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Tag: Liège
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Après la manif des 100.000 du 7 octobre: Ensemble, nous pouvons gagner !
Les 100.000 manifestants du 7 octobre l’ont une fois de plus confirmé : ce n’est pas la volonté de lutter contre ce gouvernement de droite qui manque chez les travailleurs ! Ni au nord, ni au sud du pays. Que ce soit dans le public ou dans le privé. Oui, ensemble, nous pouvons gagner !Tract du PSL distribué à l’occasion de l’appel à la grève lancé par la FGTB à Liège
La mobilisation a surpris tout le monde. Le gouvernement avait encore fait savoir, en se frottant les mains, que le nombre de manifestants allait être observé à la loupe. Tout comme la direction syndicale et beaucoup de militants et délégués syndicaux, il avait senti la morosité, la déception éprouvée face aux maigres résultats du pourtant magnifique plan d’action de l’an dernier. Mais, le 7 octobre, il a dû changer de ton. Dans le cortège syndical, l’atmosphère est passée de la déprime à l’enthousiasme quand la barre des 70.000 a été franchie, puis celle des 90.000 et enfin des 100.000.
La morosité dans les entreprises est toujours bien réelle. Mais ce que les syndicats, les délégués, les militants et la gauche avaient sous-estimé, c’est l’impact du plan d’action précédent sur l’engagement de toute une série de militants syndicaux. Si nous n’avions pas déjà vécu le plan d’action de l’automne dernier, nous pourrions presque croire que la direction syndicale est incapable de saisir ce potentiel. Il est possible de facilement faire tomber ce gouvernement, tous ensemble. Mais les directions syndicales ne sont capables ni de procurer une alternative à ce gouvernement ni de s’entendre sur un plan d’action pour vraiment faire basculer le rapport de force.
La faiblesse appelle l’agression
C’est ce qui explique l’arrogance grandissante de ce gouvernement de droite. Si nous avions reçu la soi-disant augmentation de notre salaire net autant de fois que le gouvernement en a parlé, nous serions tous riches ! En comparaison de la perte représentée par le saut d’index, l’augmentation de l’âge de la retraite, l’augmentation des tickets de train et des autres services publics,… qui – elles – sont bien réelles, cela ne représente qu’un peu d’argent de poche prélevé sur notre sécurité sociale ! Et de ces quelques sous, il faudra retirer la taxe soda, la hausse des prix de distribution de l’électricité, etc.
Et maintenant arrive le nouvel accord social du «Groupe des dix» qui comprend l’extension des contrôles de l’Onem aux temps partiels (les femmes étant particulièrement touchées) et la baisse les taux garantis des pensions complémentaires (le deuxième pilier des pensions). Après nous avoir tous poussés vers le deuxième pilier, les dirigeants syndicaux ont laissé tomber la garantie de taux fixes sans la moindre compensation ! Et à les en croire, il faudrait maintenant presque faire front avec le patronat pour que le gouvernement respecte le «résultat de la concertation sociale»! Comment peut-on en arriver là ?
Pour un nouveau plan d’action !
La FGTB wallonne pousse pour un plan d’action à la hauteur de celui de l’automne 2014 depuis le printemps dernier. Mais le sommet de la CSC refuse de faire quoi que ce soit et privilégie la prétendue négociation alors que nous ne faisons que battre en retraite, comme ce fut le cas avec la conclusion de l’accord salarial de février dernier. Nous n’y avons rien gagné. La FGTB flamande, de son côté, n’ose pas entrer en action car elle pèse moins lourd que la CSC flamande. La FGTB wallonne a au moins le mérite d’élaborer son plan d’action et même d’avoir distribué à Liège une lettre ouverte aux militants et affiliés de la CSC appelant au front commun par la base.
Mais assurer que ce plan devienne une réalité – c.à.d organiser des assemblées générales, interprofessionnelles ainsi que sur les lieux de travail, ouvertes à tous pour y discuter du constat de l’échec de la concertation et de l’élaboration d’un plan d’action à la base pour réunir nos forces – ça, elle ne le fait pas. Elle livre ainsi une arme aux mains de la direction de la CSC qui peut dire à loisir «oui, mais attention, la FGTB ne consulte pas la base». Elle donne aussi une arme à des centrales syndicales de la FGTB en Flandre qui n’ont pas envie de bouger et déforce celles qui voudraient au contraire y aller.
La manière dont la riposte est organisée aux chemins de fer en est un exemple. Depuis longtemps, les militants combattifs poussent la direction syndicale à sérieusement organiser la riposte contre la libéralisation du transport de marchandises et bientôt aussi du transport de voyageurs. On pousse depuis longtemps à l’unité des divers secteurs confrontés à la libéralisation tels que les ports, les aéroports et les chemins de fer. Et qu’est-ce-qui se passe à la SNCB ? On y appelle bien à la grève, par le sommet, en rajoutant même une grève de 48 heures. Mais n’aurait-il pas été plus intelligent et efficace de d’abord organiser des assemblées du personnel et de formellement voter la grève ?
