Tag: Mons

  • A propos du parti – Nouvelles du PSL

    Cette rubrique de socialisme.be vous propose des nouvelles de notre parti, de ses activités et initiatives,… Cette rubrique comprend donc divers courts rapports d’actions, des brèves de campagne, des appels pour des conférences, des rapports de réunion, ou encore de petits textes de nouveaux membres qui expliquent pourquoi ils ont rejoint notre parti.


    [box type=”shadow” align=”alignright” width=”100″]

    A noter dans votre agenda

    • Jeu. 28 mars. Gand. Discussion sur "Le Capital" de Marx, avec Eric Byl.
    • Ve. 29 mars. Namur. Souper de section.
    • Sa. 30 mars. Liège. Manifestation syndicale contre la "logique capitaliste".
    • Sa. 30 mars. Bruxelles. Souper de soutien au travail politique de nos camarades sud-africains.
    • Sa. 30 mars. Mons. Assemblée générale du district Hainaut-Namur.
    • Sa. 30 mars. Mons. Souper de soutien de la section de Mons du PSL.
    • Sa. et di. 13-14 avril. Week-end "Socialisme 2013".
    • Sa. 27 avril. Meeting de la gauche à Charleroi
    • 1er mai: participation aux activités de premier mai
    • 4-7 juillet. Camp d’été d’EGA

    [/box]

    Social africain en soutien à nos camarades sud-africains

    Le district de Bruxelles du Parti Socialiste de Lutte et les Etudiants de Gauche Actif vous invitent à venir passer une agréable soirée autour d’un bon repas.

    Visiblement, l’hiver ne semble pas vouloir se terminer. Quoi de mieux qu’un bon plat africain afin de se redonner du courage pour les luttes à venir ? De plus, cela nous permettra de discuter de l’évolution du travail de nos camarades en Afrique du Sud.

    Au menu : Un Poulet Yassa (plat traditionnel sénégalais) préparé par un authentique sénégalais 🙂 Et bien sûr une bonne ambiance et des boissons à prix démocratique.

    Le prix du plat – composé de deux cuisses de poulet et accompagné de riz et d’une sauce délicieuse – est de : 3,5€ pour les étudiants du secondaire, 5€ pour les non-salariés et les étudiants du supérieur et de 8€ pour les salariés.

    Nous vous attendons nombreux.

    Contact : Pablo : 0475/43.40.68


    Souper de section à Namur

    Le souper trimestriel de la section namuroise du PSL aura lieu ce vendredi 29 mars ! Nous commencerons à 19h, ceux qui le souhaitent peuvent arriver plus tard ou ne passer que pour boire un verre.

    Comme d’habitude, ce sera l’opportunité rêvée de discuter de manière plus informelle des nombreuses idées du PSL ainsi que de son programme.

    5€ pour le souper avec une boisson et 1€ par boisson supplémentaire.

    Contact : Pierre : 0494/11.58.90

    Assemblée générale de district Hainaut-Namur et souper de soutien

    Ce samedi sera décidément une journée bien chargée pour les militants du PSL du district de Hainaut-Namur. Après la manifestation syndicale du matin à Liège, nos camarades tiendront une assemblée générale qui abordera, de 15h à 18h15, la stratégie du PSL pour construire les forces révolutionnaires dans la période à venir. Il sera notamment question des différentes tâches concrètes du travail politique d’une section : la diffusion des publications du parti, la récolte de la solidarité financière et des cotisations et bien entendu le recrutement de nouveaux membres. Evidement, toute cette discussion s’intégrera dans le contexte des prochaines campagnes du PSL.

    Quant aux camarades d’autres districts, ils sont les bienvenus, un départ groupé sera notamment prévu à partir de Liège après la manifestation.

    Ensuite, à partir de 19h, un souper de soutien de la section de Mons du PSL se déroulera au même endroit. Ce sera l’occasion de discuter de nos idées et de nos campagnes autour d’un bon repas et d’un bon verre. Le souper est ouvert à tous et permet de discuter dans une ambiance conviviale et moins formelle que lors des réunions. Les bénéfices serviront intégralement à financer nos activités politique.

    Le souper reviendra à 5€ avec une boisson, les autres boissons seront à 1 €.

    Contact : Ben : 0477/75.21.49


    Discussion sur "Le Capital" de Marx, avec Eric Byl, à l’université de Gand

    Dans le cadre d’un cycle de formation marxiste, nos camarades de Gand organisent ce jeudi une discussion sur Le Capital, l’ouvrage bien connu de Karl Marx, et sur son actualité à l’heure de la plus grande crise économique depuis les années ’30.

  • L’espace s’agrandit pour une gauche conséquente. Le PSL félicite le PTB+ pour ses bons résultats

    Dimanche dernier, le PTB+ a réalisé d’excellents résultats, notamment à Anvers et en région liégeoise. Ces bons résultats illustrent le potentiel existant pour les forces d’opposition de gauche. Le PSL félicite les camarades du PTB + pour cette percée.

    Par Bart Vandersteene et Anja Deschoemacker

    Les scores obtenus par toutes les initiatives de gauche, et en particulier ceux des listes PTB +, prouvent que l’espace existe bel et bien pour la construction d’une réelle force de gauche en Belgique. En Flandre, les résultats électoraux ont été particulièrement bons à Anvers, Genk et Zelzate. En Wallonie, les scores ont été élevés à Liège, Herstal, Seraing, Flémalle, Charleroi, Mons et La Louvière. A Bruxelles, le PTB + a obtenu ses premiers élus à Molenbeek et Schaerbeek.

