Tag: Liège

  • Liège : "Un jour contre l'austérité"

    AAACe samedi 9 mai : journée d’autoformation, de réflexion et de recherche de pistes autour des politiques d’austérité + souper/soirée bénéfit !

    A l’initiative de l’Alliance pour des Alternatives à l’Austérité (AAA)

    – “Le TTIP et autres traités de rapine internationale”, par Marc Ours
    – “L’austérité: quand les femmes s’en mêlent”, par Ginger’s
    – “Renforcer la sécu ? défendre la réduction du temps de travail ? Subvertir le capitalisme…” , par Th. Müller (Riposte.cte) et Nicolas Croes (PSL)
    – “Le capitalisme, une affaire de croyances et de conventions”, par P. Dessart (Vega) et J. Cravate (CADTM)

    Rue Maghin 11- 4000 Liège – Accueil à partir de 9h30
    Ateliers de 10h à 13h et de 14h à17h :

    © TTIP: UN CONTE POUR DOUX RÊVEUR, OU LE RÊVE AMÉRICAIN ? 10h –> 13 h + 14h –> 17h par Marc Ours

    Parce qu’il faut être endormi pour y croire.
    Le TTIP n’est autre qu’un contournement des accords de l’OMC afin de remettre les clefs de nos états aux sociétés privées. On le voit sur un autre traité que les USA ont ratifié : l’ALENA (accord USA-Canada-Mexique). Doit-on ratifier ce traité ? Si oui que nous apportera-t-il ? Quels seront les changements dans notre société et notre vie de tous les jours.
    Voici quelques-unes des questions que les citoyen-n-e-s sont en droit de se poser et auxquelles les médias et les politiques ne répondent pas.

    © AUSTÉRITÉ : LES FEMMES S’EN MÊLENT. 10h->13h- par les Ginger’s
    Les politiques austéritaires concernent « les 99 % », mais l’homme le plus pauvre de Belgique est probablement une femme… immigrée. Par quels mécanismes, et quel est l’état de nos droits ? Comment s’organiser, hommes et femmes, avec punch et humour ? Au programme : « Bingo de l’austérité » + vidéo+ B-a-ba de l’action directe féministe
    Et + si aff…

    © FAUT-IL DÉFENDRE LA SÉCU ? FAUT-IL RÉDUIRE LE TEMPS DE TRAVAIL ? 10h->13h + 14h->17h Th. Müller et N. Croes
    « Attaquée de toute part depuis 30 ans, la sécurité sociale constitue un enjeu colossal de la lutte de classe. En quoi ? Pourquoi ? Comment ? Faut-il aujourd’hui la laisser filer parce qu’elle est devenue obsolète comme système de protection sociale et contestable comme instrument de disciplinarisation du salariat ? Faut-il au contraire réanimer et réactualiser ses principes et ses mécanismes de base parce qu’elle est potentiellement subversive par rapport au capitalisme ? Mais alors à partir de quelle(s) revendication(s) politique(s) plus précise(s)? Avec quelle ancienne ou nouvelle lecture politique émancipatrice ? »

    © ATELIER ÉCONOMIE POLITIQUE 10h->13h + 14h->17h par Patrick Dessart et Jérémie Cravatte
    Comprendre que notre système capitaliste, comme tout système social, repose sur des conventions et croyances, et donc qu’un changement vers un autre système implique d’adopter d’autres conventions et croyances.
    Situer le capitalisme dans l’histoire de l’humanité, comprendre qu’il n’est pas éternel, et même qu’il est vital d’en sortir.

    + SOIRÉE BENEFIT

    Dès 18h au Zénith, 17, rue Jean d’Outremeuse – 4020
    Venez partager notre mega couscous fait spécialement pour vous par Ahmed !
    4 euros végés / 6 euros carnivores
    Concerts à prix libre :
    LE CHAT SEC- (B)
    KNULP ( Fr)
    “Soirée dansante”.

    Bar – bières spéciales
    Inscriptions : ginger@cvfe.be (ateliers)/ soirée aaa.liege@gmail.com

    => Évènement facebook

  • Grève du 22 avril : Rapport et photos de Liège

    Liège_05Comme dans d’autres villes, les piquets de grève étaient relativement petits à Liège, à l’exception notable du piquet des cheminots, où les quelques dizaines de cheminots (essentiellement de la CGSP mais aussi de la CSC-Transcom) ont notamment reçu le soutien des métallos de la FGTB.