Evidemment, pour la direction de la CSC, c’est toujours trop tôt. Mais en agissant ainsi, on lui offre la possibilité d’obtenir un meilleur écho. Bien entendu, le patronat utilise cette «division des syndicats» pour tester, pour la première fois, le recours à un juge pour casser une grève. L’enjeu n’est pourtant pas des moindres. La SNCB prévoit d’économiser 633 millions d’euros pour 2019, soit environ 20% des moyens de fonctionnement totaux. Alors que l’encadrement légal prévoit 38.000 travailleurs, il n’y en a actuellement que 34.000 et ce nombre devrait encore fondre! Le statut des travailleurs est également menacé, de même que le droit de grève, indirectement.Avec tout ça, il serait tout de même logique de réunir tout le monde pour discuter d’une riposte à hauteur de l’attaque.
La volonté de combattre existe toujours. Mais pour cela, il faut que les directions syndicales prennent la lutte véritablement au sérieux et commencent à la structurer de façon convenable. Sinon, nous risquons de foncer droit dans le mur et de subir des défaites majeures. Nous espérons ne pas alors entendre dire «ce n’est pas de notre faute, c’est la base qui n’a pas voulu suivre».
Une chose est claire, les militants de base et les délégués doivent d’urgence mettre de l’ordre dans leurs rangs et assurer que les militants élus aux élections sociales soient des militants combattifs pour qui le travailleur constitue la préoccupation centrale, et qui osent le dire tel quel à leur secrétaire syndical.Nous défendons :
• La restauration totale de l’indexation, des négociations salariales libres et un salaire minimum de 15 euros bruts de l’heure !
• Pas de sape des contrats de travail par la sous-traitance, le recours à l’interim ou d’autres boulots précaires !
• Bas les pattes du statut des fonctionnaires ! Aucun démantèlement des services publics ! Aucune privatisation ou libéralisation !
• Bas les pattes de nos pensions. Maintien de la prépension et de la retraite anticipée !
• Augmentation des pensions à minimum 75% du dernier salaire avec un minimum de 1500 euros par mois !
• Stop à la chasse aux chômeurs ! Ni dégressivité, ni service obligatoire à la communauté mais la répartition collective du temps de travail vers les 30h. par semaine sans perte de salaire, avec embauches compensatoires et réduction des cadences !
• Nationalisation des secteurs clés de l’économie sous contrôle et gestion démocratiques de la collectivité !
• L’économie de marché chaotique et la course aux profits n’assurent aucune garantie pour l’emploi. Pour une économie planifiée démocratiquement gérée et contrôlée par la collectivité dans le cadre d’un socialisme moderne et démocratique ! -
Liège : ‘‘Nous ne sommes pas dangereux, nous sommes en danger!’’
Ce 22 août 2015 diverses associations avaient répondu à l’appel de la Voix des Sans-Papiers de Liège au côté de nombreux manifestants : le CPCR, à l’initiative de la marche avec le Comité de soutien aux sans-papiers de Liège, le CRACPE (Comité de Résistance Aux Centres Pour Étrangers), le Comité de quartier de Sclessin, la FGTB, les JOC (Jeunes Organisés et Combattifs), le CADTM (Comité pour l’Annulation de la Dette du Tiers-Monde, la LCR, Ecolo, le PTB, EGA (Étudiants de Gauche Actifs, organisation de jeunesse du PSL) et le PSL.Rapport et photos : Cathy (Liège)
C’est sous le slogan « nous ne sommes pas dangereux, nous sommes en danger » que quelque 350 Liégeois ont entamé dans une ambiance sereine quoique combative la Marche de Soutien à la Voix des Sans-Papiers de Liège, relayant le Centre Culturel Poly-Résistances à l’occupation des anciens locaux de l’ONE de Sclessin.
En effet, il y a 3 mois maintenant que la Voix des Sans-Papiers a décidé d’occuper les anciens locaux de l’ONE à Sclessin, dans la région liégeoise. Au départ, ils ne voulaient pas attirer l’attention : « Nous avons toujours intérêt à nous faire discrets », nous explique Sana. Mais, devant les actions de plus en plus dures et agressives de l’Europe-Forteresse, relayées en Belgique par le Secrétaire d’État à la Migration, Théo Francken (N-VA), et pour enfin se donner une chance de faire entendre leur voix, ils ont décidé de s’installer dans les locaux.
Ces derniers sont donc devenus le seul refuge de 54 personnes, dont 19 enfants et 9 femmes.
