Tag: Bruxelles

  • Préparons la plus grande grève générale de 24h de l’histoire du pays !

    Tract_BBWTract du PSL Bruxelles-Brabant Wallon

    Allongement de l’âge de départ à la pension, saut d’index,gel des salaires, travail forcé des chômeurs, démolition des services publics,…

    Grève pour faire tomber MICHEL 1er mais aussi TOUTE L’AUSTÉRITÉ !

    L’accord du gouvernement Michel est une déclaration de guerre ouverte contre tous les travailleurs, les chômeurs, les allocataires sociaux, les étudiants, … Le gouvernement veut :

    Casser nos pensions

    Non seulement, l’âge légal de la pension est repoussé de 65 à 67 ans, mais c’est aussi l’ensemble des aménagements de fin de carrière qui sont minés, comme les mécanismes de retraite anticipée et de prépension. Comment peut-on justifier un allongement de la carrière quand il y a déjà tant de chômage, notamment parmi la jeunesse avec 33% de jeunes chômeurs à Bruxelles ? Le gouvernement admet que tout le monde ne travaillera pas jusque 67 ans. Ce qui signifie que beaucoup n’auront pas droit à une pension complète à la fin de leur carrière alors qu’on souffre déjà des pensions parmi les plus basses en Europe.

    Casser nos salaires et allocations

    L’index sert à adapter les salaires et allocations à l’augmentation du coût de la vie. Avec le saut d’index annoncé, nous allons perdre 2% de notre pouvoir d’achat et ce de manière systématique, année après année. Soit 25.000€ sur une carrière avec un salaire moyen. De cette manière, ils organisent le transfert des richesses des travailleurs vers les caisses du patronat.

    Le gouvernement veut pérenniser le gel des salaires et imposer aux chômeurs deux demi-journées de travail « bénévoles » sous peine d’une diminution de leurs allocations. Qui perdra alors son emploi pour être remplacé par des chômeurs gratuits ? Ce gouvernement ne veut pas résoudre le problème du chômage, il veut l’utiliser pour nous obliger à accepter n’importe quel boulot à n’importe quel salaire et condition de travail !

    Casser nos services publics

    Des coupes budgétaires hallucinantes sont annoncées dans les dépenses publiques. La SNCB et les soins de santé seront fortement frappés avec plus de 2 milliards d’euros d’économie chacun. Le personnel doit travailler plus longtemps pour un salaire moindre, et les passagers devront payer plus pour moins de services, selon le patron de la SNCB. Les soins seront eux aussi plus chers, alors que 14% de la population doit déjà reporter à plus tard son besoin de se faire soigner. Pour le personnel des soins de santé, cela signifie une aggravation des conditions de travail dans un secteur à bas salaires et en pénurie de main-d’oeuvre. Enfin, les pensions de l’ensemble des fonctionnaires seront démolies.
    Les 5 milliards d’euros d’économie sur la sécurité sociale donné en cadeau aux patrons mineront encore plus le financement de nos pensions et allocations dans le futur.

    Pas de gouvernement Thatcher en Belgique !

    PasdeThatcherEnBelgiqueLe gouvernement fédéral Michel recherche la confrontation et veut affaiblir les syndicats pour imposer une société où il n’y a plus d’obstacle pour les riches et les patrons.

    Le front commun syndical a rapidement réagi face à cette déclaration de guerre sociale. Un plan d’action a commencé le 6 novembre avec une manifestation nationale gigantesque de 150.000 manifestants. A près cette manifestation, tout a été fait pour détourner l’attention sur les émeutes en marge afin de minimiser l’ampleur de la manifestation la plus grande depuis celle de 1986 qui avait précédé la chute du dernier gouvernement de droite.

    Les 3 semaines de grèves provinciales, dont celle du 8 décembre à Bruxelles, doivent ouvrir la voie à une grève générale le 15 décembre. Il est clairement possible de renverser ce gouvernement par la grève. Les actions devront reprendre début janvier et être intensifiées si nécessaire.

