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Tag: Paul Murphy
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Lancement tonitruant de ‘‘Gauches Communes’’, avec le soutien de la gauche européenne
‘‘Gauches Communes’’ – un collectif de progressistes, de syndicalistes et de militants qui déposera des listes aux élections communales à Bruxelles – n’a pas raté le lancement de sa campagne. La Garcia Lorca, en plein centre de Bruxelles, n’avait plus vu autant de monde depuis un bon moment : plus de 150 personnes. Même le meeting international du Front des Gauches lors de la campagne électorale de 2010 n’avait pas fait mieux, alors qu’il s’agissait pourtant du meeting principal d’une campagne nationale. Comme le lecteur peut le voir sur les photos, ce n’était pas seulement la salle qui était pleine à craquer, mais également le hall d’entrée, converti en annexe de salle de conférence.
Rapport par Eric, photos par Els
- Communiqué de presse des listes unitaires ‘Gauches Communes’ – Reprenons nos Communes – Sortir de la crise, tous ensemble, on le peut !
- Nous avons besoin d’un relais politique !
- Elections communales 2012 : A chaque niveau de pouvoir, organisons la résistance contre l’austérité !
José Menendez, coordinateur d’Izquierda Unida (Gauche Unie, Espagne) en Belgique, a fait allusion au fait que les "Mardis politiques" passeraient dorénavant au mercredi après ce meeting. Chaque semaine, un collectif international de sections de partis de gauche (Izquierda Unida (Espagne), Rifondazione Comunista (Italie), Die Linke (Allemagne) et le Parti Socialiste Unifié (Maroc)) organisent des débats politiques au centre culturel Garcia Lorca sous le nom de ‘‘Alternative à Bruxelles’’. Avec quel objectif ? Promouvoir la collaboration entre les diverses organisations progressistes, dans une atmosphère d’ouverture et de respect. C’est exactement ce à quoi vise ‘‘Gauches Communes’’, initiative soutenue par le Parti Humaniste, le Comité pour une Autre Politique et le Parti Socialiste de Lutte.
Au vu des réactions des participants au meeting, cette approche rencontrait leurs attentes. Parmi la salle se trouvaient des habitants de Saint-Gilles dont la curiosité avait été piquée par la personnalité d’Anja Deschoemacker (tête de liste de ‘‘Gauches Communes’’ à Saint Gilles pour les communales). Les diverses organisations participantes avaient aussi bien entendu battu le rappel de leurs partisans, et l’affiche impressionnante a grandement contribué à elle seule à la réussite de la mobilisation. Mais si Charlotte Balavoine, qui fut candidate du Front de Gauche pour la circonscription du Benelux aux dernières élections législatives françaises, était présente à cette réunion, c’était en raison de la nature ouverte et collective de l’approche de Gauches Communes. C’est pour la même raison que Panayota Maniou, assistante du député européen de Syriza Nikos Chountis, était présente. Panayota a immédiatement annoncé qu’elle voterait pour Anja au mois d’octobre.
Un rapport complet de cette réunion et de deux autres réunions similaires organisées par Rood à Anvers et Gand suivra cette semaine. Ce rapport abordera les contributions des divers intervenants mentionnés ci-dessus aiinsi que celles des autres orateurs ; l’eurodéputé irlandais Paul Murphy, l’ancien candidat pour la mairie de Liverpool Tony Mulhearn, Stephen Bouquin de Rood ! et Bernard Westphael du Mouvement de Gauche.
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Manifestation de solidarité avec le peuple grec contre l'austérité de la bancocratie et de la Troika!
Hier, environ 350 personnes ont défilé à Bruxelles à l’appel d’un grand nombre d’organisation (une trentaine, dont le PSL-LSP), en solidarité avec les luttes qui se développent en Grèce contre la sauvage politique d’austérité qui y frappe la population et, plus largement, pour dénoncer cette dictature des marchés qui s’exerce partout, y compris en Belgique. Ce dimanche, la population grecque se rendra à nouveau aux urnes pour des élections que la coalition de la gauche radicale Syriza a des chances d’emporter.
Rapport et photos par Olivier V. (Liège)
- Appel et liste des organisations signatrices
- Grèce : Révolution et contre-révolution sur fond de crise croissante de la zone euro
- Grèce : Dictature des marchés ou démocratie des travailleurs
Le départ s’effectuait devant la Bourse, où plusieurs représentants des différentes organisations présentes ont pris la parole afin d’exprimer leur soutien aux travailleurs grecs et leurs revendications concernant également la politique que mène la Belgique, tant au parlement européen qu’au sein même du pays.
Contre la politique d’austérité, les travailleurs et les jeunes grecs ont manifesté par milliers dans les rues de la capitale et des principales villes, et ont organisé de nombreuses grèves générales et revendiquant l’annulation des mesures d’austérités imposées par la Troïka. Après l’échec des négociations visant à former un gouvernement après les élections du 6 mai dernier, c’est ce 17 juin qu’ils revoteront à nouveau afin de faire passer leur mécontentement par les urnes. Syriza, premier ou second parti du pays en fonction des sondages, a de fortes chances de gagner encore de l’importance dans la bataille électorale. Néanmoins, la pression se fait sentir sur la gauche. Les partis libéraux n’ont d’autre choix que les menaces, le chantage et l’intimidation sur les électeurs et les partis à la gauche de la sociale démocratie, afin de continuer à asseoir leur pouvoir sur l’économie de marché et pouvoir appliquer leurs mesures d’austérité.