Nadine, membre du Collectif des femmes de la Voix des Sans-papiers, s’indigne : « Où est la reconnaissance de l’Europe ? Que dit-elle aux femmes et aux enfants qui vivent dans des conditions inhumaines ? Si nous sommes expulsées, nombre de mes sœurs seront violées devant leurs enfants et leurs mari, comme c’est le cas au Congo depuis des années, et c’est vers cela que l’on nous renvoit ? » Et de citer avec émotion les actes engagés du Docteur Denis Mukwege (1), le Docteur qui répare les femmes, Prix Nobel de la Paix en 2014 et qui s’indignait devant le Parlement Européen à Strasbourg, lui remettant le Prix Sakharov : « Comment me taire? Quand nous savons que ces crimes contre l’humanité sont planifiés avec un mobile bassement économique. » Car c’est de cela qu’il s’agit : le toujours plus de profit du capitalisme.Combien de pays, appelés « pays du tiers-monde », ne se sont-ils pas fait piller par les puissances impérialistes et poussés à s’endetter par le FMI et contraints de rembourser des intérêts monumentaux pour des sommes dont le peuple n’a jamais profité ? Combien de paysans, d’agriculteurs, travaillent comme des esclaves dans leur propre pays pour une production dont ils ne verront jamais la couleur ? Combien d’hommes, de femmes et d’enfants se voient contraints de quitter leur pays en guerre ?
Et quelle est la réponse hypocrite de notre gouvernement ? « Nous ne pouvons pas accueillir toute la misère du monde », « il faut gérer l’afflux de ces criminels », etc. Il tente de nous dresser les uns contre les autres et les medias relaient une information toujours plus crapuleuse.
Prenons un simple exemple. Un hebdomadaire lu par des milliers de personnes titre : « 60 % des belges trouvent qu’il y a trop d’immigrés dans le pays » (2). Lorsqu’on regarde l’article de plus près, il s’agit d’un sondage réalisé sur l’avis de…500 belges et l’auteur en tire de nombreuses conclusions hasardeuses qu’il généralise à tout un pays. N’est-ce pas de la manipulation ?
Contre ces tentatives de division du système capitaliste, toujours plus agressives, nous devons opposer une lutte et un combat unitaire : travailleurs, avec ou sans emploi, avec ou sans papiers, hommes, femmes, minorités oppressées,… nous sommes tous des victimes de l’austérité. Nous avons tous droit au logement, à l’éducation, aux soins,… A la dignité.
EGA et le PSL vous invitent à participer en masse l’action qui se déroulera le 15 septembre à Bruxelles contre le meeting raciste du Vlaams Belang et la venue de Marine Le Pen ainsi qu’à la Manifestation du 07 octobre en front commun syndical.
No Pasaran !
(1) www.panzihospital.org/about/dr-denis_mukwege
(2) Edition Le soir du 11,08,2015
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[PHOTOS] Marche de soutien à La Voix des Sans-Papiers de Liège.
Ce samedi 22 août, environ 350 personnes ont participé à une manifestation exigeant la régularisation des sans-papiers et dénonçant la politique migratoire raciste existant en Belgique et plus largement dans l’Europe-Forteresse. Il s’agissait aussi de soutenir l’occupation d’un ancien bâtiment de l’ONE à Sclessin organisée par la Voix des Sans-Papiers de Liège.Photos : Yana (Liège)
Le texte du Comité de soutien, activement distribué durant le mois d’août en rue par les Etudiants de Gauche Actifs (EGA) entre autres, expliquait : ‘‘En 2014, plus de trois milliers de personnes ont perdu la vie au large des côtes européennes, car l’Union Européenne a rendu quasi impossible un accès et un séjour légal pour les migrants. Ceux-ci fuient pourtant des réalités insoutenables qui sont les guerres, les dictatures, les persécutions, l’absence de droits économiques et sociaux,… (…) Nous refusons les politiques qui génèrent l’exclusion sociale! Les migrants ne sont pas les seules victimes des diktats de l’Union Européenne, comme l’actualité nous le montre encore, avec l’exemple du peuple grec. En Belgique aussi l’austérité fait des victimes, et celles-ci perdent leurs acquis sociaux : exclusions du droit aux allocations de chômage et d’insertion, coupes dans tous les budgets sociaux, attaques contre les pensions… Le nombre de « sans » s’amplifie chaque jour : sans emploi, sans logement, sans revenus… qui rejoignent les sans-papiers dans la précarité.’’ Il s’agit d’une approche éminemment correcte, notre seule chance de parvenir à arracher la victoire est de lutter ensemble !
La seule issue de sortie réaliste de la crise des réfugiés est une lutte unitaire de tous les travailleurs, indépendamment de leurs origines, genres ou encore orientations sexuelles, pour arracher les leviers de l’économie des mains de l’élite capitaliste. Il sera ainsi possible de disposer des moyens nécessaires pour mettre fin aux guerres, à la misère, à la destruction de l’environnement,… Seule l’instauration d’une nouvelle société, une société socialiste démocratique, sera de nature à voir naître un monde où la liberté de circulation sera réelle et débarrassée de la logique d’exploitation.