    Les 3 équipes de militants du PSL qui ont sillonné la ville ont pu rendre des visites de solidarité aux piquets de l’administration provinciale et communale, de l’ONEM, de divers hôpitaux, de plusieurs écoles secondaires, des pompiers,… Comme depuis le début du mouvement social contre le gouvernement Michel, le comité de soutien à la grève de l’ESAS (École Supérieure d’Action Sociale), auquel participent des membres des Etudiants de Gauche Actifs, avait tenu à participer à la grève. Un piquet de sensibilisation a été tenu devant une autre école d’éducateurs sociaux (le CFEL).

    Mais, partout, nous avons pu constater que la combativité restait grande. La volonté de poursuivre le mouvement est bien là, mais les hésitations aux sommets syndicaux ainsi que le manque de clarté et d’informations sur les perspectives de la lutte contrarient ce qui avait été engrangé au cours du premier plan d’action culminant avec la grève générale nationale du 15 décembre. Ainsi, le délégué principal des pompiers nous a expliqué estimer que l’arrêt du mouvement de novembre/décembre avait énormément pesé sur les capacités de mobilisation cette fois-ci.

    Les conclusions qui s’imposent sont les mêmes que partout ailleurs : il nous faut une campagne d’information et de sensibilisation adéquate visant à construire l’élan vers de nouvelles mesures généralisées, de préférence en front commun syndical et dans tous les secteurs. Si nécessaire, l’appel à l’action doit partir d’un seul syndicat avec une invitation lancés à la base des autres pour se joindre à la résistance. Une fois encore, c’est une approche offensive tant au niveau des revendications qu’à celui des actions qui bénéficiera du plus d’impact.

     

  • VOTTEM : C’est aux multinationales qu’il faut s’en prendre, pas à leurs victimes !

    Vottem_2014_EGAIl y a maintenant 16 ans ouvrait le centre fermé de Vottem, un des six que compte le pays. Lorsqu’on emploie le terme «centre fermé», c’est bel et bien d’une prison dont on parle. Chaque année, ce sont près de 8.000 personnes qui y sont enfermées en attente d’une expulsion contrainte et violente. Le seul crime des personnes enfermées dans ces centres est d’avoir fui les guerres, la misère, les maladies et les discriminations en espérant trouver de meilleures conditions de vie sur le continent Européen.

    Tract des Étudiants de Gauche Actifs

    Par ailleurs, le caractère dégradant du traitement réservé aux détenus n’est plus à prouver : les faits de refus de soins sérieux abondent, la promiscuité et le manque de fournitures de bases sont la règle, de même que le recourt à l’intimidation (1), aux cellules d’isolement (entendez cachots) et le traitement des détenus en criminels dangereux lors de leurs transferts. Toutes ces méthodes n’ont qu’un seul but : briser la résistance des personnes internées en vue de leur expulsion.

    Sous le Gouvernement Di Rupo, Maggie De Block, alors secrétaire d’État à l’asile et à l’immigration, avait déjà largement durci le système de politiques migratoires belge. Sous son ministère, les régularisations sur base de raisons médicales sont passées de 50% à 2% (2), une liste de «pays d’origine sûrs» permettant une procédure accélérée – et un refus quasi certain – a été établie, et les premiers rapatriements collectifs ont été effectués. Il ne s’agit ici que de quelques exemples.

    Aujourd’hui, le gouvernement Michel Ier, en la personne de Théo Francken, a décidé d’aller plus loin. De manière assez laconique, l’accord de gouvernement précise : «les centres fermés seront étendus», et ce sans perdre de temps puisque l’objectif actuel est de créer 100 places supplémentaires dans les centres fermés pour l’année 2015, afin de pouvoir augmenter la capacité d’expulsion de 1000 personnes par an (3). La création d’ailes destinées aux familles (et donc aux mineurs) est également à l’ordre du jour (4). Par ailleurs, la procédure d’expulsion des personnes s’étant rendues coupables de petits méfaits tels les vols à l’étalage va être accélérée. Et tout en annonçant ces mesures scélérates, le cabinet Francken se gausse en annonçant avoir augmenté de 20% le nombre d’expulsion pour le dernier trimestre de 2014 !

    A l’échelle européenne, la création de l’agence Frontex met en évidence l’approche répressive (et ici carrément militarisée) de la question des migrations. L’exemple des opérations du type Mos Maiorum, qui ont lieux à intervalles réguliers en Europe (5), est probant.

