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  • C’était il y a tout juste 50 ans: le 28 décembre

    A Gand, de nouveaux heurts violents éclatent entre grévistes et gendarmes. Suite à ces violentes bagarres, la régionale FGTB ne peut plus rester sans réaction et décrète d’ urgence la grève générale régionale. La grève générale connait donc encore une fois une nouvelle extension et un durcissement dans les centres industriels flamands. Dans la périphérie d’ Anvers, plusieurs entreprises débrayent sur-le-champ, les travailleurs chrétiens suivent le mouvement de grève. Une grande manifestation est prévue pour le 29 décembre après-midi à Anvers.

    Cet article, ainsi que les prochains rapports quotidiens sur la ”Grève du Siècle”, sont basés sur le livre de Gustave Dache ”La grève générale insurrectionnelle et révolutionnaire de l’hiver 60-61”

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    – Rubrique "60-61" de ce site

    19 décembre

    20 décembre

    – 21 décembre

    22 décembre

    23 décembre

    24 décembre

    25 décembre

    26 décembre

    27 décembre

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    De nombreuses manifestations ont encore lieu dans le pays ; à Quaregnon, dans le Borinage, 20.000 grévistes à Mons, à Charleroi, à Bruxelles, où des autobus qui roulaient ont été lapidés, les vitres des banques cassées, dans la région de Liège c’ est la même situation, partout dans le pays l’ action des piquets de grève se durcit et se renforce, plusieurs arrestations ont encore été opérées.

    La situation évolue vers une poussée de fièvre, surtout du côté d’ Anvers et de Gand mais aussi dans d’ autres régions flamandes, notamment à Courtrai, Ypres, Alost, Bruges, Tongres et Tirlemont. Les travailleurs veulent passer à l’ attaque, mais leurs organisations ouvrières le leur interdisent. C’est pourquoi, à partir de ce 28 décembre, on va voir les grévistes se réunir quotidiennement dans des manifestations monstres, crier, piétiner pendant des heures puis se disperser sans qu’aucune organisation ne veuille prendre sur elle la responsabilité d’ un mot d’ ordre national offensif.

    Ceux qui connaissent un tant soit peut l’ histoire des luttes du mouvement ouvrier international savent qu’il ne faut en aucun cas attendre des réformistes ou des staliniens des mots d’ ordre à caractère offensif. Par contre les travailleurs en grève étaient en droit d’ attendre des consignes offensives de la part des dirigeants de La Gauche, qui disaient se placer dans la perspective de la révolution socialiste. Mais voilà, de ce côté là, rien non plus. Ils sont restés à la remorque des réformistes et des staliniens. Le mouvement en cours est bel et bien une grève à objectif révolutionnaire et qui exige de ce fait des mots d’ordre et des consignes appropriés.

    Certains journaux de droite ne s’ y sont d’ ailleurs pas trompés et n’ ont pas manqué de souligner la gravité de la situation, qui empire de jour en jour. Les grèves entraînent un durcissement général, des incidents graves se produisent un peu partout dans le pays et risquent de dégénérer si le gouvernement s’ entête. Toutefois celui-ci reste sur ses positions. Il durcit même ses mesures de répression, tente par tous les moyens à sa disposition (radio, TV , journaux, communiqués,…) d’inciter les grévistes à reprendre le travail, mais il n’ en est rien, bien au contraire. Les grévistes sont décidés à aller jusqu’au bout, c’est l’épreuve de force.

    Treize mille grévistes paralysent Bruxelles pendant trois heures. Les trams ne roulent plus. Les grévistes scandent : « Eyskens au poteau », « Les Wallons à Bruxelles », « Les banquiers doivent payer ». Plus de 8.000 métallos défilent à Herstal. Plus de 20.000 manifestants au Pays Noir. A La Louvière, plus de 15.000 manifestants se réunissent avec un grand calicot : « Camarades ! Marchons sur Bruxelles ».

    Dans le grand port flamand, l’ ensemble des réparateurs de navires et de chantiers navals sont en grève. Dix mille grévistes à la Bell-téléphone, Cockerill-Hoboken est bloquée. Les ouvriers du pétrole sont eux aussi en grève. Les ports d’ Ostende et de Gand sont également totalement paralysés. Les briqueteries de Rupel son arrêtées, 1.800 mineurs du Limbourg sont en grève.

    Avec cette énumération des mouvements de grève générale en Flandre, on peut mesurer le caractère criminel de l’attitude d’André Renard lorsque, en pleine grève générale, il revendique le fédéralisme wallon. Là aussi les dirigeants de La Gauche devaient réagir énergiquement en s’ opposant à Renard et sa revendication, dans un contexte de grève générale visant le renversement du gouvernement et de l’Etat bourgeois. Mais là aussi, on peut constater un silence complice et la capitulation complète face à la politique réformiste de Renard.

    La grève prend toujours de l’extension, de même que l’appel pour une Marche sur Bruxelles et une confrontation directe avec le pouvoir dans la capitale.

    A Bruges, la grève se durcit après les incidents survenus à Gand, où les grévistes ont subi une véritable agression. En réponse à cette même agression, la FGTB d’ Anvers décrète la grève générale. Un acte de sabotage très significatif est commis sur la ligne Gand-Adenkerke, où des blocs de béton sont posés sur les voies, comme sur les routes. La centrale des mineurs du Limbourg communique que la grève est totale dans le charbonnage. Le comité exécutif reçoit de France et d’Italie des encouragements de solidarité. Certains ont prétendu que la Flandre n’ avait pas embrayé à la grève générale alors que même des centrales ouvrières de l’étranger ont apporté leur soutien total aux mineurs flamands. S’ils n’ avaient pas embrayé dans la grève générale, ce genre de soutien n’aurait pas été possible.

    Le même jour, le praesidium élargi de l’action commune socialiste déclare d’ailleurs dans un communiqué que «Il constate que la grève est totale en Wallonie et qu’elle s’ amplifie chaque jour de façon massive tant en Flandre que dans la région bruxelloise.»

  • Charleroi: Inauguration d’une exposition de photographies sur la grève générale de 1960-61

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    TÉMOIGNAGE D’UN OUVRIER DU RANG

    “La grève générale insurrectionnelle et révolutionnaire de l’hiver 1960-61”

    A l’occasion des commémorations du 50e anniversaire de la grève générale de 60-61, le PSL a décidé de publier ce livre, dans lequel l’auteur s’est efforcé de tirer les leçons du conflit dans la perspective de préparer les générations actuelles de jeunes et de travailleurs aux luttes de masse à venir.

    ==> Rubrique "60-61" de ce site

    ‘‘La grève générale insurrectionnelle et révolutionnaire de l’hiver 1960-61’’, par Gustave Dache, éditions marxisme.be, 354 pages, 15 euros Passez commande au 02/345.61.81 ou par mail à redaction@socialisme.be.

    Meetings et présentation du livre dans votre région

    Gustave Dache va bientôt commencer une tournée de meetings afin de présenter son livre et d’aborder l’expérience de cette grève et se rendra à Bruxelles, Liège, Namur, Charleroi, Mons, Gans, Anvers,… Plus d’informations suivront bientôt sur ce site.

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    Ce samedi a été inaugurée l’exposition de photos de la grève générale de l’hiver 60-61 organisée par diverses associations (CenForSoc ASBL, la FGTB régionale de Charleroi et Sud Hainaut et le Centre de documentation de la mémoire ouvrière de Cenforsoc) à l’Université du Travail de Charleroi. L’inauguration a été l’occasion d’une conférence débat sur le rôle de cette lutte ouvrière avec les historiens Jean-Louis Delaet et Pierre Tilly ainsi que Gustave Dache à laquelle ont participé environ 80 personnes.