    Ce gouvernement n’est pas anti-francophone, anti-flamand ou anti-belge, il est anti-travailleurs. Face à cette déferlante d’austérité généralisée, une lutte unifiée des travailleurs, allocataires et des jeunes, flamands et francophones, d’origine belge ou immigrée, est indispensable !

    Il n’y a pas d’alternative ?

    Que faut-il faire une fois que ce gouvernement est à terre ? Rappeler Di Rupo au pouvoir ? Malgré sa gymnastique médiatique, le PS ne représente en rien une alternative à l’austérité. Di Rupo s’est d’ailleurs trahi en déclarant que 70% des mesures prises par le gouvernement actuel ont été décidées et préparées par le précédent gouvernement! Ce n’est pas étonnant, car le PS et le CDH appliquent également l’austérité à la Région (avec le FDF) avec le non remplacement de fonctionnaires partant à la retraite, et à la communauté française avec des coupes budgétaires dans la culture et l’enseignement.

    Le PTB a obtenu une perçée avec 2 députés fédéraux et 4 députés bruxellois. Entendre un autre son de cloche qui ne se plie pas au dogme de l’austérité est positif. Ce gouvernement de droite ne compte pas reculer. Ce qu’il faut, c’est le faire tomber ! Nous sommes d’accord avec le plan cactus du PTB et l’idée qu’il faut des investissements publics pour des écoles, des logements, les pensions,… Mais une taxation plus juste ne sera pas suffisante. Qu’allons-nous faire face à une fuite des capitaux si nous ne nationalisons pas les secteurs vitaux de l’économie ? Et pourquoi vouloir rembourser plus vite la dette aux spéculateurs plus tôt que l’annuler ?

    C’est toute la politique d’austérité qui doit s’en aller ! Cela exige une alternative politique propre au mouvement des travailleurs. A la place d’un gouvernement anti-travailleurs, nous voulons un gouvernement des travailleurs, dont la politique garantira la satisfaction des besoins de la large majorité de la population au lieu des profits d’une minorité.

    – Rétablissement total de l’indexation, négociations salariales libres et salaire minimum de 15 euros bruts de l’heure !
    – Non à la dégradation des contrats de travail par la sous-traitance, l’intérim ou les autres emplois précaires !
    – Bas les pattes du statut des fonctionnaires ! Aucun démantèlement des services publics ! Aucune privatisation ou libéralisation ! De l’insourcing au lieu de l’outsourcing !
    – La prépension à 55 ans, pour des systèmes de fin de carrière avec diminution du temps de travail et pension anticipée à 60 ans !
    – Augmentation des pensions à minimum 75% du dernier salaire avec un minimum de 1500 euros par mois !
    – Ni chasse aux chômeurs, ni dégressivité, ni service à la communauté ! Attaquons le chômage par la diminution généralisée du temps de travail à 32 heures/semaine sans perte de salaire et avec embauches compensatoires !
    – Nationalisation des secteurs-clés de l’économie sous contrôle démocratique de la collectivité !
    – Pour la fin de ce système archaïque de propriété privée des moyens de production et de profit ! Pour un socialisme démocratique moderne et l’utilisation libre des connaissances et des ressources pour le bénéfice de tous !

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  • Bruxelles : Action contre la répression

    Photo : Collectif Krasnyi
    Photo : Collectif Krasnyi

    Ce jeudi 20 novembre, à Bruxelles, une centaine de manifestants – parmi lesquels des militants des Etudiants de Gauche Actifs – se sont rassemblés devant l’Hotel de ville de Bruxelles pour protester contre les violences policières et dénoncer l’instrumentalisation des évènements lors de la grande manifestation syndicale du 6/11.