Solidarité avec les sans-papiers ! Le problème c’est le banquier, pas l’immigré ! C’est aux multinationales qu’il faut s’en prendre, pas à leurs victimes !
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Liège. Soirée-débat “Comment faire réseau?”
« Marcher séparément, frapper ensemble : pourquoi et comment ? », cela aurait pu être l’intitulé de cette la soirée-débat organisée hier dans le cadre du festival « 100 visages de lutte / lutte des sans visages » dans les locaux du Centre PolyCulturel Résistance (CPCR) à Liège. A la tribune étaient présents des représentants de divers réseaux actifs dans la résistance sociale : audit citoyen de la dette publique en Belgique (ACiDe), Tout Autre Chose (TAC), Stop Art.63§2 (contre les exclusions des allocations de chômage dites d’insertion), Stop-Répression (contre la répression policière), Alliance pour des Alternatives à l’Austérité (AAA) et Alliance D19-20 (contre le Traité transatlantique (TTIP) et l’austérité), le débat étant géré par un représentant de l’ASBL philoCité. Autant dire que les 2h30 d’échanges riches et conviviaux de cet évènement ont laissé un sérieux goût de trop peu…
La soirée avait commencé par une présentation du Collectif Krasnyi (un collectif militant de photographes) qui a investi les lieux avec son exposition « Tensions » relatant trois années de luttes sociales, essentiellement en Belgique, aux côtés d’une exposition d’affiches palestiniennes. Le cadre était donc bien placé pour aborder le travail des réseaux militants liégeois.Différents thèmes ont ainsi été abordés sous les angles différents et souvent complémentaires des réseaux présents : quelle dynamique mettre en place pour réunir les énergies d’individus et d’organisations pour défendre des sujets insuffisamment traités ou traités de manière dispersée, quelle articulation entre groupes locaux et structure nationale, quel processus de décision instaurer pour éviter que seuls les plus actifs aient leur mot à dire,… En bref, comment construire un rapport de forces efficace préservant un fonctionnement démocratique.
Mais le plus important, à notre sens, a surgi de la salle au travers de la question suivante : qui fait l’Histoire ? Les activistes des réseaux militants ou les masses ? Le rôle de l’action des masses a été plus que souligné lors du plan d’action de l’automne dernier contre le gouvernement Michel, où sans qu’il y ait besoin de longs palabres, tous les activistes et leurs initiatives se sont retrouvés dans l’action au côté des centaines de milliers de personnes qui se sont impliquées dans cet admirables mouvement de lutte.C’est hélas à ce moment clé où commençaient à se poser plus clairement les questions du rôle à jouer envers les masses, de la transmission et du partage d’expérience de lutte, de la préparation des activistes aux mouvements de masse à venir, etc. qu’il a fallu rendre la salle. La discussion a toutefois continué au bar et dans la rue, jusqu’aux petites heures pour certains. Et il est certain que cette soirée aura constitué un pas supplémentaire dans le développement de la confiance entre initiative diverses.
Le festival se poursuit encore ces prochains jours, avec un débat sur la lutte des sans-papiers, un autre sur les solidarités internationales, une soirée d’information sur les actions opposées au traité transatlantique du mois d’octobre, projection d’un film, divers concerts,…
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A Liège : La ville imposée par le haut contre la ville décidée par en bas.
Depuis des années, la ville de Liège est engagée dans un processus de réaménagement de son centre-ville. Les travaux se sont succédés avec des projets heureux ou moins heureux mais dont la philosophie n’a pas varié. Pour le collège, il s’agit à l’image de ce qui se fait dans toutes les grandes villes d’Europe, de transformer le centre-ville afin de privilégier l’installation des classes aisées et d’y attirer les grandes enseignes. Cette politique de « city marketing » n’est pas étonnante de la part de représentants politiques qui ne peuvent imaginer d’autre horizon que celui d’un néolibéralisme débridé : Dès lors que toute perspective de politique de redistribution des richesse s’éloigne, la seule solution pour une ville est de se mettre en concurrence avec les autres de façon à attirer le plus d’investisseurs ou de ménages à hauts revenus (et dans le même mouvement, à faire partir les classes populaires du centre-ville).Par Simon (Liège)
Ce que l’on appelle les projets de prestige ont fleuri à Liège ces dernières années. La gare des Guillemins et son prix exorbitant en est un bon exemple. Ceci questionne évidemment la pertinence de l’allocation de ressources communales que le collège lui-même estime, à juste titre, trop réduites.
Mais l’autre question que soulève cette politique est celle de l’enjeu démocratique et de la façon dont une population peut se voir priver de tout contrôle sur son environnement immédiat. Le projet de réaménagent de la place Cockerill est malheureusement une nouvelle occasion de poser cette question centrale.