    Nous espérons que le PTB + jouera un rôle de force d’opposition active contre les politiques d’austérité et offrira ainsi une voix à la résistance qui se développera dans les rues, les quartiers, les lieux de travail et parmi la jeunesse. Nous espérons également que le PTB + sera préparé à travailler dans l’unité, avec les autres forces de gauche.

    Dans différentes régions, d’autres forces de gauche ont pu obtenir des résultats importants. A Liège, la liste VEGA, qui comprenait également des membres du PSL comme candidats d’ouverture, a atteint les 3,6% et a dorénavant un élu. À Saint Gilles, la liste Gauches Communes tirée par Anja Deschoemacker a obtenu 3,7% des voix, sans avoir d’élu. Dans la même commune, le PTB a eu 3,8%, sans élu non plus. Mais un front de gauche entre ces deux listes aurait permis d’obtenir au moins deux élus. A Gand, une liste commune du PTB et de Rood ! aurait permis d’envoyer une voix d’opposition de gauche au conseil communal.

    Nous pensons que la gauche doit adopter une approche inclusive pour construire l’expression politique de l’opposition à la politique néolibérale d’austérité. Tout au long de l’inévitable résistance qui sera nécessaire au cours des mois et années à venir, une gauche large et forte pourra être développée. Avec ses excellents résultats, le PTB+ peut jouer un rôle important dans ce processus. Nous espérons que les forces de gauche organisées et inorganisées pourront travailler de concert à une unité dans la diversité afin de renforcer la voix de l’opposition croissante à la logique néolibérale et au capitalisme.

  • Y en a marre de la chasse aux chômeurs !!!

    La propagande des partis traditionnels et du patronat veut nous faire avaler que les chômeurs sont des fainéants qui ne cherchent pas de travail et que, soi-disant, « du boulot, il y en a ». C’est ce qui justifierait l’exclusion des chômeurs. Pourtant, c’est totalement faux pour peu que l’on regarde attentivement la situation. Ces dernières années, entre 25 000 et 30 000 offres d’emploi apparaissent chaque mois(1) face à des centaines de milliers de sans emploi – 421 823 chômeurs complets indemnisés en 2011 pour être précis(2). Pas besoin d’être un mathématicien de génie pour comprendre qu’il n’y a pas assez d’emplois disponibles !

    Par Ben (Charleroi)

    Le taux de chômage pour 2012 devrait être de 13% et flirte avec les 20% dans des villes comme Charleroi, Bruxelles, Liège, Mons ou La Louvière. En fonction de la méthode de calcul, on peut arriver à des chiffres encore plus élevés ; le taux de sous-emploi (3), lui, devrait être de 19% pour cette même année. Cette situation est amenée à s’empirer, comme à Charleroi où il n’y a déjà qu’une seule offre d’emploi pour 40 demandeurs et où Duferco a récemment annoncé la fermeture définitive du hautfourneau de Carsid. 1000 travailleurs sont directement concernés.

    Pourtant, alors que chercher du travail s’apparente aujourd’hui de plus en plus à chercher une aiguille dans une botte de foin, le gouvernement accroit ses sanctions contre les chômeurs. Le premier novembre commencera la dégressivité accélérée des allocations de chômage (après les élections communales évidemment…). En gros, les allocations de chômage vont tomber plus rapidement à leur niveau ‘‘plancher’’ : 919 euros pour un isolé, 1090 euros pour un chef de ménage et 484 euros pour un cohabitant. Avec des montants pareils, on ne peut pas dire que les chômeurs ‘‘profitent’’, ils ont tout juste de quoi (sur)vivre au jour le jour.

    Tout ce qu i nous divise nous affaiblit !

    Évidemment, quand on travaille pour gagner à peine plus, il y a de quoi être en rogne. Mais s’en prendre aux chômeurs, c’est se tromper d’ennemi, car on est tous dans la même merde. Les véritables profiteurs, ce sont ceux qui s’en mettent déjà plein les poches – les grands patrons et les grands actionnaires – et qui profitent, en plus, des intérêts notionnels, des réductions de cotisations patronales (etc.). Ces patrons touchent en une seule année ce que nous touchons en plusieurs décennies ou même en siècles. En 2010, Carlos Britos (AB Inbev) a ainsi touché l’équivalent de 418 salaires minimums et Pierre Marianni (Dexia) en a touché 110. Les voilà les profiteurs !

    Et pendant qu’on se divise entre chômeurs et travailleurs et que les vrais profiteurs continuent de se gaver, la chasse aux chômeurs pousse ces derniers à accepter n’importe quel travail, à n’importe quelle condition. Les nouvelles mesures nous forceront à obligatoirement accepter des emplois après 3 mois de chômage, même s’ils n’ont rien à voir avec notre diplôme ou notre profession. La distance prévue pour que l’on soit obligé d’accepter un boulot passera de 25 à 60 km à vol d’oiseau, qu’importe la durée du trajet et les possibilités de transport. En 2013, le contrôle de disponibilité des chômeurs sera étendu jusqu’à 55 ans et jusqu’à 58 ans en 2016. La conséquence, c’est que ce sont les salaires de l’ensemble des travailleurs qui vont baisser, les conditions de travail aussi, et vu qu’il est matériellement impossible que tous les chômeurs trouvent un emploi, ça veut tout simplement dire qu’on va balancer les gens dans la pauvreté et la misère. Le fait qu’il y ait déjà 15% de pauvres en Belgique n’a pas l’air de priver de sommeil les politiciens traditionnels.