    Communiqué de presse :

    Une centaine de manifestants : « Arrestations préventives = loi liberticide »

    Une centaine de personnes se sont rassemblées dans une ambiance combative et revendicative devant la maison communale de Bruxelles. Couchés par terre, entourés de calicots brisés, les manifestants ont simulé une arrestation collective en s’asseyant en file les mains liées afin d’illustrer les excès et la violence que les militants subissent régulièrement en manifestation. Ce rassemblement répondait à l’appel de la campagne Stop Répression des JOC (Jeunes Organisés et Combatifs) afin de dénoncer l’instrumentalisation des évènements du 6 novembre pour avancer des projets de lois répressives (arrestations préventives, intervention de l’armée,…).

    « Nous avons constaté que la liberté d’expression fonctionne différemment pour les uns et les autres : alors que les policiers ont pu se rassembler dans la cour de la maison communale la semaine passée, aujourd’hui l’accès nous a été interdit. » s’insurge Magali Gillard des JOC Bruxelles.

    Ceci montre que les mesures répressives permettent une sélection arbitraire et mènent inévitablement à un régime de deux poids deux mesures.

    Si les manifestants soutiennent la revendication légitime de la sécurité au travail, ils ne peuvent pas accepter que certains policiers et leurs organisations, notamment le SLFP, utilisent un débordement minoritaire pour défendre des propositions liberticides, pour durcir la politique sécuritaire de l’Etat et mettre ainsi en danger les droits démocratiques de toute la population.

    Les mesures antisociales qui frappent la population depuis plusieurs années amplifient la colère légitime de celle-ci. Les revendications du SLFP appuient le programme ultra-sécuritaire du ministre de l’Intérieur, Jan Jambon, qui vise à museler la contestation. Pour les manifestants, la répression n’est jamais une solution.

    Les participants appellent à accentuer la mobilisation, tant contre le programme antisocial du gouvernement lors des grèves et manifestations à venir que contre son programme antidémocratique et sécuritaire, notamment lors de la manifestation du 15 mars à l’occasion de la journée internationale contre les brutalités policières.

    Une action de la Campagne Stop Repression avec le soutien des JOC bruxelles, des JAC, Agir pour la Paix, EGA, COMAC, USE.

    => Reportage-photos du Collectif Krasnyi

  • Bruxelles : vers 5 années de pénuries et d’assainissements

    Dans la foulée des autres régions, le gouvernement bruxellois « Vervoort II » est formé depuis le 20 juillet dernier. Fini l’Olivier PS-CDH-Ecolo, qui formait la coalition au pouvoir dans la capitale depuis 2004. Le « bloc » PS-CDH, à la tête des nouveaux gouvernements en Région Wallonne et en Communauté Française, s’est attaché à Bruxelles les services de l’ancien partenaire du MR, le FDF. Ces derniers remplacent donc Ecolo, qui durant 10 ans aura fourni aux gouvernements Picqué du papier recyclable et diverses étiquettes vertes pour mieux emballer les politiques d’austérité. Du côté néerlandophone, l’exécutif bruxellois est complété par l’Open VLD, le SP.A et le CD&V. Mais que peut bien nous réserver de bon toute cette joyeuse troupe ?

    Par Baptiste (Nivelles)

    D’après Laurette Onkelinx, formatrice PS du gouvernement, il n’y aura que du bonheur. Dans un élan d’embrassades politiciennes, les déclarations d’intentions fusent : « le taux de chômage chez les jeunes n’est pas viable, on ne peut pas le laisser comme ça ». De plus, « c’est dans la mobilité qu’il y aura le plus d’investissements dans les années à venir », ou encore « l’aménagement du territoire, c’est là où nous avons mis le plus d’ambition à moyen et long terme ». Bien qu’enthousiastes, ces déclarations sont bien sûr autant pompeuses que creuses.

    Même le gouvernement Olivier précédent s’était avancé plus à son intronisation, en déclarant l’objectif d’atteindre la gratuité des transports en commun. Cinq ans plus tard, il ne reste d’ailleurs de cette proposition que du cynisme puisque les tarifs ont augmenté et les investissements de la Stib ont essentiellement été réalisés dans la mise en place de portiques aux entrées et même sorties de stations de métro. Le nouveau gouvernement a bien retenu sa leçon et se contente d’un flou de début d’investiture.