Dans le courant du mois de mars, les riverains et commerçants de la place Cockerill ont pu prendre connaissance du projet de réaménagement de la place au cours d’une séance d’information organisée par les services de la ville. Le collège est coutumier de ce genre de réunions qui portent en définitive très bien leur nom : mis à part des exceptions louables, en général impulsées par les associations locales, il s’agit bien d’informer les habitants des décisions prises et non de débattre avec eux de la façon dont ils aimeraient voir aménagé leur carde de vie.
Cette réunion d’information s’est tenue une semaine avant le dépôt du projet et les riverains se sont aperçus qu’il consistait essentiellement en la construction d’un parking souterrain de quatre étages dont la réalisation subordonne tous les aspects des aménagements de surface. Ainsi, alors même que la nécessité d’un énième parking en centre-ville n’apparaît pas de façon fulgurante, la place de la voiture serait prépondérante dans le projet. Les aménagements et accès pour les piétons et les cyclistes, c’est à dire pour les gens vivant ou travaillant à proximité sont par contre nécessairement réduits.
Rapidement, un groupe de commerçants s’est réuni pour discuter de la pertinence du projet et de son impact sur leur vie quotidienne. Au cours de leurs réunions, ils ont voulu bénéficier de l’expertise de l’asbl Urbagora mais aussi de l’avis du Gracq (groupe de recherche et d’action des cyclistes quotidiens). Au terme de quelques réunions, une plate-forme a vu le jour qui refusait de voir la place Cockerill majoritairement dédiée à la voiture, réclamait l’abandon du projet et l’organisation d’un concours d’architectes dont le jury serait composé notamment d’un panel d’usagers de la place.
Afin de stopper le projet, ils ont entamé une procédure d’enquête publique, réunissant en à peine 15 jours les signatures de 2500 opposants, forçant la ville à organiser une première réunion de concertation le 9 juillet.
S’il n’exclut pas la possibilité de recourir à une procédure judiciaire par la suite, le collectif constitué par les riverains se place aujourd’hui dans une perspective de mobilisation particulièrement intéressante. La plate-forme déclare notamment : « Notre seule chance de contrer ce projet de parking, c’est que chacun d’entre nous se mobilise pour dire à quel point ce projet est à l’antithèse de la ville dans laquelle nous souhaitons vivre, et pas uniquement sur Facebook. Prenons des initiatives partout où nous sommes ».
En septembre, à l’occasion d’une journée internationale baptisée le « parking day », il organise une rassemblement sur la place Cockerill afin de montrer le soutien à leur lutte, discuter des alternatives au projet, continuer la sensibilisation et mettre la pression sur le collège communal. Durant cet été une série d’actions sont prévues afin de faire connaître les revendications du collectif.
Comprenant l’importance de tirer les leçons de luttes similaires, et de développer les solidarités, le collectif a accueilli il y a quelques jours un représentant d’un collectif des Marolles1 qui a combattu (et fait échoué) un projet similaire dans le centre de Bruxelles.
Par le caractère de leur lutte et par la médiatisation qu’elle permet des enjeux de participation démocratique aux projets urbanistiques pour les centres-villes, le collectif « Qui veux sauver la place Cockerill ? » mérite évidemment le soutien des militants comme de tout qui se soucie de la question du contrôle et de la participation populaire aux transformations du cadre de vie. D’autres collectifs de riverains mènent actuellement des luttes similaires, contre un projet immobilier dans le quartier de Grivegnée-haut ou à Chênée. La coordination de ces différentes luttes serait évidemment de nature à les renforcer mutuellement mais aussi à porter le débat plus avant sur les processus de consultation populaire dans le cadre de la politique d’urbanisme.
Plus d’info sur le site du collectif : http://placecockerill.be/
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Liège. Marche en soutien à La Voix des Sans Papiers.
Départ le samedi 22 août, à 13h30 du CPCR, 11 en Jonruelle à 4000 Liège, vers l’occupation à Sclessin de La Voix des Sans Papiers.A l’initiative du CPCR, de La Voix des Sans Papiers, du Comité de soutien aux sans papiers de Liège
Contre toutes les formes d’exclusion, pour le droit de vivre dans la dignité et en sécurité. « Nous ne sommes pas dangereux, nous sommes en danger ! »
Parce que nous ne soutenons pas les politiques inhumaines en termes de migration de notre gouvernement et de l’Europe-forteresse. En 2014, plus de trois milliers de personnes ont perdu la vie au large des côtes européennes, car l’Union Européenne a rendu quasi impossible un accès et un séjour légal pour les migrants. Ceux-ci fuient pourtant des réalités insoutenables qui sont les guerres, les dictatures, les persécutions, l’absence de droits économiques et sociaux…
Parce nous soutenons les initiatives qui osent défier ces politiques froides! Parce que cela concerne des hommes et des femmes, des enfants, avec une histoire, un parcours de vie!