    C’est todi les p’tits qu ’on spotche !! (C’est toujours les petits qu’on écrase)

    Les politiciens traditionnels ont bien compris qu’il est plus facile de s’en prendre aux plus pauvres que d’aller chercher l’argent là où il est, dans les poches du patronat et des riches. Les chômeurs, de par leur situation précaire, sont évidemment des proies de premier choix. On ne le répétera jamais assez ; c’est au chômage qu’il faut s’en prendre, pas aux chômeurs ! Ce qu’il faudrait, plutôt que de jeter des centaines de milliers de personnes dans la pauvreté, c’est répartir le travail nécessaire parmi l’ensemble de la population active, avec une réduction collective du temps de travail, sans perte de salaire et avec embauches compensatoires.


    (1) Chiffre ONEM

    (2) Chiffre ONEM

    (3) Le taux de sous-emploi tient compte, en plus des demandeurs d’emploi inoccupés, des travailleurs à temps partiel involontaires et du chômage temporaire ; il se mesure en volumes d’heures.

  • Nous avons besoin d’un relais politique !

    Plusieurs éléments récents (1) ont relancé les discussions sur la nécessité d’un large parti de gauche ou un front de différentes organisations capable de regrouper tous ceux qui veulent lutter contre l’austérité et les politiques néolibérale qu’on nous impose. Une telle formation pourrait convaincre à nouveau tous ceux qui sont électoralement démoralisés mais, surtout, elle permettrait de pousser la résistance et les luttes en avant.

    Par Ben (Charleroi)

    Un début de scission entre le PS et la FGTB

    Si certains pensent encore que le PS est le moindre mal, beaucoup commencent à faire le bilan des 20 ans de pouvoir du PS : Plan global en 1993, suppression massive de postes dans l’enseignement en 2005, mise en place de la chasse aux chômeurs en 2004, Pacte des générations en 2005 et maintenant un budget d’austérité comme la Belgique en a rarement connu.

    Comme des milliers de militants syndicaux et politiques le répètent depuis des années, le PS n’est plus un relai politique pour les syndicats. Au contraire, il participe à l’élaboration d’une politique néolibérale qui s’attaque frontalement au niveau de vie de la majorité. C’est pourquoi, après la CGSP-admi de Tournai et Mons, ce fut au tour de la FGTB de Charleroi de dire que “le PS nous a trahi une fois de plus, une fois de trop”. Puis de déclarer : “Aujourd’hui, camarades du PS, la politique du moindre mal ne passe plus chez nos militants. La phrase magique “ce serait pire sans nous” fait offense à leur intelligence.”

    Le ras-le-bol exprimé par la FGTB de Charleroi s’est donc concrétisé par un appel à rassembler à gauche du PS et d’ECOLO. “Il y a la des forces vives, actives, militantes et anticapitalistes porteuse d’espoir pour le monde du travail. Cela ne sera pas chose facile, mais si chacun peut faire un pas vers l’autre, PTB, LCR, PSL, PC, gauche chrétienne peut-être, gauche du PS et d’ECOLO s’il en reste, sûrement, nous pourrons certainement renouer avec l’espoir pour le monde du travail”.

    Une nouvelle formation à l’ordre du jour

    Le potentiel pour une nouvelle formation de gauche véritable, prête à s’opposer aux mesures d’austérité et à construire son propre programme basé sur les besoins réels des travailleurs et de leur famille est énorme. C’est ce qu’illustre l’intérêt pour le Front de Gauche en France ou pour Syriza en Grèce.

    En Belgique aussi ce potentiel existe. D’une certaine manière, l’interêt pour le Mouvement de Gauche de Bernard Wesphael est un élément qui le démontre. Même si l’orientation que prendra ce nouveau mouvement est encore incertaine : en cavalier seul ou non ? Avec une orientation claire vers les luttes des travailleurs ?

    En tout cas, comme beaucoup, nous sommes convaincus qu’une gauche plurielle, syndicale et associative est possible. Mais cette nouvelle formation se doit d’être démocratique, ouverte et capable de fédérer respectueusement les différents courants et sensibilités de la gauche, car il est évident que les divergences politiques ne vont pas disparaitre d’un coup. Mais l’ère des partis qui considérait chaque désaccord comme un problème à éliminer est heureusement derrière nous. Le débat démocratique et le respect des majorités et minorités rend possible de surmonter des désaccords en les considérants pour ce qu’ils sont : des contributions à un débat.

    Les discussions ne font évidemment que commencer. Les diverses organisations syndicales, politiques ou associatives mèneront des débats et des réflexions à des rythmes différents, mais espérons toutefois que cela ne dure pas une éternité.

    Les syndicats ont un rôle primordial à jouer dans ce processus. Ils peuvent mieux que personne rassembler tous les opposants à l’austérité, les organisations de la gauche dite radicale mais aussi de très nombreuses personnes qui ne sont pas encore politiquement engagées. Ils peuvent aussi assurer une orientation basée avant tout sur les luttes plutôt que vers les élections.

