un nouveau plan. Après avoir diminué de 300.000 euros le budget accordé aux services sociaux de l’université, elle veut privatiser une partie des kots, vendre une partie du terrain universitaire et introduire une carte à puce pour contrôler chaque jeune sur le campus. Les étudiants ont immédiatement commencé à réagir.
Aujourd’hui la part du budget consacré à l’enseignement ne représente plus que 4.9% du Produit Intérieur Brut, ce qui représente un manque de plus de 5.5 milliards d’euros par an en comparaison avec le début des années ‘80. Ce sont les jeunes et le personnel qui en paient le prix. En Flandre, notre organisation étudiante (Actief Linkse Studenten – ALS) a joué un grand rôle dans la lutte contre le plan Vandenbroucke (voir les nos précédents d’Alternative Socialiste). Elle a été avec les syndicats le moteur du mouvement de l’année dernière et elle a réussi à mettre largement en avant la nécessité d’un refinancement public de l’enseignement à hauteur de 7% du PIB. Notre organisation francophone (Etudiants de Gauche Actifs – EGA) veut jouer le même rôle contre la future version francophone de ces mesures de réorganisation de l’enseignement supérieur.
EGA est présente dans toutes les universités du pays et dans plusieurs Hautes Ecoles. Ses meetings de rentrée ont été une réussite. Les débats sur Cuba et l’Amérique Latine à l’ULB, à l’UCL, à la VUB et à la KUL ont réuni chaque fois entre 25 et 40 étudiants. Une nouvelle génération d’étudiants a rejoint les rang de nos cercles EGA en ce début d’année. Plusieurs d’entre eux ont même franchi un pas supplémentaire en décidant d’adhérer aussi au MAS. Maintenant l’ensemble de nos forces sur les universités construisent la mobilisation pour la manifestation contre les étudiants fascistes du NSV à Anvers.
Notre campagne antiraciste Blokbuster (BB) a acquis depuis le début des années ’90 une grande réputation. Son pendant francophone, Résistance Internationale contre le racisme et le fascisme (RI), est né cet été et rencontre déjà un franc succès. Les jeunes de RI-BB ont reçu pour près de 800€ de dons lors des divers concerts du 01/10. Ce qui est un bon début afin de mener une campagne sérieuse pour faire de la manifestation contre le NSV à Anvers un succès. Tant en Flandre qu’en Wallonie, la lutte contre l’extrême-droite est à l’avant-plan dans notre activité dans les écoles et les universités.
Des dizaines de lycéens ont rejoint notre campagne antiraciste depuis la rentrée et de nouveaux comités d’action ont été créés à Louvain, Enghien et Huy. Le nouveau dimanche noir du 8 octobre en Flandre et les succès électoraux que le FN a remportés dans certaines villes wallonnes montrent une nouvelle fois l’incapacité des partis traditionnels à contrer la progression de l’extrême-droite. RI explique qu’il faut s’opposer à la politique antisociale qui crée les conditions idéales pour la croissance des idées racistes. A Gand, 25 écoliers ont participé à la réunion publique qui a suivi les élections. De nombreuses activités sont planifiées, parmi lesquelles un meeting à Enghien, une action à La Louvière contre les 3 élus du FN et une action des lycéens de Louvain contre la présence de Dewinter et du VB à l’université le 31 octobre. Ne reste pas sur le côté, toi aussi rejoins EGA et RI !
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L’émancipation des femmes: impossible sous le capitalisme!
Aujourd’hui, en Europe comme partout dans le monde, la crise du capitalisme pousse le patronat et le gouvernement à attaquer frontalement les conditions de vie et de travail de la majorité de la population. Personne n’est épargné par la politique néolibérale. Mais cela ne se fait pas sans résistance des travailleurs. Les luttes se multiplient et se durcissent, notamment parmi les femmes, qui se trouvent parmi les premières victimes de ces attaques.