    Une précarisation renforcée de l’emploi des jeunes

    Dans la déclaration de politique régionale, qui constitue l’accord politique de la nouvelle majorité, certaines pistes paraissent plus claires. En premier lieu il s’agit des pistes qui concernent l’emploi, dont la situation est catastrophique à Bruxelles avec un taux de chômage avoisinant les 20%, et atteignant même les 33% parmi la jeunesse. Les pistes envisagées par la nouvelle majorité ne sont rien d’autre que l’utilisation de mécanismes pour accentuer la politique « d’activation » des chômeurs, en particulier des jeunes chômeurs.

    Ainsi, le nouveau gouvernement déclare vouloir consolider le plan « Garantie Jeunes », déjà implémenté depuis début 2014. L’objectif est d’accroître la dimension actuelle du plan de sorte à proposer chaque année 3.000 formations, 2.000 stages et 1.000 jobs (subventionnés) à destination des jeunes de moins de 25 ans à l’issue de leurs premiers mois de chômage. Parmi les 1.000 emplois mentionnés, il y a essentiellement des « contrats d’insertion socio-professionnelle » qui sont des contrats de 12 mois dans le secteur public ou privé (avec la contrepartie de subventions régionales bien sûr). Un « comité bruxellois de concertation socio-économique » aura pour charge de recenser auprès des entreprises les opportunités de stages, formations et autres piges de courtes durées déguisées en « emploi » pour l’occasion.

    L’Union Européenne contribuera aux deux tiers du budget de 39 millions € du plan « Garantie Jeunes » jusque 2015 inclus. Et après ? Suspense… Quoiqu’il en soit ce plan ne permettra en rien de résorber le manque d’emploi, y compris en 2015. Ces mécanismes ne constituent pas une création d’emplois et ne compenseront pas l’absence de débouchés pour les travailleurs peu qualifiés que constituait l’industrie manufacturière. En outre, les 6.000 « activations », en plus de n’être que temporaires, paraissent bien maigres vis-à-vis des 15.000 demandeurs officiels d’emplois de moins de 25 ans de Bruxelles, et encore plus en face des plus de 100.000 travailleurs sans emploi que compte la région.

    Rudy Vervoort n’en est pas à son coup d’essai. En mai 2013, lors de la reprise de la présidence de la région des mains de Picqué, il avait fait de l’emploi des jeunes son fonds de commerce, avec son plan de communication intitulé « 30 mesures, 10 millions €, 4.000 emplois ». Le détail du plan était tout de suite moins flatteur puisqu’il consistait essentiellement en 100 contrats ACS dans les crèches, 4.350 stages en entreprise,… et donc 10 millions € de subsides pour les entreprises.

    En réalité, le plan « Garantie Jeunes » et les mécanismes du même style ne font qu’institutionnaliser un peu plus le manque d’emploi et de perspectives que peuvent offrir les politiciens capitalistes aux jeunes, en particulier aux jeunes peu qualifiés. Le chômage massif et sans issue est utilisé pour offrir aux entreprises de la main d’œuvre de courte durée et pas chère, puisque subsidiée avec les moyens publics. Pour les jeunes travailleurs sans emploi, ce ne sont que des piges précaires, sans avenir et à ne pas refuser sous peine de sanctions. La région donne ainsi une première indication du sort qui sera réservé du transfert des compétences relatives aux réductions de cotisations sociales pour les groupes cibles dans le cadre de la 6e réforme de l’Etat. Le patronat s’en frotte déjà les mains comme l’illustrent les félicitations reçues par la fédération Agoria et par la Beci à la suite de l’annonce de ces mesures.

    De l’austérité et une grande réforme fiscale en 2017 ?