    Les élections communales sont l’occasion de stimuler le débat autour d’un programme contre l’austérité, c’est ce qui se discute à Charleroi dans le groupe pour un Front de Gauche qui réunit actuellement le PC, le PSL ainsi que quelques militants syndicaux et associatifs. Des listes unitaires se préparent également sur Bruxelles. Mais le véritable objectif devrait être 2014 ce qui laisse le temps de construire patiemment une initiative politique large de façon démocratique, avec l’implication active de centaines puis de milliers de personnes à travers tout le pays.


    (1) La lettre des délégations syndicales à Rudy de Leeuw (précédemment publiée dans ce journal), la sortie de Bernard Wesphael d’Ecolo et la création du mouvement de gauche, les déclarations de la FGTB de Charleroi pour créer quelque chose à la gauche du PS et d’ECOLO.

  • Appel : Solidarité avec la résistance du peuple grec !

    La percée politique de Syriza et la perspective de nouvelles élections fait peur aux marchés financiers et aux dirigeants de l’Union Européenne. Mais pour nous c’est le début d’une alternative à la crise sans fin, en Grèce comme ailleurs en Europe!

    La gauche européenne se doit de soutenir Syriza et le peuple grec. La Troïka veut réduire le modèle social européen à néant et instaurer la dictature des marchés financiers au nom de « l’équilibre budgétaire », du « sauvetage de l’euro » ou de la « réduction de la dette ». C’est pourquoi nous disons: tous derrière le peuple grec et la campagne de Syriza afin d’imposer une première défaite à la Troïka! L’enjeu est important: soit la politique d’austérité permanente est rejetée par une majorité de la population grecque, soit la pauvreté et le chômage augmenteront encore davantage en Grèce comme ailleurs – non seulement au Portugal, en Espagne en Irlande mais aussi en Belgique. Et en même temps nous verrons nos droits sociaux attaqués les uns après les autres. Le phénomène des travailleurs pauvres qui s’étend en Allemagne va également se développer partout ailleurs.

    Pourtant, des alternatives existent comme l’illustre clairement la plateforme de Syriza: arrêt des mesures d’austérité incessantes qui asphyxient l’économie, annulation de la dette “illégitime” qui enrichit les spéculateurs tout en appauvrissant la société; réforme de la BCE et du secteur financier avec interdiction de spéculer sur les obligations d’état.

    Nous appelons à des actions de solidarité avec la résistance du peuple grec dans la semaine qui précède les nouvelles élections (17 juin) en nous invitons toutes les forces de gauche, du monde syndical et de la société civile à former ensemble un front européen de la solidarité et de la résistance. Nos destins et nos luttes sont liés. L’Europe démocratique, sociale et solidaire ne verra le jour que par notre mobilisation commune par-delà les frontières.

    Actions planifiées

    • Samedi 9 juin (Anvers, rassemblement Groenplaats à 14h),
    • Mercredi 13 juin (Bruxelles, manifestation à la Bourse à 18h),
    • Samedi 16 juin (Gand).

    Envoyez vos signatures à appelsyriza@gmail.com

    Signataires (5 juin 2012):

    • Ludo Abicht (philosophe),
    • Francis Bismans (économiste, Mouvement de Gauche),
    • Stephen Bouquin (sociologue, université d’Evry, Rood!),
    • Yannick Bovy (réalisateur, militant syndical et associatif),
    • Didier Brissa (formateur syndical, militant écosocialiste),
    • Erik Debruyn (porte-parole Rood!-de socialisten),
    • Filip De Bodt (Climaxi, cons. communal Leef! Herzele),
    • Jean-Claude Deroubaix (enseignant à l’Université de Mons, fonctionnaire parlementaire),
    • Anja Deschoemacker (Parti Socialiste de Lutte),
    • Bernard Diez (LCR),
    • Paul-Emile Dupret (juriste, Parlement européen, groupe GUE/NGL),
    • Pascal Durand (professeur à l’Université de Liège),
    • Jean-Claude Englebert (président Ecolo Foyer Forestois),
    • Pierre Eyben (VEGA),
    • Guy Fays (secr. régional FGTB Namur),
    • Vincenzo Franco (délégué Galzelco Tihange)
    • Cristina Gay (Une Autre Gauche),
    • Michèle Gilkinet (objectrice de Croissance, présidente du Grappe),
    • Corinne Gobin (politologue, Graid, ULB),
    • Eric Goeman (Attac Vlaanderen),
    • Amir Haberkorn (UPJB, stuurgroep Rood !),
    • Nancy Hardy (coordinatrice de l’Université populaire de la Province de Liège),
    • André Hoffman (prof. em., ancien député Dei Linke Luxembourg),
    • Michel Huysseune (politologue, VUB),
    • Voula Karamanidis,
    • Giorgos Karatsioubanis (représentant Syriza à Bruxelles, membre direction nationale Syriza),
    • Dimokritos Kavadias (politologue, VUB),
    • Michaël Lebrun (chercheur METICES, ULB),
    • Johan Leman (prof. KUL),
    • Fabienne Lentz (porte-parole Dei Linke, Luxembourg),
    • Herman Luyckx (ancien secr. BBTK-SETCA),
    • Isabelle Marchal (citoyenne à plein temps),
    • Francine Mestrum (Global Social Justice),
    • Jean-Pierre Michiels (porte-parole du Parti Communiste de Wallonie-Bruxelles),
    • Céline Moreau (coordinatrice FGTB jeunes),
    • Sven Naessens (délégué principal FGTB Total-Fina),
    • Dominique Nuydt (délégué SETCA, co-fondateur Mouvement de gauche),
    • Latifa Rafie (CPAS Forest),
    • Daniel Richard (secr. régional FGTB Verviers),
    • François Schreuer (VEGA, ULB),
    • Jean-Louis Siroux (sociologue UCL),
    • Guy Smedts (Parti Humaniste),
    • Jean-François Tamellini (chef de Cabinet des Métallos Wallonie-Bruxelles),
    • Robert Tangre (cons. communal FdG Courcelles),
    • Marie-Eve Tries (membre Mvt. Politique Objecteurs de Croissance),
    • Frie Van Camp (CGSP, Rood ! Brussel),
    • Fernand Vandenabeele (CGSP, enseignant retraité),
    • Jef Van der Aa (chercheur univ. Tilburg, Pays-Bas, SETCa transfrontaliers),
    • Bart Vandersteene (Links Socialistische Partij),
    • Alain Van Praet (délégué principal CSC-Transcom),
    • Jonas Van Vossole (doct. sciences politiques, Univ. Gand),
    • Freddy Visconti (délégué FGTB Aperam Chatelet),
    • Gerbrand Visser (Socialistsich Alternatief, pays-Bas),
    • Jean-Christophe Yu (réalisateur),
    • Bernard Wesphael (député régional Wallon, fondateur du Mouvement de Gauche).
  • Journée d'action européenne contre l'austérité à Mons