    Or, il apparait clairement que l’approche répressive en matière de migrations est aussi criminelle qu’elle est inefficace.

    Vottem_2013_01Criminelle car le renforcement des contrôles frontaliers pousse les migrants à prendre toujours plus de risques pour éviter ces contrôles, en témoignent les innombrables drames en mer méditerranée (au moins 3.400 morts en 2014) (6) ; mais aussi car chaque années, des migrants sont renvoyés manu militari vers des pays où leur vie est en danger car ils ne remplissent pas les critères de régularisation mis en place par l’État.

    Inefficace car, d’une part, ni le renforcement des politiques répressives ni la multiplication des campagnes de dissuasion au cours des dernières années n’a fait diminuer les flux migratoires ; et car, d’autre part, l’histoire des migrations nous enseigne qu’aucune campagne de dissuasion, aucune répression et aucun contrôle des frontières n’ont jamais empêché les hommes de fuir des conditions de vie devenues intenables tant qu’il était possible d’espérer trouver mieux ailleurs.

    Par ailleurs, il n’est pas rare que les migrants qui arrivent sur le sol européen mais qui se voient refuser leurs papiers tombent dans les mains de patrons peu scrupuleux ravis de profiter de leur détresse et de leur absence de droits pour les transformer en une main d’œuvre taillable et corvéable à merci. Cela instaure de plus une pression à la baisse sur l’ensemble des conditions de travail et de salaire.

    Dans ce cadre, seul l’arrêt total des politiques impérialistes et néocoloniales dans les pays du monde néocolonial ainsi que le soutien aux luttes pour l’émancipation des masses et pour le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes sans ingérence des puissances impérialistes, qu’elle soit politique ou économique, peut fournir une réponse adéquate à la croissance des flux migratoires et offrir à chacun la chance de se construire un avenir sans avoir à connaitre les affres de la migration.

    En Belgique, les Étudiants de Gauche Actifs et le PSL défendent la régularisation de tous les sans-papiers et la fermeture de tous les centres fermés sur base de luttes actives à l’image de celles qu’ont connues les années 2004-2005.

    C’est aux multinationales qu’il faut s’en prendre, par à leurs victimes !

    Travailleurs, belges et immigrés, avec ou sans papiers, tous unis dans la lutte !

    Notes
    (1) A ce titre voir «La tension monte au centre fermé de Bruges» In : AlterEchos, n°362 (Juin 2013)
    (2) http://www.rtbf.be/info/belgique/detail_une-raison-medicale-ne-donne-plus-que-rarement-acces-a-la-regularisation?id=7824793
    (3) Le Soir, 14/10/2014
    (4) Le Soir, 14/10/2014
    (5) http://www.rtbf.be/info/monde/detail_fin-de-mos-maiorum-une-operation-policiere-europeenne-tres-critiquee?id=8388085
    (6) http://www.liberation.fr/monde/2014/12/10/pres-de-3-500-migrants-sont-morts-en-mediterranee-cette-annee_1160617

  • [VIDEO] Interview de Thierry Müller, du Réseau Stop Art.63§2

    stopArt632_video

     

    Interview de Thierry Müller du Réseau STOP Art.63§2 dans le cadre d’un reportage de la RTBF consacrée à la journée d’action contre l’Article 63§2 et les exclusions des chômeurs de leurs allocations dites d’insertion.

    Thierry Müller sera orateur lors de la journée “Socialisme 2015” organisée par le PSL le 28 mars à Bruxelles (plus d’infos).

  • Nous sommes les 35000 ! On rentre chez nous ! [Liège]

    Photo : Réseau Stop At.63§2.“Et pour ne pas se laisser faire, on va foutre leur système en l’air!”

    Nous étions quelque 350 à défiler hier dans les rues de Liège, du CPAS place Saint Jacques aux locaux de l’ONEM, en passant par la Médiacité. la pluie n’a pas su refroidir les arderus des manifestants qui n’ont scandé des slogans tels que “c’est pas les sans-emplois, c’est pas les chômeurs, c’est l’austérité qu’il faut virer!” ou encore “qui sème la misère récolte la colère”.