    Le gouvernement « kamikaze » encore en cours de formation au fédéral a clairement annoncé la couleur : il faudra trouver 17,3 milliards € d’ici 2019. C’est l’objectif global de l’austérité, et la répartition du montant total avec les entités fédérées doit encore être négociée. Dans tous les cas, des assainissements auront lieu dans une situation où les services, qu’ils dépendent de la région ou des commissions communautaires, sont déjà confrontés à des pénuries ; et où de nouvelles compétences, comme les allocations familiales, sont transférées dans le cadre de la 6e réforme d’Etat sans les moyens nécessaires. D’ici 2017, le chiffre de 300 millions € est avancé pour maintenir les sacro-saints engagements budgétaires au niveau de Bruxelles.

    A n’en pas douter, les complexités institutionnelles feront à nouveau de Bruxelles un véritable laboratoire pour la répartition des assainissements à réaliser. Cela inclut également les communes, avec la mise en place de « conventions de législature » entre chaque commune et la région et qui ont pour but de définir des objectifs en matière de mobilité, de logement et de budget. Et évidemment la bonne tenue de ces objectifs par les communes conditionnera un soutien financier de la région. Les fondations de cette tutelle avaient déjà été posées par Picqué dès 2007 avec la mise en place de plans budgétaires triennaux pour les communes. Il s’agit pour le nouveau gouvernement d’affermir cette stratégie austéritaire, présentée dans le nouvel accord sous le visage d’une « bonne gouvernance ».

    Enfin, pour 2017, une réforme fiscale prendra place dans la région. Les détails ne sont pas encore connus, bien que l’élément principal semble être un « shift fiscal », à savoir : une diminution d’un additionnel d’1% de l’impôt sur les personnes physiques et la suppression d’une taxe régionale d’un côté, une augmentation du précompte immobilier de l’autre. L’importance précise de cette dernière augmentation n’est pas encore connue, mais l’idée est de continuer à tirer profit de l’augmentation du poids du secteur de l’immobilier dans la capitale. Et bien sûr, il y a lieu de continuer à nourrir ce processus avec l’utilisation des régies foncières et des logements publics à des fins d’embellissement de quartiers et de gentrification, pour attirer les classes moyennes et les riches et repousser à l’extérieur de la ville les couches les plus pauvres de la population. Dix quartiers bruxellois ont ainsi été identifiés dans la déclaration de politique régionale pour la réalisation de tels projets d’embellissement et de prestige, comme la zone du canal, le plateau du Heysel (avec le projet NEO) ou encore le quartier du Midi.

    Cette grande réforme fiscale sera probablement accompagnée de la taxe kilométrique. Si le gouvernement assure que la taxe sera effective pour les poids lourds, un flou est maintenu concernant les voitures… Le plan de stationnement, qui généralise les stationnements payants, a déjà indiqué que la seule « solution » des politiciens traditionnels au problème de congestion du réseau routier à Bruxelles est de faire payer aux usagers et aux travailleurs à chaque fois un peu plus pour les pénuries à défaut de développer des transports en commun gratuit, de qualité et en offre suffisante. La taxe kilométrique serait un pas supplémentaire dans ce sens.

    La perpétuation des pénuries et de l’austérité réclame une résistance organisée

    Le nouveau gouvernement, qui ne signifie rien d’autre que la continuation des pénuries et de l’austérité, l’hypocrisie verte en moins, n’est pas viable ! Ce dont nous avons besoin, ce sont des investissements publics massifs pour répondre aux besoins en emplois, logements, écoles, pouvoir d’achat,… Le point de départ des partis traditionnels est la satisfaction des intérêts du patronat et la « bonne » gestion de budgets sous-financés. Il faut renverser cette logique ! Il faut partir des besoins de la population pour organiser en suffisance les budgets des différents services, en utilisant les immenses richesses qui sont produites mais accaparées aujourd’hui par une minorité de super-riches. Une rupture des liens syndicaux avec les partis traditionnels et la construction d’un relais politique pour les travailleurs est nécessaire, pour passer des luttes sectorielles sans suite à une résistance organisée contre le capitalisme en crise et ses politiciens.