Laure Miège
En effet, les femmes se retrouvent en majorité dans les boulots flexibles, précaires, mal payés… Elles sont en première ligne des attaques sociales, comme par exemple la chasse aux chômeurs ou le dossier des fins de carrière. De plus, elles portent une double tâche, puisqu’elles effectuent 80% du travail domestique. Cette surexploitation des femmes permet aux capitalistes de faire pression sur l’ensemble des salaires et des conditions de travail.
A cela, s’ajoute une image de la femme comme objet sexuel, véhiculée par la bourgeoisie pour maximaliser ses profits. Non seulement le corps de la femme se vend (le marché légal et illégal du sexe explose), mais il fait vendre (on vend n’importe quoi quand c’est présenté par une femme au corps plastique). Cela a permis également la prospérité d’un nouveau marché : celui des cosmétiques.
Aujourd’hui, l’émancipation des femmes, tout comme celle de l’ensemble de la population, est loin d’être acquise. Le système capitaliste est synonyme de discriminations, d’exploitation, de misère, de guerres… Ce ne sont pas des solutions individuelles, proposées par les mouvements féministes bourgeois, qui amélioreront réellement les conditions de vie des femmes, mais une lutte de l’ensemble des travailleurs contre les politiques d’attaques menées par les gouvernements actuels.
Une véritable égalité entre hommes et femmes n’est possible que sous un système où ne sont plus pris en compte les profits d’une minorité qui décident de tout, mais les intérêts de la majorité de la population. Un système égalitaire, où l’économie serait planifiée en fonction des besoins de chacun, où les tâches domestiques telles que la garde, l’éducation des enfants, les lessives, la cuisine, etc. seraient portées par l’ensemble de la société, sous contrôle des travailleurs – bref, une société socialiste. Le MAS et EGA luttent pour la construction d’une telle société.
Samedi 11 mars, le MAS organise une journée à l’ULB (Bruxelles) consacrée à la thématique des femmes et à la lutte contre le sexisme et pour le socialisme. Viens discuter et t’organiser avec nous !
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Manifeste avec nous contre l’extrême-droite, pour une alternative de gauche!
Le Mouvement pour une Alternative Socialiste, Etudiants de Gauche Actifs et Blokbuster/Résistance Internationale construisent une opposition de gauche contre la politique anti-sociale des partis traditionnels et la montée de l’extrême droite.
Tract RI-Bruxelles
Depuis le dimanche noir du 24 novembre 1991, avec blokbuster, des jeunes et des travailleurs, faisaient déjà le lien entre la politique néo-libérale et le succès grandissant du Vlaams Blok (maintenant Belang). Pendant que la majorité du mouvement anti-raciste approchait les electeurs du VB sur une base moraliste, Resistance Internationale pointait déjà la nécéssité de combattre les causes plus profondes.
Depuis ce fameux dimanche noir, les attaques du gouvernement et du patronat sont plus fortes et plus brutales. Le Vlaams Belang s’est présentée avec sa propagande populiste comme le parti anti establishment politique. Dans les faits, il est le parti qui promet d’apporter ordre et calme pour l’élite économique.
Il ne peut offrir aucune véritable réponse aux problèmes auxquels la majorité de la population est confrontée, comme un enseignement de plus en plus cher, la polution, l’insécurité sociale, le chômage, le manque de logement…, jusqu’à la pauvreté complète (1 sur 6 Flamands).
Les richesses dans cette société sont présentes pour offrir à chacun un niveau de vie décent. Aujourd’hui, une très grosse partie des richesses produites sont dans les mains d’un club select de capitalistes qui deviennent de plus en plus riches tandis que le reste de la population devient de plus en plus pauvre.
La seule réponse à cela est une lutte unie de tous les exploités contre nos exploiteurs communs. Et tout ce qui nous divise, comme le racisme ou le sexisme, nous affaiblit. Nous appelons à une lutte unifiée pour une alternative socialiste à cette logique de profits! Blokbuster/ RI, EGA et MAS veulent construire une opposition conséquente.
MANIFESTATION CONTRE LE VLAAMS BELANG
- Quand? : samedi 26 novembre 14 h.