    Ce 29 février, la Confédération Européenne des Syndicats avait appelé à organiser une action devant la Banque Nationale pour dénoncer les responsables de la crise dont nous faisons les frais. Réunis en front commun, les syndicats ont dénoncé les millions d’Européens souffrant de la crise économique et sociale qui a été provoquée par les banques et les spéculateurs.

    par Aurore (Mons)

    Partout en Europe, le taux de chômage explose. Les chiffres mis en avant sont choquants : on constate que dans certains pays, un jeune sur deux est sans emploi. UN sur DEUX! 115 millions d’Européens, soit 23,5% de la population, sont menacés par la pauvreté ou l’exclusion sociale.

    Les dirigeants européens et le gouvernement belge ont encore renforcé les mesures d’assainissement alors qu’on sait pertinemment que l’austérité ne peut pas et ne réussira pas à nous sortir de la crise. Tous les pays européens sont obligés d’assainir leur finances, ce qui va engendrer des coupes sombres dans les budgets les plus essentiels : soins de santé, enseignement,… Là où justement on a besoin de plus de moyen, il va falloir faire avec moins… et pour une demande croissante. Les demandes d’aides sociales explosent mais les caisses seront vides et une foule de gens laissés dans la misère.

    A Mons, l’action, qui a rassemblé près de 300 personnes, était une manifestation qui a démarré de la gare de Mons à 10h15 et s’est déplacée jusqu’au siège de la Banque Nationale, avenue Frère Orban, où les discours ont été virulents à l’égard de nos politiques. La crise sert d’alibi pour démanteler les droits des travailleurs et la sécurité sociale. La réponse des syndicats belges et européens est sans équivoque : Nous ne nous laisserons pas faire !

  • A propos du parti – Nouvelles du PSL

    Cette rubrique de socialisme.be vous propose des nouvelles de notre parti, de ses activités et initiatives,… Cette rubrique comprendra donc divers courts rapports d’actions, des brèves de campagne, des appels pour des conférences, des rapports de réunion, ou encore de petits textes de nouveaux membres qui expliquent pourquoi ils ont rejoint notre parti.


    [box type=”shadow” align=”alignright” width=”100″]

    A noter dans votre agenda

    • Lu. 30 jan. National. Grève générale contre la politique d’austérité
    • Lu. 6 fév. Louvain. Café syndical: évaluation de la grève générale : comment aller plus loin ? 20h, café Sport (à la gare de Louvain).
    • Me. 8 fév. Bruxelles. Rencontre avec des syndicalistes combatifs. Mercredi 8 février 19h – Café « Dillens » – Place Julien Dillens, 1060 Saint-Gilles (à 5 min. du parvis)
    • Sa. 10 mars. Anvers. Le PSL et la campagne ‘Tamil Solidarity’ présentent la Journée Tamouel du Socialisme
    • Di. 11 mars. Bruxelles. 14h30 Bruxelles-Nord. Manifestation nationale : "Plus jamais Fukushima"
    • Je. 15 mars. Manifestation antifasciste contre le NSV à Louvain
    • Di. 25 mars. Protestations contre le rassemblement anti-avortement à Bruxelles
    • Sa-Di 28 en 29 avril: ‘‘Socialisme 2012’’
    • 7-9 décembre: Congrès National du PSL

    [/box]

    Meeting sur la lutte contre l’austérité

    Ce mardi 24 janvier, les camarades du PSL de Mons ont organisé un meeting sur le thème de la lutte contre l’austérité. Une vingtaine de personnes étaient présentes. Avant la discussion, Aurore y a expliqué les différentes mesures d’austérité que le gouvernement Di Rupo inflige aux travailleurs. Ensuite, elle a très bien mis en avant la nécessité de se préparer non seulement à la grève du 30 et d’en faire un succès, mais également de se préparer aux luttes qui vont venir dans la prochaine période.