Parce que nous refusons les politiques qui génèrent l’exclusion sociale! Les migrants ne sont pas les seules victimes des diktats de l’Union Européenne, comme l’actualité nous le montre encore, avec l’exemple du peuple grec. En Belgique aussi l’austérité fait des victimes, et celles-ci perdent leurs acquis sociaux : exclusions du droit aux allocations de chômage et d’insertion, coupes dans tous les budgets sociaux, attaques contre les pensions… Le nombre de « sans » s’amplifie chaque jour : sans emploi, sans logement, sans revenus… qui rejoignent les sans papiers dans la précarité.
Nous vous appelons :
– à nous rassembler, toutes et tous, avec et sans papiers, pour soutenir cette action d’occupation d’un bâtiment public, alternative concrète face à la précarité
– à rejoindre le combat des sans papiers pour la régularisation de leur séjour, étape essentielle dans le combat pour l’égalité des droits
– à lutter ensemble contre toutes les formes d’exclusion !A Sclessin, ce sont 45 hommes, femmes et enfants, qui occupent un ancien bâtiment de l’ONE, situé rue Veine Sothuy, à côté de la Résidence Fraternité. Ils attendent chaque jour votre visite solidaire !
&, à 18h00, au CPCR
Rencontre avec La Voix des Sans-Papiers de Liège et de Bruxelles, le Comité de Soutien à la Voix des Sans-Papiers de Liège, le CRACPE et Comune del Belgio sur l’occupation à Sclessin par la Voix des Sans-Papiers de Liège
Depuis quelques mois, la Voix des Sans Papiers de Liège a ouvert une occupation à Sclessin. Ce n’est pas la première occupation par des personnes sans-papiers à Liège. Il y en a aussi pour le moment à Bruxelles.
L’objectif de cette soirée est de discuter autour de la démarche d’occuper des lieux comme positionnement politique, mais aussi de comprendre en quoi cela pourrait contribuer à une régularisation des situations des personnes sans-papiers sur le territoire belge. Il est donc important de mettre cette lutte en parallèle à celles du passé ou à celles de Bruxelles, afin de comprendre ce qui a fonctionné, moins bien fonctionné et aussi de mobiliser des forces et du soutien pour cette occupation.
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Liège. Manifestation devant le conseil communal en soutien aux sans-papiers de Sclessin
Une cinquantaine d’activistes se sont rassemblés sur la place du marché ce lundi 22 juin, bravant la pluie, pour obtenir du conseil communal de Liège une prise de position favorable à l’occupation d’un bâtiment inutilisé de l’ONE actuellement occupé par des militants et des familles sans-papiers. Parmi eux, des militants du collectif “La voix des sans-papiers”, du CRACPE, des Jeunes FGTB, du PTB et du PSL. Bien que la publicité du conseil communal soit garantie par la constitution, la police a refusé l’accès à l’hôtel de ville aux manifestants, concédant à quelques militants seulement le droit de distribuer un tract aux conseillers communaux afin de les sensibiliser à la situation de sans-papiers.
Une motion a été présentée au conseil communal sur une initiative d’Ecolo, recevant l’appui du PTB et de Vega. Cette motion vise à appuyer l’occupation, à fournir un accès à l’eau et à l’électricité aux habitants et à garantir que la police ne procèdera à aucune expulsion. Si on peut se réjouir qu’une motion ait été introduite en ce sens, sa faiblesse réside il nous semble dans la proposition d’autoriser les sans-papiers à sensibiliser le voisinage, ce qui est un droit fondamental qui ne saurait être l’objet d’une autorisation quelconque sans risquer un précédent dangereux.
D’après les militants du CRACPE avec qui nous avons discuté, le bourgmestre PS Willy Demeyer, a consenti à la présentation de cette motion mais a refusé qu’elle soit votée, repoussant le débat à la prochaine séance du conseil communal.Quoi qu’il en soit, et quel que soit le résultat du vote sur cette motion, l’occupation ne saurait se passer de la solidarité active et de l’appui des riverains et activistes du comité de soutien. L’auto-organisation des sans-papiers de Sclessin est exemplaire. Ils s’emploient depuis leur arrivée à nouer des liens avec le voisinage et à expliquer leur démarche. Mais il est nécessaire d’organiser la sympathie et le potentiel de solidarité grandissant que leur initiative suscite.
Une réunion ouverte à toute personne qui souhaite s’impliquer se tient sur le lieu de l’occupation ce mercredi 24 juin à 18h00 qui sera sans doute l’occasion pour le collectif et ses soutiens de définir la teneur des prochaines actions.
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Liège : Solidarité avec l'occupation des sans-papiers de Sclessin
La Voix des Sans Papiers de Liège a annoncé l’ouverture, par des sans-papiers, d’une nouvelle occupation à Liège, dans l’ancien bâtiment de la consultation de l’ONE à Sclessin, Rue de la Veine Sothuy 4000 Sclessin, (accessible par la rue Méaroulle).