- Où? : Sur le Vrijdagmarkt à Gand
- Gare Centrale de Bruxelles à 11h30. 5€ aller-retour en train
MANIFESTATION CONTRE LA MARCHE DES ETUDIANTS FASCISTES DU NSV
- Quand? : Jeudi 01 décembre
- Où? : à Louvain
- RDV BXL : 17h Gare d’Etterbeek
MOBILISE DANS TON ECOLE CONTRE L’ EXTREME DROITE !!
Résistance Internationale organise un meeting sur le Vlaams Belang et comment le combattre.
Nous discuterons de :
-Qu’est ce que l’extrême droite et le fascisme ?
-Comment lutter efficacement contre le Vlaams Belang ?
-Comment mobiliser pour les manifestations ?19 novembre, 16h. ULB, Campus du Solbosch. SALLE H 2221. Av. Roosevelt, 50 1050 Bxl
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Bush acceuilli comme il se doit en Belgique
Ce 20, 21 et 22 février, diverses actions ont eu lieu dans la capitale belge mais aussi a travers la Belgique pour s’opposer à la venue de Bush en Belgique et à l occupation sanglante que le gouvernement américain mène en Irak. Le dimanche, ce sont près de 500 personnes qui se sont rassemblées à la Bourse, dans le centre de Bruxelles pour une action et des prises de paroles. Les membres du MAS ont fait une très bonne intervention en vendant 50 journaux pendant un peu plus d’ une heure sous la neige.
Karim Brikci
Comme pendant le mouvement antiguerre, le MAS, EGA et RI ont montré leur capacité à organiser une campagne sérieuse et à mobiliser des centaines de jeunes sur une base anticapitaliste. Le lundi 20, EGA avait appellé à un rdv sur le campus de l’ULB pour partir en manif, et ce sont 200 étudiants qui ont répondu à notre appel, malgrès l’attitude qu’avait décidé de prendre la jeunesse du PTB et le BEA en appellant à un RDV 45 minutes plus tard. Malgrès cela, les étudiants étaient déjà majoritairement présents à 15h45 et à 16h30 nous avons donné le signal du départ. Le cortège est parti en direction de la gare d’Etterbeek où EGA avait organisé un rdv avec les camarades de la VUB et des groupes mobilisés par notre organisation à travers la Belgique.
Arrivés à la gare d’ Etterbeek, ce sont près de 600 étudiants qui se sont mis en route vers l’ambassade américaine portant des calicots et drapeaux rouges d’ EGA et scandant nos slogans anticapitalistes. La marche anicapitaliste a finalement rassemblée quelques 800 personnes, nos camarades lycéens de RI ayant vidé plusieurs lycées avant de rejoindre le cortège. La manif a ensuite rejoint la concentration devant l’ambassade américaine, là où nos camarades ont milité activement dans le rassemblement, en vendant plus de 130 journaux, et ce malgrès le mauvais temps et la difficulté à pouvoir se déplacer.
Le mardi 22, diverses actions locales ont eu lieu a travers la Belgique où nous avons de nouveau joué un rôle important; 1500 personnes à Bruxelles, 400 à Gand, 500 à Anvers,…. Une fois de plus nos organisations jeunes ont montré leur véritable potentiel et leur capacité à mobiliser en mettant en avant des perspectives de luttes, telle que la marche des jeunes du 19 Mars à Bruxelles, mais aussi en liant la question de la guerre aux méfaits du capitalisme en général et en faisant le lien avec la nécessité d’une transformation radicale de la société. La recherche parmi la jeunesse d’une alternative à ce système n’ entrainant que guerres, racisme et misère doit nous permettre de mener la discussion parmi ces couches radicalisées de la necessité de s’organiser, de lutter et de construire une organisation capable de donner des perspectives pour en finir avec ce système. Le MAS, section belge du CIO, oeuvre dans ce sens. N’attend plus avant de nous rejoindre, la lutte continue, construis avec nous la Marche des jeunes pour l’ emploi du 19 Mars et lutte pour un autre monde, un monde socialiste!