La population irlandaise aussi a subi ce type de chantage à l’occasion du référendum du 31 mai dernier portant sur le Traité Fiscal européen, aussi connu sous le nom de Traité d’austérité. L’establishment capitaliste européen est encore bien obligé d’accepter la tenue d’élections et de référendums, mais en recourant aux pires menaces pour forcer le vote à rencontrer leurs intérêts.
En même temps que se déroulait la manifestation, une délégation de 5 représentants des différentes organisations présentes devait avoir un entretien d’une dizaine de minutes au siège du Parti Socialiste afin d’exprimer leurs revendications. Ce n’est que lorsque le cortège de manifestants est arrivé face au siège du PS que nous avons appris que cette rencontre avait été refusée en dernière minutes !
A croire qu’entendre des revendications allant à l’encontre des mesures d’austérités est devenu impossible pour le parti du Premier ministre Di Rupo 1er. Chose peu étonnante lorsque la figure de proue du PS cherche à supprimer les acquis sociaux durement gagnés lors de luttes passées que lui-même a soutenues en paroles au moins, il fut un temps… Aujourd’hui, nous avons droit aux attaques sur les pensions et le chômage, à des coupes budgétaires dans le social et l’enseignement, etc. !
A la fin de la manifestation, c’est face à un barrage de la police que se sont exprimés un représentant de Syriza, un collaborateur de l’eurodéputé Paul Murphy (le seul député européen de la république irlandaise a s’être prononcé contre le traité d’austérité) et un représentant de l’initiative politique large flamande Rood !, qui tous ont appelé à continuer la lutte, le soir même lors d’assemblées populaires traitant de la crise économique, des plans d’austérité et de la situation Belge et Européenne, et par la suite en organisant les luttes et de futures actions pour défendre la Grèce, l’Italie, l’Espagne et l’Irlande, qui ne sont que les premiers à tomber sous le poids des politiques libérales. Si nous n’agissons pas de suite, bien d’autres suivront et les 27 ne se relèveront pas de si tôt.
Une conférence aura lieu ce mercredi 20 juin au sujet de la nécessité de lutter contre la politique d’austérité européenne (plus d’infos)
Organisons la résistance, et unifions là ! Front de Gauche, Syriza, Die Linke, etc. frappons ensemble pour mettre à bas l’austérité !
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1er juin – Lancement des listes "Gauches Communes" à Bruxelles: Nous avons besoin d'un relais politique pour les jeunes, les travailleurs, les allocataires sociaux, les pensionnés …
Les membres du PSL-LSP, du PH et du CAP avaient donné rendez vous ce 1er juin pour le lancement de listes de gauche unitaire à Bruxelles dans le cadre des prochaines élections communales. Les discussions ont dans un premier temps traité du cadre politique dans lequel cette campagne prend place: la crise profonde du système capitaliste, l’austérité violente comme seule perspective mise en avant par les partis traditionnels en Belgique et à travers toute l’Europe, mais aussi le manque d’une alternative politique, d’un parti large pour les 99% de la population à qui ils tentent de faire payer la crise des banquiers et des 1% les plus riches.
Par Nico M. (Bruxelles)
En Belgique aussi nous avons besoin d’une initiative large telle que Siriza en Grèce ou le Front de Gauche en France. Nous appelons à la mise sur pied d’une initiative unitaire fédérant ceux qui refusent les politiques d’austérité et font le choix de la solidarité. En attendant un tel développement nous appelons les travailleurs, les jeunes, les pensionnés, les allocataires sociaux et les différentes composantes de gauche qui sont déjà prêts à se rassembler autour d’un projet d’actions et de listes de gauche unitaire locales pour ces élections communales à Bruxelles.
Les premiers éléments pratiques de la campagne ont aussi été discutés: signatures de parrainage, élaboration du programme, constitution des listes… Les communes où nous voulons lancer nos listes sont Anderlecht, Jette, Bruxelles-ville, Saint-Gilles et Ixelles. Nous invitions pour cette réunion de lancement toute personne intéressée par la mise en place de liste de gauche unitaire pour octobre 2012.
Nous invitons de nouveau chacun à nous rejoindre dès aujourd’hui. Plusieurs réunions pour continuer le travail sont déjà prévues: la prochaine se déroulera le 29 juin à 19h au centre culturel Randstad.