    Il y a notamment beaucoup été question de l’impasse des propositions fédéralistes faites par André Renard au cours de la grève ainsi que du caractère insurrectionnel et révolutionnaire de cet évènement (voir notre dossier sur cette grève générale). Après la présentation des trois orateurs, un débat a suivi avec la salle, qui a permis d’approfondir l’un ou l’autre aspect de cette lutte. Il est à noter que la nécessité de tirer les leçons de cette grève pour se préparer face aux défis actuels des travailleurs a été souligné par différents intervenants. Dans ce cadre, le livre de Gustave Dache édité par le PSL, ”La grève générale insurrectionnelle et révolutionnaire de l’hiver 1960-61” a été particulièrement bien accueilli, et plus de vingt exemplaires ont été vendus.


    Cette exposition est accessible du lundi au vendredi de 9h à 16h et le samedi de 8h30 à 12h30, du 13 au 26 novembre 2010 à la bibliothèque de l’Université du Travail de Charleroi, Boulevard Roullier n°1. Une rencontre intergénérationnelle aura également lieu le 26 novembre à 14h sur le sujet des grèves et de leur message pour les jeunes.


  • Marches locales de jeunes pour l’emploi – Pour avoir un avenir, nous devons lutter !

    Le mois d’octobre est un mois chargé d’activités pour les différents comités Jeunes en lutte pour l’emploi. Après une première sortie réussie à Mons lors du 1er mai, à Bruxelles, dans le Brabant Wallon, à Charleroi et à Liège auront lieu de nouvelles actions. A Anvers, la première action s’est déroulée le 25 septembre dernier. Dans la foulée de la participation à la manifestation européenne du 29 septembre, les comités lancent leurs propres campagnes locales.

    Par Baptiste (Wavre), article de l’édition d’octobre de Lutte Socialiste

    L’enthousiasme envers ces actions est très présent, et d’une manière plus générale la campagne de Marche des jeunes est ressentie partout comme une bonne première étape dans la formulation d’une réponse collective des jeunes face aux conditions de vie et de travail que leur offre le capitalisme.

    Seuls face au chantage patronal et à la précarité

    30 années de néolibéralisme n’ont amené que de la précarité : une suite sans fin de petits boulots toujours plus raccourcis et misérables au fil du temps et un chantage patronal pour « aller voir ailleurs » au moindre mécontentement. La crise n’a fait qu’empirer cette situation, avec le chômage massif structurel qui se développe, environ 750.000 travailleurs se retrouvent aujourd’hui sans emploi et, au total, ce sont 1,3 million de personnes qui reçoivent une allocation de l’ONEM (la différence s’explique surtout par le chômage temporaire – situation où il faut vivre au jour le jour avec l’angoisse de perdre son emploi, au bon vouloir des actionnaires).

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    Jeunes, emploi et galère

    "Je me suis inscrite dans 5 agences d’intérim, en tant qu’étudiante, pour payer la fin de mes études. Lors des inscriptions, on se sent minables, dévalorisés. Les questions sont aussi souvent absurdes. En tant que femme, les seuls emplois qu’on m’offre sont des jobs de femmes de ménage, à des horaires et à des endroits compliqués pour suivre mes études. Je n’ai rien reçu d’autre comme offre d’emploi, même si je ne compte pas les lettres de motivation et les CV que j’ai envoyés. Et en plus, en cas de refus, on ne sait jamais pourquoi, c’est déprimant."

    Mandy, 25 ans

    "Les aides à l’embauche, comme le Plan Formation-Insertion, c’est beaucoup d’avantages pour les employeurs, peu pour les travailleurs. Avec le PFI, durant la première moitié du contrat d’embauche, on est toujours considéré comme étant au chômage, le patron payant une sorte de complément. Pour la suite, il est obligé d’engager normalement, mais rien ne l’empêche de ne pas poursuivre le contrat, ce qui m’est arrivé… J’ai donc travaillé un an, mais je n’ai pas droit au chômage, juste au revenu d’attente, et d’autres aides à l’embauche me sont fermées (activa, win-win,…) puisque j’ai travaillé. Et maintenant, je galère pour trouver un autre job, les patrons ne recherchent que de gens bénéficiant des diverses aides…"

    Barbara, 26 ans

    => Rubrique "Jeunes en lutte pour l’emploi"

    Marches des jeunes pour l’emploi

    • Bruxelles: Jeudi 14 octobre, à 18h, Place Anneessens, Marche des jeunes pour l’emploi
    • Louvain-la-neuve: Vendredi 15 octobre, à 9h30, Place Montesquieu, le comité Jeunes en lutte pour l’emploi du Brabant Wallon participe à l’euromarche pour l’emploi à Ottignies – Louvain-La-Neuve
    • Charleroi: Jeudi 28 octobre, à 18h, Marche des jeunes pour l’emploi
    • Liège: Samedi 6 novembre, 17h, place Xavier Neujean, Marche des jeunes pour l’emploi

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      Les jeunes sont particulièrement touchés par cette situation. La seule réponse du gouvernement est de brandir le spectre de la chasse aux chômeurs, tout en mettant en avant qu’ils créent des emplois pour les jeunes avec leur plan win-win. Ce plan mérite d’être rebaptisé plan win-loose, car son avantage est de permettre aux patrons d’avoir une main d’œuvre pendant deux ans dont ils ne payent que 10% du salaire. Et le reste? Sur le dos de la collectivité. Et est-ce vraiment un emploi créé lorsque la personne est quasi certaine de devoir rechercher un emploi après ces deux années de travail ?

      Face aux intimidations du patron, il est impossible de faire valoir son mécontentement tout seul. Et la concertation visant à aménager la précarité des plans d’assainissements n’est pas une solution : même avec des dédommagements pour des licenciements, ce sont autant d’emplois que des jeunes n’auront plus. La seule solution est de s’organiser et de lutter ensemble pour nos acquis sociaux. L’histoire du mouvement ouvrier nous le prouve : seule la lutte paie. Récemment, les travailleurs d’InBev et de Bayer ont encore démontré cela. Et les marches locales des jeunes pour l’emploi permettent de remettre cette idée là à l’ordre du jour en mobilisant dans les écoles, quartiers, entreprises…tous les jeunes qui cherchent une réponse à leurs problèmes liés au manque d’un emploi stable avec un salaire décent.

      Organiser la colère et la résistance

      Pour arriver à atteindre tous ces jeunes, il est nécessaire de passer par des comités locaux avant d’appeler à une manifestation nationale. Les décennies de néolibéralisme ont également affecté le degré de politisation dans la société et cela se reflète sur les difficultés rencontrées dans la dernière période par les organisations de jeunesses politiques et syndicales. Le fait que ces comités soient locaux permet justement de stimuler cette idée dans le plus de quartiers, d’écoles, d’entreprises et d’impliquer et d’organiser le plus de jeunes possibles, de faire prendre part à la discussion sur le programme et les actions à mener. C’est une étape indispensable pour reconstruire des organisations de jeunesse du mouvement ouvrier.