    Cette manifestation prenait place dans le cadre lancé par le Réseau Stop Art.63§2 qui lutte contre cette mesure adoptée par le gouvernement Di Rupo et durcie par celui de Michel qui réduit fortement les conditions d’accès aux allocations d’insertion. A Liège, Bruxelles, Namur, Verviers, Anvers,… des rassemblements et/ ou manifestations ont donc exigé d’une seule voix l’abrogation pure et simple de l’Article 63§2 et la réintégration des milliers de chômeurs ayant perdu leur droit aux allocations de chômage depuis ce 1er janvier 2015. Les actions prenaient donc place sous le titre “Nous sommes les 35.000! On rentre chez nous!”.

    De nombreuses associations et partis étaient présents (Vie Féminine, Ginger, Réseau Wallon de Lutte contre la Pauvreté, Ecolo, PTB, PSL, EA,…) mais aussi la CSC et des militants des Travailleurs sans emploi (TSE) de la FGTB de Luxembourg. Une délégation d’une dizaine de représentants d’organisations a été reçue par le directeur de l’ONEM, qui s’est retranché derrière les missions de l’Onem et les seuls chiffres qu’il est sensé avoir à sa disposition (les chômeurs indemnisés c’est-à-dire ceux auxquels l’Onem verse une “indemnité”, mais certainement pas les offres d’emplois). Un dialogue de sourds qui fut un beau cas d’école…

    Si l’occasion précise de cet évènement était la lutte contre l’article 63§2, les manifestants étaient tout aussi remontés contre toute la politique d’austérité.

    Une prochaine occasion de lutte nous est offerte ce 11 mars à Bruxelles avec le rassemblement du front commun syndical, premier pas d’un deuxième plan d’action contre le gouvernement Michel et contre la politique d’austérité après la réussite du premier. La question des exclusions de chômeurs fait partie intégrante de la lutte anti-austérité.

  • Manifestation contre le centre-fermé de Vottem : NON au racisme d’État !

    Délégation du PSL et d'EGA, manifestation de 2014.

    Le 22 mars aura lieu la manifestation annuelle contre le centre fermé de Vottem, pour la 16e année consécutive, à l’appel du CRACPE (Collectif de Résistance Aux Centres Pour Etrangers). Les ‘‘centres fermés’’, au nombre de 6 en Belgique, sont des prisons qui ne disent pas leur nom. Les autorités y enferment des gens (enfants compris) dont le seul crime est d’avoir voulu fuir la misère, les discriminations ou la guerre dans leur pays d’origine, pour les y renvoyer manu militari. Cette année-ci encore, nous participerons à cette mobilisation en criant ‘‘c’est aux multinationales qu’il faut s’en prendre, pas à leurs victimes’’ !

    L’approche répressive de l’immigration est criminelle. Des migrants sans-papier ont été renvoyés dans des pays aussi ‘‘surs’’ que l’Afghanistan ! D’autres ont été expulsés alors qu’ils étaient malades (hépatite, sida,…) et qu’un retour dans le pays d’origine équivalait à la mort. Plus récemment, des organisations d’aide aux sans-papiers ont dénoncé que l’Office des Étrangers ne voyait aucun problème au renvoi de ressortissants vers des pays touchés par l’épidémie d’Ebola alors que celle-ci n’est toujours pas sous contrôle ! ‘‘Lorsqu’on voit les mesures de protection que prend le gouvernement pour protéger les Belges, et ce, à tous les niveaux où un contact est possible entre un Belge et un ressortissant des pays touchés par Ebola afin d’éviter tout risque de contamination, on se dit qu’il y a vraiment deux poids, deux mesures’’, a indiqué à juste titre Alexis Andries, porte-parole de l’ASBL Pigment.

    D’autre part, puisque les mesures prises par l’Europe Forteresse rendent plus difficile d’entrer en Europe par voie terrestre, les migrants optent de plus en plus souvent pour les plus dangereuses routes maritimes, en direction de la Grèce et de l’Italie. En conséquence, des centaines de personnes meurent en mer chaque année. Amnesty International avance, dans un rapport publié à la mi-2014, le nombre de 23.000 migrants morts en tentant de pénétrer dans l’Union européenne en quinze ans.

    Répondre à cette problématique exige d’une part de soutenir les luttes des masses contre les dictatures et les conditions misérables qui prévalent dans les pays du monde néocolonial. Cela nécessite de s’opposer aux multinationales pour lesquelles ces régions sont avant tout source de matières premières et de main-d’œuvre quasi gratuite. D’autre part, il nous faut lutter pour la régularisation des sans-papiers et les intégrer dans la lutte collective en défense de nos salaires et conditions de travail et contre l’austérité.