    Débat avec le Parti Communiste à Charleroi

    Ce jeudi 26 janvier, un meeting commun entre le Parti Communiste et la section du PSL de Charleroi a eu lieu sur le thème de l’austérité. François Dagostino, du Parti Communiste, y a présenté les mesures d’austérité du gouvernement Di Rupo, en soulignant la dimension européenne des attaques sur les travailleurs. Benjamin Dusaussois, pour le Parti Socialiste de Lutte, a souligné que l’on rentrait dans une nouvelle période de lutte au sein de laquelle la nécessité d’une alternative politique aux parti traditionnels se fera de plus en plus sentir. Les travailleurs et les jeunes n’auront en effet d’autre choix que la lutte car si rien n’est fait, les perspectives d’avenir seront celles que Merkel annonçait récemment: 10 ans d’austérité minimum en Europe. Dans la discussion, Gustave Dache a expliqué qu’un changement était en cours dans les syndicats, la base augmente la pression pour des actions et plus de combativité.


    Une nouvelle édition de ”Lutte Socialiste”

    Demain, nous commencerons la diffusion de notre nouvelle édition de notre mensuel Lutte Socialiste, le journal anti-austérité. Cette édition accorde une large place aux arguments contre la logique d’austérité du gouvernement Di Rupo 1er. Nous abordons le contexte politique de ces attaques antisociales, et avertissons des attaques qui ne manquerons pas de suivre. C’est une avalanche d’austérité qui se profile ! Sur cette base, nous présentons les principaux arguments de la lutte contre toutes ces tentatives de nous faire payer à nous – jeunes, chômeurs, travailleurs, pensionnés – le coût de cette crise du système capitaliste.

    Pas de prétendu ”conflit des générations” dans ce journal! Pour nous, les plus âgés n’ont pas vécu au-dessus de leur moyens. Pour nous, les jeunes ne doivent pas voir leur avenir sacrifié. C’est ensemble que nous devons lutter contre les véritables responsables : les rapaces capitalistes et leurs serviles laquais aux gouvernements. Différents articles développent ainsi le sens des attaques contre les jeunes et les pensions.

    Le dossier central se concentre sur les réponses à donner aux divers arguments anti-grève que l’on entend dans les médias.

    N’hésitez pas! Soutenez la presse alternative, la presse qui se place clairement du côté des travailleurs ! Prenez donc un abonnement, et recevez chez vous votre ration d’analyses socialistes, d’informations sur les luttes en Belgique et au niveau international, ou encore de propositions concrètes pour construire le meilleur rapport de forces contre les attaques antisociales et pour une autre société, une société socialiste démocratique. Effectuez un versement (informations pratiques) et envoyez un mail à redaction@socialisme.be avec vos coordonnées.

    Contenu de notre édition de février :

    • 1. Une austérité qui nous appauvrit tous? Il existe une alternative !
    • 2. Assainissements : le gouvernement veut toujours aller plus loin || ‘‘Il nous faut un nouveau mouvement pour donner une voix politique à la lutte’’ || Les salaires et pensions des politiciens
    • 3. Brisons tous les liens avec les partis de l’austérité ! || Qui voit encore une différence entre les différents partis établis ?
    • 4. Les Dolomies – Marche Les Dames Norme salariale de 0,3 % explosée ! || Le personnel de Petroplus : On veut de la clarté !
    • 5. Van Quickenborne à l’offensive contre les cheminots ! || Action des cheminots pour la sécurité des gares || La politique européenne de libéralisation menace 5.000 emplois à bpost
    • 6. Tensions à Matonge || STIB, TEC, De Lijn : Personnel et usagers, défendons nos transports en commun ! || Question du mois : Comment stopper la N-VA?
    • 7. Dossier: Devrons-nous bientôt travailler jusqu’au cercueil?
    • 8-9. Dossier: Pourquoi il faut lutter et faire grève
    • 10. Interview avec un des dirigeants de l’opposition au Kazakhstan, Ainur Kurmanov. “De réelles possibilités d’insurrection au Kazakhstan” || Irlande. Campagne massive pour le non-paiement d’une taxe immobilière
    • 11. Interview avec Segun Sango au sujet de la grève générale du Nigéria || Corée du Nord. Kim Jong-Il est mort, mais le cauchemar stalinien se poursuit || La Chine augmente la pression contre les opposants
    • 12. ”Trotski”, une (mauvaise) biographie de Robert Service
    • 13. Nouvelles du parti
    • 14. 15 mars: Manifestation antifasciste à Louvain : Rejoignez la résistance antifasciste ! || La fin du FN en Belgique ?
    • 15. Di Rupo contre les jeunes. Opération : ”Génération sans avenir”
    • 16. L’énergie aux mains du public! Fukushima: plus jamais !
  • En Bref…

    Chaque samedi, nous publions dans cette rubrique quelques faits marquants, des citations, de petites vidéos,… Aujourd’hui, petit retour sur la situation en Haïti deux ans après le séisme, l’austérité en Belgique et son porte-parole Elio Di Rupo, le taux de pauvreté en Belgique et quelques autres petites choses.


    Haïti : 500.000 personnes vivent toujours sous tentes

    Deux ans après le séisme qui avait frappé Haïti le 12 janvier 2010 et avait causé la mort de plus de 200.000 personnes, le chaos persiste encore. Le responsable de l’USAID, l’agence américaine pour le développement, a déclaré que "Haïti est en train de se reconstruire (…) L’économie a connu une croissance de 6% l’an passé et USAID y a participé de plusieurs manières." Mais le principal exemple qu’il cite est la mise en place d’une… zone industrielle! L’assistance des Etats-Unis se poursuivra dans les années à venir, a-t-il encore assuré, avec des efforts portés sur le "redressement de l’économie" et le "renforcement des institutions politiques". Autrement dit, les priorités concernent le fait de garantir les profits des entreprises et la ”stabilité politique du pays”. Pendant ce temps, plus de 500.000 personnes sont encore forcées de vivre dans des tentes…


    Di Rupo : ”Personne ne peut échapper aux efforts de redressement !”