      Récemment, un comité Jeunes en lutte s’est mis sur pied à La Louvière, sur base de ce qui est construit à Mons et Charleroi. Clairement, la colère contre la précarité dans la jeunesse pousse les jeunes à chercher une solution, et canaliser cette colère en l’organisant et en la politisant est la meilleure solution. Et bien que le manque de luttes de masse victorieuses dans la dernière période se reflète dans un certain manque de confiance dans la lutte, l’immense majorité des jeunes rencontrés dans ces comités sont conscient que ce n’est qu’en s’organisant qu’on peut arracher un emploi et avenir, et que l’on n(a rien à attendre des « marchés » et des gouvernements qui ne cherchent qu’à satisfaire ces derniers.

      Ces marches locales ne sont pas des fins en soi, ni même une manifestation nationale où seraient présents tous les comités Jeunes en lutte. Chaque petite manifestation ne va pas faire plier le gouvernement. Mais ces marches locales sont un moyen pour construire un mouvement et un rapport de force à terme, une organisation combative des jeunes travailleurs qui puisse elle avoir un impact. Dans le Brabant Wallon, l’organisation d’une telle marche est en soi un événement qui peut avoir un effet parmi les jeunes que l’on va rencontrer. C’est la construction d’un point d’attraction pour les jeunes qui recherchent une solution, et les marches locales vont avoir cet effet d’attraction là où nous mobiliserons.

      Nous n’avons pour le moment pas de gouvernement, mais s’il y a un point sur lequel tous les partis autour de la table sont d’accord c’est qu’il faudra assainir 22 milliards d’euros sur les 4 années qui viennent. Car il faut «satisfaire les marchés». Ce n’est pas notre logique : c’est nous qui créons les richesses dans la société et ce sont les besoins de la population qu’il faut satisfaire et non pas les intérêts d’une poignée de banksters. Quand est-ce qu’un plan d’austérité clair va tomber ? C’est difficile de le savoir. Quoi qu’il en soit, commençons à nous préparer à riposter en construisant nos comités Jeunes en lutte pour l’emploi !

      Saisissons cet automne pour populariser nos comités et construire un rapport de force dans la jeunesse et parmi les travailleurs.

      Rejoins ces comités !

  • ‘‘Un autre monde est possible, mais faut peut-être alors commencer à bouger son cul’’

    Pour des marches locales de Jeunes pour l’emploi !

    Depuis quelques mois maintenant, des comités de ‘‘Jeunes en lutte pour l’emploi’’ se développent en Wallonie et à Bruxelles. A la rentrée, les premières activités seront également lancées en Flandre (voir ci-dessous). Nous avons interviewé Antoine Thioux, animateur au centre Jeunes-Taboo (un centre jeunes lié à la FGTB) et pour les jeunes-FGTB de Charleroi. Il est l’un des initiateurs du comité du Hainaut.

    Interview d’Antoine Thioux à propos de la campagne ‘‘jeunes en lutte pour l’emploi’’

    Lutte Socialiste : Pourquoi as-tu trouvé nécessaire et important de t’impliquer dans ce comité de Jeunes en lutte pour l’emploi ?

    Antoine Thioux : ‘‘On vit dans une société de la pensée unique, et depuis quelques décennies, le modèle qu’on nous a poussé dans le crâne, c’est celui du tout au profit. Ce n’est pas vraiment activement contesté chez les jeunes et cette campagne, c’est aussi l’opportunité de commencer quelque chose par rapport à ça. Les jeunes ne sont pas uniquement des consommateurs, comme on cherche très souvent à le faire croire et à leur faire croire. Ils peuvent être de réels acteurs, des acteurs de la démocratie. La démocratie, ce n’est pas seulement aller voter de temps à autre, c’est s’impliquer en tant que citoyen dans la société. La démocratie doit être la plus participative et la plus directe possible, et çà c’est à nous, citoyen de le concrétiser.

    ‘‘Il faut aussi dénoncer l’hypocrisie actuelle. On nous dit que c’est la crise, mais la plupart des entreprises continuent à faire des profits alors qu’on constate que le chômage chez les jeunes n’a jamais été si important. On utilise l’argument de la crise et l’augmentation du chômage pour faire pression sur le travail, pour faire accepter des salaires au rabais et ce genre de chose. Cela a particulièrement été visible à Charleroi, à Caterpillar par exemple, où, après avoir licencié plusieurs centaines de travailleurs, on en a maintenant réengagé, mais sous contrats à durée déterminée, avec des conditions de travail pires qu’avant. Et la grosse majorité de ces jobs sont subsidiés par l’état via les aides à l’emploi. Ce sont donc les contribuables, les travailleurs et les ménages, qui paient pour ces emplois qui, en plus, ne sont même pas de vrais jobs, ils sont temporaires. En fait, on assiste à la création d’un système de rotation de l’emploi.

    ‘‘On détruit le monde du travail et les conquêtes sociales, c’est donc urgent et important de mettre en place un mouvement fédéré d’organisations de jeunes qui puissent mettre en avant les aspirations des jeunes travailleurs, des jeunes futurs travailleurs, des jeunes précaires,…’’

    LS : Comment les choses se sont-elles lancées dans le Hainaut et à Charleroi ?

    AT : ‘‘Cela s’est fait assez naturellement à vrai dire. Une plate-forme Hainaut s’est crée et nous avons rapidement rejoint la campagne. Une première Marche a eu lieu à Mons le 1er mai et a rassemblé une centaine de jeunes. A la suite de cela, un groupe d’action s’est crée à Charleroi. Une première rencontre a eu lieu avec la JOC (Jeunesse Ouvrière Chrétienne) et le PSL il y a 4 ou 5 mois. De là, on a discuté des revendications à lancer et des actions à faire à Charleroi et dans le Hainaut plus généralement. Puis on a lancé une série d’invitations à des mouvements de jeunes présents sur Charleroi pour mettre en place le groupe le plus large possible et ainsi toucher un maximum de jeunes avec ces réseaux. Pour l’instant il y a le PSL, les jeunes de Comac-Charleroi (le mouvement des jeunes du PTB), le Mouvement des Jeunes Socialiste de Charleroi, la JOC, les Jeunes FGTB, les jeunes de la LCR de Charleroi, et des jeunes politisés mais n’appartenant pas à une organisation ou un parti.

    ‘‘Avec le groupe, on s’est très vite dit qu’on ne devait pas uniquement se baser sur les organisations, mais aussi chercher à toucher des couches plus larges qui ne sont pas organisées pour les impliquer activement dans la campagne. C’est un principe de base démocratique et participatif auquel nous tenons dans cette campagne. Un des buts de la campagne, c’est que des groupes autonomes de mobilisation puissent se créer un peu partout, dans les écoles, dans les quartiers, dans les lieux de travail…

    ‘‘Le comité d’action a mis en place un agenda d’activités allant vers une manifestation qui se déroulera à Charleroi le 28 octobre avec jusqu’à cette date, des soirées de sensibilisations, des concerts, des distributions de tracts, la tenue de stands dans les artères de la ville. Un meeting de lancement et de présentation de la campagne a eu lieu le 25 août au centre jeunes, près de 40 jeunes étaient présents.’’

    LS : Les jeunes en lutte seront présents à la manifestation européenne du 29 septembre, comment considères-tu cette initiative.

    AT : ‘‘Nous lançons des activités au niveau local, mais le 29 nous voulons être fortement présents. Les organisateurs de la manif ont d’ailleurs décidé de laisser la tête du cortège aux jeunes, ce qui est important en termes de visibilité. Mais être présent est très important dans un cadre plus global. Notre lutte est une lutte internationaliste et internationale, contre des structures elles aussi internationales. Il nous faut la solidarité la plus large et la plus internationale possible pour mener à bien ce combat.