Cette action rejoint celles menées par plusieurs groupes à Bruxelles dénonçant l’attitude de l’actuel gouvernement qui mène une politique extrêmement restrictive en matière d’asile et d’immigration, et pro-active en matière d’enfermement et d’expulsions !
En fait, depuis la régularisation, partielle, de 2009, les titres de séjour en Belgique ont été attribués au compte –gouttes, quelles que soient les situations des demandeurs…
COMMUNIQUE DE PRESSE de la Voix des Sans Papiers
Aux autorités communales de Liège, au gouvernement fédéral, à la population,
Par la présente, nous, la Voix des Sans Papiers de Liège, et tous nos soutiens, avec et sans papiers, vous informons que nous procédons à une occupation de bâtiment qui a démarré ce samedi 6 juin 2015 matin pour les raisons suivantes:
Nous sommes des humains comme tous les autres ; nous avons droit à la vie ; nous n’avons pas voulu cette situation. Elle nous arrive à nous, elle peut arriver à chacun, pourquoi pas à vous ?
Voilà pourquoi nous réclamons :
- la régularisation des sans-papiers
- la fermeture des centres fermés
- l’arrêt immédiat des expulsions
- la liberté de circulation
- l’arrêt de la criminalisation des sans papiers
- l’arrêt du racisme d’Etat
Nous souhaitons être utiles par nos savoir- faire et pouvoir vivre dans la dignité !
La Voix des Sans Papiers de Liège, appuyée par le Comité de soutien aux sans papiers de Liège
Contacts :
Voix des Sans Papiers de Liège : Ousmane Sana 0466 21 62 51 et Mamadou Guisset 0499 81 68 37
Comité de soutien : France Arets 0497 54 24 33Rassemblement de solidarité
Ce lundi 22 juin, la Voix des Sans Papiers de Liège et le Comité de soutien appellent à un rassemblement dès 17H30 Place du Marché à Liège, le jour du Conseil Communal, afin de sensibiliser les conseillers communaux et de demander le soutien des autorités communales liégeoises à l’occupation. Les organisateurs visent aussi à leur demander d’intervenir au sein de leurs partis respectifs sur la question de l’urgence de la régularisation des sans-papiers.
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Liège : Une occupation de sans-papiers à Sclessin
Depuis ce samedi, plusieurs migrants sans-papiers, dont des familles, occupent un bâtiment de l’ONE laissé vacant à Sclessin. Ils sont aujourd’hui une trentaine. Leur installation a donné lieu à une visite de solidarité de la section liégeoise du PSL qui a aussi été l’occasion d’une interview collective dans la cour du bâtiment occupé.Lutte Socialiste : Comment est venu l’idée de vous installer ici ?
Les occupants : Où aurions-nous été ? C’est plutôt ça la question. Il n’y a pas de structure pour nous accueillir. Il nous fallait un endroit pour nous poser quand ce n’est plus possible de se faire accueillir chez l’un ou l’autre, un endroit qui soit accessible à tous les sans-papiers et qui permette aussi d’accueillir les familles dignement. Nous avons vu les occupations de sans-papiers à Bruxelles et nous nous sommes dit qu’il fallait monter une initiative analogue ici, sur Liège. Nous avons trouvé ce lieu qui ne servait à personne et nous nous y sommes installés.
Lutte Socialiste : Qui est ce « nous » ? Vous êtes organisés ?
Les occupants : Oui, nous sommes un groupe de militants qui est organisé sous le nom « la voix des sans-papiers ». Nous avons participé aux initiatives et aux manifestations organisées par la coordination bruxelloise des sans-papiers et nous avons également participé à une marche de sans-papiers à Anvers.
Lutte Socialiste : Comment c’est passé votre installation ? Quelles sont vos relations avec le voisinage ou les autorités communales ?
Les occupants : Avec les gens du quartier, on s’est un peu jaugés au départ. C’est toujours comme ça quand tu arrives quelque part. Maintenant, on a de bons contacts. Les gens du coin sont nombreux à venir nous donner un coup de main et à nous apporter de quoi finaliser notre installation. Il faut dire que nous aussi, on est attentifs à respecter la tranquillité du voisinage. Pour ce qui est des autorités, le CRACPE (collectif de résistance aux centres pour étrangers) a négocié avec la ville la possibilité de rester ici. La police est déjà venue à trois reprises, y compris la police fédérale mais ils ne sont pas intervenus.Lutte Socialiste : Qu’attendez-vous de cette occupation ? Quel est votre objectif ?
Les occupants : Bien sûr, notre objectif à terme, c’est d’être régularisés, d’avoir une situation stable qui permette d’avoir un vrai contrat de travail, un revenu stable …et de cotiser comme tout un chacun. En attendant, tant qu’on ne trouve pas une solution durable pour nous, nous allons rester ici.