    Cette semaine s’est déroulée la cérémonie du Manager de l’Année de Trends-Tendance, en présence notamment du Premier Ministre Elio Di Rupo. Il a notamment été question dans son discours des mesures d’austérité. Il y a déclaré entre autres : ”Des efforts importants sont demandés à chacun. Aux politiques, aux fonctionnaires, aux allocataires sociaux, aux travailleurs et aux entreprises. Personne ne peut échapper aux efforts de redressement car il en va de l’équilibre global de notre société. Les réformes profondes et indispensables que nous mettons en œuvre ne seront acceptées que si tout le monde contribue à leur réussite.” On se demande bien de quel équilibre il veut parler, puisque ces mesures antisociales frappent durement les travailleurs et leurs familles, et laissent les spéculateurs, grands patrons et banquiers en paix. Cette même semaine, Di Rupo a d’ailleurs reconfirmé son allégeance à la Commission européenne et à ses politiques, notamment après les propos de Paul Magnette…


    Des troubles internes au PS ?

    … Paul Magnette a donc été l’invité de Matin Première ce jeudi. En cette occasion, il a critiqué la politique de la Commission européenne qui "prépare 15 ans de récession pour l’Europe". Il a aussi critiqué le salaire perçu par les patrons des entreprises publiques : "Il faut revenir à la gestion raisonnable". Il poursuit : "Qui est en train de faire l’analyse de nos budgets et de nous donner des bons ou des mauvais points ? C’est la Commission européenne !" C’est donc normal qu’elle soit dans le collimateur, estime-t-il. "Pour le reste, il y a beaucoup d’hommes politiques flamands qui se cachent derrière la Commission pour faire passer des réformes de droite sans l’assumer". A ce niveau, le PS n’a aucune leçon à recevoir. Combien de fois de pareilles déclarations ont pu permettre au PS d’être un pied au pouvoir (où il est depuis… 1988!) et un pied dans l’opposition. Sauf que, maintenant, le Premier Ministre est PS, et a dû désavouer les propos de Paul Magnette. Que l’on se rassure toutefois, il y a de fortes chances que tout cela n’était qu’une belle opération de communication, domaine dans lequel excelle le PS. Paul Magnette n’a tout de même pas appelé à participer massivement à la grève générale du 30 janvier pour lutter contre l’application de la politique de la Commission européenne en Belgique, une opération de communication a d’étroites limites…


    Près de 15% des Belges vivent sous le seuil de pauvreté

    Le premier annuaire fédéral sur la pauvreté vient d’être publié et met en avant que pas moins de 14,6% de la population belge vit sous le seuil de pauvreté, un pourcentage encore plus important parmi les jeunes et les personnes âgées. Quant au reste de la population, travailler ne constitue même plus une protection contre la pauvreté. Le seuil de pauvreté est fixé à 973 euros par mois pour les personnes isolées et 2.044 euros pour les ménages composés de deux adultes et deux enfants. Le seuil de pauvreté atteint 18,5% des enfants âgés de 0 à 18 ans et 19,4% des personnes âgées de plus de 65 ans. "Le préjugé selon lequel il suffit de travailler pour échapper à la pauvreté s’avère faux", a expliqué l’un des auteurs, Willy Lahaye, de l’Université de Mons, en pointant la responsabilité de l’augmentation des emplois précaires. Entre données, cet annuaire dénonce qu’un quart des Belges bénéficiant des revenus les plus faibles (28,5%) postposent leurs soins de santé pour raisons financières. Près de 32% des Belges bénéficiant des revenus les plus faibles souffrent d’une ou plusieurs maladies chroniques.


    Une génération sans avenir

    Le Forum Economique Mondial (FEM) tire des perspectives bien sombres pour notre avenir. Son rapport concernant les “risques mondiaux” rendu public en introduction au sommet de Davos et parle du danger constitué par tous ces jeunes qui forment une “génération sans avenir”. Que ces jeunes entrent en résistance contre le système capitaliste rendent sa survie incertaine. Voilà en tout cas l’avis des chefs d’entreprises, car ce rapport du FEM est basé sur un sondage qui a impliqué 469 chefs d’entreprises et topmanagers. Le texte accorde une place de choix au mouvement Occupy et aux soulèvements révolutionnaires en Afrique du Nord et au Moyen Orient.


    La Belgique joue un rôle important dans la répression au Moyen Orient

    Notre pays est le plus grand exportateur d’armes militaires vers le Moyen Orient. En 2010, des armes ont été exportées vers cette région pour une valeur de 63 millions d’euros, une augmentation de 50% par rapport à l’année précédente. C’est plus de la moitié des exportatiopns totales de l’Europe. Les commenditaires sont essentiellement la Jordanie et l’Arabie Saoudite. Globalement, notre pays a exporté des armes pour une valeur de 1 milliards d’euros en 2010.