  • Gaza. Manifestation massive à Bruxelles

    Le massacre de Gaza entraine une profonde colère et a déclenché des actions de protestation un peu partout à travers le monde. Samedi dernier, une grande manifestation a eu lieu à Bruxelles, avec des milliers de participants, jusqu’à 10 000. Le cortège était particulièrement combatif. L’indignation est, à juste titre, tout simplement gigantesque face au massacre et à la politique délibérée du régime israélien pour faire couler le sang de Palestiniens innocents. Alors que les autorités ukrainienne et russe cherchent à s’accuser l’une l’autre autre de la responsabilité de l’attentat perpétré contre l’avion de la Malaysian Airways, le régime israélien ne mâche pas ses mots et n’a aucune honte à commettre un terrible bain de sang.

    Photos de PPICS.

  • Manifestation de la jeunesse antifasciste : de nouvelles photos

    Voici ci-dessous un nouveau reportage-photos de la manifestation qui s’est tenue hier contre le venue de Marine Le Pen à Bruxelles et contre l’extrême-droite. Ces photos nous viennent de PPICS.

    D’autres photos ainsi qu’un rapport ont déjà été publiés sur ce site.

  • “La jeunesse emmerde le Front National!”

    Suite à l’appel lancé par les Jeunes Organisés et Combattifs (JOC) et rejoint par diverses organisations dont les Etudiants de Gauche Actifs, 2.500 personnes environ se sont réunies Place du Luxembourg à Bruxelles afin de protester contre la montée de l’extrême-droite en Europe et contre la venue de Marine Le Pen à Bruxelles.

    Photos : Loïc (Liège)

    Très vite, le rassemblement antifasciste est devenu manifestation et est passé par le Parlement Européen pour ensuite se rendre aux bâtiments de la Commission Européenne. Comme l’a déclaré à la presse Thomas Englert, porte-parole des Jeunes organisés combattifs : “Les résultats des élections européennes sont plus qu’inquiétants. Partout en Europe, les partis d’extrême droite progressent, poussés par la crise et le désespoir, semé par les politiques d’austérité. Ces dernières sont menées au nom des spéculateurs, des banquiers et de leurs lobbies. En Belgique aussi, le racisme et le nationalisme profitent de ces politiques (…) L’extrême droite ne tombe pas du ciel: elle prospère sur un fond de désespoir, de misère et de peur. L’objectif de cette manifestation est non seulement de dénoncer l’extrême droite mais aussi la politique de destruction sociale qui crée les conditions de son avènement. Nous voulons également dénoncer les partis se présentant de gauche mais qui mènent des politiques telles que l’augmentation de l’âge et de la retraite ou encore la limitation des allocations de chômage, qui poussent les gens à voter pour l’extrême droite. Nous voulons l’application d’une vraie politique de gauche.”

    Le rassemblement était essentiellement constitué de jeunes (mobilisés suite à un appel lancé sur Facebook en moins de 48 heures !), et était très combattif. Une telle participation illustre le potentiel combattif qui réside parmi la jeunesse pour la lutte antifasciste et contre la politique d’austérité.

    Un appel a récemment été lancé lors d’un Congrès antifasciste tenu à Athènes pour organiser partout en Europe des protestations antifascistes à l’occasion de la journée du 9 novembre, une date traditionnellement liée à la lutte antifasciste, en référence à la Nuit de Cristal du 9 novembre 1938 (un pogrom contre les juifs organisé par le régime nazi dans toute l’Allemagne), la mobilisation d’hier démontre que pareil évènement pourrait compter sur un soutien massif dans notre pays.

    => Reportage photos du Collectif Krasnyi

  • Débat à Bruxelles : un front de résistance contre l’austérité?

    Mardi dernier, le Garcia Lorca, Alternatives à Bruxelles et Gauches Communes avaient organisé un débat à Bruxelles sur le thème : « Un front de Résistance à l’austérité? » En présence de représentants de divers candidats de gauche pour ces élections ou représentants de partis de gauche, dont Anja Deschoemacker (candidate de Gauches Communes, PSL), Gilles Smedts (candidat de Gauches Communes, PH), Roland Nyns, (candidat de PTB-go!, PC), Caroline Bertels (candidate de Véga), un représentant de la LCR et un représentant de la LCT. Le PTB avait également été invité à participer à cette discussion, mais aucun représentant n’a répondu à l’appel.