    ‘‘Mais pour mener ce combat, on ne doit pas seulement faire des manifs tous les deux ans. Le but de la campagne s’est aussi de montrer qu’on doit s’impliquer dans les luttes sur le long terme, sur le terrain, dans les quartiers, bien taper sur le clou au quotidien. Ce n’est pas en faisant une sortie de temps à autre qu’on va arriver quelque part. Il nous faut un plan stratégique de lutte globale, on ne peut pas se contenter de défendre nos conquêtes sociales ….C’est donc aussi l’occasion de lancer un message aux structures syndicales entre autres. Elles sont un outil de lutte des travailleurs, elles ont tendances à l’oublier : pour l’instant, on se limite à des activités de défense, mais on doit riposter et attaquer.

    "Un autre monde est possible, comme on dit, ouais, mais faudrait peut-être alors commencer à se bouger le cul…’’

    ==>jeunesenlutte.wordpress.com

  • Pas question de payer leur crise ! De vrais emplois pour tous!

    Durant l’été, nous continuons nos activités, et allons intervenir lors de différents festivals, en rue,… Différentes manifestations sont déjà prévues pour la rentrée, et nous allons utiliser ces deux mois pour déjà mobiliser pour des marches locales de jeunes pour l’emploi, pour une manifestation nationale pour l’environnement, contre le racisme et l’extrême-droite ou encore pour une manifestation antiguerre.

    Tract d’été du PSL et d’EGA

    – Tract en version PDF

    Après un premier succès à Mons

    Participe aux marches locales des jeunes pour l’emploi !

    à Anvers, Bruxelles, Charleroi, Liège, Louvain, Namur, Nivelles …

    La récession serait-elle terminée? Seuls les actionnaires le ressentent. Les grandes entreprises, les banques et les institutions financières ont été sauvées du naufrage par une injection massive d’argent public et aujourd’hui, ils renouent avec les profits record. Mais il ne faut pas s’attendre au même traitement pour sauver nos emplois. Au contraire, c’est aux travailleurs et aux jeunes que les patrons et leurs politiciens veulent faire payer la crise!

    Les annonces de licenciements se succèdent et 350 emplois disparaissent chaque jour. Cette année, on dépassera le cap des 750.000 chômeurs en Belgique et un jeune sur trois sera au chômage en 2011. Les emplois précaires (intérims, CDD,…) ont servi à mettre les jeunes sous pression quand tout allait bien. Et maintenant, on nous jette à la porte comme des kleenex aux premiers revers économiques, pour continuer à accroitre les profits.

    Soit chacun essaie de trouver des solutions individuelles, qui souvent n’existent pas, soit on tente de réagir collectivement. Un programme combatif pour l’emploi des jeunes est nécessaire. Il est tout à fait possible de répartir le travail disponible en diminuant le temps de travail sans perte de salaire et avec embauches compensatoires. Les moyens existent mais il faut aller les chercher là où ils sont : dans les coffres des patrons des grandes entreprises et des gros actionnaires. Mais pour y arriver, nous allons devoir lutter.

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    Avec EGA et le PSL

    • Défendons chaque emploi! Nationalisation des entreprises qui font des licenciements collectifs!
    • Stop aux contrats précaires! Des emplois décents pour tous avec un salaire minimum de 1500 € net!
    • Stop à la chasse aux chômeurs!
    • Partageons l’emploi disponible, 32 heures par semaine sans perte de salaire et avec embauches compensatoires!

    MARCHES des JEUNES pour l’EMPLOI : à Anvers contre le Millionnaire Fairs le samedi 25 septembre, à Bruxelles le jeudi 14 octobre (à 18h), à Charleroi le jeudi 28 octobre (à 18h) et bientôt: Liège, Louvain, Namur, Nivelles …
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    Une centaine de jeunes ont lancé la campagne avec une marche des jeunes pour l’emploi combative le 1er mai à Mons, à l’appel de section hennuyère d’Etudiants de Gauche Actifs (EGA), des Jeunesses Ouvrières Chrétienne (JOC), des Jeunes FGTB et du Parti Socialiste de Lutte (PSL). Cette première marche locale réussie pour des vrais emplois pour tous sera suivie par bien d’autres.

    Des marches sont prévues après l’été à Anvers, Bruxelles et Charleroi. A Anvers la manifestation prendra place contre le ‘Millionnaire Fair’ : ce salon du luxe réservé aux 59.000 millionnaires de notre pays ou la tenue de soirée est de rigueur. A Liège, Louvain, Namur et dans le Brabant Wallon, des comités Jeunes en Lutte pour l’Emploi ont été également lancés et des marches prendront place prochainement, et d’autre villes encore vont suivre. Chacun (tant les personnes que les organisations) qui le souhaitent peut participer activement à la campagne au sein de comités.

    Des comités Jeunes en Lutte pour l’Emploi peuvent être lancés dans les quartiers, dans les entreprises, dans les écoles et les unifs ou tout simplement autour de soi avec quelques connaissances pour mener des actions visant à mobiliser pour la manifestation. Avec une telle méthode, on peut commencer à organiser un rapport de forces pour mener des actions de plus grande ampleur par la suite.

    Prends contact avec nous pour participer à la campagne et/ou lancer ton comité.


    Après le fiasco de Copenhague et la marée noire provoqué par BP,

    Manifestation nationale pour l’environnement

    lors du sommet de Cancun dimanche 28 novembre à Bruxelles

    L’année dernière, EGA a participé à la grande mobilisation internationale à Copenhague. Des manifestations de masse ont eu lieu un peu partout en Europe et 15.000 personnes ont manifesté à Bruxelles. Une nouvelle manifestation nationale à Bruxelles se prépare pour le 28 novembre lors du sommet de l’ONU à Cancun au Mexique.

    La course aux profits entraine la pollution et les dérèglements climatiques. La marée noire provoquée par l’avidité de la multinationale pétrolière BP l’illustre. BP n’en est pas à sa première catastrophe et a de nouveau montré que ses actionnaires n’en ont rien à faire d’investir dans la sécurité du personnel et la sauvegarde de notre environnement : pour eux, seuls comptent leurs dividendes. Arrêtons ces pollueurs en nationalisant les multinationales pétrolières.

    La planète devient un monde imprévisible. Il faut s’en prendre à la cause réelle de la crise environnementale: le système capitaliste.


    Des Emplois, pas de Racisme !

    Rejoins les JAF et Blokbuster !

    Dans cette période de crise, les divisions provoquées par le racisme (comme le sexisme, l’homophobie,…) peuvent facilement fleurir sur base des pénuries d’emplois, de logements engendrées par 30 années de politique néolibérale.

    Blokbuster organise chaque année d’importantes actions contre le racisme et l’extrême-droite dont une manifestation nationale rassemblant environ un millier de jeunes contre la marche de la haine du NSV, l’organisation étudiante du Vlaams Belang. La prochaine manif anti-NSV aura lieu en mars à Gand. Une campagne antiraciste et antifasciste similaire à aussi vu le jour en Wallonie: les Jeunes Anti-Fascistes (JAF). Nous participons au lancement de cette initiative avec les jeunes FGTB et d’autres.