    Sureté d’Etat : l’extrême-droite ne va pas bien

    Ce que la sureté d’Etat a dévoilé dans son rapport, les antifascistes le savent déjà très bien : l’extrême-droite n’a pas une forme excellente en Belgique. Les néonazis de Blood&Honour n’ont pu organiser que quelques concerts en 2010, contre plus d’une quinzaine il y a quelques années. Le Voorpost, qui sert notamment de service de sécurité au Vlaams Belang, a perdu des membres. Des groupes comme le N-SA ou Nation, du côté francophone, ne dépassent pas les 10 ou 20 membres actifs (ce qui n’empêche pas Nation de crier à la victoire sur son site à la lecture de ce rapoort…). Cela étant dit, le fait que l’extrême-droite ne se porte pas très bien ne signifie aucunement qu’il faut arrêter de la combattre ! Le prochain grand rendez-vous sera ce 15 mars à Louvain, pour la manifestation antifasciste contre le NSV.


    C’est cool le socialisme ?

    Même au Etats-Unis, ce n’est pas des plus évident de distribuer des auto-collants anti-socialistes. Dans cette vidéo, issue d’un groupe de droite, les réactions des passants face à ces stickers ‘socialism is not cool’ sont des plus intéressantes! De nombreuses personnes réagissent en affirmant le contraire de leur slogan et répondent : si, le socialisme c’est cool!

  • Travailler plus pour moins de pension? Inacceptable ! Grève générale des services publics

    Les provocations du ministre des pensions Van Quickenborne, qui est soutenu par la totalité du gouvernement, ont assuré que la colère était des plus grandes ce jeudi 22 décembre, journée de grève générale dans le secteur public. Malgré l’offensive menée dans les médias contre la grève, cette dernière a rencontré un large succès. Aucun train n’a circulé, et il en allait de même pour les bus et les trams. Mais les fonctionnaires aussi sont entrés en grève. Voici quelques reportages photos et rapports. Nous vous proposons également de lire le tract que les militants du PSL ont distribué à des dizaines de piquets dans tout le pays.

    [VIDEO] Action à Bruxelles devant les locaux du PS

    Voici une vidéo consacrée à la grève générale des services publics d’hier. Il y est notamment question d’une action de la CSC devant les locaux du PS. La couleur bleue était à l’honneur, histoire de montrer que le PS ne représente plus les travailleurs. Notre camarade Eric Byl, secrétaire générale du PSL, explique dans cette vidéo la nécessité pour les syndicats de rompre avec les partis traditionnels et de poser la question de la construction d’un nouveau parti des travailleurs.

    [VIDEO] La police intervient lors de l’action de la CNE aux portes du PS

    Ce jeudi, à l’occasion de la grève générale des services publics, quelques centaines de membres de la CNE s’étaient rendus au siège du PS afin d’y protester contre les politiques libérales de ce parti. Les insignes PS à l’entrée ont été remplacées par des lettres bleues et une grande banderole bleue a été fixé à la façade. Pendant un moment, une vingtaine de policiers anti-émeute a tenté de chasser les manifestants.

  • Grève des services publics : Rapport et photos de Mons

    Précédé par les cheminots ce mardi à certains endroits et totalement ce mercredi, l’ensemble des services de la fonction publique s’est mis en grève ce jeudi 22 décembre. Le mot d’ordre des syndicats était clair; les mesures préconisées par le ministre des pensions sont inacceptables: une grève générale en front commun syndical a donc été organisée. Le gouvernement entend faire passer les textes en force au Parlement à l’heure où nous écrivons ces lignes, et ce au mépris total des travailleurs du secteur publique.

    Par Aurore et Steph (Mons)

    Le secteur public montois a montré qu’il refusait le plan de Di Rupo et de Van Quickenborne. Des piquets de grèves ont été organisés aux TEC, devant la poste, au Forem ou encore devant les écoles ou devant les bureaux de la région wallonne. Quelques axes routiers ont aussi été bloqués.

    Une manifestation s’est ensuite déroulée dans le centre-ville, partant des sièges des syndicats, notamment de la FGTB rue Lamir, et se dirigeant vers la grand place où le président de la CGSP intersectorielle de Mons-Borinage et délégué cheminot Jean-Marc Durieux a pris la parole, suivi ensuite de son homologue CSC. Près d’un demi millier de personnes ont pris part au défilé, où une large place a été faite a la critique des mesures du gouvernement Di Rupo Ier. Un Elio local qui n’a pas été épargné par une partie des participants de la manifestation. Même si, après des décennies de trahison du mouvement des travailleurs par Di Rupo, certains semblent encore avoir des illusions dans sa capacité à "changer", de plus en plus de ses "concitoyens" sont conscients que le papillon rouge cache en fait un programme bleu foncé. Les militants du PSL de Mons étaient présents et pour discuter, diffuser des tracts et vendre quelques exemplaires de notre journal.

    Un nouveau souffle pour la lutte

    Les travailleurs de la SNCB ont décidé de mener une grève au finish. Lorenzo Marredda, délégué CSC-transcom de Mons, voit dans cette initiative une bonne manière de faire changer les plans du ministère. Les cheminots ont besoin d’être soutenu par l’ensemble du mouvement des travailleurs. Pour continuer et concrétiser la lutte, nous avons besoin de préparer au mieux une journée de grève générale le 30 janvier. Quelques problèmes au niveau de l’organisation et de la mobilisation ont été aperçu et soulevé aujourd’hui. De nombreuses assemblées dans les entreprises, les services et les écoles seront donc nécessaire pour informer, sensibiliser, mobiliser !

0
    0
    Your Cart
    Your cart is emptyReturn to Shop