    Le débat fut riche et intense. Il a beaucoup été question de l’appel de la FGTB de Charleroi & Sud Hainaut pour un rassemblement à la gauche du Ps et d’Ecolo basé sur un programme d’urgence anticapitaliste ainsi que de l’offensive contre les droits et les acquis de la majorité de la population que les partis traditionnels lanceront une fois les élections passées, à tous les niveaux de pouvoir. En ce qui concerne ces partis, il n’y a qu’un choix à faire entre une austérité brutale et rapide et une austérité graduelle et mieux emballée.

    Un front de Résistance contre l’austérité avec liberté de débat et unité d’action est une nécessité et l’ensemble des formations qui soutiennent et participent à l’appel de la FGTB de Charleroi avaient été invitées pour y répondre.

    Une nouvelle date de rencontre pour poursuivre cette discussion devrait voir le jour à la rentrée.

    Photos ci-dessous : PPICS – banque d’images

    Alternatives à Bruxelles est un cadre de travail commun, initié par le PSU (Parti Socialiste Unifié (Maroc) section Belgique, la Fédération de Belgique de Izquierda Unida, la Fédération de Belgique de Refundazione Comunisti Italiani, Die Linke Bruxelles et Syriza Belgique dans le but de coordonner des actions avec d’autres collectifs progressistes de Bruxelles

    Gauches Communes sont des listes unitaires rassemblant des travailleurs, des syndicalistes, des jeunes, des pensionnés, des allocataires sociaux et différentes composantes de la gauche qui s’opposent à l’austérité et qui sont déjà préparées à construire un relais politique large véritablement de gauche. Des listes sont présentes pour la Chambre et la Région à Bruxelles. L’initiative est soutenue par le Parti Socialiste de Lutte (PSL-LSP) et le Parti Humaniste (PH-HP). www.reprenonsnoscommunes.be

  • Anja Deschoemacker au débat du MOC à Bruxelles

    Ce jeudi soir, après l’action contre l’European Bussiness Summit, le Mouvement Ouvrier Chrétien de Bruxelles avait invité les principaux partis politiques dans ses locaux afin de les interpeller sur base de son mémorandum quant à leurs priorités pour Bruxelles. Les partis invités étaient les quatre partis traditionnels, le FDF et le PTB-GO. Ce n’était initialement pas prévu, mais puisque le MR ne s’est pas présenté, Anja Deschoemacker, tête de liste à la Chambre pour Gauches Communes et présente au meeting, a été invité à monter à la tribune en dernière minute.

    A notre avis l’absence du MR n’était aucunement un hasard. Le concept du débat était de regarder les conditions des divers partis pour participer à une majorité. Les sujets traités allaient du logement à la mobilité en passant par la santé et la violence conjugale, l’emploi et l’enseignement. Sur chacun de ces sujets, le MOC voulait savoir des partis interrogés quels points de son mémorandum seraient des points de cassure. Au vu des intérêts contradictoires que défendent le MR et le MOC, le MR doit avoir estimé que sa participation à un tel débat était la dernière de ses priorités.

    Le MR n’était d’ailleurs pas seul à s’excuser. Après la répression abusive de la manifestation contre l’European Bussiness Summit, la ministre de l’intérieur Joëlle Milquet a préféré ne pas être confrontée à ceux qu’elle venait tout juste de réprimer violemment, elle s’est faite remplacer par un autre représentant du CDH. Gauches Communes n’aura probablement pas d’élus suite à ces élections, et la question de la participation à un gouvernement ne se pose donc pas dans son cas. Mais la présence systématique de Gauches Communes aux côtés des militants du MOC au cours de nombreuses actions et luttes, y compris contre l’European Bussiness Summit, explique qu’il lui a été permis de s’intégrer au débat.