    Si le Vlaams Belang et le Front National ont subi une défaite ce 13 juin, cela ne signifie pas que le danger a disparu. Leur politique de «diviser pour régner» sert à affaiblir les travailleurs et les jeunes afin de pouvoir appliquer une politique encore plus antisociale que les partis traditionnels. Ils veulent solder au privé les services publics, s’attaquer aux syndicats et sont solidaires avec ceux qui licencient. Avec une réponse collective du mouvement ouvrier, le terreau social sur lequel se développent le racisme et l’extrême-droite peut disparaitre.


    Manifestation contre le sommet Européen des ministres de la guerre

    Jeudi 23 septembre À gand

    Fin septembre, se tiendra à Gand le sommet des ministres de la «défense» de la présidence belge de l’Union Européenne. Avec EGA et les organisations de paix, nous prenons l’initiative d’organiser une grande manifestation anti-guerre le vendredi soir à Gand. Les militaires européens sont aujourd’hui actifs dans toute une série de régions en conflits. L’occupation de l’Afghanistan et de l’Iraq en sont évidemment les exemples les plus connus. Mais dans d’autres pays aussi, des troupes sont déployées afin de sauvegarder les intérêts des multinationales.

    Le dernier gouvernement, sous l’impulsion du ministre de la guerre Pieter de Crem, a engagé la Belgique dans une voie de plus de participation aux interventions et guerres impérialistes partout dans le monde sous la bannière de l’OTAN. Le nouveau service militaire «volontaire» de De Crem utilise la même tactique que les recruteurs américains pour l’envoi de troupes en Irak et en Afghanistan: profi ter du haut taux de chômage et de précarité chez les jeunes pour les utiliser comme chair à canon bon marché. Reconstruit avec nous le mouvement anti-guerre en Belgique !

    Retrait immédiat des troupes d’Afghanistan et d’Irak !

  • POUR DES MARCHES DES JEUNES POUR L’EMPLOI

    POUR DES MARCHES DES JEUNES POUR L’EMPLOI

    Cette année, on dépassera le cap des 750.000 chômeurs en Belgique! Comme le dit la FGTB, ‘‘trouver un emploi dans le contexte de la crise que nous traversons ressemble à la quête du Graal!’’ De la même manière qu’Arthur et ses chevaliers ont leur Table Ronde dans la légende, organisons-nous dans des comités de Jeunes en lutte pour l’emploi!

    Par Nicolas Croes

    Il est plus que temps de riposter, et nous ne pouvons pas compter sur le gouvernement pour nous aider. Une des ‘‘grandes solutions’’ de la ministre de l’emploi, Joëlle Milquet, est le plan emploi ‘‘win-win’’ entré en vigueur ce premier janvier. Ce plan consiste à favoriser l’embauche de jeunes de moins de 26 ans, entre autres, en amadouant les patrons. Comment? En les faisant bénéficier ‘‘d’une réduction salariale pouvant aller jusqu’à 1.100 euros par mois’’ – en engageant pour peu de balle donc – et en offrant des ‘‘réductions de cotisations patronales de sécurité sociale. Dans certains cas, il y a pratiquement une exonération des cotisations.” En bref, le beurre, l’argent du beurre et le sourire de la crémière, tout ça apporté à domicile!

    Mais chaque ‘solution’ recherchée dans le cadre de ce système où seul prime le profit entraîne des effets bien pervers… Au-delà du transfert de moyens de la collectivité vers les patrons (avec de tels cadeaux, comment s’étonner que les caisses de l’Etat soient vides ?), la CSC dénonce, témoignages à l’appui, que les entreprises licencient afin d’engager d’autres travailleurs ‘‘win-win’’…

    Les ‘‘solutions’’ des partis traditionnels ne consistent qu’à caresser les patrons dans le sens du poil en montant les travailleurs les uns contre les autres. Les plateformes pour des marches de jeunes pour l’emploi affirment au contraire: organisons-nous ensemble, construisons la solidarité dans la lutte!

    Autour de projets clairs comme des manifestations locales, des comités peuvent être lancés dans les quartiers, dans les entreprises ou tout simplement autour de soi avec quelques connaissances pour mener des actions visant à mobiliser pour la manifestation. Avec une telle méthode, on peut commencer à organiser un rapport de forces pour mener des actions de plus grande ampleur par la suite.

    Comme expliqué dans ce journal, différentes villes commencent à voir émerger des comités, comme à Liège, où a eu lieu la première réunion publique de la plateforme locale ‘‘Jeunes en lutte pour l’emploi’’ ou encore à Mons où a eu lieu la première manifestation locale ce premier mai. Ces actions sont non seulement des occasions de développer les initiatives en termes de participation, mais aussi en termes de discussions sur les revendications, les méthodes,… En somme, ce sont aussi des «laboratoires collectifs» pour impliquer chaque jeune – ou moins jeune – qui a envie de lutter contre l’avenir pourri qui nous est réservé et qui se pose des questions sur la meilleure alternative à défendre contre l’exploitation capitaliste.

    En Grèce, en Espagne, en Irlande,… – là où les conséquences de la crise capitaliste sont plus profondes – on assiste au développement de manifestations massives et de larges mouvements de grève. Il n’y a aucune raison que notre pays soit épargné par un tel processus au fur et à mesure que la crise économique deviendra plus brutale pour les travailleurs et leurs familles. En construisant ces comités locaux, nous voulons d’ores et déjà engager la discussion sur le type de programme et d’actions dont nous avons – et aurons – besoin en nous basant sur la jeunesse, qui peut jouer un rôle dynamique pour aider à la généralisation des luttes.

    N’hésitez pas et prenez contact pour participer à un comité ou commencer à en lancer un autour de vous !

  • Campagne pour des marches de jeunes pour l’emploi: Résistance contre le chômage des jeunes – Résistance pour notre avenir!

    Le PSL mène campagne pour des marches locales de jeunes pour l’emploi afin d’organiser la riposte des jeunes pour l’emploi et leur avenir. Quelques initiatives concrètes ont déjà pris place dans cette direction, principalement du côté francophone, mais la dynamique est aussi en marche dans le nord du pays.

    Ce n’est aucunement un hasard si la campagne est plus avancée du côté francophone. Alors qu’un jeune sur trois sera au chômage en 2011, on parle de 40% en Wallonie. Cela signifie donc que près d’un jeune sur deux ne trouvera pas d’emploi et ne pourra pas commencer à construire son avenir.

    A Mons, ce premier mai, la plateforme “Jeune en lutte pour l’emploi-Hainaut” organise une manifestation pour lancer une série d’activités. Le samedi 26 juin se déroulera aussi une journée de débats consacrée au programme dont les jeunes ont besoin pour s’assurer un avenir par leur lutte. Ensuite, fin octobre, une manifestation prendra place à Charleroi. Autour de ce projet collaborent les Jeunes-FGTB de Charleroi, la Jeunesse Ouvrière Chrétienne de Charleroi, de Mons et de La Louvière et bien entendu le PSL et les Etudiants de Gauche Actifs. Des activités de ce type auront encore lieu à Namur et dans le Brabant Wallon avec les Jeunes FGTB et la JOC.

    A Liège, à la mi-avril, une première action symbolique a notamment eu lieu afin de mobiliser vers un premier meeting public qui a reçu la participation enthousiaste de plus d’une cinquantaine de personnes. Là, la campagne est menée conjointement par la FGTB-Jeunes, la JOC-Liège, Comac, Ecolo-J, la LCR et le PSL, qui y défend l’idée d’un appel pour une manifestation vers septembre-octobre lié à l’organisation de la mobilisation à travers des comités de quartiers, d’écoles, d’entreprises,… ou tout simplement avec un petit groupe autour de soi.