D’ici là rejoignez nous lors de l’action de solidarité avec le peuple grec le 13 juin à 18h à la bourse mais aussi le 20 juin au Garcia Lorca à 19h30 lors du meeting international avec la présence d’eurodéputés de gauche: Paul Murphy d’Irlande du sud (élu du parti frère du PSL-LSP), Nikos Chountis de Siriza, mais aussi des représentants de Bloco de Esquerda (Portugal) de Izquierda Unida (Espagne), Charlotte Balavoine du Front de Gauche, Stephen Bouquin de Rood!, Tony Mulhearn (candidat aux communales de Liverpool en mai dernier pour la liste Trade Union and Socialist coalition et membre du parti frère du PSL-LSP en Angleterre. Anja Deschoemacker, tête de liste pour Gauches Communes à Saint Gilles prendra également la parole.
Lors de cette réunion de lancement, les différentes têtes de liste pour les 5 communes ont aussi pris la parole. Les intervenants ont aussi expliqué que les compétences communales sont nombreuses et qu’à ce niveau là aussi il nous faut résister à l’austérité. En conclusion c’est la motivation d’aller mener campagne dans nos communes pour une alternative de gauche unitaire qui a primé. Nous voulons saisir toutes les occasions pour mettre en avant qu’il nous manque, à gauche du PS et d’Ecolo, une formation politique large pour les jeunes et les travailleurs.
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Kazakhstan : Un eurodéputé voit sa demande de visa refusée
Le régime tente de couvrir le massacre des travailleurs
Le député européen Paul Murphy (élu irlandais du Socialist Party) n’a pas obtenu de visa pour le Kazakhstan. Le régime de Nazarbayev a peur que le voile ne soit levé sur le massacre des travailleurs du secteur du pétrole le 16 décembre dernier. Paul Murphy devait emmener une délégation de la GUE/NGL (Gauche Unitaire Européenne/ Gauche Verte Nordique) au Kazakhstan le 4 avril. Ils devaient se rendre dans les villes d’Aktau et de Jhanaozen, dans l’ouest du pays.
Déclaration de presse de GUE/NGL, Groupe parlementaire Européen, « Gauche Unitaire Européenne/Gauche Verte Nordique »
Le 3 avril, les services du protocole du Parlement Européen l’ont informé que son passeport avait bien été remis aux services du protocole mais que son visa n’avait pas été délivré par l’ambassade du Kazakhstan. Aucune raison n’a été donnée aux services du protocole ni à Paul Murphy en ce qui concerne cette décision arbitraire.
Dans une lettre adressée à l’ambassadeur du Kazakhstan attaché à l’Union Européenne, Mr Yerik Utembayev, Paul Murphy a exprimé son mécontentement envers la décision du ministre des affaires étrangères.
« J’en conclus donc que vous avez choisi de mettre des bâtons dans les roues de la délégation du GUE/NGL à un moment crucial. Le procès va entendre des témoignages contre les personnes qui seraient responsables des événements tragiques qui ont eu lieu le 16 décembre 2011, procès qui se déroule en ce moment même. Ce travail est d’une importance vitale pour mon groupe politique et pour mon travail au sein du Parlement Européen. »
« J’ai de bonnes raisons qui me poussent à croire que le refus de m’octroyer un visa ne soit qu’un calcul politique. »
Paul Murphy a voyagé au Kazakhstan au cours du mois de juillet de l’année 2011 et a publiquement déclaré son soutien à la grève des travailleurs du secteur pétrolier qui touchait la région de Mangistau à l’Ouest du Kazakhstan depuis le mois de mai 2011. Ce mouvement a culminé lors d’un assaut brutal des forces armées le 16 décembre, qui a fait au moins 16 morts.
Depuis sa visite de juillet 2011, les relations avec les autorités officielles Kazakhs se sont détériorées. Dans une lettre suite à sa visite, le ministre des affaires étrangères de la République du Kazakhstan a déclaré : « La République du Kazakhstan a le droit de considérer les personnes mentionnées ci-dessus comme non-grata ».
« Le refus de m’octroyer un visa a lieu après la violation des droits démocratiques au Kazakhstan. Suite au 16 décembre nous sommes témoins d’un durcissement de la répression contre les activistes de l’opposition, les journalistes, et les militants pour les droits de l’homme au Kazakhstan. Des leaders de l’opposition tels que Vladimir Kozlow et Esenbek Ukteshbayev ne peuvent pas retourner dans leur pays car ils ont peur d’être arrêtés sur le champ ».
« Actuellement, un procès publique de masse commence à Aktau à l’encontre de 37 grévistes. Le juge en charge du procès a répété que la police ne devrait pas être présente pour défendre leurs preuves. Le procureur demande des sentences allants jusqu’à dix ans d’emprisonnement. Vu de la décision de ne pas octroyer de visas, et ce malgré les invitations faites aux observateurs indépendants afin qu’ils mènent une enquête sur la situation à l’ouest du Kazakhstan, il semble clair que le gouvernement n’ait aucune intention de permettre à n’importe quel observateur indépendant de visiter la région en ces temps critiques ».
« Des syndicats indépendants à Aktau et Jhanaozen m’ont invité au Kazakhstan et je suis très irrité à l’idée de ne pas voyager aujourd’hui. Néanmoins, je continuerai à parler en faveur de la démocratie et des droits des travailleurs au Kazakhstan et j’appelle à la libération de tous les prisonniers politiques dans le pays. Je vais aussi refaire une demande de visa dans le futur. »