Lutte Socialiste : Cela fait peu de temps que vous êtes installée mais quel soutien avez-vous reçu jusqu’ici ?
Les occupants : Le CRACPE, comme on l’a dit a été actif dès le début. Beaucoup de gens sont déjà passé, des militants de différentes organisations. Mais on reçoit aussi beaucoup de soutien de la FGTB, notamment les jeunes qui organisent la centralisation de l’aide qu’on veut bien nous apporter.
Au terme de l’interview, la discussion s’est engagée sur la façon d’aider au mieux les occupants et la cause des sans-papiers en général. Au PSL, notre point de vue est que la lutte des sans-papiers pour leur régularisation ne doit pas être séparée des autres luttes sociales et qu’il est fondamental d’organiser la solidarité entre travailleurs avec ou sans papiers pour se renforcer mutuellement.
Du reste, nous devons rendre clair qu’il existe un lien immédiat entre l’exploitation de travailleurs sans-papiers pour des salaires de misère et la pression à la baisse sur les salaires des travailleurs légaux. Nous avons un adversaire commun : un système économique inique qui est la cause de misère partout dans le monde, de précarité croissante y compris en Belgique et pousse à l’émigration les travailleurs des pays du sud. Ce système est aujourd’hui incarné par le gouvernement Michel qui s’active à détricoter toutes les conquêtes sociales du mouvement des travailleurs et stigmatise particulièrement les migrants et les sans-papiers. Une campagne dans le voisinage de l’occupation pour expliquer la situation des sans-papiers et dénoncer la politique du gouvernement serait un bon pas en cette direction.
A côté de cette nécessaire solidarité politique, les occupants ont besoin de toute aide matérielle disponible qui peut leur être apportée rue de la Veine Sothuy 4000 Sclessin, (accessible par la rue Méaroulle, près de la résidence Fraternité).
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Liège. Action «La Meuse nous mène en bateau»
Ce matin, une douzaine de militants du « Collectif Militant Liégeois » ont occupé de manière non violente et symbolique les locaux du quotidien « La Meuse » afin de dénoncer les tendances rédactionnelles racistes, islamophobes , sexistes, stigmatisantes envers les chômeurs…
Communiqué de presse du Collectif de Militants Liégeois
Nous entendions ainsi dénoncer les « titres sensationnalistes et les choix éditoriaux » du quotidien ou encore le fait que « les pages des sites internet et des comptes Facebook du groupe Sudpresse débordent de commentaires racistes, islamophobes, homophobes et sexistes. Commentaires qui sont bien souvent instrumentalisés par l’extrême droite quand ils n’en sont pas directement le produit à travers une petite armée de trolls hyperactive. Non, Sudpresse ne représente pas la voix du peuple qui pense tout bas, il se substitue à lui à travers un pseudo-populisme nauséabond fait pour vendre à tout prix.»
Concentration économique, dégradation des conditions de travail des journalistes à travers la précarité et l’intimidation managériale, influence des annonceurs et publicités cachées… sont autant de facteurs qui assurent que la liberté de presse est désormais cadenassée par la « prétendue liberté économique ».
« Plus personne ne se reconnaît dans ce journalisme-là, dans cette marchandisation de l’information qui dénature l’objet même des choses » dénoncent les militants du collectif ; « Nous avons donc décidé de rendre visite à nos amis journalistes de La Meuse. »
Le collectif s’est dès lors invité lors de la réunion de rédaction du quotidien. L’accueil fut très cordial et une discussion s’engagea, essentiellement avec Luc Gochel, chef d’édition La Meuse Liège concernant la ligne éditoriale du quotidien qui, à l’instar des autres quotidiens du groupe Sud Presse, ne se décide pas à Liège, mais à Namur, sous le contrôle de Michel Marteau. Il fut aussi question de la gestion des commentaires sur internet. Le groupe Sud Presse a fait le choix, pour des raisons économiques, de n’avoir qu’un seul modérateur pour tous les sites du groupe alors que les commentaires discriminatoires se multiplient. Il semblerait qu’une proposition d’arrêt total de la possibilité de commenter les articles ait émané de la rédaction liégeoise afin d’éviter cette situation, ce qui a été refusé par la hiérarchie pour des prétextes commerciaux. C’est que ce genre de commentaires polémiques drainerait de l’audience vers le site internet…
L’aspect cordial de cet échange ne saurait faire oublier les nombreux dérapages qui ont été commis dans les pages des quotidiens Sud Presse. Le Collectif Militant Liégeois appelle à faire preuve de vigilance, à signaler sur Facebook chaque commentaire discriminatoire et à continuer de dénoncer les articles ou premières pages dont l’approche où le contenu vise à accroître les divisions et tensions au sein de la population. Pour une presse libérée des discriminations !
Photos : PSL – Liège