    A Bruxelles, quelques actions ont eu lieu dans le cadre de la campagne ‘‘Jeunes et emploi’’ du PSL. Une action a par exemple eu lieu début février pour protester contre la proposition de service militaire ‘‘volontaire’’ du ministre de la défense De Crem. Lors de la grève de la chocolaterie Godiva, à Koekelberg, nous avons mené une campagne de solidarité dans le voisinage. Dans les médias, on parle beaucoup des jeunes de Bruxelles, de bagarres et de violence, mais les jeunes en lutte pour l’emploi reçoivent bien moins d’attention! Pourtant, la lutte pour le droit d’avoir un emploi décent est un élément essentiel quand on parle de la violence parmi la jeunesse. Dans certains quartiers de Bruxelles, le chômage des jeunes peut atteindre les 70%! Comment imaginer que la frustration ressentie face à ce manque d’avenir n’entraîne aucun problème?

    Du côté néerlandophone, des actions sont prévues à Anvers et Gand pour la rentrée académique. A Gand, nous allons protester contre le sommet européen des ministres de la Défense. A Anvers, une Millionaire Fair se déroulera fin septembre, une foire réservée aux super-riches où nous irons protester. Cet étalage indécent de richesses se déroulera dans un contexte où 15% de la population vit sous le seuil de pauvreté en Belgique. Nous abordons ici plus largement la situation rencontrée dans le Hainaut et les actions prévues à Anvers.

    Champagne pour les millionnaires – Chômage pour les jeunes

    Thomas, du PSL-Anvers, explique: ‘‘Ce 25 septembre, nous voulons mener campagne à Anvers autour de la Millionaire Fair, une fête décadente pour les super-riches. Eux peuvent se réjouir que la crise soit désormais derrière eux, mais ce n’est pas du tout notre cas. En deux ans, le nombre de chômeurs dans la province d’Anvers a augmenté de 30%, et de 50% chez les jeunes. Dans la ville d’Anvers, plus de 11.000 jeunes de moins de 30 ans sont sans emploi. Le taux de chômage a dépassé la barre des 15%. Et ce chiffre ne tient pas compte de la restructuration d’Opel-Anvers et de ses conséquences!

    ‘‘La Millionaire Fair s’adresse à ces “richs and famous” pour leur livrer des informations sur “le sommet absolu de l’industrie du luxe nationale et internationale.” Si vous avez envie d’un nouvel hélicoptère, vous pouvez l’acheter là-bas, entre gens de bonne compagnie. Car pour les gens ordinaires, il n’est pas question d’entrer. Pénétrer dans cet antre du luxe revient à 35 euros par personnes, et la tenue de soirée est de rigueur. L’évènement est orienté vers les 59.000 millionaires de notre pays. “Pendant le déroulement de cette fête de millionnaires, nous voulons mener des actions autour du thème ‘‘nous ne voulons pas payer pour leur crise’’. Les gigantesques montants de dividendes pour les actionnaires et les bonus des topmanagers sont de retour, mais le chômage continue son ascension. Ce serait à nous de payer pour une crise dont nous ne sommes en aucun cas responsables ?

    ‘‘La Millionaire Fair d’Anvers sera pour nous l’occasion de lancer la campagne “Jeunes et emploi” que nous espérons pouvoir mener avec d’autres organisations. Contrairement à ce qui est dit dans les médias, nous ne nous considérons pas comme une ‘‘génération perdue’’, mais comme une génération qui va mener une lutte résolue pour assurer son avenir. La concentration de richesses dans les mains d’une petite élite va de pair avec une pauvreté grandissante pour des couches sans cesse plus large de la population.

    ‘‘Nous voulons lutter pour la répartition du temps de travail, pour les 32 heures sans perte de salaire et avec embauches compensatoires et sans perte de salaire. Nous exigeons aussi le maintien de la prépension et la défense des fins de carrière – pourquoi laisser les plus âgés bosser plus longtemps si les jeunes ne trouvent pas d’emploi? C’est avec ce genre de revendication que nous voulons lancer notre campagne le premier mai à Anvers, Malines et Mol. De là, nous allons pousser la campagne vers le 25 septembre et les protestations contre la Millionaire Fair.’’

    Hainaut : Pays noir et sombres perspectives

    Le jugement ‘‘Jaguar’’ a marqué les esprits. Un jugement selon lequel il n’est pas des plus malin d’exposer sa richesse dans une région aussi sinistrée que Charleroi, cela tranche avec les discours triomphalistes des politiciens concernant la lutte contre la pauvreté.

    A l’époque des débuts des affaires ‘‘Van Cau’’, beaucoup de chiffres étaient sortis, dont celui concernant le fait qu’un jeune sur deux est au chômage dans la plus grande métropole wallonne! Depuis, la crise est passée par là…

    On parlait du Pays Noir en référence au charbon, aujourd’hui ce serait en termes d’avenir… Le revenu annuel moyen par habitant est dans le Hainaut de 12.647 euros et le taux de chômage y était de 21% en 2009 (contre 17,6% pour toute la région wallonne et 7,1% en Flandre).

    L’aspect le plus dramatique est peut-être le taux de chômage parmi les jeunes. En 2007, le taux de chômage chez les 15-24 ans de la province était de 36,8%! Sur les 660 régions d’Europe, ces chiffres plaçaient le Hainaut à la 5ème place, après, entre autres, la Guadeloupe et la Martinique.

    Avec des données pareilles la campagne du comité pour des marches de jeunes pour l’emploi-Hainaut a fort à faire!

  • Une campagne électorale réussie pour le Parti Socialiste de Lutte!

    En Wallonie et à Bruxelles, après avoir déjà connu des campagnes électorales sous le nom de Mouvement pour une Alternative Socialiste (MAS), nous avons participé aux élections avec notre tout nouveau nom : Parti Socialiste de Lutte. Nous avons constitué des cartels (avec la LCR pour l’Europe, avec le PC, la LCR et le PH aux régionales à Bruxelles) et avons déposé nos propres listes (PSL) aux régionales à Mons, Nivelles et Liège. Pour la troisième fois de son existence, notre parti s’est présenté dans la Flandre entière au collège électoral néerlandophone, comme au Sénat en 2003 et pour l’Europe en 2004, mais aussi, pour les ré- gionales dans toutes les provinces; une première.

    Par Eric Byl

    Pour certains, il est évident que l’on ne peut que baisser les yeux face à notre score électoral. L’auteur se souvient d’un autre temps. A l’époque de Militant/Militant Links (dans les années ‘90), participer aux élections à une échelle nationale sous notre propre nom était un rêve. Nous n’avions à l’époque même pas assez de membres pour remplir une liste! Notre toute première participation électorale date de ’99, à Gand-Eeklo, l’unique arrondissement où nous avions pu déposer une liste, avec un résultat de 478 voix. La même année, du côté francophone, nous avons eu un candidat sur la liste Debout de Roberto D’Orazio, qui avait récolté 46.000 voix pour l’Europe. Plus tard, en 2003, nous avons participé aux listes RDS-PC et PC-RDS à Bruxelles, Mons et Liège, avec une série de candidats.

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    Nous avons obtenus 7.954 voix pour le parlement européen avec la liste commune LCR-PSL (0,32%). En 2004, à l’époque où le PSL s’appelait encore le Mouvement pour une Alternative Socialiste (MAS), nous avions obtenus 5.675 voix (0,23%). Pour le collège électoral néerlandophone, nous avons obtenu 9.000 voix (0,24%). Nous avons également eu 10.038 voix pour le parlement flamand (0,24%). Pour les régionales, la liste unitaire bruxelloise PC-PSL-LCR-PH a obtenu 2.042 voix (0,5%).