    Le débat même a commencé par une série d’interviews filmées de travailleurs sans emplois. Du point de vue de Gauches Communes, il aurait été difficile d’imaginer meilleure introduction. Tant dans l’analyse de la situation que dans les souhaits exprimés par les chômeurs interviewés, il était évident que leurs revendications collaient parfaitement au programme défendu par Gauches Communes. Après cette séance plénière, nous nous sommes divisés en trois groupes où, à chaque fois, deux des 6 partis présents devaient répondre à une question clé sur chaque thème. Les partis tournaient à deux d’un groupe à l’autre, dans le cas d’Anja, c’était avec Christos Doulkeridis, d’ECOLO, Secrétaire d’Etat à la Région de Bruxelles-Capitale en charge du Logement et de la Lutte contre l’Incendie et l’Aide médicale urgente.

    En bref, Anja y a défendu la nécessité de construire 60.000 logements sociaux publics ; la gratuité des transports publics ; la création d’un service national de santé ; l’individualisation du droit à une allocation ; une réduction du temps de travail à 32h par semaine, sans perte de salaire ni augmentation des cadences et avec embauches compensatoires ; et un refinancement public de l’enseignement à la hauteur de 7% du PIB. Anja n’a surement pas convaincu tous les participants, mais sur base des diverses réactions et du nombre de militants qui sont venus la voir par après, elle a certainement gagné la sympathie et le vote de bon nombre d’entre eux.

  • Blocage du European Business Summit durement réprimé

    Rapport de Laure, quelques photos du Collectif Krasnyi – Reportage photo du Collectif Krasnyi

    Ce matin du jeudi 15 mai, suite à l’appel du D19-20, près d’un millier de manifestants se sont rassemblés pour dénoncer les accords négociés à l’occasion du European Business Summit.

    Les plus grandes entreprises s’y retrouvaient en huis clos avec nos décideurs (Karel De Gucht, Didier Reynders, Guy Verhofstadt, etc.), au palais d’Egmont pour discuter du partenariat du traité transatlantique et des accords pouvant être obtenus en vue des prochaines élections européennes.

    Tandis que « les organisateurs de cette grande messe du lobbysme » influençaient tranquillement les leaders européens, des centaines de militants syndicalistes, de citoyens, d’agriculteurs, de jeunes, etc.,  manifestant leurs désaccords, se faisaient violemment arrêter.

    En effet, dès le début de la manifestation totalement pacifique, la police a provoqué délibérément les manifestants. Très vite, le ton est monté à coups d’insultes, de coups, d’arrestations groupées et d’auto pompe. Plus de 300 personnes ont été arrêtées et sont toujours actuellement enfermées à la caserne d’Etterbeek.

    Une telle attitude, cautionnée par Yvan Mayeur, bourgmestre PS de la ville de Bruxelles, montre la volonté féroce de nos dirigeants à protéger les intérêts des gros capitalistes et à museler toute forme de contestation.

    Déjà, lors des manifestations contre le sommet européen en décembre, et la manifestation européenne contre l’austérité en avril, la volonté de répression et de criminalisation du mouvement social annonçait la couleur de ce qui nous attend.

    Aujourd’hui, le total musèlement de la contestation de l’austérité, aussi pacifique et démocratique qu’elle soit, démontre ce à quoi nous préparent nos dirigeants :

    Des mesures drastiques en faveur des actionnaires et des gros patrons que devront subir en silence la majorité des jeunes et des travailleurs.

    Tandis que nos conditions de vie ne vont cesser de s’aggraver au profit de l’engraissement des 1% les plus riches, nos révoltes pour préserver nos acquis et stopper la machine de guerre sociale seront de plus en plus violemment réprimées.

    Cette journée démontre une fois de plus l’urgence d’organiser la riposte et de faire entendre nos droits. STOP A LA REPRESSION ! STOP A LA DESTRUCTION DE NOS ACQUIS ! POUR UNE VERITABLE REPARTITION DES RICHESSES MAINTENANT !

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