    Les années 2000 et 2009 ont connu une vague de régularisation de dizaines de milliers de sans-papiers en Belgique, les seules depuis 1974. Elles ne sont pas arrivées par hasard, mais à la suite de protestations in-tenses : en 2004-2005, une quarantaine de lieux ont ainsi été occupés par des sans-papiers en Belgique. De la même manière, c’est suite aux protestations actives que des enfants ne sont aujourd’hui plus enfermés à Vottem (ils le sont par contre ailleurs…). Seule la lutte paye. La mobilisation contre le centre fermé de Vottem constituera, comme chaque année, un rendez-vous important à ce titre.

    VOTTEM, CAMP DE LA HONTE, 16 ANS, JE NE L’ACCEPTE TOUJOURS PAS!

    MANIFESTATION DIMANCHE 22 MARS 2015 A 14H
    Rassemblement Espace Tivoli-PLACE ST LAMBERT, LIEGE, et marche vers le centre fermé pour étrangers de Vottem

  • Liège : Une centaine de personnes assistent à notre meeting consacré à Syriza

    Ce 5 février, une centaine de personnes ont participé à Liège au meeting organisé par le Parti Socialiste de Lutte (PSL) et les Etudiants de Gauche Actifs (EGA) au sujet de la victoire de Syriza en Grèce et des leçons à tirer pour la lutte anti-austérité en Europe.

    Nous avons eu le plaisir d'accueillir pour l'occasion Maria Panagi, membre du secrétariat de Syriza Belgique. Il était initialement question d'écouter le député européen Georges Katrougalo, mais ce dernier est devenu ministre du gouvernement d'Alexis Tsipras…

    A ses côtés se trouvait Bart Vandersteene, porte-parole national du PSL, qui s'est récemment rendu en Grèce, dans le cadre de la campagne électorale, auprès des camarades grecs du PSL, Xekinima.

    De nombreuses questions sont venues de la salle au sujet de la dette publique, de la relation du nouveau gouvernement avec les masses, de la signification de cette victoire électorale pour le reste de l'Europe et tout particulièrement l'Espagne,… Il a aussi été question des parallèles entre la nouvelle situation en Grèce et l'Amérique latine du début des années 2000, notamment avec le Venezuela de Chavez.

    Nous aurons encore d'autres occasion d'approfondir ces questions !

    Photos : Jean-Claude et Loïc

  • Liège : appel à soutenir "Les Ateliers" devant le conseil communal

    aacL’équipe des Ateliers d’Art Contemporain (AAC) appelle à une présence massive ce lundi 2 février dès 18h avant le conseil communal de Liège. Rendez-vous dans la cour à l’arrière de l’Hôtel de Ville, rue de la Violette, côté “gare Léopold” du TEC.

    Appel de l’équipe des Ateliers d’Art Contemporain

    Lors de ce conseil, le MR et Ecolo interpelleront le Collège au sujet des AAC et, en particulier, concernant la perte des 75.000€ de subsides versés sur un compte bloqué, ce qui a eu pour cause le licenciement immédiat et sec de tout le personnel ainsi que l’arrêt des activités en cours. Nous voulons appuyer ces interpellations devant le Conseil et la presse et faire part des derniers éléments aussi surréalistes que révoltants :

    – l’équipe, mise à pied le 19 janvier, n’a toujours pas reçu son C4 (elle ne peut donc entreprendre aucune formalité), elle n’a pas perçu de salaire pour les jours prestés, elle n’a aucune espérance de préavis ;

    – a ce jour, un seul travailleur a été reclassé, dans un poste vacant à la Ville (musées) ;

    – les locaux et le matériel des ateliers hebdomadaires étant sous scellés, ces activités sont interrompues ;

    – les artistes-animateurs ne sont pas rétribués pour leurs prestations de décembre et janvier ;

    – les stagiaires, en ordre d’inscription n’ont plus droit aux prestations qu’ils ont payées ;

    – le site Internet et le domaine aac.net ont été fermés faute de paiement ;

    Nous pensons donc qu’il est primordial de nous montrer avant le conseil afin de dire que nous sommes toujours en attente de réponses et de nos droits fondamentaux…

    Le conseil débute vers 18h30 et ceux qui le souhaitent peuvent y assister dans la salle adjacente (2e étage) via écrans et enceintes acoustiques (à l’intérieur du bâtiment, aucune action ne peut être menée).