    Du côté francophone, pour les européennes, le PTB a obtenu 1,16%, le PC 0,31% et CAP-D’Orazio 0,31%. La division a joué un rôle dans ces résultats, mais il existait heureusement une liste unitaire, celle qui a rassemblé la LCR et le PSL. D’autre part, auprès d’une certaine couche, le PTB a pu être vu comme une forme d’alternative, dans les deux collèges linguistiques. Une partie des électeurs a hésité, pour voter en définitive le PTB. Du côté néerlandophone, nous avons reçu moins de suffrages que lors des élections européennes précédentes. Là aussi, la question du PTB a joué, et il existait encore une liste CAP. Le PTB y a récolté 1%, mieux qu’en 2004.

    Aperçu de nos résultats:

      Élections Européennes:

    • Collège électoral francophone: LCR-PSL. 7.954 voix
    • Collège électoral néerlandophone: LSP. 8.985 voix

      Élections Régionales:

    • Bruxelles: (PC-PSL-LCR-PH): 2.042 voix | 0,5%
    • Liège (PSL): 792 voix | 0,24%
    • Mons (PSL): 411 voix | 0,29%
    • Nivelles (PSL): 305 voix | 0,14%
    • Flandre-Orientale: (LSP): 2.665 voix | 0,28%
    • Flandre-Occidentale (LSP): 2.023 voix | 0,26%
    • Anvers (LSP): 2.735 voix | 0,25%
    • Brabant Flamand (LSP): 1.592 voix | 0,24%
    • Limbourg (LSP): 1.023 voix | 0,19%

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    Notre objectif n’a jamais été de faire le “plein de voix”, mais bien d’utiliser la campagne électorale et la plus grande attention pour la politique afin de diffuser notre programme à une plus large échelle. Vous souvenez-vous des affiches sans photo et avec beaucoup de texte? Ce sont les nôtres. Au moins, on sait pour quoi on vote. Nous n’utilisons pas la ruse de publicitaires, mais une plate-forme pour populariser des idées : “nationaliser pour sauver les emplois, pas les profits”, “des logements abordables, plus de logements sociaux publics”, “7% du PIB pour l’enseignement” et “stop à la commercialisation des soins, pour un service public national de santé”. Nous avons aussi voulu populariser l’idée de la construction d’un nouveau parti des travailleurs, une nouvelle force à gauche, idée à la base de nos cartels avec le PC, la LCR, et le PH.

    Nous avons encore eu certaines discussions à propos du Comité pour une Autre Politique (CAP), avec lequel nous avons encore participé aux élections fédérales en 2007. Le problème avec le CAP était une question de clarté politique. Le PSL a prouvé à de nombreuses reprises depuis ‘99 que nous voulons et savons collaborer avec d’autres, mais pas si cela devient contre-productif.

    Notre priorité ne se situe pas au niveau des voix, mais bien au niveau de nouveaux militants pour renforcer le mouvement. Durant cette campagne, nous avons gagné 40 nouveaux membres, et il reste encore autant de demandes d’adhésions. Nous ne parlons pas ici d’adhésions sur papier, mais de militants s’intégrant effectivement à notre fonctionnement quotidien. Nous avons encore dû récolter des milliers de signatures de parainage pour pouvoir nous présenter. Mais cette fois-ci, nos “parrains” n’ont pas seulement reçu un tract, ils ont pu intégrer notre nouvelle newsletter. Avec la production de quelques centaines de drapeaux professionnels, la publication régulière d’un tract de masse, des investissements dans des facilités d’impression, de nouveaux mégaphones, etc. nous voulons à l’avenir impliquer non seulement nos militants, mais aussi plus régulièrement nos sympathisants. C’était d’ailleurs un des objectifs de cette campagne électorale : utiliser ces élections pour augmenter notre périphérie, la structurer, et l’impliquer plus intensément dans notre travail. Nous disposons maintenant d’un fichier de quelques milliers de personnes à contacter régulièrement.

    Cette fois-ci, notre fonds électoral ne s’est pas constitué au détriment des ressources dont nous avons besoin pour notre fonctionnement quotidien. Les 30.000 euros que nous avons utilisé représentent environ 50% de plus que notre niveau normal de fonds de lutte. Le résultat a été en Flandre de quelques 9.000 voix pour l’Europe, et un peu plus de 10.000 pour le parlement flamand, mieux qu’en 2003, mais moins qu’en 2004. Mais cette fois-ci, nous avions à nos côtés non seulement le PvdA (le PTB en Flandre), mais aussi le CAP. De plus, après avoir promis pareil avec Dirk Van Duppen et Maria Vindevoghel, le PvdA a assuré envoyer Kris Merckx (Anvers) au parlement, avec le même résultat. Mais alors que seule une partie de la gauche avait été menée par le bout du nez (rouge) les fois précédentes, l’attention a cette fois-ci dépassé ce cercle. Du côté francophone, nous avons obtenu 8.000 voix avec la liste LCR-PSL, juste devant le PC-PGE et CAP-D’Orazio. A Bruxelles, la liste PC-PSL-LCR-PH a récolté 2.000 voix. Tant dans le canton de Liège que ceux de Mons et de Nivelles, le PSL, CAP-D’orazio et le PC-PGE obtiennent des chiffres comparables.

    Tous ensemble la prochaine fois ?


    • Nouvelles du PSL
    • Site "Elections – 2009" du PSL

    Notre campagne en quelques images…

    Il est loin d’être évident de faire un bilan de tout ce qui a été fait durant cette campagne. A côté des photos ci-dessous, il faut rajouter bien des manifestations où nous avons défendu nos positions, bien des stands en rue, des porte-à-porte, des collages, des interventions dans des meetings des partis traditionnels, des réunions locales,… Mais aussi des interventions à des piquets de grève et à des manifestations avec du matériel spécifique. Enfin, à côté de de la campagne proprement dite, il y a encore eu notre journée de débats nationale pour la Journée Internationale des Femmes, etc.

    Encore une fois, un grand merci à tous ceux qui nous ont aidé! Nous les invitons bien entendu – ainsi que les lecteurs de www.socialisme.be – à continuer à soutenir le PSL et de ses campagne voire, c’est encore mieux, à rejoindre notre parti.

    • Plus d’infos sur le PSL

    L’affiche PSL et l’affiche commune LCR-PSL


    Collecte de signatures de parrainage


    Manifestation anti-NSV à Louvain


    Lancement de la campagne du PSL le 4 avril


    Meeting LCR-PSL à Liège


    1er mai


    Meeting PSL à Mons


    Vottem: 10 ans déjà, je ne l’accepte pas!


    Meeting PC-PSL-LCR-PH


    Manifestation de la Confédération Européenne des Syndicats


    Meeting commun LCR-PSL à Bruxelles


    Conférence de presse LCR-PSL avec Olivier Besancenot


    Autres

  • Soutenez le Parti Socialiste de Lutte le 7 juin, mais aussi après!

    Le PSL/LSP a commencé cette campagne électorale avec des moyens limités, mais avec beaucoup d’ardeur et combativité. Notre objectif était double. Nous voulions d’une part stimuler le débat idéologique auprès de l’homme de la rue, parmi les gens, en mettant en avant un programme de lutte socialiste – voir notre tract – et en diffusant l’idée de la nécessité d’un nouveau parti des travailleurs. D’autre part, nous voulions renforcer notre parti par cette campagne. Avoir un bon programme est qu’une chose – construire une force sous la forme d’un parti pour pouvoir également réaliser ce programme en est une autre!

    Par Els Deschoemacker

    Durant cette campagne, nous vous avons régulièrement tenu informés des dernières nouvelles, de nos points de vue et positions politiques et nous voulons déjà vous remercier d’y avoir accorder de l’intérêt! Sans votre soutien, cette campagne n’aurait pas été possible. A peu près 14.000 personnes ont signé nos listes de parrainage en Belgique pour nos listes régionales (PSL ou PC-PSL-LCR-PH à Bruxelles) ou pour les européennes, que ce soit pour la liste LSP en Flandre ou la liste LCR-PSL en Belgique francophone. Beaucoup de petits dons nous ont permis de presqu’atteindre les objectifs de notre fonds électoral. Des centaines de militants et de sympathisants ont mené campagne dans leur environnement, ont collé nos affiches,… et ont fait de cette manière que le programme du PSL était présent dans les rues de presque toutes les provinces et y était discuté.

    En 2003, le PSL a pour la première fois de son existence pu déposer une liste pour toute la Flandre, notamment pour le Sénat. En 2004, nous avons défendu une liste pour les européennes, tant pour le collège électoral flamand que pour le francophone (toujours à l’époque sous notre ancien nom de Mouvement pour une Alternative Socialiste). En 2007, nous avons participé à la campagne du Comité pour une Autre Politique aux élections pour la Chambre et le Sénat. A l’époque, il n’était question en Wallonie que de Mons et Liège. Cette fois, sous notre propre nom de PSL, nous avons ajouté une liste pour l’arrondissement de Nivelles. A côté de ces listes régionales sous le sigle du PSL, nous avons pu réaliser des listes communes pour les européennes avec la LCR (liste LCR-PSL) et avec le PC et le Parti Humaniste pour les régionales à Bruxelles (liste PC-PSL-LCR-PH).

    Nous avons eu peu de soutien des médias, tout particulièrement en Flandre. Cela limite bien entendu nos chances. Nous espérons toutefois bien entendu rompre ce boycott à terme. Mais nous pouvons déjà être contents du dévouement de tous ceux qui nous ont aidé et des réactions que nous reçues dans la rue. Nous espérons bien pouvoir compter sur votre soutien dans l’isoloir ce 7 juin! Cela ne peut que renforcer le Parti Socialiste de Lutte et nos initiatives avec d’autres.

    Mais les élections ne sont qu’une photographie, qu’un instantané. La lutte continue après les élections. L’existence du système de chômage économique n’a pas pu empêcher les données de chômage de devenir plus alarmantes ces derniers mois, et il faut s’attendre à des records, avec toutes les conséquences sociales qui viennent avec un tel drame. Les partis traditionnels sont en plus en pleine préparation pour nous présenter la note de leur politique, quel que soit le gouvernement finalement formé.

    Dès lors, nous ne vous demandons pas seulement de voter pour les listes auxquelles nous participons et pour nos candidats, mais de sérieusement réfléchir pour rejoindre notre parti et jouer un rôle dans la construction du PSL et dans les mouvements de lutte à l’avenir. Les élections sont évidemment importantes, mais ce n’est pas le seul terrain de lutte. Dans les entreprises, à l’école, dans nos quartiers,… les luttes vont arriver bientôt, luttes pour le droit à l’emploi, pour plus de logements sociaux, pour un enseignement de qualité et abordable, pour des soins de santé pour chacun,… Pour nous, la construction d’un parti n’est pas un but en soi, mais un moyen : un moyen de nous organiser et de propager un programme de lutte.

    Si vous ne voulez cependant pas encore faire ce pas, vous pouvez continuer à nous soutenir et à nous suivre en prenant par exemple un abonnement à notre journal et/ou en donnant un soutien financier sur base mensuelle pour nous aider à récolter notre fonds de lutte!

    Vous avez encore des questions ou des remarques? Vous voulez nous donner votre opinion sur notre campagne ou sur notre programme? Vous voulez nous rencontrer et être invité pour une discussion ou pour nos meetings et activités publiques? N’hésitez pas et prenez contact avec le PSL.

  • CAMPAGNE LCR-PSL: toutes les vidéos

    Au cours de cette campagne électorale, plusieurs vidéos ont été réalisées, abordant différents aspects du programme défendu par la liste LCR-PSL ou plus particulièrement sur le programme que défend le PSL pour les élections régionales. Elles sont rassemblées ci-dessous.


    Interview d’Eric Byl sur le programme du PSL

    Au meeting de lancement de notre campagne électorale en avril, Pablo a réalisé une interview d’Eric Byl, secrétaire général du PSL/LSP, au sujet de notre campagne électorale et des revendications centrales du PSL.

    Par Pablo V, PSL


    CLIP de campagne de la liste LCR-PSL

    Présentation de Céline Caudron (LCR), et de Karim Brikci (PSL), respectivement première et second candidats sur la liste LCR-PSL pour les européennes, qui présentent différents points de programme.

    Par Chris Den Hond, LCR


    Dépôt de la liste LCR-PSL à Namur

    Le 10 avril 2009, nous avons été déposer au Palais de Justice de Namur les milliers de signatures de parrainage validées nécessaires pour pouvoir présenter une liste aux européennes. Cette vidéo comprend des interviews de Céline Caudron, LCR, tête de liste LCR-PSL; de Nadine Mertens, PSL, 4e effective LCR-PSL et tête de liste PSL pour les régionales à Nivelles; d’Elisa De Noël, PSL, 3ème suppléante LCR-PSL et tête de liste pour les régionales à Mons et enfin de Freddy Dewille, LCR, dernier suppléant LCR-PSL.

    Par Chris Den Hond, LCR


    Soutien international à la liste LCR-PS

    Avec notamment une interview de Virginie Prégny, membre du Nouveau Parti Anticapitaliste en France et du courant Gauche Révolutionnaire, notre organisation-soeur en France.

    Par Chris Den Hond, LCR


    Conférence de presse de la liste LCR-PSL

    La liste LCR-PSL (n°24 au scrutin européen) avait organisé une conférence de presse le mercredi 29 avril devant les panneaux d’affichage électoraux d’Etterbeek. Le programme a été présenté par 4 candidats, ainsi qu’une action de protestation contre l’abus de pouvoir des MR, PS, CDH et ECOLO qui s’octroient le monopole des panneaux d’affichage électoral.

    Par Chris Den Hond, LCR


    Olivier Besancenot soutient la liste LCR-PSL

    Olivier Besancenot, porte-parole du Nouveau Parti Anticapitaliste NPA en France, soutient "avec enthousiasme" la liste LCR-PSL pour les élections européennes en Belgique.

    Par Chris Den Hond, LCR


    Interventions au meeting LCR-PSL du 15 mai dernier

    Voici les vidéos des 4 interventions qui ont pris place au meeting commun de la LCR et du PSL qui s’est déroulé juste après la manifestation de la Confédération Européenne des Syndicats à Bruxelles le 15 mai dernier. Hélas, l’intervention de notre camarade Bart Vandersteene n’est pas complète, il manque la partie consacrée à l’importance d’un programme de transition pour faire le pont entre les exigences directes et la nécessité cruciale de la construction d’une société socialiste. Bart avait à cet effet pris exemple sur l’affiche du PSL.

    Vidéos par Chris Den Hond, LCR

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