  • Liège : Action contre l'exclusion de 2300 demandeurs d'emploi des allocations de chômage

    simon01A l’appel de Tout Autre Chose, en collaboration avec Acteurs des Temps Présents, des rassemblements ont étés organisés devant les sièges des CPAS partout en Belgique. Objectif: dénoncer l’hypocrisie d’un gouvernement qui exclu les chômeurs, alors que le travail fait défaut en Belgique, pour en faire supporter le coût par les CPAS.

    Par Simon (Liège)

    Hier soir, 4 janvier, à la veille de la mise en oeuvre de cette mesure, une cinquantaine de personnes se sont rassemblées devant le CPAS de Liège place St Jacques. Selon leurs représentants, Tout Autre Chose et Acteurs des Temps Présents entendent ainsi donner le coup d’envoi d’une série d ‘actions contre les mesures gouvernementales.

    Parmi les intervenants, Bernadette Schaeck, de l’Association de Défense des Allocataires Sociaux a rappelé la nécessité de mener ce combat de la façon la plus large possible, en y incluant non seulement les chômeurs et les bénéficiaires du CPAS mais aussi les travailleurs sociaux. Thierry Muller, du réseau stop art.63§2, a mis en avant la nécessite de radicaliser la lutte et d’aller au delà de la sensibilisation à la problématique. Dans cette optique, ce réseau commence dès demain une campagne d’aide et de mobilisation des exclus des allocations de chômage.

     

    simon02

    simon03

    simon04

    simon05

  • Liège. Fermons les banques !

    CONTRE TOUTE FORME D’AUSTÉRITÉ, EN SOLIDARITÉ AVEC LA GRÈVE ET LES EMPLOYÉ.E.S DES BANQUES FERMONS LES BANQUES CE 15 DÉCEMBRE !

    Appel de l’Alliance pour des Alternatives à l’Austérité (AAA) – Page facebbok de l’événement

    Rendez-vous à 07h Place Saint-Paul (en face de la Banque nationale) pour aller renforcer les piquets devant les banques

    Parce que le but premier d’une grève générale est de bloquer l’économie afin de rappeler que sans notre travail, leur capital ne vaut pas un balle.

    Parce que, de par leur rôle central dans l’organisation de l’économie capitaliste, les banques doivent être fermées.

    Parce que depuis leur sauvetage par la collectivité, les banques ont durcis les conditions de travail de leurs employé.e.s (quand elles ne les ont pas licencié.e.s) et ont diminué les services à la population, alors qu’elles continuent à spéculer avec notre argent et à distribuer dividendes et bonus par millions.

    L’austérité n’est pas une fatalité, il s’agit d’un choix politique qui bénéficie aux plus riches. Les riches ne connaissent pas la crise. En Belgique, entre 2009 et 2013 les dividendes versés aux actionnaires sont passés de 40 à 48 milliards d’euros. Aujourd’hui, les 20% les plus riches possèdent 61,3% de la richesse tandis que les 20% les plus pauvres n’en possèdent que 0,2%…

    Le but de l’austérité n’est pas de sortir de la crise ou d’atteindre « l’équilibre budgétaire », mais bien d’attaquer nos conquis sociaux pour servir les intérêts des plus riches. Exemple : la réforme chômage ne ramènera que quelques cacahuètes aux caisses de l?État ; son objectif réel est de faire pression sur l’ensemble des travailleurs, avec ou sans emploi.

    L’organisation bancaire (privatisée) ne profite qu’aux actionnaires et aux grands patrons, au détriment des intérêts de la population. Exemple : la spéculation qui ne crée aucune richesse matérielle dans l’économie réelle. La population doit-elle être au service de l’économie, ou l’inverse ?

    Des alternatives existent. Sans mobilisation, elles ne verront pas le jour.

    AAA est une Alliance d’individus qui mène ses actions autour de 3 axes :

    1. Combattre toute forme d’austérité et toute forme de discrimination.
    2. Soutenir le syndicalisme de combat et sortir de la résignation ambiante.
    3. Favoriser la démocratie dans la lutte et l’éducation par l’action.

    Contactez-nous: aaa.liège@gmail.com – Facebook : « Alliance pour des Alternatives à l’Austérité »

    AAA_banques_cartoon

0
    0
    Your Cart
    Your cart is emptyReturn to Shop